Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 28 octobre 2008

Le moral des ménages retombe en octobre

Le moral des ménages est retombé en octobre après avoir enregistré en septembre sa première amélioration de l'année, selon l'enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages publiée par l'Insee. Lire la suite l'article

L'indicateur résumé de l'opinion des ménages en données corrigées des variations saisonnières recule de trois points à -47 contre -44 (confirmé) en septembre.

Vingt-quatre économistes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un indicateur à -46, leurs estimations allant de -41 à -49 .

Tous les soldes composant l'indicateur résumé se sont dégradés en octobre, à l'exception de l'opinion sur l'évolution passée de la situation financière personnelle des ménages qui s'améliore légèrement, signale l'Insee dans un communiqué.

La dégradation la plus notable concerne les perspectives d'évolution du niveau de vie en France. L'opinion des ménages sur l'évolution passée du niveau de vie en France se détériore aussi mais moins nettement.

Les ménages sont plus pessimistes sur l'évolution future de leur situation financière personnelle et le solde sur l'opportunité de faire des achats importants baisse de deux points à -39.

L'enquête montre aussi que les ménages sont nettement plus nombreux à penser que le chômage va augmenter dans les douze prochains mois et ils sont moins optimistes sur leur capacité à épargner.

L'enquête a été réalisée du 1er au 20 octobre auprès d'environ 2.000 ménages .

Véronique Tison

09:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 07 octobre 2008

Crise financière : nouvelles inquiétudes sur les banques, les marchés font du yo-yo

PARIS (AFP) - Une nouvelle nationalisation bancaire en Islande ainsi qu'une série d'informations sur les banques britanniques ont à nouveau rendu les marchés ultra-nerveux, au lendemain d'un "lundi noir" boursier, tandis que les dirigeants européens s'apprêtaient à renforcer la protection des épargnants. Evènement

L'Islande a annoncé mardi nationalisation de la deuxième banque du pays et l'octroi par la Russie d'un prêt de 4 milliards d'euros pour aider le pays nordique, dont l'économie menace de vaciller en raison de la crise financière internationale. Mais le vice-ministre des Finances russe Dmitri Pankine a démenti l'accord de ce prêt.

L'économie islandaise est largement basée sur son système financier, qui représente huit à neuf fois son PIB. Le contexte de crise actuelle menace ainsi toute l'économie.

Plusieurs banques européennes ont démenti avoir besoin d'une augmentation de capital. Deutsche Bank, la première banque privée allemande, a annoncé qu'elle ne prévoyait pas d'augmentation de son capital, pour couper court à des rumeurs qui faisaient plonger le titre. A la mi-journée, l'action perdait toutefois encore 8,37%.

En Grande-Bretagne, le directeur général de la banque Barclays, John Varley, a dû démentir mardi que son groupe ait demandé une injection de capital au gouvernement, et a affirmé qu'il n'avait "aucune raison de le faire".

La banque Lloyds TSB, qui vient de racheter sa rivale HBOS, a elle convenu mardi matin auprès de l'AFP qu'elle recherchait "des opportunités" de lever du capital", après que la BBC eut rapporté qu'elle avait fait lundi une telle demande au gouvernement, avec Royal Bank of Scotland et Barclays.

Ces révélations de la BBC ont fait s'effondrer les titres de ces trois banques, Royal Bank of Scotland perdant plus de 30%. Vers 09H45 GMT, l'action Barclays chutait de son côté de 8,36% à 287,75 pence.

Enfin, l'action de la banque franco-belge Dexia poursuivait sa dégringolade, au lendemain d'une chute de 20,29%, la prochaine arrivée à la tête du groupe de Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani ne suffisant pas à calmer les inquiétudes. En milieu de journée, Dexia chutait de 8,33%.

En France, le président français Nicolas Sarkozy a rappelé mardi que l'Etat était prêt à sauver les banques éventuellement menacées de faillite en entrant dans leur capital, et non en soutenant les "produits financiers", a indiqué à l'issue du Conseil des ministres Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement.

Face à "une crise sans précédent, une gigantesque crise de confiance (...), nous ne laisserons pas tomber nos banques", a redit M. Sarkozy aux ministres, arguant que "l'idée est de soutenir nos établissements bancaires à travers une participation au capital, et non pas à travers un soutien des produits financiers".

Côté politique, les ministres des Finances de l'Union européenne, réunis à Luxembourg, pourraient annoncer un relèvement de la garantie minimum dont peuvent disposer les épargnants en cas de faillite de leur banque, pour la faire passer de 20.000 à jusqu'à 100.000 euros, dans une première réponse concrète à la crise financière.

L'objectif serait avant tout de rassurer les petits épargnants de plus en plus inquiets face à l'ampleur de la crise financière mondiale. L'Europe resterait toutefois en-dessous du seuil prévu désormais aux Etats-Unis dans le cadre du plan de sauvetage récemment adopté. Il a été relevé à 250.000 dollars (184.000 euros).

L'idée est aussi d'harmoniser au sein de l'UE des politiques discordantes et d'éviter des fuites de capitaux vers les banques des pays les plus généreux, alors que plusieurs pays européens ont annoncé ces derniers jours des mesures pour relever leurs garanties.

Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, a jugé nécessaire mardi à "une réponse commune" de l'Union européenne à la crise.

Dans le même temps, les responsables tentaient de rassurer les épargnants. Le gouverneur de la Banque d'Espagne, Miguel Angel Fernandez Ordoñez a lancé mardi "un appel au calme" aux épargnants du pays, assurant que "rien ne (mettait) en danger l'épargne des Espagnols".

De même, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, s'est voulu rassurant affirmant qu'aucune banque française ne risquait la faillite et que l'épargne serait "totalement préservée".

Sur les marchés les opérateurs guettent le moindre indice d'une action coordonnée pour juguler la crise, et en particulier une éventuelle baisse de leurs taux d'intérêt. Mais le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Masaaki Shirakawa, s'est déclaré opposé mardi à ce que les grandes banques centrales se mettent d'accord en ce sens.

Pendant ce temps, les banques centrales ont continué d'injecter des liquidités dans le système pour pallier la méfiance des banques qui refusent de se prêter de l'argent entre elles.

La Banque centrale européenne (BCE) a alloué mardi 50 milliards de dollars puis 250 milliards d'euros lors d'opérations de refinancement, tandis que la Banque du Japon (BoJ) a annoncé l'injection de 1.000 milliards de yens (7,25 milliards d'euros).

Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke doit prononcer un discours à (17H15 GMT).

Les Bourses européennes évoluaient en dents de scie au gré notamment des nouvelles et des rumeurs sur les banques, guettant les moindre signes de développement de la crise parmi les établissements financiers européens, après des séances agitées en Asie. Au Japon, la Bourse de Tokyo a chuté de 3,03%.

Les places européennes, qui ont ouvert dans le vert, sont passées momentanément dans le rouge au moment même où dégringolait à la Bourse de Londres le titre de Royal Bank of Scotland.

Vers 11H00 GMT, le CAC 40 gagnait 1,12% à Paris, le Footsie 0,45% à Londres et le Dax 0,72% à Francfort.

En Russie, les cotations ont été suspendues trois heures sur les deux Bourses moscovites, avant même l'ouverture, au lendemain d'un plongeon historique.

16:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise |  del.icio.us |  Facebook | | |