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lundi, 26 novembre 2007

Paris:Nuit agitée en banlieue

SENLIS (AFP) - Un suspect déjà condamné pour agression sexuelle, qui avait été interpellé après le meurtre dimanche de l'étudiante de 23 ans dans le RER D près de Creil (Oise), a reconnu l'avoir agressée pour tenter de la violer, a annoncé lundi le procureur de Senlis Thierry Pocquet du Haut-Jussé.
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Il avait été déjà condamné en 1996 par la cour d'assises de l'Oise à cinq ans de prison dont deux avec sursis, pour une agression sexuelle qui se serait produite sous la menace d'une arme, sur la même ligne de RER.

Cet homme de 44 ans "est passé aux aveux, des aveux qui restent à confirmer et à détailler", a déclaré le procureur au cours d'un point de presse. Porteur d'un couteau, le suspect a également reconnu "une tentative d'agression sexuelle", quand il s'est aperçu que la jeune femme était seule avec lui dans la rame de RER.

La victime résidant à Orry-la-Ville (Oise), près de Senlis, avait été retrouvée dimanche vers 11H50 par deux voyageurs. Grièvement blessée, elle portait de nombreuses traces de coups de couteaux sur le haut du corps et trois blessures profondes, dont une au coeur qui a été mortelle. Elle est décédée peu après l'arrivée des secours.

"La jeune femme a été très courageuse", a déclaré le procureur. La victime s'est défendue âprement : l'agresseur a été blessé à l'aine et n'a pu la violer. Des cheveux et des traces de sang de la jeune femme ont été retrouvés sur lui. Etudiante à l'école de journalisme du Celsa à Paris et très engagée dans le mouvement scout, elle était l'aînée de cinq enfants. Ses parents l'attendaient dimanche sur le quai de la gare d'Orry-la-Ville pour aller à la messe.

D'après le procureur, l'agression aurait eu lieu entre la station Louvres et Fosses. Le suspect avait été retrouvé blessé sans connaissance à la gare de Fosses, quelques stations avant celle de Creil. Ses déclarations pour expliquer ses blessures, étaient apparues aux enquêteurs confuses et contradictoires. Il avait donc été placé en garde à vue, à l'hôpital de Gonesse (Val-d'Oise) où on a continué à l'interroger

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