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mardi, 01 janvier 2008

LA VALLETTE (Reuters) - Malte est devenu mardi le 15e et plus petit pays membre de la zone euro.

L'ancienne colonie britannique de 400.000 habitants a formellement adhéré à la monnaie unique européenne après Chypre, décalage horaire oblige.

Malte a rempli les critères de l'Union en abaissant le poids de son déficit budgétaire de 10 à 2% de son produit intérieur brut entre 2003 et 2007.

Le Parti travailliste, dans l'opposition, a approuvé le passage à l'euro, soutenu par une campagne publique d'information saluée comme un succès dans l'île méditerranéenne.

Michael Winfrey, version française Jean-Stéphane Brosse

L'opposition évalue le bilan des violences au Kenya à 250 morts

NAIROBI (Reuters) - Raila Odinga, candidat malheureux de l'élection présidentielle kenyane de jeudi, estime que le bilan des violences qui ont suivi le scrutin atteindra probablement 250 morts.

A un journaliste qui lui demandait si l'estimation de 251 morts était exacte, Odinga a répondu que son Mouvement démocratique orange (ODM) avait recensé lundi soir 160 morts.

"Si vous ajoutez les tueries de la nuit, cela pourrait très bien approcher ce chiffre ou le dépasser légèrement", a-t-il dit.

Wangui Kanina, version française Nicole Dupont

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lundi, 31 décembre 2007

Le gouvernement colombien accuse les FARC de mentir

Le haut commissaire colombien à la paix, Luis Carlos Restrepo, a accusé les Farc de mentir, imputant à la guérilla le retard subi par l’opération de libération de ses trois otages. « Nous avons donné toutes les garanties nécessaires, mais les Farc sont en train de mentir et de nous tromper », a déclaré M. Restrepo.

Uribe va rencontrer la mission internationalelundi

Le président colombien Alvaro Uribe se rend ce lundi à Villavicencio, base de l'opération de récupération des otages des Farc, afin de se réunir avec les délégués de la mission internationale, a annoncé l'émissaire du gouvernement colombien. M. Uribe, qui se reposait dans le nord-est de la Colombie, doit arriver dans les prochaines heures à l'aéroport de Villavicencio, à 100 km au sud-est de Bogota, où des hélicoptères attendent depuis plusieurs jours que la guérilla communique le lieu du rendez-vous.

Justine Henin ,Belge de l'année

Justine Henin a été désignée personnalité belge de l’année 2007 par les lecteurs du plus grand quotidien flamand, Het Laatste Nieuws, qui publie ce lundi son traditionnel top 100 des Belges préférés.
L’année 2007, la plus belle jusqu’à présent de la carrière de la Rochefortoise, se ponctue par une moisson de récompenses pour la joueuse de tennis. Sa saison lui aura rapporté deux nouveaux titres du Grand Chelem (Roland-Garros et US Open) ainsi qu’un nouveau succès aux Masters.

Elle a gagné 10 des 14 tournois disputés et n’a perdu que 4 rencontres sur 67. Elle est aussi la première joueuse à avoir engrangé 5 millions de dollars de gains sur le circuit WTA.

Justine Henin devance comme l’année dernière une autre sportive, la sprinteuse Kim Gevaert, alors primée en compagnie de la sauteuse en hauteur Tia Hellebaut.

Kim Gevaert est devenue, elle, championne d’Europe en salle sur 60 m à Birmingham, a pris la 5e place du 100m des Mondiaux à Osaka (Jap) et a ponctué le relais 4x100 m pour offrir au pays une historique médaille de bronze lors de ces championnats du monde japonais.

Les sportifs se taillent la part du lion dans ce classement dont elles occupent six des 10 premières places. Justine Henin, élue aussi Sportive de l’Année et déjà personnalité sportive de l’année lors Gala du Sport, devance Kim Gevaert, Sven Nys (cyclocross), 13e l’an dernier, est 4e, Marc Herremans (triathlon), 5e, Kim Clijsters, qui a mis un terme à sa carrière en début d’année, pointe encore en 8e place après avoir été 5e l’an dernier. Tom Boonen, malgré un maillot vert ramené des Champs Elysées à l’issue du Tour de France, perd 6 places et figure désormais au 10e rang.

Après plusieurs mois passés à tenter de former un gouvernement, Yves Leterme fait son entrée sur le podium après une 15e place l’an dernier.

Guy Verhofstadt (7e) était 17-ème en 2006 alors que Jean-Marie Dedecker (6e) figurait déjà dans le top 10 (10e). Joëlle Milquet, la présidente du CDH, Madame Non » pour de nombreux Flamands, fait une spectaculaire entrée dans ce top-100, en 23e position.

Nicolas Sarkozy durcit le ton à l'égard de la Syrie dans la crise libanaise

Il s'est entretenu avec son homologue égyptien Hosni Moubarak qui s'est lui montré inquiet de l'impasse dangereuse connue actuellement par le pays du Cèdre.

Le président français jugera Damas sur ces actes : "La Syrie doit arrêter de parler et doit démontrer. Je ne prendrais plus de contacts avec les Syriens tant que nous n'aurons pas des preuves de la volonté des Syriens de laisser le Liban désigner un président de consensus".

Le parlement libanais ne parvient pas à élire un successeur au président pro-syrien Emile Lahoud, dont le mandat s'est achevé le 23 novembre à minuit, en raison du conflit entre l'opposition pro-syrienne et la majorité soutenue par l'Occident.

Nicolas Sarkozy a également profité de sa visite au Caire pour rassurer le monde arabe qui s'inquiète de sa proximité avec les Etats-Unis et Israël. Il a appelé l'Etat hébreu à faire des "gestes immédiats pour favoriser la naissance d'un Etat palestinien moderne".

Le président français s'est enfin rendu sur la tombe d'Anouar El Sadate assassiné en 1981. L'ancien président égyptien avait signé les premiers accords de paix israélo-arabe à Camp David en 1978.

La loi anti-tabac sera appliquée sans faiblesse, dit Bachelot

PARIS (Reuters) - Le décret qui interdit le tabac en France dans les lieux dits de convivialité à partir du 1er janvier sera appliqué sans dérogation, a assuré la ministre de la Santé, Roselyne Bachelo
"L'enjeu est un enjeu de santé publique. Je dis bonne année aux fumeurs, bonne santé et profitez de 2008 pour arrêter de fumer", a-t-elle déclaré lundi au micro de France Inter.

L'interdiction de fumer dans les 200.000 cafés, restaurants, discothèques et hôtels de France entre en vigueur à minuit. Tous les lieux publics deviendront non-fumeurs en France à partir de mardi. Les contrôles ne débuteront toutefois que mercredi.

La mesure, édictée par un décret de novembre 2006, a pris effet le 1er février dernier, cafés, tabacs, restaurants et discothèques disposant d'un délai de grâce de onze mois.

Elle vise surtout à limiter le tabagisme passif qui, selon les chiffres officiels, provoque le décès de 5.000 personnes par an en France. En outre, on recense 66.000 morts par an imputables au tabac, dont 20.000 par cancer du poumon.

La France imite ainsi plusieurs autres pays européens où l'interdiction de fumer en public est totale, notamment en Grande-Bretagne, en Irlande, en Italie ou encore en Suède. L'Irlande fut le premier pays au monde à adopter pareille mesure en mars 2004.

La presse en fait ses gros titres lundi et souligne qu'il s'agit de la fin d'une époque. "Feu les fumeurs", écrit Libération, "La cigarette, c'est fini", dit Le Parisien, Le Figaro constatant : "Le tabac hors la loi dans 24 heures".

FORTES AMENDES

Roselyne Bachelot a souligné que les établissements de nuit n'auront pas de passe-droits même s'ils sont confrontés aux problèmes de clients qui souhaitent sortir fumer sans pouvoir revenir, en raison d'arrêtés préfectoraux.

"Ils organiseront comme ils voudront les entrées et les sorties de leurs établissements (...), on devra respecter l'interdiction de fumer à l'intérieur", a-t-elle dit.

Les bars à chicha devront aussi arrêter cette activité, car, a rappelé la ministre, une seule bouffée de narguilé est aussi toxique qu'une cigarette entière.

Le ministère a annoncé qu'il y aurait une tolérance le 1er janvier, destinée à laisser se prolonger les derniers réveillons enfumés dans les restaurants.

Pour la suite, les sanctions seront limitées dans un premier temps car le gouvernement compte sur l'adoption spontanée de la mesure.

"Je crois surtout qu'il y aura une sorte d'autorégulation et d'ailleurs dans tous les pays où cette interdiction est généralisée, ça se passe de cette façon-là", a dit Roselyne Bachelot.

Les amendes peuvent aller jusqu'à 750 euros. Un fumeur en infraction encourt en théorie une contravention de 68 euros. Cafetiers et restaurateurs risquent 135 euros d'amende en cas de défaut d'affichage de la réglementation ou mise en place d'un emplacement fumeur non conforme. Ils peuvent être contraints à payer 750 euros s'ils favorisent l'infraction, par exemple en plaçant des cendriers sur les tables.

Thierry Lévêque et Gilles Trequesser

dimanche, 30 décembre 2007

Un photographe de l'AFP blessé par la police égyptienne en couvrant un jogging de Sarkozy

CHARM EL-CHEIKH (AFP) - Un photographe de l'AFP, Thomas Coex, a eu le coude gauche cassé par un policier égyptien alors qu'il prenait des photos de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner en train de faire un jogging à Charm el-Cheikh samedi.
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Alors que le président français et son ministre des Affaires étrangères faisaient vers 18H00 (16H00 GMT) un jogging sur une artère très fréquentée de la station balnéaire égyptienne où ils passent leur congés, ils ont été vus par des journalistes.

"On se baladait, il faisait déjà noir. Le temps de sortir un appareil et de courir un peu vers eux, j'étais vraiment derrière, je suis arrivé à peut-être 10 mètres du président", a témoigné le photographe de l'AFP.

Un policier égyptien en civil, qui courait derrière les responsables français et leurs gardes du corps, s'est dirigé vers le photographe de l'AFP alors que le reste du groupe continuait à courir.

"Il m'a fait une sorte de croche-pied et m'a poussé. J'ai fait un vol plané. Je suis tombé sur le bras, mon appareil a volé et s'est fracassé", a témoigné Thomas Coex.

Le policier l'a alors plaqué et maintenu au sol en lui faisant une clé de bras et en pointant son arme de service sur sa tête, selon le témoignage du photographe et d'un autre journaliste de l'AFP arrivé alors sur les lieux.

Un autre homme en civil a aidé le premier policier à maintenir au sol le photographe pendant plus de cinq minutes, au milieu d'un groupe de badauds, avant que n'arrive un gradé en uniforme.

Le photographe de l'AFP a alors été conduit au poste de police et retenu une vingtaine de minutes, avant d'être autorisé à se rendre à l'hôpital, accompagné d'une collègue française et d'un policier égyptien.

Au cours de l'incident, le photographe a appelé à l'aide un garde du corps français qui suivait Nicolas Sarkozy. Ce garde du corps s'est retourné avant de continuer sa route derrière le président et M. Kouchner, dont le photographe blessé ne pouvait dire s'ils avaient eux-mêmes remarqué l'incident.

Le photographe a été admis à l'hôpital de la station balnéaire d'où il est ressorti dans la soirée avec le bras gauche dans le plâtre.

Vendredi, les forces de sécurité égyptiennes avaient tiré en l'air pour empêcher des photographes de s'approcher du bateau où se trouvaient le président et sa compagne Carla Bruni au large de Charm el-Cheikh.

"C'est un chef d'Etat, il est normal que les mesures de sécurité soient draconiennes", avait expliqué à l'AFP une source au sein des services de sécurité.

A Louxor (sud), où ils avaient entamé mardi leurs vacances égyptiennes, M. Sarkozy et Carla Bruni s'étaient prêtés facilement au jeu des photos avec les touristes.

Tensions au Kenya à l'approche des résultats électoraux

NAIROBI (Reuters) - Le chef de l'opposition kenyane Raila Odinga appelle le gouvernement soit à reconnaître sa défaite à l'élection présidentielle de jeudi, soit à autoriser un nouveau décompte des voix.

Odinga dénonce notamment des fraudes et accuse l'équipe sortante d'avoir perdu "toute légitimité".

"Si besoin est, (le gouvernement) doit démissionner", a déclaré le chef du Mouvement démocratique orange (ODM). "Nous ne voulons pas plonger le pays dans le chaos."

En réponse à ces propos, le président kenyan Mwai Kibaki, rival d'Odinga à l'élection, a affirmé que la revendication de la victoire par l'opposition constituait "un crime de la pire espèce" contre la démocratie.

Odinga a par ailleurs appelé au calme en réaction aux violences qui ont tué plusieurs personnes samedi, entachant la réputation de pôle de stabilité régional dont bénéficie le Kenya.

Le chef de l'opposition a assuré que l'ODM avait remporté presque trois fois plus de sièges au parlement que le Parti de l'unité nationale (PNU) du président Kibaki.

"Ce gouvernement a perdu toute légitimité et ne peut pas gouverner", a-t-il ajouté. "Je souhaite appeler le président Mwai Kibaki à reconnaître et respecter la volonté du peuple kenyan et à reconnaître sa défaite".

Un porte-parole du PNU a déclaré que sa formation avait gagné et qu'un nouveau décompte le prouverait.

"Nous serions toujours les vainqueurs, et par un écart plus important encore", a assuré Ngari Gituku.

La commission électorale doit livrer dimanche les résultats définitifs du scrutin de jeudi, après un dépouillement agité, marqué par des violences interethniques dans l'ensemble du pays et par des accusations de fraude de part et d'autre.

Odinga a notamment demandé comment son avance, large au début du dépouillement, avait pu se réduire brutalement par la suite.

"Nous n'accepterons pas de chiffres truqués. Ce gouvernement a perdu toute légitimité et ne peut pas gouverner."

TIRS DE SOMMATION

A Kisumu, bastion de l'opposition dans l'ouest du Kenya, la police a tiré en l'air pour disperser de petits groupes qui s'apprêtaient visiblement à se livrer à une deuxième journée de pillages.

Colombie: six personnes portées disparues après des explosions dans une base militaire

BOGOTA - Six personnes étaient portées disparues et huit autres blessées après une série d'explosions samedi dans une base militaire de Medellín, la seconde ville de Colombie, selon des responsables de l'armée. La possibilité d'une attaque contre la base a été exclue par les autorités.

La première d'au moins six déflagrations semblait avoir été provoquée par une grenade qui a explosé à l'intérieur d'une armurerie, selon des témoins cités par les médias locaux.

Le général Luis Roberto Pico a déclaré que les personnes portées disparues pourraient se trouver à l'intérieur de l'arsenal, qui a été ravagé par les flammes. Il n'a pas précisé si ces personnes étaient présumées décédées.

Il a exclu la piste d'une attaque, mais a déclaré que l'origine des explosions restait à déterminer. AP

samedi, 29 décembre 2007

Décès de Carine Vyghen, députée MR bruxelloise

Carine Vyghen, députée régionale et conseillère communale MR de Bruxelles-ville, est décédée vendredi après-midi à l'âge de 49 ans, après avoir été hospitalisée mercredi dernier suite à une hémorragie méningée, a annoncé vendredi soir Françoise Schepmans, présidente du groupe MR du Parlement bruxellois. Licenciée en journalisme et communication sociale à l'ULB, Carine Vyghen était membre du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale depuis le 29 juin 2004 et conseillère communale de la Ville de Bruxelles où elle y a occupé de 1994 à 2006 les fonctions d'Echevine des Affaires sociales. Ex-journaliste sportive à l'Agence BELGA jusqu'au terme de l'Euro-2000 de football, Carine Vyghen, maman de deux filles, avait quitté la liste PS à l'aube des élections communales de 2006 pour rejoindre le MR sur la liste « renouveau bruxellois ».

Bruxelles:Une usine de bonbons détruite à Neder-over-Heembeek

Une usine de bonbons a été complètement détruite dans la nuit de vendredi à samedi à Neder-over-Heembeek. Deux pompiers ont été légèrement blessés, ont indiqué samedi les pompiers bruxellois. Ceux-ci suspectent un incendie volontaire en raison de la présence de plusieurs traces d'effraction et l'existence de différents foyers d'incendie. Les pompiers ont été d'abord appelés pour un incendie dans les bureaux de l'usine de bonbons. L'incendie était limité et a pu être rapidement contrôlé mais il s'est avéré que de la fumée continuait à se dégager dans un entrepôt. Le pompiers ont par la suite découvert un second foyer d'incendie, qui s'est rapidement étendu. Une grande partie de l'usine a été la proie des flammes.

Rendez-vous avec les otages des Farc

Les hélicoptères chargés de récupérer trois otages que la guérilla des Farc s'est engagée à remettre au président vénézuélien Hugo Chavez sont à pied d'oeuvre ce samedi en Colombie, pour une opération censée se conclure dans la journée.
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Nous espérons pouvoir terminer l'opération" samedi, a déclaré vendredi M. Chavez, à l'origine de cette opération aéroportée qui mobilise aussi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et une délégation d'observateurs internationaux, dont l'ancien président argentin Nestor Kirchner.

Dépêchés la veille par le Venezuela, deux hélicoptères, portant le sigle du CICR, patientent à l'aéroport de Villavicencio, à 100 km au sud-est de Bogota, d'où ils gagneront un point de rencontre tenu secret par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

Le porte-parole de la présidence colombienne, Cesar Mauricio Velazquez, a souligné sur place vendredi soir que "l'heure n'avait pas encore été définie" pour leur départ, à l'issue d'une réunion entre l'émissaire de Bogota, Luis Carlos Restrepo, et le vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Rodolfo Sanz.

Malgré le rôle actif joué par M. Chavez dans cette opération, M.

Restrepo a tenu à réaffirmer que Bogota ne réactiverait pas son mandat de médiateur, annulé fin novembre.

"Le gouvernement a été très clair à ce sujet", a-t-il dit, en accusant les Farc de n'avoir jamais "remis de proposition" à M.

Chavez en vue d'un échange global de plus de 40 otages contre environ 500 guérilleros emprisonnés.

Auparavant, il avait plaidé pour la "plus grande discrétion", afin de pouvoir récupérer Clara Rojas, proche de l'ex-candidate à la présidentielle Ingrid Betancourt, enlevée avec elle en février 2002, et son fils Emmanuel, né il y a trois ans en captivité.

L'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez, capturée en septembre 2001, est le troisième otage dont la libération est annoncée depuis le 18 décembre par les Farc.

Observateurs
Située au pied de la cordillère des Andes, la localité de Villavicencio, placée sous haute surveillance, sert de base logistique à la mission, qui se déroulera en présence des délégués de sept pays européens et latino-américains.

Dès le départ des hélicoptères, ces observateurs internationaux rejoindront Villavicencio à bord de jets Falcon, qui serviront ensuite à rapatrier les otages à Caracas, où les attendent depuis deux jours des membres de leur familles et le président vénézuélien.

Le président vénézuélien a précisé vendredi n'avoir pas encore reçu les coordonnées du lieu de rencontre avec les Farc, en raison des mauvaises conditions météorologiques dans la région.

La déléguée du CICR en Colombie, Barbara Hintermann, a aussi prévenu que la sortie des hélicoptères dépendaient de nombreux facteurs, dont le climat.

Opération Emmanuel
La mission, baptisée Opération Emmanuel, n'est pas sans risque car elle doit se dérouler dans une zone de conflit entre la guérilla, l'armée régulière qui y possède la base d'Apiay et les groupes paramilitaires d'extrême droite, liés au pouvoir.

La région englobe un vaste territoire de plus de 310.000 km2, situé dans le centre et le sud-est du pays, en plein fief de la coca. Cette zone, qui compte peu de routes, comprend en revanche de nombreuses pistes d'atterrissage de fortune, empruntées par les narcotrafiquants.

La Défense civile colombienne a mobilisé, en cas de besoin, une de ses escouades spéciales, composée d'une centaine de secouristes d'origine indigène, formés spécialement pour les opérations de sauvetage.

"Ils sont prêts à servir de guides pour orienter les appareils ou tout autre besoin", a déclaré Jorge Diaz, directeur de la Défense civile, en soulignant qu'ils connaissent très bien la forêt.

11:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : FARC |  del.icio.us |  Facebook | | |

Un rêve d'enfant réalisé, c'est fou....plusque de la racaille

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Sarkozy ignore la polémique et poursuit sa noce sous protection en Egypte

CHARM EL-CHEIKH (AFP) - Faisant fi de la polémique née en France, Nicolas Sarkozy a poursuivi ses vacances en Egypte avec Carla Bruni, à Charm-el-Cheikh, placé sous haute sécurité, qu'il avait rejoint jeudi en utilisant le jet de l'homme d'affaires Vincent Bolloré.

Entre deux bains de soleil, le président français a rencontré vendredi matin son homologue Hosni Moubarak, un habitué de la station balnéaire des bords de la mer Rouge, pour évoquer notamment la situation au Pakistan après le décès à la suite d'un attentat de Benazir Bhutto, selon l'Elysée.

Les deux chefs d'Etat se retrouveront dimanche matin au Caire pour une visite officielle et express --24 heures-- de M. Sarkozy, qui sera accompagné de son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Après Louxor (sud), les mesures de sécurité ont été renforcées à Charm el-Cheikh, dernière étape de la visite privée de M. Sarkozy, afin notamment de tenir à distance journalistes et photographes, jusque-là peu gênés dans leur travail.

Les forces de l'ordre ont ainsi procédé vendredi à des tirs en l'air en pleine mer pour éloigner des paparazzi qui tentaient de s'approcher du bateau où se trouvait le président français.

Un journaliste de France 24 a été interpellé jeudi et sa carte mémoire effacée après avoir pris en photo la villa de vacances de M. Sarkozy, dont les abords ont été bouclés. Des photographes se sont aussi vu confisquer leur matériel.

Le durcissement du dispositif a été voulu par les autorités égyptiennes, indique-t-on dans l'entourage du chef de l'Etat français, dans une ville frappée par un attentat en 2005 qui avait fait une soixantaine de morts.

Depuis leur arrivée dans la ville côtière, M. Sarkozy et son amie n'ont pas été vus ensemble en public, contrairement à Louxor où ils ne sont jamais cachés des médias, et ce dès l'aéroport.

L'utilisation par le chef de l'Etat d'un avion prêté par M. Bolloré a déclenché une avalanche de protestations de l'opposition, qui s'est notamment interrogée sur les "contreparties" que pourrait en attendre le milliardaire.

Jeudi, M. Sarkozy n'a pas souhaité répondre à la presse qui voulait notamment le solliciter sur ce thème.

Les commentaires désapprobateurs portent aussi sur le choix par le président et ses proches de loger dans une suite d'un 5 étoiles à Louxor, le Old Winter Palace, à 850 euros la nuit pour l'option "présidentielle", jusqu'à 1.250 euros pour la version "royale".

A Charm el-Cheikh, la "Baie des princes", Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se sont isolés dans une villa, sur la baie de Naama. La résidence somptueuse, en lisière d'un immense complexe hôtelier de 20 hectares du groupe Accor, dispose d'un accès direct à la mer.

Au lendemain d'un dîner privé sous une tente dressée spécialement face au temple de Louxor illuminé, le couple avait profité jeudi de sa dernière matinée pour visiter la Vallée des Reines, site des sépultures des épouses de pharaons.

M. Sarkozy et Carla Bruni, toujours main dans la main ou se tenant par la taille, ont exploré deux tombes. Celle de Néfertari, l'épouse préférée de Ramsès II qui a régné 67 ans et dont le couple avait visité la veille un temple érigé à sa gloire, a été exceptionnellement ouverte.

Nicolas Sarkozy, en chemise kaki, s'est une fois de plus prêté facilement au jeu des photos-souvenir, acceptant même de poser une fois avec Carla Bruni, chemisette noire et jean moulants.

Alors que, jusque-là, la visite "glamour" du président n'avait pas fait de vagues en Egypte, un député indépendant a protesté, estimant que "le pays qui abrite al-Azhar" (la plus haute instance de l'islam sunnite) aurait dû refuser des comportements "libertins".

Les membres de l'Arche de Zoé transférés en France

PARIS (Reuters) - Les six membres de l'ONG l'Arche de Zoé condamnés mercredi au Tchad à huit ans de travaux forcés pour tentative d'enlèvement d'enfants ont été transférés vendredi de N'Djamena en France pour y purger leur peine.

Leur avion, où avait pris place une escorte de l'administration pénitentiaire française, a atterri au Bourget (Seine-Saint-Denis) peu après 21h20, a constaté un correspondant de Reuters.

"Le président de la République avait pris l'engagement, devant les familles de ces six ressortissants français, qu'il ne ménagerait aucun effort pour assurer leur retour en France aussi rapidement que possible", a déclaré David Martinon, porte-parole de Nicolas Sarkozy, dans un communiqué.

Le procureur de Bobigny, François Molins, a procédé sur place aux vérifications formelles d'identité et à la notification de la procédure.

Les condamnés se sont vu signifier leur placement en détention, légalement inévitable, dans un établissement pénitentiaire, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse.

François Molins n'a pas précisé de quel établissement il s'agissait, ni s'il s'agissait d'un service médicalisé.

Les condamnés ont observé une grève de la faim au Tchad.

Des familles des détenus et des membres du comité de soutien ont attendu aux abords du Bourget l'arrivée de l'avion aux cris de "liberté", scandant le prénom de chacun des humanitaires.

Beaucoup ont regretté de ne pas avoir pu voir leurs proches sur le tarmac.

"On a demandé à les voir, c'est refusé. Je ne me sens pas soulagée, c'est le côté médical qui me préoccupe", a déclaré Christine Péligat, épouse du logisticien Alain Péligat.

INSTRUCTION EN FRANCE

"Ce n'est pas la fin du calvaire. Je reste révoltée parce que Philippe est innocent. J'attends que Philippe soit libre, j'attends qu'il reprenne sa vie, j'attends la vérité, j'attends son innocence, j'attends qu'il me revienne à la maison", a déclaré pour sa part sur RTL Antonia Van Winkelberg, épouse du médecin membre de l'Arche de Zoé.

Paris avait demandé officiellement jeudi le transfert des travailleurs humanitaires français détenus au Tchad depuis deux mois. Les six membres de L'Arche de Zoé ont donné leur accord à cette procédure qui s'appuie sur un accord bilatéral passé en 1976 entre le Tchad et la France.

La conversion de leur peine de travaux forcés en emprisonnement sera soumise au tribunal correctionnel de Bobigny dans les prochains jours ou les prochaines semaines.

Ils auront accès au régime d'exécution des peines français, qui prévoit qu'un condamné dans une affaire criminelle peut formuler une demande de libération conditionnelle à mi-peine, soit après quatre ans de détention dans leur cas.

La définition des modalités d'exécution de la peine devra faire l'objet d'autres procédures.

Les avocats des condamnés ont déclaré avant même le procès qu'ils escomptaient une grâce du président tchadien Idriss Déby, en contact constant avec Nicolas Sarkozy depuis le début de l'affaire. Les deux hommes se sont encore parlés au téléphone vendredi, a fait savoir l'Élysée.

Une grâce, immédiate ou après une certaine période de détention, effacerait la peine et rendrait leur liberté aux condamnés. L'Élysée n'a pas le pouvoir de la prononcer.

Les six membres de l'ONG ont été reconnus coupables de tentative d'enlèvement vers la France de 103 enfants africains âgés de un à dix ans. Ils disaient y voir des orphelins du Darfour, mais ils semblent être presque tous Tchadiens et n'être pas orphelins.

Une instruction distincte pour "exercice illégal de la profession d'intermédiaire en vue de l'adoption et escroquerie" reste ouverte à leur encontre à Paris. Ils encourent une mise en examen, voire une mise en détention et un nouveau procès dans ce dossier, qui regroupe plusieurs dizaines de plaintes déposées par les familles approchées en France par l'association et qui ont versé des sommes d'argent.

Les juges d'instruction parisiens devront examiner si les faits ne sont pas les mêmes que ceux visés dans la condamnation tchadienne, auquel cas un non-lieu devrait être rendu. Le parquet de Paris considère que tel n'est pas le cas, dit-on au bureau du procureur.

Reste aussi à régler le problème des 6,3 millions d'euros que la justice tchadienne leur a imposé de payer aux parents des victimes.

Elizabeth Pineau, Laure Bretton et Thierry Lévêque à Paris avec Pascal Fletcher à N'Djamena

vendredi, 28 décembre 2007

Arche de Zoé : les Français rapatriés, une affaire privée convertie à une affaire d'état

Les six Français de l’Arche de Zoé condamnés au Tchad vont rentrer en France ce vendredi, a annoncé un responsable tchadien.
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Arche de Zoé : le Tchad a donné Le Tchad a « répondu favorablement » à la demande émise par Paris de transfèrement en France des six Français de L’Arche de Zoé, condamnés à N’Djamena à 8 ans de travaux forcés pour « tentative d’enlèvement d’enfants », a annoncé vendredi le ministre tchadien de la Justice.

« J’ai répondu favorablement à la demande de transfèrement de la France ce vendredi matin », a déclaré le ministre, Albert Pahimi Padacké.

« Plus rien ne s’oppose plus à leur départ », a-t-il ajouté.

Un haut responsable tchadien a indiqué sous le couvert de l’anonymat que les six Français « devraient partir aujourd’hui », vendredi pour la France où ils devraient purger leur peine, aux termes d’une convention judiciaire franco-tchadienne de 1976.

Selon une source aéroportuaire à N’Djamena, un Boeing-737 de la compagnie tchadienne Toumaï Air Tchad est prêt à les ramener en France.

Les six membres de l’association L’Arche de Zoé ont été condamnés mercredi à huit ans de prison assortis de travaux forcés pour « tentative d’enlèvement d’enfants » par la Cour criminelle de N’Djamena, pour avoir tenté d’emmener en France 103 enfants depuis l’est du Tchad, le 25 octobre.

Sarko dans la rupture loin des problèmes du pays de la racaille

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Nicolas Sarkozy et Carla Bruni la noce continue sur les bords de la mer Rouge

CHARM EL-CHEIKH, Egypte (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy, accompagné de son amie Carla Bruni, a poursuivi à Charm el-Cheikh, cité balnéaire du bord de la mer Rouge, des vacances égyptiennes qui suscitent la polémique.
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Il est arrivé en début de soirée de Louxor à bord du jet privé du milliardaire français Vincent Bolloré, qui l'avait déjà amené de France en Egypte mardi, a rapporté un photographe de Reuters.

Si les reporters présents ont été informés de son arrivée, des mesures de sécurité suffisantes ont cette fois été déployées pour empêcher toute prise de vue. Les images du début de semaine ont suscité une vague d'articles interloqués dans la presse européenne.

Le chef de l'Etat français devait s'installer en compagnie de sa suite dans une villa située sur la baie de Naama, avec un accès direct à la mer, qui appartiendrait cette fois au cheikh d'Abou Dhabi, émirat pétrolier du Golfe persique, croit savoir Le Canard enchaîné.

Le magazine satirique affirme aussi que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner serait parmi les convives de la résidence de luxe. A Paris, l'Elysée se refuse à tout commentaire.

Au début de ce séjour privé, Nicolas Sarkozy et la chanteuse et ancien mannequin s'étaient prêtés avec décontraction au jeu des paparazzi, souvent main dans la main, au fil de visites de sites archéologiques ou de promenades encadrées de gardes du corps.

Le fait qu'une partie du voyage soit financée par Vincent Bolloré a suscité la réprobation de l'opposition de gauche.

JEGO VANTE LA "RUPTURE"

La polémique fait écho à celle déclenchée en mai dernier lorsque l'homme d'affaires, qui dirige un très important groupe international de transports, d'énergie et de communication, avait prêté son yacht au chef de l'Etat pour une croisière au large de Malte avec Cécilia Sarkozy.

L'ex-candidate PS à l'élection présidentielle Ségolène Royal a accusé le chef de l'Etat de "mettre en cause l'indépendance et la dignité de la fonction présidentielle", lui demandant de cesser de "provoquer par son comportement ostentatoire."

D'autres critiques portent sur le style "people" de la présidence française, le quotidien le Monde citant des remarques peu amènes de la presse européenne.

Le porte-parole de l'UMP, Yves Jégo, a répliqué jeudi que le style des vacances de Nicolas Sarkozy était, comme dans d'autres domaines, la marque de la rupture, de la transparence et de la modernité.

"Le président de la République a voulu là aussi jouer la rupture et ne rien cacher. Ce qui ne se disait pas, ce qui ne se montrait pas, aujourd'hui fait l'objet d'une volonté de transparence", a-t-il dit sur Europe 1.

Ses vacances achevées, Nicolas Sarkozy entamera le 30 décembre au matin une visite officielle au Caire, où il sera reçu par le président Hosni Moubarak.

Il regagnera ensuite Paris le 31 décembre pour présenter ses premiers voeux de Nouvel an aux Français.

Par ailleurs, l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy, Cécilia, prépare deux mois après son divorce un livre d'entretiens avec une journaliste, avance jeudi Le Figaro littéraire.

"Le secret est aussi bien gardé que les clés du code nucléaire", écrit le quotidien, précisant que l'ouvrage sortirait début janvier.

Gérard Bon, à Paris

jeudi, 27 décembre 2007

Pakistan: L'ex premier ministre Benazir Bhutto assassinée

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