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mercredi, 05 décembre 2007

Une mère cherche sa fille disparue

Ma fille de 13 ans, Ashley Flores, est disparue depuis maintenant 2 semaines.
373f7b185aaf4c665c7918de7440677e.gifPeut-être si tous font suivre ce courriel, quelqu'un verra cet enfant. C'est de cette façon qu'une fille disparue de Steven Point a été retrouvée, en faisant circuler sa photo à la télévision. L'internet circule même outre-mer, L'Amérique du Sud et la Canada etc...

SVP faites suivre ce courriel à tous les gens de votre carnet d'adresse. Avec Dieu à ses côtés, elle sera retrouvée.

Je vous demande à tous, vous supplie tous de svp faire suivre ce message à n'importe qui et toutes les personnes que vous connaissez, SVP. Il n'est pas encore trop tard. SVP aidez-nous. Si quelqu'un sait quoi que ce soit, svp entrez en communication avec moi à:

HelpfindAshleyFlores@yahoocom

J'inclus une photo d'elle. Toutes prières sont appréciées!! Ca ne prend que 2 secondes pour faire suivre ce message. Si c'était votre enfant, vous voudriez toute l'aide que vous pourriez
obtenir!!

Belgique: Grave, des membres du CD&V désapprouvent le Roi

Le CD&V se montre particulièrement critique vis-à-vis du rôle joué ces derniers jours par le roi Albert II. Selon plusieurs membres importants du parti flamand, le souverain a eu un comportement incohérent lorsqu’il a remis Guy Verhofstadt en selle, écrit De Morgen. « Est-ce que Verhofstadt roule pour Didier Reynders ? Roule-t-il pour Yves Leterme ? Ou roule-t-il pour une coalition violette ou une violette-verte ? Il semble clairement que le gouvernement Verhofstadt doit continuer à fonctionner, avec un élargissement des affaires courantes. Le Palais doit pourtant savoir que la constitution ne le permet tout simplement pas », disent plusieurs parlementaires et sénateurs CD&V. Certains élus vont même plus loin. « Verhofstadt reçoit carte blanche du Roi pour poursuivre la violette, comme si les élections n’avaient jamais eu lieu. Pourquoi devrions-nous alors encore nous rendre aux urnes tous les 4 ans ? ».

Ketty une Jeune policière abattue froidement

La jeune policière allait fêter ses 24 ans, ce mercredi. Les gangsters voulaient voler un camion, à Lot, quand ils ont été surpris. Avec son collègue Peter, ils ont essuyé 20 tirs de Kalachnikov.
Kitty Van Nieuwenhuyzen allait fêter ses 24 ans aujourd'hui, mercredi. Elle se destinait à une carrière dans la police. Pour faire régner l'ordre public et se mettre au service de la population. La barbarie de trois malfrats en a décidé autrement et a coupé net son élan. A 3 heures du matin, ce mardi. Dans une petite rue résidentielle de Lot (Beersel), dans le Brabant flamand. En pleine intervention. Elle a reçu une balle de Kalachnikov en pleine tête. Fatal.
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Il était 2 h 50 mardi matin. Trois ou quatre individus ont pénétré au 38 de la rue de Beersel. Une maison individuelle dans un quartier résidentiel relativement isolé. Les malfrats cherchent les clés du petit camion du propriétaire, Ismaël, qu'ils veulent voler. Mais ils font trop de bruit. Le maître des lieux descend et se retrouve nez à nez avec les intrus. Il se défend. Et lâchement, l'un des truands sort son revolver. Le quinquagénaire s'écroule. Il vient de recevoir trois balles de calibre 9 mm dans le corps. Deux dans l'abdomen et une dans une jambe. Pour les clés du camion, c'est raté. Mais dans sa fuite, le trio ne repart pas les mains vides et fait main basse sur les clés de la Peugeot 407 break d'Ismaël. Direction la porte d'entrée de la maison. En abandonnant le blessé dans une mare de sang.

Lorsqu'ils ouvrent la porte d'entrée de la maison, c'est la surprise pour les truands. Un fourgon de la police locale de Beersel apparaît. « Quelques minutes avant, commente le premier substitut du procureur du Roi, Bernard Michielsen, un voisin a téléphoné à la police pour leur signaler des agissements suspects autour d'une maison. »

Les patrouilleurs n'ont pas le temps de réagir. Dès que les malfrats les voient, l'un d'eux attrape son fusil-mitrailleur de type Kalachnikov, le dirige vers le fourgon VW et fait feu. Sans que les deux policiers n'aient le temps de réagir, de comprendre ce qui se passe et donc de se défendre. « Vingt impacts ont été relevés dans la carrosserie, précise Bernard Michielsen. Le conducteur, Peter, 27 ans, a été touché grièvement à l'abdomen. Mais pour sa convoyeuse, Kitty, la balle reçue dans la tête a été fatale. »

Leur second méfait commis, toujours aussi lâchement, les truands ont bondi dans la Peugeot de leur première victime et ont pris la fuite en direction de Charleroi. Via le ring voisin de quelques centaines de mètres. Le fourgon de police, lui, est allé lentement et aveuglément mourir contre un poteau en bois séparant la rue de Beersel du trottoir.

A 3 h 38, les services de secours carolos reçoivent un appel : une voiture est en feu, près de la sortie d'autoroute, à Goutroux. Il s'agit d'une Peugeot 407 break. Celle qui a été volée un peu plus d'une demi-heure plus tôt à Lot. Un peu plus tard, à Gilly, c'est une Golf noire, signalée volée, qui attire l'attention. Un extincteur entier a été vidé à l'intérieur afin de masquer la moindre empreinte. Mais des traces de sang sont visibles. Les deux voitures sont remorquées, même si un doute subsiste quant à l'implication de la Golf dans le drame. C'est maintenant à la police scientifique de jouer et de relever le moindre indice, la moindre microtrace, permettant d'identifier les malfrats.

Pendant ce temps, rue de Beersel, les choses se sont aussi accélérées. Dès 4 h 30 du matin, l'affaire était mise à l'instruction chez le juge Patrick Van Aelst. Là aussi, le labo de la police fédérale est descendu sur place. Les gangsters ont abandonné la Volvo S80 noire, volée le 19 novembre à Thuin, avec laquelle ils sont venus. Minutieusement, elle est posée sur une dépanneuse. Direction un laboratoire, à Asse, pour y être désossée. Afin qu'elle livre ses secrets : une empreinte, un cheveu, un ADN quelconque…

A l'intérieur de la maison d'Ismaël, c'est aussi le branle-bas de combat. Juge d'instruction, procureur du Roi de Bruxelles, Bruno Bulthé en personne, et enquêteurs, tout le monde s'affaire à relever le moindre élément. Entre-temps, le blessé a été évacué vers l'hôpital de Vilvorde. « On l'a opéré avec succès. Les projectiles ont pu être extraits et la victime est hors de danger. Tout comme Peter, le second policier blessé, commente Bernard Michielsen. Quant à l'épouse et aux deux enfants de l'habitant de la maison, ils ont été immédiatement pris en charge par les services psychologiques de la police. » Pour Kitty malheureusement, il était trop tard…

Originaire de la région de Louvain, la jeune femme devait donc fêter son 24e anniversaire ce mercredi. Diplômée de l'école de police, elle appartenait à la réserve de la police fédérale. Elle devait prochainement rejoindre un commissariat de la région louvaniste mais, comme nombre de ses collègues, elle fourbissait ses armes en renforçant les effectifs d'une police locale en sous-nombre.

Depuis hier, toutes les polices du royaume sont sur les dents pour retrouver les auteurs, sans doute des Carolos. Deux substituts de la section crime font le forcing pour retrouver la trace des meurtriers. Par ailleurs, il se dit que, de manière fortuite, une perquisition menée ce mardi dans une habitation de Nivelles aurait fourni aux enquêteurs une pièce permettant de commencer à recomposer le puzzle.


Vos réactions

Gaza: deux militants du Hamas et cinq autres blessés dans une frappe israélienne sur le nord de la Bande de Gaza

GAZA, Bande de Gaza - Au moins deux Palestiniens ont été tués et sept autres grièvement blessés mercredi dans une frappe israélienne terrestre qui visait tout un groupe de militants du Hamas dans le nord de la Bande de Gaza, ont annoncé les services de secours palestiniens.

Un porte-parole de Tsahal a confirmé cette attaque dans la région de Beit Lahiya, précisant que ce groupe d'hommes du Mouvement de la résistance islamique s'apprêtait à tirer des obus de mortier vers Israël.

Des habitants ont déclaré que les chars israéliens ont tiré plusieurs obus en direction du groupe de Palestiniens. Deux Palestiniens ont été tués et sept autres blessés, ont précisé des médecins palestiniens.

Toutes les victimes sont des membres du Hamas qui, depuis sa prise de contrôle par la force de l'étroite bande côtière, a accentué ses attaques au mortier sur Israël mais n'est que rarement impliqué dans des tirs de roquettes.

Israël effectue régulièrement des attaques sur ce secteur agricole pour tenter d'arrêter les tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.

Pour la seule journée de mardi, des militants de Gaza ont tiré 21 roquettes et obus de mortier sur Israël, portant le total depuis le début de l'année à plus de 2.000 projectiles, a dit le porte-parole de l'armée israélienne. AP

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Un gros donateur d'Hillary Clinton inculpé pour malversations

NEW YORK - Un très gros donateur de la campagne présidentielle d'Hillary Clinton, l'homme d'affaires Norman Hsu, a été inculpé mardi par un grand jury à New York. Il est accusé d'avoir escroqué des investisseurs d'au moins 20 millions de dollars (13,6 millions d'euros) et d'avoir utilisé une partie de l'argent pour financer le Parti démocrate.

Etant donné les soupçons qui pèsent sur cet homme, âgé de 56 ans et né à Hong-Kong, Hillary Clinton a déjà rendu plus de 800.000 dollars donnés par des personnes liées à Norman Hsu. Il aurait aussi enfreint la loi sur le financement électoral en faisant des dons au nom d'autres candidats. AP

USA 2008 : qui fera la guerre à l'Iran ?

L'Iran, c'est LA question de politique étrangère du moment depuis qu'un rapport du renseignement US a été déclassifié et qu'il sonne comme un désaveu - pour rester poli - de la doctrine va-t-en-guerre de l'adminsitration Bush. Alors forcément, la politique à conduire vis-à-vis de ce pays a été le plat de résistance du débat entre candidats démocrates sur la politique étrangère organisé par NPR. Pas sûr que ceux à qui l'interventionnisme américain donne des boutons soient ravis par les positions des deux deux favoris Clinton et Obama. Mi-fermes, mi-raisins, on aurait envie de dire. Quoique dans le cas de Hillary, on soit proche du Bush light dixit François Clémenceau

mardi, 04 décembre 2007

Sortie du livre de Ségolène Royal qui promet "des retrouvailles" aux Français

PARIS (AFP) - Ségolène Royal affirme vouloir "un jour, fêter ses retrouvailles" avec les Français, laissant entrevoir sa volonté d'être à nouveau candidate à la présidentielle, dans un livre - "Ma plus belle histoire, c'est vous" (Grasset)- où elle éreinte les ténors du PS et se reproche surtout d'avoir "manqué de poigne".
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Au travers de cet ouvrage de 330 pages qu'elle a remis aux journalistes dans ses bureaux du boulevard Raspail avant la sortie en librairie ce mardi, transparaît la figure d'une femme soucieuse de revanche en 2012.

Elle apparaît aussi d'autant plus ulcérée par les critiques de son propre camp qu'elle a vécu avec les Français des moments hors du commun. "Dieu, que j'ai aimé cette campagne!", écrit l'ex-candidate socialiste.

La présidente de la région Poitou-Charentes ne dit pas explicitement comment elle voit la suite, mais son ambition est intacte. "J'ai souffert avec vous cruellement de la défaite, forcément. Je veux un jour fêter nos retrouvailles", conclut-elle, en prévenant qu'elle a "repris l'entraînement".

Bien sûr, la droite, et ce qu'elle appelle "le système Sarkozy", ne sont pas épargnés. Mme Royal fustige entre autres "le verrouillage médiatique" qui l'aurait desservie.

L'ex-candidate dénonce un "procès en illégitimité mené, non seulement par l'adversaire (...) mais aussi par (son) propre camp". La vaincue du 6 mai reconnaît toutefois -"je suis peu douée pour l'hypocrisie", se justifie-t-elle - qu'elle n'a "pas fait grand-chose" pour s'assurer de l'engagement total des ténors du PS derrière elle.

Mme Royal dit s'en vouloir - "j'ai manqué de poigne à ce moment-là" - de n'avoir pu obtenir du PS un contre-meeting le jour du lancement de la campagne de M. Sarkozy.

Sarkozy en Algérie: une deuxième journée riche en contrats

ALGER (AFP) - L'Algérie et la France ont paraphé mardi à Alger d'importants accords dans le nucléaire civil, la pétrochime et le gaz naturel au cours de la deuxième journée de la visite du président Nicolas Sarkozy.

Ces contrats, conclus après une première journée lundi de Nicolas Sarkozy dominée par la politique, portent sur un montant total d'environ 5 milliards de dollars.

L'accord paraphé sur "l'utilisation et le développement de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques", et qui couvre tous les champs de la coopération en matière d'énergie nucléaire civile, est le premier de ce type conclu par Paris avec un pays arabo-musulman, a-t-on indiqué de source française.

Il concerne la recherche fondamentale, les transferts de technologie, la formation, la production d'électricité, ainsi que la prospection et l'exploitation de l'uranium.

Le groupe pétrolier français Total a, lui, annoncé avoir conclu un contrat avec le groupe algérien Sonatrach pour le lancement d'un complexe pétrochimique à Arzew (ouest de l'Algérie), pour un montant "de l'ordre de trois milliards de dollars". La part de Total sera d'environ 1,5 milliard de dollars dans ce contrat.

Le groupe français Gaz de France a conclu un accord avec le groupe algérien Sonatrach pour prolonger ses contrats d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) jusqu'en 2019, a annoncé GDF.

Dans les conditions actuelles de marché, ces contrats représentent un montant annuel d'environ 2,5 milliards d'euros, a précisé GD.

Enfin, le groupe français Alstom, à la tête d'un consortium avec l'égyptien Orascom, a finalisé un contrat pour une centrale à gaz à cycle combiné de 1200 MW d'un "montant total qui dépasse 1,3 milliard d'euros" dont 800 millions pour Alstom. Cette centrale, construite dans l'ouest, sera la première de ce type en Algérie.

Auparavant, M. Sarkozy avait fait une escapade touristique à Tipaza , à 70 km à l'ouest d'Alger, vestiges d'un ancien mouillage protégé des vents par le Mont Chenoua, et qui fut un comptoir phénicien, puis une colonie romaine au 1er siècle après JC.

Lundi, le chef de l'Etat s'était employé à détendre l'atmosphère entre les deux pays, en condamnant fermement le système colonial.

Le président s'était toutefois abstenu de prononcer les excuses exigées par les Algériens s'agissant des crimes imputés à la colonisation (1830 - 1962) et déclaré qu'il voulait "honorer toutes les victimes des deux côtés" tombées durant la guerre d'indépendance d'Algérie (1954-62).

"Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République: liberté, égalité, fraternité", avait-il déclaré.

"Mais il est aussi juste de dire qu'à l'intérieur de ce système, il y avait beaucoup d'hommes et de femmes qui ont aimé l'Algérie, avant de devoir la quitter. Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long de la guerre d'indépendance, qui a fait d'innombrables victimes des deux côtés... C'est toutes les victimes que je veux honorer".

"Ça va dans le bon sens, mais ce n'est pas assez quand nous plaçons ces paroles dans leur contexte. C'est un progrès", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, dans la première réaction officielle algérienne.

Il a estimé toutefois que le refus de s'excuser de M. Sarkozy "n'empêchera pas d'avoir une vision nouvelle de nos relations. En France comme en Algérie, nous sommes condamnés à croire à une amitié possible".

Le refus de Paris de se repentir sur les "crimes" qui auraient été commis par le colonialisme en Algérie (1830-1962) a empêché la signature d'un traité d'amitié voulu par les présidents Jacques Chirac et Abdelaziz Bouteflika et auquel M. Sarkozy a renoncé.

Enfin, Nicolas Sarkozy a réaffirmé mardi qu'il souhaitait faire du renouveau des relations entre la France et l'Algérie une "priorité" de son action.

Mouvement Démocrate antidémocratique et sans avenir ?

Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.

Les journaux complaisants et le camp sarkolâtre ont lancé une vaste campagne de violents dénigrements contre Bayrou et un parti en constitution le Mouvement Démocrate. Les principaux journaux à 48 heures du congrès fondateur ont étrillé Bayrou par des voix interposées. Ils ont donné la parole à Simone Veil, qui ne représente décemment plus rien dans le paysage politique français quelle que fût son importance dans le passé, son histoire et sa valeur, aujourd'hui démonétisée (terme qui devrait faire jaillir Sarkozy qui, lui, n'aime que ce qui est monétisé), à Borloo, Santini (vous le connaissez avec sa place réservée en prison), Morin (vous savez celui qui présente sa famille, son chauffeur, ses cousins et cousines, sa femme et le jardinier (ensemble ?) aux élections, qui est incapable d'obtenir les subventions publiques et honteusement veut faire une loi pour lui et qui s'arrange dans les îles pour trouver par la bande cet argent, qui est le ministre avec le score d'avenir le plus bas jamais réalisé à 9 %,) et enfin Cavada qui bafouille sur une fidélité qui n'est pas entière, mais qui a une réserve qui s'épuise dès qu'on lui propose un maroquin, incapable qu'il fut d'être élu comme député, lui au verbe si haut pour critiquer la première vague de soupards....suite sur http://fr.news.yahoo.com/agoravox/20071203/tot-mouvement-democrate-antidemocratique-89f340e_1.html

Obama et Huckabee pourraient déjouer les pronostics dans l'Iowa

DES MOINES, Iowa (Reuters) - Un mois avant que l'Iowa ne donne le coup d'envoi du marathon de la présidentielle américaine, le démocrate Barack Obama et le républicain Mike Huckabee menacent de déjouer tous les pronostics.

Hillary Clinton, côté démocrates, et Mitt Romney, côté républicains, semblaient bien installés en tête des sondages dans l'Iowa mais leurs concurrents ont refait leur retard, ce qui promet une bataille très ouverte pour les investitures démocrate et républicaine dans cet Etat du Midwest.

"Tout change constamment mais je ne vois personne sortir du lot", explique Mark Smith, président de la fédération syndicale AFL-CIO de l'Iowa.

"Mais tout peut encore changer. Certaines personnes commencent seulement maintenant à se demander pour qui elles vont voter et beaucoup ne se sont pas encore décidés", a-t-il ajouté.

Un sondage publié dimanche dans le quotidien Des Moines Register donnait Obama légèrement en tête devant Clinton et John Edwards tandis qu'un sondage Pew Research Center/AP plaçait l'ex-First Lady en tête lundi.

Chez les républicains, Huckabee distançait légèrement Romney dans le sondage du Des Moines Register, alors que l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, en tête dans les sondages au niveau national, ne pointait qu'à la troisième place.

Le scrutin est d'autant plus ouvert que la moitié des électeurs de l'Iowa disent qu'ils pourraient encore changer d'avis d'ici le caucus du 3 janvier qui lance la bataille des primaires.

Ces chiffres reflètent les résultats d'autres sondages au plan national, qui montrent que les écarts se resserrent entre les candidats.

A cause de ces chamboulements dans les sondages, l'atmosphère est devenue électrique entre les candidats des deux camps et les petites phrases fusent.

"Tout commence ici dans l'Iowa", a déclaré Obama à la presse, dimanche, attribuant les récentes piques lancées par Hillary Clinton contre lui à sa montée dans les sondages.

La sénatrice de New York a une nouvelle fois dirigé ses attaques contre lui, lundi, l'accusant de manquer de courage politique.

"Un président ne peut pas esquiver les combats importants", a-t-elle déclaré lors d'un meeting à Clear Lake, dans l'Iowa.

L'IOWA, UN SCRUTIN CRUCIAL POUR LES DEMOCRATES

Le résultat de l'Iowa pourrait se révéler déterminant pour les démocrates. Une victoire de Clinton, en tête des sondages au niveau national, renforcerait l'idée que la candidate est en marche vers l'investiture et que rien ne peut l'arrêter. En revanche, une défaite pourrait briser cette dynamique et le vainqueur du caucus de l'Iowa pourrait apparaître comme une alternative crédible à la sénatrice de New York.

Edwards, l'ancien sénateur de Caroline du Nord qui avait fini second dans l'Iowa lorsqu'il s'était présenté à la Maison blanche en 2004, a absolument besoin d'une victoire pour rester dans la course.

Du côté des républicains, les principaux candidats, Giuliani, l'ancien sénateur Fred Thompson et le sénateur John McCain se concentrent sur les primaires qui arriveront plus tard dans l'année, laissant Romney et Huckabee occuper le terrain dans les premiers Etats qui voteront.

"Il y a beaucoup de candidats avec beaucoup de stratégies différentes. Tous les républicains ne misent pas sur l'Iowa", explique Steve Roberts, membre d'un Comité national républicain. "Les démocrates, eux, ils jouent tous pour gagner".

Romney est celui qui a le plus à perdre dans l'Iowa. L'ancien gouverneur du Massachussetts s'est beaucoup plus investi dans cet Etat qu'Huckabee qui effectue une ascension spectaculaire dans les sondages.

Mais l'ancien gouverneur de l'Arkansas est soutenu par les conservateurs religieux, qui ont généralement une organisation très efficace par le biais des églises.

"Ce serait un coup dur pour Romney s'il ne terminait pas premier là-bas", estime Dennis Golford, analyste politique à l'université Drake de Des Moines.

Le caractère particulier du caucus de l'Iowa - les électeurs devront se déplacer par une nuit d'hiver et dire publiquement devant leurs voisins quel candidat ils soutiennent - fait que le rôle des équipes de campagne sera particulièrement important.

Obama, Clinton et Edwards ont déployé des moyens importants pour identifier leurs partisans potentiels et les mobiliser pour aller voter. Chez les républicains, c'est Romney qui a déployé le plus d'efforts pour mobiliser les électeurs.

lundi, 03 décembre 2007

Belgique:Verhofstadt jusqu'en 2009 ?

L'actuel Premier ministre pourrait prolonger son gouvernement jusqu'aux prochaines élections.
Avec l'aide des écologistes... ou du CD & V !
Au programme : priorité au socio-économique sans oublier la réforme de l'Etat.
39d3519e9cdbaedd49c3f7d5365137bc.jpgEt maintenant, que vont-ils faire ? Passé le temps du "c'est pas moi le responsable, c'est toi", un passe-temps un peu vain et mesquin, il faut à présent chercher des solutions pour en sortir.

Que va-t-il se passer à présent ? Il est clair que la balle est aujourd'hui dans le camp libéral. Définitivement ou pas ? Difficile de le dire aujourd'hui. Plusieurs hypothèses circulent.

Avant de se lancer dans d'autres hypothèses, les présidents du MR et du VLD, Didier Reynders et Bart Somers, se sont concertés et ont dégagé une attitude commune. Partisans d'une sortie de crise rapide et d'un nouvel équilibre institutionnel belge, ils ont lancé un appel à leurs homologues du CDH et du CD & V pour que, comme eux, ils trouvent rapidement "un point de vue commun sur les lignes directrices, le cadre et les méthodes de la nécessaire réforme de l'Etat."

Réconcilier CDH et la N-VA : on sait que cela n'est quasiment pas possible : les libéraux veulent donc que la famille sociale-chrétienne-humaniste constate elle-même qu'elle ne peut s'entendre sur le plan institutionnel. Ce qui devrait aider les libéraux à se dédouaner des précédentes prises de position. Celle notamment selon laquelle le renvoi dans l'opposition des socialistes était déjà en soi une réforme de l'Etat...

Si CDH et CD & V ne peuvent s'entendre, que va-t-il se passer ?

1 Verhofstadt prolonge jusqu'en juin 2009. Il est possible que le toujours Premier ministre, Guy Verhofstadt, soit chargé d'une mission par le Roi. Certains affirment que la proposition lui aurait déjà été faite lors de l'audience de samedi. Guy Verhofstadt aurait réservé sa réponse. Pour préparer celle-ci, le Premier ministre a passé la quasi-totalité de la journée de dimanche avec Didier Reynders (on évoque aussi çà et là, une mission confiée aux deux hommes). Ils entendent toujours donner l'image d'une famille libérale unie et veulent être aux commandes du processus de constitution du prochain gouvernement.

Parmi les hypothèses, certains suggèrent donc la prolongation, jusqu'aux prochaines élections de juin 2009 (normalement uniquement régionales et européennes mais plus que certainement fédérales aussi) de la coalition violette (libéraux et socialistes) qui était sortie des urnes en juin 2004 ! Cette fameuse alliance "contre nature...". Problème : après l'échec électoral des socialistes et du VLD, cette coalition ne dispose plus de la majorité (65 sièges sur 150). On ferait donc appel aux écologistes d'Ecolo et de Groen ! (12 sièges au total, soit 77 sièges) pour assurer la majorité.


2 Que ferait ce gouvernement ? Il s'occuperait en priorité des problèmes socio-économiques laissés à l'abandon depuis quasiment un an (la campagne électorale a débuté en fait début 2007). Mais il mettrait également sur pied cette fameuse Convention qui préparerait la réforme de l'Etat : elle serait négociée et votée avant juin 2009. Elle rencontrerait le désir des Flamands d'obtenir de nouvelles compétences et le souhait des francophones de se mettre ensuite à l'abri de tout changement d'envergure avant 5, 10, 20 ans... On peut rêver. Pour les promoteurs de cette idée, cette réforme sauverait en quelque sorte le pays du séparatisme vers lequel le cartel, sous l'influence de la N-VA, semble vouloir le précipiter. Mais la réforme, bien entendu, nécessiterait une majorité des deux tiers et donc l'appui des partis de l'opposition : le CDH et le CD & V. Mais cette formule suscite des questions.


3 Que faire du CDH ? Du côté socialiste, on sent une certaine gêne à maintenir ainsi dans l'opposition un parti, le CDH, qui "a toujours été d'une grande correction" à la Région wallonne et à la Communauté française. D'autant qu'une autre idée circule : celle d'ouvrir la violette non pas à Ecolo... mais au CD & V. Dans ce cas, c'est Didier Reynders qui prendrait le gouvernail de cet improbable paquebot... Pas facile pour le PS.


4 Et en Flandre ? Mais revenons à la poursuite de la simple violette. Si le scénario a des adeptes côté francophone, il semble plus difficilement passer la barre au nord du pays. D'abord parce que les socialistes flamands du SP.A s'étaient faits à l'idée de l'opposition. Mais aussi parce que ce serait une vraie coalition de perdants : le VLD a reculé et le S.PA a perdu bien plus encore que le PS. Et si Groen ! est en progrès, le parti vert n'a pas la force d'Ecolo.


5 L'autre hypothèse : la poursuite de l'orange bleue. Le cartel flamand a bien compris le piège que représentait la poursuite de la violette, sans lui. C'est la raison pour laquelle les responsables du CD & V ont été envoyés sur les plateaux de télévision ce week-end, afin de plaider, en toute hâte, pour la poursuite des négociations orange bleues, persuadés qu'il était encore possible de trouver un terrain d'entente, même en maintenant leurs exigences. Car, à peine relevés de leur KO commun, Jo Vandeurzen et Yves Leterme sont remontés sur le ring pour réaffirmer que le cartel flamand exigeait toujours une réforme de l'Etat et voulait toujours qu'un des leurs - suivez mon regard - occupe la fonction de Premier ministre.

L'humilité n'est décidément pas la qualité la plus généreusement partagée par tous les hommes politiques.

Ouverture du procès des incendiaires d'un bus marseillais

AIX-EN-PROVENCE, Bouches-du-Rhône (Reuters) - Le procès de six des huit adolescents impliqués dans l'incendie d'un autobus en octobre 2006 à Marseille s'est ouvert à huis clos devant la cour d'assises des mineurs d'Aix-en-Provence.

Les prévenus, qui étaient âgés de 16 à 18 ans au moment des faits, sont jugés jusqu'à vendredi pour "incendie volontaire ayant entraîné une infirmité ou une mutilation volontaire".

Ils encourent une peine de trente ans de réclusion criminelle. Le verdict est attendu vendredi soir.

Le principale victime de l'incendie, Mama Galledou, a été brûlée sur 62% de la surface du corps.

"Elle attend de ce procès une vérité, autre chose que des excuses convenues", a expliqué son avocat, Me Alain Molla.

"Elle n'a eu aucune réponse à ses questions au premier procès. Elle en espère davantage au second", a-t-il ajouté.

L'audience s'est ouverte avec la sélection des neuf jurés. Le président devait ensuite lire l'ordonnance de mise en accusation avant de procéder, dans l'après-midi, à l'audition de Mama Galledou par un système de visioconférence.

Ce dispositif a déjà été employé lors du procès des deux autres prévenus de moins de 16 ans qui ont été condamnés, le 28 septembre, à huit ans de réclusion criminelle par le tribunal pour enfants de Marseille. Leur procès en appel se tiendra du 6 au 8 février 2008.

Pour Me Molla, Mama Galledou "veut une nouvelle fois décrire l'horreur du feu. Elle veut le dire et qu'ils l'entendent".

"Son témoignage au premier jour du procès est peut-être le meilleur moment pour choquer les mémoires", a-t-il précisé.

QUI A CRAQUE L'ALLUMETTE ?

Dans le box des accusés figurent ceux qui détiennent les éléments de réponse que réclame la victime. L'instruction n'a pas permis de définir avec certitude le rôle de chacun des adolescents, notamment celui qui a procédé à la mise à feu du bus.

"Les jeunes ont du mal à cerner leur participation à cette action de groupe qui a dérapé. Pour autant, il est faux de croire qu'ils ont peur de parler", a déclaré Me Dominique Mattéi, défenseur de l'un des principaux protagonistes de l'affaire.

"On ne sait pas qui a craqué l'allumette, mais il ne faut pas en tirer la conclusion qu'une loi du silence unit les accusés", a-t-il ajouté.

Selon l'instruction, l'incendie du bus 32, le 28 octobre 2006 dans les quartiers nord de Marseille, a été mûrement réfléchi par les huit incendiaires, tous mineurs au moment des faits.

Certains avocats de la défense craignent que le climat de violences urbaines - avec les incidents il y a une semaine en grande banlieue parisienne à Villiers-le-Bel, dans le Val-d'Oise - ne pèse sur le procès d'adolescents qui ne sont pas, à leurs yeux, "des marginaux mais des enfants normaux".

"Je ne souhaite pas que la décision de Marseille soit un préalable à ce qui va venir, à savoir une peine plancher de référence", a dit Me Thierry Ospital, l'avocat de l'un d'eux.

Selon Me Molla, la jeune femme âgée aujourd'hui de 27 ans n'attache aucune importance à la sévérité de la peine.

"Que ces agresseurs prennent quelques mois de prison ou beaucoup d'années a peu d'intérêt. Cela ne lui rendra pas sa santé", a-t-il dit. "Ce procès n'est qu'un élément de sa reconstruction".

Nicolas Sarkozy veut la réciprocité sur les visas avec l'Algérie

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy souhaite que les autorités algériennes appliquent la règle de la réciprocité dans le traitement des demandeurs de visa.

Dans une interview publiée dimanche par l'agence de presse algérienne APS, à la veille de sa visite d'Etat en Algérie, le président français rappelle que les visas de "circulation longue durée" représente le quart des visas accordés par la France aux ressortissants algériens.

"Je veux que ces visas de circulation soient beaucoup plus systématiques pour les personnes qui ne présentent pas de risque migratoire. Je veux qu'ils aient la durée la plus longue possible", déclare-t-il.

Il souligne cependant que l'assouplissement des procédures d'attribution des visas doit se faire "sur la base de la réciprocité, car il ne faut pas voir les choses dans un seul sens, Algérie-France, mais aussi France-Algérie".

"En effet, les hommes d'affaires français ou les experts qui viennent dans le cadre des accords de coopération n'obtiennent que des visas de très courte durée", explique Nicolas Sarkozy. "Je comprends que cette question est en train d'évoluer dans le bon sens et, si c'est le cas, je m'en réjouirai."

La communauté algérienne est la plus grande communauté étrangère en France et l'assouplissement des conditions d'octroi des visas est une revendication permanente des Algériens.

Nicolas Sarkozy admet que "tout n'est pas parfait" côté français et qu'il "reste encore des progrès à faire, notamment concernant les délais de délivrance des visas ou le traitement de certains cas particuliers".

"La biométrie, qui sera introduite en Algérie dans le courant de 2008, devrait permettre une diminution du taux de refus, actuellement assez élevé, grâce à une approche plus personnalisée et donc plus fine des dossiers", estime-t-il.

Il précise qu'il a donné des instructions pour qu'une "attention prioritaire" soit portée à ces problèmes et que les demandeurs de visa soient traités "avec le maximum de respect et d'humanité" par les autorités françaises.

dimanche, 02 décembre 2007

Belgique:Qui pour succéder à Leterme ?

176 jours sans nouveau gouvernement. « Monsieur 800.000 voix » a jeté pour la seconde fois le tablier de formateur. Après avoir été coincé par son cartel en début de semaine, il a posé un ultimatum aux partis de l’hypothétique Orange bleue ce vendredi. Le CDH a tenu tête, faisant tomber Yves Leterme. Samedi soir, le Roi a reçu Guy Verhofstadt.

« Le Roi a reçu en audience samedi en début d’après-midi au Château du Belvédère M. Yves Leterme, Formateur. M. Leterme a demandé à être déchargé de sa mission. Le Roi a accepté cette demande. »
Pour la deuxième fois en un peu plus de trois mois, Yves Leterme a échoué dans son rôle de former un gouvernement, enfonçant le pays un peu plus dans une crise.

En début d’après-midi, Yves Leterme a demandé au Roi à être déchargé de sa mission de formateur. Ce qu’il a accepté, a annoncé le Palais royal.

La démission du chef de file du cartel CD&V/N-VA est intervenue au 174e jour de crise que traverse le pays, actuellement dirigé par un gouvernement en affaire courante. La Belgique n’a jamais été si longtemps -on approche les six mois- sans nouveau gouvernement.

Ce vendredi, dans son ultime proposition, Yves Leterme avait posé trois questions aux négociateurs. Ils étaient invités à répondre par oui ou par non. Les partis de l’éventuelle Orange bleue devaient dire s’ils étaient d’accord que tout puisse être discuté au sein de la convention, s’ils acceptaient que les Régions puissent octroyer des incitants fiscaux aux entreprises, et enfin, s’ils étaient disposés à accepter que l’on vote la réforme de l’Etat avec une majorité classique des deux tiers c’est-à-dire sans garantir un équilibre entre francophones et néerlandophones.

L’Open VLD a répondu trois fois « oui », le cartel CD&V/N-VA, à la base du blocage du début de semaine, également. Le MR acquiesçait timidement. C’est du côté du CDH que ce n’est pas passé. Le parti de Joëlle Milquet, coincé par des propositions qu’ils ne pouvaient accepter, a renvoyé la balle dans le camp d’Yves Leterme en soulevant d’autres questions.

Déjà en début de semaine, Yves Leterme avait été confronté à un blocage, cette fois au sein du cartel qu’il a lui-même mis en place. Le CD&V/N-VA n’était pas d’accord avec la note que l’ex-formateur avait déposé le week-end dernier et qui tentait de mettre tout le monde d’accord sur un cadre de négociations communautaires.

Yves Leterme avait démissionné une première fois le 23 août. Il avait été dans l’incapacité de parvenir à un compromis entre les négociateurs de l’Orange bleue. Le roi Albert II l’avait finalement remis en selle fin septembre, faute d’alternative.

Leterme reste disponible
Après avoir été reçu samedi en début d’après-midi par le Roi auquel il a demandé à être déchargé de sa mission de formateur, Yves Leterme a fait une courte déclaration, successivement en néerlandais et en français, dans le péristyle du parlement.

« Le pays et ses habitants ont besoin d’un gouvernement fort et énergique. Mais je reste convaincu que cela n’est possible que moyennant la réalisation des réformes nécessaires », a notamment dit M. Leterme. « Je constate qu’il n’a pas été possible de trouver des accords clairs entre tous les partis à la table des négociations sur le contenu de ces réformes. J’estime qu’il n’est pas sérieux de continuer sans accord clair. Il est évident qu’un accord n’est possible qu’après concertation et moyennant un consensus », a-t-il ajouté.

Yves Leterme a rappelé que le pays a besoin « d’un gouvernement stable et de réformes qui permettent de prendre les problèmes des gens à bras-le-corps ainsi qu’un meilleur fonctionnement des institutions ».

« Avec d’autres, j’y ai travaillé sans relâche. Je l’ai fait avec une grande détermination, de la patience et avec la conviction que c’était indispensable pour l’avenir de notre pays. Dès le début, j’ai su que cela demanderait du temps », a encore dit l’ex-formateur.

M. Leterme a ajouté : « j’étais conscient que je prenais un risque aussi bien politique que personnel ».

Et de rappeler qu’un chemin considérable a été parcouru et qu’une base d’un bon accord de gouvernement permettant de répondre aux défis sociaux et économiques et de société a été construite.

« Ces accords auraient pu constituer la base d’une politique à laquelle les citoyens ont droit », a noté Yves Leterme tout en ajoutant qu’il n’a cependant pas été possible d’arriver à des accords clairs en matière de réforme de l’Etat. Pour lui, il n’était dès lors pas sérieux de continuer sans de tels accords.

En conclusion, Yves Leterme a dit remercier les collègues qui, « de façon constructive, ont participé à la recherche de solutions ». Et s’est dit lui-même disposer à continuer à y travailler.

Le Roi reçoit Guy Verhofstadt
Le Premier ministre sortant Guy Verhofstadt a été reçu durant 1h40 par le Roi Albert II. Il n’a pas été chargé d’une mission par le souverain.

« Que le Roi reçoive le Premier ministre au moment où le pays traverse une crise profonde est plus que normal », a déclaré son porte-parole. Dire que le Premier ministre sortant a été chargé d’une mission, au terme de son audience chez le Roi, n’est pas correct, a démenti le porte-parole.

Guy Verhofstadt n’a fait aucun commentaire à sa sortie du Palais. Aucune information n’a filtré de cette audience et aucun agenda n’a été fixé.

La balle est à présent dans le camp du souverain.

(avec belga)

Bogota et les FARC évoquent un rôle à jouer pour Nicolas Sarkozy

BOGOTA/PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy s'est entretenu samedi avec son homologue colombien, Alvaro Uribe, pour lui demander de parvenir rapidement à un accord humanitaire en faveur des otages détenus en Colombie.

L'appel du chef de l'Etat intervient au lendemain de la diffusion par le gouvernement colombien d'images prouvant pour la première fois depuis 2003 que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et 15 autres otages des Force armées révolutionnaires de Colombie (FARC) sont en vie.

En Colombie, le gouvernement mais aussi les FARC ont laissé entendre qu'ils souhaitaient voir le président français jouer un rôle accru dans le processus en cours concernant le sort des otages de la guérilla.

"J'ai eu ce (samedi) matin une nouvelle conversation avec le président français Sarkozy pour mettre en oeuvre une nouvelle initiative en vue de la libération des otages, voyons ce qui pourra être fait en explorant cette voie avec le président Sarkozy", a déclaré à Bogota le président Uribe.

Les FARC, qui réclament notamment un échange entre leurs otages et plusieurs centaines de leurs membres emprisonnés par les autorités colombiennes, ont estimé de leur côté que le président français pouvait jouer un "rôle crucial" dans cette affaire.

"Le président Sarkozy peut jouer un rôle crucial pour que le processus d'échange reprenne son cours initial qui produisait les meilleurs résultats avec Chavez", a déclaré Ivan Marquez, l'un des principaux commandants de la guérilla, cité par l'Agence bolivarienne de presse.

Uribe, qui avait mandaté en août son homologue vénézuélien Hugo Chavez pour une médiation avec les FARC, y a brutalement mis un terme il y a dix jours en accusant son homologue vénézuélien d'avoir outrepassé le cadre de sa mission et d'avoir dévoilé publiquement des éléments de discussions privées.

SARKOZY VEUT "REDOUBLER D'EFFORTS"

Dans un communiqué, l'Elysée précise que Nicolas Sarkozy a fait part à Alvaro Uribe de "son soulagement, mais aussi son inquiétude, celle de la famille et du peuple français dans son ensemble devant la précarité évidente de l'état de santé de notre compatriote Ingrid Betancourt et de son désespoir".

"Il a souligné auprès de son homologue colombien qu'il y avait urgence à agir, qu'il entendait lui-même redoubler d'efforts pour que soit mis fin au calvaire des otages, et qu'il comptait sur l'aide du gouvernement colombien pour parvenir rapidement à un échange humanitaire", poursuit le communiqué.

Nicolas Sarkozy a également renouvelé son appel aux FARC à libérer les otages sans délai.

Dans une lettre à sa famille, dont des extraits ont été diffusés samedi par des proches, Ingrid Betancourt explique qu'elle et les autres otages détenus dans la jungle vivent "comme des morts".

"Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimentée, j'ai l'appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités", explique l'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne.

Selon Ingrid Betancourt, "la vie ici n'est pas la vie, c'est un gaspillage lugubre de temps".

"Je n'ai envie de rien car ici, dans cette jungle, l'unique réponse à tout est 'non'. Il vaut mieux donc, n'avoir envie de rien pour demeurer au moins libre de désirs", ajoute-t-elle.

samedi, 01 décembre 2007

Le "formateur" démissionne en Belgique, la crise s'aggrave

BRUXELLES (Reuters) - La crise politique belge s'est aggravée samedi avec la démission du démocrate-chrétien flamand Yves Leterme, qui avait pour mission de former un gouvernement, et la situation semble désormais inextricable.

Leterme s'est rendu chez le roi Albert II pour lui demander d'être déchargé de sa mission de "formateur" d'un gouvernement composé de socialistes et de démocrates-chrétiens, 174 jours après les élections du 10 juin dernier. Il avait déjà rendu son tablier en août dernier mais avait été renommé.

"Le roi a accepté cette demande", peut-on lire dans un bref communiqué du palais royal.

"Ces dernières semaines et mois, j'ai fait tout ce qui était possible pour mener cette tâche à bon port", a déclaré Yves Leterme "Malheureusement, cela n'a pas été possible", a-t-il ajouté en estimant qu'un "chemin considérable a été parcouru" mais qu'il n'était "pas sérieux" de continuer sans accord clair.

"Notre pays a besoin d'un gouvernement stable et de réformes qui permettent de prendre les problèmes des gens à bras le corps et de réformes de nos institutions", a-t-il poursuivi dans une courte déclaration prononcée dans les locaux du parlement.

Le programme socio-économique de la coalition "Orange bleue", le mélange des couleurs de deux familles politiques qui sont sorties renforcées du scrutin, est pratiquement prêt.

Mais les négociations butent sur l'impossibilité de rapprocher les points de vues des ailes francophone et flamande de la démocratie-chrétienne sur l'avenir de la Belgique fédérale, dont la pérennité est menacée par les tensions.

Yves Leterme n'a en effet gagné les élections que grâce à la création d'un "cartel" entre son parti démocrate-chrétien et une petite formation nationaliste, la "Nouvelle alliance flamande" (NVA), qui prône l'indépendance à terme de la Flandre.

Un accord semblait pourtant à portée de main.

Les quatre partis avaient accepté de créer une "Convention", à l'instar du forum qui a rédigé le projet de Constitution européenne, pour débattre des demandes flamandes d'octroyer plus d'autonomie aux régions dans des domaines comme la fiscalité, l'emploi ou même une partie de la sécurité sociale.

LE POIDS DES NATIONALISTES FLAMANDS

Même si les francophones rechignent à une telle réforme qui risque selon eux d'aboutir à une confédération où la Wallonie, beaucoup plus pauvre que la Flandre prospère, hériterait de compétences qu'elle serait incapable de financer, ils se sont résignés à cet exercice après avoir obtenu des assurances.

La Convention comporterait en effet autant de députés francophones que néerlandophones, elle aurait officiellement pour but de renforcer la "Belgique fédérale" et la solidarité entre le Nord et le Sud devrait être maintenue.

Les libéraux flamands et francophones, de même que les démocrates-chrétiens francophones, avaient accepté en début de semaine cette proposition longuement négociée d'Yves Leterme.

Mais la NVA a estimé qu'il n'y avait pas de garantie de réforme de l'Etat et a exigé un renforcement du mandat des "conventionnels", obligeant le formateur à revoir sa copie.

C'est ce qu'il a fait en demandant aux quatre partis pressentis pour former une coalition de répondre avant samedi à trois questions qui orienteraient les travaux de la Convention.

Pourra-t-on y parler de tout? Les régions pourront-elles octroyer des incitants fiscaux aux entreprises? Pourra-t-on voter les propositions à la majorité classique des deux-tiers?

Pour les libéraux et les démocrates-chrétiens flamands, la réponse aux trois questions est positive.

Mais les libéraux francophones sont réservés et, pour les démocrates-chrétiens du Sud du pays, il faut s'en tenir aux accords acceptés en début de semaine par trois partis.

ALLOCATIONS FAMILIALES DIFFÉRENCIÉES

Si les francophones sont d'accord pour débattre de tout au sein de la Convention, cela signifie pour eux qu'il faut aussi pouvoir renforcer des compétences à l'échelon central, ce qui n'est pas du tout le but recherché par les Flamands.

La NVA estime par exemple que le débat doit permettre de différencier les allocations familiales selon les régions, un véritable tabou pour tous les partis wallons.

La régionalisation de l'impôt sur les sociétés risque selon les Wallons d'entraîner une concurrence fiscale entre la Flandre et la Wallonie, qui en sortirait encore plus démunie.

Enfin, derrière la revendication flamande de l'adoption des réformes à la majorité "classique" des deux tiers se cache selon eux un piège: cela signifierait que l'on pourrait les adopter même si une majorité de députés francophones s'y opposent.

Dans un communiqué, les démocrates-chrétiens francophones (CDH) estiment que ces questions remettent en cause les "garanties essentielles" obtenues en matière de maintien d'une sécurité sociale et d'une fiscalité unique au niveau fédéral.

Le roi se trouve désormais dans une situation peu enviable.

Il n'existe en effet pas vraiment d'alternative à la coalition "Orange bleue" et, sans la NVA, le gouvernement ne dispose par d'une majorité du côté flamand.

L'élargissement de la coalition aux socialistes, grands perdants des élections du 10 juin, est rejetée par la plupart des partis de la coalition pressentie.

Elle serait en outre incompatible avec la satisfaction des revendications flamandes, qui sont rejetées avec force par les socialistes francophones, très à cheval sur la solidarité.

L'entrée au gouvernement des écologistes francophones pour remplacer leurs homologues démocrates-chrétiens est évoquée du côté flamand, mais les "Verts" ne veulent pas se prêter à une manoeuvre de démembrement de la Belgique.

La Belgique s'enfonce dans une crise politique sans précédent

BRUXELLES (AFP) - Pour la deuxième fois en un peu plus de trois mois, les partis flamands et francophones ont échoué samedi à former un gouvernement en Belgique, enfonçant le pays un peu plus dans une crise qui fait craindre désormais l'éclatement du royaume.

Le leader des chrétiens-démocrates flamands Yves Leterme , qui était chargé de cette mission, a fini par jeter l'éponge.

"Je constate qu'il n'a pas été possible de trouver des accords clairs entre tous les partis à la table des négociations sur le contenu" des réformes "indispensables" en Belgique, a-t-il déclaré.

Le roi Albert II a accepté sa démission, selon un communiqué laconique du Palais.

Pour Yves Leterme, dont le parti chrétien-démocrate CVD avait remporté les élections législatives belges du 10 juin, l'histoire bégaie.

Il avait jeté l'éponge une première fois le 23 août, devant son incapacité déjà à parvenir à un compromis entre les partis de centre-droit, flamands et francophones, de la coalition qu'il essayait de former (dite "Orange bleue"). Le roi Albert II l'avait finalement remis en selle fin septembre, faute d'alternative.

Objet permanent du litige: le degré d'autonomie réclamé par les néerlandophones, majoritaires en Belgique (60% de la population) par rapport aux francophones (40%).

La rivalité, récurrente entre les deux communautés, a été exacerbée par la poussée, aux élections de juin, des partis flamands les plus durs dans leurs revendications. Ce qui a abouti à un bras de fer d'une intensité inédite avec les francophones dans les négociations gouvernementales.

Voilà près de six mois que la Belgique se cherche un nouveau gouvernement. Une durée record dans l'histoire de ce pays indépendant depuis 1830.

Aiguillonné par le petit parti indépendantiste NVA avec lequel il est allié, Yves Leterme voulait pouvoir discuter de tout, qu'il s'agisse d'une plus grande autonomie fiscale pour la Flandre ou d'une régionalisation des allocations familiales ou de la sécurité sociale.

Des points difficilement acceptables pour les francophones, qui soupçonnent les Flamands de vouloir progressivement vider l'Etat fédéral de sa substance afin de mieux préparer l'indépendance.

Après des semaines de tractations infructueuses, Yves Leterme a joué son va-tout vendredi en posant de facto un ultimatum aux deux partis francophones avec lequel il négociait, les chrétiens-démocrates du CDH et les libéraux du Mouvement Réformateur.

Il leur demandait notamment s'ils seraient prêts à faciliter l'adoption de grandes réformes institutionnelles au Parlement belge. Les deux partis ont refusé de répondre clairement, poussant Yves Leterme à se retirer.

Les médias francophones y ont vu toutefois une dernière manoeuvre d'Yves Leterme pour "rejeter son échec sur d'autres", en l'occurence les francophones, ainsi perçus comme inflexibles.

La balle est à présent dans le camp du souverain, mais les solutions ne sont pas légion.

Même si Yves Leterme s'est dit "disposé" à continuer à travailler pour sortir de la crise, il paraît improbable qu'Albert II lui donne dans l'immédiat une troisième chance.

Les médias belges évoquent la nomination d'une autre personnalité flamande pour former le gouvernement, plus expérimentée et conciliante que le quadragénaire Yves Leterme.

Un autre scénario possible, dont parlent certains élus, serait la reconduction temporaire du gouvernement libéral-socialiste actuellement en place de Guy Verhofstadt, qui gère les affaires courantes. Quitte à l'élargir à une autre formation.

Et ce en attendant des élections régionales en Belgique prévues en 2009 où tout le monde se redonnerait rendez-vous.

Yves Leterme à la démarche mi-figue, mi-raisin

1cba76937df6c3628b6fcf365222c92e.jpg174 jours sans nouveau gouvernement. Alors que la famille libérale a confirmé samedi matin au formateur Yves Leterme sa position en matière de réforme de l’Etat et que le cartel CD&V/N-VA a lui aussi répondu « oui » aux trois propositions, le cDH s’en tiendra de son côté à l’accord de lundi dernier et pose deux questions «essentielles » au formateur.

Le président turc valide le limogeage de soldats "islamistes"

ANKARA (Reuters) - Le président turc Abdullah Gül a validé le limogeage de sept membres de l'armée soupçonnés de penchant islamiste, a déclaré l'armée.

Chaque année, l'armée turque, farouchement laïque, expulse une poignée de militaires qualifiés de "réactionnaires" (islamistes) mais cette fois, certains observateurs s'étaient demandés si Gül, islamiste modéré, refuserait de valider ces limogeages, comme il l'avait fait en tant que Premier ministre à la fin 2002.

"Le conseil militaire suprême a décidé par un vote majoritaire d'expulser sept personnes à l'attitude et au comportement réactionnaires", a déclaré l'armée dans un communiqué diffusé vendredi soir sur son site internet.

La décision a été prise au terme d'une réunion de deux jours du conseil militaire suprême présidée par le Premier ministre Tayyip Erdogan. Gül, qui est le commandant en chef des forces armées, doit signer ces expulsions pour les entériner.

Outre ces sept militaires, l'armée a expulsé 31 autres soldats pour mauvaise conduite, usage de stupéfiants ou autre comportement "immoral".