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samedi, 01 novembre 2008

RDCongo: Kouchner et son homologue britannique reçus à Kinshasa par Kabila

Les chefs de la diplomatie française et britannique, Bernard Kouchner et David Miliband, ont appelé samedi à Kinshasa à l'application des accords signés "impliquant" la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, pour résoudre le conflit dans l'est de la RDC.
"Le thème clé de notre discussion (avec le président congolais Joseph Kabila) a été le besoin d'appliquer les accords déjà conclus, et qui impliquent la responsabilité de toutes les parties", a déclaré M. Miliband à la presse, après un entretien d'une heure trente avec M. Kabila et son homologue français.

"Nous n'avons pas à redéfinir le protocole de paix (...). Ca a déjà été fait", a complété M. Kouchner.

Les deux ministres faisaient explicitement référence à l'accord conclu en novembre 2007 à Nairobi entre la RDC et le Rwanda pour le rapatriement au Rwanda des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui opèrent dans l'est de la RDC, frontalier du Rwanda.

Kigali, où le régime est dominé par la minorité tutsie, s'engageait de son côté à ne pas soutenir la rébellion de Laurent Nkunda (Tutsi), active dans l'est. Cet accord est depuis resté presque lettre morte.

MM. Kouchner et Miliband faisaient aussi référence à l'accord de paix de Goma (est de la RDC) conclu en janvier 2008 selon lequel tous les groupes armés qui opèrent dans l'est de la RDC (les Nord et Sud-Kivu), s'engagaient à un cessez-le-feu et à une démobilisation des combattants. Cet accord n'a toujours pas été appliqué.

Interrogé sur la proposition du commissaire européen de l'Aide au développement Louis Michel d'organiser un sommet régional pour résoudre la crise, M. Kouchner a répondu : "Il y a déjà eu une réunion (celle de Nairobi). S'il est nécessaire qu'un sommet à nouveau reprenne et peut-être précise ce qui a déjà été décidé, nous soutenons" cette idée.

M. Michel avait affirmé jeudi soir à Kinshasa que le président congolais et son homologue rwandais Paul Kagame avaient accepté de participer à une telle initiative, dont la date et le lieu restent à arrêter.

L'UE prête à envoyer une aide humanitaire au Congo démocratique

L'Union européenne est prête à envoyer une aide humanitaire aux civils chassés de chez eux par le conflit de l'est de la République démocratique du Congo, mais elle doit encore déterminer si elle y enverra des soldats européens, déclare le chef de la diplomatie française.
Bernard Kouchner a entamé à Kinshasa, avec son homologue britannique David Miliband, une mission de médiation pour tenter de ramener la paix dans l'est de la RDC.

La France, qui préside actuellement l'UE, a envisagé cette semaine que l'Union déploie jusqu'à 1.500 soldats en RDC pour y appuyer des casques bleus mis à rude épreuve. Mais Kouchner a dit que c'était encore là une simple suggestion qui faisait l'objet de consultations entre pays membres.

Une offensive des rebelles tutsis emmenés par le général Laurent Nkunda a été suivie de tueries et de pillages imputés à des soldats de l'armée congolaise. Des dizaines de milliers de civils ont déserté leurs foyers dans la province du Nord-Kivu, limitrophe du Rwanda.

Bien que le cessez-le-feu proclamé par Nkunda semble tenir, des travailleurs humanitaires parlent d'une situation "catastrophique" et pressent la communauté internationale d'apporter assistance et dispositifs de sécurité dans la région.

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L'unité du Parti républicain se fissure

Le Parti républicain était un modèle d'unité au sortir de sa convention nationale il y a deux mois à peine. Les temps ont bien changé. Signe d'une fracture qui menace de se transformer en une cassure nette en cas de défaite de John McCain lors du scrutin du 4 novembre, des républicains de tous bords rejettent leur candidat pour soutenir son adversaire démocrate Barack Obama et dénigrer le parti.
Dernier "transfuge" en date, l'ancien sénateur Charles Mathias du Maryland s'est expliqué mardi dans le Washington Post: "Pour moi, la décision est basée sur les besoins à long terme de notre pays" et sur la perception du candidat le mieux à même de remettre sur pied l'Amérique sur le plan économique, "de restaurer son prestige à l'étranger et d'inspirer à nouveau tous ceux qui chérissent la liberté et l'égalité. Pour moi, cette personne est Barack Obama", a-t-il lancé.

Le 19 octobre, l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell avait estimé que le choix de John McCain de la gouverneuse de l'Alaska Sarah Palin comme colistière soulevait des questions sur son jugement. "Je ne pense pas qu'elle soit prête à être présidente des Etats-Unis", avait-il lâché, en déclarant qu'il voterait Obama.

Le militaire de carrière s'est également plaint que le parti tende trop à droite, se disant gêné par la perspective qu'une administration McCain aboutisse à la nomination "de deux juges conservateurs supplémentaires à la Cour suprême" fédérale.

L'ancien gouverneur du Massachusetts William F. Weld a, lui, mis en avant l'intelligence et le comportement de Barack Obama, quand il a rompu avec la ligne de son parti pour appuyer la candidature du sénateur démocrate de l'Illinois. "Je ne critique pas du tout la façon dont le sénateur McCain a fait campagne", a-t-il assuré par téléphone. "Simplement, le sénateur Obama me frappe" en tant qu'homme doté de "l'énergie et de l'intelligence" nécessaires pour être "un grand président".

Même les partisans du sénateur de l'Arizona commencent à évoquer sa campagne en termes funèbres. Deux républicains qui ont autrefois fait partie de la liste des candidats sélectionnés pour la vice-présidence, par exemple. Chris Shays, membre de la Chambre des représentants et co-président de la campagne McCain dans le Connecticut, a ainsi déclaré au "Yale Daily News" qu'il ne voyait pas comment le sénateur de l'Arizona pouvait l'emporter.

Le gouverneur du Minnesota Tim Pawlenty a souligné mardi que Barack Obama disposait d'un assez bon "avantage" dans son Etat à présent. Et l'ex-gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, qui a levé plus de 20 millions de dollars pour McCain et devait passer le week-end à faire campagne à son côté, a averti dans un courrier électronique de "la possibilité très réelle d'une présidence Obama".

Interrogée sur ces sorties peu favorables au sénateur de l'Arizona, l'équipe de campagne de John McCain n'a pas souhaité faire de commentaires. Cependant, l'intéressé lui-même a rejeté les critiques, en particulier celles émanant de Colin Powell, dont le soutien à M. Obama a fait les grands titres. "Nous sommes des amis de longue date", "ce n'est pas une surprise", a-t-il affirmé, en se disant "très heureux" de compter à son côté quatre anciens secrétaires d'Etat -Henry Kissinger, James Baker, Lawrence Eagleburger et Alexander Haig- et plus de 200 généraux et amiraux à la retraite.

John McCain s'est également déclaré optimiste quant à ses chances, accusant les médias de vouloir démolir complètement ses possibilités de succéder à George W. Bush. Déjà la cible de critiques il y a deux étés quand sa campagne frôlait la faillite, le sénateur de l'Arizona a renversé le cours des événements pour décrocher l'investiture républicaine.

15:19 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa 2008 |  del.icio.us |  Facebook | | |

Wall Street parie sur Obama, à contre-coeur

A quelques jours de l'élection présidentielle américaine, l'affaire semble pliée à Wall Street: sans hésitation, les investisseurs parient sur une victoire de Barack Obama, même s'ils ne verraient pas d'un mauvais oeil son concurrent républicain l'emporter.Evènement
"Vu l'avance d'Obama dans les sondages, le nom du prochain président est assez clair", relève Owen Fitzpatrick, de la Deutsche Bank. Du coup, pour Mace Blicksilver, directeur de Marblehead Asset Management, "pour beaucoup d'investisseurs, une victoire d'Obama est déjà intégrée par le marché".

Sur le site Intrade, un mini-marché internet où l'on peut acheter des titres sur tel ou tel candidat, Barack Obama est donné vainqueur de l'élection à 84,5%, John McCain à seulement 16,6%. En septembre, M. McCain avait effectué une percée au-dessus des 50%.

De leur côté, les économistes de IHS Global Insight ont calculé que le candidat démocrate allait l'emporter à 53,1% contre 46,9% pour son adversaire, ce qu'ils jugent "pas surprenant, vu la faiblesse de l'économie". Sam Stovall, stratégiste de Standard & Poor's, s'en remet aux statistiques: historiquement, si le marché baisse entre août et fin octobre avant une élection (ce qui est le cas cette année), le pouvoir passe d'un parti à l'autre.

Sur les six fois où la situation s'est présentée, depuis 1928, la règle n'a souffert qu'une seule exception: la réelection du républicain Dwight Eisenhower en 1956.

Préparée à une victoire démocrate, la première place financière mondiale s'y plierait néanmoins à contrecoeur. "Si Obama gagne avec une avance considérable, je peux vous assurer que mercredi sera une journée très difficile" pour Wall Street, prévient Mace Blicksilver. "Les investisseurs savent que les taxes sur les plus-values vont augmenter et ils vont vendre, ils vont se dire: +Je ne veux pas payer un tiers de taxes en plus+", ajoute le stratégiste. Selon une analyse de l'institut Brookings, Barack Obama veut augmenter le taux maximum d'imposition des plus-values à 20%, contre 15% jusqu'à présent.

En revanche "si McCain gagne, le marché va bondir de 10% à l'ouverture et rester dans le vert toute la séance", pronostique M. Blicksilver. John McCain avait pourtant dénoncé, pendant sa campagne, "l'imprudence de Wall Street", responsable selon lui des difficultés de l'économie américaine, et avait promis de réformer la place financière.

"Le marché aime le libre-échange, des taxes basses sur le capital. Si McCain accède à la Maison Blanche, on verra le marché monter", affirme Lindsey Piegza, de FTN Financial. "Si on se dirige vers plus de protectionnisme, plus --entre guillemets-- de mesures socialistes des démocrates, je ne suis pas sûre que ce soit considéré comme positif", poursuit-elle.

"Le marché préfère en général les républicains, mais la plupart des gens achètent des actions pour le long terme, et les transmettent à leurs enfants. Ils ne vont pas vendre parce que le pouvoir passe d'un parti à l'autre", relativise Sam Stovall.

D'autant que Wall Street a historiquement connu des années plus fastes sous les présidents démocrates, avec une progression annuelle moyenne de 10,7% contre 6,4% sous les présidents républicains, relève l'analyste.

"Le marché déteste l'incertitude", note Owen Fitzpatrick. "Historiquement, le marché monte après les élections". Même opinion pour Al Goldman, de Wachovia Securities. "Il faut s'attendre à un peu d'hésitation lundi et mardi avant les élections, mais à une hausse après, quel que soit le vainqueur". "Le prochain problème du marché sera dans deux à quatre semaines, quand le président élu commencera à dire ce qu'il a en tête pour 2009", juge-t-il.

Sceptique, Donald Ratajczak, de Morgan Keegan, s'interroge: "Est-ce que McCain va rétablir la confiance? Avons-nous besoin d'un guerrier ou d'un intellectuel? Pourquoi Obama continue de parler de répartir les richesses alors que la richesse s'effondre?"

"Avant de changer la manière dont on coupe le gâteau, il doit s'assurer que le gâteau est sur la table", souligne l'analyste.

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vendredi, 31 octobre 2008

MS Paris-Bercy - Tsonga

Toujours en lice pour rallier la Masters Cup, Jo-Wilfried Tsonga assure ne penser qu'à faire un résultat à Paris-Bercy, sa "maison". Le Français ne pensera qu'à prolonger sa saison à Shanghai uniquement s'il élimine Andy Roddick en quart de finale. Et pas avant
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J.-W.T. : D'avoir fait plaisir à tout le monde en battant Novak Djokovic à Paris. Je fais vraiment de beaux matches. Des matches où il se passe des choses, où il y a de l'intensité, de temps en temps de la frustration, de temps en temps des moments de joie.

Est-ce comme une sorte de revanche après votre défaite en finale de l'Open d'Australie ?

J.-W.T. : Non, ma revanche, je l'ai déjà eue en finale de Bangkok.

Comment comparez-vous ce match par rapport à celui de Bangkok ?

J.-W.T. : Cette fois-ci, Novak avait l'intention de ne pas me laisser jouer. A Bangkok, il avait été un peu passif et il m'avait laissé le temps de venir au filet et d'imposer mes frappes. Là, il était beaucoup plus agressif, il jouait très profond, un peu comme en Australie. C'était difficile pour moi d'aller au filet, donc j'étais obligé de tenter ma chance d'assez loin. Comme ces derniers temps je frappe bien la balle, j'arrive à sortir des coups un peu venus de nulle part et ça m'aide beaucoup.

Peut-on comparer votre niveau actuel et celui que vous aviez en Australie ?

J.-W.T. : Je pense que c'est un peu la même chose. Je monte en puissance. Si physiquement je tiens, je vais être de plus en plus fort dans ce tournoi. Au niveau du public surtout, ça a un petit goût d'Australie.

Qu'avez-vous dit au public après le match ?

J.-W.T. : J'ai dit que Bercy, c'était ma maison, qu'il fallait mon autorisation pour entrer. Aujourd'hui j'avais décidé de ne pas la donner. Demain (contre Roddick), c'est pareil, il va falloir que je donne mon autorisation. C'est un tournoi que j'adore depuis des années. Mon plus grand rêve ce serait de faire quelque chose de géant ici.

Comment voyez-vous le match contre Roddick ?

J.-W.T. : Il va falloir que je sois opportuniste, que je profite des rares occasions qu'il va me laisser sur son service. De mon côté, il va falloir que je me comporte en patron et que je ne lui laisse pas grand chose sur mes engagements. Il faut éviter la frustration. On peut très bien mener sur son service et prendre quatre aces de suite.

Vous qui avez été longtemps blessé, pensez-vous toujours à votre physique ou est-ce un problème loin de vous maintenant ?

J.-W.T. : J'y pense toujours, forcément. Avec toutes les blessures, les trucs que j'ai eus, je n'ai pas tout ce rythme comme les autres. Il y a des joueurs qui peuvent enchaîner des tournois et moi, malheureusement, à chaque fois, je pars de presque de zéro. Physiquement, quoi qu'il arrive, c'est dur, mais au fur et à mesure des tournois, je vais m'aguerrir. J'espère le plus tôt possible.

Vous dites que vous profitez du dernier tournoi de la saison. Vous ne pensez pas à Shanghai... Du tout ?

J.-W.T. : Non. Pour l'instant, je n'y pense pas. Briller à Bercy est d'abord mon premier objectif. Je pense à gagner chaque match. Si je bats Andy, ce sera la possibilité justement d'aller chercher une place là-bas. Je vais déjà penser à battre Roddick, après se présentera le moment d'y penser... J'en suis encore loin.

Propos recueillis par Sébastien PETIT au POPB / Eurosport

Les immigrés deux fois plus au chômage que les non-immigrés

Le taux de chômage des immigrés, qui sont principalement ouvriers ou employés, est deux fois plus élevé que celui des non-immigrés, avec des différences selon les qualifications, le sexe et l'origine, souligne une étude de l'Insee réalisée en 2007 et publiée vendredi. Lire la suite l'article

En 2007, 361.000 immigrés de 15 ans ou plus étaient au chômage, d'après l'enquête Emploi de l'Institut national de la statistique.

Les immigrés (nés étrangers à l'étranger mais qui ont pu devenir Français) représentent ainsi 16% des chômeurs, alors qu'ils ne constituent que 9% de la population active (2,4 millions d'immigrés sur 27,8 millions d'actifs). Le taux de chômage parmi les immigrés (15,2%) est deux fois plus élevé que parmi les non-immigrés (7,3%).

Cet écart est en partie dû aux différences de qualifications. "Les immigrés sont plus nombreux à occuper des emplois peu ou non qualifiés et sont donc davantage exposés au chômage", explique l'Insee. Parmi les 30-64 ans, les immigrés actifs sont trois fois plus nombreux que les non-immigrés à ne posséder aucun diplôme (37% contre 12%).

Mais, à diplôme égal, les immigrés actifs, dont un quart sont diplômés de l'enseignement supérieur, demeurent plus souvent au chômage que les autres.

Ainsi, le taux de chômage de ces immigrés diplômés est près du triple de celui des autres actifs de niveau équivalent. "Les formations qu'ils ont pu suivre à l'étranger ne sont pas forcément reconnues en France", souligne Pascale Breuil (Insee) qui se dit "prudente sur la question des discriminations".

Les femmes immigrées sont également plus touchées par le chômage que les hommes immigrés (17,3% contre 13,5%) et elles travaillent plus fréquemment à temps partiel que les autres actives (34% contre 28%). Même constat chez les jeunes immigrés : 28% des 15-24 ans sont au chômage, contre 13% des 50 ans et plus.

L'Insee note également que les immigrés actifs nés dans l'Union européenne sont beaucoup moins exposés au chômage que les autres.

"Les immigrés qui viennent d'Espagne, d'Italie ou du Portugal, qui sont présents depuis plus longtemps en France", ont même un "taux de chômage inférieur" d'un point à celui des actifs non immigrés, précise Mme Breuil. À l'inverse, les natifs d'Algérie ou de Turquie ont un risque de chômage triple de celui des non-immigrés.

Globalement, 62% des immigrés occupent des emplois d'ouvriers ou d'employés, contre 51% des autres actifs ayant un emploi.

Les immigrés venus des pays d'Europe, autres que l'Espagne, l'Italie et le Portugal, sont davantages cadres ou professions intermédiaires.

Quant aux femmes immigrées, un tiers d'entre elles occupent des postes d'employées non qualifiées, contre une sur cinq pour les non immigrées.

Comme le reste de la population en emploi, les immigrés travaillent majoritairement dans le tertiaire (73%). Et dans des secteurs comme le nettoyage, les services domestiques et les entreprises de sécurité, plus de 20% de la main d'oeuvre est constituée d'immigrés.

L'Insee précise qu'en Ile-de-France, 69% des salariés des entreprises de nettoyage sont des immigrés.

Une milice camerounaise des otages Français

Une milice camerounaise a menacé de tuer les dix otages étrangers, dont sic Français, si ses demandes de discussions avec le gouvernement ne sont pas entendues, a déclaré le commandant de la milice Ebi Dari à l'Associated Press. Lire la suite l'article
Ebi Dari, joint par téléphone, a affirmé que son organisation, alliée à une autre milice, avait capturé six Français, deux Camerounais, un Sénégalais et un Tunisien sur un bateau au large des côtes camerounaises mercredi. Il a déclaré refuser que des entreprises pétrolières opèrent dans la péninsule de Bakassi, riche en pétrole.

"Nous voulons discuter avec le gouvernement camerounais", a-t-il affirmé. "Si ils pensent que ce sont des enfantillages, nous allons les tuer dans les trois jours, un par un". AP

jeudi, 30 octobre 2008

USA 2008, UN CHOIX A MOINS D'UNE SEMAINE

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mercredi, 29 octobre 2008

LE GENERAL Powell sur USA 2008

12:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : powell |  del.icio.us |  Facebook | | |

La vision américaine de OBAMA

Ce lundi, Barack Obama et John McCain ont tous les deux décidés de se rendre dans l’Ohio, l’un des Etats-clés les plus importants pour remporter l’élection présidentielle américaine. Les évènements principaux de cette journée furent les discours prononcés par les deux prétendants à quelques kilomètres d’intervalle.

Selon les conseillers de la campagne de Barack Obama, il s’agissait du dernier grand discours du candidat avant le scrutin du 4 novembre. Après 21 mois de campagne acharnée, et à tout juste une semaine de l’élection, le sénateur de l’Illinois a décidé de boucler la boucle. Barack Obama a structuré son intervention autour de deux idées directrices. La première fut celle de l’unité nationale : « dans une semaine, vous aurez l’occasion de mettre un terme à la politique qui divise une nation uniquement pour remporter une élection, qui essaie de monter une région contre une autre, un républicain contre un démocrate […] dans une semaine nous pourrons choisir l’espoir plutôt que la peur, l’unité plutôt que la division, dans une semaine nous pourrons ne faire qu’une nation, qu’un peuple et choisir un meilleur avenir ».

Qualifications 2010 - L'Argentine dans les bras de Maradona

Il était candidat. Et la fédération argentine l'a choisi. Diego Maradona réussit un retour fracassant sur la planète football puisqu'il va présider aux
Le nouveau sélectionneur de l'équipe d'Argentine se nomme Diego Maradona. Le meilleur joueur argentin de tous les temps, champion du monde en 1986, succède à Alfio Basile, qui avait démissionné au lendemain de la défaite au Chili (1-0) il y a deux semaines.
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destinées de l'équipe nationale, en remplacement d'Alfio Basile, qui avait démissionné après la défaite de la sélection albiceleste au Chili (1-0), le 15 octobre dernier. L'annonce a été faite par Carlos Bilardo, au terme d'une réunion organisée par le président Grondona. "Je veux travailler avec Diego, qui sera le nouveau directeur technique de la sélection", a-t-il dévoilé à sa sortie.

"Au cours des discussions, il a été dit clairement que je formerai l'équipe, a indiqué Maradona peu après, confirmant sa nomination. Je vais écouter Carlos (Bilardo) pour tout. Il va m'assister, parce que l'on ne peut pas laisser de côté un homme qui sait tant de choses", a-t-il ajouté. "Le projet que Julio (Grondona) a pour la sélection est le même que Bilardo et moi. Mon travail va être de voir les joueurs et de choisir les meilleurs d'entre eux", a-t-il expliqué. "L'idée consiste à m'entourer (dans le staff) des garçons de (la sélection argentine de) 1986", a précisé Maradona.

Sélectionneur de l'équipe d'Argentine championne du monde en 1986 et dont Diego Maradona était l'indispensable capitaine, Bilardo occupera le poste de directeur général tandis que Pedro Troglio deviendra l'adjoint du Pibe de Oro. Agé de 47 ans, ce dernier a souvent fait l'actualité ces dernières années. Mais exclusivement dans la rubrique faits divers (alcool, drogue, surpoids,...). Diego Maradona (91 sélections et 34 buts) est même passé à deux doigts de la mort en 2004 en raison d'un malaise cardiaque. Ajoutez à cela une hépatite en 2007...

Une expérience anecdotique

Aujourd'hui, celui qui a pour amis Fidel Castro et Hugo Chavez se veut "rangé des voitures". Il devra l'être pour diriger l'équipe nationale argentine, quart de finaliste de la dernière Coupe du monde. Troisième des éliminatoires du Mondial 2010, la sélection albiceleste est en ballottage favorable mais n'a guère convaincu depuis le début de sa campagne puisque battue à deux reprises en dix matches.

En choisissant l'auteur de la "main de Dieu", la fédération argentine et le président Grandona ont pris un risque. L'homme n'a qu'une expérience relative sur les bancs de touche. A part deux expériences anecdotiques à Mandiyu de Corrientes (octobre à décembre 1994) et au Racing Club de Avellaneda (mai à septembre 1995), l'ancien maître à jouer de Naples, futur beau-père de Sergio Aguero, n'a jamais exercé. Il ne sera cependant pas seul puisque Bilardo et Troglio seront à ses côtés pour l'épauler dans une tâche qui n'aura rien d'une sinécure. Footballeur de génie, Diego Maradona doit désormais devenir un grand sélectionneur. Le peuple argentin n'attend rien d'autre de la légende Maradona, qui étrennera ses galons face à l'Ecosse, le 19 novembre prochain. Et passera par Marseille pour y affronter la France le 11 février 2009.

Maxime DUPUIS / Eurosport

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mardi, 28 octobre 2008

USA 2008, OBJECTIF OBAMA

10:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barak |  del.icio.us |  Facebook | | |

Le moral des ménages retombe en octobre

Le moral des ménages est retombé en octobre après avoir enregistré en septembre sa première amélioration de l'année, selon l'enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages publiée par l'Insee. Lire la suite l'article

L'indicateur résumé de l'opinion des ménages en données corrigées des variations saisonnières recule de trois points à -47 contre -44 (confirmé) en septembre.

Vingt-quatre économistes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un indicateur à -46, leurs estimations allant de -41 à -49 .

Tous les soldes composant l'indicateur résumé se sont dégradés en octobre, à l'exception de l'opinion sur l'évolution passée de la situation financière personnelle des ménages qui s'améliore légèrement, signale l'Insee dans un communiqué.

La dégradation la plus notable concerne les perspectives d'évolution du niveau de vie en France. L'opinion des ménages sur l'évolution passée du niveau de vie en France se détériore aussi mais moins nettement.

Les ménages sont plus pessimistes sur l'évolution future de leur situation financière personnelle et le solde sur l'opportunité de faire des achats importants baisse de deux points à -39.

L'enquête montre aussi que les ménages sont nettement plus nombreux à penser que le chômage va augmenter dans les douze prochains mois et ils sont moins optimistes sur leur capacité à épargner.

L'enquête a été réalisée du 1er au 20 octobre auprès d'environ 2.000 ménages .

Véronique Tison

09:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise |  del.icio.us |  Facebook | | |

Nicolas Sarkozy s'attaque à la montée du chômage

Nicolas Sarkozy va dévoiler ce mardi des mesures de soutien à l'emploi pour tenter d'endiguer la montée du nombre de chômeurs, qui approche dangereusement la barre des deux millions en France.

La chute de l'intérim, les mesures massives de chômage technique dans des secteurs comme l'automobile et les plans sociaux sont autant de conséquences du ralentissement brutal de l'activité auxquelles le chef de l'Etat compte s'attaquer, alors qu'il vient d'annoncer coup sur coup des plans d'aide au secteur financier et aux entreprises.

Ceux-ci, par le caractère massif des sommes mobilisées - 360 milliards d'euros pour les banques - ont d'autant plus irrité les syndicats que Nicolas Sarkozy a annoncé son intention d'accélérer parallèlement des réformes symboliques comme la levée de l'interdiction du travail dominical.

Son intervention, prévue lors d'une table ronde organisée à Rethel (Ardennes), devrait porter sur un mélange de mesures structurelles et ponctuelles, si l'on en croit les déclarations faites récemment par plusieurs membres du gouvernement.

Parmi les premières figurent les deux grands chantiers que sont la réforme de la formation professionnelle et la création du nouveau "pôle emploi" issu du rapprochement de l'ANPE et de l'Unedic.

Si ce dernier, qui a pour objectif d'améliorer la prise en charge des chômeurs, est déjà engagé, le premier est encore au stade des négociations et le gouvernement entend déposer un projet de loi sur le sujet avant la fin de l'année.

L'impact des mesures structurelles n'étant sensible que dans la durée, elles devraient s'accompagner de dispositions à l'effet plus immédiat comme une relance des emplois aidés, que la droite s'était pourtant engagée à limiter.

EXTENSION DU DISPOSITIF DES CTP

Le Premier ministre, François Fillon, a déjà indiqué que le gouvernement ne s'interdisait "aucune mesure" pour faire face à la remontée du chômage, qui devrait se poursuivre en septembre - les chiffres seront connus jeudi - après la forte dégradation (+41.300 demandeurs d'emplois) enregistrée en août.

"Nous ne nous sommes jamais interdit de relancer les contrats aidés au cas où la situation de l'emploi se tendrait", avait-il dit fin septembre.

Le projet de budget 2009 prévoit déjà une enveloppe de 280.000 emplois aidés comme les contrats d'accession à l'emploi, qui devrait être augmentée.

Devrait s'y ajouter une généralisation des contrats de transition professionnelle (CTP), un dispositif testé dans certains bassins d'emploi sinistrés et que le gouvernement s'est engagé à appliquer dans celui de Sandouville (Seine-Maritime), où Renault a annoncé récemment un millier de suppressions d'emplois.

Créé en 2006, ce contrat permet aux salariés victimes d'un licenciement économique dans une PME (moins de 1.000 salariés) de bénéficier de 80% de leur salaire pendant un an au maximum et d'alterner formation et travail au cours de la période.

Nicolas Sarkozy, qui avait fait de l'objectif du plein emploi un des grands thèmes de sa campagne au même titre que le pouvoir d'achat, devrait enfin proposer une réflexion sur le développement des "emplois de demain", comme ceux des secteurs de l'économie numérique et des services à la personne, ou encore les "emplois verts" dans le cadre du Grenelle de l'environnement.

L'Elysée a déjà fait savoir que le financement des mesures envisagées serait inclus dans une loi de finances rectificative.

Présidentielle américaine: Obama lance son plaidoyer final, McCain résiste

Le temps presse désormais pour les deux candidats à la Maison Blanche qui devaient passer la dernière semaine de campagne dans une poignée d'Etats clefs où se jouera la présidentielle américaine.papapa.jpg

Dans une semaine, vous pourrez mettre fin à une politique qui cherche à diviser le pays dans le but de gagner une élection, qui essaie de dresser une région contre une autre, une ville contre une autre, les républicains contre les démocrates, qui joue sur la peur quand nous avons tant besoin d'espoir", a dit M. Obama dans la ville industrielle de Canton (Ohio, nord) dans un discours présenté par son équipe comme le plaidoyer final de sa campagne présidentielle.

A huit jours de l'élection présidentielle américaine, le candidat démocrate a choisi de reprendre les thèmes de l'espoir et du changement sur lesquels il avait lancé sa campagne en février 2007.

M. Obama et le républicain John McCain faisaient campagne lundi dans l'Ohio, l'Etat qui fit la différence en 2004. Tout au long de la semaine, les deux candidats devaient se croiser dans une poignée d'Etats clefs où se jouera l'élection du 4 novembre.

M. McCain veut convaincre les Américains que l'élection de M. Obama représenterait un risque pour le pays en raison de l'inexpérience supposée de son adversaire. Il dépeint aussi M. Obama comme un partisan de l'interventionnisme étatique et d'une hausse généralisée des impôts.

Lundi, à Dayton, M. McCain a utilisé un discours prononcé par M. Obama en 2001 sur la radio publique NPR, où le jeune parlementaire du Sénat de l'Illinois qu'il était alors, aurait qualifié, selon lui, de "tragédie" le fait que la Cour suprême n'ait pas garanti la distribution de la richesse aux Etats-Unis.

"Dans un entretien à une radio révélé aujourd'hui, (M. Obama) a dit que la tragédie du mouvement des droits civiques était de ne pas avoir réussi à assurer la redistribution des richesses dans notre société", a dit M. McCain.

"C'est Barack le Redistributeur. Il veut vous prendre votre argent pour le redistribuer à d'autres", a ajouté M. McCain devant environ 2.000 de ses partisans. "Il est plus intéressé dans le contrôle des richesses que dans leur création, il veut redistribuer l'argent plutôt que d'augmenter les occasions de s'enrichir", a-t-il dit.

En fait, selon la retranscription intégrale de l'entretien, M. Obama constatait simplement que la plus haute juridiction ne s'était pas exprimée sur la question de la redistribution de la richesse. Ce qu'il considérait comme une "tragédie" était le fait que le mouvement des droits civiques ait surestimé le pouvoir de la Cour suprême de combattre les inégalités économiques.

L'équipe de M. Obama a qualifié de "fausse controverse" les attaques de M. McCain et souligné qu'elles se basaient sur des informations tronquées relayées par des médias de droite et d'extrême droite. "Apparemment, M. McCain a décidé de terminer sa campagne avec les mêmes attaques erronées et désespérées qui ont échoué ces derniers mois", a indiqué Bill Burton, un porte-parole de M. Obama.

Le sondage quotidien publié lundi par le Washington Post et ABC News accordait 7 points d'avance à M. Obama (52% contre 45%). Les baromètres quotidiens de Rasmussen, Gallup et Zogby donnaient quant à eux une avance de 5 à 10 points au candidat démocrate.

La journée de lundi a par ailleurs été marquée par la révélation de l'arrestation de deux jeunes néonazis, mercredi dans le Tennessee (sud), pour avoir proféré des menaces de mort contre M. Obama dans le cadre d'un projet de tuerie raciste, ravivant la crainte d'un attentat contre le sénateur noir.

Déjà menacé, M. Obama bénéficie --comme son rival John McCain-- depuis le début de la campagne de la protection des agents du Secret Service (USSS), l'agence fédérale chargée de la sécurité du président des Etats-Unis et des hautes personnalités.

lundi, 27 octobre 2008

Barack Obama en tête dans cinq États clés, selon un sondage

Le démocrate Barack Obama devance le républicain John McCain dans cinq des huit Etats qui pourraient jouer un rôle décisif dans l'élection présidentielle américaine du 4 novembre, révèle une série de sondages Reuters/Zogby publiés lundi.
Le sénateur de l'Arizona est en tête dans deux autres Etats et les deux principaux candidats à la Maison blanche sont à égalité en Floride.
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Au plan national, Obama conserve une avance de cinq points sur McCain parmi les électeurs potentiels, sans changement par rapport à l'enquête d'opinion publiée dimanche. La marge d'erreur est de 2,9 points.

Le sénateur de l'Illinois possède une courte avance dans les Etats de Virginie, de Caroline du Nord, du Missouri, de l'Ohio et du Nevada, en tenant compte d'une marge d'erreur de 4,1 points.

McCain possède dix points d'avance en Virginie occidentale (50-40) et six points d'avance dans l'Indiana (50-44).

En Floride, Etat qui avait décidé de l'issue de l'élection de 2000 et où doivent être désignés 27 grands électeurs, le démocrate et le républicain sont tous deux crédités de 47% des intentions de vote.

La plupart des sondages montrent qu'Obama dispose d'une position solide dans les Etats remportés par John Kerry en 2004. En revanche, McCain est menacé dans une douzaine d'Etats remportés par George W. Bush il y a quatre ans.

"Si Obama tient dans les Etats où Kerry l'avait emporté, il possède alors une bonne chance de gagner la course à la Maison blanche", a estimé le sondeur John Zogby.

"Ces sondages montrent le combat d'arrière-garde que McCain doit mener pour gagner", a ajouté Zogby. "Il s'agit d'Etats républicains et McCain doit faire face à un redoutable défi.

En Virginie, Obama mène 52-45, en Caroline du Nord, son avance est de 50 contre 46 et dans le Missouri de 48 contre 46.

Dans le Nevada, qui a connu un accroissement de sa population hispanique et des difficultés économiques, l'écart est de quatre points (48-44).

Dans l'Ohio, Etat qui avait scellé la victoire de Bush en 2004, le démocrate est crédité de 50% contre 45% à McCain.

Alors que la campagne va entrer dans sa dernière semaine, les deux candidats envisagent de passer du temps en Floride: Obama est attendu mercredi à Orlando en compagnie de l'ancien président Bill Clinton.

Les enquêtes d'opinion par Etats ont été conduites de jeudi à dimanche auprès de 600 à 603 électeurs dans chaque Etat avec une marge d'erreur de 4,1 points.

Version française Pierre Sérisier

Ligue 1: le PSG remporte un "clasico" de choix

Le Paris Saint-Germain a signé dimanche une probante victoire en s'imposant 4-2 (1-2) sur la pelouse de Marseille dans un "clasico" de haute volée en clôture de la 10e journée de Ligue 1.
L'OM a manqué l'occasion de s'emparer du commandement et reste deuxième du classement à deux points de Lyon.
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Le PSG s'est quant à lui hissé à la sixième place, à quatre points du leader.

Guillaume Hoarau a réussi un doublé, les autres buts parisiens ayant été inscrits par Peguy Luyindula et Jérôme Rothen.

Mamadou Niang et Mathieu Valbuena ont été les buteurs marseillais.

En une semaine, l'OM a abandonné ses espoirs de qualification en Ligue des champions sur la pelouse d'Eindhoven et perdu son invincibilité en championnat, de surcroît à domicile devant son vieux rival parisien.

Echaudé par la déconvenue enregistrée aux Pays-Bas, l'entraineur marseillais Eric Gerets avait remanié son équipe en incorporant son capitaine Lorik Cana en défense centrale et en laissant sur le banc Ronald Zubar, Hatem Ben Arfa et Karim Ziani. Ce qui n'a pas empêché Marseille de se retrouver mené au score après moins de dix minutes.

Une tête de Hoarau parfaitement ajustée sous la transversale n'a laissé aucune chance à Steve Mandanda, qui n'a pu qu'aller rechercher son premier ballon au fond de ses filets.

NIANG ÉGALISE

L'OM a égalisé par Niang qui a catapulté le ballon dans les buts parisiens en profitant d'une mésentente entre Grégory Bourillon et son gardien (21e).

L'international sénégalais a failli doubler la mise mais a été un peu court pour récupérer un centre de Valbuena qui a longé la ligne de but de Mickaël Landreau (33e).

Le portier du PSG a pour sa part été bien malheureux en repoussant sur Valbuena une frappe de Bakari Koné. Le milieu de l'OM n'a pas manqué l'occasion d'offrir un précieux avantage à son équipe juste avant la pause (45e).

Paris a recollé au score au retour des vestiaires sur un ballon piqué de Luyindula qui a devancé la sortie de Mandanda (52e).

Dans la course poursuite entre les deux clubs, l'OM a repris l'ascendant territorial mais s'est heurté au gardien parisien sur des tentatives de Koné (63e) et Niang (64e).

Landreau a aussi été soulagé de voir la frappe puissante de Benoît Cheyrou rebondir sur sa ligne après avoir percuté la transversale (70e).

Sept minutes plus tard, son homologue marseillais s'est laissé surprendre par un coup franc de Rothen qui a permis au PSG de reprendre l'avantage à la marque.

Contraint de courir après le score, l'OM a laissé des espaces dans lesquels se sont engouffrés les attaquants adverses. Sur une passe de l'ex-marseillais Luyindula, Hoarau a inscrit le quatrième et dernier but de son équipe (82e).

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le FMI indulgent sur Dominique Strauss-Kahn

Personnalités politiques françaises de droite et de gauche ont salué dimanche la décision du FMI de blanchir Dominique Strauss-Kahn des accusations d'abus de pouvoir dans l'enquête sur une liaison avec l'une de ses subordonnées.
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international a reconnu samedi que la brève liaison que le directeur général du FMI avait entretenue avec une économiste était consensuelle. Il a cependant déploré une "grave erreur de jugement" de la part de l'ancien ministre français de l'Economie.

La décision a été accueillie avec soulagement par plusieurs personnalités socialistes en France, qui ont souligné le rôle-clé joué par Dominique Strauss-Kahn dans la tempête financière.

"C'est une excellente nouvelle pour lui bien sûr, et tous ceux qui l'apprécient", a déclaré le député de Seine-Maritime Laurent Fabius sur Radio J. "A partir du moment où il est blanchi, ce qui est le cas, c'est une affaire qui est réglée, qui est derrière nous".

L'ancien Premier ministre Lionel Jospin s'est "réjoui" pour Dominique Strauss-Kahn, qui a été son ministre à Bercy.0

"A terme, si on veut refonder un système financier et monétaire fonctionnant selon des règles, le Fonds monétaire doit être au coeur du dispositif, et devrait en avoir la supervision. Il est donc particulièrement important que l'homme qui l'anime soit en mesure de le faire, et ce sera le cas", a-t-il dit.

Le député PS du Doubs, Pierre Moscovici, lui a fait écho sur France Info.

"Dominique Strauss-Kahn, parce qu'il est un très bon économiste, parce qu'il est un fin politique, parce qu'il est un homme attaché à sa régulation, est l'homme de la situation. Il aurait été grave que, pour une affaire mineure, il soit retiré de la tête de ce Fonds qui a besoin de lui", a-t-il dit.

"NI VICTOIRE NI DÉFAITE", ESTIME LAGARDE

Invitée du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, a refusé de "personnaliser les choses".

"Cette page se tourne dans de bonnes conditions pour la France et l'urgence aujourd'hui, c'est de savoir comment nous allons refonder le système monétaire international", a-t-elle déclaré, refusant d'évoquer directement Dominique Strauss-Kahn malgré les questions des journalistes qui l'interrogeaient.

Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a réagi devant la presse lors d'un déplacement en Gironde, dimanche matin.

"Moi j'ai toujours dit que tout ce qui concernait la vie personnelle n'a rien à faire avec la vie publique", a-t-il dit. "En revanche, toutes les règles de transparence, d'équité, doivent être respectées et si on peut le dire à propos de Dominique Strauss-Kahn, je serai ravi".

"Ne mélangeons pas tout", demande pour sa part le Parti communiste français dans un communiqué.

"Le fait que le conseil d'administration du FMI mette un point final à une affaire concernant la vie privée de Dominique Strauss-Kahn est sans doute une bonne chose pour lui et sa famille ; mais de là à ériger M. Strauss-Kahn en sauveur, en oubliant la responsabilité mondiale et lourde du FMI dans la crise actuelle est choquant", ajoute le PCF.

A droite, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a salué sur France Info "une excellente nouvelle pour tout le monde".

"Je me garderai de parler de victoire ou de défaite", a déclaré quant à elle Christine Lagarde sur Europe 1.

"Ce qui est important, c'est que le Fonds monétaire international sorte renforcé et que son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, puisse faire son travail dans les meilleures conditions", a souligné la ministre de l'Economie.

"C'est aussi une façon de bien comprendre que tous les univers ne fonctionnent pas de la même façon et que la France et les Etats-Unis ne sont pas le même pays", a-t-elle ajouté.

Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, a jugé important que le FMI ne soit pas affaibli avant la réunion du G8 élargi du 15 novembre aux Etats-Unis.

"C'est bien que ce soit un Français et c'est bien qu'il n'y ait pas de fragilisation du FMI avant ce sommet", a-t-il déclaré dans l'émission "Dimanche soir politique" France Inter-Le Monde-I-télé.

Elizabeth Pineau, avec Claude Canellas à Bordeaux, édité par Pascal Liétout

dimanche, 26 octobre 2008

Assassinat d'un ex-militant nationaliste a Bastia

Un ancien militant du Mouvement pour l'autodétermination, un mouvement nationaliste corse désormais dissout, a été assassiné samedi soir a Bastia (Haute-Corse), a-t-on appris de source policière. Lire la suite l'article

Les circonstances exactes de cet homicide n'ont pas été précisées, mais selon les premières constatations, la victime, Nicolas Giannini, circulait sur une moto lorsqu'il a été atteint de plusieurs balles. L'homme a succombé avant l'arrivée des secours.

Les enquêteurs recherchent des témoins des faits pour tenter de mieux cerner le déroulement de l'opération et déterminer le nombre des assassins. AP