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vendredi, 18 janvier 2008

Cancers de la gorge : fellation et cunnilingus plus dangereux que tabac et alcool !

La fellation et le cunnilingus exposeraient à un risque très significativement accru de cancers de la gorge ! Une équipe américaine a en effet découvert que les papillomavirus humains (ou virus HPV), qui sont responsables de la majorité des cancers du col de l'utérus, étaient également impliqués dans le développement de tumeurs oropharyngées. Sans qu'il soit même nécessaire d'avoir fumé ou bu en excès, alors que ces deux facteurs de risque étaient jusqu'alors considérés comme déterminants.

Le Dr Maura Gillison et son équipe, du Johns Hopkins Kimmel Cancer Center (dans le Maryland, aux Etats-Unis) se sont penchés sur les cas de 100 malades des deux sexes, atteints d'un cancer de l'oropharynx.

Le résultat laisse à penser. « Parmi ces patients » soulignent les auteurs, « ceux dont la contamination par l'une ou l'autre souche de HPV » – dont le rôle oncogène est désormais bien connu, n.d.l.r. – « était connue avaient un risque de cancer oropharyngé 32 fois supérieur à celui de la population générale ». C'est beaucoup plus que la multiplication par 3 associée au tabagisme, ou par 2,5 qui serait liée à l'intoxication alcoolique… Un autre travail américain mené par une équipe de la Brown University, confirme d'ailleurs ce constat.

Plus encore, parmi des patients non connus pour avoir été contaminés par le HPV, ceux qui avaient eu des rapports buccaux avec plus de 6 partenaires au cours de leur vie ont vu leur niveau de risque multiplié par 8,6. Le risque par conséquent, viendrait pour l'essentiel de la multiplicité des partenaires.

Toutefois, l'auteur se veut rassurante. « Le cancer de l'oropharynx est rare et la majorité des personnes qui ont une infection buccale à papillomavirus ne développent pas (nécessairement) un cancer de la gorge ».

Source : New England Journal of Medicine, mai 2007, Journal of the National Cancer Institute, novembre 2007

Les USA et Israël sur la liste noire du Canada pour torture

OTTAWA (Reuters) - Le ministère canadien des Affaires étrangères a inscrit les Etats-Unis et Israël sur une liste de pays où les prisonniers risquent d'être torturés et classé dans la catégorie torture certaines techniques américaines d'interrogatoire, selon un document dont Reuters a pris connaissance jeudi.

Ces révélations risquent de mettre dans l'embarras le gouvernement conservateur minoritaire, proche allié des Etats-Unis et d'Israël, lesquels se défendent d'avoir autorisé la torture dans leurs prisons.

Le document - qui fait partie d'un cours de sensibilisation à la torture donné aux diplomates - mentionne la prison américaine de Guantanamo, à Cuba, où est détenu un Canadien.

Cet homme, Omar Khadr, est le seul Canadien détenu à Guantanamo. Ses avocats ont affirmé que le document tournait en dérision les allégations d'Ottawa selon lesquelles Khadr ne serait pas maltraité.

Sous la "définition de torture", le document cite des techniques américaines d'interrogatoire telles que la mise à nu, l'isolement, la privation de sommeil et le maintien d'un bandeau sur les yeux.

"Les Etats-Unis n'autorisent pas, ne tolèrent pas et ne ferment pas les yeux sur la torture en aucune circonstance", a assuré une porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Ottawa.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maxime Bernier, a tenté de minimiser la portée du document.

"Le manuel de formation n'est pas un document de politique et il ne reflète pas le point de vue ou la politique du gouvernement", a-t-il dit.

Le gouvernement avait par erreur remis le document à Amnesty International Canada dans le cadre d'une action intentée par le mouvement de défense des droits de l'homme contre Ottawa concernant le traitement de détenus en Afghanistan.

DETENU A GUANTANAMO DEPUIS CINQ ANS

Alex Neve, secrétaire général d'Amnesty, a déclaré à Reuters que son groupe disposait de preuves d'exactions dans les prisons américaines et israéliennes et il a jugé "rassurant" de constater que "des considérations de politique étrangère" n'avaient pas dissuadé Ottawa de faire figurer ces deux pays sur la liste.

Khadr est retenu à Guantanamo depuis cinq ans. Il est accusé d'avoir tué un soldat américain lors d'un accrochage en Afghanistan en 2002, alors qu'il était âgé de quinze ans.

Des mouvements des droits de l'homme plaident en faveur de son rapatriement au Canada, mais le Premier ministre Stephen Harper rejette cette idée en faisant valoir que Khadr est accusé de choses graves.

"A un certain stade de la détention d'Omar Khadr, le gouvernement canadien a commencé à soupçonner qu'il était torturé", a déclaré William Kuebler, avocat américain de Khadr.

"Il n'a cependant pas agi pour obtenir qu'il soit relâché de Guantanamo et protéger ses droits, contrairement à ce qu'ont fait tous les autres pays occidentaux qui avaient des ressortissants détenus à Guantanamo Bay", a-t-il dit à chaîne de télévision CTV.

Parmi les autres pays figurant sur la liste noire figurent la Syrie, la Chine, l'Iran, l'Afghanistan, le Mexique et l'Arabie saoudite.

"Si Israël figure sur la liste en question, l'ambassadeur d'Israël espère bien qu'il en sera retiré", a réagi Michael Mendel, porte-parole de l'ambassade d'Israël.

Le cours de sensibilisation a été organisé à la suite de critiques contre Ottawa pour la manière dont il avait géré le cas du Canadien Maher Arar, qui avait été expulsé en Syrie par les Etats-Unis, en 2002.

Arar a dit avoir été torturé à plusieurs reprises durant les années passées dans les prisons de Damés. Une enquête sur son cas a révélé que les diplomates canadiens n'avaient reçu aucune formation pour apprendre à déterminer si des détenus ont fait l'objet de mauvais traitements.

Version française Nicole Dupont

jeudi, 17 janvier 2008

Un peu de chaleur avec le "Couper Décaller"

Open d'Australie: Federer balaye Santoro, les Françaises sorties

MELBOURNE (Reuters) - Fabrice Santoro n'a rien pu faire jeudi contre Roger Federer au deuxième tour de l'Open de tennis d'Australie, également fatal aux trois Françaises encore engagées dans le bas du tableau féminin.
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Face au numéro un mondial en quête d'un troisième titre successif en Australie, Santoro, qui disputait à Melbourne son 62e tournoi du Grand Chelem, un record, a été balayé en trois manches 6-1 6-2 6-0 et une heure et 21 minutes.

Dans sa panoplie de coups atypiques qui ont piégé plus d'un joueur du Top 10 ces dernières années, dont Andy Roddick et Novak Djokovic en novembre dernier, le vétéran français n'a pu trouver aucune réponse au problème posé par Federer.

"Tout semble facile pour lui. Il ne laisse aucun espace pour jouer, aucun espace pour claquer un ace, parce qu'il retourne tout", a-t-il déclaré après le match. "Il a du temps lorsqu'il attaque, il a du temps aussi lorsqu'il défend. Il a toujours du temps pour jouer. Il n'est jamais dans la précipitation et quand il monte au filet, il n'y a aucun espace pour le passer."

Sur 54 montées au filet, Federer a remporté le point à 44 reprises. Sur la page des statistiques de la partie, le Suisse est également crédité de 53 coups gagnants contre onze seulement pour Santoro.

"Jouer ce 62e Grand chelem face au meilleur joueur de tous les temps, c'est le scénario rêvé", disait le Français mardi après avoir remporté son premier tour.

Jeudi, c'était plutôt un cauchemar pour le Varois, même s'il assure avoir pris du plaisir à jouer une nouvelle fois contre lui: "Parce que ce qu'il fait est si beau..."

A 35 ans, Santoro détient seul le record de participations dans des tournois du Grand Chelem, qu'il écume depuis son premier match à Roland-Garros en 1989.

DES REGRETS POUR CAMILLE PIN

Dans le tableau féminin, la journée a été rude pour les Françaises: Camille Pin, Pauline Parmentier et Alizé Cornet ont toutes trois cédé.

Camille Pin a pourtant quasiment fait jeu égal avec Venus Williams mais a raté ses fins de sets pour s'incliner 7-5 6-4 au deuxième tour de l'Open de tennis d'Australie.

La Française, qui menait 5-4, a servi pour le gain de la première manche. Trois jeux consécutifs remportés par la tête de série n°8 de l'épreuve ont annulé cet avantage et Venus Williams a viré en tête après 47 minutes de jeu.

Dans le deuxième set, Pin a fait le break d'entrée et a mené 4-2. Mais une fois encore, Venus Williams a su puiser dans ses ressources pour retourner la situation. Au final, l'Américaine s'est imposée en une heure et 33 minutes.

"Elle joue vraiment avec cran, ramène un grand nombre de balles, frappe souvent bas. Elle a véritablement joué son meilleur tennis aujourd'hui", a déclaré Williams de son adversaire du jour.

Au prochain tour, la cadette des soeurs Williams affrontera l'Indienne Sania Mirza.

Alizé Cornet était confrontée elle à la tête de série numéro 9 du tournoi, la Slovaque Daniela Hantuchova. Elle s'est inclinée en deux manches 6-2 7-5. Enfin, Pauline Parmentier affrontait elle la Polonaise Agnieszka Radwanska. La 29e tête de série de l'épreuve l'a emporté en deux manches également, 7-5 6-4.

Autre qualifiée du jour, la tête de série numéro deux Svetlana Kuznetsova était mal embarquée face à la Bulgare Tsvetana Pironkova, 94e joueuse mondiale, qui a mené 5-2 dans la première manche avant que la Russe ne se reprenne.

Victorieuse 7-0 du jeu décisif du premier set, Kuznetsova s'est promenée dans la deuxième manche, empochée 6-2.

Version française Henri-Pierre André

L'ONU lance un appel humanitaire pour le Kenya de plus de 40 millions de dollars

NATIONS UNIES - Les Nations Unies ont lancé mercredi un appel à contributions d'un montant de 41,8 millions de dollars afin d'apporter une aide humanitaire à près d'un demi-million de personnes au Kenya.

Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires John Holmes a indiqué que cet argent serait destiné à fournir aux populations concernées des logements, des abris, des médicaments ainsi que d'autres services dans les six mois à venir.

"Nous lançons cet appel afin de couvrir les besoins de près d'un demi-million de personnes qui ont été victimes de violences", a précisé John Holmes lors d'une conférence de presse à New-York.

Depuis l'élection présidentielle du 27 décembre dernier, le Kenya est le théâtre d'affrontements répétés entre les partisans du président sortant Mwai Kibaki, convaincus de la victoire de leur chef, et les membres de l'opposition qui dénoncent un scrutin truqué. Au moins 600 personnes ont trouvé la mort au cours de ces violences.

M. Holmes a déclaré qu'environ 250.000 Kenyans avaient fui leur maison depuis la fin du mois de décembre et qu'en plus de ces personnes, 250.000 autres avaient été directement touchées par les affrontements.

"Notre appel est destiné à aider toutes les catégories de la population", a précisé John Holmes, ajoutant que l'objectif des Nations Unies était "la protection de la population civile".

Le projet présenté mercredi couvre quelque 64 projets d'assistance menés par 22 partenaires, agences des Nations Unies et organisations non-gouvernementales (ONG).

John Holmes a précisé que 10 millions de dollars iraient à l'assistance alimentaire, 6,5 millions à l'habitat, 6,5 millions au relèvement, qui comprend notamment des équipements agricoles pour la reprise des moyens de subsistance ou l'aide à trouver une activité lucrative. AP

Français tués en Mauritanie: arrestation d'un nouveau suspect à Nouakchott

NOUAKCHOTT (AFP) - La police mauritanienne a arrêté dans la nuit de lundi à mardi un nouveau suspect à Nouakchott, portant à quatorze les arrestations dans l'enquête sur l'assassinat de quatre touristes français le 24 décembre en Mauritanie, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

"Mohamed Salem Ould Mohamed Lemine dit + Al Majlissi + a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi à Nouakchott par la police mauritanienne. Il aurait été en contact avec les trois (assassins) présumés des touristes français avant l'attaque d'Aleg (sud de la Mauritanie) le 24 décembre", a précisé la même source judiciaire.

"Il est soupçonné de lien avec ces gens", a-t-elle ajouté.

Deux des trois assassins présumés de ces touristes, tués à Aleg le 24 décembre, ont été arrêtés le 11 janvier à Bissau par la police bissau-guinéenne, en coopération avec les services de renseignement français.

Les deux hommes, proches de la Branche d'Al-Qaïda au Maghreb (Baqmi), ont été extradés le 12 janvier vers la Mauritanie, en compagnie de trois autres Mauritaniens soupçonnés de leur avoir "porté assistance".

"Al Majlissi" fait partie d'un groupe de salafistes jihadistes accusés de lien avec l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien devenu la Baqmi.

Arrêté en 2006, il fut jugé et acquitté en juillet 2007 par la justice mauritanienne.

Huit autres personnes soupçonnées d'avoir porté assistance aux trois auteurs de l'attaque ont également été arrêtées dans les premiers jours de l'enquête à Aleg.

L'arrestation de Mohamed Salem Ould Mohamed Lemine porte à quatorze le nombre de personnes arrêtées dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat des touristes français.

mercredi, 16 janvier 2008

Ouel talent ! on rigole: Anne Roumanoff sur Sarko Bruni

Plan Banlieue: confusion au sommet de l'Etat après les propos d'Amara et Boutin

PARIS (AFP) - Une semaine après que le président Sarkozy eut annoncé "un plan extrêmement ambitieux" en faveur des banlieues, la confusion paraissait totale au sommet de l'Etat entre le tandem exécutif toujours partisan d'un plan et les ministres chargés du dossier, qui ne le jugent plus pertinent.

Dans une tribune publiée dans Le Monde daté de mercredi, la secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara a déclaré que "ce n'est pas d'un plan que nos quartiers ont besoin", mais "d'une nouvelle dynamique".

Elle s'inscrit ainsi dans la foulée de sa ministre de tutelle, Christine Boutin qui, la veille, avait affirmé dans une interview à La Croix "ne pas croire en un plan banlieue".

"Le plan +Egalité des chances+ de Fadela Amara est centré sur les banlieues. Moi, disait-elle, je crois en la réponse beaucoup plus globale d'une nouvelle politique de la Ville. On ne résoudra pas les problèmes des quartiers par un énième plan qui se résumerait à leur donner encore plus de moyens".

Au-delà des questions sémantiques, le "plan Marshall" des banlieues que promettait le candidat Sarkozy est devenu une "dynamique" aux contours encore très mal définis.

Alors que le président était mardi en visite au Qatar, on indiquait dans son entourage que ce plan, que Nicolas Sarkozy conçoit comme "extrêmement ambitieux", serait présenté "à la mi-février".

Lors de sa conférence de presse de rentrée, le chef de l'Etat avait repoussé à "début février" sa présentation, promise d'abord par Fadela Amara pour fin 2007, puis annoncée pour le 22 janvier à Vaulx-en-Velin (Rhône) par le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez.

Une source gouvernementale a expliqué que si le "plan" avait été repoussé à février par le président Sarkozy, c'était parce qu'il n'était pas "assez solide". En conséquence, a-t-on poursuivi, "le dossier a été repris en main par l'Elysée et Matignon".

Le Premier ministre François Fillon a ajouté encore à la confusion, lors de ses voeux à la presse, en se posant à lui-même la question: "est-ce qu'il faut aujourd'hui un plan banlieue?". Avant de juger que "la réduction du chômage, la réforme de l'école primaire, la lutte contre l'immigration clandestine, la politique de la ville sont évidemment des éléments essentiels d'une politique d'intégration des quartiers".

"Mais il n'en reste pas moins qu'une politique spécifique aux quartiers les plus défavorisés est absolument nécessaire", a-t-il insisté.

M. Fillon a décliné les "trois idées principales" - déjà énoncées par Fadela Amara - autour desquelles s'articulera "cette politique" en faveur des quartiers: "accompagnement personnalisé des jeunes sans emploi, auxquels" il sera "proposer de manière systématique une formation longue débouchant sur un métier", "plan de désenclavement des quartiers" et "renforcement des moyens de lutte contre l'échec scolaire".

En tout état de cause, il semble acquis que ce plan, "ciblé", ne devrait pas bénéficier d'une manne financière importante, après les déclarations de M. Sarkozy faisant état de "caisses" de l'Etat "vides". Selon différentes estimations, il devrait être doté d'un peu moins d'un milliard d'euros.

Fadela Amara a également annoncé dans Le Monde une "réforme des dotations de solidarité de l'Etat aux communes", une réforme ardemment demandée par les maires de banlieue qui ont été reçus récemment par les deux ministres en charge de la politique de la Ville.

Justine passe la seconde

La 30e victoire d'affilée de Justine Henin lui a permis de se qualifier pour le troisième tour des Internationaux d'Australie, mercredi.

Justine Henin, N.1 mondiale, s'est qualifiée pour le troisième tour de l'Open d'Australie en battant la Russe Olga Poutchkova (WTA 97), en deux sets 6-1, 7-5, mercredi à Melbourne, après 1 heure 23 minutes de jeu. Au tour suivant, notre compatriote sera opposée à l'Italienne Francesca Schiavone, 24ème joueuse mondiale et 25ème tête de série, qui n'a jamais réussi à prendre qu'un seul set à la Famennoise en six confrontations sur le circuit WTA.
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Contre Poutchkova, que Henin rencontrait pour la première fois dans sa carrière, la championne olympique a montré deux visages fort différents. En début de match, comme si elle avait été poussé par Carlos Rodriguez, son coach, à montrer un visage offensif à l'extrême, Henin profitait de chaque échange pour monter au filet. Une attitude qui lui réussissait bien, puisqu'elle breakait d'entrée son adversaire, qui fut encore 30ème tête de série l'an dernier à Wimbledon avant de rétrograder au classement mondial. En pleine confiance (18 points gagnés au filet sur 24 montées au total), Henin pliait le premier set en 22 minutes: 6-1.

Même scénario dans le deuxième set, sauf qu'à 5-2 pour la Belge, elle ne pouvait conclure. Se faisant remonter alors à 5-5, elle parvenait néanmoins à se reconcentrer pour boucler son 2ème set par 7-5 en 1h01 min.

"J'ai vraiment montré deux visages différents aujourd'hui (mercredi)," confiait Henin. "Je me suis d'abord montrée très agressive les trois quarts du match,avant de me déconcentrer quelque peu, de devenir très passive et de ne pouvoir conclure lorsque je menais 5-2 dans le 2ème. Mais ce n'est pas un problème tennistique, c'est juste une question d'intentions. Le soleil et la chaleur qui ont fait leur apparition dans la deuxième manche ont aussi joué un rôle."

Forte désormais de ses 40 titres glanés sur le circuit et de ses 30 victoires consécutives, Henin trouvera sur sa route au 3ème tour une adversaire qu'elle connaît bien, l'Italienne Francesca Schiavone. La Milanaise s'est pour sa part qualifiée aux dépens de l'Allemande Angelique Kerber (WTA 89) par 6-2 et 6-3. Henin et Schiavone se sont rencontrés à six reprises, leur dernier duel datant de leur match de Fed Cup en 2006 (victoire de Henin 6-4, 7-5), et la Belge s'est à chaque fois imposée sans trop de soucis. La seule fois que Schiavone a inquiété Henin, ce fut en finale du tournoi de Sydney en 2006, lorsqu'elle avait gagné le premier set 4-6, avant de voir notre compatriote remettre les pendules à l'heure avec un double 7-5.

Le président brésilien Lula offre savoir-faire et crédits à Cuba

LA HAVANE (Reuters) - À l'occasion d'une visite de 24 heures à La Havane, le président brésilien Luiz Inacio "Lula" da Silva a offert à Cuba une série de crédits et une assistance en matière de prospection pétrolière.

On ignore toutefois si l'ancien leader syndical a pu, comme il en a émis le souhait, rencontrer Fidel Castro, qui n'est pas apparu en public depuis l'opération de l'abdomen qui l'a obligé à déléguer ses pouvoirs à son frère Raul en juillet 2006.

Lula a dîné lundi soir avec Raul Castro à son arrivée dans l'île et s'est rendu mardi au Palais de la révolution, siège du gouvernement où les deux parties ont signé une série d'accords pour renforcer leurs relations économiques.

L'agence brésilienne de financement des exportations, la Cofig, a annoncé l'approbation d'un crédit destiné à des achats de produits alimentaires par Cuba, ainsi qu'à l'agrandissement et à la modernisation de sa mine de nickel Che-Guevara.

Désireux de s'impliquer dans l'île à un moment critique de son histoire, le Brésil offre à La Havane un milliard de dollars de crédits pour ses importations de biens et services, notamment dans les domaines des infrastructures routières, de l'industrie sucrière, des biotechnologies et de l'hôtellerie.

Sri Lanka: l'explosion d'une bombe tue 23 passagers d'un bus et en blesse une vingtaine d'autres dans le sud-est du pays

COLOMBO, Sri Lanka - Une bombe a explosé mercredi au passage d'un bus bondé dans le sud-est du Sri-Lanka, tuant 23 personnes et faisant près de 70 blessés, a annoncé l'armée.
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Le bus a essuyé des tirs peu après l'explosion de la bombe, a rapporté un responsable de la police locale, Daya Samaraweera.

L'attentat a eu lieu dans la ville de Butalla, à 240 kilomètres au sud-est de la capitale Colombo et intervient après le retrait officiel du gouvernement d'un accord de cessez-le-feu avec les rebelles séparatistes du nord du pays. AP

mardi, 15 janvier 2008

Bruxelles:La FGTB doit aussi licencier

La diminution constante du taux de chômage impose au syndicat socialiste FGTB de licencier du personnel dans trois divisions, annoncent mardi "De Standaard", "Het Nieuwsblad" et "Het Volk". Trois divisions régionales de la FGTB avaient reçu l'année dernière le statut d'"entreprise en difficultés" par le SPF Emploi. Les trois dossiers ont abouti au licenciement collectif du personnel (excédentaire) des services "Chômage" de la FGTB à Malines-Campine, Flandre occidentale et Namur. Ces services payent, pour l'Onem, les indemnités au membres FGTB sans emploi. Grâce au statut d'"entreprise en difficultés", les licenciements secs ont pu être évités à Malines. Neuf membres du personnel ont pu prendre leur pré-prension à partir de 54 ans. (NLE)

Raid des talibans au coeur de Kaboul

De plus en plus audacieux, les opposants au pouvoir attaquent un hôtel de luxe. Bilan : au moins quatre tués et une instabilité grandissante face à un pouvoir impuissant.

Les talibans ont frappé lundi soir le coeur international de Kaboul tuant quatre personnes dans l'hôtel le plus luxueux du pays, où le ministre norvégien des Affaires étrangères Jonas Garh Soere se trouvait pour participer à une manifestation officielle.

Les insurgés ont rapidement revendiqué l'attaque contre l'hôtel 5 étoiles "Serena", essentiellement fréquenté par des étrangers et où se tiennent une bonne partie des conférences internationales, affirmant qu'un kamikaze figurait parmi les attaquants. "Au début, il y a eu une attaque suicide à l'entrée de l'hôtel suivie par une seconde explosion", a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Zemarai Bashary. Puis, il y a eu des échanges de tirs", a-t-il encore indiqué sans pouvoir préciser si la seconde explosion était également le fait d'un kamikaze.

"Quatre personnes ont été tuées et six blessées", a-t-il déclaré sans les identifier.

Un officiel de sécurité occidental a indiqué qu'une hôtesse afghane, cible des tirs d'un attaquant, figure parmi les victimes.

Un porte-parole de la Force internationale d'assistance à la sécurité, le capitaine Mario Renna, a précisé qu'il y a apparemment eu trois attaquants venus à pieds au Serena. "L'un a été tué par les gardes de l'hôtel mais deux autres ont réussi à entrer à l'intérieur où ils ont pu tuer un garde et en blesser deux autres, dont un sérieusement", a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie norvégienne Jonas Gahr Stoere, qui se trouvait dans l'hôtel, est sain et sauf, tandis que deux autres Norvégiens ont été blessés, a indiqué le ministère norvégien des Affaires étrangères.

Aussitôt l'explosion entendue, la coalition internationale, à majorité américaine, a dépêché une trentaine d'hommes sur place. L'officiel de sécurité occidental a indiqué que "les chambres ont été fouillées une à une par ces militaires", apparemment à la recherche d'au moins un attaquant.

Chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis pour leur soutien actif à al Qaeda, les talibans mènent depuis une insurrection sanglante qui a fait des milliers de morts. Leurs plus sanglantes attaques ont touché Kaboul et ses environs. (AFP)

Lyon: un élu condamné à 500 euros d'amende pour s'être opposé à l'expulsion d'une famille de sans-papiers

LYON - Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné lundi François Auguste, vice-président PCF de la région Rhône-Alpes, à une amende de 500 euros pour "obstruction à la reconduite à la frontière" et "entrave à la circulation d'un aéronef". Cette condamnation ne sera pas inscrite au casier judiciaire de l'élu.

La peine est donc légèrement plus sévère que ce que la procureur avait requis lors de l'audience le 26 novembre dernier, puisqu'elle avait réclamé une amende de 450 euros.

Le 2 décembre 2006, François Auguste avait protesté contre l'expulsion dune famille kosovare qui devait embarquer à bord de l'avion où il venait de s'installer pour un déplacement professionnel. Il avait finalement été sorti de l'appareil porté par des policiers. Le vol avait décollé avec une heure de retard. AP

lundi, 14 janvier 2008

Prison requise en France pour les six de L'Arche de Zoé

CRETEIL, Val-de-Marne (Reuters) - Le procureur de Créteil a requis la conversion en peines de prison de la même durée les huit ans de travaux forcés prononcés au Tchad le mois dernier contre six Français de l'organisation humanitaire Arche de Zoé, pour tentative d'enlèvement d'enfants.

Le tribunal de Créteil a mis son jugement en délibéré au 28 janvier. S'il suivait le parquet, les condamnés n'auraient comme seul espoir qu'une grâce du président tchadien Idriss Déby. La libération conditionnelle n'est possible qu'après plusieurs années de détention.

Arrêtées le 27 octobre dans l'est du Tchad alors qu'elles s'apprêtaient à embarquer pour la France avec 103 enfants, les six personnes ont été condamnées le 26 décembre à N'Djamena.

Renvoyés en France le 28 décembre, en vertu d'un accord bilatéral de 1976, elles sont depuis emprisonnées à Fresnes.

Cette audience dite "d'adaptation" est imposée par le fait que les travaux forcés n'existent pas en droit français. La marge d'action des juges de Créteil est a priori très faible.

"Il ne s'agit pas ici de tenir un nouveau procès. Vous ne pouvez porter une nouvelle appréciation sur les faits, réviser le quantum des peines. S'engager dans cette voie serait porter atteinte à un principe international", a dit à l'audience le procureur Jean-Jacques Bosc.

Si les détenus n'exécutaient pas leur peine, la France serait mise en position délicate à l'avenir pour tout dossier similaire, a-t-il souligné. Il a reproché aux condamnés d'avoir mis par leur projet la France en danger diplomatique.

La défense a soutenu que la peine n'était pas valable car prononcée dans un Etat selon elle non démocratique et au terme d'une procédure qui n'aurait pas été équitable.

Les sept avocats suggèrent au tribunal d'exécuter la peine, en s'appuyant sur la Convention européenne des droits de l'homme, dont la force juridique serait supérieure selon eux à l'accord franco-tchadien.

"DESOLES D'AVOIR FOIRE"

Cinq des condamnés étaient présents, mais pas Nadia Merimi, une infirmière de 31 ans trop faible et hospitalisée en prison. Ses co-détenus ont assuré devant le tribunal avoir mené de bonne foi un projet d'aide aux orphelins victimes du conflit dans la province soudanaise du Darfour.

Le président de L'Arche de Zoé, Eric Breteau, 37 ans, en grève de la faim et venu au tribunal assisté d'infirmiers, n'a parlé que pour ses amis. "Ce sont tous des gens au grand coeur, ils ne méritaient pas ces injustices, s'il vous plait, rendez-leur justice, rendez-leur leur liberté", a-t-il dit.

"On est vraiment désolés d'avoir foiré", a dit, s'adressant aux familles des détenus, sa compagne Emilie Lelouch, 31 ans. Elle a expliqué "penser aux enfants" et assuré qu'elle ne regrettait rien, même si elle devait rester en prison.

"Les enfants sont les otages de cette mascarade", a dit le logisticien de l'ONG Alain Péligat, 56 ans.

L'autre logisticien Dominique Aubry, 50 ans, arrivé au Tchad quelques semaines avant les faits, et le médecin Philippe Van Winkelberg, 48 ans, se sont démarqués de l'ONG en soulignant qu'ils n'avaient fait qu'apporter leurs compétences techniques, ignorant tout du reste.

"Je ne sais pas si ma vie est finie, je m'en remets à vous. Je n'ai toujours travaillé que pour mon prochain", a dit Dominique Aubry, qui n'est pas membre de l'ONG. "Je préfère faire des travaux forcés dans mon village pour mes patients", a dit Philippe Van Winkelberg, qui s'estime victime d'une "prise d'otages politique".

Les 103 enfants qui semblent, selon une étude de l'Onu, n'être ni orphelins ni soudanais, avaient été recueillis dans l'est du Tchad auprès de leurs parents, via des intermédiaires, après qu'il ait été proposé non une évacuation vers la France mais un séjour dans un centre au Tchad pour des soins médicaux et un enseignement.

Emilie Lelouch, Philippe Van Winkelberg et Alain Péligat, ont été mis en examen la semaine dernière dans un dossier distinct ouvert à Paris pour "aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers, escroqueries et exercice illégal de la profession d'intermédiaire en vue de l'adoption".

Mariage Sarko Bruni:La mère de Bruni pas au courant d'un mariage

PARIS (Reuters) - La mère de Carla Bruni, Marisa Bruni-Tedeschi, a dit lundi ne pas être au courant d'un mariage de sa fille jeudi dernier avec Nicolas Sarkozy.
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Selon l'Est républicain, citant une "source proche d'un témoin ayant assisté à leur union, le président français et l'ex-top modèle se seraient mariés à l'Elysée grâce à une dispense de bans.

"Je ne sais rien, je viens juste de voir Carla et elle ne m'a parlé de rien. C'est possible, tout est possible. Peut-être se sont-ils mariés sans inviter quiconque. Mais il me semble que si c'était le cas, l'Elysée l'aurait annoncé", a dit Marisa Bruni-Tedeschi, jointe au téléphone par Reuters.

Interrogé, Franck Louvrier, conseiller en communication du président de la République, a également répondu : "Nous n'avons aucun commentaire à faire."

Cécilia Sarkozy, l'ex-femme du chef de l'Etat, avait accordé une interview à L'Est Républicain le jour de l'annonce officielle de son divorce, en octobre dernier. Ce même journal avait auparavant annoncé la séparation du couple.

Selon le quotidien, l'article 169 du code civil stipule qu'en cas de causes graves la publication des bans n'est pas obligatoire.

"Il suffit pour cela que le procureur de la République du ressort de la ville ou de l'arrondissement dans lequel se déroule le mariage opte pour une dispense de la publication des bans ou de l'affichage de cette publication", écrit-il.

Gérard Bon

Chavez veut rencontrer le chef des FARC

CARACAS - Le président vénézuélien Hugo Chavez, dont la médiation a permis d'obtenir jeudi la libération de deux otages des FARC, a exprimé dimanche le souhait de rencontrer en personne le chef de ce mouvement de guerilla, Manuel Marulanda, si le gouvernement colombien l'y autorise.


Dans son émission télévisée hebdomadaire "Alo Presidente", le président Chavez a également affirmé qu'il profiterait de cette éventuelle rencontre pour dire à Marulanda son opposition aux prises d'otages et à la lutte armée.

"Je ne suis pas d'accord avec les séquestrations, cela me paraît horrible, (...) c'est contraire à la nature humaine", a déclaré le chef de l'Etat vénézuélien. "Je ne suis pas non plus d'accord avec la voie armée, et c'est une des choses dont j'aimerais parler avec Marulanda."

Hugo Chavez a également accusé Washington -principal allié du gouvernement colombien- d'alimenter ce conflit armé, ce qui donne ainsi aux Etats-Unis "l'excuse parfaite" pour maintenir une présence militaire dans ce pays.

Le président vénézuélien a estimé que la solution militaire était une impasse en Colombie. "Ce problème n'a pas de solution militaire. Et, s'il n'a pas de solution militaire, quelle solution reste-t-il? la voie politique", a-t-il déclaré. AP

Clara Rojas retrouve son fils Emmanuel

Un enfant qu'elle n'avait pas vu depuis 3 ans. Emmanuel avait été séparé de sa mère quand il avait 8 mois et a été retrouvé tout récemment dans un orphelinat de Bogota. Aujourd'hui il a presque 4 ans.

L'assistance publique qui s'occupe de lui l'a remis hier soir à sa mère "de manière temporaire". Il lui faudra faire preuve de patience avant de garder définitivement son fils. Elle savoure son bonheur.

"C'était la sensation la plus merveilleuse que je n'aurais jamais pu imaginée. Nous sommes tous les deux heureux."

Clara Rojas est rentrée hier de Caracas après être restée presque 6 ans entre les mains des Farcs, les Forces armées révolutionnaires de Colombie. L'autre otage libérée, l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez doit retourner aujourd'hui en Colombie.

Beaucoup espèrent que ce happy end sera de bonne augure pour les 750 autres otages et notamment la franco-colombienne Ingrid Betancourt, capturée avec son amie Clara Rojas en février 2002.

dimanche, 13 janvier 2008

Le PSG Heureux

Le PSG a enfin vaincu la malédiction qui le poursuivait en s'imposant au Parc des Princes pour la première fois de la saison face à Lens (3-0). Avec cette superbe victoire, Paris s'éloigne de la zone de relégation. Lens, lui, s'y enfonce encore un peu plus. L'effet Leclercq n'a pas eu lieu.
FOOTBALL Ligue 1 2007/2008 PSG Lens Pauleta Clement - 0
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Le gag avait tout d'un symbole : Daniel Leclercq en difficulté pour trouver son siège en tribunes. Le "Druide", appelé cette semaine à la rescousse, devra se creuser davantage encore pour définir son positionnement aux côtés de Jean-Pierre Papin. En face, le PSG a enfin trouvé sa place au Parc des Princes. Il était temps. Les hommes de Paul Le Guen ne s'y étaient toujours pas imposé cette saison, refrain en forme de rengaine. Entêtant forcément.

Impériaux ou presque en déplacement, les Parisiens semblaient habités par on ne sait quels démons du côté de la Porte d'Auteuil. Et comme le club de la capitale ne fait rien comme tout le monde, son salut est venu de deux bannis entrés en jeu, dont le plus fameux, l'éternel Pedro Miguel Pauleta (un but). L'autre, encore plus déterminant, c'est Amara Diané. Deux buts et une passe décisive, ça vous pose un héros. Le Guen a eu du flair. Pourtant, l'entrée en jeu de Diané n'avait rien eu de réjouissante puisque due au claquage du malheureux Digard.

La libération avant le déluge

En fait, c'est toute la première période qui avait donné envie de pleurer. Rarement on aura vu quarante-cinq minutes d'une telle pauvreté. Et jamais cette saison, on peut le dire, on aura vu une équipe de Ligue 1 aussi faible que ce Lens-là. Papin avait décidé de muscler son onze pour bien verrouiller l'affaire. Il a simplement oublié que le football se joue bien mieux avec des footballeurs. Des bons, s'entend. Mais pour tout dire, Paris avait réussi la prouesse de descendre au niveau abyssal des visiteurs. Rien à signaler jusqu'à la blessure de Digard. Et, par conséquent, l'entrée en scène de Diané. L'ancien Strasbourgeois se distingua aussi sec par une tête fracassante sur la barre (centre de Rothen, encore une fois, unique satisfaction jusque-là). Comme un signe d'espoirs pour Paris... comme pour les spectateurs.

Au retour des vestiaires, Paul Le Guen ne mit que cinq minutes à comprendre que N'Gog ne ferait définitivement rien dans cette rencontre. L'heure de l'entrée en piste de Pauleta. L'heure du sauvetage parisien. La première tentative de l'Aigle des Açores échoua d'un rien sur Runje. La seconde, sur un superbe centre en retrait de Diané, finit au fond (1-0, 58e). La libération de tout un stade... avant le déluge. Lens pris alors l'eau de toutes parts. Quelques minutes plus tard, Rothen ouvrit magistralement vers le duo d'attaque. Pauleta s'effaça pour Diané dont la reprise croisée nettoya la lucarne de Runje (2-0, 65e). Un bijou ! Et quelques secondes après, le même Diané reprit victorieusement de la tête un excellent centre d'Armand (3-0, 66e). Ce match marquera peut-être un virage dans la saison du PSG. Pour Lens, il s'inscrit hélas dans une triste continuité. Leclercq va rapidement devoir trouver sa place. Celle de Papin ?

LA DECLA : Jean-Pierre Papin (entraîneur de Lens)

"Prendre trois buts en dix minutes, cela veut dire que l'on coule à pic. On a vu nos faiblesses. Il ne faut pas baisser la tête, cette équipe a quelque chose. Mais il faut régler cela très rapidement. Il ne faut rien lâcher, le PSG a été très réaliste. Il ne faut retenir que le positif. On a un match dans trois jours pour sauver notre saison, il va falloir le jouer comme il se doit. On ne va tirer sur personne. 3-0, cela fait mal. Les joueurs, s'ils ont de la fierté, relèveront la tête. On a montré que l'on pouvait faire des choses, mais on s'est manqué sur dix minutes."
Dave APPADOO / Eurosport