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jeudi, 12 juin 2008

UE:Traité de Lisbonne! et l'Irlande vote "non" aujourd'hui

HELSINKI - Les Parlements finlandais, estonien et grec ont approuvé mercredi à une très large majorité le traité de Lisbonne réformant le fonctionnement institutionnel de l'Union européenne. Ce vote intervient à la veille du référendum en Irlande, où le "non" pourrait l'emporter.


Le Parlement finlandais a approuvé le texte par 151 voix contre 27. En Estonie voisine, les parlementaires se sont prononcés en faveur du traité par 91 voix contre une. Plus tard dans la soirée, 250 députés grecs ont voté pour le texte, et 42 contre.

Cela porte à 18 le nombre d'Etats-membres ayant ratifié le traité. Il doit toutefois être approuvé par la totalité des 27 pays de l'Union pour entrer en vigueur.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a salué ce "signal fort" confirmant selon lui la volonté commune de "ratifier le traité en temps et en heure pour son entrée en vigueur le 1er janvier 2009".

L'Irlande est le seul des 27 pays de l'UE à devoir ratifier le traité par référendum, comme l'impose sa Constitution, alors que les autres Etats membres ont opté pour la voie parlementaire. Trois sondages publiés depuis une semaine ont livré des résultats contradictoires, le "oui" étant crédité de sept points d'avance dans l'un d'eux et de cinq points de retard dans un autre.

S'il franchit l'obstacle irlandais, le traité pourrait être ratifié dès cette année dans l'ensemble des 27 Etats membres, selon ses partisans. Le texte, rédigé laborieusement en remplacement de la défunte Constitution européenne rejetée par les Français et les Néerlandais en 2005, reprend la plupart des dispositions de celle-ci.

Le traité réformateur est censé faciliter la prise de décision avec l'extension du vote à la majorité qualifiée -l'unanimité restant toutefois la règle pour certains domaines, comme la politique étrangère et la défense, la sécurité sociale et la fiscalité- ainsi que l'instauration à terme d'un nouveau système de vote à double majorité (55% des Etats membres et 65% de la population).

Par ailleurs, le texte renforce les prérogatives du haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, poste actuellement occupé par l'Espagnol Javier Solana, qui deviendra vice-président de la Commission européenne à partir du 1er janvier 2009.

Un président sera également désigné par les chefs d'Etat et de gouvernement pour un maximum de cinq ans afin de présider les conseils européens et représenter l'UE à l'étranger. Enfin, le nombre de commissaires sera réduit de 27 à 17. AP

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