Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 15 septembre 2007

Guy Quaden craint pour la crédibilité de la Belgique

Dans une interview accordée à L'Echo, le gouverneur de la BNB Guy Quaden prévient: la crise politique actuelle altère l'image et la réputation du pays à l'étranger.

A mesure que la Belgique s'enfonce dans la crise politique, se multiplient les interrogations quant aux conséquences économiques de ce blocage. Pour le gouverneur de la Banque nationale Guy Quaden, il ne faut pas dramatiser l'impact économique de la crise. Il se déclare néanmoins inquiet du choix des négociateurs gouvernementaux de s'écarter du Pacte de stabilité en acceptant un déficit en 2007 et 2008, alors que les instances européennes recommandent au contraire de dégager des excédents budgétaires pour préfinancer le choc du vieillissement. Mais surtout, Guy Quaden nourrit de sérieuses craintes pour la réputation internationale de notre pays. "Jusqu'ici la Belgique a toujours eu une influence supérieure à sa taille sur la scène internationale", rappelle- t-il. "Or aujourd'hui j'entends de plus en plus le discours suivant : les Belges plaident pour plus d'intégration politique et économique en Europe, mais ils sont incapables de se mettre d'accord entre eux sur l'organisation de leur propre pays. (…) J'essaie d'expliquer et de rassurer."

Le gouverneur estime par ailleurs que la crise du subprime ne devrait pas affecter l'économie belge en 2007. La prévision réalisée par la Banque d'une croissance de 2,5% cette année reste toujours de mise. Par contre, pour 2008, la situation s'annonce nettement plus incertaine. La principale question, selon lui, porte sur les effets d'un éventuel ralentissement américain sur les exportations européennes. Guy Quaden souhaite enfin que la crise du subprime soit appréciée à sa juste mesure. "Je préfère parler de turbulences que de crise. Nous avons assisté à des évolutions cahotiques sur les marchés financiers". Mais, dit-il, il n'y a pas eu d'effondrement systémique ou de krach boursier.

Lire l'interview complète à l'adresse suivante

Les commentaires sont fermés.