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vendredi, 28 novembre 2008

Belgique; la faiblesse est dans la division

Le comité exécutif a décidé, jeudi, à une faible majorité, de scinder le football amateur belge en 2 ailes. Le comité exécutif de l’Union Belge a donné jeudi son accord pour la restructuration de la fédération, donc à la création de la Ligue flamande de football, permettant aux clubs flamands de toucher des subsides en provenance du ministère flamand des Sports pour la formation et les infrastructures.

Le jeudi matin, ce même comité exécutif avait reçu les résultats de l’étude commandée à Deloitte & Touche concernant les conséquences financières de l’opération. Elle indique que les subsides promis couvriront davantage que le coût de l’opération, qui aura donc des conséquences positives pour les finances de l’Union belge. Mais, de l’aveu du président fédéral, l’audit de Deloitte & Touche a été basé sur l’hypothèse de subsidiations flamande et francophone, ce qui ne sera pas le cas.

Le ministre flamand Bert Anciaux a, en effet, retiré son exigence initiale d’un pendant francophone à l’ASBL flamande pour l’octroi de subsides au football flamand. Les francophones n’ont pas créé d’aile francophone (et n’en créeront sans doute jamais sauf si un pactole financier leur est promis) alors que la VZW flamande a vu le jour le 8 novembre dernier.

« Francophones et germanophones n’ont pas désiré la création d’une aile du Sud car le ministre wallon des Sports, Michel Daerden, n’a pu apporter de garanties sérieuses concernant d’éventuels subsides de fonctionnement », a précisé François De Keersmaecker, président fédéral.

Au niveau du personnel, les employés provinciaux flamands seront payés par la Ligue flamande, donc par l’administration. Ce sera négocié concernant le Brabant. Normalement, 13 personnes devaient être engagées si les deux ailes étaient créées. Avec uniquement l’aile flamande, 8 ou 7 membres supplémentaires du personnel seront nécessaires.

« Il n’y aura rien de changé concernant les compétitions », a encore précisé François De Keermaecker.

« Sans aile francophone, la situation est un peu spéciale, avoue De Keersmaecker. Mais le but était que le football flamand puisse être subsidié par les autorités publiques flamandes et que les compétitions restent nationales (NDLR : même les championnats du Brabant ne seront pas scindés). Il faudra établir une convention entre la Ligue flamande et l’Union Belge concernant les compétitions provinciales dans les provinces flamandes. »

C’est Herman Wijnants, le manager de Westerlo et membre du comité exécutif où il représente la Ligue pro qui devrait être le premier président de la Ligue flamande de football. Les autres membres du conseil d’administration seront les membres flamands du comité exécutif de l’Union belge, en ce compris son président, François De Keersmaecker.

(D’après Belga)

Standard dans le bon Tempo

Groupe C Les Rouches se sont imposés en déplacement au Partizan Belgrade (0-1) en Coupe de l’UEFA. Un 2e succès en autant de match qui place le Standard dans une situation confortable pour accéder aux 16es de finale. Avec 6 unités, ils occupent la tête de leur groupestandard.jpgLes Liégeois avaient plus à perdre qu’à gagner lors de ce déplacement périlleux dans le chaudron du Partizan Belgrade, dernier du groupe C. Sur un terrain très difficile à cause du temps froid et humide qui règne en Serbie en ce moment, les Rouches ont très bien entamé la rencontre en jouant très haut, avec une bonne présence offensive. Sur coup de coin, De Camargo a alerté une première fois Bozovic en cadrant sa reprise de la tête (10e). Cinq minutes plus tard, c’est Axel Witsel qui a inquiété le gardien du Partizan en décochant une frappe puissante des 30 mètres. Le cuir est néanmoins passé largement au-dessus de la transversale.

Dictant le jeu, le Standard s’est ensuite fait une petite frayeur à la 23e minute suite à un dégagement en chandelle de Sarr. Espinoza, auteur d’une sortie aléatoire, a limité la casse en poussant chanceusement le ballon dans les pieds de Marcos. Il n’en fallait pas plus pour redonner de la voix aux supporters serbes, avant de passer aux sifflets 4 minutes plus tard lorsque Fejsa a reçu le premier avertissement du match suite à un tacle fautif sur Jovanovic parti en contre.

A la demi-heure de jeu, le club liégeois a augmenté le tempo. Une accéleration qui s’est traduite par l’ouverture du score avec une tête plongeante d’Igor De Camargo (35e), bien servi au deuxième poteau sur un centre de la gauche de Mbokani. Les dix dernières minutes de la première période ont permis aux Rouches, malgré le bristol jaune adressé à Onyewu (43e), de prendre l’ascendant psychologique sur ses adversaires en dominant les échanges.

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130 personnes tuées à Bombay

Cent trente personnes ont été tuées et près de 300 autres blessées à Bombay, la capitale économique de l'Inde, dans une série d'échanges de tirs et d'explosions depuis mercredi, selon un nouveau bilan donné ce vendredi par la police. Tous les islamistes présents à l’hôtel Taj Mahal ont été tués par les forces de sécurité indiennes. Les opérations se poursuivent dans un deuxième hôtel de luxe ainsi que dans toute la ville.
bo,bey.jpgQuelque 25 assaillants lourdement armés se sont attaqués à une série de lieux emblématiques comme le mythique hôtel Taj Mahal, symbole de la métropole cosmopolite, la gare centrale ou un hôpital pour femmes et enfants. Plus de 125 personnes ont été tuées et près de 300 personnes ont en outre été blessées. Une dizaine d’étrangers figurent parmi les personnes tuées, dont un Japonais, un Australien, un Britannique, un Italien et un Allemand. Deux Canadiens ont en outre été blessés, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon.

Des commandos indiens ont secouru 39 personnes qui étaient bloquées dans l’hôtel Oberoi/Trident de Bombay. Les opérations de ratissage dans cet hôtel se poursuivent, a déclaré la police vendredi.

Jeudi soir, un haut responsable indien a annoncé que l’opération des forces de sécurité à l’hôtel Taj Mahal, était terminée et qu’il n’y restait plus qu’un islamiste blessé.

Des personnes, dont un rabbin, ont également été prises en otages dans un complexe de logements et de bureaux abritant un centre juif, le Nariman House. Sept d’entre elles ont été libérées, a affirmé un responsable de la sécurité. Des témoins ont souligné que les assaillants avaient pris en priorité en otages des Britanniques et des Américains.

jeudi, 27 novembre 2008

VIOLENCES conjugales / Des maris privés de sexe par leurs femmes

Ils vivent une véritable misère. Laquelle ? Une misère sexuelle. Ils, ce sont ces époux que leur conjointe torturent jusqu'à les priver de satisfaire leurs pulsions libidinales. Des hommes brisent le silence et se confient. Stupéfiantes confessions. Voyage dans le microcosme des relations matrimoniales.

La cinquante sonnée, à quelques années de sa retraite, le regard hagard et le visage ridé par le poids de la souffrance. L'homme rumine une misère profonde. Ce fonctionnaire de la banlieue, du nom de Ousmane, éprouve le besoin d'exposer son drame : "Je vis mal. Mon épouse ne me donne aucun moment de bonheur. Je suis torturé de jour comme de nuit. Pire, elle me refuse un compagnonnage intime". Soudain, le volubile enseignant peine à sortir des mots de sa bouche. Sur un ton emprunt d'émotion, il lâche : "Un marié ne doit pas avoir des problèmes de sexualité. Quand il en a, cela pose problème. Cela fait plus de 8 mois que je n'ai pas de rapport sexuel avec ma femme. Elle est saine de corps et d'esprit. Elle refuse de se donner à moi".
À la question de savoir pourquoi, un tel comportement: "Mon erreur a été de vivre masqué avec elle, en la faisant miroiter que je détenais son Paradis terrestre. Alors que j'étais un simple fonctionnaire qui tire le diable par la queue. Lorsqu'elle m'a découvert, elle cherché à divorcer. Ce que je refuse parce que je l'aime trop". Le divorce, Ousmane ne l'envisage point.

Sa sempiternelle chanson est celle-ci : " je ne peux pas laisser les enfants et aller ailleurs". Ainsi, il devra continuer à prendre son mal en patience. Mais à quel prix ? Autre personne, autre galère. Moussa est un homme relativement jeune. Son épouse est d'une beauté sans commune mesure. Malheureusement, elle n'a aucun respect, ni aucune considération pour son mari. Ce dernier qui habite dans le populeux quartier de Niary-Tally passe tout son temps à aller voir les parents de sa douce (pardon, sa dure) moitié pour les parler des frasques de son épouse. Mais le sujet tabou qu'est la sexualité, Moussa l'occulte. Ce mari souffre silencieusement. Sa confession est bouleversante : "J'entretiens correctement ma femme. Elle ne manque de rien. Mais, je ne connais pas le bonheur.

Nous n'avons pas encore d'enfant, mais je ne suis pas heureux dans mon ménage. Ses désirs ont force de loi. Si je les satisfais pas, elle me prive de sexe".
Et Moussa d'ajouter : "Cela fait six mois que nous ne partageons pas le même lit. Pourquoi ? Elle m'exige de lui payer un salon digne de son rang, qui avoisine le million Fcfa. Ce à quoi je n'ai pas adhéré. Elle me fait voir de toutes les couleurs. Ajoutez à cela, la Tabaski. Vous imaginez tout le mal que je vis". Ne lui demandez surtout pas de rompre d’avec cette femme qui la maltraite de façon subtile. Sacrilège ! Notre bonhomme vous dira sans sourciller : "Je ne peux pas vivre sans elle". C'est ce que sans doute la femme a compris pour l'entraîner dans les labyrinthes d'un ménage où sévit le supplice. L'une de ses sœurs Moussa ne reconnaît plus son frère : "Nous avons perdu Moussa. Il ne vit que pour son épouse, rien que pour son épouse. Malheureusement, celle-ci le matraque jour et nuit".
Des Moussa, il en existe beaucoup. Les femmes sont conscientes de leur puissance et n'hésitent pas à en user. Un galant du troisième âge, qui a boulingué sa bosse un peu partout, conseille ceci aux mariés : "Deux choses doivent être ignorées par vos femmes : Votre amour pour les enfants et aussi votre amour envers elle, surtout au lit. Elles font de vos faiblesses leurs armes". Ces sages conseils n'empêchent pas à Modou, un commerçant septuagénaire de subir les affres d'un mariage.
Ce dernier a convolé en justes noces plus d'un an avec une étudiante. Ceci s'est fait sur un contrat tacite. Il s'agissait pour la fille qu'elle dispose de sa liberté et de son temps pour étudier. Le vieux Modou avait hâte de "prendre possession de son bien" dans le véritable sens du terme. L'homme confie à un de ses amis : "Je vis un mariage-fiction. Je ne vais pas surfer sur les vagues de la fiction. J'irai voir mon beau-père pour lui signifier cela".
La vérité est que l'étudiante qui a profité de l'argent de cet homme polygame, cherche à le narguer. Ce galant du troisième âge n’a qu'une revendication légitime : "passer des moments intimes avec une femme qu'il a mariée devant Dieu et les hommes". Aussi simple que cela puisse paraître, ce vieux court toujours derrière son dû. Son ami ne cesse de dire: "Pour avoir cherché une nouvelle jeunesse, Modou s'est gourré". Dans tous les cas, les femmes sont là avec leur arsenal de tortures et font chanter leurs conjoints.



Auteur: Mademba Ramata DIA


Troisieme conference de Barack

mercredi, 26 novembre 2008

Ligue des champions: Lyon, Manchester, Arsenal, Real et Bayern en 8e

Lyon s'est qualifié, en s'imposant 2-1 sur le terrain de la Fiorentina, pour les 8e de finale tout comme les autres favoris disputant mardi la 5e journée de la Ligue des champions: Manchester United, Villarreal, Bayern, Arsenal, Porto et Real Madrid (la Juventus l'était déjà).
Groupe E: Villarreal-Manchester, 0-0 qualificatif

Le "Sous-Marin jaune" et MU se sont séparés sur un 0-0 (comme à l'aller à Old Trafford) qui les arrange tous deux, puisqu'ils se qualifient ainsi. Cristiano Ronaldo s'est démené, trouvant la barre transversale mais sans marquer, pour sa dernière apparition européenne avant la remise du Ballon d'or 2008, mardi prochain, pour lequel il est le grand favori.

La première place, détenue par le club anglais à la différence de buts générale devant la formation espagnole, sera l'unique enjeu de la dernière journée. Manchester aura la tâche plus aisée, en recevant Aalborg, tandis que Villarreal ira défier le Celtic. Les Ecossais justement ont définitivement abandonné leur 3e place en s'inclinant sur la fin au Danemark (2-1) face à Aalborg.

Groupe F: Lyon et Bayern qualifiés sans coup férir

L'OL s'est qualifié pour les 8e de finale pour la 6e fois consécutive en tuant le suspense dès la première demi-heure de jeu, avec des buts de Makoun, sur une passe en retrait de Benzema, puis de Benzema lui-même, même si Gilardino a réduit le score peu avant la pause. Les Lyonnais, pourtant dominés dans le jeu par la Fiorentina, ont parfaitement manié l'art de la contre-attaque, et recevront l'esprit tranquille le Bayern pour la suprématie du groupe, qu'un nul 0-0 ou une victoire leur assurerait (même si Juninho et Cris seront suspendus).

Les Bavarois eux ont balayé 3-0 le Steaua, grâce à deux buts de Klose (passe de la tête de Ribéry pour le premier) et un de Toni. Pour la Coupe de l'UEFA, la Fiorentina pourra se contenter d'un nul contre Bucarest pour retrouver la compétition qu'elle avait terminée demi-finaliste la saison dernière.

Groupe G: Arsenal et Porto qualifiés en repoussant Kiev

Arsenal, distancé dans son championnat et pris dans la tourmente de l'affaire Gallas, qui jouait sans le brassard, s'est donné de l'air en se qualifiant, par une victoire in extremis face au Dynamo (1-0, but de Bendtner à la 87e).

Présentant un avantage direct sur le Dynamo (aux buts marqués à l'extérieur), le FC Porto s'est lui aussi qualifié en s'imposant à Fenerbahçe (2-1). L'affiche Porto-Arsenal sera la petite finale déterminant la première place. Les Gunners peuvent se contenter du nul ou d'une petite défaite (ils avaient battu les Portugais 4-0 à Londres).

Groupe H: le Real rejoint la Juve en 8e

La Juventus, déjà qualifiée, a fait le bonheur du Real Madrid avec son nul (0-0) à Saint-Pétersbourg, face à un Zenit décidément décevant, mais qui retrouvera la Coupe de l'UEFA dont il est le tenant du titre. Le club espagnol, qui avait besoin de ce nul turinois, a lui aussi pris son billet pour les 8e en l'emportant à Borisov (1-0). Raul en a profité pour égaler Filippo Inzaghi en tête des meilleurs buteurs des compétitions européennes, avec 64 buts. Cette qualification offrira-t-elle un répit à l'entraîneur madrilène, Bernd Schuster, sur la sellette?

Obama, un rat de bibliothèque qui fait lire ses compatriotes

Sur lui, par lui ou en rapport avec lui: les livres liés de près ou de loin à Barack Obama s'arrachent aux Etats-Unis depuis sa victoire à la présidentielle, pour le plus grand plaisir du monde de l'édition qui se félicite d'avoir enfin un grand lecteur à la Maison Blanche.
Les trois livres signés d'Obama lui-même occupent les trois premières places du classement du New York Times dans la catégorie essais. Du côté des livres pour enfants, un livre illustré sur le premier président noir des Etats-Unis domine aussi le palmarès.

L'obamania profite par ricochet à deux anciens présidents: Abraham Lincoln (1861-65) et Franklin D. Roosevelt (1933-45). Les ouvrages consacrés à ces deux géants de l'histoire américaine sont devenus introuvables depuis que Barack Obama a confié à la télévision qu'il se plongeait dans l'histoire de ses deux prédécesseurs, arrivés au pouvoir comme lui en temps de crise.


Le livre d'histoire le plus vendu par la librairie en ligne Amazon.com est "Team of Rivals" ("Une équipe de rivaux"), un ouvrage de Doris Kearns Goodwin consacré à l'administration Lincoln. En huitième position, "The Defining Moment" ("Le moment crucial"), consacré aux 100 premiers jours de la présidence Roosevelt, gagne du terrain.

"Cela fait partie d'un intérêt général pour Obama: essayer de pénétrer son esprit pour comprendre comment il voit le monde", observe l'historien Julian Zelizer, de l'Université de Princeton, selon qui les Américains semblent fascinés par l'arrivée d'un intellectuel à la Maison Blanche.

Son prédécesseur, George W. Bush, n'a guère brillé par ses lectures, sauf peut-être celle du "Petit chevreau", un livre pour enfants qu'il avait en mains le 11 septembre 2001 dans une salle de classe lorsqu'on lui a annoncé que deux avions avaient percuté les tours jumelles de New York.

"C'est intéressant d'avoir à nouveau quelqu'un qui lit à la Maison Blanche. On n'avait pas vu ça depuis huit ans", se félicite Mark Laframboise, directeur des achats de la librairie Politics and Prose à Washington. "Si Obama évoque un livre à la télévision, les éditeurs doivent réagir dans l'urgence".

L'éditeur Simon and Schuster a dû ainsi réimprimer plusieurs fois le "Team of Rivals" ainsi que "Michelle", une biographie de la future Première Dame, écrite par Liza Mundy.

Pour Obama lui-même, la soif de lire s'est déjà traduite par des revenus de 4 millions de dollars, d'après ce qu'il a déclaré l'an dernier au Sénat, pour son autobiographie "Les rêves de mon père" et "L'audace d'espérer", son plaidoyer pour transformer la politique américaine.

Les recettes devraient encore gonfler cette année avec la mise en vente d'un recueil de discours, "Change We Can Believe In" ("Un changement crédible"), dont le titre reprend l'un des slogans de campagne du candidat démocrate.

Malheur aux vaincus: les livres sur son rival républicain John McCain ne trouvent plus preneur. "On ne peut même plus rien vendre sur la guerre en Irak", témoigne M. Laframboise.

Aubry aux commandes du PS français

Martine Aubry est devenue officiellement mardi la première femme à diriger le Parti socialiste après quatre jours de psychodrame, avec seulement 102 voix d'avance sur Ségolène Royal, mais elle prend la tête d'un parti profondément divisé.

Devant le Conseil national, "parlement" du parti, réuni à la Mutualité, haut lieu de la gauche, ses premiers mots de première secrétaire ont été: "On va ensemble gagner pour les Français", et le maire de Lille a aussitôt tendu la main à sa rivale.

Ségolène Royal, qui s'était faite discrète toute la soirée, a appelé, après le Conseil, les militants socialistes à "l'unité" et au "rassemblement", tout en déclarant qu'elle voulait être "une force de transformation" au sein du parti, une façon d'organiser son opposition. Certains de ses proches ont quant à eux continué d'exiger un nouveau vote.

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mardi, 25 novembre 2008

Communiqué du DCPC

Chers compatriotes, La renaissance de la Défense Civile et Populaire Congolaise: un cauchemar pour les agresseurs ruandais! On s'en souvient!Le peuple congolais doit se mettre lui-même en ordre de bataille pour imposer sa paix, sa sécurité et assurer la protection de chaque mètre du territoire national! Finie la peur parce que ensemble, nous pouvons!!Nord Kivu/Sud Kivu/ Equateur/ Bas Congo/ Kasaï Oriental/ Kasaï Occidental/ Maniema/ Bandundu/Katanga/Province Orientale/ Kinshasa: Tous unis, lèvons-nous et organisons-nous dans notre rue, notre village, notre quartier, notre commune selon le plan ci-dessous pour montrer aux ennemis du peuple congolais que rien ne se fera sans le peuple congolais et le Congo, ce ne sont pas ces pantins corrompus et traîtres qui ont confisqué le pouvoir du peuple! Trop, c'est trop et assez! Ensemble dans la Défense Civile et Populaire Congolaise DCPC

Info UCDP

Bébé vendu à Gand : l'hôpital était-il au courant?

Le couple néerlandais qui, au mois de juillet, a acheté à ses parents belges un bébé né à l'hôpital Jan Palfijn à Gand affirme qu'un médecin et un gynécologue de l'hôpital étaient au courant de cette adoption illégale. Une enquête est toujours en cours au parquet de Gand au sujet de cette affaire. L’information ouverte porte sur une « supposition » d’enfant, qualification qui désigne le fait de faire passer un enfant pour le sien alors que ce n’est pas le cas. La naissance de cet enfant a en effet été déclarée à l’état civil de Gand par le couple néerlandais.

Les parents biologiques avaient décidé de se séparer du bébé pour des raisons financières. L’enfant a été remis au couple néerlandais au lendemain de sa naissance contre paiement d’une somme d’argent.

L’affaire a éclaté à la suite des déclarations d’un journaliste du programme d’informations néerlandais « Netwerk ». Les adoptants viennent d’affirmer, dans cette même émission, que certains membres du personnel de la maternité étaient au courant de l’opération.

Selon Netwerk, les adoptants ont versé entre 5.000 et 10.000 euros au couple belge. Ils avaient auparavant tenté à plusieurs reprises de trouver une mère-porteuse en Belgique. Ils auraient ainsi été escroqués de quelque 20.000 euros.

Les parents adoptants, âgés chacun de 26 ans, n’ont à ce jour pas été inculpés par les autorités judiciaires belges. Le parquet gantois ne dispose pas non plus d’indices selon lesquels la mère biologique serait tombée enceinte à la demande du couple néerlandais. Quant au bébé, il peut continuer à résider provisoirement aux Pays-Bas. Une commission rogatoire se rendra cependant sur place pour tenter de déterminer le rôle exact joué par les adoptants dans cette opération.

L’hôpital Jan Palfijn rejette pour sa part les accusations formulées par le couple néerlandais. La direction de l’hôpital déclare avoir été elle-même mise au courant par un journaliste de Netwerk. L’hôpital a alors ouvert une enquête interne et prévenu la police. Et de préciser que l’accouchement a eu lieu avec l’aide des médecins de garde et que la femme était jusque-là inconnue de l’institution. La direction de l’hôpital envisage de déposer plainte contre le couple néerlandais.

(Belga)

Barack Obama nomme Robert Gibbs porte-parole de la Maison Blanche

Le président élu américain Barack Obama a nommé Robert Gibbs, son ancien directeur de communication pendant la campagne, porte-parole de la Maison Blanche, a annoncé samedi l'équipe de transition dans un communiqué. Lire la suite l'articleobak.jpg

Brillant tacticien, M. Gibbs, 37 ans, a été pendant la longue et rude campagne présidentielle le directeur de la communication et le porte-parole de Barack Obama, qu'il a accompagné dans tous ses déplacements, mettant au point les stratégies de communication du candidat démocrate.

Originaire de l'Arkansas (sud), Robert Gibbs avait rejoint l'équipe Obama lors de sa course au Sénat en 2004 et avait été la même année le porte-parole de John Kerry pendant sa campagne présidentielle malheureuse.

M. Obama a également nommé Ellen Moran, directrice de la communication et Dan Pfeiffer, directeur de la communication adjoint.

Mme Moran, une nouvelle venue dans l'équipe Obama, dirigeait jusqu'ici le groupe féministe proche des démocrates Emily's List. Elle avait auparavant exercé des responsabilités au sein de l'AFL-CIO, le principal syndicat américain.

M. Pfeiffer est le directeur de la communication de l'équipe de transition et organisait les opérations de presse du sénateur de l'Illinois.

"Ces personnalités rempliront des rôles essentiels et l'ampleur et la profondeur de leur expérience pourra aider notre administration à apporter prospérité et sécurité au peuple américain", souligne le communiqué.

PS français dans la tour,ente

Les partisans de Ségolène Royal ont lancé un ultimatum au camp Aubry, réclamant la prise en compte immédiate de leurs contestations sur le scrutin qui a conduit à l'élection d'extrême justesse de la maire de Lille à la tête du PS. Lire la suite l'article
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Dans un communiqué, le maire de Dijon, François Rebsamen, demande que l'on examine les contestations venant de Lille avant mardi 14h00, "faute de quoi nous saisirons la justice et appellerons à une manifestation devant le siège du Parti socialiste, rue de Solférino".

"Il ne peut y avoir de passage en force sur un vote dont la sincérité est mise en cause", ajoute l'ancien directeur de la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007.

Une commission chargée d'examiner les contestations fédération par fédération a travaillé pendant six heures lundi sans trouver de sortie de crise.

Selon les résultats diffusés samedi par la direction du PS, Martine Aubry l'a emporté sur Ségolène Royal avec 42 voix d'avance.

La "commission de récolement" doit se réunir à nouveau mardi après-midi au siège du PS avant le Conseil national chargé de proclamer les résultats officiels, mardi soir.

Selon plusieurs dirigeants socialistes interrogés par Reuters, les litiges examinés jusque-là ne sont pas de nature à changer le résultat annoncé samedi, à savoir l'élection de Martine Aubry même d'un cheveu.

Toute la journée, Ségolène Royal a répété que la seule issue possible était à ses yeux l'organisation d'un nouveau tour de scrutin "clair et incontestable", une option rejetée par quasiment tout le monde à l'exception de ses proches.

"Qui a peur du vote des militants ?", s'est-elle interrogée sur France Inter. "Je pense que je suis majoritaire dans les urnes", a-t-elle renchéri dans la soirée sur Canal+.

Selon un sondage BVA pour France Inter rendu public lundi, 71% des Français, et 66% des sympathisants socialistes, estiment que la présidente de la région Poitou-Charentes a tort de ne pas reconnaître sa défaite.

Les partisans de la maire de Lille, restée lundi dans son fief pour cause d'obligation municipale, affichent quant à eux leur certitude de remporter le bras de fer.

70% CONTRE ROYAL ?

Malgré cette "sérénité exceptionnelle" du camp Aubry, selon les mots de Claude Bartolone, des voix se sont élevées pour dire que l'étroitesse du score n'offrirait de légitimité à aucune des deux prétendantes à la direction du parti.

lundi, 24 novembre 2008

Bruxelles:GRANDE MANIFESTATION POUR LA PROTECTION DES POPULATIONS CIVILES DANS L'EST DU CONGO ORGANISEE PAR AMNESTY INTERNATIONAL

DATE : mardi 25 novembre - 12h00 à 13h00

LIEU : Bruxelles - place de la Monnaie - avec un parapluie, symbole du besoin de protection des populations du Kivu

Arrêtez l'épuration ethnique : pas d'excuses, pas de délais, protégez la population au Congo. « Au secours… Les hommes en armes de Nkunda passent de maison en maison. Ils s'emparent de tous les garçons et jeunes hommes et leur fracassent le crâne »… - Nkunda n'a pas le soutien de tous les tutsi
Les extrémistes tutsis sont au Congo ce que les extrémistes serbes ont été aux Balkans
Venez le plus nombreux possible avec des banderoles demandant la neutralisation et l'extradition des extrémistes tutsis Nkunda et Kagame au TPI

Hillary aurait accepté la tête de la diplomatie

La future administration Obama a continué à prendre forme avec en perspective des nominations à deux des postes les plus importants des Etats-Unis : Hillary Clinton à la tête de la diplomatie et Timothy Geithner au Trésor.
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La chaîne de télévision NBC a affirmé que M. Geithner, président de la Réserve fédérale de New York, allait être désigné lundi comme futur secrétaire américain au Trésor, un poste qui l’amènera à piloter l’économie américaine dans une période extrêmement difficile.

M. Geithner était cité parmi les deux grands favoris pour le poste, à côté de l’ancien secrétaire au Trésor Lawrence Summers. Ce haut fonctionnaire de 47 ans connaît bien le Trésor pour y avoir travaillé de 1988 à 2001. La perspective de sa nomination a été saluée par une hausse de 6,54 % à Wall Street, où l’on notait que M. Geithner connaissait intimement le fonctionnement des marchés de par ses fonctions à New York.

La nomination d’Hillary Clinton au poste de secrétaire d’Etat est quant à elle « sur les rails » et devrait intervenir après les congés de Thanksgiving à la fin de semaine prochaine, selon l’entourage de Barack Obama.

En devenant le visage de la politique étrangère des Etats-Unis, l’ancienne Première dame ajouterait un chapitre passionnant à la saga de la famille Clinton au pouvoir et donnerait du poids au cabinet de Barack Obama. Mais, craignent certains, elle apporterait aussi une dose d’intrigue.

La nomination de Mme Clinton, battue par Barack Obama lors des primaires démocrates, était sujette à d’intenses spéculations depuis qu’elle a été reçue à la mi-novembre par Barack Obama en son fief de Chicago.

Selon l’édition en ligne du New York Times, qui cite des sources proches de l’ex-Première Dame, Mme Clinton a accepté l’offre de son ancien rival. « Elle est prête », a déclaré un de ses confidents, précisant qu’elle a pris sa décision après un nouvel entretien avec le président élu. Mais un de ses proches a déclaré à l’AFP que les informations du New York Times étaient prématurées.

Les dernières entraves semblent avoir été levées après que son mari, l’ancien président Bill Clinton, a offert de soumettre ses activités internationales à un examen éthique et d’identifier les donateurs de sa fondation pour éviter les conflits d’intérêts.

Le diplomate en chef de l’Union Européenne, Javier Solana, a estimé vendredi à Washington que la nomination de Mme Clinton serait « très bien reçue » à l’étranger. « C’est une forte personnalité », a ajouté M. Solana. « C’est une personne adéquate pour ce rôle : elle est capable, elle a de l’expérience, elle est connue ».

M. Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, continue de former le reste de son cabinet. Son équipe chargée de la sécurité nationale doit encore être complétée.

Parmi les dernières spéculations, la nomination de James Jones, ancien général et ancien commandant de l’Otan, au poste de conseiller à la sécurité nationale, était évoquée par la chaîne ABC News. James Jones est respecté par le Congrès, aussi bien chez les démocrates que les républicains, et Barack Obama pourrait avoir besoin de son expertise concernant la guerre en Afghanistan, dont il a promis de faire une de ses priorités.

Le secrétaire à la Défense de George W. Bush, Robert Gates, pourrait quant à lui conserver son poste.

En revanche, certaines nominations semblent bouclées. L’ancien leader de la majorité démocrate au Sénat Tom Daschle devrait occuper le poste de secrétaire à la Santé, Janet Napolitano, qui gouverne l’Arizona, deviendrait secrétaire à la Sécurité intérieure et Eric Holder, ancien membre de l’administration Clinton, secrétaire à la Justice.

AFP

Trabelsi sera extradé aux USA

L’avocat de Nizar Trabelsi, Me Marc Nève, s’est interrogé dimanche dans le journal diffusé par La Première, sur le bien-fondé de la demande d’extradition de son client en provenance des Etats-Unis suite à une condamnation à deux fois quinze ans de prison plus la perpétuité pour des faits de terrorisme.

Condamné en juin 2004 par la justice belge à dix ans de prison pour un projet d’attentat à la base aérienne de Kleine-Brogel – qui abriterait, selon des informations jamais confirmées, des armes nucléaires américaines –, Nizar Trabelsi fait aussi l’objet d’un mandat d’arrêt aux Etats-Unis à la suite de sa condamnation par la justice américaine. Selon « La Dernière Heure » de dimanche, celle-ci souhaite obtenir son extradition.

L’avocat de Nizar Trabelsi a confirmé, sur les ondes de La Première, l’information dévoilée par le quotidien bruxellois.

« Le dossier est venu devant la chambre du conseil qui a pris acte de cette demande formulée par les Etats-Unis », a-t-il dit.

Par ailleurs, Me Nève s’inquiète aussi de la requête des Américains.

« Ce qui nous intéresse, c’est de vérifier le bien-fondé de la demande d’extradition des Américains », a-t-il déclaré sur la radio publique. « Ne s’agit-il pas des mêmes faits pour lesquels il a déjà été condamné à la peine maximale en Belgique il y a quelques années déjà », s’est interrogé le conseil de Nizar Trabelsi.

« En outre, il faut aussi s’assurer que cette demande d’extradition n’entraîne pas une violation de la convention européenne des Droits de l’Homme », a ajouté l’avocat.

La condamnation américaine remonte au 16 novembre 2007.

Nizar Trabelsi a été condamné en Belgique en 2004 à 10 ans de prison pour un projet d’attentat sur la base américaine de Kleine-Brogel dans le Limbourg. En novembre 2007, le détenu avait été transféré à la prison de Nivelles et était soupçonné de préparer des attentats à Bruxelles. Une alerte antiterroriste s’en était suivie.

Samedi matin, Nizar Trabelsi a été transféré de la prison de Nivelles à celle d’Ittre. « On lui a bandé les yeux pendant la nuit et on l’a transféré. Le lendemain matin (samedi), on lui a donné les documents justifiant ce transfert », explique l’épouse de Nizar Trabelsi dans les colonnes de La Dernière Heure.

« Nous ignorons encore la date de l’extradition, mais nous nous y opposerons de toute façon », conclut l’épouse de Nizar Trabelsi.

(Belga)

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Mauritanie : l’ultimatum de l’Europe a expiré... Et après ?

Des sanctions individuelles envisagées contre les membres de la junte militaire
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Après la fin de l’ultimatum de l’Union Européenne, jeudi dernier, la junte militaire au pouvoir en Mauritanie n’a toujours pas rétabli l’ordre constitutionnel. Elle n’a pas non plus réhabilité le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, destitué le 6 août dernier. L’Union Européenne a menacé de prendre des « mesures appropriées » contre la junte, comme par exemple des « sanctions individuelles » contre les putschistes. L’Union Africaine se joint à elle pour réfléchir. Mais les Mauritaniens doivent-ils attendre beaucoup de la communauté internationale ?

« Selon moi, il doit s’agir de sanctions individuelles, comme des interdictions de voyage ». Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a enfin expliqué vendredi ce que signifiaient les « mesures appropriées » qu’il envisageait contre la junte militaire au pouvoir en Mauritanie. Alors que l’ultimatum que l’Union Européenne (UE) avait imposé aux putschistes, le 20 octobre dernier, a pris fin jeudi, la junte n’a toujours pas libéré le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, déchu le 6 août. Ils n’ont pas non plus rétabli la légalité institutionnelle comme le souhaitaient les 27 et ont demandé la poursuite des discussions.

Quelques ministres de l’ancien gouvernement en déplacement à Paris, ont affirmé lors d’une conférence de presse au CAPE (Centre d’Accueil de la Presse Etrangère), hier, qu’ils partagent les vues de Bernard Kouchner. L’ancien ministre chargé des investissements, Sidi Mohamed Ould Emejar, a déclaré que « la première étape est de privilégier les sanctions individuelles contre le Général Aziz et ses hommes. Si cela ne marche pas, il faudra ensuite envisager des sanctions économiques pour resserrer l’étau autour de la junte et la forcer à quitter le pouvoir ». Il a par ailleurs souhaité une action rapide de la communauté internationale pour ne pas laisser le temps à la junte de s’installer.

La communauté internationale réunie à Addis Abeba

Ce même vendredi l’Union Africaine (UA), l’UE, l’ONU, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) et la Ligue arabe se sont réunis pour discuter à Addis Abeba. L’union fait la force semble-t-il. L’UA qui avait déjà menacé de sanctions la junte le 22 septembre dernier avait reçu une fin de non recevoir de la part du nouveau gouvernement six jours plus tard à peine. Aucune mesure répressive n’avait alors vu le jour de la part de l’organisation continentale africaine.

Le président prêt à pardonner

Sidi Mohamed Ould Emejar a assuré vendredi que si les putschistes rendaient le pouvoir à leur prédécesseur « démocratiquement élu », le gouvernement légitime entamerait une phase de « dialogue, de réconciliation et de pardon ». Aucun risque de « somalisation » du pays donc, le président serait prêt à pardonner. Il pourrait même envisager son départ si c’était vraiment utile pour son pays, mais tout devra se faire de manière légale et constitutionnelle.

La junte, dont certains membres sont également en visite à Paris, ne semble pas inquiétée pour autant. Ses représentants ont estimé que l’UE avait une vision faussée et qu’ils n’avaient pas « établi la dictature ». Ils auraient au contraire libéré la Mauritanie d’un gouvernement corrompu. La junte a ajouté qu’elle ne souhaitait pas de rupture avec l’UE mais que si celle-ci l’y forçait, elle commercerait avec d’autres partenaires comme par exemple la Chine.

L’UE signe un accord de 86 millions d’euros avec la junte

Le scénario de crise est donc pour l’instant le plus probable. On peut pourtant se demander si l’UE souhaite vraiment imposer des sanctions à la Mauritanie. En plein ultimatum, elle n’a pas hésité longtemps à verser 86 millions en contrepartie annuelle des accords de pêche liant Nouakchott à Bruxelles. Selon Assane Soumaé, ancien ministre de la Pêche et de l’économie maritime, « c’est vraiment dommage mais le lobby espagnol a été très insistant ». L’Espagne est en effet le premier pays à exploiter les ressources halieutiques de la Mauritanie. « L’Espagne n’est pas contre les sanctions pourtant », a-t-il ajouté. Les jours à venir diront si l’UE est capable de parler d’une seule voix sur le dossier mauritanien.



Parti Socialiste Français :les soeurs ennemies

LITIGES ET RALLIEMENTS

Parmi les litiges dénoncés, le plus spectaculaire a été, en Gironde, une mauvaise retranscription au détriment de Martine Aubry, selon son mandataire. L'erreur a été rectifiée d'un commun accord, selon le PS local. De Guadeloupe, Moselle, Nouvelle-Calédonie, de Lille sont aussi venues des dénonciations d'"anomalies", des demandes croisées de corrections. De leur côté, les présidents socialistes de huit régions, dontJean-Paul Huchon (Ile-de-France) et Martin Malvy (Midi-Pyrénées) ontapporté dimanche leur soutien à Martine Aubry.

Après un week-end marqué par une montée en puissance dans l'affrontement et l'hostilité entre "aubrystes" et "royalistes" une "commission de recolement" doit passer au crible, lundi 24 novembre, les différents contentieux relevés lors du vote pour l'élection du nouveau premier secrétaire du Parti socialiste
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Dirigée par le député Daniel Vaillant, un proche de Lionel Jospin, avec pour rapporteur Philippe Bonnefoy ("un nom qui garantit", s'amuse un cacique), elle se réunit lundi, à 9 heures, pour un long chantier qui pourrait se prolonger mardi, avant le Conseil national décisionnel. M. Vaillant a promis dimanche sur Europe 1 de veiller "à l'honnêteté et la transparence du scrutin", soulignant qu'il faudrait ensuite "accepter, même si c'est de dix voix, le fait majoritaire".

La commission comprend trois mandataires de chaque camp, avec, en observateur, un représentant de l'eurodéputé Benoît Hamon, éliminé du second tour. La commission adressera un rapport au conseil national qui prendra sa décision sur la base de chiffres définitifs. Des voix au PS se sont élevées pour déplorer les dommages infligés par ces querelles à tout le parti.

Numéro un de l'UMP, Patrick Devedjian a pointé pour sa part une "image désastreuse de la démocratie". Après ce "débat arithmétique", il faudra bien en revenir au "débat politique", affirme un haut responsable socialiste. En attendant, certains élus du parti prennent leurs distances.

Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), a annoncé qu'il se mettait en congé du PS. "Je ne veux plus participer à cette mascarade. C'est lamentable. J'ai honte. Au moment où le parti socialiste se déchire en deux sur une position libérale, ma présence au PS ne sert plus à grand chose à gauche", a déclaré ke vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire.

Surtout, les deux tiers des Français, soit (67 %) et presque la même proportion des sympathisants socialistes (63 %) se déclarent opposés à un nouveau vote des militants PS pour l'élection du premier secrétaire, selon un sondage d'Opinionway pour le Figaro et LCI. Quelque 21 % des Français et 29 % des sympathisants PS estiment que compte tenu du faible écart entre Martine Aubry et Ségolène Royal, "il faudrait revoter". Les Français pensent à 71 % que le PS sort affaibli du congrès de Reims et 67 % des sympathisants PS pensent de même. Ces derniers pensent que le parti manque d'abord d'un leader (55 %) alors que l'ensemble des Français pense plutôt qu'il lui manque un projet (53 %). Concernant Martine Aubry, 51 % des Français et 58 % des sympathisants PS déclarent qu'ils ne souhaitent pas qu'elle soit candidate à la prochaine présidentielle. Concernant les alliances, les sympathisants socialistes disent par ailleurs à 38 % pencher vers les autres partis de gauche y compris celui d'Olivier Besancenot, à 23 % pour la gauche mais sans Olivier Besancenot, 11 % pour le Modem de François Bayrou. Quelque 24% ne préféreraient aucune alliance.



samedi, 22 novembre 2008

L'Ami des Sarkho nous revient


Doc Gynéco
envoyé par clemtom

jeudi, 20 novembre 2008

Bruxelles:Des policiers cambriolent une librairie

Le début de l’histoire ressemble à un fait divers ordinaire. Dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, vers 4 heures du matin, une librairie de l’avenue de la Couronne est l’objet d’un cambriolage.

Quelques minutes après un cambriolage dans une librairie d’Ixelles, des policiers ont « parachevé » le travail en volant du matériel pornographique et en puisant dans la caisse. Le chef de zone Bruxelles Guido Van Wymersch les a mutés, mais refuse de les suspendre.
Malheureusement banal, donc, si ce n’est que les images enregistrées par la caméra de surveillance du magasin, précisément 13 minutes plus tard, indiquent qu’après le passage des deux voleurs, les policiers dépêchés sur les lieux, en l’occurrence une patrouille de la brigade anti-agression – NDLR : les voitures noires avec des policiers en civil –, ont « parachevé » le travail.

Les images montrent l’un d’eux puisant dans la caisse, avant de s’emparer de revues et de DVD à caractère pornographique et de saccager le magasin. « En voyant les images, j’ai d’abord cru que c’étaient à nouveau des bandits », raconte l’exploitante, Valérie Van Bockstaele.

Elle dépose plainte le 31 octobre au service de contrôle interne, où les images des caméras de surveillance sont visionnées. On lui assure alors que des mesures sévères seront prises. Qu’apprend-elle quelques jours plus tard ? Qu’aucune procédure disciplinaire n’a été entamée à leur encontre et que les deux policiers, dont un en aveux, ont simplement été mutés, le 4 novembre, vers un autre service de proximité où ils seraient toujours actifs. « J’ai alors demandé à rencontrer le chef de la zone, Guido Van Wymersch, qui m’a répondu qu’il n’avait pas le pouvoir de les mettre à pied. » Contacté, Guido Van Wymersch dit estimer que leur suspension n’aurait pas été la bonne mesure, et cela pour deux raisons : « Un, il serait malvenu de les mettre en congé pour les payer à ne rien faire et, deux, la zone de Bruxelles-Ixelles est déjà considérée comme celle où il y a le plus de dossiers disciplinaires. »

« Un mauvais signal pour les collègues et le citoyen »
Un argument repris, le premier du moins, par le président de la zone de police, le bourgmestre Freddy Thielemans (PS), qui dit « respecter la décision » de son chef de corps. Une procédure disciplinaire aurait, dit son cabinet, été « initiée », en ce sens que l’on attend le rapport d’enquête judiciaire. Curieuse façon d’entrouvrir ainsi une procédure, remarqueront certains. Peut-être les mêmes qui, à l’instar du délégué permanent du syndicat libéral (SLFP), Alain Ysebaert, s’étonnent que le policier en aveux n’ait pas été suspendu. « C’est un mauvais signal, explique-t-il. Pour les collègues et pour le citoyen. J’ai l’impression que l’on se trouve dans une spirale où le chef de zone, qui reste en poste malgré une inculpation et un bidouillage dans sa procédure de sélection, n’est plus en mesure de prendre une mesure disciplinaire à l’encontre d’un membre du personnel auteur d’une faute, dans ce cas-ci pourtant gravissime. »

Le directeur du service de contrôle interne de la zone de police, Olivier Van Buylaere, qui s’était semble-t-il offusqué de la mansuétude dont avaient bénéficié les deux policiers, a lui aussi été muté, officiellement à sa demande, pour « opinions divergentes sur la politique disciplinaire ».