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vendredi, 09 février 2007

Opération antiterroriste à Birmingham, cinq mises en examen

LONDRES (Reuters) - Cinq hommes ont été mis en examen en vertu des lois antiterroristes à la suite d'une vaste opération policière la semaine dernière à Birmingham dans le centre de l'Angleterre, indique la police dans un communiqué.

Un sixième homme a été libéré sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre lui. Une autre personne était toujours entendue par les policiers.

Les cinq hommes âgés de 29, 30, 31, 36 et 43 ans seront présentés dans la journée à un juge, précise le communiqué commun de la police et du parquet. Ils sont tous originaires de la région de Birmingham.

La police a indiqué qu'elle tiendrait une conférence de presse commune avec le parquet à 9H00 GMT.

Des policiers enquêtant sur un complot visant à enlever et tuer un militaire britannique de confession musulmane ont arrêté neuf personnes la semaine dernière à Birmingham. Deux d'entre elles ont été libérées cette semaine.

Accident de car scolaire dans le Nord, cinq blessés graves

LILLE (Reuters) - Cinq enfants ont été grièvement blessés et 19 autres très légèrement vendredi matin dans l'accident d'un car scolaire à Noyelles-sur-Escaut, près de Cambrai, dans le Nord, apprend-on auprès des pompiers.

L'autocar s'est couché dans un fossé "probablement en raison du verglas", a-t-on précisé de même source.

Une victime a été évacuée par hélicoptère vers le centre hospitalier de Lille et les autres sur différents hôpitaux de la région

jeudi, 08 février 2007

La Mecque redonne espoir aux Palestiniens

Par EuroNews
Réunis pour la seconde journée en dans la ville sainte d'Arabie Saoudite, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh, ont poursuivi leurs discussions

Ils espèrent former un gouvernement d'union nationale. Leur objectif : mettre un terme à la lutte fratricide qui déchire les territoires palestiniens et relancer le processus de paix avec Israël. Selon Nabil Amr, membre du Fatah et conseiller du Président Abbas,"l'atmosphère, ici à la Mecque, encourage les Palestiniens à aller de l'avant. Je suis sûr, dit-il, que nous pourrions trouver un accord dans les 48 heures maximum". Pour créer cette union, chacun doit assouplir ses positions. Le président demande aux islamistes du Hamas de renoncer à la violence et de reconnaître Israël, afin que l'occident lève le blocus politique et financier qui pèse sur les territoires. Le Hamas exige des nationalistes du Fatah qu'il ne garde pas une main mise sur les forces de sécurité palestiniennes.

Ehud Olmert aurait refusé d'arrêter les fouilles à Jérusalem

JERUSALEM (Reuters) - Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a repoussé l'appel de son ministre de la Défense à suspendre les fouilles engagées à Jérusalem en contrebas de la mosquée d'Al Aksa, troisième lieu saint de l'islam, rapporte le quotidien Haaretz.

Le lancement de ces fouilles a provoqué un regain de tensions entre Israël et les Palestiniens.

Plusieurs Etats arabes ont demandé à Israël de suspendre ces travaux, qui ont débuté mardi, estimant qu'ils pourraient endommager les fondations de la mosquée.

Les Palestiniens ont indiqué que la trêve en vigueur dans la bande de Gaza vis-à-vis de l'Etat juif pourrait voler en éclats si les fouilles continuaient.

"Un examen attentif de cette affaire révèlerait que rien, dans les travaux en cours, ne causera de dégât à quoi que ce soit, et il n'y a rien de vrai dans les allégations formulées contre ces travaux", a déclaré le cabinet d'Olmert, cité par le journal. Le cabinet avait reçu une sollicitation écrite du ministre de la Défense Amir Peretz.

Le ministère de la Défense n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat, et le cabinet d'Olmert était injoignable.

Selon Haaretz, Peretz a écrit mercredi à Olmert, l'appelant à cesser immédiatement les travaux par peur d'une détérioration de la sécurité.

Le service israélien des Antiquités a expliqué procéder à des fouilles préventives avant la construction d'une passerelle piétonne qui remplacera l'ancienne rampe conduisant à l'esplanade des mosquées, connue par les Juifs sous le nom de mont du Temple.

En septembre 2000, la venue sur l'esplanade des mosquées d'Ariel Sharon, alors chef de l'opposition, avait été à l'origine de la seconde intifada.

Jospin s'engage dans une campagne "positive" pour Royal

PARIS (Reuters) - "Parce que l'enjeu est important", Lionel Jospin a déclaré jeudi qu'il interviendrait "de temps en temps" en faveur de la campagne présidentielle de Ségolène Royal "de façon positive" et "librement".

"J'interviendrai autour de valeurs de principe, de façon positive. Non seulement on n'entendra rien de négatif venant de moi mais comme j'ai essayé de le faire ce matin et comme j'essaierai encore de le faire un peu, à ma façon, librement", a déclaré l'ancien Premier ministre sur RTL. "C'est du positif qui viendra de moi parce que l'enjeu est important".

"J'entends gloser ces derniers jours sur 'être ou ne pas être à tel endroit'. Je n'y étais pas (au meeting parisien du) 6 et je n'y serai pas non plus le 11", à Villepinte où Ségolène Royal doit présenter les grandes lignes de son programme présidentiel, a-t-il précisé.

"Ces histoires d'éléphants, ça ne m'intéresse pas. Ce n'est plus de mon âge j'allais dire! J'interviendrai dans la campagne de façon positive, à ma façon et honnêtement. C'est le mieux que je puisse faire de temps en temps. Et je pense que ce sera plus utile que de m'asseoir sur une chaise", a expliqué le chef de l'ancienne gauche plurielle.

"Ségolène Royal a déterminé une stratégie, un calendrier et une méthode et elle s'y tient et cela est bien qu'elle s'y tienne. Elle est dans sa logique", a-t-il expliqué en réponse à une question sur les flottements de la campagne socialiste.

"C'est peut-être un moment un tout petit peu plus difficile. Cela tombe bien si c'était un moment pour s'engager", a fait valoir Lionel Jospin.

mercredi, 07 février 2007

PDS Bruxelles

La Section de Bruxelles du Parti Démocratique Sénégalais tiendra un meeting le Dimanche 11 Février à l'Horloge du Sud au 141 rue du Trône B-1050 Bruxelles - Belgique.
Vous êtes cordialement invités.

Présidentielle 2007 au Sénégal

A DIAOBE ET VELINGARA :
Me Wade renoue avec la marche bleue et les promesses
Empruntant la voie routière pour rallier Tambacounda, Me Abdoulaye Wade a été agréablement surpris par l’accueil chaleureux des populations de Diaobé, qui tranche d’avec ceux d’Oussouye et Bignona.

Le Populaire
Le candidat de la « Coalition Sopi 2007 », dont les manifestations politiques de ces quarante-huit heures passées dans le Sud du pays n’ont pas drainé les foules, a renoué avec la stratégie de la marche bleue, hier. Après avoir promis aux populations de Kolda, première étape de son programme de la journée, l’érection d’un second lycée, d’une université régionale et le développement d’un pôle national pour l’élevage, le Chef de l’Etat s’est arrêté au milieu du marché de Diaobé pour improviser une marche bleue. Mettant une trentaine de minutes pour traverser cette bourgade, il ne s’est pas privé de prendre un bain de foule avant de faire un tour à Vélingara. Prenant goût à cette stratégie qui s’est révélée plus payante que les meetings des différents responsables libéraux locaux, où les guerres de tendances déteignent visiblement sur la mobilisation des militants, le candidat de la « Coalition Sopi 2007 » ne s’est pas privé de répéter la même pratique à l’entrée de Vélingara.

Après l’escale de Vélingara, Me Abdoulaye Wade a animé un autre meeting au centre de la ville de Tambacounda. Les populations de cette localité ont également eu droit aux promesses du candidat des libéraux : création d’une école de formation des métiers, carrefour des chemins de fer et capitale de la sidérurgie de la sous-région. Ce sont là autant de promesses que le Président Wade s’est engagé à réaliser à Tambacounda, non sans tirer à boulets rouges sur le défunt régime socialiste qui, selon lui, ne compte pas d’hommes capables de concevoir un projet.

Auparavant, son Directeur de campagne Macky Sall n’a pas manqué d’inviter les populations de Kolda à sanctionner les candidats qui l’ont précédé à la station primatorale, à savoir Moustapha Niasse de la « Coalition Alternative 2007 » et Idrissa Seck de la « Coalition And Liggey Sénégal ». « S’ils viennent à Kolda, demandez à ces anciens Premier ministre de vous faire le bilan de ce qu’ils ont réalisé pour vous », a-t-il lancé aux populations du Fouladou.

Présidentielles 2007 : Un chauffeur de taxi termine sa course sur une foule de militants de Moustapha Niasse et blesse 11 personnes

Kolda, 6 fév (APS) - Un chauffeur de taxi a terminé sa course sur une foule de militants qui attendaient le candidat Moustapha Niasse, blessant 11 personnes dont deux ont une double fracture au niveau de la jambe, a constaté l'APS.

L'accident s'est produit mardi aux environs de 21 heures à la sortie de la commune de Kolda (sud) sur la route de Vélingara.

Le chauffeur de taxi, en provenance de la commune, a terminé sa course dans la foule de militants de la coalition Alternance 2007 qui attendaient l'arrivée de leur candidat Moustapha Niasse, secrétaire général de l'Alliance des forces de progrès.

Les blessés ont été tous acheminés vers l'hôpital régional de Kolda où ils ont reçu les premiers soins.

Selon des témoignages reccuillis par l'APS, le chauffeur a indiqué qu'il avait été envoyé par de tierces personnes dont il a refusé de décliner l'identité malgré les questions de ses interlocuteurs.

Il a failli être lynché par la foule en colère et n'a dû son salut que l'intervnetion de responsables locaux de l'AFP à Kolda.

MG/ADC/AD

Un diplomate de l'UE aurait été tué en Côte d'Ivoire

BIDJAN (Reuters) - Un diplomate de l'Union européenne a été tué par des hommes armés non identifiés dans la nuit de mardi à mercredi en Côte d'Ivoire, a déclaré un de ses collègues à Reuters.

"Je confirme la mort violente d'un membre de la délégation", a dit ce responsable de la Commission européenne par téléphone à Reuters, sans fournir de précisions.

On ignore pour le moment si le meurtre a été commis au cours d'un vol ou s'il répondait à un autre mobile.

Ségolène Royal mobilise à gauche en stigmatisant Nicolas Sarkozy

PARIS (Reuters) - Avant l'étape cruciale de dimanche, où elle doit dévoiler les grandes lignes de son programme présidentiel, Ségolène Royal a fait feu de tout bois mardi contre Nicolas Sarkozy pour remobiliser la gauche.

Tirant un trait symbolique sur la mauvaise passe de janvier - sondages en berne, pilonnage de l'UMP et tiraillements internes, elle a affirmé qu'elle tiendrait bon, au cours d'un meeting classique, loin de la mise en scène des débats participatifs auxquels elle a participé tout au long de janvier.

"Ceux d'en face, à droite et dans leurs relais dociles dans les médias, m'avaient déjà congédiée", s'est-elle amusée face à plus de 5.000 personnes réunies dans de la Halle Georges Carpentier dans le XIIIe arrondissement de Paris, brandissant des pancartes "Ségolène Présidente!" et soufflant dans des cornes de brumes.

"La calomnie et les coups bas ont toujours fait partie de leurs méthodes (...) Je suis toujours là et bien là!", a-t-elle assuré depuis une estrade basse, comme pour souligner sa proximité avec le "peuple" qu'elle a opposé tout au long de son discours à la "nouvelle oligarchie", aux "possédants", au "sérail".

Devant un éventail de la gauche recomposée - Dominique Strauss-Kahn, Jean-Pierre Chevènement, Bernard Kouchner ou Christiane Taubira en tête - Ségolène Royal a affirmé avoir besoin de tout le monde "de vos différences et de votre unité".

Celle qui s'est présentée comme la future présidente de la "juste autorité" et de la "République de la parole tenue", a défendu son choix de "donner la parole au peuple" dans des débats participatifs sans lever le voile sur ses annonces de dimanche.

"Nous avons construit modestement, sereinement les fondations de notre maison commune", a-t-elle expliqué après avoir ironisé sur le "désordre démocratique en face". "Je vous l'assure, aucune tempête ne l'abattra, car c'est une force collective qui la tient!"

LES RAPPEURS, DE GAULLE ET JEANNE D'ARC

Dans le sillage de ses meetings aux Antilles et à Grenoble la semaine dernière, la première femme à avoir une vraie chance d'accéder à l'Elysée a poursuivi la contre-attaque face à Nicolas Sarkozy, qu'elle n'a jamais cité nommément.

Elle a accusé le ministre de l'Intérieur d'emprunter ses mots à "la droite américaine du temps de la guerre au Vietnam et à la dictature brésilienne".

"Cette élection est particulière. Nous nous battons contre une droite dure, agressive. Une droite arrogante qui dit tout et son contraire mais ne varie jamais sur l'essentiel: la défense de ses privilèges, de ses passe-droits, de ses abus, de ses réseaux et de ses clientèles, de son impunité", a-t-elle déclaré derrière un pupitre en plexiglas qui portait son slogan de campagne "Le progrès pour tous, le respect pour chacun".

Vêtue d'une veste blanche devenue l'un de ses emblèmes, elle a pris des accents parfois lyriques pour saluer "ceux qui travaillent dur", "les revenus les plus modestes" et fustiger les tenants d'un "capitalisme fou" et "avide de toujours plus de licenciements boursiers (...) plus de marchés sans foi ni loi".

Elle s'est posée en héritière des combats de la gauche, citant tour à tour la philosophe Simone Weil, Jean Jaurès, Léon Blum ou Albert Camus. Des figures tutélaires auxquelles Nicolas Sarkozy avait rendu hommage mi-janvier dans son discours d'investiture.

"Il est facile d'associer le temps d'un discours Guy Môquet et Achille de Peretti, Jeanne d'Arc et Edouard Balladur, mais quels que soient les mérites des seconds, sachons mettre à leur juste place autrement éminente la fille rebelle de Lorraine et le jeune résistant communiste, qui n'eurent jamais 20 ans parce qu'ils aimèrent la France à en mourir", a-t-elle déclaré.

Réactivant le clivage gauche-droite, Ségolène Royal a dénié au candidat de l'UMP le droit de "revisiter l'Histoire n'importe comment" tout en s'offrant le luxe de citer à plusieurs reprises le général de Gaulle.

Devant un auditoire très jeune, où se mêlaient "rouges" - les membres du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) - et "violets - les représentants de la Ségosphère, la première femme à avoir une vraie chance d'accéder à l'Elysée a fait un grand écart culturel, citant dans un même élan le dramaturge allemand Bertold Brecht et le "cri de révolte" des rappeurs.

Face aux projets "communautaristes et anti-laïcs", pour un "tout petit nombre" de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a promis une France "diverse, multiple, colorée, métissée et pourtant très française" qui "sait être fidèle à ses valeurs, protectrice de tous les siens et ouverte sur le monde".

mardi, 06 février 2007

Des hommes armés enlèvent un haut diplomate iranien à Bagdad

BAGDAD (Reuters) - Des hommes en armes vêtus de l'uniforme de l'armée irakienne ont enlevé dimanche un haut diplomate iranien à Bagdad, rapporte un responsable du gouvernement irakien.

"Nous traitons cela comme un enlèvement", a déclaré ce responsable à Reuters. Il a précisé que le diplomate, second secrétaire de l'ambassade d'Iran en Irak avait été kidnappé dans le quartier de Karrada dans le centre de Bagdad par 30 hommes en armes vêtus de l'uniforme de l'armée irakienne.

Sarkozy veut faire croire qu'il débarque de Vénus, dit Jack Lang

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy trompe les Français en cherchant à faire oublier sa participation au gouvernement, accuse le député socialiste Jack Lang, au lendemain d'un face à face télévisé entre le candidat de l'UMP et des citoyens.
medium_sarko2.jpg Le vilain méchant loup
"Nicolas Sarkozy a cet art incomparable de faire croire aux téléspectateurs et aux Français qu'il débarque de Vénus. On a l'impression qu'il est tout vierge, tout neuf", a déclaré le député du Pas-de-Calais sur Canal+..

"Il promet pour demain le contraire de ce que son gouvernement a détruit", a-t-il ajouté, citant le logement ou l'école.

"C'est Bush transposé en France", a accusé Jack Lang.

Selon lui, Nicolas Sarkozy "annonce des choses irréalisables : qu'il va baisser de 75 milliards d'euros les prélèvements obligatoires en annonçant chaque jour une réforme qui coûtera de l'argent".

Interrogé sur la baisse de la candidate socialiste dans les sondages et la présentation dimanche des grandes lignes de son programme, Jack Lang a estimé que "pour Ségolène Royal, c'est une semaine de combat, ce soir au meeting de Paris, dimanche la présentation de ses grandes orientations, et puis c'est aussi une semaine de rassemblement des socialistes".

"Nous allons tous faire bloc autour d'elle", a-t-il ajouté.

lundi, 05 février 2007

Présidentielle sénégalaise:Relation république-religion ; Me Wade prône l'impartialité et écarte l'indifférence

Mbacké, 4 fev (APS) - Le candidat de la Coalition Sopi 2007, Me Abdoulaye Wade a défini dimanche à Mbacké sa compréhension des relations entre la religion et la république, expliquant clairement que l'impartialité s'impose à la République vis-à-vis de la religion qui, selon lui, ne doit par contre nullement souffrir de l'indifférence de l'Etat.

"La République n'est pas indifférente à la religion mais elle est impartiale", a confessé Me Wade dimanche à Mbacké où il a ouvert sa campagne pour l'élection présidentielle de février 2007 par un grand meeting tenu au boulevard Gawane.

Indiquant qu'il se définit comme "un musulman républicain et laïc", le candidat du Sopi a invoqué l'exemple des Etats-unis où le président de la république prête serment sur la bible pour expliquer qu'il n'est pas gêné à afficher sa religion d'autant qu'il construit des mosquées et des églises et aide toutes les familles religieuses.

Au chapitre de l'éducation, Me Wade a réitéré sa foi en ce secteur soutenant que la différence entre les pays développés et les nôtres ne réside point dans la distribution de l'intelligence.

Selon lui, le gap est à chercher dans l'importance accordée à l'éducation. "La différence entre nous et les autres n'est pas dans la distribution de l'intelligence qui existe chez tous les peuples mais elle dépend de l'importance qu'on donne à l'éducation", a déclaré le candidat Wade, indiquant que c'est sur cette base qu'il a décidé de consacrer 40 pour cent du budget du Sénégal à l'éducation.

Se réjouissant de la qualité de la mobilisation de ses militants pour l'accueillir, Me Wade leur a promis de faire plus si tant est que leur présence massive témoigne de ses efforts déployés au cours de son mandat.

"Je veux construire les communautés rurales au point qu'elles n'auront rien à envier aux grandes villes. En plus des véhicules déjà donnés, je veux qu'elles soient dotées d'administration forte et de plus de moyens", a aussi ajouté Me Wade qui, par ailleurs, a reçu les remerciements du maire Iba Guèye pour le choix porté sur sa ville pour l'ouverture de la campagne.

Pour sa part, Serigne Béthio Thioune s'est dit certain de la victoire de Me Wade, expliquant qu'il ne se mêle à rien qui ne rencontre l'agrément de Serigne Saliou.
Le candidat Abdoulaye Wade qui avait à ses côté sa femme, a enfoncé le clou, déclarant : "nous avons gagné, nous avons gagné, c'est fini, c'est terminé".

MD/SD

dimanche, 04 février 2007

Parti Démocratique Sénégalais

La Section de Bruxelles du Parti Démocratique Sénégalais tiendra un meeting le Dimanche 11 Février à l'Horloge du Sud au 141 rue du Trône B-1050 Bruxelles - Belgique.
Vous êtes cordialement invités.

Le Bureau

Campagne de Ségolène Royal: Claude Bartolone pronostique un passage du "Prozac" à la "vraie confrontation"

PARIS (AP) - A une semaine de la présentation du programme présidentielle de Ségolène Royal, le fabiusien Claude Bartolone a reconnu dimanche que la campagne de la candidate socialiste traversait une passe difficile liée à sa phase participative. Il a toutefois assuré que l'heure de la "vraie confrontation" approchait, après "cette espèce de climat qui relèverait presque du Prozac".

"Nous n'étions peut-être pas habitués à cette période de participation", a commenté le député socialiste de Seine-Saint-Denis sur France Inter. "Maintenant, nous allons devoir parler, nous expliquer, distribuer des tracts, dire ce que nous voulons. Il faut y aller!"

Filant la métaphore sportive pour illustrer son propos, Claude Bartolone a rappelé qu'au Mondial 1998, le sélectionneur Aimet Jacquet "avait pris un tempo de préparation de son équipe différent, et tout le monde disait: 'ce coup-ci, c'est cuit'."

Selon lui, on retrouve cette différence dans le parcours de Ségolène Royal. "Les socialistes ont fait le choix en la désignant d'une nouvelle méthode d'entrée en campagne", a-t-il relevé. "On risque d'avoir maintenant une mobilisation de l'équipe qui va surprendre plus d'un au moment de la vraie confrontation."

A ce sujet, le bras droit de Laurent Fabius a confirmé que l'ancien Premier ministre, candidat malheureux aux primaires socialistes, s'était récemment entretenu au téléphone avec Ségolène Royal. "Ils se sont donné rendez-vous le 24 février", a-t-il dit, précisant qu'ils "tiendront meeting commun à Rouen".

"Nous allons maintenant entrer dans cette phase de la campagne où l'on va pouvoir démontrer le bilan de Sarkozy, ce qu'il représente comme droite libérale et monter que la gauche a tenu compte de ses échecs et qu'elle veut vraiment changer les choses dans ce pays", a poursuivi l'ancien ministre de la Ville.

Claude Bartolone attend de la candidate socialiste qu'elle "parle, s'exprime comme elle a commencé à le faire pour montrer à la gauche et à la France le projet alternatif (...) que nous portons par rapport au candidat de droite".

Quant à la possible entrée en lice de José Bové, cinquième candidat de l'extrême gauche à briguer les suffrages des électeurs, elle ne l'inquiète pas outre mesure. "Ne paniquons pas encore. Un grand nombre de ces candidats vont faire 'trois petits tours et puis s'en vont', comme dit la chansonnette", a-t-il observé.

D'après lui, José Bové pourrait avoir des difficultés à réunir les 500 signatures nécessaires "parce qu'il y a un certain nombre de grands électeurs qui se sont rendu compte à quoi a abouti la dispersion le 21 avril 2002". A la veille des élections municipales, ces élus "vont faire attention, en donnant leur signature, de ne pas être condamnés par leurs électeurs." AP

Le gouvernement irakien promet d'agir après l'attentat de Bagdad

BAGDAD (Reuters) - Le gouvernement irakien a renouvelé son engagement à lutter contre les groupes armés au lendemain de la mort de 135 personnes dans un attentat suicide au camion piégé dans un secteur majoritairement chiite de Bagdad.

Cet attentat commis samedi dans le quartier de Sadriya est le plus meurtrier en Irak depuis le début en mars 2003 de l'intervention militaire américaine. Il a choqué les Irakiens pourtant accoutumés aux violences quotidiennes qui menacent de plonger leur pays dans une guerre totale entre majorité chiite et minorité sunnite.

Une série d'attentats et de fusillades ont encore fait 16 morts dimanche à Bagdad, ont rapporté la police et des habitants.

Environ un millier de personnes ont été tuées au cours de la semaine écoulée en Irak, dans des attentats suicide, des fusillades ou des combats entre forces de sécurité et rebelles islamistes, d'après des chiffres rassemblés par Reuters à partir de bilans officiels.

"Qu'avons-nous fait?", se lamentait dimanche un vieil homme devant les boutiques et les maisons éventrées bordant la place du marché de Sadriya.

Les secours ont poursuivi leur recherche de nouveaux cadavres sous les décombres tâchés de sang. Un bulldozer était à l'oeuvre pour enlever les ruines de deux bâtiments dévastés.

"NOUS EN AVONS ASSEZ"

Le Premier ministre chiite Nouri al Maliki a mis en cause des partisans de Saddam Hussein et des extrémistes sunnites.

"Le gouvernement est déterminé à se débarrasser de ces terroristes et de ces hors-la-loi. L'attentat d'hier n'est que la preuve supplémentaire de leur malveillance", a-t-on déclaré de source gouvernementale.

Le cabinet du Premier ministre a diffusé samedi soir un communiqué dans lequel le gouvernement, en allusion aux extrémistes, s'engage à "couper leurs racines, leurs ressources et leurs partisans".

Maliki a promis en janvier de lancer une vaste opération de répression contre les groupes armés à Bagdad, mais cette annonce n'a toujours pas été suivie d'effets. De précédentes initiatives du même genre ont échoué.

Le président américain George Bush a pour sa part décidé l'envoi de 21.500 militaires en renfort, dont une grande partie devrait appuyer l'offensive irakienne à Bagdad.

Les Irakiens paraissent toutefois excédés par l'incapacité du gouvernement à mettre fin aux violences. Dans le quartier de Sadriya, les chiites réclament de confier la responsabilité de la sécurité à l'Armée du Mehdi, la milice de l'imam Moktada Sadr, et non aux forces gouvernementales.

"Nous avons assez de l'incapacité du gouvernement à nous protéger. Quatre ans après, notre sang continue de couler", s'emporte un habitant du quartier, Abou Sadjad.

Le Pentagone considère que l'Armée du Mehdi est la principale menace contre la paix en Irak, avant même les extrémistes sunnites liés à Al Qaïda.

La formation politique de Sadr fait partie de la coalition gouvernementale de Maliki.

samedi, 03 février 2007

Insolite:Le sperme de taureau, parce que vous le valez bien

LONDRES (Reuters) - Un très chic salon de beauté londonien vante les mérites du sperme de taureau pour sublimer l'éclat des cheveux.

"Chez Hari", dans le quartier de Chelsea, propose un soin de 45 minutes, "Aberdeen Organic Hair" , qui comprend un massage des cheveux avec un mélange de sperme de taureau et de racines de plantes, a expliqué à Reuters un porte-parole du salon.

Son propriétaire, Hari Salem, a déclaré aux médias britanniques qu'il avait essayé des centaines de produits, dont des avocats sauvages et de l'huile de truffe, avant de s'arrêter sur le sperme de taureau.

"Le sperme est réfrigéré avant son utilisation et est inodore", a-t-il déclaré au quotidien londonien Metro. "Vos cheveux sont merveilleusement doux et épais."

La menace du spectre de la "Police politique"

Deux initiales et un nom que l'on murmure. Depuis l'annonce de ma candidature, les Renseignements Généraux ont fait leur grand retour sur la scène politique. L'affaire "Rebelle", conseiller environnement de Ségolène Royal, la fiche du patrimoine immobilier de la même candidate socialiste, celle de son frère, celles des riverains du QG de Nicolas Sarkozy...une véritable avalanche de suspicions. Pourtant on attendait plus vraiment les "Grandes oreilles" sur ce terrain-là. N'avaient-ils pas été "officiellement" écartés de l'activité des formations politiques ? Ne leur avait-on pas interdit, en 2004, toute activité relevant de la prévision électorale ? Certes. Mais ce serait oublier qu'en 2005 Dominique de Villepin avait pris, malgré tout, la décision de leur redonner quelques reponsabilités en la matière. (Cliquez sur suite de l'article)

Bruno Rebelle a consulté le dossier des RG le concernant

PARIS (Reuters) - Bruno Rebelle, ex-directeur de Greenpeace France et conseiller de Ségolène Royal, a consulté samedi le dossier des Renseignements généraux le concernant et dénoncé une tentative de "déstabilisation" de la candidate socialiste à la présidentielle.

Accompagné de son avocat Me Jean-Pierre Mignard, Bruno Rebelle s'est rendu à 14h30 (13h30 GMT) au siège de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) pour étudier les notes des RG en présence de trois magistrats de la Cnil et de trois représentants des Renseignements généraux. La consultation a duré plus d'une heure.

"Il y a un premier dossier avec à peu près 99 pièces, un deuxième avec une vingtaine de pièces. Il y a beaucoup d'informations sur la période 1997-2003, quand j'étais directeur de Greenpeace France, et sur 2003-2006, quand j'étais directeur international des programmes de Greenpeace", a précisé Bruno Rebelle par téléphone à Reuters.

"Il y a soudainement une inflation de notes et de coupures de presse au mois de janvier 2007, pas toutes cohérentes les unes avec les autres. Il est mentionné que j'ai rejoint l'équipe de Sègolène Royal", a-t-il ajouté.

Bruno Rebelle a intégré l'équipe de campagne de Ségolène Royal le 4 janvier.

"Il y a des incohérences sur le 'timing' et sur les raisons données à la réactualisation de ma notice. Les RG invoquent la contestation croissante sur l'EPR (réacteur nucléaire de troisième génération, ndlr), sur le sommet franco-africain (en février à Cannes) et sur le forum social de Nairobi (fin janvier)", a-t-il rapporté.

Mais il y a "pléthore de notes les 5 et 6 janvier". "C'est bien qu'il y a eu ordre. Il y avait une volonté d'investiguer sur ma personne".

"Ayant une notice aux RG du fait de mon passé que j'assume complètement, il était facile de tenter de me déstabiliser et ce faisant de déstabiliser la candidate socialiste", a estimé Bruno Rebelle, visant implicitement les services du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP à l'Elysée.

"Les justifications qui me sont données tendent à confirmer qu'il y a un malaise sur ce dossier et laissent à penser qu'on veut cacher quelque chose de plus sérieux", a-t-il ajouté, estimant avoir vu samedi "une version épurée" de son dossier.

Bruno Rebelle a porté plainte contre "X" la semaine dernière pour "collecte et traitement de données à caractère personnel et atteinte à l'intimité de la vie privée".

Cette décision faisait suite à la publication par Le Canard Enchaîné d'informations selon lesquelles les RG auraient enquêté sur lui à la demande de Nicolas Sarkozy. Le ministre de l'Intérieur a démenti avoir donné une consigne en ce sens.