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samedi, 08 septembre 2007

Les islamistes marocains confiants en attendant les résultats

RABAT (Reuters) - Les islamistes modérés du Parti pour la justice et le développement (PJD) déclarent qu'ils s'attendent à devenir la plus importante formation politique représentée au Parlement, après des élections marquées par une abstention record.


"On va gagner, on va gagner!" scandaient les militants du PJD, chavirant de bonheur.

Selon des estimations établies par les observateurs du PJD disséminés aux quatre coins du royaume chérifien, sur la moitié des bulletins dépouillés, 30% seraient en leur faveur.

Selon ces chiffres, la deuxième formation en terme de voix n'aurait que 16% des suffrages.

Mais le système électoral complexe en vigueur au Maroc rend pratiquement impossible à un seul parti de disposer à la Chambre d'une majorité absolue et le roi devrait charger le nouveau Premier ministre de former une nouvelle coalition.

Des bidonvilles du grand port atlantique de Casablanca aux villages sahariens écrasés de chaleur, les sujets du roi Mohamed VI avaient le choix entre les représentants de 33 partis et des dizaines de candidats indépendants pour pourvoir les 325 sièges de la Chambre des représentants.

La coalition sortante est dominée par les deux principaux parti laïques, l'USFP (socialiste) et l'Istiqlal (nationaliste), qui disposaient respectivement de 50 and 48 sièges, mais les islamistes modérés du PJD espèrent doubler leur représentation actuelle de 42 sièges.

Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant dimanche.

ABSTENTION RECORD

Les bureaux de vote, restés ouverts pendant 11 heures ont fermé à l'heure prévue (19h00 GMT), a indiqué le ministère de l'Intérieur.

La participation était de 34% à 18h00 GMT et à l'heure de clôture du scrutin, le taux final devait s'élever aux alentours de 41%, en deçà des attentes du gouvernement, a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, ajoutant que le processus de vote avait été libre et équitable.

"Le Maroc, comme tout autre Etat musulman, se doit de choisir l'islam. Aucun des autres partis n'a fait quoi que ce soit pour nous", a confié une jeune ingénieur, Ali Sounari, après avoir voté à Rabat en faveur du Parti pour la justice et le développement (PJD).

Le programme du PJD insiste sur le respect des valeurs familiales traditionnelles et la moralisation de la vie publique, un message qui rencontre un profond écho dans les banlieues déshéritées du royaume.

La classe politique libérale a tenté de contrer l'ascension du PJD en l'associant à l'extrémisme islamique dont les attentats se sont récemment multipliés dans le royaume.

"Je n'ai pas confiance dans les islamistes", confie Djamal Sellaoui, un architecte de 31 ans qui a voté à gauche pour barrer la route aux islamistes. "L'expérience des islamistes en politique est un échec et n'a provoqué qu'effusions de sang et chaos dans la plupart des pays musulmans", explique-t-il.

Nombre de "laïques" n'en voient pas moins dans le PJD le meilleur rempart contre le radicalisme musulman.

Quelle que soient les résultats du scrutin, ils ne modifieront pas en profondeur une société profondément traditionaliste où, bien qu'affichant son modernisme, le roi veille à conserver ses pouvoirs politiques et religieux étendus.

Par Lamine Ghanmi

vendredi, 07 septembre 2007

L'aventurier américain Steve Fossett reste introuvable

RENO, Nevada (Reuters) - Au cinquième jour de sa disparition au-dessus du Nevada, les secours restent sans nouvelles de l'aventurier américain Steve Fossett.

Deux avions équipés d'équipements à technologie infrarouge ont survolé toute la nuit la zone désertique à la recherche du millionnaire âgé de 63 ans, dont l'avion a disparu lundi.

Le périmètre des recherches a été élargi, passant de 1.600 km² à 26.000 km², et couvre désormais une partie du désert californien.

Fossett survolait le Nevada pour rechercher des sites susceptibles de lui permettre de battre le record de vitesse terrestre.

Plus de dix avions participent aux recherches. Des bateaux vont également parcourir le lac Walker, au Nevada.

Mais pour le commandant Cynthia Ryan, de l'Aviation civile du Nevada, la tâche, qui revient à chercher une aiguille dans une meule de foin, pourrait se prolonger des semaines durant.

Mondial de rugby: le conflit avec les agences dans l'impasse

PARIS (Reuters) - Le conflit entre les organisateurs de la Coupe du monde de rugby et les principales agences de presse mondiales perdure, menaçant la couverture médiatique de l'événement à quelques heures du match d'ouverture.

Une coalition regroupant 40 médias se disait dans l'attente d'une prise de contact de la part de l'International Rugby Board, organe de tutelle du rugby mondial.

Reuters, l'Agence France-Presse, Associated Press et Getty Images, notamment, ont annoncé jeudi la suspension de leur couverture texte, photo et télévision en raison d'un différend avec les organisateurs sur les droits d'exploitation de l'événement.

Le quotidien sportif français L'Equipe s'est associé au mouvement et ne contient vendredi aucun cliché d'actualité. La plupart des journaux britanniques ont pris une initiative similaire.

"Le journal L'Equipe a décidé de rejoindre le boycott par solidarité avec les agences de presse", a déclaré à Reuters TV Michel Dalloni, directeur de la rédaction du quotidien.

"Nous avons décidé de rejoindre ce mouvement tout à fait naturellement. La liberté d'information et d'accès à l'information est un droit imprescriptible.

"On a expliqué à notre lecteur pourquoi il ne trouvera pas comme tous les jours les photos les plus pertinentes, les plus récentes, les plus fraîches, les plus spectaculaires", a ajouté Dalloni.

Ces médias refusent notamment la restriction du nombre de photos prises lors des matches et autorisées à la diffusion sur les sites internet. Ils réclament aussi de la part de l'IRB qu'il revienne sur une disposition lui permettant de modifier sans la moindre consultation les conditions d'accréditation.

L'IRB craint que la diffusion d'un trop grand nombre de photos sur internet ne dévalue les droits d'exclusivité vendus aux chaînes de télévision.

Le gouvernement français et la Commission européenne ont exhorté jeudi l'IRB à renouer le contact avec ces médias.

L'IRB a cependant rejeté la demande de nouvelles négociations et a prévenu dans un communiqué qu'il "restera inflexible face à des exigences déraisonnables et des menaces de boycottage".

Dix-neuf morts dans l'attentat à Batna en Algérie

ALGER (Reuters) - Le bilan de l'attentat suicide de jeudi à Batna, au sud-est d'Alger, s'est alourdi à 19 morts et 107 blessés, rapporte l'agence de presse officielle APS qui reprend un communiqué du ministère algérien de l'Intérieur.

Trente-six des blessés ont pu rentrer chez eux après avoir reçu des soins, ajoute le communiqué.

L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, s'est produit peu avant l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika à Batna, ville de près de 200.000 habitants située au pied des Aurès, à 430 km d'Alger.

Le chef de l'Etat, une fois arrivé dans la ville, s'est rendu dans un hôpital au chevet de certains blessés et a imputé cet acte à des islamistes armés, qu'il a qualifiés de "criminels".

"Réagissant à la bombe qui a fait des victimes cet après-midi, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a stigmatisé les criminels qui tentent de saboter le processus de paix et de réconciliation nationale", a rapporté l'APS. "Les actes terroristes n'ont absolument rien à voir avec les nobles valeurs de l'islam", a dit le chef de l'Etat.

Selon lui, les auteurs de l'attentat "oeuvrent pour le compte de capitales étrangères et de dirigeants étrangers". Il n'a pas donné davantage de précisions.

Dans un message adressé à Bouteflika, le président français Nicolas Sarkozy a dit jeudi soir condamner "sans appel les violences barbares et aveugles dont le peuple algérien continue de souffrir".

"Je tiens à vous assurer de la pleine solidarité de la France et de mon soutien indéfectible dans votre lutte déterminée contre le terrorisme", a ajouté Sarkozy.

Il a également téléphoné vendredi matin à Bouteflika "pour prendre de ses nouvelles" après l'attentat.

"Il lui a redit son amitié, sa compassion et la compassion des Français à l'égard des victimes et de leurs familles", a précisé le porte-parole du président français.

SARKOZY TELEPHONE A BOUTEFLIKA

Nicolas Sarkozy a également redit à son homologue algérien "la solidarité des autorités françaises avec le gouvernement algérien dans la lutte qu'il mène contre le terrorisme".

Le Premier ministre français, François Fillon, s'est dit quant à lui "horrifié" par l'attentat. Il a exprimé, dans un message à Bouteflika, son "émotion face à cet acte terroriste inacceptable que je condamne avec force".

Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a dit dans un communiqué son "horreur" et son "indignation" après cet "attentat barbare".

Des habitants de Batna ont raconté qu'une partie des morts et des blessés se trouvaient parmi un rassemblement qui attendait l'arrivée du chef de l'Etat.

"Une personne suspecte, parmi la foule, a tenté de franchir le cordon de sécurité. Refoulée par un agent des forces de sécurité, cette personne est partie en courant. Immédiatement après s'est produite l'explosion", a expliqué le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni.

Bouteflika a déclaré dans une allocution à la télévision nationale, au début de sa visite à Batna, qu'il ne renoncerait jamais à sa politique de réconciliation nationale, laquelle vise à mettre fin à 15 années de combats entre les forces de sécurité et les groupes qui cherchent à instaurer un Etat islamique pur et dur.

Les violences politiques ont diminué ces dernières années en Algérie mais un noyau dur de 500 islamistes armés, regroupés au sein de l'Organisation d'Al Qaïda au Maghreb islamique, poursuit la lutte, essentiellement en Kabylie, à l'est d'Alger. Ces violences ont fait, de 1992 à aujourd'hui, dans les 200.000 morts.

L'Organisation d'Al Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué le triple attentat suicide qui avait fait 33 morts le 11 avril dernier à Alger. Elle a également revendiqué l'attentat au camion suicide du 11 juillet, qui avait tué huit soldats à l'est de la capitale.

Le corps de Pavarotti transféré à la cathédrale de Modène

MODENE, Italie (Reuters) - Le plus célèbre des chanteurs d'opéra de sa génération, l'Italien Luciano Pavarotti, est décédé jeudi dans sa ville natale de Modène après un long combat contre le cancer. Il avait 71 ans.

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Des aficionados du ténor ont applaudi au passage du fourgon mortuaire, lorsqu'il est arrivé à la cathédrale de Modène. La dépouille mortelle de Pavarotti sera exposée à son public jusqu'à ses funérailles prévues samedi aux alentours de 13h00.

A l'intérieur de la cathédrale du XIIe siècle, un flux d'aficionados en deuil a défilé pour une veillée funèbre devant le cercueil ouvert, s'arrêtant un instant pour un dernier hommage, alors que sa veuve et d'autres membres de la famille se tenaient en silence à proximité.

Son état de santé s'était détérioré depuis un an mais l'annonce du décès de l'imposant ténor à la barbe noire, surnommé "Big Luciano", a suscité une grande émotion. Artistes, impresarios, critiques mais aussi des fans qui pouvaient à peine s'offrir des places pour assister à ses prestations ont exprimé leur grande tristesse.

"Il est l'un des rares artistes à avoir touché la vie des gens de tous milieux à travers le monde", souligne dans un communiqué le Royal Opera House de Covent Garden, à Londres.

"A travers les nombreuses émissions auxquelles il a participé, ses enregistrements et ses concerts, il a fait connaître l'extraordinaire puissance de l'opéra à des gens qui peut-être n'auraient jamais connu l'opéra ou le chant classique. En faisant cela, il a enrichi leurs vies", poursuit le communiqué de Covent Garden.

SUPERSTAR

"Il y avait des ténors, et puis il y a eu Pavarotti", souligne le réalisateur italien Franco Zeffirelli. Le ténor espagnol Placido Domingo, qui avait chanté aux côtés de Pavarotti et de Jose Carreras dans le cadre de la tournée des "Trois ténors" retient, pour sa part, "sa voix divine" et son sens de l'humour.

Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy rend hommage au "chanteur classique le plus connu au monde, la meilleure incarnation du grand ténor populaire depuis Enrico Caruso".

Alors que de nombreux chanteurs d'opéra sont restés enfermés dans une petit monde élitiste, les téléspectateurs du monde entier ont pu voir Pavarotti chanter aux côtés de Bono et de Sting lors de ses concerts caritatifs "Pavarotti and Friends".

Déjà très connu dans le monde l'opéra, il a accédé au statut de superstar planétaire après son concert dans les majestueuses ruines des thermes de Caracalla à Rome à l'occasion de la Coupe du monde de football disputée en Italie en 1990, concert suivi à la télévision par 800 millions de personnes à travers le monde.

Les ventes de disques d'opéra explosèrent après ce concert et l'air "Nessun dorma" de "Turandot", un opéra de Puccini, a trouvé sa place parmi les autres chants dans les stades.

Les habitants de Modène pleurent un homme qui était resté très attaché à sa ville natale, même après être devenu une star mondiale. Les obsèques du ténor seront d'ailleurs célébrées samedi dans cette ville du nord-est de l'Italie.

Venusta Nascetti, une habitante de Modène âgée de 71 ans qui avait l'habitude de servir des cafés à Pavarotti dans un bar de la ville lorsqu'il était adolescent, se souvient d'un homme "plein d'entrain, il avait un esprit enjoué".

Pavarotti a accédé à la notoriété un soir de 1963 à Covent Garden, où il avait remplacé à la dernière minute Giuseppe di Stefano dans "La Bohème" de Puccini. Il avait alors enthousiasmé le public et la critique.

DERNIER ACTE

En 1972, au Metropolitan Opera de New York - "chez moi", disait-il - il suscite le délire en enchaînant sans difficulté les neuf contre-uts de l'air "Ah mes amis, quel jour de fête" de "La fille du régiment" de Donizetti.

Il avait chanté une dernière fois en public à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Turin, en février 2006.

Le chanteur avait été opéré d'une tumeur au pancréas en juillet 2006 à New York. Il s'était ensuite retiré dans sa villa de Modène et devait, quelques mois plus tard, annuler sa première apparition en public depuis l'intervention.

"Il est resté optimiste, il était certain de pouvoir surmonter la maladie et était déterminé à revenir sur scène pour pouvoir achever sa tournée d'adieux", raconte son agent.

Pavarotti avait créé une école pour jeunes chanteurs à Modène il y deux ans et donnait plusieurs heures de cours par jours dans sa villa de vacances à Pesaro, sur la côte adriatique, jusqu'à encore quelques semaines avant sa mort.

Selon son agent, le chanteur avait pour projet de terminer un enregistrement de chants sacrés et de dévoiler la prochaine étape d'un concours international portant son nom destiné à révéler les plus belles voix.

En 2003, Pavarotti avait épousé Nicoletta Mantovani, son assistante, de 34 ans sa cadette et plus jeune que les trois filles nées d'une première union du ténor.

Sa nouvelle épouse attendait des jumeaux, un garçon et une fille, mais à la suite de complications le garçon est mort-né, une nouvelle épreuve pour le chanteur qui avait reporté toute son affection sur la petite fille survivante, Alice, pour laquelle il avait enregistré son premier album solo depuis quinze ans, intitulé "Ti Adoro" ("Je t'adore").

Par Gilles Castonguay

Arnaque,arnaque et arnaque

Ne répondez guère à ce genre de message d'arnaqueurs

Messieurs /Madame
Ce message vous a été adressé par le service d'information d'une
grande entreprise dénommée ICT «International ComputerTechnology» récemment inaugurée au Canada, elle est dotée de beaucoup de service flambant neuf. Cette entreprise est dotée de plusieurs ordinateurs qui communiquent avec les grands marchés de l'extérieur,mais avant que nous démarrions nos activités, nous avons besoin de personnels. Nous avions fait une réunion et le conseil a décidé d'offrir cette opportunité à plusieurs personnes sans distinction de race, de nationalité, ni de sexe de part le monde
Pour plus d'information veuillez vous adressez à la direction générale
à l'adresse suivante: direction_ict_recrutement01@yahoo.fr
en précisant votre pays de résidence.

Franche collaboration

jeudi, 06 septembre 2007

La maman de Serena Williams:Rodriguez doit cesser de tricher

La maman de Serena Williams a été offusquée par le comportement du coach de Justine.
Elle l'accuse de "coacher" durant les rencontres.


BELGA
Envoyé spécial à New York

Oracene Price a provoqué une immense polémique mardi soir à Flushing Meadows dans la foulée de la défaite de sa fille Serena Williams contre Justine Henin. La maman des soeurs a ainsi déclaré dans les catacombes du stade Arthur Ashe que le coach de la reine de circuit, Carlos Rodriguez devait "cesser de tricher", tout en étant prompte à reconnaître que les manifestations de coaching de l'entraîneur de la Famennoise durant la rencontre n'avaient pas influencé le résultat.

"Son coach doit cesser de tricher", expliqua-t-elle sereinement assise dans son coin dans l'attente de sa fille pour rentrer à l'hôtel. "Justine est assez grande pour se débrouiller toute seule. L'arbitre de chaise sait qu'il agit de cette manière. Tout le monde est au courant sur le circuit. A la moindre occasion, Justine le regarde. Il le fait tout le temps. Il faut qu'il arrête, car à la longue, sincèrement, cela devient irritant."

Il faut dire les choses telles qu'elles sont. Carlos Rodriguez traîne effectivement cette désagréable réputation pour lui d'être un entraîneur qui coache durant les matches, ce qui est formellement interdit par règlement. Il n'est toutefois pas le seul dans le cas, le coaching étant une grande hypocrisie dans le tennis, mais il le fait bel et bien. La chaîne USA a d'ailleurs montré, images à l'appui, lorsque Justine Henin s'échappa à 4-1 dans la deuxième manche, un panaché d'images assez explicites du Belgo-argentin en train de faire des signes de la main et des hochements de la tête.

Le tennis reste individualiste

"Si on en vient à autoriser le coaching, on fait du tennis un sport d'équipe. Surtout avec une fille comme elle. Quelqu'un est venu me voir durant le match pour me dire qu'il faisait des tas de signes, mais je n'ai pas regardé, parce que je le sais. Et si USA l'a montré, peut-être qu'il s'est enfin fait prendre. Si elle doit tricher pour gagner, c'est triste, mais bon. Je ne dirais néanmoins pas que cela fut le cas ce soir, car Serena n'était pas elle-même, mais elle a déjà remporté des matches grâce à lui."

Lunettes de soleil sur le nez sans doute pour aider à masquer sa déception, Oracene Price a, en fait, reconnu ce que tout le monde pressentait à la veille de ce quart de finale, à savoir que le manque de compétition de Serena Williams risquait de lui être fatal contre une joueuse du calibre de Justine Henin. L'Américaine, ainsi, aura réussi à tenir un set, qu'elle passa tout près de gagner, mais ensuite il n'y eut plus de match.

"Je ne sais pas où Serena était ce soir, poursuivit la maman. Justine a évolué à son niveau, elle a fait preuve de beaucoup de fighting spirit, mais Serena était molle. Cela n'allait pas du tout. Le fait de ne pas avoir joué ces dernières semaines n'a pas plaidé en sa faveur. Je crois que je ne vais pas lui parler pendant deux jours...", sourit-elle.

Serge Fayat



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La Wallonie sourit à l'investisseur

Le nombre de dossiers en gestation a explosé", affirme Bernard Hanin (ex-Awex).
"Bruxellois, Flamands et Wallons forment une fratrie, ils doivent s'entendre", dit-il.


Nicolas Janssens

Entretien

Directeur général sortant de l'Agence wallonne à l'exportation et aux investissements étrangers, Bernard Hanin, qui a voué toute sa carrière au commerce extérieur (Indosuez, BBL, Cockerill-Sambre, etc.) a retrouvé depuis le 1 er septembre une activité de consultant-expert indépendant (Biach International).

Maître de conférences à l'UCL, il "coache" également des étudiants en entreprises.

Quel bilan dressez-vous de votre activité à l'Awex ?



Quand je suis arrivé aux affaires en 1999, on faisait aboutir 20 à 25 dossiers par an contre 40 aujourd'hui. Non seulement le volume de dossiers en gestation a explosé mais le nombre d'emplois par dossier réussi a grimpé : il était de 17-18 en moyenne, il est de 26,5 à ce jour. Cela peut paraître peu mais c'est en réalité énorme. Finie l'époque où boucler un dossier rapportait d'un coup 1 000 emplois ! Aujourd'hui, l'investissement étranger est considéré, même si notre action est davantage appréciée hors de la Wallonie que dedans ! Pour rappel, le dernier classement Ernst & Young a placé la Belgique en 5e position, après l'Angleterre, la France, l'Allemagne et l'Espagne. La Wallonie arrive en dixième position des régions et la Flandre en huitième. La progression est plus nette chez nous. En son temps, alors qu'avait été mise en place une cellule de liaison fédérale où les trois régions discutaient des actions communes, des missions, etc., plus d'une fois, les Flamands ont salué notre avance.



L'arrivée de Google dans le Borinage, c'est votre plus beau dossier ?

Autant le dossier "Etoys" m'a surpris - du nom de la société américaine qui s'est retirée après trois mois lorsqu'a éclaté la bulle Internet -, autant le dossier Google prouve qu'on a eu raison de se battre pendant dix-huit mois. Pensez-vous : 250 millions d'euros d'investissement et 120 emplois fois quatre dans les années à venir en principe, une concurrence suédoise, française et flamande énorme, etc. Outre le fait que 90 hectares ont pu être mis à disposition, l'ensemble des partenaires économiques et sociaux ont fait un travail d'accueil exceptionnel.

Les tensions politiques ne vont-elles pas mettre en péril la relative harmonie entre les régions ?

Bruxellois, Flamands et Wallons forment une fratrie, ils doivent s'entendre. On a mis vingt ans pour séparer Leuven et Louvain-la-Neuve est aujourd'hui une réussite. Avec trois régions fortes et la survivance du nom Belgique, on devrait pouvoir continuer à avancer.

N'oublions pas que la Belgique est le centre de l'Europe et que la Wallonie est le "jardin de Bruxelles". Nous avons absolument besoin de la capitale pour rayonner à l'étranger et des missions chapeautées par le fédéral, même si chacun est dans son pré et travaille à sa manière.

La Belgique est-elle assez attractive ? Que faire pour la "doper" ?

La Belgique a de l'engineering à revendre, dans le domaine fiscal notamment ! Même les Hollandais envient notre ruling et nos intérêts notionnels. Heureusement, tout exportateur potentiel qui arrive en Wallonie, non seulement trouve jusqu'ici de la place, mais se sent aussi soutenu.

La cadence pourra-t-elle être maintenue à l'avenir ?

La Wallonie est sur la carte de l'investisseur étranger et lui sourit. Il y a à ce jour 210 dossiers en gestation. Vu qu'on en réussit en moyenne un sur trois, on peut tabler sur 50 à 70 dossiers bientôt finalisés, c'est encourageant !

La Chine représente-t-elle toujours un grand espoir ?

Oui ! Ces dix dernières années, on a assisté à une vague impressionnante d'exportations vers la Chine et, à présent, on ressent l'effet bénéfique en retour. Une dizaine de dossiers chinois sont à l'étude, c'est du jamais vu ! Charleroi est concerné au premier chef ainsi que Liège. Lorsque les Chinois auront investi chez nous, ils deviendront exportateurs wallons, ne l'oublions pas !

Quels sont nos handicaps ?

Incontestablement, les problèmes de compréhension, aux niveaux politique et fiscal. On remet chaque fois une couche sans effacer ce qui existait. Chacun se bat pour défendre son petit territoire. On ne parle pas assez d'une seule voix à l'investisseur étranger. Le rôle centralisateur de l'OFI a été apprécié.

La vacance du pouvoir au niveau fédéral perturbe-t-elle les investisseurs ?

Je ne l'ai pas encore ressenti. Leur but, c'est avant tout de faire des affaires après avoir soupesé nos atouts. Ceux-ci sont réels.

Et les "affaires" ? Charleroi ?

Google a traité avec nous pile à ce moment. Jamais un mot.

HI TECH

Alors que le succès de son baladeur fait des jaloux, Apple tente de conserver son avance sur ses concurrents.
Cela passe notamment par un iPod inspiré de l'iPhone.


AP
à Londres

Les mauvaises langues affirment que la société californienne Apple est une sorte de secte : il est vrai qu'à chacune des apparitions du "gourou" Steve Jobs - le cofondateur et patron de la marque à la pomme -, ses adeptes l'applaudissent comme une vraie rock star. Résultat : ce qui ne serait qu'une banale conférence de presse chez n'importe quel autre fabricant informatique se transforme en un véritable "event" dès qu'il s'agit d'Apple.

Cela a encore été le cas ce mercredi soir, à l'occasion de la présentation simultanée à San Francisco et à Londres de toute une gamme de nouveaux iPod.

Steve Jobs le sait mieux que quiconque : c'est avant tout le succès phénoménal de l'iPod - 110 millions d'exemplaires du baladeur numérique ont été vendus à ce jour - qui a permis à Apple de redevenir une des sociétés les plus admirées et les plus respectées au monde. Une des plus copiées aussi, tout le monde rêvant aujourd'hui de reproduire le succès de l'iPod, de Nokia à Sony en passant par Microsoft.

Wi-Fi intégré

D'où l'importance pour Apple de continuer à innover, histoire de rester toujours un pas en avant sur ses concurrents. "Pour un produit comme l'iPod, ce sont les fêtes de fin d'année qui constituent le moment le plus important de l'année au niveau des ventes. C'est pour cette raison que nous lançons notre nouvelle gamme maintenant, histoire d'être fin prêts pour cette période cruciale", dit Steve Jobs.

Tous les iPod ont été revus et corrigés : de nouvelles couleurs pour l'iPod Shuffle (vendu à 79 €), une nouvelle forme, un écran plus large, des vidéos et des jeux pour l'iPod Nano (149 € pour le modèle 4 Gigaoctets et 199 € pour le 8 Go), un look plus métallique et beaucoup plus de mémoire pour l'iPod Classic (249 € pour 80 Go, 349 € pour 160 Go).

Mais le clou du spectacle de mercredi, c'était la présentation de l'iPod Touch, un nouvel iPod qui s'inspire du look et des fonctionnalités de l'iPhone, le téléphone-baladeur présenté il y a quelques mois par Apple et qui fait un tabac aux Etats-Unis en attendant sa sortie européenne dans les mois à venir. Mercredi, Steve Jobs n'a donné aucun détail supplémentaire sur le timing de cette sortie.

Doté d'un grand écran tactile, l'iPod Touch intègre directement Google et YouTube, et il est équipé d'une antenne Wi-Fi et d'un navigateur Internet, ce qui en fait un vrai ordinateur de poche. Pour accompagner sa sortie, prévue dans le monde entier dans les semaines à venir (y compris donc en Belgique), Apple a également créé une nouvelle fonctionnalité qui permet d'aller sur l'iTunes Music Store à partir de son iPod et d'y acheter directement des chansons, via Wi-Fi.

"D'autres fabricants ont essayé sans succès d'intégrer une fonction Wi-Fi. Nous avons analysé les raisons de leur échec et nous avons créé un appareil plus facile à utiliser", dit Steve Jobs, en faisant clairement allusion à l'échec du Zune, le baladeur de son éternel rival Microsoft.

L'iPod Touch sera vendu en Belgique à 299 € (pour le modèle 8 Go) et 399 € (16 Go). Reste à voir s'il permettra à Apple de poursuivre l'incroyable succès de l'iPod, alors même que la société fait l'objet de critiques croissantes de la part de certains fournisseurs de contenus qui réclament une plus grosse part du gâteau, et que l'on parle de l'arrivée imminente d'un Google Phone pour contrer l'iPhone.

Le retour d'al Qaeda

En deux jours, les polices allemande et danoise ont démantelé deux groupes liés au réseau Ben Laden. La frontière tribale entre l'Afghanistan et le Pakistan a repris sa fonction centrale.
Pour les experts, ce n'est pas une surprise.


EPA

Éclairage

A quelques jours de l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, les polices européennes s'activent. L'Allemagne a déjoué hier un attentat majeur qui aurait visé les intérêts américains dans le pays, des pubs, discothèques ou bases militaires, dont éventuellement la base de Ramstein, tête de pont vers l'Irak et l'Afghanistan. La veille, c'était au Danemark qu'une cellule islamiste était démantelée. Dans les deux cas, les arrestations ont été effectuées après des mois d'enquête et à un stade avancé d'exécution : la police allemande a mis la main sur douze bidons de 730 kg de peroxyde d'hydrogène et estime que les terroristes avaient les moyens de perpétrer des attentats plus meurtriers qu'à Madrid (2003) et qu'à Londres (2005).

L'analyse américaine

Pour les experts en terrorisme, ce n'est pas vraiment une surprise. Depuis des semaines, les responsables américains affirmaient se préparer à un attentat de grande ampleur. Et leurs homologues européens parlent d'une menace continue. La France, par exemple, reste depuis 2001 au stade le plus élevé de son plan Vigipirate.

Le 17 juillet dernier, la Maison-Blanche a diffusé une note affirmant que "la menace terroriste pesant sur le pays est plus grave qu'on ne le pensait. Cette menace provient principalement de groupes et de cellules islamistes, en particulier d'al Qaeda". La note se basait sur un rapport des services nationaux du renseignement (DNI) qui a autorité sur une quinzaine d'agences de renseignements.

Le rapport soulignait que le réseau d'al Qaeda avait reconstitué à la frontière afgha-pakistanaise trois éléments essentiels à l'organisation d'attentats : "Un lieu sûr dans la zone tribale administrée au niveau fédéral par le Pakistan, des adjoints en état d'agir et son commandement."

Cette réorganisation, selon les experts, a démarré vers 2005 lorsque des jihadistes venus d'Irak ont commencé à enseigner aux talibans des techniques d'attentats plus meurtrières. Malgré des coups durs portés au leadership d'al Qaeda, une structure s'est remise en place dans une zone que l'armée pakistanaise a vainement tenté de contrôler, avant de battre en retraite.

Selon le parquet général allemand, les trois suspects arrêtés mercredi en Allemagne se sont entraînés au Pakistan et font partie d'un groupe d'Ouzbékistan, l'Union islamique du Jihad, qui s'est internationalisé. La filière pakistanaise domine également les attentats de Londres, en plus du complot déjoué en août 2006 qui aurait fait exploser plusieurs avions de ligne assurant la liaison entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

Une zone vitale

Déboutés d'Afghanistan en 2001, les islamistes radicaux ont un besoin vital de garder au Pakistan des zones où le président Musharraf ne peut pas faire respecter la loi. Le leader pakistanais est leur principale cible, de même que Rawalpindi et Islamabad, les sièges des pouvoirs militaire et politique du pays. Dans le même temps, les talibans poussent vers l'Afghanistan : ils contrôlent six districts sur douze de la province de Helmand et font des incursions ailleurs.

Des trois principaux axes (Irak, Afrique du Nord, Pakistan) qui inspirent l'islamisme radical aujourd'hui, la zone afgha-pakistanaise reste donc la plus influente, six ans après les attentats de New York et de Washington. Si la branche irakienne d'al Qaeda est la seule qui ait ouvertement évoqué le projet d'attaquer directement les Etats-Unis sur leur sol, les autres groupes de cette mouvance idéologique ont d'autres objectifs, parfois purement locaux afin de renverser monarques et régimes, parfois planétaires.

Début août, as-Sahab, l'outil multimédia du réseau terroriste, a diffusé une vidéo d'Azzam l'Américain, un Californien converti à l'islam et soutien de longue date d'Oussama ben Laden. Il appelait les musulmans à détruire "les nids d'espions, les centres de commandement et de contrôle militaires" à partir desquels sont planifiées les interventions en Irak et en Afghanistan. Sur base de l'expérience désormais acquise, on estime qu'il faut un délai entre un et trois ans avant qu'un attentat soit effectivement commis - à moins qu'il ne soit, heureusement, déjoué.

christophe lamfalussy

Dominique de Villepin sort ses griffes contre Nicolas Sarkozy

PARIS (Reuters) - Inspiré par l'Aigle napoléonien, qui "sait tomber avec hauteur", Dominique de Villepin aiguise ses griffes contre Nicolas Sarkozy, puisant dans sa "rage" de justice les ressorts d'une renaissance politique.


Le silence de l'ancien Premier ministre, d'abord fruit de sa volonté de réserve puis du choc de sa mise en examen dans l'affaire Clearstream, a laissé place à un discours tranchant et opportunément ciselé pour briser l'unanimisme qui prévaut dans la majorité depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.

Le retour du "vrai Villepin", veulent croire ses amis. De là à imaginer un courant "villepiniste" au sein de l'UMP? Dominique de Villepin s'affirme pour l'heure dans le rôle du franc-tireur aux côtés d'une opposition de gauche quasi atone.

"J'entends dire ce que je pense", a prévenu l'ancien chef du gouvernement, qui multiplie les interventions dans les médias depuis fin août à l'occasion de la parution de son nouvel ouvrage sur Napoléon, "Le Soleil noir de la puissance".

Ce passionné qui aime à disséquer le pouvoir en presque chirurgien se pose en "conscience" de la majorité - et de Nicolas Sarkozy? - face à "l'esprit de cour" qui menace selon lui l'action du chef de l'Etat, rival d'antan.

Mercredi, sur France Inter, Dominique de Villepin a durci le trait en tançant les "béni-oui-oui" et les "cire-pompes".

"Ce n'est pas quand vous êtes entouré de béni-oui-oui, de cire-pompes et de courtisans que vous faites avancer un pays", a-t-il dit à, invoquant l'exemple du "Bourgeois gentilhomme", personnage fat, entiché de noblesse, créé par Molière.

"On confond parfois le pouvoir et la gloire", a-t-il souligné. "Le Bourgeois gentilhomme, c'est toujours celui qui se met en scène. C'est forcément celui vers lequel les regards se tournent".

Par Sophie Louet

"Je suis celui qui remplit le rôle de conscience et d'aiguillon d'une majorité qui ne doit pas s'endormir sur ses lauriers", a-t-il expliqué, rappelant les "courtisans" à la réalité d'"une conjoncture économique difficile", d'un "investissement pas glorieux" et d'un commerce extérieur qui "atteint les chiffres les plus mauvais".

"NICOLAS SARKOZY AVAIT RAISON"

Déjà lundi, sur Europe 1, Dominique de Villepin, ancien ministre des Affaires étrangères, avait souhaité que le nouvel exécutif "fasse mieux" sur plusieurs dossiers diplomatiques, critiquant sans détour les "interprétations éminemment discutables" de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique et s'alarmant d'une possible "caution" donnée à l'administration Bush en Irak.

L'ancien Premier ministre, qui fut secrétaire général de la présidence de la République de 1995 à 2002, s'est attaqué également à l'omniscience et l'omniprésence médiatiques de l'entourage élyséen. Claude Guéant, a-t-il ainsi estimé, n'a "pas de légitimité politique" à s'exprimer publiquement.

"Il faut qu'il réfléchisse aux erreurs qui ont été commises aussi pendant sa période, c'est le meilleur service qu'il a à rendre", a répliqué mercredi sur i-télé le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez, relayant l'agacement de plusieurs responsables UMP.

"S'il estime qu'on manque d'une opposition, après tout, il y a des emplois vacants", a ainsi déclaré Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l'UMP.

Maniant à son tour l'ironie, Dominique de Villepin a rétorqué mercredi que sa posture était d'essence sarkozienne.

"J'ai été dans un gouvernement où Nicolas Sarkozy n'a pas arrêté d'expliquer qu'il fallait animer le débat, qu'il y ait des grandes voix, des consciences capables de porter le débat et de nous permettre d'aller plus d'animer le débat. Nicolas Sarkozy avait raison", a-t-il lancé.

Convoqué de nouveau par les juges le 13 septembre pour s'expliquer sur le dossier Clearstream, qu'il présente comme une "construction" politique destinée à lui nuire, Dominique de Villepin sait que son combat judiciaire hypothèque pour l'heure tout scénario politique personnel.

Avec toujours à l'esprit l'exemple de Napoléon.

"Napoléon possède le génie de la conquête mais pas celui de la conservation. Le premier nécessite l'alliance de l'instinct, du courage et de la volonté. Le second, une réelle capacité d'écoute et de questionnement sans laquelle la politique s'abîme dans l'habitude et l'artifice entretenus par l'adulation intéressée des courtisans", écrit-il.

Dominique de Villepin, qui affirmait vouloir "tourner la page", travaillerait-il à sa "conservation" politique?

mardi, 04 septembre 2007

Sauvetage en mer : activité à hauts risques

Copenhague, le 31 août 2007

Le Réseau Euro-méditerrané en des droits de l’Homme (REMDH) s’inquiète vivement de la situation des sept marins tunisiens arrêtés en Italie, le 8 août 2007, après avoir porté secours à 44 migrants et demandeurs d’asile en détresse. Ces pêcheurs sont accusés par les autorités italiennes de « favorisation de l’immigration clandestine » et risquent jusqu’à 15 années de prison.

Les marins-pêcheurs ont trouvé les migrants et demandeurs d’asile dans un état de santé préoccupant. Ils ont aussitôt prévenu les gardes-côtes italiens et tunisiens. Un bateau des gardes italiens, le « Vega », les a alors rejoints. Estimant que leur transfert en pleine mer était trop dangereux, les gardes-côtes ont alors demandé aux pêcheurs de les emmener vers les côtes italiennes. Durant leur trajet vers Lampedusa, les pêcheurs auraient cependant reçu des ordres contradictoires des autorités italiennes, certains leur indiquant de faire demi-tour et de débarquer les migrants et demandeurs d’asile en Tunisie. Dès leur arrivée en Italie, les pêcheurs ont été arrêtés et leurs bateaux confisqués.

Il est du droit des autorités italiennes de s’assurer que les pêcheurs tunisiens n’étaient pas impliqués dans un trafic de personnes. « Cependant, les conditions dans lesquelles se sont déroulés ces évènements et l’acharnement dont fait preuve le parquet, font craindre qu’il s’agisse davantage de manœuvres visant à intimider les marins afin qu’ils ne débarquent plus les personnes secourues en mer méditerranée, sur les côtes européennes » a déclaré Kamel Jendoubi, Président du REMDH.

Le fait que les autorités italiennes aient pu ordonner aux pêcheurs de faire demi-tour et de débarquer les migrants et demandeurs d’asile en Tunisie, est également particulièrement inquiétant. « Ce pays ne dispose pas d’un système effectif en matière d’asile. Les droits des migrants et demandeurs d’asile sont loin d’y être garantis » a précisé Kamel Jendoubi. « De plus, cet ordre aurait été donné, sans que les autorités italiennes n’aient vérifié si les occupants du bateau de pêche étaient ou non demandeurs d’asile » a-t-il précisé. « Si elles se confirmaient, de telles pratiques seraient en violation totale des obligations de l’Italie au vu du droit international humanitaire et des droits de l’Homme » a-t-il conclu.

Le REDMH demande la libération des pêcheurs tunisiens et la levée de la mesure de séquestration de leurs bateaux de pêche.

Le Réseau dénonce fermement toute manœuvre d’intimidation à l’égard des marins qui apportent leur secours aux migrants et demandeurs d’asile en détresse dans les eaux de la méditerranée. Le REMDH demande à la Commission et aux Etats membres de tout mettre en œuvre afin de s’assurer que les marins qui porteraient secours à ces personnes ne se retrouveraient pas à subir des sanctions économiques et/ou judiciaire pour cela.

Enfin, sans méconnaître la responsabilité particulière pesant sur les pays formant la frontière méditerranéenne de l’UE, le REMDH dénonce le comportement de certains Etats visant à se dessaisir de leurs obligations internationales en matière de protection des demandeurs d’asile. Le REMDH appelle dès lors la Commission européenne à clarifier la responsabilité des Etats membres en matière d’analyse des demandes d’asile et de prise en charge des personnes repêchées en mer.
Rappel des faits :

Selon les informations reçues par la FTCR[1], le CRLDHT[2], le CNLT[3] et la LTDH[4], organisations membres du REMDH, une flotte de pêche tunisienne, composée des bateaux « Fakhreddine », « Mortadha » et « Mohammed el-Hedi », appareillant non loin de l’île italienne de Lampedusa, a rencontré, le 8 août 2007, une embarcation gonflable en difficulté. Au bord de celle-ci se trouvaient 44 personnes. Parmi les naufragés à la dérive, plusieurs étaient dans un état de santé grave.

Les pêcheurs en avisent aussitôt les autorités italiennes ainsi que tunisiennes. Ils sont alors rejoints par le bateau « Vega » des gardes côtes italiennes qui, incapables de prendre à leur bord les 44 personnes et ne voulant pas leur faire prendre de risques inutiles, laissent aux pêcheurs le soin de les emmener vers les côtes italiennes.

Durant leur trajet vers Lampedusa, les pêcheurs auraient reçus plusieurs ordres contradictoires de la part des autorités italiennes, certains leur indiquant qu’ils devaient faire demi-tour et débarquer les 44 migrants et demandeurs d’asile en Tunisie. Les pêcheurs ont cependant poursuivi leur route vers les côtes italiennes. Une fois arrivés au port de Lampedusa, des hélicoptères-ambulanc es emmènent les migrants et demandeurs d’asile en détresse vers l’hôpital de Palerme. Les sept pécheurs tunisiens sont quant à eux arrêtés et deux des bateaux, le « Mortadha » et le « Mohammed el-Hedi », séquestrés.

Les pêcheurs se voient alors accusés de « favorisation de l’immigration clandestine », délit passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison. Pendant le procès, malgré les nombreux témoignages des migrants et demandeurs d’asile, en faveur des pêcheurs, le parquet a tenu un réquisitoire très sévère.

Cet exemple est loin d’être isolé. Le Conseil Italien des Réfugiés (CIR), organisation membre du REMDH et de son groupe de travail sur la migration et l’asile, a publié un rapport sur les opérations de sauvetage en méditerranée[5]. Il existe aujourd’hui un manque de clarté juridique quant aux responsabilité s des Etats en matière d’accueil et de prise en charge des migrants et demandeurs d’asile secourus en mer. Certains Etats n’hésitent dès lors pas à en faire usage afin de refuser la prise en charge de demandeurs d’asile et/ou de renvoyer des migrants et demandeurs d’asile vers des pays où ils pourraient être soumis à de mauvais traitements.

Les quatre "etarras" arrêtés à Cahors transférés à Paris

TOULOUSE (Reuters) - Quatre membres présumés de l'organisation séparatiste basque ETA arrêtés samedi dans une maison de Cahors (Lot) ont été transférés vers Paris lundi en vue de leur mise en examen, ont rapporté des témoins.


Ils devraient être présentés dans les prochains jours à un magistrat antiterroriste en vue de leur mise en examen et placement en détention provisoire.

Ces quatre personnes, trois hommes et une femme, seraient liés à l'attentat meurtrier commis dans un parking de l'aéroport de Madrid en décembre dernier, a fait savoir samedi le ministre espagnol de l'Intérieur.

Les quatre "etarras" présumés préparaient un nouvel attentat à la voiture piégée, a-t-il ajouté. L'une des salles de bains de la maison où ils ont été interpellés avait été transformée en laboratoire clandestin de fabrication d'explosifs.

Ils louaient cette maison depuis mars dernier. La police y a découvert un arsenal de 200 kg de matières explosives, une trentaine de détonateurs et plusieurs bombes à ventouse, a déclaré Jean-Michel Bourelès, vice-procureur de la section antiterroriste du parquet de Paris au cours d'une conférence de presse, samedi soir à Cahors.

L'ex-juge Eva Joly compare Nicolas Sarkozy à Silvio Berlusconi

PARIS (Reuters) - L'ancienne juge d'instruction Eva Joly critique violemment les projets de Nicolas Sarkozy de "dépénaliser" la vie économique et d'interdire dans ce domaine l'ouverture d'enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes

"Il me semble que les valeurs que dessine le président Sarkozy ne sont pas celles de la France que j'aime. Les méthodes qu'il suggère sont celles de M. Berlusconi. Pour moi, c'est un extraordinaire et étrange choix que de choisir de soutenir les délinquants contre les victimes", a-t-elle dit dans un entretien diffusé mardi sur France Info.

La magistrate, qui a quitté Paris en 2002 pour devenir conseillère du gouvernement norvégien, fait un parallèle entre le projet du chef de l'Etat concernant les entreprises et son idée de permettre des procès pour les criminels déclarés irresponsables.

"Je ne comprends pas un pays qui responsabilise ses enfants et ses fous et irresponsabilise ses élites et cela me paraît une grave erreur et surtout une absence de compréhension de ce que veut dire la criminalité organisée et économique", a-t-elle dit.

Dans un discours vendredi devant l'université d'été du syndicat patronal Medef, le président de la République a annoncé son intention de faire interdire l'ouverture d'enquêtes pénales sur le fondement de lettres anonymes et son souhait de "dépénaliser" la vie économique.

Les chefs d'entreprise réclament depuis longtemps une réforme du délit "d'abus de biens sociaux" (le détournement de fonds au sein des sociétés).

"Dire que ce n'est pas grave de présenter des comptes inexacts ou de ne pas respecter la différence entre sa propre poche et la poche de l'entreprise, c'est grave. Le droit pénal, il ne faut pas l'oublier, protège les victimes", a dit l'ancienne magistrate.

Quant à l'interdiction pour les juges d'utiliser les lettres anonymes, elle la qualifie de "grave erreur", en rappelant que l'Onu et l'OCDE demandent à leurs membres de légiférer pour protéger les témoignages anonymes.

Eva Joly a notamment instruit l'affaire visant la société pétrolière Elf, utilisant parfois des lettres anonymes lorsqu'elles était confirmées par d'autres éléments. Le dossier s'est soldé par de lourdes peines de prison pour les dirigeants de cette société, reconnus coupables de détournements de fonds évalués à plusieurs centaines de millions d'euros.

Cécilia Sarkozy lève un coin du voile sur sa médiation en Libye

PARIS (Reuters) - Dans un entretien publié par l'Est Républicain, Cécilia Sarkozy estime que "ça n'est pas sa place" d'être entendue par une commission parlementaire sur son rôle dans les négociations avec la Libye ayant abouti à la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort par la justice libyenne.

"(La commission parlementaire) n'est pas constituée mais comme cela a été expliqué, je crois que ça n'est pas ma place", a-t-elle déclaré au quotidien régional, en sortant de la réserve qu'elle avait observée jusqu'ici sur ce dossier.

"Je tiens cependant à faire la lumière sur mon rôle dans cette affaire, voilà pourquoi j'ai accepté de vous parler."

L'Elysée a déjà fait savoir qu'il ne souhaitait pas voir l'épouse du président déposer en vertu du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs.

Selon elle, "ce qui s'est passé lors de (sa) mission en Libye n'a rien à voir avec des polémiques droite-gauche". "Pour ma part, je me suis concentrée sur la libération des infirmières et sur ces enfants qui vivent un enfer depuis 8 ans", a-t-elle expliqué.

"Je suis choquée que certains médias utilisent ainsi un drame humain et exploitent la souffrance de femmes, d'enfants et des familles."

Interrogée sur les raisons de son succès "là où d'autres ont échoué", l'épouse du président français explique être "arrivée sur place en tant que femme, en tant que mère, sans forcément (s)'attarder sur la complexité des relations internationales, mais avec la ferme intention de sauver des vies".

"Le seul sujet que j'ai abordé avec les dirigeants libyens, c'est la tragédie humaine. Le colonel Kadhafi a eu en face de lui une femme qui se consacrait exclusivement aux enfants de l'hôpital de Benghazi que j'ai visité, aux familles des victimes que j'ai rencontrées, aux infirmières et au médecin emprisonnés", dit-elle.

"SOULAGER LA MISÈRE DU MONDE"

Une polémique a éclaté sur la transparence de cette affaire après l'annonce d'accords de défense conclus avec la Libye dans la foulée du voyage à Tripoli de Cécilia Sarkozy et de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, ainsi que de la commissaire européenne aux Relations extérieure, Benita Ferrero-Waldner, mobilisée depuis longtemps sur ce dossier.

Ces négociations ont débouché sur la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien, rentrés à Sofia dans l'avion présidentiel français.

Cécilia Sarkozy assure qu'à "(son) niveau, il ne s'est agi que de contreparties d'ordre médical".

"J'ai offert à l'hôpital de Benghazi des médecins chargés de former leurs homologues libyens, des équipements, des traitements contre le sida et des visas rapides pour que des cas urgents puissent venir se faire traiter en France", dit-elle.

Concernant le processus de négociation, l'épouse du président dit avoir "négocié sans relâche pendant 50 heures avec tous les dirigeants libyens concernés par le dossier" et avoir discuté "en anglais et en tête-à-tête, sans interprète" avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

"Toute ma vie, j'ai aidé les gens qui souffrent : je ne vais pas changer aujourd'hui. Je suis heureuse d'avoir pu apporter du soutien à des enfants et à leurs familles dans la douleur.

"On ne m'empêchera jamais d'essayer d'aider ou de soulager la misère du monde, dans quelque pays que ce soit", prévient-elle.

Sarkozy demande à une commission de préparer un Plan Alzheimer

PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a demandé à une commission de médecins, de scientifiques et d'experts de préparer un "plan" susceptible d'aboutir à la mise au point d'un traitement des maladies d'Alzheimer et apparentées.


"Il est de ma responsabilité de faire franchir un pas décisif à notre action collective face à ces maladies et à leurs conséquences", a-t-il dit lors de l'installation officielle de cette commission de 11 membres présidée par le Pr Joël Ménard.

"C'est une mobilisation de la société toute entière, en réalité, que je veux susciter", a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat a rappelé que la maladie d'Alzheimer touchait plus de 850.000 personnes en France, où il y avait 225.000 nouveaux cas par an.

Il a souhaité que la commission lui propose des mesures "opérationnelles" et "chiffrées" dans le cadre d'un "Plan Alzheimer", qui ne soit "pas seulement la continuité des plans précédents, d'ici le 1er novembre.

"La mise en oeuvre du Plan Alzheimer débutera le 1er janvier 2008", a précisé le chef de l'Etat, qui a demandé à la commission de lui soumettre ses premières orientations dès le 21 septembre prochain.

Nicolas Sarkozy a souhaité que la recherche occupe une "place privilégiée" dans ces travaux.

"Toutes les pistes de recherche doivent être explorées sans exclusive", a-t-il déclaré. "Je souhaite que ces efforts permettent la découverte ou la validation d'un diagnostic et d'un traitement en France."

RESSOURCES NOUVELLES

Il a également demandé des propositions en matière de suivi épidémiologique, de communication, d'amélioration de la prise en charge des malades - "Je veux que chacune des personnes touchées puisse être accueillie, soignée et traitée correctement" - et d'accompagnement des familles.

"Vos propositions devront permettre d'accélérer le transfert des progrès de la recherche vers les soins et le transfert des observations de terrain à la recherche", a-t-il ajouté.

Le président de la République a précisé que le futur Plan Alzheimer serait "adossé à des ressources nouvelles" apportées par la franchise médicale qui sera votée cet automne dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2008.

"Nous mesurons l'importance des décisions qui doivent être prises et nous sommes prêts à en assumer toutes les conséquences sur le plan politique comme sur le plan financier", a souligné Nicolas Sarkozy.

Le Pr Joël Ménard a pour sa part déclaré que les membres de la commission et lui-même avaient d'ores et déjà contacté, depuis le 1er août, date à laquelle cette mission leur a été officiellement confiée, une centaine de professionnels.

"Il n'y a pas eu un refus", a souligné cet ancien directeur général de la santé.

RETOUR ANNONCÉ POUR CE MERCREDI : Wade menace de se débarrasser de ses DG laxistes

Me Abdoulaye Wade a mis à profit ses « vacances » pour réfléchir sur les voies et moyens d’assainir les finances publiques au Sénégal, surtout, au niveau des sociétés nationales. Le Pape du sopi semble être obnubilé par l’assainissement de ces finances et il s’en est ouvert à plusieurs de ses interlocuteurs à Paris et à Genève. Selon une source proche du pouvoir, Me Wade n’hésitera pas à se débarrasser de certains de ses Directeurs généraux de sociétés nationales dont le laxisme est avéré. Quelques semaines au pouvoir après sa réélection, il a parlé à ses proches de laxisme au niveau de sociétés nationales et de sa volonté à n’épargner personne y compris les membres de son parti qui ne feraient pas preuve de bonne gouvernance.

Me Wade qui dit souhaiter laisser une bonne image à la postérité a confié vouloir sortir par la grande porte. À cet effet, à Paris comme à Genève, il a rencontré beaucoup de personnalités surtout de son parti. Il a eu aussi d’après cette même source, de nombreuses entrevues avec Idrissa Seck le patron de Rewmi dont le retour au sein de la famille libérale, annoncée à grande pompe, tarde encore à se réaliser. Notre interlocuteur parle de quelques points de discorde qui subsistent encore dans les conditions posées par les uns et les autres. Il convient également de signaler que ces vacances, ont été mises à profit pour discuter du choix des 65 sénateurs qui devront être nommés et du président qui devra être porté à la tête de l’institution.



Auteur: Assane Samb

lundi, 03 septembre 2007

"Comme Ils viennent en Europe et aux US ( By any Means) autant partir en vacances chez eux et passer un bon moment avec!"

Ceci est un extrait du Magazine qui sera diffusé sur la première chaîne francophone belge : La Une ou RTBF1 :

Concernant l’Afrique : A regarder absolument, à enregistrer pour celles et ceux qui ne savaient pas, d’autres reportages TV ou presse écrite on traité ce sujet dans d’autres pays des ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) . L’esclavage (sexuel) moderne, en première partie. Ce qui se passe à Saint-Domingue n’est pas une exception, mais le lot de tous les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique : Bon marché ou Low Cost : Sea, Sex and Sun !: Du Sénégal, de la Gambie, de Cuba à Saint-Domingue !:

En seconde partie : La violence en Afrique du Sud

Ce qui suit est une présentation de l’émission, un extrait du site de la Une (FR) Belge.

« Comme chaque été, le bourlingueur est de retour sur La Une. Tous les mardis, après le JT, il présente des reportages variés tournés sous diverses latitudes ainsi que ses inestimables carnets de voyage. Grâce à eux, vous vous rendrez aux quatre coins du monde par des températures dépassant constamment 40°C à l'ombre. Ses conseils de survie, aussi insolites qu'efficaces, vous seront précieux, surtout si vous affectionnez les régions inhospitalières et le tourisme de l'extrême. Sex and sun sous les tropiques : Les femmes, elles aussi, raffolent du tourisme sexuel. C'est ainsi que de nombreuses Européennes, Américaines ou Canadiennes vont en vacances à Saint-Domingue où elles s'offrent du bon temps sur des plages paradisiaques en compagnie de ce qu'il faut bien appeler des gigolos. Comme ils sont jeunes, qu'ils sont beaux et qu'ils savent tourner un compliment, elles en tombent toutes follement amoureuses. Eux leur apportent en retour de la gentillesse, de la sensualité et, surtout, du sexe. Réalisation : Sylvianne Schmitt & Carole Greco.

…After sex and sun : Chaque année, des milliers d'Européennes ou d'Américaines viennent à Saint-Domingue pour vivre une romance avec un gigolo du cru. Quelques centaines d'entre-elles épousent leur greluchon. Pour le meilleur et pour le pire.

Second reportage en Afrique:
"Afrique du Sud : la chasse aux Blancs - Dans la brousse sud-africaine, la chasse aux fermiers blancs a remplacé les safaris traditionnels. À ce jour, quelque 1 700 Afrikaners ont été assassinés par des autochtones qui souhaitent reconquérir la terre perdue de leurs ancêtres. Décidément, l'apartheid est un plat qui se mange froid."
http://www.la1.be/programmes/details/index.htm?progId=1966568



Fin de citation du site de la RTBF.

Correspondant pour la Belgique / Les Griots Du Web: Jean-Pierre Ndong
A diffuser!


Citation: Qu’en est-il de la responsabilité de l’intelligentsia nègre dans le sous développement de l’Afrique ?

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LES EDITIONS LE ROBERT MODIFIENT LA DEFINITION DU MOT COLONISATION DANS

L’année dernière, le CRAN avait dénoncé les définitions des mots «
colonisation » et « coloniser » contenues dans l’édition 2007 du
dictionnaire Le Petit Robert et avait appelé au boycott du dictionnaire.
Rappelons qu’aux mots « colonisation » et « coloniser », Le Petit Robert
proposait en effet les définitions suivantes, inchangées depuis 40 ans :
- Colonisation : « mise en valeur, exploitation de pays devenus colonies »,
- Coloniser : « coloniser un pays pour le mettre en valeur, en exploiter
les richesses (…) ».
Faute d’explications supplémentaires, qui auraient permis de les mettre en
perspective, les termes « mettre en valeur » et « mise en valeur »
renvoyaient uniquement à l’exploitation matérielle des pays occupés par le
colonisateur, qu’ils présentaient sous un jour positif. Ces termes
niaient, délibérément ou non, la souffrance des peuples colonisés.
Le CRAN avait expliqué à l’époque que l’on ne pouvait pas mettre sur le
même plan des richesses et des hommes et avait cité à l’appui de sa
démonstration le poète Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme
: « Colonisation = chosification »
Le CRAN se félicite que, dans l’édition 2008 du dictionnaire Le Petit
Robert, les Editions Le Robert ont modifié la définition du mot
colonisation en y intégrant cette même citation d’Aimé Césaire, «
colonisation = chosification ».
Le CRAN salue la décision d’Alain Rey, le directeur éditorial des éditions
le Robert.
Pour le CRAN, il ne s’agit pas d’une victoire sur les éditions Le Robert,
mais d’une victoire pour la société française dans son ensemble, qui
accepte progressivement de revisiter son passé, sans complexe ni
culpabilité.
L’objectif du CRAN a toujours été de parvenir à une « mémoire
réconciliation » bien préférable à une « mémoire revanche »
Le CRAN souhaite tout le succès possible à cette édition 2008 du
dictionnaire Le Petit Robert

Patrick Lozès,
Président du CRAN
E-mail : contact@lecran.org