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mercredi, 28 novembre 2007

Banlieue Villiers-le-Bel: Sarkozy annonce aux familles l'ouverture d'une information juficiaire

PARIS - Le président Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi aux familles des deux mineurs tués à Villiers-le-Bel (Val d'Oise) l'ouverture d'une information judiciaire, selon l'avocat des familles, Me Jean-Pierre Mignard.

Les parents de Moushin et Laramy, morts dimanche dans une collision avec une voiture de police, ont été reçus mercredi matin à l'Elysée par le chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy "a indiqué qu'une information judiciaire serait ouverte et qu'un juge d'instruction serait désigné", a déclaré Me Mignard à l'issue de cette rencontre. Il a salué une "décision juste", "un geste de justice et un geste d'apaisement dont nous voudrions (...) qu'il soit compris partout pour que la paix, le calme et la tranquillité reviennent dans les esprits".

"Les familles ont exprimé une demande: c'est que, pour que toute la lumière soit faite, un juge d'instruction soit nommé (...) Le président de la République a répondu à cette demande", a confirmé le maire (PS) de Villiers-le-Bel Didier vaillant, reçu en même temps que les parents.

Cela "permettra aux parents des victimes, à leurs avocats de participer activement à la connaissance de la vérité. Rien ne sera donc caché", a estimé l'avocat.

Le chef de l'Etat a par ailleurs "manifesté sa sympathie et présenté ses condoléances aux parents des victimes". Selon Me Mignard, il "les a longuement entendus" et a "partagé son souci (...) que toute la vérité soit faite dans cette affaire".

Par ailleurs, M. Vaillant a "demandé au président de la République que, dans les jours qui viennent, nous puissions avoir des réunions de travail avec ses collaborateurs, dans un premier temps pour réparer, et dans un deuxième temps pour que soient prises en compte les difficultés que rencontrent les villes de banlieue". AP

co/mw

mardi, 27 novembre 2007

Condamnation unanime des violences par les députés

PARIS (Reuters) - Les violences en banlieue parisienne provoquées par la mort de deux adolescents dimanche à Villiers-le-Bel (Val d'Oise) ont été unanimement condamnées lors des réunions des groupes politiques de l'Assemblée nationale.

Jean-François Copé, président du groupe UMP, a exprimé "l'émotion" et la "préoccupation" de ses députés.

Lors de son point de presse hebdomadaire, il a précisé que le Premier ministre, François Fillon, n'avait exceptionnellement pas assisté à la réunion du groupe UMP en raison de son déplacement dans la ville, située au nord de Paris.

"Il s'agit dans ce domaine d'être extrêmement vigilants sur le déroulement des heures à venir", a souligné Jean-François Copé, qui a précisé être au fait de ces questions, plusieurs "quartiers difficiles" existant à Meaux, la ville dont il est le maire en Seine-et-Marne.

"Ces violences sont inacceptables dans un Etat de droit", a pour sa part déclaré François Sauvadet, président du groupe Nouveau centre (NC), dans les couloirs du Palais-Bourbon.

"On a vu encore des images de traquenards dans lesquelles les forces de police, les pompiers, sont entraînés et je voudrais dire aussi notre solidarité à tous ceux qui exercent au nom de la République des missions difficiles", a-t-il poursuivi.

Le Nouveau centre veut "que toutes les garanties" soient apportées sur les circonstances de l'accident de dimanche soir et lance un appel "au calme et à la raison".

"Il faut aussi que l'Etat très vite réintervienne pour maintenir sa présence dans tous ces quartiers", a conclu le président du groupe NC.

Au Parti socialiste, "on condamne ces violences qui sont très graves et qui ont pris des proportions inégalées", a déclaré Aurélie Filippetti, porte-parole du groupe socialiste, radical et citoyen (SRC)

"On condamne fermement ces violences en même temps on veut que toute la lumière soit faite sur la mort de ces deux jeunes gens", a-t-elle poursuivi lors de son point de presse, réclamant un bilan de la politique de Nicolas Sarkozy", ancien ministre de l'Intérieur, "non seulement depuis les émeutes de 2005 mais depuis 2002". "Rien n'a été fait, rien n'a changé", a-t-elle asséné.

"C'est la démonstration que cette politique qui se prétend très dure n'a pas d'impacts positifs sur le terrain", a affirmé la député de Moselle. "Cela montre qu'on n'a pas les moyens nécessaires pour une vraie politique dans ces quartiers".

"Il faut qu'il y ait des événements dramatiques pour que le Nicolas Sarkozy et le gouvernement disent 'il faut faire quelque chose'", a-t-elle déploré.

Sarkozy se rendra mercredi auprès du commissaire blessé à Villiers-le-Bel

PARIS (AP) - Dès son retour de Chine, Nicolas Sarkozy se rendra mercredi matin à l'hôpital d'Eaubonne (Val d'Oise) auprès du commissaire blessé dimanche dans les incidents avec des jeunes à Villiers-le-Bel, puis tiendra une réunion sur la sécurité à l'Elysée, a annoncé mardi son porte-parole David Martinon. Les familles des deux jeunes tués dimanche à Villiers-le-Bel dans une collision avec une voiture de police ont par ailleurs été invitées à se rendre à l'Elysée pour y rencontrer M. Sarkozy mercredi, a-t-on appris dans l'entourage de la secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara. Le chef de l'Etat rencontrera aussi mercredi matin des policiers et des sapeurs-pompiers blessés lors des violences urbaines de ces derniers jours, puis recevra Didier Vaillant, maire PS de Villiers-le-Bel, à l'Elysée. M. Sarkozy tiendra ensuite une réunion sur la sécurité en présence du Premier ministre François Fillon, de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, de la garde des Sceaux Rachida Dati et de la secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara. Mme Amara a rencontré mardi matin une des deux familles des jeunes tués, selon son entourage. Alors qu'elle était présente, un représentant de la présidence de la République a téléphoné pour convier la famille à l'Elysée.

Sénégal: Test du SIDA avant le mariage

Dakar (APS) - Le ministre de la Famille et de l'Entreprenariat féminin Awa Ndiaye est favorable à la systématisation d'une visite médicale pour permettre aux futurs époux de connaître leur statut sérologique avant la célébration du mariage.

''Il est sans doute légitime de s'interroger pour savoir s'il ne serait pas opportun, contrairement à ce que propose le texte (art. 13, alinéa 8), de prévoir la systématisation d'une visite médicale pour les futurs époux à des fins de dépistage à l'infection du VIH'', a-t-elle déclaré.

Awa Ndiaye s'exprimait lundi à l'ouverture officielle d'un atelier national sur ‘'VIH/Sida et dépistage prénuptial'' qui s'inscrit dans la volonté de doter le Sénégal d'une législation spécifique sur le VIH conformément aux engagements d'Abuja d'avril 2002 et aux sessions spéciales des Nations unies sur le VIH/sida en juin 2001 et juin 2006.

La version actuelle du texte de loi, élaboré en vue d'améliorer l'environnement juridique de la lutte contre le VIH/Sida, en son article 13, alinéa 8 stipule :''les autorités civiles, coutumières et religieuses compétentes en matière matrimoniale encouragent les futurs époux à faire le test de dépistage avant la conclusion de leur union''.

Balgique:170 jours sans nouveau gouvernement, la N-VA tacle Leterme et freine encore le Royaume

La N-VA demande des garanties supplémentaires aux différents points qu’elle a transmis au formateur Yves Leterme et qui ont trait à des transferts de compétences de l’État fédéral vers les entités fédérées. Et ce, alors qu’après le MR, le CDH avait confirmé son intention de participer à la Convention qui se penchera sur la réforme de l’État. L’intransigeance des nationalistes flamands bloque donc tout.

Les partis francophones de l’Orange Bleue ont mis la pression, lundi, sur les formations flamandes appelées depuis 170 jours à faire naître un gouvernement. Tant chez les humanistes du CDH que chez les réformateurs du MR, le message était clair : « Il y a désormais assez de garanties pour renforcer l’Etat fédéral. » pour Joëlle Milquet. « Tous les bureaux de partis doivent dire à présent s’ils souhaitent ou non poursuivre l’Orange Bleue » pour DidierReynders . Ces invitations francophones à se remettre derechef à la table des négociations autour du menu riche de 35 thèmes et d’un timing proposé par le formateur interviennent alors que ce dernier présentait, à 11 heures 30, son septième rapport au Roi.

En début d’après-midi, le ciel s’assombrit à nouveau sur l’’Orange Bleue. Les libéraux flamands, d’abord, recensent une série d’écueils dans la note Leterme et l’invitent à remettre l’ouvrage sur le métier. Plus prudents, les démocrates chrétiens sont plus partagés sur l’attitude à adopter, les uns estimant que « tout cela a assez duré et qu’il fallait conclure », les autres, lorgnant vers l’attitude de leurs alliés nationalistes, dont le bureau était annoncé à 19 heures, hier soir. Encerclé par les caméras, mitraillé par les photographes , le QG N-VA détenait, à nouveau, la clef de l’Orange Bleue. Les nationalistes ont clairement fait comprendre, avant même la réunion, que la note Leterme était insuffisante.

Champagne !
Ben Weyts, suppléant d’Herman Van Rompuy à la Chambre, et chef de cabinet de Geert Bourgeois, se frayait un passage entre les micros, une bouteille de champagne sous le bras : « Cela n’a rien de politique, c’est juste pour fêter la naissance de mon fils. Lui, il est né. Ce n’est pas comme l’Orange Bleue qui reste à un stade très, très embryonnaire ». Le ton est donné et le communiqué final confirme le « neen » : Bart De Wever, président de la N-VA, réclame « des garanties sur le transfert de compétences dont la Flandre a absolument besoin » ( sans les citer, on sait que la N-VA rêve d’autonomie fiscale, et de régionalisation de l’impôt des sociétés et des allocations familiales). Et, pour ceux qui espéraient le rétablissement de l’indispensable confiance entre partenaires, De Wever assène le coup de grâce, en exigeant que le transfert des compétences s’exerce à sens unique, à savoir du fédéral vers les entités fédérées. Une nouvelle gifle aux francophones qui, comme Didier Reynders quelques heures plus tôt réclamait, lui, dans la nouvelle réforme , un renforcement de l’Etat fédéral.

Les négociateurs ne se sont donc pas réunis lundi soir : Yves Leterme est prié, à nouveau, de travailler sur les pierres d’achoppement. La question qui se pose désormais, après la nouvelle surenchère de la N-VA, est de savoir s’il est encore possible de concilier l’inconciliable...

Deuxième nuit de violence en banlieue parisienne:64 policiers blessés, 5 dans un état grave. La nuit a été violente

Certains membres des forces de l'ordre ont été victime de tirs d'armes à feu. Dimanche soir déjà une vingtaine de policiers avaient été blessés. La mort de deux mineurs, dans un accident entre une moto et un véhicule de police, a mis le feu aux poudres. Les familles de victimes appellent au calme. Une enquête est en cours mais rien n'y fait, cette ville du Val d'Oise s'enflamme.
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Une bibliothèque, des bâtiments publics et divers commerces ont une nouvelle fois été incendiés. Sans compter les voitures et les poubelles embrasées.

Un phénomène qui s'étend à des communes voisines, de Cergy à Goussainville en passant par Argenteuil. Une vague d'émeutes qui n'est pas sans rappeler les violences de 2005. A l'époque deux jeunes poursuivis par la police avaient trouvé la mort en se réfugiant dans un transformateur électrique

lundi, 26 novembre 2007

Nouvelles violences à Villiers-le-Bel et autour: plusieurs blessés

VILLIERS-LE-BEL, Val d'Oise - De nouvelles violences ont éclaté lundi soir à Villiers-le-Bel, au lendemain de la mort de deux adolescents dont la mini-moto a percuté une voiture de police à Villiers-le-Bel (Val d'Oise). Plusieurs policiers et un journaliste ont été blessés par des tirs de chevrotine, tandis que plus d'une vingtaine d'incendies de véhicule étaient recensés à Villiers et dans des communes voisines.
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En dépit des appels au calme lancés par les familles des victimes, ces actes de violence ont de nouveau repris lundi soir à Villiers, avec notamment des jets de cocktails Molotov et des tirs de chevrotine, ces derniers blessant au moins un journaliste, a-t-on constaté sur place, et "un nombre indéterminé" de policiers, selon la préfecture. Les forces de l'ordre ont riposté en tirant des grenades lacrymogènes et des flashballs.

Vers 22h, la situation restait tendue entre les policiers et des jeunes qui ont mis le feu à des barricades.

On constatait par ailleurs qu'au moins deux véhicules -une voiture de police et un camion poubelle- étaient en flammes. Au total, on recensait six véhicules incendiés à Villiers, d'après la préfecture qui parlait en soirée d'un total provisoire de 25 en incluant ceux brûlés au même moment dans les communes voisines d'Ermont-Eaubonne, Garges-lès-Gonesse, Goussainville et Cergy-Pontoise.

La première flambée de violences, dimanche soir, s'était soldée par huit interpellations, 20 policiers et un pompier blessés, deux commissariats saccagés, l'incendie de plusieurs commerces et d'une quinzaine de voitures. Les premières conclusions de l'enquête menée par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) semblent écarter pour l'instant la responsabilité des policiers se trouvant dans la voiture percutée. Mais les proches des victimes reprochent aux secours de n'être arrivés que tardivement. AP

De l'art à l'éducation

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Russie: une marche anti-Poutine réprimée à Saint-Pétersbourg

SAINT-PETERSBOURG (AFP) - La police a réprimé une marche contre le pouvoir dimanche à Saint-Pétersbourg, interpellant 200 personnes dont des leaders d'opposition, après avoir arrêté la veille la légende des échecs Garry Kasparov à Moscou, à une semaine des législatives.
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M. Nemtsov, ancien vice-Premier ministre et candidat déclaré du parti libéral d'oppposition Union des forces de droite (SPS) à la présidentielle de 2008, a été interpellé et retenu deux heures par la police, a-t-il indiqué.

Nikita Belykh, chef de SPS, a également été interpellé, "saisi par les bras et les jambes et jeté dans un fourgon", a-t-il dit à l'agence Interfax.

Environ 200 personnes ont été interpellées en différents endroits de la ville. Elles ont pour la plupart été libérées quelques heures plus tard.

Coupe du monde 2010 zone Europe

l'issue de ce tirage au sort, il est difficile de désigner un "groupe de la mort". Toutes les poules semblent homogènes avec une hiérarchie a priori clairement établie. Dans le groupe 1, le Portugal devra cependant faire attention. Les vice-champions d'Europe 2004 auront à se méfier des menaces venues du nord (Danemark, Suède).

GROUPE 1 : Portugal, Suède, Danemark, Hongrie, Malte, Albanie

GROUPE 2 : Grèce, Israël, Suisse, Moldavie, Lettonie, Luxembourg

GROUPE 3 : République tchèque, Pologne, Irlande du nord, Slovaquie, Slovénie, San Marin

GROUPE 4 : Allemagne, Russie, Finlande, Pays de Galles, Azerbaïdjan, Liechtenstein

GROUPE 5 : Espagne, Turquie, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Arménie, Estonie

GROUPE 6 : Croatie, Angleterre, Ukraine, Bélarus, Kazakhstan, Andorre

GROUPE 7 : France, Roumanie, Serbie, Lituanie, Autriche, Iles Féroé

GROUPE 8 : Italie, Bulgarie, Eire, Chypre, Géorgie, Monténégro

GROUPE 9 : Pays-Bas, Ecosse, Norvège, Macédoine, Islande

Paris:Nuit agitée en banlieue

SENLIS (AFP) - Un suspect déjà condamné pour agression sexuelle, qui avait été interpellé après le meurtre dimanche de l'étudiante de 23 ans dans le RER D près de Creil (Oise), a reconnu l'avoir agressée pour tenter de la violer, a annoncé lundi le procureur de Senlis Thierry Pocquet du Haut-Jussé.
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Il avait été déjà condamné en 1996 par la cour d'assises de l'Oise à cinq ans de prison dont deux avec sursis, pour une agression sexuelle qui se serait produite sous la menace d'une arme, sur la même ligne de RER.

Cet homme de 44 ans "est passé aux aveux, des aveux qui restent à confirmer et à détailler", a déclaré le procureur au cours d'un point de presse. Porteur d'un couteau, le suspect a également reconnu "une tentative d'agression sexuelle", quand il s'est aperçu que la jeune femme était seule avec lui dans la rame de RER.

La victime résidant à Orry-la-Ville (Oise), près de Senlis, avait été retrouvée dimanche vers 11H50 par deux voyageurs. Grièvement blessée, elle portait de nombreuses traces de coups de couteaux sur le haut du corps et trois blessures profondes, dont une au coeur qui a été mortelle. Elle est décédée peu après l'arrivée des secours.

"La jeune femme a été très courageuse", a déclaré le procureur. La victime s'est défendue âprement : l'agresseur a été blessé à l'aine et n'a pu la violer. Des cheveux et des traces de sang de la jeune femme ont été retrouvés sur lui. Etudiante à l'école de journalisme du Celsa à Paris et très engagée dans le mouvement scout, elle était l'aînée de cinq enfants. Ses parents l'attendaient dimanche sur le quai de la gare d'Orry-la-Ville pour aller à la messe.

D'après le procureur, l'agression aurait eu lieu entre la station Louvres et Fosses. Le suspect avait été retrouvé blessé sans connaissance à la gare de Fosses, quelques stations avant celle de Creil. Ses déclarations pour expliquer ses blessures, étaient apparues aux enquêteurs confuses et contradictoires. Il avait donc été placé en garde à vue, à l'hôpital de Gonesse (Val-d'Oise) où on a continué à l'interroger

Avis de Thomas Gunzig sur la crise politique belge...

Bande de cons !
pas vous, cher public !
Les autres, les formateurs, informateurs, explorateurs, chefs de groupe,
présidents de partis flamands, présidents de partis francophone, seconds
couteaux, troisièmes couteaux, de gauche, de droite, les cath os, les écolos,
les franc-maçons, les libéraux...
Bande de cons de Flandre
Bande de cons de Bruxelles
Bande de cons de Wallonie.
D'abord à tous ceux qui croient avoir gagné les élections d'il y a 5 mois.
A tous ceux qui avaient un grand sourire
A tous ceux qui avaient les bras en l'air.
Le temps est venu de vous avouer quelque chose :
Les gens n'ont pas voté pour vous parce qu'ils vous aimaient.
Les gens ont voté pour vous parce qu'ils étaient obligés.
A la veille du onze juin : dans les rues, les maisons, les bureaux les
gens hochaient la tête et se demandaient vraiment qui ils allaient pouvoir
choisir parmi ce catalogue de nuls, de klets, de nouilles,
d'opportunistes agressifs,
de carriéristes sans charisme,
de mal fringués,
de gros types à l'élocution problématique,
de petits nerveux en pleine tendinite de l'égo,
de semi-hystériques,
de semi-mafieux,
de cyniques,
de je-m'en-foutistes,
de ratés de tout le reste,
de fils à papa,
d'experts comptables en décrochage professionel
d'entrepreneurs en faillite frauduleuse,
de sinistres,
de pas lavés,
de faux gentils,
de vrais méchants...
Les Leterme, De Krem, Reynders, Milquet, Michel, De Weaver, Maingain,
Wattelet, Bacquelaine...
Cette morbide collection de névrosés qui nous gouvernent avec leurs
troubles anxieux, leurs troubles dissociatifs, leurs troubles psychosexuels,
leurs troubles obsessionels compulsifs.
Et en plus, ils sont tous... si moches...
Ces élections, à tout le monde, ça a un peu fait l'impression d'un de
ces mariage forcé que l'on organise dans des pays très loin d'ici.
C'est comme si on avait été une jeune fille devant choisir entre le vieux
marchand qui pète au lit où l'arrière cousin qui ne se brosse pas les
dents.
Bande de cons
Vous n'avez rien gagné du tout.
Si c'était possible, on reprendrait nos voix et on ne les donnerait
qu'après les négociations,
à ceux qui auraient su être un peu intelligents
un peu sobres
un peu humains
Mais non donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Vous aviez un chouette petit pays,
pas très grand mais bien équipé
de voisins plutôt sympas
bien situé
avec la mer,
avec la forêt
avec pas trop de charges
Vous aviez une chouette petite population,
pas parfaite parfaite
Mais en gros, ce n'était pas des talibans non plus,
c'était pas des Contras
C'était pas des Tigre Tamoul
Une petite population de fabricants de pralines
des marchands de kayak,
des chanteurs à texte
des comiques parfois drôles
des stylistes un peu punks
des postiers plutôt polis
des sportifs en minijupe
de flics à moustaches
des tas de gens prêts à travailler plus à gagner toujours moins et à ne pas
dire grand chose
Une petite population qui mélange le goût des mandarines à celui des
spéculoos.
Une petite population qui n'a rien contre l'Eurovision ni les horodateurs.
Une petite population qui rend visite à ses grands parents le dim anche
pour boire un café après le chicon gratin
Une petite population de buveurs de bière et de joueurs de kicker.
Une petite population qui emmène ses enfants à Plankendael au printemps et à
Paradisio en hiver....
Comme ça, sans ennuyer le monde,
en VW Touran
Une petite population prévoyante qui a quelques euros sur un compte
épargne et une concession au cimetière.
Une petite population qui est plutôt toujours d'accord
et en gros une petite population qui ne veut pas d'histoire.
Et vous,
bande de cons,
tout ce que vous trouvez à faire,
ce sont ces petites réunions où l'on tourne encore plus en rond que sur un
circuit Marklin
ce sont ces petits comités aussi stériles qu'un champ de patates à Tchernobyl
ce sont ces petites réactions à chaud qui me rappellent les crises de mon chat
quand il n'aime pas la marque de ses croquettes
ce sont ces airs de petits tribuns en solde
ce sont ces grands chevaux sur lesquels vous montez et qui seront
toujours comme ces petits poneys tristes de la foire du midi.
Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de vous tirer dans les pattes pour
gagner une floche qui vous donnera droit à un tour gratuit sur ce manège
sinistre que vous appelez "politique"

Bande de nuls
Alors moi,
J'ai eu une idée,
une grève,
une vrai grève,
une bonne grève
une grève de tout le monde tant que la politique Belge ressemblera à une
conserve de rollemmops :
Les enfants n'iront plus à l'école
Les femmes enceintes n'accoucheront pas
les déménageurs ne déménageront pas
navetteurs ne navettez plus
Alcooliques n'alcoolisez plus
chauffeurs ne chauffez plus
Pilotes, mécaniciens, traiteurs, bouchers, pêcheurs, éboueurs, esthéticiennes,
taxidermistes, stripteaseuses, scaphandriers, géomètres experts, fleuristes,
tradeurs, opticiens, huissiers, substituts, gourous, préfets, trésoriers,
banquiers, infographistes, ajusteurs, analyste programmeurs, techniciens
hotline, proxénètes, dealeurs, animateurs, orthodontistes, urologues, animateurs
socioculturels, fossoyeurs...
Et tous les autres....
Total Stand By
On arrête tout...
Et vous verrez que dans trois jours,
ils feront moins les malins

dimanche, 25 novembre 2007

Un peu de folklore

21:15 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) |  del.icio.us |  Facebook | | |

Belgique 168 jours sans gouvernement : Feu rouge pour l’Orange bleue

Ce dimanche midi, il n’était toujours pas prévu de réunir dans les prochaines heures les chefs de délégation des partis de l’Orange bleue. Le formateur Yves Leterme continue inlassablement à retravailler sa note communautaire sur base de contacts bilatéraux informels.
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Selon plusieurs sources, il est possible que les chefs de délégation se voient ce dimanche en fin de journée.

L’écueil réside dans la difficulté à concilier les revendications francophones de renvoyer les discussions institutionnelles après la formation du gouvernement et hors de celui-ci, et les demandes flamandes de garantie qu’il y ait dans l’accord de gouvernement un contenu et un calendrier suffisamment précis de ce que sera la réforme de l’Etat.

A la fin de la semaine, de nouvelles demandes émanant de la N-VA et de certains membres influents du CD&V de régionaliser certaines matières sociales ont essuyé un refus francophone.

« Cela fait cinq mois que nous aurions pu former un gouvernement. Dans un tel contexte, les négociations bloqueront toujours », a indiqué ce vendredi la présidente du CDH, Joëlle Milquet.

« Il est temps qu’on atterrisse au sein du cartel CD&V/N-VA », a indiqué le même jour le président du MR, Didier Reynders.

D’après Belga

Delon, invité par l'Elysée, n'accompagnera pas Sarkozy en Chine

XIAN, Chine (Reuters) - Alain Delon a bien été invité à participer à la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Chine mais ne l'accompagnera pas en raison d'autres engagements, apprend-on dans l'entourage du président de la République, après le coup de colère de l'acteur français dans les colonnes du Parisien.

"Alain Delon ne vient pas. Il a été invité mais il avait d'autres engagements", explique-t-on à l'Elysée, précisant en revanche que la mère du chef de l'Etat, Andrée Mallah, serait du voyage.

"Il a été invité mais un peu tard (...) C'est un peu un loupé de notre part", admet-on de même source, où l'on invoque le rythme effréné des voyages du président pour expliquer l'affaire ainsi que le nombre très important de personnalités qui souhaitent le suivre lors de ces déplacements.

Dans le quotidien, Alain Delon s'emporte, se disant "très humilié" de ne pas avoir été informé s'il faisait ou non partie de la délégation jusqu'au dernier moment.

"Dimanche c'est l'anniversaire de ma fille Anouschka et j'avais tout organisé en fonction du voyage. J'ai la haine, j'ai la rage de ce manque de courage (...) Il y a, au niveau de la communication, autour du président une bande de charlots", accuse-t-il.

"Il appartient au président de décider qui participe ou non à son voyage. Je respecte sa décision mais il appartient à son staff d'avoir au moins la courtoisie, la politesse, la décence, voire le devoir d'en avertir les intéressés", poursuit l'acteur.

Pour sa première visite en Chine en tant que chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy est accompagné par sept ministres, dont celui de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, de l'Economie, Christine Lagarde, de la Justice, Rachida Dati, et de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

A Pékin, il devrait signer lundi une série d'accords commerciaux, entouré d'une forte délégation de chefs d'entreprise

Sarkozy entame sa visite en Chine par une escale culturelle

XIAN, Chine (Reuters) - Nicolas Sarkozy a entamé à Xian, ancienne capitale impériale sur la Route de la soie, une visite d'Etat de trois jours en Chine, qui pourrait être marquée par la signature de 20 milliards de dollars de contrats environ.

Le président français a atterri peu avant 10h00 (02h00) GMT sur l'aéroport de cette cité de plus de sept millions d'habitants, capitale de la province de Shaanxi, dans le centre de la Chine, et berceau de la civilisation chinoise.

Il a ainsi entamé sa première visite d'Etat en Asie là où son prédécesseur Jacques Chirac, fin connaisseur de la culture et de la civilisation chinoises, avait achevé son dernier voyage officiel en Chine, en octobre 2006.

Pendant cette escale de trois heures et demie, il a visité deux des trésors de cette civilisation.

Le premier, le mausolée du premier empereur de Chine, Qin Shi Huangdi (259-221 av. JC), est célèbre pour son armée enterrée de 8.000 soldats et chevaux de terre cuite.

Le second, la sépulture de Liu Qi, quatrième empereur de la dynastie Han décédé vers 141 av. JC, est riche d'innombrables figurines de terre cuite, également enterrées (hommes, femmes, oeunuques et animaux), qui constituent un véritable document en trois dimensions de la vie à la cour impériale.

Aux côtés de Nicolas Sarkozy, se trouvaient notamment sa mère Andrée et l'un de ses fils, Pierre.

Il devait ensuite gagner Pékin pour un premier entretien avec le président Hu Jintao en dîner restreint.

Le président français a dit dans une interview à l'agence Chine Nouvelle qu'il souhaitait promouvoir avec Pékin un partenariat "gagnant-gagnant.

Il est accompagné de sept ministres et d'une quarantaine de dirigeants de grandes entreprises. Une absence est toutefois remarquée, celle de la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Rama Yade. On assure à Paris que le président de la République abordera lui-même la question, toujours sensible en Chine.

Selon l'Elysée, il entend évoquer "franchement mais dans une approche constructive" les sujets "qui fâchent", comme les atteintes à la propriété intellectuelle, les contrefaçons ou le yuan jugé artificiellement sous-évalué par les pays occidentaux.

Nicolas Sarkozy veut aussi faire de la lutte contre le réchauffement climatique un domaine de coopération avec la Chine - pays le plus pollueur de la planète et un des plus pollués.

NUCLEAIRE ET AIRBUS

Si la Chine a refusé jusqu'à présent de se plier aux recommandations du protocole de Kyoto en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, le sujet est de plus en plus pris aux sérieux par les Chinois et leurs dirigeants.

Selon un expert français de la Chine, il ne se passe guère de jours sans que des articles, dans la presse chinoise ou sur internet, ne dénoncent des atteintes à l'environnement. Ces atteintes donnent parfois lieu à des manifestations qui peuvent réunir plusieurs milliers de personnes.

Nicolas Sarkozy, qui pousse en avant les entreprises françaises les plus en pointe dans ce domaine, prononcera mardi à l'université Qinghua de Pékin un discours sur l'environnement, qui sera retransmis en direct en chinois sur internet, à l'initiative de l'ambassade de France.

Selon des sources diplomatiques françaises, les deux pays devraient, à l'occasion de la visite du chef de l'Etat français, signer une déclaration commune sur l'environnement.

Lundi, Nicolas Sarkozy et Hu Jintao auront présidé la signature d'importants contrats, dont vraisemblablement la vente par Areva de deux réacteurs nucléaires EPR et du combustible nécessaire à leur fonctionnement pendant au moins 15 ans - le tout pour au moins cinq milliards d'euros.

Fait exceptionnel, ce contrat sera libellé en euros et non en dollars, dit-on de source proche des négociations.

Airbus espère pour sa part faire au moins aussi bien que lors de la visite de Jacques Chirac en 2006 : le constructeur européen avait alors signé la vente de 150 A320 à la Chine. Cette fois, dit-on de source proche de l'industrie, la commande chinoise comprendrait quelques dizaines de gros porteurs de type A330 et A350.

Parmi d'autres signatures attendues figurent aussi la construction d'une usine de vaccins contre la grippe, des accords dans les secteurs des télécommunications et du transport maritime, ainsi que la vente d'hélicoptères par Eurocoptère.

Nicolas Sarkozy est attendu avec curiosité par des dirigeants chinois qui s'interrogent sur l'ampleur et la portée de la "rupture" qu'il dit vouloir incarner, notamment en matière de politique étrangère, par rapport à Jacques Chirac.

Il pourrait bénéficier du refroidissement des relations entre la Chine et l'Allemagne, après l'accueil réservé en septembre par la chancelière allemande Angela Merkel au chef spirituel des Tibétains, le Dalaï Lama.

Après les retraites, Sarkozy est attendu sur le pouvoir d'achat

PARIS (Reuters) - Préoccupation numéro un des Français selon les sondages, le pouvoir d'achat devrait occuper le devant de la scène politique la semaine prochaine, après la fin de la grève sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

Avant de s'envoler pour la Chine, où il entamait dimanche sa première visite en tant que chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a annoncé son intention de répondre aux "angoisses" des Français sur ce thème dès son retour de Pékin.

"Je ne prends pas ces attentes à la légère", a assuré le président, qui avait fait du pouvoir d'achat l'un des axes majeurs de sa campagne élyséenne.

Selon plusieurs articles de presse, le président s'exprimera à la télévision jeudi soir - une intervention qui avait été envisagée cette semaine puis repoussée pour se donner le temps de la réflexion et laisser passer la fin du conflit dans les transports publics. L'Elysée n'a confirmé ni la date ni la forme de cette prise de parole.

Selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France, 65% des Français estiment que leur pouvoir d'achat a diminué depuis un an, contre 59% en janvier dernier.

"Beaucoup commencent à se dire qu'on leur a raconté des sornettes" avec le slogan de Nicolas Sarkozy "travailler plus pour gagner plus", juge Laurent Fabius dans Libération. "Tout augmente, sauf les salaires", déplore l'ancien Premier ministre socialiste.

Nicolas "Sarkozy doit cesser de gesticuler et maintenant agir", intime de son côté le député européen Benoît Hamon dans un communiqué.

Le PS réclame un "Grenelle" sur le pouvoir d'achat des fonctionnaires et des salariés privés ainsi que l'encadrement des loyers et la mise en place effective du "chèque transports".

AUGMENTER LE SMIC OU LA DUREE DU TRAVAIL ?

Côté majorité, plusieurs députés ont avancé pistes et hypothèses cette semaine, mais en tout état de cause "aucune annonce ne viendra de chez nous" avant l'intervention de Nicolas Sarkozy, précise-t-on au siège de l'UMP.

A la tête d'un comité parlementaire pour le pouvoir d'achat, composé de dix députés de l'UMP, Pierre Méhaignerie a prôné une augmentation de la prime pour l'emploi. De son côté, le secrétaire national à l'Economie du parti présidentiel, Frédéric Lefebvre, s'est dit favorable à une généralisation des stock-options, y compris pour les fonctionnaires.

Au diapason du PS, le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a demandé samedi des mesures salariales, insistant sur un coup de pouce rapide sur le Smic.

A ses yeux, le déblocage de la participation salariale, comme cela avait déjà été fait par le gouvernement Villepin, ou un 13e mois défiscalisé ne sont pas des bonnes solutions.

"Il faut sortir d'un discours qui tend à dire depuis quelques mois: 'OK, il y a un problème de pouvoir d'achat mais si vous voulez voir votre pouvoir d'achat augmenter, ou vous bossez plus ou vous attendez que les prix baissent'. Donc, on doit passer aussi par la question des salaires si on veut augmenter le pouvoir d'achat", a-t-il fait valoir sur Europe 1.

Il faut également conditionner les exonérations de cotisations patronales à la signature d'accords salariaux dans les entreprises - une proposition catégoriquement rejetée par le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), Jean-François Roubaud.

"Si on retire les exonérations de charges, (ce sont) des centaines de millions d'emplois qui seront perdus en quelques mois", a-t-il mis en garde sur France Info.

Pour pouvoir augmenter les salaires, il préconise, à l'instar de la présidente du Medef Laurence Parisot, de jouer sur la durée légale du travail.

Il veut "faire sauter les derniers verrous des 35 heures", auxquelles François Fillon a imputé la stagnation du pouvoir d'achat depuis dix ans lors d'une passe d'armes avec François Hollande à l'Assemblée nationale.

"La France ne distribuera plus de richesses aux Français que si elle est capable d'en produire plus", a prévenu le Premier ministre.

samedi, 24 novembre 2007

Le Liban, sans président, s'enfonce dans la crise

BEYROUTH (AFP) - Le Liban, qui s'est réveillé samedi sans chef de l'Etat, fait face désormais à un vide présidentiel qui fait redouter une aggravation des tensions provoquées par le bras-de-fer persistant entre un gouvernement soutenu par l'Occident et l'opposition proche de Damas et Téhéran.
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"Une République sans président", titrait le quotidien proche de l'opposition, Al-Balad, après le départ à minuit du prosyrien Emile Lahoud, au terme de son mandat, sans que le parlement ne soit parvenu à lui trouver un successeur.

Le journal a choisi de mettre à sa une un encart blanc "en guise de photo du nouveau chef de l'Etat".

Faute de consensus entre majorité et opposition, la séance du Parlement, qui élit le président, a été reportée vendredi -pour la cinquième fois en deux mois- au 30 novembre.

La vacance au sommet de l'Etat suscite l'inquiétude des Libanais et de la communauté internationale sur l'avenir du pays et relance les craintes sur une possible dégradation de la sécurité.

Plusieurs journaux estiment que le Liban est entré dans une période de "vide organisé" et redoutent que cette étape ne se prolonge indéfiniment.

"Il y a désormais un statu quo, les deux camps ayant peur l'un de l'autre", déclare à l'AFP un diplomate arabe à Beyrouth. "Il y a des craintes que la situation ne dégénére en un conflit entre sunnites et chiites ou entre chrétiens, c'est pour cela que tout le monde va faire preuve de retenue".

La majorité des sunnites soutient la coalition antisyrienne au pouvoir, tandis que les chiites appuient pour la plupart l'opposition, menée par le puissant Hezbollah, allié de Damas.

Les chrétiens, et notamment la communauté maronite dont est traditionnellement issu le président de la République, sont divisés entre les deux blocs.

En quittant le palais présidentiel, M. Lahoud, un des présidents les plus controversés de l'histoire du Liban, a confié à l'armée la sécurité du pays.

Cette initiative a immédiatement été rejetée par le gouvernement qui, conformément à la Constitution, est investi dès samedi de tous les pouvoirs exécutifs du fait du vide présidentiel.

Le gouvernement a assuré vendredi soir qu'il continuerait "d'assumer ses responsabilités et d'exercer toutes ses prérogatives" après le départ du président.

Or ce même gouvernement est considéré par l'opposition, comme par l'ex-président, comme "illégitime", depuis la démission il y a un an des ministres chiites de l'opposition.

Depuis ce départ qui a plongé le pays dans une crise politique sans précédent depuis la fin de la guerre civile (1975-90), la majorité accuse l'opposition de suivre les instructions de Damas et de Téhéran pour permettre à la Syrie, ancienne puissance de tutelle, de regagner son influence.

L'opposition accuse quant à elle le pouvoir d'être inféodé à l'Occident, et notamment aux Etats-Unis, et de vouloir imposer un président soumis au bon vouloir de Washington.

"La Syrie et les Etats-Unis organisent le vide dans le calme", titre le quotidien al-Akhbar, en estimant que les deux pays veulent mettre une sourdine au dossier libanais avant la conférence de paix au Proche-Orient d'Annapolis, près de Washington, la semaine prochaine.

En raison de la tension politique, les mesures de sécurité ont été renforcées, notamment à Beyrouth et ses environs. L'armée, régulièrement chargée du maintien de l'ordre, a été déployée sur les principaux axes de la capitale.

Inquiets de la vacance présidentielle, Les Etats-Unis, l'ONU et l'Union européenne ont exhorté toutes les parties libanaises à faire preuve de retenue et à s'efforcer de trouver un compromis le plus tôt possible.

Belgique:Leterme s’épuise à recoller les morceaux

167 jours sans nouveau gouvernement. Un triangle infernal : face à la N-VA qui fait monter les enchères, CDH et MR répliquent « touche pas à ma Sécu ». Ces revendications embarrassent le CD&V. Et le formateur.
Après deux semaines d’arrêt, les négociations de l’Orange bleue ont bien repris, jeudi soir, lors d’un dîner entre présidents de parti chrétien, humaniste et libéraux, au resto La branche d’olivier à Uccle. Mais l’invitation ne venait pas du formateur Leterme : les hôtes étaient les présidents d’assemblée et réconciliateurs royaux Armand De Decker et Herman Van Rompuy (qui ont fait rapport au Roi vendredi, lire ci-contre).

Une bonne nouvelle ? Même pas. Si les Leterme, Van Rompuy, De Decker, Reynders, Milquet, Vandeurzen et Somers se sont quittés vers 2 heures du matin, ils ne se sont pas pour autant accordés sur la xième version de la note Leterme. Note censée permettre la reprise de la formation gouvernementale, suspendue depuis le vote flamand sur la scission de BHV, le 7 novembre.

Autrement dit : ça coince toujours. Au point que, vendredi, alors que les sept devaient, disait-on, se revoir à 14h30, on apprenait en début de soirée qu’il n’en serait rien. A cause du triangle infernal Milquet-Leterme-N-VA…

Reprenons. Mercredi, les partenaires orange-bleu croyaient toucher au but, la note Leterme étant globalement acceptée. Mais la N-VA la jugeait trop palote sur le plan communautaire. Car cette note définit un cadre et un menu pour la future réforme de l’Etat, ainsi que les gestes d’apaisement réclamés par les francophones (pour éviter tout nouveau coup de force flamand) et les néerlandophones (pour s’assurer une vraie réforme de l’Etat). Dans ce cadre, une liste de matières à réformer est élaborée. C’est cette liste que la N-VA a voulu corser. Et pas à la marge… Selon les propos, jeudi, du député Jan Jambon, c’est rien moins qu’« un premier pas vers la régionalisation de la sécurité sociale » que les nationalistes flamands revendiquent… alors que le projet d’accord stipulait précisément qu’on ne toucherait pas à la solidarité interpersonnelle.

Jeudi, Yves Leterme présente donc une note amendée, dans le sens N-VA, aux négociateurs. Le CDH s’étrangle. Le MR aussi, mais plus discrètement.

Vendredi, Joëlle Milquet propose dès lors de nouveaux aménagements à la note Leterme. Elle s’y accroche. Et les présidents CDH et MR répètent, dans une belle unité, qu’il n’est pas question de toucher à la Sécu, à la solidarité interpersonnelle. Leterme, qui semble dire à RTL-TVi qu’il n’y aura pas de régionalisation partielle de la Sécu, passe la journée entre le CDH et la N-VA, tentant de concilier les inconciliables. Même si, dit-on, Bart De Wever, président de la N-VA, aurait fait savoir qu’il ne valide pas la sortie du député Jambon… Aux télés, il jure d’ailleurs qu’il « est là pour faire un accord » et qu’il a « l’espoir d’y arriver ». Dame : la N-VA n’a-t-elle pas donné l’impression de vouloir torpiller l’Orange bleue ?

Vendredi soir, surprise : Joëlle Milquet et Didier Reynders interviennent au JT de la RTBF. Et haussent le ton. La première demandant que « l’on cesse les surenchères, que les gens prennent leurs responsabilités et atterrissent sur un accord équilibré » et jugeant – ce qui ne calmera pas les esprits – qu’« une telle volonté n’est pas toujours présente partout ». Le second évoquant « un débat, en dehors du gouvernement, pour faire évoluer l’Etat, pas pour le bouleverser » et demandant aussi au « cartel d’atterrir », dans l’espoir d’un gouvernement pour la fin de l’année.

L’unité francophone retrouvée grâce au « pas touche à ma Sécu », Milquet et Reynders se sont, nous dit-on, concertés vendredi, avant des négociations attendues ce week-end. Car Leterme devrait relancer les discussions ce samedi. Sur la base d’une note à nouveau amendée, et apparemment plus acceptable. Avant d’aller faire rapport au Roi – sauf changement – lundi. Mais le formateur semble à bout. Lui qui pensait, en milieu de semaine, tenir enfin un accord équilibré. Il nous revient ainsi que jeudi, avant le dîner ucclois, il a eu une belle engueulade avec le président de son parti, Jo Vandeurzen. Motif : l’homme ne tient pas suffisamment ses troupes, certainement pas le cartel – la sortie de la N-VA sur la Sécu le prouve à souhait. Y a pas à dire : l’ambiance au CD&V s’améliore au fil des jours…