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samedi, 22 décembre 2007

Reprise à N'Djamena du procès de l'Arche de Zoé

N'DJAMENA (AFP) - L'audience au procès des six Français, trois Tchadiens et un Soudanais comparaissant devant la Cour criminelle de N'Djamena dans l'affaire de l'Arche de Zoé, a repris samedi avec l'audition de l'infirmière Française Nadia Mérimi. Evènement

Elle est interrogée par le président de la Cour Ngarhondo Djidé devant une salle pleine.

Ces six Français sont accusés de "tentative d'enlèvement" de 103 enfants "tchadiens" qu'ils ont "tenté de déplacer clandestinement en France", de "faux et usage de faux en écritures publiques" (fausses attestations selon lesquelles les enfants étaient des orphelins du Darfour, région soudanaise en proie à une guerre civile).

La première journée de ce procès vendredi, avait été marquée par la déposition fleuve du président de l'association français Eric Breteau qui avait contesté les faits.Eric Breteau a nié avoir eu l'intention d'enlever des enfants tchadiens. Les membres de L'Arche de Zoé sont notamment accusés de "tentative d'enlèvement d'enfants" et leurs co-accusés - trois Tchadiens et un Soudanais - de "complicité".

Il est midi vendredi dans la salle de la Cour criminelle. Au plafond en lambris de contreplaqué vernis, des ventilateurs brassent l'air chaud de la salle aux murs de brique où s'entassent près de deux cents personnes. Le président de la Cour, Ngarhondo Djidé, qui mène les débats avec une fermeté souriante, vient de rejeter une demande de nullité de la procédure formulée par la défense. "La Cour criminelle est chargée de juger et non de constater la légalité des actes du juge d'instruction", dit-il.

Eric Breteau, 37 ans, s'installe à la barre. Un peu amaigri, le cheveu ras, vêtu d'un pantalon de sapeur-pompier et d'un polo blanc flambant neuf avec les mots "Children Rescue" (nom de L'Arche de Zoé au Tchad) brodés en rouge dans le dos, il tente de démonter "point par point" l'acte d'accusation.

Avec un leitmotiv: il a été "abusé" sur l'identité tchadienne des 103 enfants, alors qu'il était persuadé d'exfiltrer vers la France des "orphelins du Darfour", région soudanaise voisine en proie à une guerre civile, pour les "sauver de la mort".

"C'était une opération conforme au droit international ", assure Eric Breteau, citant la Convention de Genève de 1951 sur les victimes de guerre qui aurait permis, selon lui, à ces "orphelins du Darfour", de bénéficier du droit d'asile en France. "Personne n'a jamais émis le moindre doute sur l'origine soudanaise des enfants présents dans nos bases", assure-t-il. Dans le box des accusés, les cinq autres français écoutent religieusement.

Un avocat des parties civiles lui demande pourquoi "il s'est permis de venir chercher des enfants soudanais au Tchad". Emilie Lelouch, 31 ans, l'assistante d'Eric Breteau, bondit: "Il était bien permis de les massacrer!". Discrètement dans le box des accusés, Alain Péligat et Nadia Merimi, grillent une cigarette. A quelques mètres, Souad, la soeur de Nadia, la seule proche d'un des six accusés français à être présente, suit les débats avec attention

Visite éclair de Sarkozy en Afghanistan pour apporter le soutien de la France

KABOUL (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy s'est rendu samedi à Kaboul pour une visite éclair de cinq heures afin de réaffirmer le soutien de Paris à la reconstruction de l'Afghanistan et rencontrer les 1.600 soldats français présents dans le cadre de l'Otan.

Dès son arrivée, le chef d'Etat a eu "un tête à tête confidentiel pour faire le point de la situation en Afghanistan", selon l'Elysée, avec le patron des 40.000 soldats de l'Otan, le général américain Dan McNeill.

Il s'est ensuite rendu directement au palais présidentiel, tout proche, pour un autre tête à tête avec son homologue Hamid Karzaï suivi d'un entretien élargi à la délégation française.

Pour sa première visite présidentielle dans ce pays, M. Sarkozy est accompagné de ses deux ministres de la Défense Hervé Morin et des Affaires étrangères Bernard Kouchner, arrivé de New Delhi, ainsi que de la Secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade. L'ancien ministre Jean François-Poncet et le philosophe André Glucksman sont également du voyage.

La présidence française a indiqué que Nicolas Sarkozy "entendait réaffirmer le soutien et l'engagement de la France au processus de stabilisation et de reconstruction de l'Afghanistan". Ces propos répondent indirectement à l'inquiétude exprimée jeudi par le président américain George W. Bush sur un départ de certains des 36 pays militairement présents en Afghanistan, l'essentiel dans le cadre de l'Otan, et les autres au sein de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis (20.000 hommes).Déjà, lors de sa visite à Washington le 7 novembre, le chef d'Etat français avait assuré dans un discours prononcé devant le Congrès que son pays resterait engagé militairement en Afghanistan "aussi longtemps qu'il le faudra".

vendredi, 21 décembre 2007

Barack Obama regrette les dérives de la campagne démocrate interne

ROCHESTER, New Hampshire - A moins de deux semaine des premiers caucus, dans l'Iowa, Barack Obama a regretté jeudi certaines dérives dans la campagne interne démocrate, tout en soulignant qu'il parvenait à protéger son entourage des "attaques personnelles" dont il s'estime victime.
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Au cours des dernières semaines, la principale rivale d'Obama, la sénatrice de New York Hillary Rodham Clinton, a durci le ton à l'encontre du sénateur de l'Illinois. Un de ses plus proches collaborateurs a ainsi démissionné après avoir évoqué la consommation de drogue par Obama dans sa jeunesse, et un autre l'a accusé d'avoir suivi les cours d'une "madrassa laïque". Enfin, Clinton et Obama sont engagés dans une bataille de courriers au sujet de leurs projets respectifs en matière de santé.

"Jusqu'ici, je pense que les tentatives négatives qui ne sont pas basées sur la politique se sont retournées contre les personnes qui ont pris cette direction", a estimé jeudi le sénateur de l'Illinois lors d'un entretien à l'Associated Press. "Si les gens débattent de mon projet, cela fait partie de la politique, et c'est équitable".

Barack Obama a également assuré que ses spots de campagne -dont un critique le projet de soins médicaux universels de Clinton- ne parlent que de politique et font partie du jeu de la campagne. Il a en revanche souligné qu'il entendait rester agressif dans sa stratégie de confrontation entre son projet et celui de son adversaire.

"Je ferais la distinction entre les spots qui déforment mes positions mais qui traitent de politique, et les attaques personnelles ou tentatives de viser ma personne. Dans ce dernier cas, j'y répondrai promptement et sincèrement si elles sont fausses, et je ferai confiance aux électeurs", a-t-il expliqué.

Le sénateur a également affirmé que la campagne n'affectait pas ses deux filles, Malia et Sasha, en partie parce qu'elles sont "encore jeunes". Lui et son épouse Michelle pensent avoir réussi à "créer un espace où elles vivent simplement leur vie normalement, comme des petites filles". Ses deux filles sont âgées de neuf et six ans.
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Barack Obama, Hillary Clinton et l'ancien sénateur John Edwards sont dans un mouchoir de poche en vue des caucus de l'Iowa, le 3 janvier. Obama est en revanche devancé par Clinton (38% contre 26%, selon un dernier sondage pour CNN) dans le New Hampshire, Etat où se tiendront les premières primaires le 8 janvier. AP

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Clearstream: Alliot-Marie entendue comme témoin vendredi 21 décembre

PARIS (AFP) - La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie sera entendue comme "simple témoin le vendredi 21 décembre" par les juges en charge de l'affaire Clearstream, a-t-on appris vendredi dans son entourage.
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L'audition de Mme Alliot-Marie par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, prévue "dans l'après-midi" du 21 décembre, avait été autorisée le 21 novembre par le Conseil des ministres.

Ce sera la deuxième fois que la ministre sera entendue dans cette affaire de dénonciation calomnieuse.

Le statut de simple témoin signifie que l'enquête n'a pas mis en évidence d'indices qui rendent Mme Alliot-Marie suspecte d'une éventuelle complicité des infractions poursuivies.

Les juges d'Huy et Pons tentent de déterminer le degré de connaissance que Michèle Alliot-Marie a eu de cette affaire dans laquelle l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a été mis en examen le 27 juillet.

A l'époque ministre de la Défense et numéro 3 du gouvernement Villepin, Mme Alliot-Marie avait été entendue comme simple témoin pendant plus de onze heures dans le cadre de cette enquête, le 9 novembre 2006.

Cette nouvelle demande d'audition fait suite à une confrontation organisée en novembre par les juges entre le général Philippe Rondot, témoin clef de l'affaire, et Philippe Marland, ancien chef de cabinet de Mme Alliot-Marie au ministère de la Défense.

Ex-conseiller de la ministre de la Défense pour le renseignement et les opérations spéciales (Cros), le général Rondot avait été chargé par Mme Alliot-Marie d'une enquête sur certaines des personnes citées dans les listings bancaires de Clearstream.

Transmis à la justice en mai 2004, ces listings étaient des faux et auraient pu mettre injustement en cause plusieurs personnalités, dont Nicolas Sarkozy, comme détentrices de fonds à l'origine éventuellement suspecte

Les naufragés de l'Arche de Zoé

N'DJAMENA (AFP) - Le procès des six membres français de L'Arche de Zoé, accusés d'avoir voulu emmener du Tchad en France 103 enfants, et de trois Tchadiens et un Soudanais présumés complices, s'est ouvert vendredi devant la Cour criminelle de N'Djamena. Evènement
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Le greffier a procédé à l'appel des dix accusés, présents dans le box, et a donné lecture de l'acte d'accusation. La Cour criminelle est composée d'un président et de deux conseillers, magistrats professionnels assistés de quatre jurés non magistrats, qui ont prêté serment à l'ouverture de l'audience.

Les membres de l'association française sont accusés de "tentative d'enlèvement d'enfants tendant à compromettre leur état civil, faux et usage de faux en écritures publiques et grivèlerie" et leurs co-accusés tchadiens et soudanais de "complicité d'enlèvement". Tous encourent de cinq à vingt ans de travaux forcés.

Les membres de l'association française sont accusés de "tentative d'enlèvement d'enfants tendant à compromettre leur état civil, faux et usage de faux en écritures publiques et grivèlerie" et leurs co-accusés tchadiens et soudanais de "complicité d'enlèvement". Les dix accusés, traduits devant la Cour criminelle de N'Djamena, encourent cinq à vingt ans de travaux forcés.
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Une cérémonie solennelle devait marquer dans la matinée l'ouverture de la session criminelle. Des policiers en tenue anti-émeute, équipés de casques et de boucliers, étaient déployés devant la salle d'audience et une centaine de gendarmes dans la cour du Palais. Une trentaine de journalistes représentant les principaux médias français nationaux, de la presse écrite, radio et télévision, sont présents au tribunal.

Le procès, qui commence au terme d'une instruction jugée "à charge" par les six Français et dont la régularité a parfois été contestée par certains magistrats tchadiens, devrait durer quatre à cinq jours, selon des sources judiciaires. Les avocats de la défense ont annoncé qu'ils plaideraient l'acquittement, et le président de l'association Eric Breteau a fait part de son intention de "démontrer la mascarade", dans une déclaration à l'AFP depuis sa cellule de la maison d'arrêt de N'Djamena à la veille du procès.

L'Arche de Zoé affirme avoir voulu sauver des orphelins du Darfour, région soudanaise voisine en proie à une guerre civile. Elle a eu recours à des intermédiaires locaux pour recruter des enfants, promettant de les scolariser sur place, tout en préparant secrètement leur exfiltration vers la France, où les attendaient des familles d'accueil.

Or, d'après une enquête humanitaire internationale et des missions sur le terrain, la quasi-totalité des enfants viennent de villages tchadiens proches de la frontière soudanaise et tous ont au moins un de leurs deux parents.

Cette affaire a tendu les relations entre Paris et N'Djamena, mais les deux capitales ont ensuite baissé le ton et, selon des sources proches du dossier, oeuvré à une solution rapide. Il pourrait s'agir d'une condamnation des accusés, qui seraient transférés en France pour purger leur peine, comme le permet un accord franco-tchadien de 1976, estiment ces

jeudi, 20 décembre 2007

Afrique du Sud :La justice sur Zuma

91bd29059aeea20acecac5ec2d5ca9e0.jpgLa justice sud-africaine dispose d'assez d'éléments pour inculper de corruption Jacob Zuma, le tout nouveau président du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), a annoncé jeudi le procureur général d'Afrique du Sud.

Bruxelles:Une Femme tuée par un train à Dilbeek

Une femme a été happée par un train en gare de Dilbeek, jeudi vers 6H50. Elle a été tuée sur le coup, ont indiqué la police de Dilbeek et Infrabel. La victime, âgée de 45 ans, traversait un passage à niveau alors que les barrières de sécurité étaient baissées. Elle a été percutée par le train reliant Gand à Bruxelles. À la suite de l’accident, les passagers du train ont été transférés dans un bus. Le trafic ferroviaire a été interrompu une demi-heure. Une voie a été rouverte vers 7H20 et le trafic a repris son cours normal dès 9H00, selon Infrabel. Certains trains accusent encore des retards d’une quinzaine de minutes mais ceux-ci devraient être résorbés dans la matinée.

Ce que nous réserve Verhofstadt III

Est-ce la fin d'une crise de six mois ou un temps de pause avant le prochain affrontement? Conflits et polémiques traversent la toute nouvelle coalition pentapartite. Pendant que Verhofstadt prépare son entrée au Parlement. L'édito de Béatrice Delvaux.
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Le gouvernement bientôt, mais pas la paix. On ne sort pas indemne d'une mêlée de six mois. Alors ? Alors, avez-vous entendu Didier Reynders mercredi matin, interviewé à la RTBF-radio ? Pour la première prestation d'un nouveau « premier » vice-Premier ministre, on se croyait presque en campagne électorale. La résolution de la crise ? Lui et Guy Verhofstadt en sont les artisans, entendez la famille libérale, qui a réglé l'affaire en quinze jours après que la chrétienne-démocrate, et ses explorateurs-démineurs-formateurs, eut plongé le pays dans le noir près de 200 jours. Les difficultés ces dernières 48 heures ? Certains réclamaient des mandats, il fallait régler ça… Au CDH, on s'étrangle. Au PS aussi.

Et puis il y a cette thèse qui a la cote chez les libéraux, celle du « cartel PS-CDH », voire d'un « préaccord électoral » (lire en page 6), qui explique l'échec de l'Orange bleue… Une thèse potentiellement dévastatrice pour les relations entre partenaires.

En quelque sorte, Didier Reynders dit la vérité de cette coalition pentapartite asymétrique, disparate, conflictuelle dans tous les sens ; une coalition de Noël, toute boules et guirlandes. Sans programme au départ, et intérimaire. Mais aussi une coalition conçue aux forceps. De secours. Presque de salut national après les déchirures que l'on a connues. Mais qui a tout à prouver. À commencer par sa capacité à dépasser les dissensions entre gens qui se toisent, parfois jusqu'à la détestation. Certains disent : « fédérer les partenaires », « apaiser », « tourner la page », « pas de rancœur », « rétablir la confiance »… On verra.

Il n'y a pas que les francophones, d'ailleurs. Qui peut croire qu'au Nord, un Guy Verhofstadt et un Yves Leterme puissent être à l'unisson ? Qu'ils partent à l'aventure en bons copains ? Il nous revient ceci : le CD&V, et Yves Leterme en particulier, s'attribue l'idée d'avoir proposé Josly Piette comme ministre CDH, un nom qui a fait consensus directement, même en pleine bisbrouille autour du CDH et du veto MR à son encontre. Eh bien non : Guy Verhofstadt a eu l'idée. Lui s'est souvenu du syndicaliste fréquenté durant la négociation pour le pacte des générations. Et le formateur-Premier ministre n'a pas du tout apprécié de voir le chrétien-démocrate tirer la couverture à lui. L'épisode le montre : c'est tendu. Fragile.

Alors, Guy Verhofstadt accélère. Surtout, ne pas s'égarer. Rester concentré. Hier, il a fait défiler un à un au « Seize » les présidents des partis de la majorité en leur soumettant son brouillon de discours de politique générale, qu'il prononcera vendredi au Parlement, au nom de son Verhofstadt III, cela avant de réclamer la confiance à la Chambre dimanche.

Un discours en une dizaine de points (Le Soir de lundi) : réaliser un budget 2008 en équilibre ; assurer la liaison des allocations sociales au bien-être ; baisser les impôts sur les bas et les moyens revenus ; agir sur les prix de l'énergie pour les citoyens ; soutenir les entreprises ; prolonger le pacte des générations ; conforter les soins de santé ; relever les pensions ; assumer les engagements écologiques de Kyoto ; développer une politique de mobilité… Un programme d'urgence.

Rien à voir avec les groupes de travail sur le socio-économique et sur l'institutionnel, coachés par Didier Reynders et Yves Leterme, qui verront le jour en janvier, et annonceront le gouvernement définitif, du 23 mars 2008, lorsque Guy Verhofstadt et Verhofstadt III céderont le témoin à Yves Leterme et Leterme Ier. Et que viendra le temps de la réforme de l'Etat. Ne l'oublions pas.

Nicolas Sarkozy sera fait "chanoine d'honneur" au Vatican

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy sera ce jeudi en visite officielle au Vatican, où il doit être intronisé "chanoine d'honneur de Saint-Jean de Latran", un titre décerné aux plus hauts dirigeants français, rois compris, depuis Henri IV.
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Le chef de l'Etat, qui est catholique, entamera sa visite par une audience en tête-à-tête avec le pape Benoît XVI.

Nicolas Sarkozy a fait savoir la semaine dernière qu'il avait l'intention d'inviter le souverain pontife en France, "notamment à Paris, pas simplement à Lourdes", où Jean Paul II avait effectué son dernier voyage en France, en août 2004.

La dernière visite en France de son successeur remonte au mois de juin 2004. Le cardinal allemand Joseph Ratzinger avait assisté aux cérémonies du 60e anniversaire du débarquement à Caen en tant qu'envoyé spécial du pape.

Nicolas Sarkozy doit également être reçu par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat du pape et camerlingue - cardinal chargé de gérer les biens et les droits temporels du Saint-Siège entre la mort du souverain pontife et l'avènement de son successeur.

Selon le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, ce déplacement d'une journée sera "l'occasion pour le président de redire son respect et son attachement, non à une religion en particulier, même si bien entendu la religion chrétienne tient une place importante en France de par l'histoire et l'actualité, mais de façon générale, à la question spirituelle, puisqu'il a toujours considéré qu'elle était au coeur de la vie de nos concitoyens, quelle que soit leur confession".

DIPLOMATIE ACTIVE

Plus petit Etat du monde avec ses 44 hectares où vivent moins d'un millier de personnes, le Vatican a "une diplomatie extrêmement active et influente", a rappelé le porte-parole de l'Elysée.

"C'est un partenaire qui compte et c'est un allié de poids pour un grand nombre de sujets" dont le Liban ou le conflit au Proche-Orient, a-t-il fait remarquer.

Le Saint-Siège était par exemple représenté à la conférence de la mi-novembre d'Annapolis, aux Etats-Unis, qui a permis une relancer du processus de paix israélo-palestinien en panne depuis sept ans.
Jeudi au Vatican, Nicolas Sarkozy visitera les fouilles de Saint-Pierre, avant de participer à une "cérémonie pour la France" à l'archibasilique Saint-Jean de Latran, siège de l'évêché de Rome.

Lors de cette cérémonie, qui a lieu tous les ans à cette époque de l'année, Nicolas Sarkozy prendra possession de sa stalle de chanoine d'honneur de Saint-Jean de Latran et prononcera un discours.

Si aucun président français n'a jusqu'à présent refusé le titre, Georges Pompidou et François Mitterrand n'étaient pas allés à Saint-Jean de Latran pour le recevoir officiellement.

Charles de Gaulle, Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac avaient, eux, pris possession de sa stalle, qui confère théoriquement le droit d'entrer à cheval dans la basilique.

Nicolas Sarkozy terminera sa journée à Rome, où il rencontrera le président italien Giorgio Napolitano.

Il dînera ensuite en compagnie du président du conseil italien, Romano Prodi, et du président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero.

Au menu des discussions : le projet d'Union méditerranéenne, proposé à l'origine par Nicolas Sarkozy. Le président français souhaite que la Turquie y joue un rôle central, au lieu d'adhérer à l'Union européenne.

L'Espagne estime pour sa part que la future Union méditerranéenne devrait se doter d'institutions à part entière, à l'instar de l'UE.

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Poutine, "personnalité de l'année" pour le magazine Time

WASHINGTON (Reuters) - Le magazine Time a désigné le président russe Vladimir Poutine "personnalité de l'année" 2007, mercredi, en notant qu'il avait sorti son pays du chaos et l'avait replacé au rang de puissance mondiale, mais sans guère se soucier des principes démocratiques.

L'ancien officier du KGB tiré de l'obscurité en 1999 par le président Boris Eltsine figurera en couverture d'un numéro spécial de Time, dont les rédacteurs voient en lui la personnalité qui, pour le meilleur ou pour le pire, a eu l'impact le plus fort sur les événements.

"Ce n'est pas un 'type bien', mais il a fait des choses extraordinaires", estime Richard Stengel, rédacteur en chef de Time, qui a annoncé le choix de Poutine sur la chaîne NBC.

"C'est un nouveau tsar de Russie et il est dangereux en ceci qu'il ne se préoccupe pas des libertés civiques; il est indifférent à la liberté d'expression; il a le souci de la stabilité. Mais la stabilité, c'est ce dont la Russie avait besoin, c'est pour cela que les Russes l'adorent."

"POUTINE A REMIS SON PAYS SUR LA CARTE"

Sur son site internet (www.time.com), la revue américaine relève que Poutine, fils d'ouvrier dont le grand-père cuisinait pour Staline, a dirigé la Russie avec une persévérance résolue, une vision acérée et le sentiment d'incarner le caractère russe.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a réagi au choix de Time en y voyant une reconnaissance du rôle de Poutine dans la reconquête de la fierté nationale de son pays.

"Sous la conduite de Poutine, la Russie a réémergé comme un partenaire constructif et fiable dans la structuration des relations internationales", a dit Peskov.

Le président russe avait pour "concurrents" l'ancien vice-président américain Al Gore, qui est arrivé à la deuxième place devant l'auteur britannique J.K. Rowling, créatrice de Harry Potter, le président chinois Hu Jintao et le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak.

Le président russe, dont le mandat expire l'an prochain, a exprimé l'intention de se maintenir au pouvoir, peut-être en qualité de Premier ministre de son "dauphin" Dmitri Medvedev.

"Poutine a remis son pays sur la carte. Et il a l'intention de la redessiner lui-même", écrit Time. "Il va continuer à diriger le pays en tant que Premier ministre et tenter d'en faire une nation d'un nouveau type, qui ne serait redevable ni à l'Est ni à l'Ouest."

Version française Philippe Bas-Rabérin

mercredi, 19 décembre 2007

Collision TGV-camion dans l'Ain : un mort

Europehorizon(Paris):La collision du TGV Paris-Genève avec un camion circulant en convoi exceptionnel mercredi matin sur un passage à niveau à Tossiat, dans l'Ain a fait un mort, le conducteur du poids lourd, et 34 blessés légers. Un précédent bilan de la gendarmerie faisait état d'un décédé, le chauffeur du poids-lourd, et de 25 blessés dont un grave, le conducteur du train.
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"Le TGV venait de repartir de la gare de Bourg-en-Bresse en direction de Genève et roulait à environ 100 km/h. Le camion s'est engagé sur le passage à niveau alors que la barrière était levée", a indiqué Pascal Gauci, directeur de cabinet à la préfecture de l'Ain.

"Le camion s'est immobilisé pour une raison indéterminée et les barrières se sont refermées avant qu'il n'ait pu se dégager", a-t-il poursuivi. L'accident s'est produit à 9h20 au lieu dit "la Vavrette" sur une ligne SNCF "classique" et non à grande vitesse. La collision a provoqué le déraillement de l'avant du TGV, qui a sans doute freiné juste avant l'accident, selon la SNCF.

Trois blessés, dont le conducteur du train, ont été évacués sur des hôpitaux de Bourg-en-Bresse et les autres ont été soignés sur place, a précisé Pascal Gauci. Les quelque 160 voyageurs du TGV sains et saufs ont été acheminés dans des locaux de la commune de Tossiat, située à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Bourg-en-Bresse. Ils seront transférés en autocar vers Bellegarde où il leur sera proposé de poursuivre leur voyage vers Genève ou de repartir vers Paris, a indiqué la SNCF. Un numéro vert a été mis en place pour les familles des victimes: 0800 120 821.

Le journaliste enlevé en Somalie "en bonne santé", poursuite des tractations

NAIROBI (AFP) - Les négociations entre ravisseurs et chefs coutumiers somaliens se poursuivaient mercredi pour obtenir la libération du journaliste français, en "bonne santé", enlevé dimanche dans le nord-est de la Somalie, a indiqué à l'AFP l'un de ses confrères, Jean-Laurent Bodinier.

"Les chefs coutumiers sont allés à la rencontre des ravisseurs mardi soir et ont pu voir Gwen (Le Gouil). Ils y retournaient ce (mercredi) matin", a expliqué à l'AFP M. Bodinier, qui suit l'évolution de la situation depuis Nairobi.

"D'après eux, Gwen (Le Gouil) est en bonne santé et garde le moral", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, la France poursuivait également ses efforts pour obtenir la libération du journaliste, a-t-on appris de sources concordantes à Nairobi.

Le journaliste avait été enlevé dimanche matin, au lendemain de son arrivée à Bossasso, la capitale économique de la région semi-autonome du Puntland, dans le nord-est de la Somalie, pays en guerre civile depuis 1991.

Il comptait y effectuer un reportage sur le trafic d'émigrants illégaux traversant au péril de leur vie le golfe d'Aden vers le Yémen.

Ses ravisseurs, des miliciens d'un des clans de Bossasso, réclament une rançon en échange de sa libération.

Mardi, les autorités du Puntland ont exclu tout recours à une opération militaire, un temps envisagée, et ont affirmé privilégier la négociation.

Le port de Bossasso, situé en face de la côte yéménite, est en train de devenir une plaque tournante de l'émigration clandestine pour l'Est et la Corne de l'Afrique.

Le Prince du Tam Tam à Bruxelles le 22 Décembre au 7 rue des Hirondelles

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La France prête à accueillir des ex-détenus membres des Farc

PARIS (Reuters) - François Fillon annonce que la France est disposée à accueillir des guérilleros des Farc qui viendraient à être libérés par les autorités colombiennes en échange d'otages, parmi lesquels Ingrid Betancourt.

"Le président (colombien Alvaro) Uribe m'a indiqué qu'il souhaitait que la France puisse les accueillir. La France a indiqué qu'elle était disponible, avec d'autres pays européens et d'autres pays d'Amérique latine pour le faire", a déclaré le Premier ministre sur Europe 1 et RFI.

Les Farc demandent l'échange de 500 guérilleros détenus contre 45 otages, une revendication acceptée par Alvaro Uribe, qui refuse en revanche la perspective d'une zone démilitarisée de 780 km2 pour la guérilla dans le sud-ouest de la Colombie.

François Fillon, qui avait rencontré Alvaro Uribe à Buenos Aires le 10 décembre, a précisé que la France était également prête à envoyer des observateurs dans la "zone de rencontre" que Bogota a proposée aux Forces armées révolutionnaires de Colombie pour négocier la libération d'otages.

A l'initiative de l'Eglise catholique, Alvaro Uribe a accepté le principe d'une "zone de rencontre" d'une superficie maximale de 150 km2, non peuplée, exempte d'infrastructures militaires et policières, pour négocier avec les Farc la libération des otages. Les négociations dureraient trente jours.

Les Farc, qui avaient rejeté une proposition similaire en 2005, refusent de déposer les armes à l'entrée de la zone et exigent notamment un délai de négociations de 45 jours.

"Je pense que ce sont des détails qui peuvent être réglés", a avancé François Fillon, parlant d'"une zone qui soit présentable aux Farc".

"Le président Uribe a fait des propositions, apparemment les Farc ne les acceptent pas. Il faut en trouver d'autres", a-t-il dit.

"PLUS QU'UN LEGER ESPOIR"

"Il faut que les autres pays - et la France est prête de ce point de vue-là - fournissent les observateurs internationaux qui permettront d'assurer aux Farc qu'il y a une vraie sécurité dans cette zone", a estimé François Fillon.

"La France est totalement disponible. Les observateurs français seraient rassurants à la fois pour le président Uribe et pour les Farc", a-t-il expliqué.

"Le gouvernement français respecte le gouvernement colombien et la souveraineté de la Colombie", mais "le président Uribe doit être celui qui va permettre la libération d'Ingrid Betancourt", a insisté le Premier ministre.

Pour François Fillon, la libération d'Ingrid Betancourt, aux mains des Farc depuis février 2002, serait "une manière de faciliter l'entrée dans une négociation plus globale pour un jour mettre un terme à cette violence qui déchire la Colombie".

L'annonce de la libération de trois otages par la guérilla colombienne, dont Clara Rojas, l'ex-directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, montre que "le processus de libération, ou en tous cas de négociation, se met en place", a-t-il jugé.

"Il faut d'abord prendre cette nouvelle avec la mesure qui s'impose parce que ces otages ne sont pas encore libérés, mais enfin, on sent qu'il y a un processus qui s'est mis en place", a-t-il déclaré.

"C'est plus qu'un léger espoir", a-t-il affirmé, répétant qu'il y avait "urgence" à libérer Ingrid Betancourt pour des raisons humanitaires.

"Cette femme peut mourir : celui qui portera la responsabilité de sa mort portera une responsabilité énorme", a lancé le chef du gouvernement, précisant que "tous ceux qui peuvent participer, servir à la libération d'Ingrid Betancourt sont les bienvenus", y compris le président vénézuélien Hugo Chavez, dont la médiation a été brutalement interrompue par Uribe le 22 novembre.

Sophie Louet

Sarkozy-Bruni: la presse trouve que la nouvelle est "jolie" et "tombe à pic" après Kadhafi

PARIS (AFP) - Aucun éditorialiste de la presse française ne conteste mardi les goûts de Nicolas Sarkozy, dont la relation avec la chanteuse et ex-mannequin Carla Bruni est désormais officielle, mais beaucoup trouvent la ficelle de cette annonce, juste après la tempête Kadhafi, un peu grosse.
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"Souvent Sarkozy varie, bien fol qui s'y fie", ironise dans L'Humanité Patrick Apel-Muller, qui ne se prive pas de rappeler que Nicolas Sarkozy "l'avait promis, juré, craché: il n'étalerait plus jamais sa vie privée."

Mais "il lui faut une image glamour, il doit faire rêver", explique Francis Lachat dans Le Courrier Picard. "Une ancienne top-model, devenue chanteuse à succès, vedette internationale: pouvait-il rêver mieux?"

"Qui peut lui reprocher d'avoir du goût pour la beauté et le talent", demande en écho Philippe Reinhard dans L'Eclair des Pyrénées. Selon lui, "Mieux vaut un chef d'Etat bien dans sa peau plutôt qu'un président mal dans sa peau".

Pour Jacques Camus, de La République du Centre, il y a surtout chez Nicolas Sarkozy "comme un besoin d'épate, comme une nécessité un tantinet machiste de +viriliser+ une fonction incompatible avec un célibat imposé".

De là à penser que Carla Bruni ne sera pas la dernière, il n'y qu'un pas, que franchit Francis Brochet, dans Le Progrès: "N'en doutons pas, connaissant notre Président, il y aura d'autres Premières dames, et elles seront également belles et célèbres", augure-t-il.

C'est que Nicolas Sarkozy "est jeune, il est vivant, il est heureux, il peut tout se permettre: le message est-il assez clair?" lance Olivier Picard dans Les dernières Nouvelles d'Alsace.

Trop clair pour Gilles Dauxerre, dans La Provence, qui refuse, comme nombre de ses confrères, de céder au romantisme. "Nicolas Sarkozy est amoureux? Tant mieux, mais revenons maintenant sur terre", où l'annonce de l'idylle "exclut évidemment les sujets vulgaires que sont le pouvoir d'achat, les retraites, les délocalisations", estime Patrick Fluckiger dans L'Alsace.

Et ce ne sont pas les seuls sujets que dissimulerait cette "initiative bling-bling dégoulinante de com trafiquée", comme Olivier Picard décrit la révélation de la relation Sarkozy-Bruni dans les Dernières Nouvelles d'Alsace.

En effet, "à la trogne d'un dictateur libyen succède comme par miracle le minois d'une belle Italienne", remarque Didier Pobel dans Le Dauphiné Libéré.

Une coïncidence? Pas pour pour Daniel Ruiz, dans La Montagne, qui observe que "l'annonce de la séparation (d'avec Cécilia) le jour de la grève contre la réforme des régimes spéciaux et l'ex-top model le lendemain du colonel tombent trop bien pour passer pour des hasards."

Michel Lepinay, dans Paris-Normandie, pense lui aussi qu'il était "urgent d'allumer un contre-feu" et ajoute: "à l'époque de Néron on offrait au peuple du pain et des jeux. Il s'agissait des jeux du cirque. Sous Sarkozy, c'est plutôt les feux de l'amour sur papier glacé".

Dans le Midi Libre, Roger Antech remarque lui aussi que "Nicolas Sarkozy est passé de la visite controversée de Kadhafi à son idylle avec Carla Bruni, comme il avait sauté auparavant de la grogne sur la réforme des régimes spéciaux de retraite à son divorce avec Cécilia". Et conclut: "A défaut d'incarner les Pères Noël sur le pouvoir d'achat des Français, Nicolas Sarkozy leur raconte, depuis Eurodisney, des histoires de princesses charmantes. Faudrait pas nous prendre pour plus Mickey que nous ne sommes..."

Verhofstadt met sur pied un gouvernement intérimaire en Belgique

BRUXELLES (Reuters) - Après six mois de crise, le Premier ministre belge sortant Guy Verhofstadt a obtenu un accord sur un gouvernement intérimaire chargé de gérer le pays et de préparer la grande négociation à venir entre Flamands et Wallons sur l'avenir de la Belgique.
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Le libéral flamand, qui avait été nommé "formateur" du gouvernement il y a neuf jours à peine par le roi Albert II, a réussi là où le démocrate-chrétien flamand Yves Leterme, grand vainqueur des élections du 10 juin dernier, avait échoué.

"L'ensemble des contacts que le formateur a pris ces derniers jours a permis de débloquer la situation", a déclaré Verhofstadt dans un communiqué qui sonne comme une revanche pour cet homme énergique devenu un peu le "sauveur" du pays.

Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, n'a pas caché son admiration pour cette performance sur les ondes de la

RTBF.

"En 15 jours, sortir le pays d'une crise aussi grave, c'est assez remarquable", a-t-il dit. "Ces derniers jours, on a privilégié la sortie de la crise plutôt que les querelles."

La situation était devenue "intenable", a-t-il ajouté en estimant que la Belgique donnait à l'étranger l'image d'un pays en train de s'évaporer dans une crise de régime interminable.

Le président du PS, Elio di Rupo, entend lui aussi "tourner la page" pour assurer l'avenir de la Belgique: "On n'a jamais connu une crise aussi longue, on en sort, allez!".

Verhofstadt, qui dirigeait depuis 1999 une coalition entre socialistes et libéraux, obtiendra la confiance du parlement belge avant la Noël et gouvernera le pays jusqu'au 23 mars 2008 avant de céder théoriquement le relais à Yves Leterme.

LE RETOUR DES SOCIALISTES

Son gouvernement sera composé d'une coalition très complexe entre les libéraux et les démocrates-chrétiens du Nord et du Sud du pays, qui négociaient sans succès depuis six mois.

Mais les socialistes francophones, qui avaient pourtant subi une raclée électorale le 10 juin dernier, les rejoignent pour obtenir une majorité des deux tiers indispensable à l'adoption de la réforme de l'Etat voulue par les partis flamands.

Mardi, cette formule semblait pourtant vouée à l'échec, les libéraux francophones (MR), grands vainqueurs des élections au Sud du pays, ayant émis un veto à l'encontre de la présence dans la coalition des démocrates-chrétiens wallons (CDH).

Elus sur un programme de centre-droit, le MR, qui avait déjà dû accepter la présence de son ennemi juré socialiste dans la coalition, ne voulait pas y ajouter un CDH marqué à gauche.

Mais Verhofstadt a réussi à mettre les francophones d'accord en jouant sur la répartition des 14 portefeuilles ministériels.

Il a offert aux démocrates-chrétiens francophones un poste ministériel important - l'emploi et du travail - pris sur le "quota" de leurs homologues flamands, qui héritent de quatre maroquins. Les libéraux du Nord et du Sud du pays disposent chacun de trois ministres, comme les socialistes francophones.

Le gouvernement intérimaire devra prendre des mesures urgentes, comme l'adoption du budget 2008, et lancer un forum chargé de proposer un nouveau transfert de pouvoirs aux régions voulu par les Flamands, notamment en matière de sécurité sociale et de fiscalité, mais redouté par les francophones.

Le libéral francophone Didier Reynders sera vice-Premier ministre en charge du volet socio-économique, tandis qu'Yves Leterme pilotera les réformes institutionnelles qui seront débattues dans un forum où tous les partis seront représentés.

LA CRISE RISQUE DE RESSURGIR

Si la crise qui menaçait la pérennité du pays est provisoirement mise sous l'éteignoir, elle risque cependant de ressurgir très vite dans les mois qui viennent.

Certes, les francophones, qui s'opposaient frontalement au départ aux revendications flamandes, ont compris qu'il leur faudrait se mettre autour d'une table de négociation pour débattre de tous les problèmes, sans tabou.

Mais les mêmes causes pourraient produire les mêmes effets.

Les démocrates-chrétiens flamands entrent en effet au gouvernement avec leur allié de la NVA, un petit parti qui prône l'indépendance à terme de la Flandre et qui voit, au mieux, la Belgique comme une confédération aux liens très lâches.

Il existe bien une différence de taille: grâce à l'entrée des socialistes francophones au gouvernement, les cinq députés de la NVA ne sont plus indispensables pour obtenir une majorité simple afin de prendre les décisions socio-économiques.

Mais ils restent nécessaires pour parvenir à la majorité des deux tiers et la plupart de leurs revendications, qui restent inacceptables aujourd'hui et demain par les francophones, sont partagées par les autres partis démocratiques flamands.

Or, sur le terrain, le climat n'est pas à l'apaisement.

Mardi, la commune flamande de Zaventem, dans la banlieue de Bruxelles, a voté un règlement qui interdit aux personnes ne parlant pas le néerlandais d'acheter des terrains à bâtir.

C'est un peu comme si la France interdisait aux Britanniques ou aux Néerlandais d'acheter des maisons dans l'Hexagone s'ils ne parlent pas la langue de Voltaire.

Le nouveau gouvernement devra également trouver très rapidement un accord sur le sort du grand arrondissement électoral qui entoure la capitale belge et qui permet aux francophones vivant dans les communes flamandes de la périphérie bruxelloise de voter pour les partis de leur communauté.

Tous les partis flamands veulent mettre fin à cette possibilité, ce qui suscite une levée de boucliers au Sud.

mardi, 18 décembre 2007

Bruxelles: Le copinage l'emporte sur la raison -Le PS ne participera pas sans le CDH

191 jours sans nouveau gouvernement. Le CDH fera-t-il partie du gouvernement intérimaire que Verhofstadt tente de former ? Sans le CDH, le PS renoncera. Ecolo reste disponible... pour Noël ou Pâques.

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Le formateur Guy Verhofstadt et les présidents du CD&V, de l'Open Vld, du MR et du PS se rencontreront à nouveau mardi à 14h00 au Lambermont. L'objectif est d'arriver à un accord sur la mise en place d'un gouvernement intérimaire. Dans ce cadre, M. Verhofstadt a déjà rencontré mardi matin la présidente du cdH, Joëlle Milquet. On ignore encore ce qui en est sorti.

De son côté, le Parti Socialiste ne participera pas au gouvernement « intérimaire » que Guy Verhofstadt est chargé de mettre rapidement en place si le cdH n'y participe pas, a précisé mardi matin le président du PS Elio Di Rupo aux micros de la RTBF-radio et de Bel-RTL, appelant clairement le MR à ne plus bloquer les initiatives de Guy Verhofstadt.

Elio Di Rupo a rappelé que la volonté du PS était de mettre sur pied un gouvernement d'union nationale le plus large possible avec les quatre partis francophones si possible. La participation d'Ecolo pouvant être conditionnée par celle de Groen !, le président du PS a précisé que pour lui le « minimum-minimorum » était la participation des trois partis francophones, MR, cdH et PS. Pour le président du PS, les formations qui participeront au gouvernement d'après Pâques doivent être celles de ce gouvernement intérimaire qui doit voir rapidement le jour, auxquelles pourraient se joindre d'autres partis tels Ecolo, Groen ! ou le sp.a.

Ecolo reste disponible pour Noël ou pour Pâques

Ecolo n'a pas refusé de participer à un quelconque gouvernement, a précisé mardi matin à l'agence Belga le co-président du parti, Jean-Michel Javaux. Il réfute ainsi que son alliance avec le parti frère flamand Groen ! l'empêche de facto de toute participation, mais la formation verte attend toujours une invitation qui pourrait peut-être ne venir qu'au printemps pour le gouvernement de Pâques.

« S'il est vrai que nous formons un groupe commun avec Groen !, la moindre des choses serait que ce groupe commun soit invité. Mais nous n'avons pas encore reçu d'invitation à participer à un gouvernement qu'il soit de type 4 + 2 ou autre », a expliqué Jean-Michel Javaux. Son parti reste, depuis le lendemain des élections législatives du 10 juin, disponible pour toute solution qui pourrait débloquer la crise et apporter des réponses et du contenu aux demandes du citoyen.

« Nous n'avons pas la phobie ni de nous retrouver dans l'opposition, ni de prendre nos responsabilités pour participer à un gouvernement », martèle celui qui a l'impression que certains, côté francophone, essayent de trouver quelques excuses pour ne pas les inviter. Mais il ajoute qu'il n'est pas question pour Ecolo d'« être pris en otage dans un jeu de musculation entre PS-cdH d'une part et MR de l'autre ».

Une éventuelle absence dans le gouvernement intérimaire ne signifierait cependant pas que les Verts seraient absents du nouvel exécutif qui devrait voir le jour à Pâques. Pour le co-président d'Ecolo, les partis qui se retrouveront associés rapidement constitueront le premier étage de la fusée qui devra pouvoir s'élargir, notamment pour disposer des deux-tiers. « Dans le dossier communautaire », estime Jean-Michel Javaux, « il faudra s'assurer que toutes les familles politiques qui souhaitent faire vivre le pays soient associées ».

(d'après Belga)

Un mort et 10 blessés dans un incendie à Paris XVIIème

PARIS (AFP) - Un important incendie a fait un mort et dix blessés, dont trois graves, dans un immeuble de six étages dans le XVIIème arrondissement de Paris, ont indiqué à l'AFP les sapeurs-pompiers de la capitale.

Le sinistre s'est déclaré peu avant minuit dans la cage d'escalier de l'immeuble sur cour, situé au 114 rue des Dames, avant de se propager à quatre appartements: deux au rez-de-chaussé, un au 2e étage et un autre au 4e, a affirmé Michel Cros du service de presse des pompiers de Paris.

La personne décédée a été retrouvée carbonisée dans la cage d'escalier de l'immeuble. Deux des blessés graves gisaient dans la cour intérieure de l'immeuble où ils avaient sauté pour échapper aux flammes, a-t-il précisé. Polytraumatisés, ils ont été hospitalisés, a-t-il ajouté.

Une personne a été grièvement intoxiquée par la fumée et sept legèrement, selon les pompiers.

A leur arrivée, les pompiers ont trouvé la cage d'ecalier entièrement en feu du rez-de-chaussée au 6e étage et plusieurs occupants de l'immeuble étaient à leurs fenêtres d'où elles ont été secourues par les pompiers qui ont utilisé des échelles à main en raison de l'étroitesse des lieux.

Tous les habitants de l'immeuble incendié ont été évacués, au moins pour la nuit.

L'incendie, circonscrit peu avant 02H00, a mobilisé 128 sapeurs-pompiers et 36 engins venus de 14 casernes.

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Fidel Castro affirme ne pas vouloir

C'est en tout cas ce qu'affirme le dirigeant cubain dans une lettre lue à la télévision nationale. Le lider maximo a toutefois présenté sa candidature à la députation, pour le renouvèlement de l'Assemblée nationale en janvier prochain. Un geste indispensable à la reconduction éventuelle de son mandat à la tête de l'Etat.
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Agé de 81 ans, le dirigeant cubain est éloigné du pouvoir par la maladie depuis 16 mois. Il a cédé les rênes de l'État à son frère, Raul, après une opération intestinale.

Fidel Castro n'a plus été vu en public autrement que dans des messages télévisés enregistrés. Le dernier remonte au 22 septembre dernier.