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mardi, 12 février 2008

Hassane SHEHATA Meilleur Entraineur d'Afrique

e71a8443ce1252c4e69f9425d3ca5432.jpgHassan SHEHATA
Né le 19/06/1949
Egyptien

Hassan Shehata est une idole en Egypte, déjà honoré pour sa carrière de joueur en clubs (Zamalek en Egypte, Kazma et Arabi au Koweït) et en équipe nationale (41 matchs entre 1972 et 1980). Le sélectionneur égyptien, compte bien conserver la CAN 2006 remportée à domicile. Il deviendrait alors le second sélectionneur après le Ghanéen Charles Kumi Gyamfi (1963 et 1965) à remporter deux fois d’affilée cette compétition.
Hassan Shehata n’a certes jamais soulevé la Coupe en tant que joueur malgré trois participations en 1974, 1978 et 1980. Mais en cas de victoire, l’ancien buteur des Pharaons rentrerait un peu plus dans la légende de la CAN. Car il reste le seul Egyptien avec Ahmed Hassan (2006) à avoir gagné le titre de meilleur joueur de l’épreuve (1974).

Palmarès de joueur :
Championnat d’Egypte : 1978 (Zamalek)
Coupe d’Egypte : 1975, 1977 et 1979 (Zamalek)

Palmarès d’entraîneur :
Coupe d’Egypte : (Mekawleen) 2004
Supercoupe d’Egypte : (Mekawleen) 2004
Coupe d’Afrique des nations en moins de 20 ans : 2003 (Egypte)
Coupe d’Afrique des Nations : 2006 (Egypte)
Coupe d’Afrique des Nations : 2008 (Egypte)

Une ville d'Israël porte plainte contre Google pour avoir été située sur les ruines d'un ancien village arabe

JERUSALEM - La ville israélienne de Kiryat Yam a décidé de poursuivre en justice Google pour diffamation: l'une des options cartographiques du géant de l'Internet indique que cette ville aurait été bâtie sur les ruines d'un village arabe.

Les responsables de la ville démentent avoir déplacé les Arabes pendant la guerre qui a suivi la création de l'Etat hébreu en 1948 et affirme que la naissance de la ville remonte à 1945. Pour sa défense, Google met en avant le fait qu'il autorise tous les internautes à modifier ses informations.

Kiryat Yam est une ville de 40.000 habitants, sur la côte méditerranéenne, juste au nord du port de Haïfa. Des centaines de milliers d'Arabes ont fui ou ont été expulsés pendant la guerre de 1948-1949. Des dizaines de villages arabes avaient alors été rayés de la carte.

Kiryat Yam s'est retrouvée au coeur de la polémique quand un utilisateur de Google Earth, Thameen Darby, a inséré une note précisant que la ville avait été édifiée sur l'emplacement de Ghawarina. Il a inséré une dizaines d'autres notes similaires sur la carte d'Israël disponible sur Google.

Darby, médecin palestinien âgé de 30 ans qui a grandi à Jénine, en Cisjordanie, a expliqué que sa mère faisait partie des réfugiés du village de Balad al-Sheikh, près de Kiryat Yam. "Autant que je sache, la localité du village arabe de Ghawarina a été décrite à cet endroit", a t-il expliqué à l'Associated Press en ajoutant que si jamais il avait tort, il se ferait un devoir de corriger son erreur.

Le site Internet de Darby place Ghawarina à l'endroit même où a poussé Kiryat Yam, mais une autre carte situe la ville arabe au sud de Haïfa, sur le site de l'actuelle ville arabe de Jisr el-Zarka.

Les contributions de Darby à Google Earth se font, explique-t-il, dans le cadre du réseau d'information sur la "Nakhba" (la catastrophe, comme les Palestiniens nomment la naissance d'Israël et l'expulsion des habitants arabes qui s'en est suivie), qui a pour objectif d'aider les Palestiniens déplacés à comprendre leur héritage, ou à retrouver les villages d'origine de leurs parents ou grand-parents.

Soixante ans plus tard, il est difficile de situer précisément nombre des villages qui ont été détruits, ce qui conduit à des controverses multiples.

"C'est totalement absurde", juge le Pr Yossi Ben-Artzi de l'université de Haïfa dans les colonnes du quotidien isarélien "Yediot Ahronot". "Kiryat Yam a été construite sur des dunes de sable et il n'y avait aucun village palestinien dans cette zone. Ces terres avaient été achetées en 1939 par l'entreprise de travaux publics Gav Yam", affirme le professeur.

Finalement, un porte-parole de Google a expliqué que Google Earth dépendait des informations que lui apportent ses utilisateurs, ce qui reflète la contribution des gens, et non ce que Google croit être exact. AP

Face aux menaces israéliennes, le Hamas prend ses précautions

GAZA (Reuters) - Prenant au sérieux les menaces d'Israël qui se font de plus en plus précises, notamment contre ses leaders politiques, le Hamas multiplie les précautions dans sa citadelle-prison de Gaza soumis au "voyeurisme" constant des drones de Tsahal.

Devant la poursuite des tirs de roquettes des activistes contre leur territoire, les dirigeants de l'Etat juif ont fait part ces derniers jours avec insistance de leur volonté d'en finir avec le régime du Hamas "d'ici quelques mois" ou au plus tard un an.

L'armée de l'air israélienne dispose aujourd'hui de toute une panoplie de missiles ultra-secrets de fabrication nationale qui "voient" leurs cibles et sont capables de les frapper avec une précision "chirurgicale" et un risque minimal de "dommages collatéraux".

Le mouvement islamiste, qui s'attend à tout, a ordonné à ses forces de sécurité d'abandonner leurs locaux de béton et de s'éparpiller, de bannir les déplacements en voiture et d'éviter les regroupements facilement repérables du ciel.

Comme les autres miliciens armés du Hamas, dont 45 ont été "liquidés" depuis le début de l'année, Atef al Houssari, lieutenant au sein de la" Force exécutive" du mouvement, a ainsi délaissé son commissariat pour prendre ses quartiers avec ses hommes sous un arbre.

Une table et une chaise lui font office de bureau. "La situation est difficile", admet-il. La protection des branchages est illusoire s'il pleut des hallebardes - et plus encore des missiles israéliens.

Lorsqu'un Gazaoui veut déposer plainte, Houssari doit courir chercher un formulaire à son ancien commissariat, de l'autre côté de la rue. Alors qu'il remplit un document, un de ses hommes repère un drone croisant au-dessus de leurs têtes. Alors tous s'égaillent.

Paris à défaut de pouvoir d'achat le gouvernement se décharge sur l'immigration

PARIS (Reuters) - La police a placé en garde à vue 114 personnes à Paris, dont 105 étrangers qui seraient en situation irrégulière, à la suite d'une opération d'une ampleur rare qui a mobilisé 400 policiers dans un immeuble hébergeant des travailleurs immigrés du XIIIe arrondissement, apprend-on de source judiciaire.

Les policiers agissaient sur commission rogatoire d'un juge d'instruction qui enquête sur une présumée filière d'immigration illégale, un trafic de faux documents administratifs et l'hébergement "dans des conditions incompatibles avec la dignité humaine", qui est une infraction pénale.

Neuf des personnes arrêtées sont des animateurs présumés du réseau, les autres sont des résidents qui semblent être en situation irrégulière et qui seraient principalement maliens. Les premiers sont susceptibles de poursuites, les seconds d'une expulsion.

Deux étrangers hébergés dans le foyer ont par ailleurs été libérés après leur arrestation, car ils disposaient de papiers en règle, a-t-on précisé de même source judiciaire.

"L'information judiciaire a mis en évidence l'existence de filières de logeurs hébergeant à prix fort des travailleurs migrants dans des conditions insalubres", dit la préfecture de police dans un communiqué.

Le MRAP a vivement condamné ce qu'il a appelé une "rafle". L'association anti-raciste rapporte que 29 portes de chambres ont été fracassées lors de l'opération, de même que le bureau du directeur du foyer. Elle parle de 140 sans-papiers arrêtés.

Les policiers ont agi avec les contrôleurs de sécurité de l'habitat de la préfecture de police, service qui avait émis un avis défavorable à l'exploitation du foyer le 6 février.

Plusieurs incendies entre avril et septembre 2005 à Paris dans des foyers d'immigrés vétustes avaient fait une cinquantaine de morts. Ces drames avaient mis en lumière l'ampleur du problème dans la capitale, qui souffre d'un manque de capacité d'hébergement pour travailleurs à bas salaires.

Par ailleurs, le nouveau ministère de l'Immigration dirigé par Brice Hortefeux s'est vu officiellement assigner par l'Elysée des objectifs chiffrés d'expulsions, qui n'ont pu être complètement atteints l'année dernière. Des consignes de fermeté ont été données aux services spécialisés pour intensifier les actions.

Thierry Lévêque

Bruxelles: Interdiction de vente d'alcool aux mineurs ?

Le ministre bruxellois Benoît Cerexhe veut interdire la vente aux moins de 16 ans dans les commerces. Entre autres mesures déjà avancées précédemment.

Sans aucun doute pétrie de bonnes intentions, l'idée du ministre bruxellois en charge de la Santé, Benoît Cerexhe (CDH) de s'attaquer à la problématique de la surconsommation d'alcool chez les jeunes, n'est pas neuve.

On se souviendra notamment du "Rapport Alcopops" ainsi que d'une proposition de résolution relative à "La consommation d'alcool par les mineurs" introduite le 25 février 2005 à la Chambre des Représentants par Mesdames Tilmans et Lejeune (MR) et adoptée en séance plénière le 3 mars 2005.

En résumé, il y était question d'établir des dispositions légales contre la publicité en faveur des boissons contenant de l'alcool en attirant l'attention des jeunes consommateurs essentiellement sur les dangers de la consommation d'alcool sous toutes ses formes; de renforcer les dispositions existantes en ce qui concerne le contrôle et le respect des législations concernant l'interdiction de vendre de l'alcool aux jeunes et de leur servir de l'alcool sous quelque forme que ce soit; d'interdire la mise à disposition de toute boisson alcoolisée destinée à la vente en dehors du rayon, ou partie de celui-ci, réservé aux boissons alcoolisées; et de mener, en collaboration avec les communautés, une campagne médiatique bien argumentée, qui attire l'attention des jeunes sur les dangers de la consommation d'alcool.

" Le Plan d'action européen contre l'alcoolisme, lancé par l'Organisation mondiale de la santé, doit être transformé en un Plan d'action national contre l'alcoolisme ", peut-on encore lire dans cette proposition de résolution. À ce propos, précisément, on se souviendra que la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Laurette Onkelinx (PS), avait annoncé, lors du lancement de la campagne de sensibilisation "Alcool et autres drogues" (LLB 30 janvier 2008), la concrétisation prochaine d'un "Plan national alcool", à discuter avec les communautés lors de la prochaine réunion interministérielle en mars.

Cinq recommandations

Pour ce qui concerne le ministre bruxellois Benoît Cerexhe, qui se dit " interpellé depuis plusieurs années par la problématique de la surconsommation d'alcool auprès des jeunes ", il s'agirait de " développer en matière de prévention, mais aussi en matière législative, des mesures générales à prendre pour la plupart au niveau fédéral ". Quelles sont-elles ? Cinq recommandations ont été formulées.

1. Interdictions de vente renforcées : reprochant à la législation belge de figurer parmi les plus laxistes d'Europe en la matière, puisque bière, vin et alcopops y sont en vente libre, le ministre propose d'aligner notre pays sur les voisins et, en l'occurrence, d'introduire la limite d'âge pour l'achat de bière et de vin à 16 ans. Si elle est déjà d'application dans les débits, elle ne l'est, en effet, pas dans les commerces.

2. Séparation physique des boissons : pour éviter toute banalisation ou confusion des genres, il serait à l'avenir judicieux de proposer à la vente les produits alcoolisés et non alcoolisés dans des frigos différents.

3. Message sur le support : à l'instar des paquets de cigarettes, les boissons alcoolisées devraient porter un message de sensibilisation attirant l'attention sur la nocivité d'une consommation excessive d'alcool et invitant à la modération.

4. Campagne d'information : selon le ministre, pouvoirs publics et acteurs de la santé devraient non seulement encourager les comportements positifs des vendeurs responsables, mais, en outre, renforcer les amendes en cas de non-respect de la législation.

5. Clarification sur les alcopops : face au flou qui règne sur de nombreux alcopops, considérés comme alcools forts au regard de la législation belge sur les accises quand ils contiennent des spiritueux et échappant la plupart du temps à l'interdiction de vente aux moins de 18 ans, sans doute serait-il utile de légiférer, estime encore Benoît Cerexhe.

Soit autant de propositions qui figuraient à peu de choses près dans la proposition de résolution adoptée en 2005... A croire que CDH et MR sont sur la même longueur d'ondes !

Ayaan Ali Hirsi jouit en France

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Le Sénateur Barack Obama favori des "primaires du Potomac"

WASHINGTON (Reuters) - Cent soixante-huit délégués à la convention nationale démocrate sont en jeu dans les "primaires du Potomac" (Virginie, Maryland et District of Columbia), qui auront lieu ce mardi et pour lesquelles Barack Obama, fort de ses victoires du week-end, est le favori.
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Les bureaux de vote fermeront leurs portes à 00h00 GMT mercredi en Virginie et à 01h00 GMT mercredi dans le Maryland et le District of Columbia.

La course à l'investiture démocrate est plus que jamais indécise: Obama, sénateur de l'Illinois, dispose de 943 délégués acquis à sa cause contre 895 pour sa rivale Hillary Clinton, selon un compte effectué par la chaîne MSNBC. L'un et l'autre sont encore loin de la barre des 2.025 délégués qu'il faut atteindre à l'un ou à l'autre pour être sûr d'être le candidat du Parti démocrate à la présidentielle de novembre prochain.

Obama a le vent en poupe actuellement, puisqu'il vient de remporter, le week-end dernier, les caucus et primaires des Etats du Maine, de Louisiane, de Washington et du Nebraska, soit dans des régions très éloignées les unes des autres, géographiquement et sociologiquement.

Les deux prétendants ont sillonné lundi les Etats concernés par les "primaires du Potomac", du nom du fleuve qui les arrose. Ils se sont entendus pour débattre ensemble à Austin, dans le Texas, le 21 février, au surlendemain de primaires dans le Wisconsin et à Hawaii (le 19). Ils se reverront pour un autre débat à Cleveland, dans l'Ohio, le 26 février.

Le meeting qui devait réunir Obama et l'ancien sénateur de Caroline du Nord John Edwards, candidat qui s'est retiré de la course à l'investiture après le "Super mardi" du 5 février, a été repoussé. Obama assure qu'il va être reprogrammé. Edwards, en se retirant, n'a pas fait connaître de préférence pour l'un ou l'autre des candidats restants.

MCCAIN REÇOIT DES SOUTIENS EN VIRGINIE

Hillary Clinton, qui a changé dimanche de directrice de campagne, garde espoir pour la suite des événements. "Si vous regardez les Etats qui sont à venir (dans les primaires), je suis très confiante", a-t-elle déclaré aux journalistes, dans une usine de General Motors à White Marsh (Maryland), près de Baltimore. "C'est une bataille qui continue et je m'y sens très à l'aise".

Clinton regarde déjà au-delà des "primaires du Potomac", qui ne devraient pas lui être favorables, et au-delà des consultations du 19 (Wisconsin et Hawaii), qui ne lui seront pas non plus favorables, pour se concentrer sur la date cruciale du 4 mars.

Ce jour-là, on votera dans des Etats cruciaux comme le Texas et l'Ohio, qui représentent un grand nombre de délégués, mais aussi dans le Vermont et le Rhode Island.

"Je regarde vraiment vers l'Ohio et le Texas parce que nous savons qu'il s'agit d'Etats qui représentent l'électorat moyen du pays", a-t-elle fait remarquer. "Ils représentent le genre d'électeurs qui devront être convaincus et gagnés à notre cause lors de l'élection (présidentielle)".

Dans le camp républicain, John McCain fait la course en tête, avec d'ores et déjà plus de 700 des 1.191 délégués qu'il faut remporter pour être désigné candidat du Grand Old Party. Il dispose d'une avance très nette sur son adversaire Mike Huckabee, ex-pasteur baptiste qui séduit les chrétiens conservateurs.

Lors d'un meeting, lundi soir à Richmond, McCain a reçu le soutien deux anciens gouverneurs de Virginie, les républicains et conservateurs bon teint James Gilmore et George Allen, de même que de Gary Bauer, homme politique et grand défenseur des valeurs chrétiennes conservatrices.

Avec Caren Bohan, Jeff Mason et Andy Sullivan, version française Eric Faye

En Guyane, Nicolas Sarkozy snobe les journalistes parisiens

CAYENNE, Guyane (Reuters) - Nicolas Sarkozy a snobé toute la journée de lundi les journalistes parisiens venus couvrir sa visite en Guyane et désireux de l'interroger sur l'imbroglio de Neuilly et sa chute dans les sondages.
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"Je ne vous cacherai pas que certains, à Paris, m'ont conseillé d'annuler notre rencontre. C'est bien mal me connaître! Je pense qu'au contraire cette rencontre est plus nécessaire que jamais", déclare-t-il lundi soir à Cayenne, en préambule à son cinquième et dernier discours de la journée.

Mais il s'adresse à des représentants des milieux économiques guyanais furieux de son véto contre un projet de mine d'or dans ce département d'outre-mer.

Les journalistes n'ont pas cette chance. A Camopi, village amérindien à la frontière du Brésil et première étape de sa visite, il prononce trois discours mais refuse systématiquement de répondre aux questions de la presse pour finir par lancer : "Pas de commentaire pour l'instant. Profitez de la Guyane."

Pendant ce temps à Paris, les mauvaises nouvelles s'accumulent pour le chef de l'Etat.

A quatre semaines du premier tour de l'élection municipale, l'UMP est en quête d'un candidat à la succession de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly, après le renoncement de David Martinon, porte-parole de l'Elysée, lâché par ses principaux colistiers, dont l'un des fils du chef de l'Etat, Jean.

Et la cote de popularité de Nicolas Sarkozy dévisse de dix points dans le baromètre Ipsos-Le Point, à 39%, et de six dans le sondage CSA-Le Parisien, à 42%.

A Kourou, lors de la visite du hall de montage de la fusée Ariane 5, Nicolas Sarkozy a le visage fermé et, contrairement à son habitude, fuit le regard des journalistes.

Les ministres qui l'accompagnent ne se montrent guère plus enclins à répondre aux questions.

"Je ne suis pas au courant, moi. Je n'ai pas regardé la télé depuis qu'on est parti", affirme sérieusement la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade.

POPULAIRE "DANS LA FORET AMAZONIENNE"

Un peu plus tard, à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Cayenne, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie lance à ceux qui se plaignent de l'attitude du chef de l'Etat : "Vous n'avez pas été gentils, vous êtes punis."

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse, l'esprit sans doute encore au centre spatial de Kourou, esquive avec une pirouette : "J'ai parlé de Mars mais personne ne s'intéresse à Mars !"

"C'est drôle que vous veniez jusqu'ici pour parler d'autre chose que ce qui concerne notre déplacement", feint de s'étonner le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Christian Estrosi. "Ça me surprend parce que je crois que les Françaises et les Français qui méritent l'égalité des chances, la justice, l'équité, ont besoin qu'on s'occupe d'eux ici et que les services que vous représentez devraient se montrer à leur image."

"Vous avez vu sa popularité dans la forêt amazonienne ?" ajoute-t-il à propos du chef de l'Etat.

Un peu plus tard, Sarkozy, à qui l'on demande s'il est fâché contre les journalistes, consent à répondre : "Je ne suis pas du tout fâché contre vous, je tiens absolument à ce que vous parliez de la Guyane."

Les journalistes ont failli rater son arrivée à la CCI : un accrochage entre des badauds et des policiers à l'autre bout de la place centrale de Cayenne, la place des Palmistes, a fait opportunément diversion.

Au départ de Nicolas Sarkozy de la CCI, après son discours, ils tentent une nouvelle fois leur chance : "Et les sondages ?"

"Vous posez toujours les mêmes questions (...) Je suis moins inquiet que vous", lance le président de la République avant de s'engouffrer dans sa voiture.

Au loin, quelques dizaines de badauds tenus en lisière par des barrières métalliques et un cordon de policiers regarde s'ébranler le carrosse de l'Etat.

Nicolas Sarkozy descendra quelques secondes de sa voiture pour serrer quelques mains avant de disparaître dans la nuit guyanaise, suivi par le long cortège de ses ministres. Une fois encore, les journalistes arriveront trop tard ...

Emmanuel Jarry

lundi, 11 février 2008

Coumba Gawlo Seck

Attentat-suicide près de Balad: 34 morts et 37 blessés

BAGDAD - Un attentat-suicide à la voiture piégée a fait 34 morts et 37 blessés au nord de Bagdad dimanche, selon la police de la province de Salahuddin et des responsables hospitaliers.

L'armée américaine avait plus tôt fait état de 23 morts et 25 blessés dans cette attaque près de Balad à 80km au nord de Bagdad.

Le kamikaze a précipité son véhicule vers un poste de contrôle d'une milice locale alliée aux forces américaines. Les miliciens ont ouvert le feu contre l'auteur de l'attentat, qui a fait sauter sa charge une vingtaine de mètres plus loin, devant des magasins. Les victimes sont des civils. AP

Israël menace de "liquider" les responsables du Hamas

Alors, des habitants de la petite ville de Sderot sont venus à Jérusalem clamer leur colère après l'attaque de samedi, qui a fait deux blessés graves, dont un enfant de huit ans.

Au même moment, le Premier ministre israélien Ehud Olmert réaffirmait sa ligne de conduite face aux attentats. "Nous allons continuer à viser tous les éléments terroristes. Ceux qui en sont directement responsables mais aussi ceux qui les envoient, qui les téléguident. Et nous ne ferons pas de différence entre les uns et les autres."

Plus explicitement encore, des membres du gouvernement ont déclaré souhaiter qu'Israël remette au goût du jour sa stratégie de "liquidation" de dirigeants politiques et militaires du Hamas. Déclaration d'intention de nature à calmer les esprits à Sderot, où le ministre de la Défense Ehud Barak a été conspué par une population qui trouve que le gouvernement manque de fermeté face au Hamas.

Autre perception de la situation bien évidemment dans la bande de Gaza, où l'on a enterré ce dimanche le responsable local du Hamas tué la veille dans un raid aérien israélien. Tandis que le négociateur en chef palestinien dans les discussions de paix a mis en garde Israël contre une escalade de la violence...

Le président du Timor oriental blessé dans un attentat

Le président du Timor oriental José Ramos-Horta a été blessé par balle dans une attaque contre sa maison commise par d’anciens militaires. Cet attentat a coûté la vie à un de ses gardes du corps et à une des principales figures rebelles.

Prochain gouvernement belge:Didier Reynders torpille Yves Leterme

Qui succédera le 23 mars à Guy Verhofstadt ? Ce ne sera pas automatiquement Yves Leterme, assure le président du MR.
L'édito de Pierre Bouillon : "Le bon moment pour s'entendre ? Maintenant"
Dans le duo Leterme-Reynders, il y a comme une fissure. Une rivalité qui laisse une sérieuse hypothèque pour l'avenir du futur gouvernement définitif, appelé à voir le jour le 23 mars. C'est ce que signale ce week-end le Standaard.


09539231bc83e6e478ef8fc3124a6e6a.jpg10 décembre 2007. Après six mois de vaines négociations, il est temps d'« arrêter le compteur de la crise ». Ce sont les termes utilisés sans relâche par Didier Reynders. Mais pour l'arrêter, le président du MR va devoir avaler une sacrée couleuvre. Chargé par le Roi de former un gouvernement intérimaire, Verhofstadt, après consultations, décide d'ouvrir la porte au PS. Marié avec le PS au niveau régional, le CDH y est favorable. C'est dit : ce sera une tripartite côté francophone. Au grand dépit de Reynders. Depuis le 10 juin, il plaide pour une Orange bleue. Un vrai gouvernement de centre-droite, aux orientations claires, lui permettant de capitaliser sa victoire électorale en vue des régionales de 2009. Il l'a dit à Leterme : dans ce cas de figure, la porte du Seize, rue de la Loi, est grande ouverte pour le CD&V. Sinon…

20 décembre. Furieux de la tournure des événements, le patron du MR rencontre Verhofstadt après avoir pris le pouls de ses troupes. En quelques jours, il a tout perdu : la possibilité de gouverner enfin sans le PS et la perspective de devenir le premier chef de gouvernement francophone depuis plus de trente ans. L'accord politique prévoit que Leterme deviendra Premier ministre le 23 mars ? Rien ne l'impose, se dit-il. A la demande du réformateur francophone, ce ne sera donc pas précisé de façon si définitive dans le texte finalement lu par le Premier VLD. La phrase clé, modifiée par le MR ? « Au plus tard le 23 mars, le leader de la principale formation, Yves Leterme, sera présenté pour mettre en place le gouvernement définitif. » « Sera présenté… » : cela laisse toute latitude au MR de peser alors sur les événements. Ce faisant, Reynders a rassuré ses troupes. Et il se donne un moyen de pression pour obtenir « quelque chose » le 23 mars. Du poids. Voire… la place de Premier ministre si Leterme venait à échouer ?

Voilà qui donne du piquant à cette petite phrase du ministre Charles Michel, au Soir récemment : « Je ne lis nulle part que Leterme succédera à Verhofstadt. » Voilà aussi qui confirme que la mise sur pied d'un gouvernement définitif sera tout sauf une formalité.

FOOT-L1:Marseille comme on les aime

NICE - MARSEILLE: 0-2 - Buts: Niang (25e), Cissé (76e)

Grâce à deux buts signés Niang et Cissé, Marseille s'est imposé à Nice (0-2), dimanche en clôture de la 24e journée. L'OM s'installe à la 5e place du classement, à deux longueurs de son adversaire du soir. Le Gym, dont la série d'invincibilité a donc pris fin, rate l'occasion de recoller au podium.

Un plus un égale... trois. Ce calcul, pas vraiment académique, trouve son raisonnement mathématique dans la prestation marseillaise. Dimanche soir, l'OM a empoché trois points grâce à un but de ses deux titulaires en attaque. Au passage, le club phocéen s'est offert son troisième succès à l'extérieur cette saison. Sur une pelouse de choix. Après avoir fait chuter Lyon à Gerland (1-2) à la mi-novembre, Marseille a interrompu le rouleau-compresseur niçois et sa série de treize rencontres sans défaite. Surtout, les hommes d'Eric Gerets sont les premiers depuis les Toulousains, le 24 janvier 2007, à s'imposer au Stade du Ray. À cette addition des points positifs de la soirée olympienne, peuvent être ajoutées la grimpée au classement (5e place, à égalité de points avec Valenciennes et Monaco) et l'imperméabilité de la défense, qui avait encaissé au moins un but lors de ses quatre précédentes sorties. Que du positif, donc? Pas totalement.

La défense marseillaise, justement, ne laissait pas imaginer que la soirée se conclurait sous de si bons auspices. En moins de dix minutes, Givet, Faty, et Krupoviesa reçoivent d'emblée un avertissement suite à des fautes sur Modeste. Pour sa quatrième titularisation, le jeune attaquant niçois ne parvient cependant pas à prendre Mandanda de vitesse (7e). Mais les maux de l'arrière-garde olympienne n'en semblent pas pour autant résolus. En guise d'exemple, l'oubli complet du marquage sur Ederson, qui rate une opportunité en or d'ouvrir le score pour les Aiglons (15e), et un nouveau geste d'antijeu de Faty, qui aurait dû valoir une expulsion de l'ancien Rennais en début de seconde période (48e). En supériorité numérique, Nice aurait pu profiter plus facilement des brèches entrevues dans l'édifice olympien. Et surtout, remettre les compteurs à égalité.

Mandanda présent aux bons moments

Sur la première, et quasi unique occasion marseillaise de la première période, Niang avait signalé son retour de la CAN en profitant d'une passe malicieuse de Cana (1-0, 25e). Cissé n'avait ensuite trouvé que la parade de Lloris (43e). Le mérite de l'OM, en plus d'afficher ce brillant réalisme, sera de tenir le coup à l'heure de jeu, moment charnière de ce match. En grande partie grâce à son portier. Alors que Nice domine et s'installe dans la moitié de terrain olympienne, Mandanda sort une énorme parade après une frappe de Modeste (72e). Quelques instants plus tard, sur un contre, les Phocéens réussissent à plier le match : boulet de canon de Taiwo en guise de centre, qui termine dans les pieds de Cissé (2-0, 76e). L'attaquant tricolore signe ainsi son quatrième but en deux matches, le neuvième de sa saison en L1. Niang revenu, Cissé redevenu buteur, Marseille cumule les bonnes nouvelles.

Le club phocéen se remet en course dans le wagon pour l'Europe, se situant désormais à six longueurs du podium, et à deux de son adversaire du soir. Nice n'est donc plus invaincu. Le club azuréen devait quand même sentir le couperet se rapprocher, après avoir perdu en Coupe de France à Angers (3-1), et après être revenu au score pour arracher le nul lors des deux précédentes journées de L1 (à Rennes et à Toulouse, 1-1). Toutes les séries ayant une fin, Frédéric Antonetti et ses hommes ne devraient pas se focaliser là-dessus. Mais ils noteront certainement que ce revers intervient lors d'une journée où leurs trois devanciers au classement se sont imposés. Au moment des comptes, dimanche soir, les mathématiques seront moins clémentes avec Nice.

Jean TERZIAN

USA 2008: De défaite en défaite, Hillary Clinton limonge son dérecteur de campagne

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Plus Grand plus Fort Barack Obama remporte les caucus démocrates du Maine, les USA en lumière

AUGUSTA, Maine - Barack Obama a remporté dimanche les caucus démocrates du Maine, décrochant ainsi sa cinquième victoire sur cinq possibles ce week-end contre Hillary Clinton dans le processus de désignation du candidat du parti à la présidentielle américaine.
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Selon les résultats portant sur 95% des circonscriptions du Maine (nord-est des Etats-Unis), Obama recueillait 59% des voix contre 40% pour l'ex-First Lady, l'assurant ainsi de la voix de 15 des 24 délégués qui représenteront l'Etat lors de la convention nationale du parti cet été.

Obama a donc réalisé un sans-faute ce week-end: après ses trois victoires samedi dans les primaires et les caucus du Nebraska, de Washington et de la Louisiane, il a arraché dimanche le Maine. De plus, les responsables du Parti démocrate des Iles vierges, territoire américain des Caraïbes, ont annoncé dimanche que le sénateur de l'Illinois a remporté 90% des suffrages dans les caucus qui y ont été organisés samedi, et donc le soutien des six délégués en jeu, qui n'ont cependant qu'une demi-voix chacun.

Dimanche, Hillary Clinton a remplacé sa directrice de campagne Patti Solis Doyle par une conseillère de longue date, Maggie Williams, alors que l'issue des primaires démocrates paraît plus incertaine que jamais. Obama semble toutefois posséder l'ascendant du moment, fort de ses cinq victoires consécutives et d'un soutien financier que la campagne de Clinton ne parvient pas à égaler.

Le candidat afro-américain est également favori dans les prochaines primaires en Virginie, dans le Maryland et à Washington, D.C., qui auront lieu mardi prochain. Ces trois Etats de la région de la capitale américaine sont notamment caractérisés par un nombre important d'électeurs démocrates noirs.

Clinton reste cependant en tête en terme de délégués au niveau national. Selon le dernier bilan dressé par l'Associated Press (AP), l'épouse de l'ancien président Bill Clinton est assurée du soutien de 1.136 délégués, contre 1.108 pour Obama. Ces chiffres incluent les "super-délégués", cadres du parti dont le vote ne dépend pas des primaires. En tout, le candidat du parti devra recueillir au minimum 2.025 voix à la convention nationale qui aura lieu à Denver en août.

En campagne en Virginie dimanche, Obama a déclaré que son adversaire était une personnalité politique de qualité, mais a souligné que lui seul était réellement en mesure d'incarner le changement.

"Je pense qu'il est très difficile pour la sénatrice Clinton de se libérer de la politique des 15 dernières années", a-t-il déclaré depuis la ville d'Alexandria.

"J'ai la capacité de rassembler les gens", a-t-il encore affirmé. "Je pense que je peux battre John McCain plus efficacement", a lancé Obama à propos du sénateur de l'Arizona qui devrait remporter la nomination côté républicain. AP

Neuilly:La rebellion du clan de Sarkozy Junior

PARIS - Alors qu'il réunit ce lundi soir "les principaux intéressés" pour prendre une décision sur la liste de l'UMP aux municipales à Neuilly-sur-Seine, le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian assure que "le président n'a joué aucun rôle" dans la situation dans son ancien fief des Hauts-de-Seine et "n'a pas poussé son fils (Jean) dans ce sens".

"Mon souci est de reconfigurer la situation sans accabler personne", déclare Patrick Devedjian dans une interview publiée par "Le Parisien/Aujourd'hui en France". A propos d'un éventuel maintien de la candidature de David Martinon, l'ancien ministre déclare: "un vrai dialogue est possible et je n'exclus absolument rien".

Pour M. Devedjian, "Neuilly est une fausse ville facile (...) Aux municipales, il y a toujours eu des dissidents divers droite, y compris face à Nicolas Sarkozy".

La tête de liste de l'UMP, le porte-parole de l'Elysée David Martinon, a été lâché dimanche par ses co-listiers Marie-Cécile Ménard et Arnaud Teullé ainsi que Jean Sarkozy, l'un des fils du chef de l'Etat.

"Je reconnais qu'aujourd'hui nous avons un peu de confusion, c'est le moins qu'on puisse dire", avait admis sur France-2 le secrétaire général de l'UMP en annonçant qu'il réunirait lundi soir à Neuilly à 18h30 avec le maire de Neuilly Louis-Charles Bary "les principaux intéressés et demain soir nous prendrons des décisions après avoir entendu tout le monde". AP

dimanche, 10 février 2008

Les pharaons d'Egypte restent rois d'Afrique pour deux éditions successives

Europehorizon (Accra):La chasse aux lions a été bonne. Les pharaons se régalent, montent et restent sur le trône royal d'Afrique pour 1 but à zéro sur les lions domptés du Cameroun.
4673075d3377922c08ecf8a819d23e61.jpgVictoire méritée pour une équipe véritablement africaine car la presque totalité des joueurs évoluent dans le championnat local.
En effet, tout le monde a remarqué le management magistral du coach Egyptien qui a construit une équipe capable de neutraliser tout adversaire.Les meilleurs ont gagné, ils étaient forts, techniques,athlétiques et solidaires.

Municipales à Neuilly: Un autre Sarkozy

PARIS, 10 fév 2008 (AFP) - Le psychodrame autour du maintien de la candidature de David Martinon aux municipales à Neuilly s'est poursuivi dimanche: deux de ses colistiers et Jean Sarkozy ont lancé leur propre "liste de rassemblement", le poussant un peu plus vers la sortie.

Son directeur de campagne, Olivier Babeau, avait pourtant annoncé dans la matinée son maintien comme tête de liste UMP dans ce fief sarkozyste où il avait été propulsé par le chef de l'Etat lui-même. David Martinon a ainsi tenu dimanche un "petit-déjeuner d'appartement" avant de se rendre brièvement près du marché des Sablons.

"Nous avons décidé de conduire la liste de rassemblement" afin de "faire cesser les divergences au sein de la majorité présidentielle sur notre commune", ont annoncé les dirigeants neuilléens de l'UMP, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard, et le fils cadet de Nicolas Sarkozy, dans un communiqué transmis à l'AFP depuis le mail de Jean Sarkozy.

"Cette décision résulte d'un certain nombre de désaccords majeurs avec David Martinon", soulignent les anciens colistiers du porte-parole de l'Elysée en appelant "au plus large rassemblement".

Selon leur entourage, ils réfléchiraient à un "rapprochement" avec le principal challenger de M. Martinon, le divers droite Jean-Christophe Fromantin, pour maintenir dans le giron de l'UMP cette ville dont Nicolas Sarkozy a été le maire de 1983 à 2002, toujours élu haut la main.

Les intéressés n'ont pas précisé qui, d'eux trois, mènerait la liste.

Alors que, selon une source parlementaire, de nombreux députés UMP sont "très énervés" par l'affaire neuilléenne, le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, prenant acte de la "confusion" locale, a tenté de calmer le jeu en annonçant "une réunion décisive" lundi soir à Neuilly avec "les principaux intéressés" pour trancher.

Ni M. Martinon, ni son entourage n'ont souhaité réagir à la nouvelle donne.

Alors que la candidature de M. Martinon, accusé d'être un "parachuté", est contestée depuis le début, c'est un "confidentiel" du Figaro intitulé "Neuilly: Martinon vers la sortie" qui a mis le feu aux poudres samedi.

Le quotidien y évoquait un sondage secret prévoyant "la défaite" de M. Martinon, crédité de seulement "40% des voix" face à M. Fromantin (45%), et affirmait que le chef de l'Etat n'avait "guère d'autre choix que de le sortir et de le remplacer par la numéro deux de sa liste, Marie-Cécile Ménard", qui avait déjà hérité du siège de conseiller général de Nicolas Sarkozy.

Malgré une ascension fulgurante, le protégé de l'ex-Première dame, Cécilia Sarkozy, n'a jamais réussi à trouver ses marques dans la commune la plus riche de France.

A l'automne, il avait eu droit à un véritable bizutage, des "Martinon non non" l'ayant accueilli dans les rangs mêmes de l'UMP, où l'on n'avait guère apprécié que M. Sarkozy le préfère au candidat du cru, M. Teullé.

Face à ces turbulences, Jean Sarkozy avait été dépêché il y a quelques semaines pour le seconder activement dans la campagne.

Le chef de l'Etat, déjà en proie à de grandes difficultés au niveau national avec une cote de popularité en chute libre, ne peut pas se permettre un échec sur ses anciennes terres, qui serait interprété comme une défaite personnelle.

Selon plusieurs sources, la décision du trio Teullé-Ménard-Sarkozy n'a pu être prise sans l'aval du président.

Ce dernier devait s'envoler vers 22H00 pour la Guyane, en compagnie -normalement- de M. Martinon, dont l'avenir à l'Elysée est désormais en question.