Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 31 mars 2008

Nicolas Sarkozy s'est joint lundi au concert d'indignations après le match Lens-PSG.

"Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis"... la banderole d'insulte déployée par des supporteurs parisiens en finale de la Coupe de la Ligue a créé un tollé. L'enquête pour "provocation à la haine" est lancée.

392ce76c5f3a726ee10a0f3bb19249b1.jpg

Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Nicolas Sarkozy, président, lors de PSG-Lens

Nicolas Sarkozy, président: "a été le témoin consterné du déploiement d'une banderole haineuse. Il a immédiatement demandé au président de la ligue française de football, Frédéric Thiriez, de faire retirer cette bannière", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

"Le chef de l'Etat, qui souhaite que ce type de comportement inadmissible
ait les suites qu'il mérite, suivra avec une particulière attention l'évolution
de (l') enquête"

La maire PS de Lille Martine Aubry: "Nous attendons des supporters parisiens qu'ils fassent amende honorable à la prochaine rencontre avec un club du Nord-Pas-de-Calais par un geste fort", demande Mme Aubry dans un communiqué, qui fustige également "une banderole haineuse et violente" qui "humilie tous les habitants du Nord-Pas-de-Calais".

Dany Boon, père de Bienvenue chez les Ch'tis: "C'est honteux, c'est lamentable. (...) Je souhaite que les auteurs de cette banderole soient punis, qu'ils soient poursuivis et condamnés", a-t-il dit sur RTL. "Il faut qu'ils comprennent, qu'il y ait des gens qui les assoient dans une pièce et qui leur disent 'on va vous expliquer le mal que vous faites, votre connerie."

Bertrand Delanoë, maire de Paris: "La banderole injurieuse déployée par quelques pseudo supporters du PSG au Stade de France gâche la fête du football que représentait cette finale", dit-il dans un communiqué.
"Je condamne avec la plus totale fermeté cet acte isolé qui insulte non
seulement les habitants du Nord Pas-de-Calais, mais aussi les valeurs auxquelles Paris et son club de football sont viscéralement attachés", poursuit-il.

Gervais Martel, président du RC Lens: "C'est un viol, c'est un écrit et l'écrit reste toujours, je vais m'en souvenir longtemps", s'est-il indigné dimanche sur FranceInfo. Très remonté, il évoque des "complicités" et espère des "sanctions extraordinaires."

Alain Cayzac, président du PSG: "Je présente mes excuses officielles aux Lensois, qui sont des gens que j'apprécie, que j'admire", a déclaré dimanche le dirigeant de Paris. "C'est tout à fait blessant pour la population lensoise, les Ch'tis, et il y a un énorme préjudice pour le club de Paris, qui n'avait pas besoin de cela."

Le maire PS de Lens, Guy Delcourt, a annoncé dimanche qu'il portait plainte et qu'il demandait à citer comme témoins le président de la République, la ministre de la Justice et le secrétaire d'Etat au sport, dimanche à Lens.

Mickaël Landreau, gardien du PSG: "On ne peut pas accepter", dit-il, sur France Info, tout en précisant que la banderole est l'action d'une "minorité, comme c'est le cas dans d'autres stades aussi". "C'est tout le monde qui doit agir"

Les commentaires sont fermés.