Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 21 juin 2008

Carla Bruni-Sarkozy à "Libération": "mes reflexes épidermiques sont de gauche"

PARIS - "Mes réflexes épidermiques sont de gauche", déclare Carla Bruni-Sarkozy, épouse du président Nicolas Sarkozy, dans un entretien samedi au quotidien "Libération". Elle ajoute toutefois être "une femme assez peu engagée politiquement".
d3b1dde0c3c2daf4cb84076a9dfbfb97.jpg

"Mes réflexes épidermiques sont de gauche. Ce n'est pas une idéologie ni un système. Je ne suis pas une militante, je ne l'ai jamais été. J'ai l'impression que les gens qui sont complètement d'un côté ou de l'autre ne pensent qu'avec une partie du cerveau", explique-t-elle.

Carla Bruni-Sarkozy note par ailleurs que "personne n'est obligé de faire corps ni avec la politique ni avec son mari! On fait corps si on veut".

"Je ne fais pas tellement corps avec sa politique (...) Je lui ai apporté mon univers comme il m'a apporté le sien. Faire corps voudrait dire adhérer à tout ce que pense mon mari. Ce n'est pas comme cela dans un couple ! J'ai toujours les mêmes convictions même si je suis une femme assez peu engagée politiquement", dit-elle. Mais si Nicolas Sarkozy "se représentait", ce dont elle doute, elle "voterait pour lui".

Carla Bruni-Sarkozy avoue qu'un monde lui "était complètement étranger, le monde des gens conservateurs, c'est-à-dire qui ont été profondément choqués par l'arrivée dans le paysage d'une fille qui n'est pas française, pas mariée, libre d'avoir été qui elle a été, qui a un enfant..."

"Par exemple, je n'avais pas compris la prépondérance du fait d'être mariés. Même si je viens d'une famille bourgeoise, elle n'est pas du tout conservatrice. Les miens ont été choqués par son arrivée (celle de Nicolas Sarkozy, ndlr) dans notre paysage", ajoute-t-elle.

En tant que première dame de France, elle va "essayer d'utiliser cette place pour quelque chose de fondamental. Evidemment, c'est toujours lié à des actions humanitaires. Cela aussi, c'est une tradition. Moi, je n'oserais pas faire des choses qui choquent les gens et qui sortent des traditions".

Evoquant sa carrière de chanteuse, elle dit pouvoir "faire des télévisions" dans ce cadre, mais pas "de scène parce que je ne peux pas me permettre d'entraîner une infrastructure de sécurité qui, dans mon esprit, est choquante". Elle recommencera à "faire des concerts lorsque mon mari ne sera plus président de la République". AP

Les commentaires sont fermés.