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mardi, 06 mars 2007

GUINEE : Des Guinéens appellent Me Wade à la rescousse

Paris – L’Association des Guinéens résidant à l’étranger (Agre) a appelé le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, à contribuer au règlement définitif de la crise socio-politique dans leur pays, indique un communiqué publié, hier, à Paris. Ladite association présente le Chef de l’Etat sénégalais comme « un fin connaisseur des problèmes d’Afrique de l’Ouest », soulignant sa « très grande connaissance des problèmes de la sous-région ».

« Puisse votre parcours politique servir de source d’inspiration et de clairvoyance pour sauver la Guinée de tant de crimes et de gâchis », ajoute l’Agre, souhaitant que Me Abdoulaye Wade « fasse entendre raison » au président guinéen, Lansana Conté. « Une sortie de crise a été entamée grâce à la médiation de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et au soutien de la communauté internationale. Mais tout cela est encore fragile. Nous vous demandons d’aider les Guinéens à consolider ce processus », poursuit l’Agre dans son communiqué.

Le président guinéen a nommé, il y a quelques jours, le diplomate Lansana Kouyaté au poste de Premier ministre, chef de gouvernement, tentant ainsi de mettre fin à la crise socio-politique qui secoue son pays depuis le mois de janvier 2007.



Auteur: PANA

Belgique:Adieu à cinq petits innocents assassinés

© BELGA Hommage émouvant de centaines de fidèles hier à la mosquée du Cinquantenaire
BRUXELLES "Mes chers petits enfants, vous êtes partis pour le grand voyage, vous ne reviendrez pas mais vous êtes dans le coeur souffrant de tous vos cousins, ceux d'ici et du Maroc aussi. Dans celui de votre papa qui vous aime et votre maman qui vous aime aussi. Quand le temps aura fait son chemin, vous deviendrez peut-être des adolescents ou des adultes à nos yeux mais cela, c'est encore un grand mystère." Les mots d'une grand-mère bouleversée, prononcés ce lundi à la fin de la cérémonie d'hommage aux cinq enfants tués par leur mère , mercredi dernier, à Nivelles. Des paroles d'autant plus émouvantes qu'elles sont celles de la maman de Geneviève Lhermitte, cette mère dite dépressive qui a égorgé au couteau ses cinq enfants, les uns après les autres, avant de tenter de se suicider dans le domicile familial alors que le père était en voyage, 42 avenue Général-Jacques à Nivelles.

Ce lundi, plusieurs centaines de fidèles ont assisté à la cérémonie musulmane en la grande mosquée du Cinquantenaire dédiée à Nora, Mina, Myriam, Yasmine et Mhedi. Les cinq petits corps des enfants âgés de 3 à 14 ans sont arrivés peu avant 13 h sous le regard ému des personnes qui tenaient à leur adresser un dernier hommage.

Des petits cercueils blancs, couverts de versets du Coran. Derrière eux, Bouchaib Moqadem, le papa effondré qui vient de perdre ce qu'il avait de plus cher au monde, ses enfants. Ceux que Geneviève disait aimer plus que tout, ceux qu'elle aurait tués par amour.

Un geste inacceptable pour la majorité des fidèles présents hier à la grande mosquée de Bruxelles. Un geste irréparable que les responsables de la mosquée n'ont pas voulu condamner. Entre deux prières, ils ont remercié la population pour son soutien apporté aux deux familles, tant celle de Geneviève Lhermitte que celle de Bouchaib Moqadem, avant de rappeler qu'il est important ici de laisser la justice faire son travail et d'appeler au calme.

Après la prière funéraire, les fidèles ont ensuite pu se recueillir devant les cinq cercueils. Dépouilles qui seront transportées ce mardi matin vers Agadir, au Maroc, ville d'origine du père des cinq enfants. Trouvant la force de consoler ceux qui sont venus lui témoigner leur douleur hier après midi, Bouchaib Moqadem a invité hier après midi toute personne désirant rendre hommage à ses enfants à assister aux funérailles qui auront lieu mercredi matin au Maroc.





Nawal Bensalem

© La Dernière Heure 2007

dimanche, 04 mars 2007

Les dépouilles des enfants Bouchaïb rapatriées demain à Nivelles

Les enfants Bouchaïb reposent depuis hier au funérarium de Fleurus. Le papa entouré de ses proches est venu les embrasser une dernière fois dans la matinée avant la pose des linceuls. Bouchaïb Moqadem n'a pas souhaité la présence des membres de la famille de la maman. Demain, les cercueils seront scellés avant de prendre la direction de la grande mosquée de Bruxelles pour une prière aux défunts. Ensuite, retour à Nivelles. La population pourra se recueillir au funérarium de Nivelles où les cinq cercueils seront exposés entre 15h00 et 18h30. Mardi, les dépouilles partiront pour Agadir, au Maroc où Yasmine, Nora, Myriam, Mina et Medhi seront mis en terre.

Ce quintuple assassinat reste une énigme. Mercredi en début d'après-midi, Geneviève Lhermitte une mère âgée d'une quarantaine d'année a tué à coups de couteau ses enfants, dans l'habitation familiale, avenue du Général Jacques. Elle a ensuite tenté de mettre fin à ses jours avec cette arme blanche avant de prévenir elle-même les secours vers 14h45. Les victimes étaient âgées de 3 à 14 ans.

La sœur et la meilleure amie de Geneviève Lhermitte, imputent au mari une part de responsabilité dans le meurtre de ses cinq enfants. Valérie Guirsch et Catherine Lhermitte expliquent que la maman se sentait isolée, qu'elle n'était pas vraiment libre de ses mouvements et subissait des pressions psychologiques depuis plusieurs années. Récemment, son époux lui aurait même interdit tout contact avec sa famille.

Le drame, qui a provoqué émotions et incompréhensions, est au centre de Controverse ce midi. Avec une seule question : pourquoi ? Pourquoi une mère « parfaite » (selon des témoignages) commet-elle un tel acte ? Pourquoi ce scénario de l'horreur ? Pour en parler, Pascal Vrebos a invité notamment Pierre Huart : bourgmestre de Nivelles; Karine Frenkiel : psychiatre et psychothérapeute du couple et de la famille; Frédéric Daubechies : directeur de l'appui psychologique aux intervenants Province de Hainaut ainsi que des

USA: un foie et une partie de crâne humains livrés par erreur à un particulier

CASCADE TOWNSHIP, Michigan (AP) - Deux colis contenant des organes humains, dont un foie et la partie d'un crâne, destinés à un laboratoire médical, ont été livrés par erreur au domicile d'un particulier, ont déclaré samedi les autorités américaines, qui ont précisé que plusieurs colis semblables pourraient être dispersés de part et d'autre des Etats-Unis.

Les organes en provenance de Chine ont été déposés jeudi au domicile de Franck et Ludivine Larmande, dans le Michigan, par un livreur de la compagnie DHL qui pensait avoir affaire à des pièces détachées d'une table.

"Mon mari a commencé à déballer un (des paquets) et a dit: 'c'est bizarre, cela ressemble à un foie'", a déclaré Ludivine Larmande au "Grande Rapids Press". "Il a commencé (à déballer) le second, mais a arrêté dès que nous avons vu l'oreille".

"Quelque chose n'allait pas. C'était effrayant, et je suis contente de ne pas les avoir ouvert", a-t-elle poursuivi.

Les organes humains, qui sont en bon état, étaient destinés à la recherche médicale, a déclaré le lieutenant de police Roger Parent.

"Les gens subiront certainement un choc s'ils voient ces choses, mais il n'y a aucun risque de santé", a-t-il précisé.

Les services du shérif ont déclaré samedi ne pas disposer d'informations supplémentaires sur cette affaire.

Par ailleurs, deux autres colis destinés au laboratoire se sont ouverts, déversant leur contenu.

La compagnie de livraison collaborait avec les enquêteurs, a assuré le porte-parole de DHL Robert Mints, précisant qu'elle tentait de déterminer si ces colis auraient dû être livrés et comment ils ont été dispersés.

"Nous manions certainement des spécimens médicaux, et nous tentons de déterminer si les objets livrés étaient permis", a-t-il déclaré. "Nous ignorons pour l'instant ce qui s'est passé". AP

jeudi, 01 mars 2007

Belgique,Nivelles:Une mère au foyer a tué de coups de couteau ses cinq enfants

Une mère au foyer a tué de coups de couteau ses cinq enfants, avant d'attenter à ses jours, ce mercredi après-midi. La famille était équilibrée et la mère très attentive, selon les voisins. Dans le quartier, l'incompréhension est totale.


Bernard Demoulin

Appeler la police " Voici le message inscrit sur un bout de papier, collé sur la porte du numéro 42, de l'avenue du Général Jacques à Nivelles, dans le Brabant wallon. Ces mots ont sans doute été tracés par Geneviève Lhermitte elle-même, femme au foyer discrète et appréciée du voisinage, dans ce quartier de maisons mitoyennes tout proche du centre historique. C'est aussi cette maman de 40 ans qui a appelé le service 100 à 14h43 mercredi, en affirmant qu'elle avait tué ses cinq enfants, et qu'elle allait maintenant tenter de se suicider.

Jasmine, Nora, Myriam...

Jasmine, 14 ans, Nora, 12 ans, Myriam, 10 ans, Mina, 8 ans, et Mehdi, 3 ans ont été retrouvés morts, la gorge tranchée, dans leur lit au premier étage de cette maison de briques jaunes. Dans la chambre de l'aînée, les policiers ont décelé des traces de lutte, laissant indiquer que la jeune fille s'est défendue. La maman, elle, a été retrouvée "dans un bain de sang, les mains ensanglantées, une plaie à la poitrine", selon un témoin.

Geneviève Lhermitte, qui a été transportée et opérée à l'hôpital de Jolimont et dont les jours ne sont plus en danger, semble bien être l'auteur des faits, selon le procureur du roi de Nivelles. "Elle-même aurait donné ces coups de couteau. Elle était dépressive et était suivie au niveau psychologique depuis un certain temps" a précisé Jean-Claude Eslander, descendu sur les lieux. Impossible toutefois à ce stade de déterminer si ces troubles ont trait à "des problèmes familiaux, financiers, de couple ou d'autre nature", poursuivait quant à lui le porte-parole du parquet de Nivelles.

Ce quintuple infanticide semble aussi avoir été prémédité, puisque la meilleure amie de Geneviève Lhermitte avait reçu le jour même une lettre, dans laquelle la mère confiait qu'elle allait passer à l'acte. Cette amie est arrivée sur les lieux, cet après-midi, mais trop tard.

Imprévisible

Au moment des faits, le père, Moquaden Bouchaïb, 43 ans, n'était pas non plus sur place. Ce délégué commercial pour une entreprise pharmaceutique était en déplacement à l'étranger dans le cadre de son travail, mais a pu être prévenu à Zaventem en fin d'après-midi. Installé dans cette rue depuis 2000, le couple belgo-marocain était bien "intégré", selon les mots du bourgmestre de Nivelles, Pierre Huart. "Je me souviens que les enfants étaient très polis, très bien habillés. J'avais rencontré la famille dans le cadre d'un dossier d'urbanisme. Leur projet avait soulevé des réactions dans le voisinage, puis tout était rentré dans l'ordre. Ils étaient appréciés, il suffit de voir les voisins venus ce soir", dit-il désignant les riverains assistant aux va-et-vient des hommes en blanc de la police scientifique.

Dans la foule, Marie-Jo Beljaars s'essuie les yeux. "Ca fait si mal au coeur, explique cette v oisine. Les petites filles étaient si jolies. Mais la maman était souvent toute seule. Son mari était souvent parti pour son travail, et on voyait tout de même qu'elle était fatiguée... Elle avait beaucoup de travail avec ses enfants. Elle s'en occupait tout le temps, toujours sur les routes..." Mais tous ici le disent, rien n'aurait pu laisser présager un tel drame. "Et entre le mari et la femme, je dirais que c'était impeccable. Il n'y avait pas d'anicroches" ajoute Christian, un autre voisin. "Ca semblait être une famille équilibrée, avec des enfants très gentils, une maman très attentive pour ses enfants et pour ses voisins, témoigne Jean-Marie Ernaelsteen, qui avait encore rencontré la famille dimanche, alors qu'il aidait l'une des filles à écrire une dissertation. Mais ils ne fréquentaient pas beaucoup de monde. Les gens n'allaient pas beaucoup chez eux, et ils n'allaient pas beaucoup chez les gens..."

Les cinq enfants étaient scolarisés à l'Institut Saint-Michel et au Collège Sainte Gertrude à Nivelles. Des cellules d'accompagnement psychologiques destinées aux élèves ont été mises en place.

lundi, 19 février 2007

Interview de Mamadou Lamine Loum à la Rfm : Le dernier cri d’un mauvais perdant !

Le dernier Premier ministre de Abdou Diouf (1998-2000) le socialiste Mamadou Lamine Loum, a lancé son dernier cri hier à travers les ondes de la Rfm, dans l’émission « Grand Jury ». L’ex chef du gouvernement socialiste a en effet tenté, sans y parvenir, de faire le procès de l’alternance. Et sans mettre de gants, l’ex Pm a appelé à voter « tout sauf Wade(sic) ». Parce qu’il estime que le pays a régressé sur les plans économique et politique ! Qu’un socialiste mauvais perdant appelle pour voter contre Wade n’étonne guère, d’autant que le nom de Mamadou Lamine Loum reste tristement gravé dans la conscience collective des Sénégalais qui n’arrivent pas, sept ans après, à évacuer dans leur mémoire la mauvaise image du fameux Plan Sakho/Loum et ses conséquences désastreuses sur leur quotidien...

Présidentielle 2007 au Sénégal.Fatick - Macky Sall, Directeur De Campagne Du Candidat Abdoulaye Wade : « Le Meeting De Confirmation De La Réélection De Me Wade Au Premier Tour »

- Soleil
À quelques heures de l’arrivée de son candidat dans sa ville, le directeur de campagne Macky Sall fait le point sur l’état des préparatifs. Pour lui, ce sera l’apothéose. Macky Sall en a profité pour faire le bilan à mi-parcours de la campagne de son candidat. M. Le directeur de campagne, à quelques heures de l’arrivée de votre candidat, quel est l’état des préparatifs du meeting qualifié d ’” historique ” par les populations ? L’ensemble du département est en effervescence puisque les militantes et militants ainsi que les responsables du parti de même que ceux de la coalition considèrent ce meeting comme celui de la confirmation de la réélection du président au premier tour.

François Bayrou avocat d' Alain Duhamel

Par Actualités de stars

Alain Duhamel a été suspendu par France Télévisions et RTL pour avoir exprimé publiquement son soutien à François Bayrou. En novembre 2006, Alain Duhamel, devant des étudiants de sciences-po, était revenu sur la campagne du référendum européen de mai 2005. Durant cet exposé, Duhamel a déclaré, au sujet de Bayrou : « je l'aime bien et je m'apprête à voter pour lui ».

François Bayrou a tenu à rappeler qu’à ce moment là, il n’était pas encore candidat déclaré à la présidentielle.

Officiellement candidat UDF à la présidentielle 2007, il a tenu à défendre «la liberté d'expression et l'objectivité des journalistes ». Il a précisé « Si Alain Duhamel, au lieu de prononcer le nom de François Bayrou, avait prononcé d'autres noms, l'écho aurait été moindre et peut-être les réactions », ajoutant « Je préfère, et de loin, des journalistes objectifs, dont on connaît l'opinion, à des journalistes dont on ne connaît pas l'opinion, mais qui sont tendancieux et partisans ».

A Hébron, l'ordre clanique pallie le vide du pouvoir

HEBRON, Cisjordanie (Reuters) - "L'autorité est inexistante. A Hébron, nous réglons nous-mêmes nos problèmes." Fazi Djadoua Oweiwi, l'homme qui s'exprime ainsi, est à la tête de l'une des plus grandes familles de cette ville de Cisjordanie. En l'absence de forces de l'ordre efficaces, il est souvent appelé pour résoudre des querelles mais aussi des vols ou des meurtres.

Il y a quelques jours, c'est lui qui a empêché que l'incendie d'une voiture ne dégénère en affrontement entre deux familles palestiniennes.

L'Autorité palestinienne, créée par les accords intérimaires de paix de 1993, est pourtant censée maintenir l'ordre dans les territoires de Cisjordanie et de la bande de Gaza.

Mais la répression israélienne engagée avec la seconde intifada, qui a débuté il y a plus de six ans, conjuguée à l'embargo international décrété après la victoire électorale des islamistes du Hamas et aux violences interpalestiniennes ont privé la police palestinienne de tout contrôle véritable sur le cours des événements.

Aussi, face à ce qu'ils considèrent comme un chaos croissant, Oweiwi et d'autres chefs de clan se sont-ils mués en "juges de paix". Leur influence découle des liens tribaux traditionnels de la société palestinienne. En pratique, ils peuvent si nécessaire mobiliser des centaines de leurs proches.

"Je peux faire venir ici en un quart d'heure un millier de personnes sur un simple coup de téléphone", assure Oweiwi. "La situation est mauvaise, et elle s'aggrave", poursuit cet homme de 75 ans. "Si nous, les chefs des tribus de Cisjordanie, disparaissions, les gens finiraient par s'entre-égorger."

FRÉNÉSIE POUR LES ARMES

Nadji Moustafa Abou Seneineh, qui dirige un autre clan de Hébron, raconte lui qu'il est récemment intervenu à Bethléem pour régler un litige foncier portant sur 40 dunums (4 hectares) de terre.

L'insécurité à Hébron, dit-il, conduit de plus en plus d'habitants à vouloir assurer leur propre sécurité. La tendance a provoqué une véritable frénésie pour les armes, dont les prix flambent. "Je connais des familles qui ont réduit leurs dépenses alimentaires pour pouvoir s'armer", poursuit-il.

Oweiwi comme Abou Seneineh affirment que l'influence de leurs familles a permis, pour l'heure, d'éviter que les violences entre factions ne dégénèrent en Cisjordanie à l'image de ce qui se passe dans Gaza, où des dizaines de Palestiniens ont péri en décembre et en janvier.

D'autres grandes familles n'hésitent pas à défier directement les forces de l'ordre.

En décembre, un commissariat de police de Hébron a été littéralement pris d'assaut. Quinze policiers ont été enlevés, six autres ont reçu des balles dans les jambes et une quinzaine de véhicules de police ont été incendiés. Selon des membres de la sécurité, les assaillants souhaitaient venger la mort d'un des leurs tué par la police.

CRIMINALITÉ EN HAUSSE

La hiérarchie policière se dit dans l'incapacité de lutter contre la violence ou de contester cette "autorité tribale".

L'embargo économique imposé après l'arrivée au pouvoir du Hamas explique en partie cette perte de contrôle. De nombreux policiers ne perçoivent plus qu'une fraction de leur salaire. "Je travaille à mes propres frais, je paie moi-même mes dépenses téléphoniques", témoigne un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat.

Le déploiement de l'armée israélienne autour de plusieurs implantations juives dans le centre de Hébron entrave également l'action des forces de l'ordre, poursuit-il. Les policiers palestiniens ne peuvent plus se déplacer comme ils le voudraient.

Finances en berne, restrictions de mouvement. Si on y ajoute les profondes tensions politiques entre factions, on obtient un tableau relativement complet des raisons pour lesquelles la police est aujourd'hui impuissante à remplir sa mission.

"En absence d'un état de droit, les criminels et les gangs se développent et menacent la stabilité de la société palestinienne", poursuit ce responsable palestinien.

Et pour les civils qui ne peuvent s'abriter sous la protection d'une des grandes familles de la ville, l'impunité et le désordre sont motifs d'une inquiétude plus forte encore.

Hatem al Charif, qui tient une petite boutique de cordonnerie, est dans ce cas. Il dit avoir dépensé récemment 1.000 dinars jordaniens (1.400 dollars) pour s'acheter un pistolet. L'arme vient d'Egypte, dit-il. Son numéro de série a été effacé. "Je l'aurais acheté avant si j'avais pu. Et si j'avais suffisamment d'argent, j'achèterais un (fusil automatique) M-16."

dimanche, 18 février 2007

Filières irakiennes: six personnes inculpées en France

Six personnes soupçonnées d'avoir participé à une filière de recrutement et d'acheminement de djihadistes vers l'Irak ont été inculpées samedi à Paris.

Les six sont poursuivis pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Trois sont également inculpés de "financement du terrorisme". Selon le parquet, il y a des preuves que les personnes recrutées se rendaient en Syrie "via une cellule en lien avec Al-Qaïda implantée en Arabie saoudite", avant de gagner l'Irak "pour commettre des actes terroristes sous forme d'attentats suicide". En Belgique, neuf personnes avaient été arrêtées en lien avec l'enquête menée en France. Elles ont été remises en liberté vendredi soir en attendant un complément d'enquête. L'opération qui a eu lieu en Belgique a un "lien indirect" avec la filière empruntée par une jeune Belge, auteur d'un attentat suicide en Irak. La kamikaze, Murielle Degauque, a convertie à l'islam après son mariage avec un islamiste radical, s'était fait exploser dans la région de Bagdad à la fin de l'été 2005, causant la mort de plusieurs personnes(DIL)

Brésil: une femme enceinte déposée chez le garagiste plutôt qu'à l'hôpital

RIO DE JANEIRO (AP) - Une Brésilienne enceinte de huit mois a été oubliée dans une ambulance et a atterri chez un garagiste plutôt qu'à l'hôpital, a rapporté samedi un journal local. Une négligence coupable qui n'a pas eu de conséquence sur sa santé ni sur celle de son bébé.

Souffrant d'hypertension, Maria Adelaide Azevedo, 41 ans, a été envoyée à l'hôpital dans sa ville de Sao Jeronimo (sud du Brésil) par son médecin traitant, selon le journal "Zero Hora".

Une ambulance est alors venue la chercher mais, pour des raisons inexpliquées, le chauffeur ne s'est pas arrêté à l'hôpital et a continué sa route jusqu'à un garagiste de la ville voisine de Charqueadas, selon le journal.

Le nom de l'hôpital n'est pas cité et il était impossible samedi de confirmer l'information de manière indépendante.

L'incident n'a eu aucune conséquence sur la santé de Maria Adelaide Azevedo ni sur celle de son bébé, mais a provoqué la colère du gynécologue Helio Redecker.

"Imaginez si elle s'était endormie ou si elle s'était évanouie? Combien de temps serait-elle restée dans l'ambulance", a-t-il déclaré au "Zero Hora". "C'est un manque d'attention incroyable". AP

samedi, 17 février 2007

Duhamel: François Bayrou "préfère les journalistes dont on connait les opinions"

PARIS (AP) - Evoquant "l'affaire Alain Duhamel", le candidat UDF à la présidentielle François Bayrou a déclaré samedi "préfér(er) des journalistes objectifs dont on connaît l'opinion à des journalistes dont on ne connaît pas l'opinion mais qui sont tendancieux et partisans".

Le commentateur politique Alain Duhamel a été suspendu des antennes de France-2 et de RTL pour avoir affiché son soutien à François Bayrou.

"Je défends l'impartialité de l'attitude des journalistes qui ont une opinion et cependant se comportent de façon honnête et objective dans leur travail", a dit le candidat lors du discours de clôture d'un colloque UDF sur la culture au Sénat. Et "j'aurais eu la même attitude que son choix ait été à droite, à gauche, au centre", a-t-il assuré.

M. Bayrou a souligné que le journaliste avait expliqué s'apprêter à "voter" pour lui lors d'une rencontre en novembre avec les étudiants UDF de Sciences Po. Il s'agissait d'un "cadre privé" selon lui.

Car, certes "cette séance a été filmée sur Internet et les jeunes UDF l'ont mise ingénument sur leur site", mais "il s'agissait d'une réunion sans conséquence publique. Ce n'était pas un appel" à voter Bayrou, a plaidé le candidat.

"Si une déclaration aussi simple peut entraîner la suspension de son travail de journaliste et d'éditorialiste d'un homme comme Alain Duhamel, alors ça pose des questions", a-t-il estimé. "Si Alain Duhamel (...) au lieu de prononcer le nom de François Bayrou avait prononcé d'autres noms, je suis persuadé que l'écho eut été moindre", a-t-il accusé.

"Un journaliste pour moi est un citoyen", qui a "le droit d'avoir des opinions et même de les exprimer" et "j'imagine qu'on ne va pas entreprendre de retirer leurs droits civiques aux journalistes?".

François Bayrou a qualifié Alain Duhamel de "journaliste honnête": "comme professionnel, comme interwieveur ou éditorialiste, Alain Duhamel n'a jamais eu la moindre complaisance, surtout à l'égard de ceux qu'il aime bien", a-t-il affirmé.

Et s'il l'avait interrogé jeudi dans le cadre de l'émission "A vous de juger" sur France-2, "je suis à peu près sûr que ses questions auraient été des questions rudes pour bien montrer qu'il y avait de la distance entre nous et il aurait eu raison".

François Bayrou a appelé à "tourner la page du sectarisme" et du choix "obligatoire" entre "Coca cola d'un côté, Pepsi cola de l'autre", dans une allusion aux candidatures de Nicolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS). "Je ne suis pas pour la vie en noir et blanc, je suis pour la vie en couleur. J'aime bien que les journalistes aient des opinions!".

Evoquant ses propositions en matière de politique culturelle, François Bayrou a évoqué la question de intermittents pour affirmer sa volonté de remettre la question "sur la table" en soutenant et en faisant adopter la proposition de loi issue du comité de suivi sur le sujet.

Ce système "sert en réalité à alléger les coûts de production d'un très grand nombre de structures privées et publiques", a-t-il accusé, ce qui est selon lui "inacceptable".

"On ne peut pas considérer l'UNEDIC comme le mécène de la culture française. Cela n'est pas fait pour ça", a-t-il estimé. "S'il faut aider la production, il faut l'aider de façon transparente". Il a par ailleurs critiqué la loi sur les droits d'auteur sur Internet: "on a voulu passer en force, on s'est gravement trompé".

Globalement, "la culture ne doit pas se résumer à ce qui est marchand", a plaidé M. Bayrou, rendant hommage au président "Jacques Chirac (qui) a été un défenseur tout à fait présent de cette idée".

Alors que l'acteur et réalisateur Robin Renucci lui demandait une "mesure financière concrète", François Bayrou a refusé de répondre: "tous les autres candidats vous apporteront des réponses chiffrées", mais "je ne ferai aucune promesse intenable (...) Je ne vous donnerai pas des assurances qui seraient de la fausse monnaie". AP

Pour 79% des Français, l'élection n'est pas jouée, selon Ifop

PARIS (Reuters) - Pour près de 80% des Français, l'élection présidentielle n'est pas jouée à neuf semaines du premier tour, selon un sondage Ifop à paraître dans Le Journal du Dimanche.

Quelque 79% des 963 personnes interrogées les 15 et 16 février par l'Ifop estiment que beaucoup de choses peuvent se passer d'ici le 22 avril.

Les sondés sont 17% à juger que l'élection est déjà jouée en faveur de Nicolas Sarkozy. Ils sont 11% à le penser chez les sympathisants du Parti socialiste et 27% chez les sympathisants de l'UMP.

Seuls 4% des Français jugent que les jeux sont faits en faveur de Ségolène Royal. Ils sont 8% à afficher cette opinion chez les sympathisants du PS et 1% chez les sympathisants de l'UMP.

Décès de Maurice Papon

PARIS (Reuters) - Maurice Papon est mort samedi après-midi à l'âge de 96 ans dans une clinique de Pontault-Combault en région parisienne, apprend-on de source policière.

Il est décédé à 15h20, précise-t-on.

Maurice Papon, seul responsable du régime de Vichy condamné pour son rôle dans la déportation des juifs durant la Seconde Guerre mondiale, avait été opéré mardi pour une insuffisance cardiaque.

Condamné à dix ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Gironde le 2 avril 1998 pour "complicité de crimes contre l'humanité", Maurice Papon avait été incarcéré fin 1999 après avoir été arrêté en Suisse où il avait fui.

Après trois ans de détention, il avait été libéré le 18 septembre 2002 pour raisons de santé, deux experts médicaux l'ayant déclaré "impotent" et "quasi-grabataire".

Me Wade à Sédhiou : Une série de projets pour parachever le désenclavement de la Casamance

Le désenclavement de la Casamance aux plans terrestre, aérien et maritime, le président Wade en fait un défi personnel. Le candidat président a des projets pour le relever. Il en a fait la révélation hier devant ses militants de Sédhiou qui lui ont réservé un accueil exceptionnel.

(ENVOYÉ SPÉCIAL) - Les Libéraux de Sédhiou devaient relever le défi de la mobilisation après la démonstration de force des partisans d’Idrissa Seck, le 12 février dernier. Les militants de Me Abdoulaye Wade ont réussi, hier, leur pari de faire mieux. En termes de mobilisation, la ville de Sédhiou n’a pas encore connu une telle affluence depuis l’ouverture de la campagne.

Dès les premières heures de la matinée, la place de l’Indépendance était prise d’assaut par des élèves qui ont séché les cours pour ne pas rater l’événement. Attendu à 11 heures, c’est, en définitive, au-delà de 17 heures que le président candidat a fait face à ses militants et sympathisants. Le service d’ordre, complètement débordé, n’a pu que constater le désordre général. Le groupe Ucas invité pour assurer l’animation n’eut même pas le temps de se produire. Des militants en délire n’ont pu se retenir devant leur favori.

En introduction, le Pr. Balla Moussa Daffé a publiquement reconnu son erreur : rallier avec retard le camp de Wade. En réponse à Idrissa Seck, qui a promis un « lycée moderne » aux Sédhiois, le maire de Sédhiou a tout simplement ironisé en disant que l’ancien Premier ministre ignore qu’un nouveau lycée est en chantier à Sédhiou. Balla Moussa Daffé, qui qualifie le Sénégal de « pays émergent », a aussi salué les efforts du président Wade.

Ce dernier a « semé les germes de la paix en Casamance ». Après avoir énuméré les nombreux projets déjà réalisés par le pouvoir en place dans la localité de Sédhiou, le Pr. Daffé garantit de porter le président Wade au pouvoir « dès le premier tour avec un taux de 95 % » à Sédhiou. Un défi que ses proches collaborateurs ont confirmé. Mieux, Bouly Tamba, son premier adjoint dans le comité électoral départemental, mise sur 100 % de voix à Sédhiou. Un défi accueilli par un tonnerre d’applaudissements.

En réponse à ses hôtes, qui lui garantissent le plein de voix dans la Pakao, Me Wade a d’abord reconnu que « la Casamance a besoin de désenclavement routier ». Revenant sur ses réalisations dans la région sud, le président Wade a cité, entre autres projets, l’université de Ziguinchor. Une réalisation que « le parti socialiste ne pouvait pas imaginer », selon lui, et qui « permet aujourd’hui à un natif de la Casamance de pouvoir étudier de la Case des tout-petits (…) à l’université sans passer par Dakar ».

Il a aussi rappelé la « réfection des quais de Kafountine et de Ziguinchor », entre autres infrastructures économiques réalisées dans la région sud. Toujours concernant le désenclavement de la Casamance, le candidat de la Coalition Sopi 2007 est revenu sur la commande d’un « nouveau bateau en construction en Allemagne » et qui portera « le nom d’Aline Sitoé Diatta », révèle Me Wade devant une foule enthousiaste. Selon ses prévisions, ce bateau sera réceptionné en 2008.

Après le désenclavement maritime, le candidat-président promet également ce qu’il appelle « le désenclavement aérien ». Outre les aéroports du Cap Skiring et de Ziguinchor qu’il va « agrandir », il promet aussi « la construction d’un aéroport international à Tobor ». Et mieux, le candidat de la Coalition Sopi 2007 promet d’« acheter un avion » qu’il mettra à la disposition d’Air Sénégal international, « de sorte que le prix des billets va tomber très bas ».

Au plan terrestre, Me Wade pense également à désenclaver la Casamance. Ainsi, à la place du « malheureux et petit pont » construit par le parti socialiste, il dit avoir inauguré « un joli pont », hier. Les travaux de la route Ziguinchor, Sédhiou, Kolda Tambacounda figurent également parmi ses projets. Il rassure que le financement est en place et que les travaux vont bientôt commencer.



Auteur: ANSOUMANA SAMBOU

vendredi, 16 février 2007

France-Afrique;Macky Sall, Premier ministre du Sénégal : « L’Afrique est un continent debout »

“ L’Afrique est un continent debout ” : loin des certitudes de l’afro-pessimisme, le Premier ministre Macky Sall invite à une foi en l’Afrique et en ses potentialités malgré les difficultés. Le chef du Gouvernement représente le chef de l’Etat à ce 24e Sommet France-Afrique de Cannes.

Cannes (France) : « Je ne peux que me féliciter que les partenaires de l’Afrique comme la France, le Japon ou la Chine aient compris nos préoccupations et se mettent à nos côtés pour y faire face ». C’est en substance ce que le Premier ministre du Sénégal, Macky Sall, a déclaré hier matin, sur le tapis rouge, juste à la descente des fameuses marches du Palais des festivals et des congrès de Cannes (sud de la France), à l’issue de la cérémonie d’ouverture du 24è sommet France-Afrique. Représentant le chef de l’Etat retenu au pays par la campagne électorale pour la présidentielle du 25 février prochain, M. Sall était au nombre de la quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement invités par le président français Jacques Chirac à prendre part à ce qui sera son dernier sommet du genre. Pour Macky Sall, cette « nouvelle prise de conscience » est la preuve que l’Afrique est un continent debout, qui marche et qui compte. C’est vrai qu’elle reste un continent jeune et est, à ce titre, confrontée à des problèmes de développement et de démocratie, mais elle entend jouer le rôle qui doit être le sien dans la marche du monde. Et pour cela, il lui faut conjuguer ses efforts avec ceux de ses partenaires. Ce qui est l’idée de base de ces conférences des chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique et de France.

Le Sénégal, selon lui, est si conscient du rôle qu’il a à jouer dans le développement de l’Afrique qu’il ne se contentera pas d’être présent dans la Commission 2 (« Place et poids de l’Afrique dans le monde », présidée par l’Afrique du Sud et non le Sénégal comme initialement annoncé). Il sera dans les deux commissions : « Matières premières » et « L’Afrique et les médias ». Parce que d’une part, notre pays est conscient de toutes les difficultés liées à la hausse des produits pétroliers par exemple et de leurs effets sur la vie quotidienne des citoyens et de la nécessité de transformer sur place les matières premières dont dispose l’Afrique. Et d’autre part, du fait que les médias occupent une place indissociable avec le développement. D’après le Premier ministre, il est temps de changer l’idée que l’on a souvent du continent, avec les clichés comme les crises et les guerres qui alimentent les points de vue des afro-pessimistes. « Elle a un taux global de croissance de près de 6 % ; ce qui est supérieur à celui de nombre de pays européens ». Mais, selon lui, l’Afrique a encore un long chemin à parcourir. Ne serait-ce que sur la voie de la valorisation de ses matières premières qu’elle gagnerait à transformer sur son sol, afin d’éviter les contre-coups de la détérioration des termes de l’échange. Macky Sall estime que de ce point de vue, « les médias, surtout africains, doivent nous aider à mieux faire passer notre image ». Selon lui, il faut « un réel changement de mentalité » de la presse africaine trop encline, à ses yeux, à « détruire l’image de leur pays ». Pour le Premier ministre du Sénégal, l’heure n’est pas encore à rendre hommage à Jacques Chirac, le président français qui prend part, à Cannes, à son dernier sommet France- Afrique. « Il faut plutôt le féliciter pour les efforts qu’il a fournis et les initiatives qu’il a prises en faveur de l’Afrique depuis douze ans ». D’après Macky Sall, le sillon creusé par M. Chirac dans les relations de son pays avec le continent africain est si profond que son prochain départ de l’Elysée ne devrait guère remettre en cause les acquis si judicieusement engrangés.

B. K. NDIAYE - Cannes (France)

Présidentielle 2007 sénégalaise;COLLECTIVITÉ LÉBOUE : Le grand Sérigne de Dakar accorde son soutien à Wade

Le maire de Dakar, Pape Diop, s’est rendu hier au domicile de Bassirou Diagne Marème Diop, dans le cadre de la caravane des ambassadeurs pour la réélection du président Wade, afin de solliciter des prières en vue d’un scrutin de paix, mais aussi pour le triomphe du candidat de la "Coalition Sopi 2007", Me Abdoulaye Wade. Une mission qui semble être accomplie, car le dignitaire Lébou lui a assuré de son soutien et même lui a remis un Coran avec lequel, dit-il, «nous avons formulé des prières pour le bon déroulement des élections, dans une paix et une tranquillité d’esprit, mais aussi pour la réélection du président Abdoulaye Wade, candidat à sa propre succession ».

Il est important de préciser, estime le Grand Sérigne de Dakar, que « nous ne saurions nous opposer en général au gouvernement en place et en particulier à la politique de Me Wade ». C’est pourquoi, souligne-t-il, «nous lui accordons notre soutien et, s’il plaît à Dieu, il va gagner ces élections». Pour ce faire d’ailleurs, poursuit-il « des sacrifices seront faits dès lundi pour que ces échéances se passent dans une parfaite harmonie et pour le triomphe du candidat Wade ». Il a aussi affirmé qu’il « n’a pas organisé un meeting et que c’est une rencontre que le maire de Dakar a demandé et obtenu de sa part ». Cependant, la forte mobilisation qu’il y a eue dans le quartier a ressemblé, à bien des égards, à un rassemblement de militants.

Des délégations de la collectivité lébou ont tenu à être présentes à cette rencontre ou, à défaut, à se faire représenter. C’est ainsi que nous avons noté la présence effective des Jaraafs de Yoff, de Yarakh, de Ouakam, tandis que celui de Ngor, empêché, a envoyé son fils. Par ailleurs, la rencontre a tardé à commencer, ce qui a poussé le Grand Sérigne de Dakar à s’excuser auprès des invités, en leur expliquant le retard de Pape Diop qui, déclare-t-il «a été saisi au dernier moment par le président Wade pour se rendre à une cérémonie ».



Auteur: Pierre Birame DIOH
le Matin

Présidentielle 2007 sénégalaise;ATTAQUE - Me Doudou Ndoye sur le candidat de Rewmi : «Idrissa Seck est pire que Me Wade»

Me Doudou Ndoye, candidat de l’Upr est passé, hier, devant le Congad pour exposer son programme. Un occasion pour l’avocat de donner son opinion sur le candidat Idrissa Seck.

Me Doudou Ndoye, candidat de l’Union pour la République (Upr) à la prochaine élection présidentielle, accuse le candidat Idrissa Seck d’être «l’homme qui a fait le plus de mal au Sénégal». Hier, lors de son passage aux auditions des candidats initié par le Congad, Me Ndoye, répondant aux interpellations des participants a déclaré que «Idrissa Seck a fait pire que Me Abdoulaye Wade au Sénégal» et «il est pire que Me Wade». En effet, explique-t-il, «M. Seck a fait la même chose que Abdoulaye Wade, mais ce qui est mauvais, c’est qu’il a 40 ans et toutes les générations futures pouvaient compter sur lui». Mais quand à son âge, il fait la même chose qu’un homme de plus de 80 ans, c’est encore pire.

Me Ndoye soutient, également, que le candidat de la coalition And liggey Sénégal est responsable de l’essentiel du programme de l’alternance qui s’est soldé par un échec. En effet, estime-il, la politique des agences comme tant d’autres sont des systèmes initiés par le maire de Thiès. D’ailleurs, Me Ndoye minimise les travaux des chantiers de Thiès et croit savoir que les thiessois sont restés pauvres malgré les milliards dépensés dans la capitale du Rail.

Par ailleurs, le candidat de l’Upr est revenu sur la gestion du Président sortant pour remarquer que «tous les budgets du pays ont été détournés vers le Palais présidentiel». Le Sénégal n’est pas une démocratie, assène-t-il. «C’est Abdoulaye Wade qui a tous les pouvoirs et il en fait ce qu’il veut.» C’est la raison pour laquelle, Me Ndoye s’engage à ne plus évoquer des magouilles du régime de l’alternance. Toutefois, il trouve anormal le fait que le chef de l’Etat reçoive des cadeaux à l’étranger au nom du Sénégal et en fait un bien propre. Pour lui, tous les cadeaux reçus par le Président doivent être directement versés dans les caisses du Trésor public.

Revenant sur son programme de gouvernement, Me Ndoye a réitéré son vœu de transférer la capitale du Sénégal à Diourbel, pour, dit-il, lutter contre le désenclavement des régions de l’intérieur et créer de la richesse au centre du pays. Car, se convainc-t-il, la meilleure façon de lutter contre la pauvreté c’est de se battre pour créer de la richesse.

Rfance:François Bayroucandidat centriste a renvoyé dos-à-dos PS et UMP.

«Oui, je crois que je serai élu président de la République». Ce n’est pas une nouveauté : le président de l’UDF vise mieux qu’un bon score au premier tour de l’élection présidentielle.


En hausse dans les sondages, François Bayrou a évoqué sur France 2 les grandes lignes de son programme, martelant son message : «Les Français ont besoin de sortir de cette tenaille où on les enferme», de ce «choix établi à l'avance» entre PS et UMP.


Pour François Bayrou, l’UDF représente cette «autre approche», cet «autre programme» que les Français appellent de leurs vœux. Et les attaques répétées du PS contre lui sont le signe que «l'UMP et le PS voient une candidature qui va troubler au jeu, et ils essaient de se raccrocher aux branches en évoquant le souvenir de 2002», a-t-il asséné.


François Bayrou s’en est à nouveau pris aux programmes des deux candidats en tête des sondages, estimant que celui que Ségolène Royal a présenté dimanche à Villepinte était un «catalogue de promesses». Le président de l’UDF fixe son programme à «20 milliards à peu près, entièrement équilibrés par des économies». Il en présentera le détail et le financement début mars.