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lundi, 24 décembre 2007

Libération des otages prisonniers en Colombie, les FARC retardent

La libération de trois otages prisonniers de la guérilla colombienne des Farc, jusqu'ici pressentie avant Noël, pourrait être retardée, bien que le gouvernement colombien ait nié dimanche avoir lancé des opérations militaires destinées à contrarier cette remise en liberté.

Le quotidien vénézuélien Vea, très proche du pouvoir, a affirmé dimanche que "la remise des otages est difficile" et qu'"il est possible que ce soient les Rois Mages et non l'enfant Jésus qui apportent les trois personnes libérées".

La veille, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba et ex-médiatrice dans ce dossier, en visite au Venezuela, avait dit craindre que les opérations militaires menées par l'armée colombienne contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie, ne retardent la libération des otages promise mardi dernier par les Farc.

Ces libérations devraient avoir lieu au Venezuela, où les trois otages devraient être remis au président Hugo Chavez.

Les autorités colombiennes, qui luttent contre la guérilla marxiste notamment dans la région frontalière du Venezuela contrôlée par le groupe rebelle, ont affirmé à plusieurs reprises qu'il "n'est pas question de mettre fin" aux opérations anti-terroristes.

Mais dimanche, le Haut commissaire colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a nié que le gouvernement ait lancé des opérations militaires destinées à empêcher la triple libération.

"Il n'y a aucun type d'opérations destinées à empêcher les personnes séquestrées de retrouver la liberté", a affirmé M. Restrepo à la radio privée Caracol.

Mardi, le président vénézuélien avait laissé entendre que la libération était imminente, en disant que ce serait un beau "cadeau de Noël" pour les familles.

Hugo Chavez a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche qu'il allait travailler à l'élaboration d'une "formule" de libération, pour que la sécurité des otages ne soit pas menacée, une opération "délicate" selon lui.

Il n'y avait cependant pas dimanche de dispositif militaire particulier dans la province d'Apure à la frontière entre le Venezuela et la Colombie, à 500 km au sud-est de Caracas, où les trois otages des Farc étaient censés être remis aux autorités vénézuéliennes, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Dans l'Etat voisin de Barinas, dont le gouverneur est le père du président Hugo Chavez et où, selon certains, la libération des otages pourrait avoir lieu, il n'y avait pas non plus de présence militaire particulière.

En Colombie, les familles sont suspendues aux nouvelles venues du Venezuela, où s'est rendue samedi Piedad Cordoba. La sénatrice était médiatrice officielle en compagnie de M. Chavez, avant que cette mission ne leur soit retirée par le président colombien Alvaro Uribe.

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