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lundi, 27 octobre 2008

Barack Obama en tête dans cinq États clés, selon un sondage

Le démocrate Barack Obama devance le républicain John McCain dans cinq des huit Etats qui pourraient jouer un rôle décisif dans l'élection présidentielle américaine du 4 novembre, révèle une série de sondages Reuters/Zogby publiés lundi.
Le sénateur de l'Arizona est en tête dans deux autres Etats et les deux principaux candidats à la Maison blanche sont à égalité en Floride.
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Au plan national, Obama conserve une avance de cinq points sur McCain parmi les électeurs potentiels, sans changement par rapport à l'enquête d'opinion publiée dimanche. La marge d'erreur est de 2,9 points.

Le sénateur de l'Illinois possède une courte avance dans les Etats de Virginie, de Caroline du Nord, du Missouri, de l'Ohio et du Nevada, en tenant compte d'une marge d'erreur de 4,1 points.

McCain possède dix points d'avance en Virginie occidentale (50-40) et six points d'avance dans l'Indiana (50-44).

En Floride, Etat qui avait décidé de l'issue de l'élection de 2000 et où doivent être désignés 27 grands électeurs, le démocrate et le républicain sont tous deux crédités de 47% des intentions de vote.

La plupart des sondages montrent qu'Obama dispose d'une position solide dans les Etats remportés par John Kerry en 2004. En revanche, McCain est menacé dans une douzaine d'Etats remportés par George W. Bush il y a quatre ans.

"Si Obama tient dans les Etats où Kerry l'avait emporté, il possède alors une bonne chance de gagner la course à la Maison blanche", a estimé le sondeur John Zogby.

"Ces sondages montrent le combat d'arrière-garde que McCain doit mener pour gagner", a ajouté Zogby. "Il s'agit d'Etats républicains et McCain doit faire face à un redoutable défi.

En Virginie, Obama mène 52-45, en Caroline du Nord, son avance est de 50 contre 46 et dans le Missouri de 48 contre 46.

Dans le Nevada, qui a connu un accroissement de sa population hispanique et des difficultés économiques, l'écart est de quatre points (48-44).

Dans l'Ohio, Etat qui avait scellé la victoire de Bush en 2004, le démocrate est crédité de 50% contre 45% à McCain.

Alors que la campagne va entrer dans sa dernière semaine, les deux candidats envisagent de passer du temps en Floride: Obama est attendu mercredi à Orlando en compagnie de l'ancien président Bill Clinton.

Les enquêtes d'opinion par Etats ont été conduites de jeudi à dimanche auprès de 600 à 603 électeurs dans chaque Etat avec une marge d'erreur de 4,1 points.

Version française Pierre Sérisier

vendredi, 21 mars 2008

Barack Obama reçoit le soutien de Bill Richardson et les excuses de Condoleezza Rice

WASHINGTON - Barack Obama a reçu vendredi un soutien de poids, en la personne du gouverneur hispanique du Nouveau-Mexique Bill Richardson, ainsi que des excuses officielles pour la violation de la confidentialité de son dossier de passeport. Des développements qui tombent bien pour le sénateur de l'Illinois, éclipsant au moins provisoirement la controverse sur son sulfureux pasteur.
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Seul gouverneur hispanique des Etats-Unis et ex-candidat à la Maison Blanche, Bill Richardson a apporté son soutien à M. Obama, "un dirigeant comme on n'en voit qu'une fois dans sa vie", capable "d'unir la nation et de restaurer le leadership moral de l'Amérique dans le monde", précise-t-il dans un communiqué. "Je connais bien la capacité morale unique du sénateur Obama à inspirer le peuple américain pour faire face aux défis urgents auxquels nous sommes confrontés."

Bill Richardson, qui s'est retiré de la course à l'investiture démocrate en janvier, a été très courtisé par Barack Obama et sa rivale Hillary Clinton. Il pourrait aider le sénateur noir à élargir son audience électorale chez les hispaniques, plus important groupe ethnique qui a jusqu'ici soutenu principalement Mme Clinton.

Ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU et secrétaire à l'Energie sous la présidence de Bill Clinton, ce super-délégué démocrate pourrait aussi jouer un rôle clé dans le duel entre M. Obama et Mme Clinton en attirant d'autres super-délégués dans le camp de son favori.

M. Richardson, qui fait figure de candidat possible à la vice-présidence, est apparu vendredi aux côtés de M. Obama lors d'un meeting à Portland dans l'Oregon.

Le sénateur de l'Illinois a également reçu les excuses de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, qui a appris que le dossier de passeport de M. Obama avait été consulté indûment à trois reprises par des employés de son ministère. Mme Rice a téléphoné au candidat démocrate. "Je lui ai dit que j'étais désolée et que moi-même je serais très troublée" si cela m'arrivait, a-t-elle déclaré à la presse.

Deux employés incriminés ont été limogés, et un troisième fait l'objet d'une procédure disciplinaire. Bill Burton, porte-parole de M. Obama, a dénoncé "une violation scandaleuse de la sécurité et la vie privée".

L'affaire a pris une ampleur inattendue, le département d'Etat annonçant vendredi que les dossiers de passeport d'Hillary Clinton et du candidat républicain John McCain avaient également été consultés sans autorisation par des employés. En visite à Paris, M. McCain a demandé une "enquête exhaustive".

Le soutien de M. Richardson, tout comme les excuses de Mme Rice, offre une diversion bienvenue pour la campagne de M. Obama, qui depuis une semaine affronte une tempête liée à des propos controversés du pasteur du candidat démocrate.

M. Obama a condamné les déclarations de Jeremiah Wright, de la Trinity United Church of Christ à Chicago, qui a notamment accusé dans des sermons incendiaires les Etats-Unis d'être responsables des attentats dont ils ont été victimes le 11 septembre 2001. Dans un important discours cette semaine, M. Obama a toutefois refusé de "renier" son pasteur, qui a célébré son mariage et baptisé ses enfants.

De son côté, l'équipe de Mme Clinton a critiqué le camp d'Obama pour avoir "colporté des photos" montrant Bill Clinton et Jeremiah Wright se serrant la main lors d'un petit-déjeuner de prière à la Maison Blanche en 1998. Le "New York Times" a diffusé la photo sur son Internet jeudi, précisant qu'elle avait été fournie par la campagne d'Obama.

Barack Obama reste en tête en nombre de délégués élus lors des primaires: il en totalise 1.406 contre 1.249 à Hillary Clinton. Mais la sénatrice de New York le devance désormais dans les sondages. Un sondage Gallup mené du 17 au 19 mars, en pleine controverse sur l'affaire Wright, la crédite de 48% des voix contre 43% à son adversaire. AP

lundi, 11 février 2008

Plus Grand plus Fort Barack Obama remporte les caucus démocrates du Maine, les USA en lumière

AUGUSTA, Maine - Barack Obama a remporté dimanche les caucus démocrates du Maine, décrochant ainsi sa cinquième victoire sur cinq possibles ce week-end contre Hillary Clinton dans le processus de désignation du candidat du parti à la présidentielle américaine.
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Selon les résultats portant sur 95% des circonscriptions du Maine (nord-est des Etats-Unis), Obama recueillait 59% des voix contre 40% pour l'ex-First Lady, l'assurant ainsi de la voix de 15 des 24 délégués qui représenteront l'Etat lors de la convention nationale du parti cet été.

Obama a donc réalisé un sans-faute ce week-end: après ses trois victoires samedi dans les primaires et les caucus du Nebraska, de Washington et de la Louisiane, il a arraché dimanche le Maine. De plus, les responsables du Parti démocrate des Iles vierges, territoire américain des Caraïbes, ont annoncé dimanche que le sénateur de l'Illinois a remporté 90% des suffrages dans les caucus qui y ont été organisés samedi, et donc le soutien des six délégués en jeu, qui n'ont cependant qu'une demi-voix chacun.

Dimanche, Hillary Clinton a remplacé sa directrice de campagne Patti Solis Doyle par une conseillère de longue date, Maggie Williams, alors que l'issue des primaires démocrates paraît plus incertaine que jamais. Obama semble toutefois posséder l'ascendant du moment, fort de ses cinq victoires consécutives et d'un soutien financier que la campagne de Clinton ne parvient pas à égaler.

Le candidat afro-américain est également favori dans les prochaines primaires en Virginie, dans le Maryland et à Washington, D.C., qui auront lieu mardi prochain. Ces trois Etats de la région de la capitale américaine sont notamment caractérisés par un nombre important d'électeurs démocrates noirs.

Clinton reste cependant en tête en terme de délégués au niveau national. Selon le dernier bilan dressé par l'Associated Press (AP), l'épouse de l'ancien président Bill Clinton est assurée du soutien de 1.136 délégués, contre 1.108 pour Obama. Ces chiffres incluent les "super-délégués", cadres du parti dont le vote ne dépend pas des primaires. En tout, le candidat du parti devra recueillir au minimum 2.025 voix à la convention nationale qui aura lieu à Denver en août.

En campagne en Virginie dimanche, Obama a déclaré que son adversaire était une personnalité politique de qualité, mais a souligné que lui seul était réellement en mesure d'incarner le changement.

"Je pense qu'il est très difficile pour la sénatrice Clinton de se libérer de la politique des 15 dernières années", a-t-il déclaré depuis la ville d'Alexandria.

"J'ai la capacité de rassembler les gens", a-t-il encore affirmé. "Je pense que je peux battre John McCain plus efficacement", a lancé Obama à propos du sénateur de l'Arizona qui devrait remporter la nomination côté républicain. AP