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vendredi, 02 novembre 2007

Six pays du Golfe persique proposent d'enrichir de l'uranium pour l'Iran

RIYAD, Arabie saoudite - Alors que l'Iran et l'AIEA achevaient une nouvelle série de discussions, les pays du Conseil de coopération du Golfe persique ont proposé jeudi de mettre sur pied un consortium chargé de fournir à Téhéran de l'uranium enrichi afin de sortir de la crise autour de son programme nucléaire.

Dans un entretien au magazine "Middle East Economic Digest", le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Faisal a expliqué que les six pays du Conseil de coopération (Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis) avaient décidé de développer une centrale d'enrichissement de l'uranium dans un pays étranger du Proche-Orient afin de fournir du combustible nucléaire à la région.

"Nous pensons qu'elle devrait se trouver dans un pays neutre, comme la Suisse par exemple", a-t-il déclaré. "Toutes les centrales du Proche-Orient ayant besoin d'uranium enrichi auraient leur quota".

Le Conseil de coopération du Golfe persique s'assurerait que cet uranium enrichi ne soit pas détourné afin de développer des armes nucléaires, a ajouté le ministre saoudien.

Le prince Saoud al-Faisal a affirmé que les Iraniens réfléchissaient à l'idée du consortium. "Ils nous ont répondu que c'était une idée intéressante et qu'ils reviendraient vers nous", a-t-il indiqué.

Quant aux Etats-Unis, il a estimé qu'ils ne seraient pas "hostiles" à cette proposition qui "résoudrait une grande zone de tension entre l'occident et l'Iran".

Parallèlement, les représentants iraniens et de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont conclu jeudi à Téhéran une nouvelle série de discussions sur la question nucléaire de Téhéran. Vendredi, les six pays engagés sur ce dossier (France, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) se retrouvent à Londres pour coordonner leur stratégie. AP

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