Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 15 février 2008

Rebondissement dans l'affaire du scooter de Jean Sarkozy,...quand la racaille arrive au sommet de l'Etat!

PARIS (Reuters) - L'affaire de l'accident présumé dans lequel aurait été impliqué le fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, qui occupe assurances, police et justice depuis deux ans et demi, a connu un nouveau rebondissement avec le retrait d'un expert judiciaire, révèle vendredi le journal Le Parisien.
f6958093ea8382d361e4e8e1dc9784fa.jpg
Désigné par le tribunal correctionnel de Paris le 3 décembre dernier, l'expert devait dire si les dégâts constatés sur le véhicule du plaignant, M'Hamed Bellouti, étaient ou non compatibles avec un choc avec un scooter.

Mais, poursuit Le Parisien, Michel Gilabert a jeté l'éponge. L'expert a expliqué au tribunal qu'il ne pouvait pas travailler car les véhicules ne sont plus visibles. Il a aussi exclu une reconstitution avec des véhicules identiques qui, selon lui, n'apporterait rien.17ef93c9e2ec6c29d9865be195968ade.jpg

L'affaire sera donc plaidée le 25 juin prochain sans expertise. Jean Sarkozy, cadet des deux enfants du premier mariage du chef de l'Etat, est accusé d'avoir pris la fuite après avoir endommagé une voiture avec son scooter le 14 octobre 2005, place de la Concorde à Paris.

Son avocat, Thierry Herzog, assure qu'il s'agit d'une affaire montée de toutes pièces et a produit à l'audience de décembre les résultats d'une expertise privée selon laquelle le scooter n'avait pu produire les dégâts allégués par le plaignant.

Ce dernier, qui se dit militant UMP, réclame à Jean Sarkozy 260,13 euros pour les réparations de sa voiture et 4.000 euros de dommages et intérêts.

M'Hamed Bellouti explique avoir dû saisir le tribunal parce que le commissariat du XVIe arrondissement n'a donné aucune suite à l'affaire, malgré ses démarches et que trois courriers envoyés par son assureur à celui de Jean Sarkozy n'ont reçu aucune réponse.

Jean Sarkozy avait déjà attiré l'attention des médias début 2007, quand il est apparu que la police avait eu recours à une recherche d'empreintes génétiques pour retrouver son scooter, volé le 7 janvier. La gauche avait alors estimé qu'il faisait l'objet d'un traitement de faveur, la recherche d'ADN étant normalement réservée aux affaires importantes.

Thierry Lévêque