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jeudi, 21 février 2008

France:Jean Sarkozy doit aller étudier pour être utile à la France, chercher du savoir et du savoir-faire et arrêter cette comédie de quête de pouvoir

PARIS (Reuters) - Le fils cadet du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, annonce sa candidature à la cantonale de Neuilly-Sud (Hauts-de-Seine) où il veut, dit-il, se battre tout en restant lui-même.
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"Le moment est venu de m'engager au service d'une ville que je connais par coeur et que j'aime. J'ai envie d'être utile à cette ville pour laquelle j'ai un attachement profond, sincère. J'avais envie de me battre et notamment pour les autres. J'ai des choses à prouver", déclare l'étudiant en droit de 21 ans sur le site internet du Figaro.

Jean Sarkozy, qui fait ses débuts en politique, précise avoir sollicité l'investiture UMP auprès du secrétaire départemental Jacques Gautier, ainsi que le soutien du Nouveau Centre.

Il dit avoir pris sa décision "en accord" avec Arnaud Teullé, ancien candidat investi par l'UMP pour les cantonales, qui a finalement choisi de briguer la mairie.

Arnaud Teullé, qui se présente sous l'étiquette divers droite, sera notamment confronté à Jean-Christophe Fromantin, soutenu par l'UMP et favori du scrutin selon un sondage Ifop.

Jean Sarkozy avait soutenu David Martinon pour la municipale de Neuilly, avant de se désolidariser du porte-parole de l'Elysée le 10 février. David Martinon avait retiré sa candidature le lendemain.

"Je n'ai jamais trahi personne", se défend le fils du président dans l'entretien au Figaro.fr.

"Je regrette sincèrement l'incompréhension qui s'est installée (...) J'ai averti très régulièrement le candidat des problèmes que nous rencontrions. Je l'ai fait de la façon la plus franche qui soit", ajoute-t-il.

Elu conseiller municipal de Neuilly à l'âge de 22 ans, Nicolas Sarkozy a été maire de cette ville de 60.000 habitants, l'une des plus riches de France, entre 1983 et 2002.

A la question de savoir si le chef de l'Etat lui avait donné des conseils pour mener bataille, Jean Sarkozy répond : "Il m'a dit de rester moi-même et de prendre mes responsabilités".

A ceux qui dénoncent une "monarchie élective", Jean Sarkozy répond que "la démocratie se porte bien en France".

"Cette critique est particulièrement de mauvaise foi. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a du suspense, que les élections ne sont pas jouées d'avance à Neuilly", ajoute-t-il.

Elizabeth Pineau

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