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jeudi, 14 février 2008

Coupe de l'UEFA 2008:Anderlecht a retrouvé le goût de la victoire

Face à Bordeaux, les Mauves ont joué leur meilleur match européen de la saison: 2-1. Un penalty contesté, un superbe but de Polak, un autre de Mbo : la confiance revient…8d78b51b5ceb4faf3bcbf50c6dc64151.jpgour la première fois depuis longtemps, les absents ont eu tort, mercredi soir, au parc Astrid. Le stade mauve n'était pas plein, loin de là, mais il a vibré comme il ne l'avait pas fait depuis des lustres.

Oui, Anderlecht a joué son meilleur match européen de la saison face à Bordeaux. Et s'est imposé sur le fil, méritoirement. Les mauvaises langues diront que ce n'était pas difficile, vu l'indigence des prestations bruxelloises précédentes (si ce n'est la parenthèse contre Tottenham). Et elles ajouteront sans doute que Bordeaux proposait à Bruxelles une équipe largement recomposée avec quelques cadors (Micoud, Cavenaghi, Bellion, Wendel) laissés bien au chaud sur le banc en vue de la rencontre à Monaco, dimanche, voire le match retour, jeudi prochain.

Tout cela est vrai, comme l'est aussi le fait que le Sporting a déjà, en partie, compromis ses chances en vue du deuxième round en Gironde, en prenant « le but qui tue, à l'extérieur », sur un penalty largement commenté – parce que ni évident ni scandaleux. Un penalty issu, précisons-le aussi, d'une nouvelle erreur de Pareja, qui nous laisse de plus en plus un goût de trop peu dans la défense centrale.

N'empêche, on attendait Anderlecht au tournant mercredi soir, en se demandant si le bon début de deuxième tour des Bruxellois n'était dû qu'à la faiblesse des adversaires de second rang qu'ils ont dû affronter jusqu'ici. Et les hommes d'Ariël Jacobs ont montré qu'ils étaient effectivement en nets progrès. Organisation, rigueur, volonté de tous les instants et parfois même du beau football et des combinaisons, Anderlecht n'est plus la formation moribonde qui se traînait sur les pelouses en décembre dernier et le train, on l'a constaté, est bien remis sur les rails.

Sans leur meilleur élément actuel, Guillaume Gillet, suspendu parce qu'il a avait pris deux cartons jaunes avec Gand en Intertoto (voir par ailleurs), sans Vlcek et Pieroni, non qualifiés, les Mauves ont joué avec les moyens du bord et avec un cœur gros comme ça.
Le meilleur match de Polak

Avec surtout, à la baguette, un Polak qui a livré sa meilleure prestation depuis qu'il a quitté Nuremberg. Certes, peu avant la mi-temps, le Tchèque a loupé une occasion en or, en plaçant au-dessus du but un ballon que même Etienne Davignon aurait poussé au fond des filets. Avec son paquet de frites dans les mains.

Mais, rageur comme jamais, Polak s'est magistralement repris à 10 minutes du terme, d'un maître tir, pour rétablir l'égalité avant que Mpenza, dans les arrêts de jeu, ne donne encore un peu plus d'espoir à son équipe pour le retour, avec un deuxième but mérité. Même si on peut penser que Bordeaux s'est contenté de gérer intelligemment mercredi soir avant de montrer un tout autre visage au parc Lescure. » Nous avons surtout été médiocres en première mi-temps, regrettait Laurent Blanc, l'entraîneur bordelais. Cependant, le résultat n'est pas trop défavorable. »

A propos d'intelligence, le jeune arbitre italien, catastrophique de part en part – et bien au-delà de la simple phase du penalty – en manquait cruellement dans la lecture du jeu.

Quoi qu'il en soit, qu'Anderlecht se qualifie ou pas dans une semaine, le club bruxellois a certainement augmenté son capital confiance pour le championnat, hier. N'était-ce pas là la priorité de Jacobs ?
CHRISTOPHE BERTI

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