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vendredi, 15 février 2008

L'historien Henry Rousso critique l'idée de Sarkozy sur la Shoah

PARIS (Reuters) - L'historien Henry Rousso, spécialiste de l'Occupation, critique vivement vendredi la proposition de Nicolas Sarkozy de faire parrainer par chaque élève français de CM2 un enfant français victime du génocide des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale.

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"La nouvelle initiative apparaît incongrue, jetée dans l'espace public comme d'autres annonces présidentielles. le bruit médiatique vient, une fois de plus, troubler le respect et le silence des morts de l'histoire", écrit-il dans Libération.

Il estime qu'il n'y avait nul besoin de relancer le travail de mémoire sur cet épisode de l'Histoire en France, où beaucoup a déjà été fait à ce titre. Par ailleurs, selon l'historien, la méthode présidentielle est morbide et inutile.

"Le choix des enfants juifs exterminés pour être nés juifs n'est édifiant en rien, sinon de l'immense barbarie du XXe siècle", écrit-il.

"Une fois encore, seule émerge du passé une mémoire mortifère, seule est digne d'être remémorée avec éclat une histoire criminelle (...) le passé est devenu un entrepôt de ressources politiques ou identitaires, où chacun puise à son gré ce qui peut servir ses intérêts immédiats", conclut l'historien.

Thierry Lévêque

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En perte de programme politique apte à augmenter le pouvoir d'achat des français François Fillon le ministre sans carisme fixe un objectif de 26.000 expulsions en 2008

PARIS (Reuters) - François Fillon fixe désormais à 26.000 l'objectif pour 2008 de reconduites à la frontière dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine.

"On s'était fixé un objectif de 25.000 reconduites à la frontière en 2007. On est à 24.000. L'objectif est de 26.000 pour 2008", déclare le Premier ministre dans un entretien à paraître samedi dans Le Figaro Magazine.

Lors d'un déplacement à Marseille le 14 janvier, François Fillon avait déclaré que l'objectif de reconduites à la frontière pour 2008 serait "au moins équivalent" à 25.000.

Sophie Louet

Tuerie dans une université près de Chicago

Un jeune homme a ouvert le feu jeudi après-midi sur un campus près de Chicago, tuant cinq personnes et en blessant 16 autres avant de retourner l'une de ses armes contre lui, un nouveau chapitre d'une série macabre déjà longue aux Etats-Unis.

Yves Leterme probable futur premier ministre belge a été opéré

Le vice-Premier ministre semblait épuisé par le stress et des mois de négociations. La durée de son absence est impossible à déterminer. Les discussions budgétaires se poursuivent. Après ? Tous les scénarios sont possibles. Sera-t-il un jour "Premier" ?


Yves Leterme a été opéré. Epuisé après une année folle (une éreintante campagne électorale, des négociations gouvernementales interminables, de lourdes compétences à gérer) le vice-Premier ministre et futur Premier ministre a été hospitalisé mercredi soir à Ypres puis à Louvain. Après une journée d'examens intensifs, les médecins ont finalement décidé de l'opérer une première fois, apparemment pour mettre fin à une hémorragie interne du système gastro-intestinal.

Avant de voir quelles seront les éventuelles conséquences politiques de cet accroc de santé, intéressons-nous d'abord à son état de santé.

1 De quoi souffre-t-il ? D'après les informations disponibles, il souffrirait de "problèmes au foie". Hémorragie hépatique ? Les rumeurs les plus diverses ont circulé sans que l'on puisse connaître avec précision le résultat des analyses médicales. En fin de journée, ses médecins ont décidé de l'opérer pour mettre fin à une hémorragie interne du système gastro-intestinal. Une deuxième intervention pourrait avoir lieu.

Selon son entourage, Yves Leterme se plaignait depuis quelques jours d'un état grippal : les médicaments prescrits ne semblaient pas avoir d'effet réel. Mercredi soir, Guy Verhofstadt avait organisé pour ses ministres une petite soirée conviviale : une visite de l'exposition Alechinsky suivie d'un dîner dans un restaurant grec. Au terme de la visite au musée des Beaux-Arts, Yves Leterme a déclaré qu'il ne se sentait pas bien. Il est rentré à Ypres où il a consulté son médecin qui l'a envoyé à l'hôpital d'Ypres d'où il a été transféré à l'hôpital universitaire, le Gasthuisberg, à Louvain (Leuven). C'est là qu'il a subi des examens complémentaires pendant toute la journée de jeudi. Et c'est là qu'il a reçu nombre de bouquets de fleurs, une multitude de SMS d'encouragement auxquels il a patiemment répondu. Ce qui semblait indiquer que son état de santé était stationnaire jusqu'à ce qu'il soit conduit en salle d'opération.

2 Ses problèmes hépatiques sont-ils dus la fatigue, au stress voire au surmenage ? On l'a dit, Yves Leterme n'a pas eu beaucoup l'occasion de se reposer et de se détendre au cours des derniers mois. Mais le stress qu'il a subi a aussi été accentué par les nombreuses embûches qui se sont dressées sur sa route de formateur. Rien ne lui a été épargné. De plus, après ces mois de négociations, Yves Leterme a choisi de gérer des compétences particulièrement lourdes et étendues : il est en effet vice-Premier ministre, ministre des réformes institutionnelles, président du groupe Octopus chargé de mener à bien les négociations institutionnelles, ministre du Budget et... de la mer du Nord. Il est en outre responsable des problèmes liés au survol de Bruxelles.

Ces tout derniers jours encore, il s'est retrouvé au centre de la polémique née de l'excellente enquête réalisée par les journalistes du "Standaard", sur les coulisses de la négociation gouvernementale de l'orange bleue. D'aucuns en ont conclu qu'Yves Leterme et d'autres hommes politiques n'avaient pas respecté le secret du colloque singulier avec le Roi. Il a subi les critiques sévères et à peine déguisées de nombre de ses collègues et de plusieurs ministres d'Etat.

Et vous connaissez les lois de Murphy : quand quelque chose peut aller mal, elle va mal... Comme on dit familièrement, c'est la loi de l'emmerdement maximum. On finira par croire que depuis qu'Yves Leterme a choisi de briguer la responsabilité politique suprême en Belgique, à savoir le poste de Premier ministre fédéral, il ne lui arrive que des malheurs. Alors qu'avant, lorsqu'il présidait aux destinées de la Flandre, il allait de victoire en victoire et s'était forgé l'image de Monsieur "Goed bestuur" (bonne gestion) adulé par 800000 électeurs flamands.

3 Quelles seront les conséquences politiques des problèmes de santé d'Yves Leterme ? A court terme, Guy Verhofstadt et Didier Reynders vont reprendre la négociation du budget 2008 en espérant tenir le calendrier. Des réunions sont prévues ce vendredi matin, ce dimanche et tout au long de la semaine prochaine dans le but de boucler les discussions au cours du prochain week-end. C'est Jo Vandeurzen, actuel ministre de la Justice qui, au nom du CD&V, suivra les débats budgétaires. Et sans doute Herman Van Rompuy, le président de la Chambre, qui prendra la direction du groupe Octopus.

A plus long terme ? Difficile d'apprécier les conséquences de l'absence d'Yves Leterme. Soit il se rétablit très rapidement et le calendrier pourra être respecté : une démission de Guy Verhofstadt le 23 mars et la négociation, par Yves Leterme, d'un gouvernement définitif. Mais jeudi soir, ce scénario semblait impossible à tenir. L'incertitude ouvre la voie à tous les scénarios possibles : Verhofstadt reste, un autre CD&V va négocier le gouvernement, Didier Reynders assure l'intérim. Et, in fine, Yves Leterme pourra-t-il s'installer au "16", sans avoir négocié la réforme institutionnelle, son "ticket" vers le sacre fédéral ? Réponse dans les prochaines heures ou les prochains jours.

Le président tchadien Idriss Déby décrète l'état d'urgence

N'DJAMENA (Reuters) - Le président tchadien Idriss Déby a décrété jeudi l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire national, afin de garantir la sécurité à la suite de l'offensive lancée ce mois-ci par des rebelles contre N'Djamena, la capitale.
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Dans une allocution radiotélévisée, Déby a précisé que son gouvernement assumerait à compter de ce vendredi des pouvoirs d'exception pendant une période de 15 jours, comme le prévoit la Constitution en cas d'état d'urgence.

"Il s'agit de mesures exceptionnelles que je dois prendre pour garantir le fonctionnement normal de l'Etat", a expliqué le chef de l'Etat.

L'attaque éclair lancée par une colonne de 3.000 rebelles a conduit ceux-ci aux abords du palais présidentiel de Déby dans N'Djamena le 2 février. Les rebelles ont été refoulés au bout de deux jours de combats de rue qui ont fait plus de 160 morts.

L'article 87 de la Constitution du Tchad autorise le chef de l'Etat à prendre des mesures d'exception pour préserver l'intégrité territoriale de la nation. Au bout de 15 jours, l'état d'urgence, pour être prolongé, doit être confirmé par l'Assemblée nationale.

Déby a fait savoir qu'il allait nommer des personnes chargées de veiller à la mise en oeuvre des mesures d'exception, comme le couvre-feu, la censure des médias ou encore les restrictions aux déplacements à l'intérieur du Tchad.

Stephanie Hancock, version française Philippe Bas-Rabérin et Eric Faye

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Rebondissement dans l'affaire du scooter de Jean Sarkozy,...quand la racaille arrive au sommet de l'Etat!

PARIS (Reuters) - L'affaire de l'accident présumé dans lequel aurait été impliqué le fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, qui occupe assurances, police et justice depuis deux ans et demi, a connu un nouveau rebondissement avec le retrait d'un expert judiciaire, révèle vendredi le journal Le Parisien.
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Désigné par le tribunal correctionnel de Paris le 3 décembre dernier, l'expert devait dire si les dégâts constatés sur le véhicule du plaignant, M'Hamed Bellouti, étaient ou non compatibles avec un choc avec un scooter.

Mais, poursuit Le Parisien, Michel Gilabert a jeté l'éponge. L'expert a expliqué au tribunal qu'il ne pouvait pas travailler car les véhicules ne sont plus visibles. Il a aussi exclu une reconstitution avec des véhicules identiques qui, selon lui, n'apporterait rien.17ef93c9e2ec6c29d9865be195968ade.jpg

L'affaire sera donc plaidée le 25 juin prochain sans expertise. Jean Sarkozy, cadet des deux enfants du premier mariage du chef de l'Etat, est accusé d'avoir pris la fuite après avoir endommagé une voiture avec son scooter le 14 octobre 2005, place de la Concorde à Paris.

Son avocat, Thierry Herzog, assure qu'il s'agit d'une affaire montée de toutes pièces et a produit à l'audience de décembre les résultats d'une expertise privée selon laquelle le scooter n'avait pu produire les dégâts allégués par le plaignant.

Ce dernier, qui se dit militant UMP, réclame à Jean Sarkozy 260,13 euros pour les réparations de sa voiture et 4.000 euros de dommages et intérêts.

M'Hamed Bellouti explique avoir dû saisir le tribunal parce que le commissariat du XVIe arrondissement n'a donné aucune suite à l'affaire, malgré ses démarches et que trois courriers envoyés par son assureur à celui de Jean Sarkozy n'ont reçu aucune réponse.

Jean Sarkozy avait déjà attiré l'attention des médias début 2007, quand il est apparu que la police avait eu recours à une recherche d'empreintes génétiques pour retrouver son scooter, volé le 7 janvier. La gauche avait alors estimé qu'il faisait l'objet d'un traitement de faveur, la recherche d'ADN étant normalement réservée aux affaires importantes.

Thierry Lévêque

jeudi, 14 février 2008

Echauffourées au tribunal après l'arrestation de 105 étrangers

PARIS (Reuters) - Des échauffourées ont éclaté au palais de justice de Paris entre les forces de l'ordre et les proches de certains des 105 étrangers en situation irrégulière arrêtés mardi lors d'une opération de police d'une rare ampleur dans un foyer du XIIIe arrondissement de Paris.

Ces 105 étrangers sont détenus dans des centres de rétention administrative, notamment à Vincennes, et certains d'entre eux demandent leur élargissement à un juge des libertés parisien, qui devait trancher dans la journée.

Plusieurs dizaines de gendarmes sont intervenus pour contenir une foule de sympathisants qui scandaient "libérez nos camarades" près de la salle d'audience. Les sans-papiers, qui seraient essentiellement des Maliens et des Sénégalais, ne seront pas poursuivis en justice mais risquent une expulsion.

Dans le volet judiciaire de l'affaire, les trois dernières personnes en garde à vue, soupçonnées d'avoir favorisé le séjour irrégulier de ces personnes et leur hébergement "dans des conditions incompatibles avec la dignité humaine", ont été remises en liberté sans mise en examen.

Le fondement judiciaire de l'opération, mis en avant par la préfecture de police de Paris, n'a donc débouché sur rien.

Organisations de défense des sans-papiers et partis de gauche dénoncent une "rafle" et voient dans l'objet judiciaire affiché, un dossier d'hébergement indigne et dangereux, un prétexte pour une opération de police administrative.

Ces associations dénoncent en outre le déroulement de l'opération, qui a mobilisé environ 400 policiers. Une trentaine de portes ont été brisées et les étrangers ont été emmenés dans des cars sans pouvoir prendre leurs affaires.

Thierry Lévêque

Transexualité:B. Ndiaye se «Transforme» en femme et se marie avec un comte: L'histoire sécrète de comtesse Lady Diana Ndiaye

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Maniang Kassé a évoqué l'histoire d'un homme, originaire de Saint-Louis, qui a subi une opération pour devenir une femme et changer de nom. Une révélation qui laisse certains dubi­tatifs. Pourtant, le célèbre travesti ne parle pas à la légère. L'As révèle comment B.Ndiaye, fils de O.Ndiaye. T et de Dieyna F. est devenu... Diana Ndiaye dite Lady D ou «Comtesse»...
Dans une interview exclusive publiée hier dans nos colonnes, le célèbre travesti Maniang Kassé déclarait : « la seule personne que je connaisse dans l'histoire du Sénégal qui a osé changer de sexe et qui est allée jusqu'à modi­fier son état-civil est d'origine Saint-Louisienne. Elle vit actuel­lement en France et a pris de l'âge». A la lecture de l'entretien, certains ne croyaient pas un mot des confidences de celui où celle qui défraya la chronique, il y a trois ans. Pourtant, l'histoire, dont a fait cas Maniang Kassé, est bel et bien réelle, comme l'a appris L'As après des investiga­tions poussées. Celle, (il est maintenant devenu une femme) dont Maniang Kassé fait allusion, s'appelait, avant sa «transforma­tion», Ba.Ndiaye, fils de O. Ndiaye T. et de Diena F Son père, aujourd'hui décédé, tout comme sa maman d'ailleurs, était très connu, pour avoir été un grand homme politique, mais aussi pour avoir eu à occuper de hau­tes fonctions dans le pays.

Originaire de Saint-Louis, il a quitté l'ancienne capitale pour Dakar, en même temps que sa famille qui est toujours installée à la Patte D'oie. Il a fait ses huma­nités au Lycée Van Vollenhoven, aujourd'hui Lamine Guèye. Un camarade de classe confie : « il a été exclu, en même temps que M.S, un célèbre homosexuel. Une histoire de moeurs avait cho­qué la direction de l'époque». Exclu de l'école, donc, en même temps que M. S, qui vit aujourd'hui entre Almadies et Gorée, il s'inscrira dans le privé. véritable crack, l'ex-brillant élève a obtenu son bac haut la main, avant de rallier l'Université de Dakar, plus précisément la Faculté des Sciences économi­ques. « A cette époque, il était très efféminé, mais il ne portait jamais des habits de femme. Il était élancé, teint clair, mince, le beau gosse idéal quoi !», témoi­gne ce proche. La maîtrise en poche, il va en France pour pour­suivre ses études et c'est là que le changement va intervenir, après sa rencontre avec un comte d'origine italienne. «Aux frais de ce dernier, il effectue une opéra­tion au Maroc. Puis, une fois à Dakar, il introduit une requête auprès du Tribunal, pour chan­ger de nom. Je ne sais pas si le Tribunal l'avait suivi, mais, en tout cas, il s'est choisi, par la suite, un nom : Diana Ndiaye. Il a pris le nom de sa maman décé­dée».

Aujourd'hui, Diana Ndiaye vit avec son mari en Suisse, dans le Logano, et se fait appeler «Comtesse». La dernière fois qu'il était venu à Dakar, c'était lors du décès de sa maman, qui lui était très proche, malgré sa transmu­tation. «Quand il est arrivé dans le domicile familial de la Patte d'Oie, même ses deux soeurs ne l'ont pas reconnu. Il était devenu une femme, à part entière ! Aujourd'hui, comme l'a laissé entendre Maniang, elle a pris de l'âge. Elle a plus de 50 ans et vit, toujours, avec son mari», confie ce proche, qui dit n'avoir pas eu de ses nouvelles, depuis son der­nier séjour à Dakar, pour assister aux funérailles de sa mère. Pour tout simplement dire que Maniang Kassé sait bel et bien ce qu'il dit...

Cheikh Mbacké GUISSE

Source: L'as

Le Plan "Birima" de Youssou NDOUR

Dakar, 13 fév (APS) - Le chanteur sénégalais Youssou Ndour a invité mercredi les populations africaines à ‘'s'endetter'' positivement afin de faire face à leur propre besoin.

‘'Il faut que les populations africaines aient le courage de s'endetter de la même sorte que l'ont fait jusqu'ici les Etats. Qu'elles aillent devant les banques ou les mutuelles de crédits, munies de leur projet et se fassent financer'', a notamment dit Youssou Ndour.

Il s'exprimait face à la presse lors du lancement de la campagne mondiale de communication de son projet de microcrédit dénommé +Birima+, du nom d'un titre de son album Jokkoo.

Youssou Ndour a aussi exhorté ses concitoyens africains ‘'à travailler, à rembourser les dettes et à accroître leur business afin de permettre à d'autres de pouvoir prétendre à un crédit''.

‘'Nous irons très vite vers les populations pour leur expliquer notre démarche'' a-t-il dit devant un parterre de journalistes venus du monde entier pour assister à la cérémonie.

‘'Il faut aussi que ce soit clair, je n'attends de dons de personne, ni d'aucune association ou lobby pour +Birima+'', a précisé le lead vocal du Super Etoile récemment cité par le magazine Times comme faisant partie des 100 personnalités les plus influentes du monde.

Ce projet est conçu en partenariat avec Benetton group qui était représenté à kla cérémonie par son vice-président exécutif Alessandro Benetton. Youssou Ndour a déjà débloqué un fonds de 200 millions FCFA.

‘'Je ne veux de dons de personne et je n'en recevrai de personne'' a-t-il martelé, répondant à une question sur sa collaboration avec Benetton Group.

‘'Notre relation avec Benetton c'est qu'il nous aide à encourager l'existence des microcrédits au Sénégal en particulier et en Afrique en général. Nous voulons que le microcrédit soit un credo pour les Africains, qu'ils le comprennent et l'épousent''.

Selon Youssou Ndour, pour lutter contre la pauvreté, ‘'les gens peuvent avoir des relations avec les autorités et rester dignes, parce que, l'Afrique n'a pas besoin de charité, ni de tendre la main, mais plutôt de travailler''.

‘'Nous attendons que les bailleurs aillent vers les jeunes en acceptant de financer leurs projets avec des taux de remboursement assez acceptables et souples pour le développement des microcrédits'', a précisé M. Ndour.

‘'J'espère que cette campagne permettra l'éveil des consciences et que les institutions bancaires et financières viendront en appoint en réagissant de manière positive à ce projet'', a-t-il encore dit.

Le roi du Mbalax a soutenu qu'il veut utiliser sa musique pour véhiculer des messages, estimant que ‘'la musique c'est une force, c'est un langage, elle permet de véhiculer des messages aussi bien pour ceux de l'intérieur que ceux de l'extérieur''.
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Il a expliqué que le projet +Birima+ est lancé au Sénégal mais il est pour l'Afrique toute entière. ‘'Ce que je veux pour l'Afrique et le Sénégal, c'est de parler de Birima qui sera plus qu'un slogan, pour que les plus jeunes que moi s'en approprient, qu'ils en fassent leur propre affaire'', a-t-il souligné.

Il a en outre révélé que +Birima+ a l'intention, par rapport à ses cibles, de s'installer dans tout le Sénégal et en Afrique dans un futur proche.

‘'Birima'' va appliquer des taux d'intérêt inférieurs à ceux des banques

Dakar, 13 fév (APS) - L'administrateur général adjoint de Youssou Ndour Head Office, Pape Malick Thioune, a indique mercredi que la société de crédit coopératif ‘'Birima'' a pour ultime objectif de faire du crédit à des taux en deçà de ceux appliqués dans les banques de la place.

‘'Birima est une société de crédit coopératif fondée et gérée par Youssou Ndour et qui a pour but de répondre aux exigences de financement de ceux qui, au Sénégal, ne parviennent pas à fournir des garanties patrimoniales suffisantes, même s'ils présentent un projet d'entreprise ou une activité intéressante'', a expliqué M. Thioune en marge de la conférence de presse de lancement du projet Birima.

M. Thioune a relevé que pour obtenir un financement, ‘'il faut juste présenter un projet finançable ou alors de définir des idées de base claires, susceptibles de déboucher sur un projet bancable''.

Selon lui, ‘'l'objectif n'est pas de faire des bénéfices, mais juste d'aider les populations à sortir de la précarité dans la dignité''.

‘'Toutefois, a-t-il prévenu, les normes qui régissent les mutuelles de crédits seront respectées et appliquées avec plus de souplesse sur les taux et échéances de remboursement, en sachant que le taux de pénétration bancaire avoisine les 4 pour cent''.

Pape Malick Thioune a souligné que les éventuels demandeurs de crédits devront juste s'inspirer de ‘'Birima'' en s'appuyant sur ‘'la parole donnée, l'honneur et la respectabilité de sa famille d'origine''.

Aussi pour reprendre les termes notés dans le document de presse, il a tenu a souligné que

‘'Birima, c'est des offres durables et compétitives, personnalisées selon le sujet financé, des crédits à moyen et long terme et des prêts supérieurs à la moyenne relevée en Afrique'', indique un document remis à la presse.

‘'Nous espérons que ce sera bénéfique et rentable pour toute l'Afrique'', a affirmé M. Thioune.

Incroyable-inhumain- Difficile à voir et à accepter

Accord d'aide entre Unicef & MSN

Svp avant de jeter la nouriture qui vous reste dans votre assiette penser au personne qui meurt de faim!!!!

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En Afrique et en Asie et peut être ailleurs il y a des enfants qui meurt de faim, d'après l'accord passé entre Unicef et Msn,

pour les enfants décédés et les autres enfants une aide vient de commencer.

Autant de fois que tu enverras ce mail à des personnes, 5 euros seront attribués au compte d'Unicef.

Pour nos enfants d'Afrique et ceux victime du tsunamie, veuillez svp participer à cette 'appel d'amitié'

Le faite d'avoir reçu ce mail et de l'avoir envoyer fait déjà gagner 10 Euros à Unicef.


SVP faisant vivre ces enfants qui sont entrain de mourir.N'oublions pas que toutes les secondes un enfant est entrain de mourir de faim.


Envoyer ce mail à toutes les personnes que vous connaissez...

De la vache égorgée aux journalistes-supporters, les anecdotes de la CAN

De la vache égorgée rituellement par les joueurs égyptiens avant leur quart de finale aux excès des journalistes-supporters, la Coupe d’Afrique a encore offert cette année quelques saynètes folkloriques.
La religion omniprésente
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A Tamale, chaque match de la sélection tunisienne était précédé d’une prière collective et au coup de sifflet final, les plus pieux déroulaient leur tapis de prière devant les vestiaires avant de quitter l’enceinte. Mais ce sont les joueurs égyptiens qui se sont particulièrement distingués en la matière en sacrifiant une vache sur le terrain d’entraînement juste avant leur quart de finale contre l’Angola.

Le sélectionneur du Ghana, le Français Claude Le Roy, laïque, attache une importance particulière à ces rituels : « Nous prions tous pour quelque chose, pour quelqu’un, à tout moment. Cela compte beaucoup pour eux, je respecte énormément cela. C’est une part importante de la culture, surtout au Ghana. Peut-être est-ce aussi une des raisons du fantastique esprit qui règne dans cette équipe. » Les sorciers moins visibles

De nombreux Africains accordent beaucoup d’attention aux sorciers, mais ils se font discrets pendant la CAN. « De toute façon, toutes les équipes en ont un, c’est un match entre eux », plaisante le sélectionneur de la Guinée, Robert Nouzaret, connaisseur du continent.

Une bagarre a bien opposé des membres de l’encadrement guinéen à un dignitaire ivoirien, présenté comme un grand sorcier venu jeter un mauvais sort au Syli national avant un quart de finale (Côte d'Ivoire bat Guinée 5-0), mais les histoires de sorciers se font rares. Le buteur Béninois Razack Omtoyossi explique que certains de ses coéquipiers sont animistes et que lui, « bon musulman », respecte leurs croyances.
Journalistes-supporters

Lors des conférences de presse d’après-match, il n’est pas rare que la presse locale secoue assez sèchement son sélectionneur pour contester ses choix plutôt que de poser des questions. Les journalistes nigérians ont eu un traitement si sévère avec Berti Vogts que l’Allemand a refusé de se présenter devant eux après… la qualification contre le Bénin alors que tout le pays pensait les Super Eagles déjà éliminés.

Lors des matches du Ghana, la tribune de presse était également occupée par des ’journalistes’ venus sans ordinateur ni micro mais avec des cornes de brume dans lesquelles ils soufflaient à chaque but. Ils avaient autour du cou une accréditation obtenue complaisamment avant le tournoi… ou achetée au noir dans les rues d’Accra.

Et que dire de Roger Lemerre, qui a fini par quitter sans un mot la conférence de presse suivant le match Tunisie-Sénégal, exaspéré par le bavardage excessif et le chahut des journalistes ? La fanfare des Nigérians, les Djembes des Guinéens Les supporters africains viennent en tribunes chargés d’instruments de musique et jouent tout le match, plutôt que d’entonner les chants-slogans des stades européens.

Il existe bien le « But-o-but ! » des Ivoiriens, mais les stades de la CAN ont surtout résonné de longs morceaux structurés. Point d’orgue : l’hymne du Nigeria joué en duo improvisé par l’harmonie militaire de Sekondi et plus de 200 musiciens nigérians massés en tribunes, où l’orchestre de percussionnistes qui suivait le Syli national de Guinée.

Des vedettes inaccessibles comme… en Europe Mais certaines traditions ont tendance à se perdre. Les stars du continent, qui évoluent en Europe, semblent ainsi avoir importé en Afrique le comportement des footballeurs du Vieux Continent. Il est aussi difficile de les approcher que quand ils préparent la Ligue des champions. Eto’o déambule le plus souvent un casque vissé sur les oreilles alors qu’il était rare de voir les Ivoiriens en dehors des rendez-vous programmés à l’avance.

(afp)

Saison terminée pour Ronaldo, gravement blessé au genou gauche

L’attaquant de l’AC Milan, Ronaldo, qui s’est blessé contre Livourne (1-1) mercredi soir en championnat, est victime d’« une rupture du tendon rotulien du genou gauche », a annoncé le club, ce qui signifie que la saison du Brésilien est d’ores et déjà terminée.

Coupe de l'UEFA 2008:Anderlecht a retrouvé le goût de la victoire

Face à Bordeaux, les Mauves ont joué leur meilleur match européen de la saison: 2-1. Un penalty contesté, un superbe but de Polak, un autre de Mbo : la confiance revient…8d78b51b5ceb4faf3bcbf50c6dc64151.jpgour la première fois depuis longtemps, les absents ont eu tort, mercredi soir, au parc Astrid. Le stade mauve n'était pas plein, loin de là, mais il a vibré comme il ne l'avait pas fait depuis des lustres.

Oui, Anderlecht a joué son meilleur match européen de la saison face à Bordeaux. Et s'est imposé sur le fil, méritoirement. Les mauvaises langues diront que ce n'était pas difficile, vu l'indigence des prestations bruxelloises précédentes (si ce n'est la parenthèse contre Tottenham). Et elles ajouteront sans doute que Bordeaux proposait à Bruxelles une équipe largement recomposée avec quelques cadors (Micoud, Cavenaghi, Bellion, Wendel) laissés bien au chaud sur le banc en vue de la rencontre à Monaco, dimanche, voire le match retour, jeudi prochain.

Tout cela est vrai, comme l'est aussi le fait que le Sporting a déjà, en partie, compromis ses chances en vue du deuxième round en Gironde, en prenant « le but qui tue, à l'extérieur », sur un penalty largement commenté – parce que ni évident ni scandaleux. Un penalty issu, précisons-le aussi, d'une nouvelle erreur de Pareja, qui nous laisse de plus en plus un goût de trop peu dans la défense centrale.

N'empêche, on attendait Anderlecht au tournant mercredi soir, en se demandant si le bon début de deuxième tour des Bruxellois n'était dû qu'à la faiblesse des adversaires de second rang qu'ils ont dû affronter jusqu'ici. Et les hommes d'Ariël Jacobs ont montré qu'ils étaient effectivement en nets progrès. Organisation, rigueur, volonté de tous les instants et parfois même du beau football et des combinaisons, Anderlecht n'est plus la formation moribonde qui se traînait sur les pelouses en décembre dernier et le train, on l'a constaté, est bien remis sur les rails.

Sans leur meilleur élément actuel, Guillaume Gillet, suspendu parce qu'il a avait pris deux cartons jaunes avec Gand en Intertoto (voir par ailleurs), sans Vlcek et Pieroni, non qualifiés, les Mauves ont joué avec les moyens du bord et avec un cœur gros comme ça.
Le meilleur match de Polak

Avec surtout, à la baguette, un Polak qui a livré sa meilleure prestation depuis qu'il a quitté Nuremberg. Certes, peu avant la mi-temps, le Tchèque a loupé une occasion en or, en plaçant au-dessus du but un ballon que même Etienne Davignon aurait poussé au fond des filets. Avec son paquet de frites dans les mains.

Mais, rageur comme jamais, Polak s'est magistralement repris à 10 minutes du terme, d'un maître tir, pour rétablir l'égalité avant que Mpenza, dans les arrêts de jeu, ne donne encore un peu plus d'espoir à son équipe pour le retour, avec un deuxième but mérité. Même si on peut penser que Bordeaux s'est contenté de gérer intelligemment mercredi soir avant de montrer un tout autre visage au parc Lescure. » Nous avons surtout été médiocres en première mi-temps, regrettait Laurent Blanc, l'entraîneur bordelais. Cependant, le résultat n'est pas trop défavorable. »

A propos d'intelligence, le jeune arbitre italien, catastrophique de part en part – et bien au-delà de la simple phase du penalty – en manquait cruellement dans la lecture du jeu.

Quoi qu'il en soit, qu'Anderlecht se qualifie ou pas dans une semaine, le club bruxellois a certainement augmenté son capital confiance pour le championnat, hier. N'était-ce pas là la priorité de Jacobs ?
CHRISTOPHE BERTI

USA 2008 : Le Sénateur Barack à la conquête du Texas

43d0bbc9ccf0f94fd5fd72fc5d120e7d.jpgBarack Obama est désormais auréolé de 7 larges victoires d'affilée depuis le week-end, et mène en nombre de délégués du parti démocrate chargés de désigner le candidat à la présidentielle du 4 novembre (1.260 contre 1.221 à Hillary Clinton, selon le site internet RealClearPolitics, avec un seuil nécessaire de 2.025).

Une avance "pratiquement impossible" à remettre en cause, selon son directeur de campagne David Plouffe. Mais conformément à la recommandation de M. Plouffe de "garder la tête dans le guidon", le jeune sénateur noir de l'Illinois a immédiatement tenté de capitaliser sur ses gains électoraux dans les foyers modestes, une base essentielle aux chances électorales de Hillary Clinton.

"Aujourd'hui j'expose un programme complet pour reconquérir notre rêve et restaurer notre prospérité", a-t-il dit dans le Wisconsin dans une usine de General Motors, au lendemain de l'annonce de pertes colossales chez le leader mondial de l'automobile.

Cet accent sur la thématique économique vise à ébranler ce qui a jusqu'à présent été un point fort de l'ex-Première dame - et lui fournit un nouvel angle d'attaque: la crise est le résultat de "plusieurs décennies" de mauvaises décisions, incluant donc la présidence Clinton.

M. Obama a annoncé un programme de grands travaux financé par un fonds de 60 milliards de dollars sur 10 ans, grâce aux fonds dégagés par la fin de la guerre en Irak, qui devrait selon lui générer "près de deux millions d'emplois".

Il a promis une "loi des employeurs patriotes" pour lutter contre les délocalisations, et précisé que son plan énergétique permettrait d'investir 150 milliards de dollars en dix ans pour créer un "secteur de l'énergie verte".

USA 2008:Hillary Clinton inquiête et dépassée par les évènements se décharge sur son entourage

f0d8620995165de14868d4099258521b.jpgElle a injecté cinq millions de dollars de sa fortune personnelle dans sa campagne, a remplacé deux de ses proches collaborateurs et continue à rêver.....la vérité à beau être noctambule mais ne passe jamais la nuit à la belle étoile.

mercredi, 13 février 2008

Les Etats-Unis d'Amérique Clament le Changement avec pour Chef d'Etat Barack Obama n'en déplaise à RTL TVI

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Henry Salvador, LA VIE C'EST LA VIE

Henri Salvador dort pour l'éternité et que son voyage vers les paradis soit bercé de mélodies

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THIERRY COLJON


Le chanteur français Henri Salvador, considéré comme un monument de la chanson française et guitariste de jazz reconnu, est décédé ce mercredi matin à l'âge de 90 ans d'une rupture d'anévrisme

Il est parti « dans son île » avec son rire tonitruant, ses blagues foireuses, ses boules (de pétanque), son ballon de rouge et sa face hilare. On ne pensait pas que cela arriverait un jour, persuadé que l'homme, béni des dieux, avait une mission qu'il ne pourrait interrompre : amuser et attendrir.

Henri était un amuseur public doublé d'un grand musicien de jazz, d'un crooner et d'un mélodiste hors pair. Né le 18 juillet 1917 à Cayenne, en Guyane française, il avait hérité de son père Clovis, précepteur, et de sa mère, né Paterne, tous deux Guadeloupéens, d'un caractère solide et têtu placé sous le soleil de l'optimisme.
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Il découvre Paris à 7 ans et le jazz de Duke Ellington à 11 ans. Il n'a pas 20 ans qu'il chasse déjà le cachet, guitare sous le bras, dans les cabarets de la capitale. En 1935, le Jimmy's Bar l'engage et connaît ses premiers succès publics. Un certain Django Reinhardt le remarque et l'engage avant qu'Eddy South, violoniste de jazz américain vivant à Paris n'en fasse de même. En 1938, Ray Ventura le prend dans son grand orchestre et l'emmène en Amérique du Sud.

Quatre ans plus tard - entre-temps, Henri est passé en zone libre et travaille dans l'orchestre de Bernard Hilda, à Cannes -, Ventura est à Rio de Janeiro, les concerts ne se passent pas trop bien. Pour dégeler le public carioca, Ray tente sa botte secrète : Henri Salvador qu'il pousse au-devant de la scène. Un amuseur crooner est né.

Durant la guerre, Salvador devient une star en Amérique latine. Quand il rentre à Paris à la libération, il peut fonder son propre orchestre et faire courir le Tout-Paris. Son premier disque, en 1947, est un tube, le premier d'une longue liste, c'est « Maladie d'amour » et « Clopin clopant». Il tâte même de l'opérette, Le chevalier Bayard, avec Ludmilla Tcherina et Yves Montand. La fin des années 1940, entre radio plénipotentiaire et temples du music-hall (A.B.C. puis Bobino, Alhambra, Pleyel...), suffit au succès de Salvador qui décroche deux prix Charles Cros : un prix fantaisie et un prix charme.

Déjà, Henri est partagé entre deux genres qu'il ne cessera jamais de fréquenter. Mais la France ne suffit pas à ce faux fainéant. L'Italie, avant les Etats-Unis, le réclame à grands cris. Ed Sullivan l'engage deux semaines de suite dans son célèbre show réalisé dans une suite du Waldorf Astoria de New York. Les Américains surnomment Henri Fireball. Des producteurs offrent un pont d'or au petit Frenchie des îles. Notre homme nous avait raconté en 1985 comment il avait réagi aux contrats mirifiques : « J'ai dit OK, mais à quel moment je prends mes vacances ? Ils me répondent : « Eh bien, dans deux ans. » J'ai dit : « Goodbye » et je suis rentré en France. Ils ont dû se dire que ce gars était cinglé... »

Et Henri de partir dans son rire devenu légendaire. Rentré en France en 1957, il rencontre Boris Vian. Les deux compères deviennent les meilleurs amis du monde. Musicien et fan de jazz, Vian monte une blague avec Salvador qui, sous le pseudo de Henri Cording (« recording »), se fout du rock'n'roll qu'il n'a jamais aimé. Vian lui écrit « Rock hoquet », « Le blues du dentiste » et « Rock and roll mops » (sur une musique de Michel Legrand)...

Les années 1950 se terminent plutôt bien pour Salvador. Il loue lui-même les salles qu'il remplit les doigts dans le nez grâce à des succès comme : « Ma jolie petite fleur », « Une île au soleil », « Le loup, la biche et le chevalier » (alias « Une chanson douce que me chantait ma maman »), «Dans mon île »... Les biguines et chansons ensoleillées ont toujours eu sa préférence. En 1961, invité en Italie pour une série de douze semaines à la télévision, Henri se rend compte du pouvoir énorme de la télévision par rapport au music-hall.

Avec sa femme Jacqueline qu'il a épousée en 1950, il fonde sa société et se lance à corps perdu dans la production de programmes télé qui lui permettent d'interpréter ses nouveaux succès : «Le lion est mort ce soir », « Syracuse », « Count Basie », etc.

En 1964, Henri fonde sa firme de disques Rigolo et adapte en français « Along came Jones » de Leiber et Stoller, qui devient «Zorro est arrivé ». « Le travail c'est la santé » suivra dans la foulée, popularisant définitivement son personnage de siesteur invétéré.

La télévision française lui ouvre grands les bras et n'est pas près de le regretter. Les Salves d'or suivies, en 1973, de Dimanche Salvador, rivent devant leur petit écran plus de six millions de Français (et de Belges). Salvador a la France a ses pieds, une France profonde qui se reconnaît dans ce blagueur qui n'a pas peur de se déguiser et de faire le pitre, tout en assimilant les règles du grand show à l'américaine, avec mise en scène, paillettes et grand orchestre. Henri amuse, Henri fait rêver.

Début des années 1970, les Américains de Walt Disney repèrent le bonhomme qui a l'art de parler aux enfants. Pour Les aristochats, Salvador réalise tout l'album à lui tout seul, se chargeant, dans sa chambre ou sa salle de bain, de l'enregistrement, des arrangements, de tous les instruments... Ce qui lui vaut un nouveau prix Charles Cros.

Jacqueline et Henri, dotés d'un solide sens des affaires, fondent leur propre réseau de distribution et c'est « Petit lapin » qui décroche la timbale, avant l'album Blanche-Neige et les sept nains (1973) et Pinocchio (1975).

Tout roule pour Henri jusqu'à ce jour de 1977, le plus noir de sa vie : Jacqueline décède d'un cancer. « Je me sentais perdu, j'ai tout plaqué, nous avouera-t-il. De toute façon, la télévision devenait de moins en moins intéressante financièrement. C'est là que je suis parti voir Adamo au Japon et Jacques Brel à Tahiti pendant quinze jours. »

Salvador se fait oublier, tente d'oublier et puis, avec le temps, se rapproche de la meilleure amie de sa défunte épouse. « C'est pour elle que je suis remonté sur scène en 1982 car elle ne m'avait jamais vu chanter ».

Pour son grand retour, Henri fait construire un théâtre de cinq mille places, porte de Pantin. Il y donnera soixante représentations avant de faire ses (premiers) adieux en 1985, au palais des Congrès et à Forest-National.

L'album Henri sort chez EMI mais le coeur n'y est plus. Il se dit qu'il a mérité de se reposer un peu, de jouer aux boules avec ses vieux copains de Saint-Trop'. Pour le plaisir, il fera encore une petite tournée en solo, qui passera deux soirs de 1991 par le Théâtre 140.

Ce concert, entre jazz et bossa (sans oublier les blagues qu'il ne peut s'empêcher de raconter entre chaque chanson), c'était déjà un Jardin d'hiver avant la lettre. Le public a répondu présent, mais pas l'industrie du disque qui ne croit plus que dans les jeunes artistes.

En 1994, Sony signera bien pour un nouvel album, Monsieur Henri, enregistré à New York par Mick Lanaro, mais en voulant adapter sa voix aux nouvelles sonorités, comme l'avait réussi Nougaro avec Nougayork, produit par le même Lanaro. Peine perdue. Henri préfère retourner à ses boules. Il faudra de nouvelles rencontres et l'enthousiasme de jeunes fans amoureux de ce personnage entre Sinatra et Nat King Cole pour convaincre Henri de remettre le couvert en l'an 2000.

L'industrie n'y croit toujours pas, à l'exception d'un petit label dance, Source. On donne enfin à Henri les moyens de faire ce qu'il veut. Des moyens qu'il se refusait lui-même depuis l'échec d'un disque réalisé avec Quincy Jones. Chambre avec vue sur le « Jardin d'hiver » est un triomphe. A 83 ans, Henri le crooner émeut à nouveau. La France a son « papy cubain », son « Amélie Poulain ».

Henri part en tournée, tout de blanc vêtu, comme au bon vieux temps. Cuivres et cordes l'emportent, entre son chapeau et son ballon de rouge. La voix de miel n'a rien perdu de son pouvoir. Cette « chanson douce » fait fondre toutes les générations qui perdent aujourd'hui leur père, celui qui avait tout réussi... en s'amusant.

Chanteur et guitariste, voix douce et rire énorme patenté:Henri Salvador est mort...dans la jungle terrible jungle

PARIS (Reuters) - Henri Salvador est mort à l'âge de 90 ans, a annoncé sa maison de production, Polydor.
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Le chanteur est décédé d'une rupture d'anévrisme à son domicile à 10h30, a précisé une porte-parole de la maison de disques.

Il venait de fêter ses 75 ans de carrière.

Chanteur et guitariste, voix douce et rire énorme patenté, amuseur sans mesure et crooner sachant phraser, Henri Salvador a cultivé sous des dehors goguenards un talent d'équilibriste du spectacle, dont portent témoignage les aspects contrastés de sa longue carrière.

L'heureux pourvoyeur de tubes et de chansons-gags comme "Faut rigoler" ou "Zorro est arrivé" n'a jamais oublié le jazz instrumental et vocal qui avait ébloui son adolescence de "titi parisien de couleur" parvenu à côtoyer Django Reinhardt. Ni l'élégance particulière que peut revêtir le français chanté.

"Je chante dans le souffle, je caresse l'oreille", confiait le coauteur de "Syracuse", admirateur de Nat King Cole et de Frank Sinatra, lors d'une interview à L'Express en 2001. "Il faut mettre en valeur les syllabes (...) Celui qui chante dans le souffle (...) donne des ailes aux mots."

L'ami et collaborateur de Boris Vian, avec lequel il produisit dans les 400 chansons, conjuguait sur scène et sur disque les morceaux fantaisistes et les "chansons douces" auxquelles l'avaient préparé sa mère d'origine indienne caraïbe en lui fredonnant de tendres "falbalas" créoles.

Si le public a longtemps plébiscité la gouaille du divertisseur au métier consommé, il a aussi durablement soutenu le chanteur de charme au swing léger qui s'est affirmé depuis la guerre ("Maladie d'amour", "Clopin-Clopant") et jusqu'à ses dernières années ("Chambre avec vue", "Jardin d'hiver").

"J'suis pas dentiste, je suis plombier..."

"L'important, c'est de ne pas ennuyer", rappelait Monsieur Henri, qui se produisait en pantalon blanc au XXIe siècle comme au temps des Collégiens de Ray Ventura, avec lesquels il avait quitté la France occupée pour l'Amérique du Sud et le Brésil.

CANULAR ET AUTOPRODUCTION

Parmi ses inspirateurs marginaux figure un clown, "Rhum", pour qui faire rire était "la plus noble des missions". Salvador appliquera spontanément sa leçon fin 1941 à Rio de Janeiro, en se livrant à une imitation du personnage de Popeye qui vaudra un triomphe au lieu d'un four à l'orchestre Ventura.

C'est là que débute la carrière personnelle de celui qui était le guitariste et le comique de la troupe. Bien des années après, Henri Salvador passera au Brésil pour avoir préfiguré la bossa nova avec un boléro jazzé, "Dans mon île", gravé en 1957.

Là où d'autres artistes de variétés ont été bousculés par l'avènement du rock, Salvador a contourné l'écueil en se prêtant dès 1956, avec Boris Vian et le compositeur Michel Legrand, à une parodie du genre sous l'hénaurme pseudonyme d'Henry Cording.

En résultèrent des titres comme "Va t'faire cuire un oeuf, man", "Rock and roll mops" et "Rock-Hoquet", que le chanteur classera parmi ses canulars sans ignorer qu'ils avaient aussi contribué à sa popularité. A peu près au même moment, Henri Salvador s'offrait le plaisir d'un disque de guitare jazz.

Un autre agent de sa popularité aura été sa femme Jacqueline (Garabedian), solide imprésario avec qui il deviendra notamment le premier artiste de variétés français "autoproduit".

Mécontent de la distribution des enregistrements du chanteur, le couple créera successivement deux maisons de disques. Après la mort de son épouse en 1976, Salvador renoncera à l'autoproduction et enregistrera pour différentes compagnies.

AMOUR DU JAZZ

Parallèlement à ses succès sur disque ("Le lion est mort ce soir", "Zorro", "Count Basie"), Henri Salvador a donné une forte impulsion à sa carrière par le biais de shows télévisés où défilaient ses chansons-sketches ("Minnie petite souris", "Le travail c'est la santé", "Juanita banana").

Au cinéma, ses tentatives en tête d'affiche - "Bonjour sourire" (1950), "Clair de lune à Maubeuge" (1962), "Et qu'ça saute" (1969) - n'ont pas abouti. Mais sa voix s'est imposée dans le doublage de films d'animation ("La petite sirène").

Henri Gabriel Salvador naît le 18 juillet 1917 à Cayenne (Guyane française). Son père percepteur et sa mère, natifs de Guadeloupe, s'installent avec leurs enfants à Paris en 1924, lorsqu'Henri a sept ans. Les rues de la ville seront son terrain d'apprentissage, à l'origine de beaucoup de ses sketches.

Un cousin lui révèle en 1933 la musique de Louis Armstrong et Duke Ellington, qui décide de son activité future. Après avoir essayé d'autres instruments, il apprend la guitare en autodidacte et joue bientôt en orchestre dans divers cabarets.

Il rencontre Django Reinhardt avant d'être mobilisé de 1937 à 1941, année où il retrouve le grand guitariste manouche en zone libre avant d'être engagé par Ray Ventura. Celui-ci l'emmène en Amérique du Sud d'où ils ne reviendront qu'en 1945. Dans les années qui suivent, Salvador engrange les succès.

Au fil d'une carrière soutenue, il répondra à l'attente du public sans renoncer à ses penchants. Son amour du jazz vocal, éclipsé par périodes, refait surface dans les années 1990 et le chanteur rencontre une large audience avec ses derniers albums.

Cet homme convivial, adepte des tournois de pétanque et du yoga, supporter du Paris St-Germain, a pris de l'âge en veillant à garder "de la tenue". Le 21 décembre 2007, au Palais des congrès de Paris où il "tirait sa révérence", sa voix l'avait trahi. C'était devenu sur-le-champ un gag d'adieu. Philippe Bas-Rabérin, Pascal Liétout