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vendredi, 02 novembre 2007

Bondy : Gaz de France nie toute erreur

Gaz de France avait "décidé de ne pas parler publiquement avant d'avoir été entendue par le procureur", mais "devant les accusations qui s'accumulent", elle a décidé d'apporter des explications précises dès ce jeudi soir. Un porte-parole de Gaz de France a réfuté toute erreur de sa part dans l'explosion de Bondy, en Seine-Saint-Denis.

Répondant point par point aux accusations portées contre l'entreprise à la suite de l'explosion meurtrière mardi à Bondy, le porte-parole de GDF a affirmé que toutes les règles avaient été respectées tant pour la mise en place de la canalisation que pour l'information à l'entreprise de travaux publics avant les travaux et l'intervention de GDF à la suite de l'explosion.

Gaz de France répond point par point

En mars 2007, de nouvelles canalisations avaient été "installées à la demande de la mairie" pour permettre des travaux de voirie. Elles avaient été "enterrées réglementairement à 80 cm de profondeur" et un "grillage jaune avait été déposé 20 cm au-dessus". Pour preuve selon le porte-parole de GDF, "des morceaux de ce grillage ont été retrouvés jeudi matin sur les lieux de l'explosion".

A propos du délai de 2 heures avant la coupure du gaz, GDF explique que cette décision a été "prise en commun avec les pompiers" pour éviter tout risque d'explosions secondaires et être "arrivé sur le site de l'accident 19 minutes" après signalement de l'accident, soit dans le délai imparti par la réglementation ("entre 30 et 60 minutes"). "Si nous avions écrasé les tuyaux pour arrêter le gaz, nous prenions le risque de fuites annexes créant des poches, et donc d'autres explosions". Il a donc été décidé dans un premier temps "de sécuriser les lieux et les alentours avant d'écraser les canalisations". "Les victimes ont été blessées par l'explosion et non par la torchère", poursuit le porte-parole, en reconnaissant qu'une "torchère de 10 m de haut et faisant beaucoup de bruit est très impressionnante".

S'agissant des plans fournis à l'entreprise avant les travaux, il affirme qu'il avait été "remis le 12 juin deux plans" à la société, "l'un retraçant le parcours des canalisations originales, et le second, dit 'plan minute' intégrant toutes les modifications datant de mars et non encore enregistrées informatiquement". Enfin, il précise qu'une "réunion de préparation de chantier a été organisée le 16 juillet avec discussion précise sur l'emplacement des canalisations et des branchements". Une procédure exceptionnelle "réservée aux chantiers lourds".

Bilan définitif

Les pompiers ont annoncé jeudi avoir achevé leurs recherches dans les décombres de l'immeuble soufflé par l'explosion, sans découvrir de nouvelle victime. Le bilan définitif des victimes est de un mort, 34 blessés légers dont un sapeur-pompier et 13 blessés graves.

Le maire de Bondy, Gilbert Roger (PS), a par ailleurs affirmé qu'il n'y avait a priori "plus aucun disparu". Le cadavre de l'homme retrouvé mardi, et qui est actuellement en cours d'identification à l'Institut médico-légal, correspond vraisemblablement à celui de la dernière personne recherchée, a-t-il précisé. Concernant les autres personnes un temps portées disparues, elles faisaient en réalité partie des victimes hospitalisées, mais n'avaient pas été comptabilisées dans la première liste de victimes, a-t-il expliqué.


La préfecture de la Seine-Saint-Denis a mis en place deux numéros de téléphone à destination des personnes souhaitant disposer d'informations sur les victimes de l'explosion : 01.41.60.63.53 et 01.41.60.63.59.

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Un autre internaute a filmé la scène de l'explosion alors que l'incendie faisait rage :

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