Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 05 janvier 2009

Au monde des conards

10:19 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conard |  del.icio.us |  Facebook | | |

« Barack the Magic Negro » : la chanson qui fait scandale

Le président américain, Barack Obama, une nouvelle fois attaqué sur le terrain racial
arton16017.jpg
La chanson intitulée « Barack the Magic Negro », composée par le parodiste Paul Shanklin et distribuée par son ami, Chip Saltsman, un responsable du parti républicain, reprend le thème de la musique du film pour enfants, « Puff the Magic Dragon ». Diffusée sur Youtube, cette plaisanterie de mauvais goût suscite de vifs débats aux Etats-Unis.

La chanson commence par « Barack, le nègre magique vit à Washington », et la voix du chanteur parodie le pasteur américain Al Sharpton, célèbre défenseur de la cause des Noirs et des droits civiques aux Etats-Unis. « Avec lui les Blancs se sentent moins coupables, poursuit la chanson. Ils votent pour lui, et pas pour moi, parce qu’il n’est pas du coin », dit la chanson. Elle est inspirée par le titre d’une chronique publiée en 2007 dans le Los Angeles Times, et écrite par David Ehrenstein, un écrivain noir. Il comparait Obama, dans son édito, à d’autres figures noires « chaleureuses et peu menaçantes » comme les acteurs Sidney Poitier et Morgan Freeman.

Le débat a commencé la semaine dernière, quand un politicien du Tennessee, Chip Saltsman, candidat à la présidence du parti républicain, a distribué la parodie imaginée par Paul Shanklin. Elle avait déjà été diffusée sur l’émission de radio de Rush Limbaugh l’an dernier.

Une manifestation de l’Amérique réactionnaire

Placée sur YouTube, plus de 300 000 internautes l’ont écoutée. Les réactions ont été immédiates. La chanson a été qualifiée de raciste et déplacée. La mauvaise plaisanterie de Paul Shanklin et Chip Saltsman a mis le camp républicain dans l’embarras. Nombre de noirs et d’Américains issus des minorités ont quitté le parti ces deux dernières années pour rejoindre le camp démocrate et son leader. La diffusion de « Barack the Magic Negro » n’améliorera en rien l’image rétrograde du Parti républicain. Newt Gingrich, un ancien président de la Chambre des représentants, a estimé dans The New York Times que M. Saltsman devait se retirer de la course à la présidence du parti.

Chip Saltsman s’est défendu en déclarant que la chanson était avant tout « humoristique ». Et son auteur, Paul Shanklin, a reproché aux critiques de faire dans le « politiquement correct ». Quant à Barack Obama, en vacances à Hawaï, il n’a pas fait de commentaire. Cette affaire est, certes, mineure, mais elle reflète bien la difficulté qu’ont certains Américains à supporter l’idée d’avoir un « nègre » à leur tête. Le président nouvellement élu devra sans doute subir d’autres attaques du même ordre durant son mandat. L’Amérique ne se débarrassera pas en quelques mois de ses vieux démons. Mais c’est sur la justesse et l’efficacité de son action que la majorité de ses concitoyens, qui l’ont choisi, jugeront Barack Obama.

09:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : magic |  del.icio.us |  Facebook | | |

Il tire sur les gendarmes

Après s'en être pris à sa femme et ses 2 enfants, il a menacé avec une tronçonneuse les gendarmes qui étaient arrivés sur place avant de s'enfermer chez lui. A l’intérieur de sa maison, le forcené a pris un fusil, puis a tiré à deux reprises sur les militaires.
gendarme.jpg
Un dispositif de sécurité important a été mis en place autour du domicile du forcené, afin de le maîtriser.

Selon LCI, une soixantaine de gendarmes de la compagnie de Fontainebleau, renforcés le Peloton de surveillance et intervention de la gendarmerie de tout le groupement de Seine-et-Marne, ont été mobilisés.

Les gendarmes ont tenté à plusieurs reprises de négocier avec le désespéré, sans succès. Durant l’après-midi, le forcené a tiré une douzaine de fois sur les militaires, sans les toucher.

Il était 22H 15, quand le forcené est sorti de son domicile, son fusil de chasse à la main.

Une fois dehors, le GIGN a envoyé un chien d'assaut pour le faire tomber. Une fois au sol, le forcené a été maîtrisé.

Crime contre l'humanité,Israel se transforme en véritable machine à tuer

israel.jpg
sarko.jpg

dimanche, 04 janvier 2009

Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, réclame un cessez-le-feu immédiat entre l'armée israélienne et les activistes palestiniens de Gaza.

C'est un moment très dangereux. Je pense que tout le monde à travers la planète exprime une grave inquiétude", a-t-il dit sur l'antenne de la BBC. "Ce que nous devons faire, c'est oeuvrer davantage que nous ne l'avons fait en faveur d'un cessez-le-feu immédiat."

Des milliers de manifestants ont défilé samedi dans les grandes villes européennes pour réclamer la fin de l'offensive israélienne. Brown et d'autres dirigeants occidentaux ont été accusés de ne pas agir suffisamment pour stopper les violences.

"Je peux voir les questions que pose Gaza pour les Palestiniens - leur besoin d'une aide humanitaire -, mais les Israéliens doivent avoir l'assurance qu'il n'y aura plus de tirs de roquette sur Israël", a-t-il ajouté.

Pour Brown, il faut dans un premier temps "un cessez-le-feu immédiat et qui inclue l'arrêt des tirs de roquette sur Israël" avant de régler les problèmes liés au trafic d'armes à destination de Gaza et, enfin, ouvrir les frontières et les points de passage avec un mécanisme de contrôle international.

"A mon sens, la clef réside dans la capacité des puissances internationales à fournir des garanties d'abord et avant tout sur la fin des tunnels (ndlr, par lesquels transite la contrebande entre Gaza et l'Egypte), et cela requerra une action de l'Egypte", a poursuivi le chef du gouvernement britannique.

Adrian Croft, version française Henri-Pierre André

Israel continue à tuer en série

Samedi soir, des milliers de soldats israéliens appuyés par des colonnes de chars et des hélicoptères de combat ont lancé l'offensive terrestre dans la Bande de Gaza, où les autorités israéliennes s'attendent à de longs combats après huit jours de frapppes aériennes qui n'ont pas permis à Tsahal de mettre un terme aux tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.

Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a déclaré dimanche que l'offensive terrestre de Tsahal était "inévitable". En ouverture du Conseil des ministres, il a souligné qu'Israël ne pouvait pas permettre que les habitants du sud de son territoire continuent d'être la cible de tirs de roquettes. Il s'agissait de son premier commentaire public depuis l'entrée de l'offensive de Tsahal dans sa seconde phase.

L'incursion a déclenché de violents affrontements et un porte-parole du Hamas, Ismaïl Radouan, a averti que Gaza deviendrait un "cimetière" pour les forces de l'Etat hébreu. Le Mouvement de la Résistance islamique a menacé de commettre de nouveaux attentats-suicides en Israël, et promis de tuer et d'enlever les soldats de Tsahal.

Des ambulances militaires ont commencé à transporter des blessés vers un hôpital de Beersheba, dans le sud d'Israël. Trente soldats israéliens ont été blessés, dont deux grièvement, aux premières heures de l'offensive ainsi que des "dizaines" de militants palestiniens, selon les chiffres communiqués par l'armée.

Le Hamas a affirmé que quatre de ses combattants avaient été tués. Des responsables des services de santé de Gaza ont pour leur part fait état de la mort d'une vingtaine de civils dans des raids aériens et des bombardements, dont une fillette de 12 ans, cinq membres d'une même famille et huit autres civils tués dans l'explosion d'un obus de char à Beit Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza.

L'opération "ne sera pas facile" et prendra du temps, avait prédit samedi le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak à la télévision deux heures après l'entrée de Tsahal dans la Bande de Gaza qui compte 1,4 million d'habitants. La télévision a montré des soldats en tenue de camouflage, le visage peint, avançant en file. Alors que les troupes progressaient, des raids aériens étaient menés par Israël sur Gaza. Des F-16 ont frappé trois cibles en l'espace de quelques minutes, dont une installation de sécurité du Hamas qui contrôle l'étroite bande côtière depuis son coup de force en juin 2007.

Des nuages de fumée noire obscurcissaient le ciel aux premières lueurs dimanche alors que les forces israéliennes progressaient dans la Bande de Gaza depuis différents points le long de la frontière entre le territoire palestinien et l'Etat hébreu.

Les militaires de Tsahal opéraient autour de Gaza, coupant la ville du reste du territoire. Des forces blindées au sud de la localité ont progressé jusqu'à la colonie de Netzarim, qu'Israël avaiit quittée comme d'autres implantations lors de son retrait du territoire en 2005, selon des responsables militaires et des témoins palestiniens.

L'offensive se concentrait sur le nord de la Bande de Gaza, d'où sont tirées la plupart des roquettes sur Israël, mais au moins une incursion était signalée dans le sud.

L'aviation israélienne a frappé une quarantaine de cibles au cours de la nuit, dont des tunnels, des entrepôts d'armes et des zones utilisées pour lancer des obus de mortier, selon l'armée. Des canonnières soutenaient les forces terrestres, attaquant le QG des renseignements du Hamas dans la ville de Gaza ainsi que des secteurs d'où sont lancées des roquettes et des positions des forces maritimes du Hamas.

Les troupes de Tsahal n'étaient cependant pas entrées dimanche matin dans les grandes localités de la Bande de Gaza. Des affrontements étaient signalés dans des zones rurales. "Nous avons beaucoup, beaucoup de cibles", expliquait le commandant Avital Leibovich, porte-parole de l'armée israélienne. "D'après mes estimations, ce sera une longue opération".

Tsahal a lancé son offensive le 27 décembre après que le Hamas eut décrété la fin d'une trêve de six mois le 19 décembre et multiplié les tirs de roquettes. Le Premier ministre Ehoud Olmert, cité par un responsable gouvernemental ayant requis l'anonymat, a affirmé que renverser le Hamas et réoccuper la Bande de Gaza n'étaient pas son objectif.

D'après des responsables des services de santé de Gaza, plus de 480 Palestiniens ont été tués dans les frappes aériennes israéliennes, destinées à mettre fin aux tirs de roquettes palestiniens, qui ont coûté la vie à quatre Israéliens depuis le 27 décembre. Les tirs se sont cependant poursuivis, la police israélienne faisant état du tir de 13 roquettes dimanche. Une personne a été légèrement blessée.

La seconde phase de l'opération a commencé à la veille de l'arrivée d'une délégation européenne au Caire. Le président français Nicolas Sarkozy est également attendu dans la région lundi et mardi. AP

samedi, 03 janvier 2009

Voici la réponse

Incroyable : une femme accouche pour la deuxième fois de jumelles, une blanche et une noire

blacwit.jpg

Rachida Dati a accouché

Rachida Dati, la ministre de la justice, a accouché, vendredi 2 janvier, avec quinze jours d'avance sur la date prévue, d'une fille prénommée Zohra, a rapporté l'AFP. La grossesse de la garde des sceaux, âgée de 43 ans, avait nourri ces derniers mois les spéculations de la presse "people", qui a multiplié les rumeurs sur l'identité inconnue officiellement du père du bébé. Lire la suite l'article
rach.gif
Promue à la chancellerie par Nicolas Sarkozy le 19 juin 2007, elle avait été élue maire du 7e arrondissement de Paris en mars dernier. Mme Dati a cependant vu son aura se ternir en 2008 et, selon un scénario avancé par des éditorialistes, son accouchement et le congé qui devrait suivre pourraient être l'occasion d'un changement de portefeuille au sein du gouvernement à la faveur du remaniement technique prévu fin janvier.



Etats-Unis: Obama lundi au Capitole pour discuter relance économique

Le président élu américain Barack Obama doit se rendre au Capitole dès lundi pour tenter de finaliser avec les leaders du Congrès les modalités du futur plan de relance de l'économie américaine, priorité absolue de sa future administration. Lire la suite l'article
obamas.jpg
A peine rentré de ses vacances à Hawaii et à 15 jours de son investiture, M. Obama, ancien sénateur de l'Illinois (nord), va retrouver les couloirs du Capitole. Il a atterri tôt vendredi matin à Chicago et est attendu dimanche avec sa famille dans la capitale américaine.

Alors que ses filles Sasha et Malia doivent rejoindre lundi leur nouvel établissement scolaire à Washington, M. Obama va lui aussi se remettre au travail. Il doit rencontrer lundi la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et le leader de la majorité démocrate du Sénat Harry Reid, selon des sources proches des démocrates.

Depuis plusieurs semaines l'équipe économique de M. Obama et les leaders du Congrès ont entamé des discussions pour donner forme au texte du futur projet de loi.

Pour son premier rendez-vous avec les chefs du Congrès depuis son élection le 4 novembre, M. Obama devrait évoquer ce plan défini comme une priorité de la prochaine administration. Selon la presse américaine, le montant de ce projet de loi qui devra être approuvé par les parlementaires américains pourrait s'élever à 850 milliards de dollars. Certains parlent même d'un chiffre dépassant les 1.000 milliards.

Vendredi, le leader de la minorité républicaine Mitch McConnell s'est inquiété dans un communiqué à propos du "projet de loi à 1.000 milliards", en demandant à ce que "les démocrates du Congrès n'envisagent pas d'écarter les contribuables américains de ce projet en essayant de faire adopter une loi qui n'a pas été discutée par les deux partis". L'ambition de l'équipe économique de la nouvelle administration est la création de 3 millions d'emplois, dont environ 80% dans le secteur privé.

Lawrence Summers, le futur directeur du Conseil économique national, avait affirmé dimanche dans le Washington Post que M. Obama allait privilégier dans son plan de relance les projets de créations d'emplois à "long terme".

Le plan comprendra notamment "non pas des travaux publics mais des investissements qui travailleront au service du public américain", explique-t-il, citant la rénovation des salles de classe et les initiatives favorisant les économies d'énergie.

M. Obama devrait également discuter avec les leaders parlementaires du reste du programme législatif du nouveau Congrès à majorité démocrate renforcée qui se réunira pour la première fois mardi. Après le gros morceau du plan de relance, les démocrates du Congrès entendent notamment boucler la loi de Finances 2009, valider les baisses d'impôts pour les classes moyennes promises par le candidat Obama et s'attaquer à la réforme de la protection santé.

Les leaders de l'opposition républicaine devraient également être associés aux rencontres avec le futur président, selon la presse américaine, mais aucune confirmation côté républicain n'était disponible vendredi.

M. Obama n'a pas remis les pieds au Capitole depuis le vote par le Sénat d'un plan de recapitalisation des banques de 700 milliards, le 1er octobre en pleine campagne électorale.

En outre, mercredi, le président élu sera reçu à déjeuner à la Maison Blanche par son prédécesseur George W. Bush, en même temps que les anciens présidents Bill Clinton, Jimmy Carter et George H. W. Bush, le père de l'actuel président.

mercredi, 31 décembre 2008

Un 2009 fructueux pour les europehorizonistes

boissons-nouvel14.gif

temps-nouvel-an6.gif
fete-nouvel-an15.gif

18:52 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nouvel an |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 30 décembre 2008

Casques bleus au Congo : « l’ONU n’a pas d’armée… »

Impuissance de l’ONU et de la fameuse Communauté Internationale, manque de crédibilité et passivité des Casques bleus, les soldats de la paix... tel est le lot quotidien des forces « militaires » des Nations Unies.
arton15977.jpg
Ce constat, cinglant et terrifiant, est dressé – quelques mois avant son départ à la retraite en juillet 2008 - par le diplomate français et onusien Jean Guéhenno, alors sous-secrétaire général des Nations Unies chargé des opérations de Maintien de la Paix. Fonction qu’occupa avant lui le Ghanéen Kofi Annan, de 1992 à 1996 ( pendant le génocide au Rwanda en 1994, le massacre de Srebrenica en 1995 dans l’ex-Yougoslavie), futur secrétaire général de l’ONU. Avant de quitter cette fonction hypersensible et surtout très exposée, Jean Guéhenno martelait à juste titre, de conférences en communiqués de presse (en boucle) : « L’ONU n’a pas d’armée. Chaque opération doit être conçue en fonction des circonstances propres au conflit auquel il s’agit de mettre fin. Chaque fois que le Conseil de Sécurité décide d’en mettre une en place, il faut repartir de zéro ». Eternel recommencement qui est la faiblesse structurelle patente des Casques bleus, et qui nuit à leur efficacité opérationnelle dans leurs terres de mission.

Faute d’une armée « permanente », on est dans le bricolage permanent ! La tragédie sans fin congolaise du Nord Kivu, avec son cortège de crimes sexuels de masse (viols répétitifs et - planifiés- à grande échelle), la banalisation du Mal (des meurtres de masse), sans oublier les 250 000 personnes déplacées au gré des convulsions d’une guerre de rapine. C’est la loi du genre dans tous les conflits armés médiatisés tout comme des « guerres oubliées » avec son corollaire inévitable : une gigantesque catastrophe humanitaire. Les ONG sont désemparées…

500 000 femmes et fillettes violées

Les Casques bleus désarmés... face au terrorisme sexuel : 500 000 femmes violées à l’est de la République démocratique du Congo. La fatalité leur tient désormais lieu de gilet métaphysique par balles et de seul bouclier face à l’horreur, à la barbarie et la sauvagerie humaine… Les soldats de la Paix préfèrent alors se réfugier dans le repos du guerrier : abus sexuels et trafics en tout genre. L’ONU en est réduit au bricolage permanent. Une opération de maintien de la paix suppose un montage financier (l’argent est le nerf de la guerre : quels Etats payent), humain (quelles sont les Nations disposées à fournir un contingent ?), et enfin des considérations juridico-géopolitiques sur la définition du mandat des Casques dans leur terre de mission, attribution qui relève du Conseil de Sécurité au sein duquel les membres permanents ont un droit de veto. Des tensions au sein de cette instance, il en sort des résolutions mi-choux mi chèvre accouchant de mandats bancals pour les Casques Bleus. Le flou juridique nourrit le mépris des belligérants. A l’est du Congo, le mandat du Conseil de sécurité qui autorise pourtant l’usage de la force, « la protection des civils est mis à mal ». Les femmes et les fillettes sont livrées à elles-mêmes.

Les soldats de la paix face au terrorisme sexuel

Les Casques bleus, en l’état actuel, ne sont qu’un empilement de forces militaires hétérocliques et antagonistes, comme c’est le cas au Congo, au Nord-Kivu. Des contingents issus d’ennemis historiques depuis 1947, l’Inde (4400 hommes) et le Pakistan (3600 hommes) constituent l’ossature de la Mission des Nations Unies au Congo. Les Sikhs Indiens arborant un turban bleu au lieu de porter le casque bleu. La guerre pour le Cachemire continue au Congo,et au sein des forces de l’ONU. Cet antagonisme historique paralyse la mission. Faut-il rappeler que les attentats de Bombay du mois de novembre illustrent plus que tous les discours la profondeur et la permanence de cette césure entre Indiens et Pakistanais. Le nationalisme des contingents mine l’efficacité de cette force d’interposition. Peut-être faudrait-il mettre une force d’interposition entre les Casques bleus Pakistanais et Indiens. En effet, chaque contingent prend ses ordres auprès de la hiérarchie militaire de son pays. Les Indiens appellent New Delhi, les Pakistanais Islamabad, les Uruguayens Montevideo ; les Bengalis, Népalais, Sud-Africains doivent en faire autant. Pire, des cartes géographiques ont été conçues spécialement pour les Pakistanais. Plus inquiétant, certains contingents croisent les bras, refusent d’assurer la protection des civils et exigent de changer de zones d’opération.

Des crimes sexuels de masse « féminicides »

Bref, on est « Au cœur des ténèbres », pour reprendre le titre du beau roman de Conrad. Le commandant des Casques Bleus, le général espagnol Vicente Diaz de Villegas, a préféré jeter l’éponge au bout de trois semaines d’« occupation » de la fonction onusienne. Officiellement pour des « raisons personnelles ». Il a entrevu les limites des opérations de maintien de la Paix. Les Indiens n’obéissent pas à un commandant pakistanais et inversement. La force 17000 Casques Bleus déployés au Congo, dont 6000 à l’est de ce pays-continent au titre de la MONUC, est la plus importante opération de maintien de la Paix des Nations au monde. Faut-il rappeler que l’intervention des Casques bleus n’est pas la première au Congo. Comme, du reste, vient le rappeler le choix de l’ancien président du Nigeria, Obasanjo, comme envoyé spécial pour le Congo, par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. En effet, le général Obasanjo avait été casque bleu au Congo en 1960-1961, au lendemain de l’indépendance de ce pays. 49 ans après son premier séjour, l’émissaire spécial du secrétaire général de l’ONU s’y retrouvera-t-il ?

Autre faiblesse dans la composition des Casques bleus : les pays du Sud, le Nigeria, le Pakistan, le Ghana, le Népal, l’Uruguay, la Jordanie, le Kenya, l’Ethiopie et l’Inde (pays pourtant émergent) sont les plus grands fournisseurs de contingents de Casques bleus. Ils portent le « fardeau » des Nations désunies… L’Union Européenne participe pour 10% et les Etats-Unis pour 1%. Sous-équipés, mal formés, sans commandement intégré comme pour les troupes de l’Otan, les Casques bleus ne peuvent faire face à la gigantesque catastrophe humanitaire et au terrorisme sexuel, avec des camps de déplacés « volatiles ». Ce qui complique toute assistance d’urgence des populations civiles et la lutte contre le viol - ou plutôt l’utilisation des viols de masse comme arme de guerre. D’aucuns, comme Perla Servan-Schreiber n’hésitent pas à déclarer « féminicides » les crimes sexuels de masse. Le Tribunal Pénal International de la Haye a qualifié en 1998 cette pratique barbare de crime contre l’Humanité.

Coup d’Etat en Guinée : divergences au sein de la communauté internationale

Les avis divergent au sein de la communauté internationale sur le coup d’Etat survenu en Guinée la semaine dernière. D’un côté, se trouvent ceux qui condamnent catégoriquement le putsch et exigent le retour à l’ordre constitutionnel. Parmi eux, l’Union africaine (UA) qui a suspendu, lundi, ce pays de ses activités. De l’autre, ceux qui, comme le président sénégalais Abdoulaye Wade et la Communauté des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao), appellent à collaborer avec les putschistes.

Après les menaces, les sanctions ? L’Union africaine a décidé, ce lundi, de suspendre la Guinée de ses activités jusqu’au retour à l’ordre de constitutionnel. L’Organisation continentale a réitéré « sa ferme condamnation du coup d’Etat qui est une violation flagrante de la Constitution de la Guinée » dans un communiqué qu’elle a publié ce lundi matin. Mais l’ancien Premier ministre guinéen, Sidya Touré, contacté par l’agence de presse APA, a minimisé cette sanction. « Il n’y a aucun mal que la Guinée soit suspendue des réunions de l’UA. Le plus important consiste à aller vers une transition apaisée, débouchant rapidement sur des élections transparentes et crédibles », a-t-il déclaré ce lundi.

Le 24 décembre déjà, l’UA réunie sur la situation en Guinée avait menacé les putschistes de sanctions « fermes » s’ils « consommaient » le coup d’Etat. L’Union africaine n’était pas la seule. Toute la communauté internationale avait condamné le putsch survenu au lendemain de la mort de Lansana Conté, et réclamé le respect de la Constitution sous peine de sanctions. Pour les Etats-Unis, ce coup d’Etat et le délai de deux ans proposé par la junte avant l’organisation d’élections sont inacceptables. L’Afrique du Sud, par la voix de son président Kgalema Motlanthe, a également condamné le putsch et appelé la junte à céder « immédiatement » le pouvoir aux civils. Même son de cloche en France. Paris a appelé à des élections rapides, au plus tard au cours du premier semestre 2009.
arton15999.jpg
La junte « mérite d’être soutenu »

Alors que ces Etats et institutions dénoncent la violation de la Constitution en Guinée, Abdoulaye Wade a été le premier chef d’Etat à appeler à soutenir la junte. Selon le président sénégalais, le groupe de militaire ayant perpétré le coup d’Etat « méritait d’être soutenu ». Alors qu’il était en visite à Paris, M. Wade a estimé samedi que « c’est la première fois que des militaires guinéens disent : on organise des élections et on rentre dans les casernes ». Il a appelé « tous les pays, notamment la France,(...) à ne pas jeter la pierre à ce groupe mais à les prendre au mot », faisant allusion à la promesse des putschistes d’organiser les élections d’ici fin 2010. Abdoulaye Wade qui dit avoir eu une conversion avec le nouvel homme fort de Conakry, Moussa Dadis Camara, le définit comme « parfaitement honnête ». Il affirme que le nouveau chef d’État guinéen lui a indiqué : « on a besoin de huit mois pour les inscriptions sur les listes électorales (...) et après ça, on organisera des élections ».

De son côté, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a annoncé dimanche qu’elle était disposée à travailler avec la Junte, pour trouver une « solution apaisée » à la crise et permettre au pays d’échapper à d’éventuelles sanctions. « Nous avons rencontré les membres de la Junte, les partis politiques, les syndicats et la société civile. Nous sentons que tous veulent que la CEDEAO s’implique en vue de trouver la meilleure formule pour une transition apaisée vers des élections libres, justes et transparentes », a indiqué le président de la Commission de la Cedeao, Mohamed Ibn Chambas.

D’après ce dernier, en l’absence d’une Assemblée Nationale (le mandat de l’actuel Parlement est expiré depuis deux ans), « ce qu’on va faire maintenant, c’est de travailler avec tout le monde, le CNDD, les partis et les syndicats, en vue de trouver une solution pour une transition pacifique ».

En Guinée, la population, meurtrie par 24 ans de règne sanglant de Lansana Conté, semble adhérer aux bonnes intentions des putschistes. Reste que, pour l’heure, ce ne sont que des promesses.


Gaza: Israël prêt à des semaines de combats pour écraser le Hamas

a averti le mouvement islamiste Hamas qu'il était prêt pour des combats de plusieurs semaines, au quatrième jour de son offensive à Gaza qui a fait au moins 360 tués Palestiniens et quatre morts côté israélien.Evénement Lire la suite l'article

"Nous sommes prêts à un conflit prolongé et à des semaines de combat", a déclaré le vice-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï à la radio publique.

"Le Hamas dispose encore de centaines de roquettes, mais il faiblit de jour en jour, et nous voulons apporter un changement fondamental à la situation sécuritaire dans le sud d'Israël", a-t-il dit.

Les raids aériens israéliens sur la bande de Gaza, qui se sont poursuivis dans la nuit de lundi à mardi, ont fait depuis samedi au moins 360 morts Palestiniens, alors que se profile la perspective d'attaques terrestres.

Au moins 10 Palestiniens ont été tués et une quarantaine blessés lors des derniers raids, a indiqué à l'AFP le directeur des urgences pour le territoire, Moawiya Abou Hassanein.

Le Dr Hassanein a estimé à au moins 360 tués et 1.690 blessés le bilan des attaques aériennes israéliennes depuis le lancement samedi de l'opération "plomb durci". La majorité des morts appartiennent au mouvement islamiste Hamas.

Des dizaines de raids israéliens, au moins une quarantaine, ont visé des bâtiments, notamment des installations de ministères ou des services de sécurité, a-t-on appris de sources du Hamas et de témoins.

Parmi les cibles de cette nouvelle nuit d'attaques, pour la plupart concentrées dans la ville de Gaza, figurent le siège du Premier ministre, les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances, l'Université islamique déjà frappée la veille, et un club lié au Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, selon des responsables du Hamas et des témoins.

Ces attaques n'ont pas empêché de nouveaux tirs de roquettes depuis le territoire palestinien. Dernière victime en date, un soldat israélien a été tué lundi soir par un tir de mortier contre sa base près de la bande de Gaza.

Cinq Israéliens au total ont été tués par des tirs palestiniens depuis le début de l'opération lancée samedi par l'Etat hébreu contre le Hamas dans la bande de Gaza.

"Notre offensive a pour objectif d'améliorer la situation sécuritaire à long terme de la région bordant la bande de Gaza", a indiqué à l'AFP le capitaine Benjamin Rutland, porte-parole de l'armée israélienne.


lundi, 29 décembre 2008

Le déshonneur des casques bleus au Congo un click sur la photo pour voir la video

ThumbnailServer2.jpg

Une plainte sur cinq contre la police est fondée

En 2007, 6.244 plaintes ont été déposées auprès de la police et du comité P, dont 738 avaient trait à des actes de violence commis par des policiers. Soixante et une plaintes (1 %) concernaient des faits de racisme ou de xénophobie.
pl.jpg
Depuis 2003, les plaintes relatives à des actes de violence sont toutefois restées stables, écrivent lundi les quotidiens Het Nieuwsblad et De Standaard.

Après enquête, il apparaît que 19,3 % des plaintes pour violence étaient fondées. « Si nous devons croire (le bien-fondé de) toutes les plaintes, alors nos policiers se comportent comme des bêtes, mais si l’on prend en compte le contexte, on a alors une autre image », nuance Walter Peeters, du Comité P.

« Avant, nous recevions après chaque manifestation 30 plaintes pour violence. Nous avons envoyé des observateurs sur le terrain, qui participaient à la manifestation de manière anonyme. Nous avons remarqué que certaines choses n’étaient pas correctes. Maintenant, nous accompagnons encore les manifestations, mais le nombre de plaintes est presque nul », souligne-t-il.

Des policiers sont également victimes d’actes de violence. En 2007, 132 cas ont été enregistrés pour la police fédérale. La police a ainsi perdu 1.189 jours de travail pour incapacité à la suite d’actes de violence commis sur ses agents.

(d’après Belga)

Vos réactions

Herman Van Rompuy chargé de former un gouvernement en Belgique

Le roi des Belges Albert II a demandé au démocrate chrétien flamand Herman Van Rompuy de former un nouveau gouvernement pour tenter de surmonter la troisième crise politique de l'année en Belgique, annonce un communiqué du palais royal. Lire la suite l'article
vanpoypoy.jpg
Van Rompuy a accepté cette mission, précise le communiqué.

Agé de 61 ans, Van Rompuy préside la chambre basse du parlement.

Le gouvernement du Premier ministre Yves Leterme a éclaté le 19 décembre, la Cour de cassation l'ayant mis en cause pour avoir exercé des pressions sur la justice en vue de faire valider un plan de sauvetage de la banque Fortis.

Van Rompuy, qui a été ministre du Budget de 1993 à 1999, avait fortement réduit la dette du pays dès sa première année à ce poste. Il fait partie de la frange conservatrice du parti démocrate chrétien.

Le programme du successeur de Leterme sera chargé. Le gouvernement doit notamment défendre un plan de relance de l'économie, menacée de récession, trouver des accords sur les salaires et une issue à l'affaire Fortis. Les actionnaires de la banque belgo-néerlandaise ont obtenu que la justice bloque le rachat des activités belges de Fortis par BNP Paribas.

Huw Jones, version française Philippe Bas-Rabérin

L'Union africaine suspend la Guinée

L'Union africaine a suspendu la Guinée, lundi, à la suite du coup d'Etat militaire qui a porté une junte au pouvoir la semaine dernière. Lire la suite l'article

"Le conseil de la paix et de la sécurité de l'UA a décidé lundi de suspendre la participation de la Guinée aux activités de l'UA jusqu'au retour à un ordre constitutionnel dans ce pays", annonce le conseil dans un communiqué.

"L'UA réitère sa ferme condamnation du coup d'Etat qui est une violation flagrante de la Constitution de la Guinée",

dimanche, 28 décembre 2008

Dieudonné invite le négationniste Faurisson sur scène

L'humoriste controversé Dieudonné a invité vendredi soir sur la scène du Zénith de Paris le négationniste Robert Faurisson, qui conteste depuis plus de 30 ans la réalité de l'Holocauste, à qui il a décerné un "prix de l'infréquentabilité et de l'insolence", selon plusieurs médias français

Dans une vidéo en ligne publiée par Le Post qui montre intégralement la scène qui s'est déroulée à la fin du spectacle, Dieudonné déclenche une ovation en l'honneur de M. Faurisson accueilli sur scène par une accolade. Le trophée lui est remis par une personne déguisée en déporté juif. "Vos applaudissements vont retentir assez loin (...) Votre présence ici et notre poignée de main sont déjà un scandale en soi", ironise Dieudonné devant 5.000 spectateurs. "Tu nous dis +J'ai fait le con+ (ndlr: titre du nouveau spectacle de Dieudonné). C'est sûr, mais ce soir tu es vraiment en train de faire le con! ", lui lance Robert Faurisson.

"C'est même la plus grosse connerie que j'ai faite, mais la vie est trop courte. Déconnons et désobéissons le plus vite possible! ", répond Dieudonné sous de nouveaux applaudissements nourris. Interrogé par le JDD, Dieudonné affirme qu'il n'est "pas d'accord" avec toutes les thèses développées par le négationniste mais "pour moi", dit-il, "c'est la liberté d'expression qui compte". Selon le journal, Jean-Marie Le Pen, son épouse Jany et sa fille Marie-Caroline, étaient présents dans la salle, ainsi que la militante propalestinienne Ginette Skandrani et le leader radical noir Kémi Seba, responsable du mouvement Tribu Ka dissous en 2006 par le ministère de l'Intérieur.

Dieudonné M'Bala M'Bala dont une fille a pour parrain le président du Front National, a été condamné en juin en dernière instance à 7.000 euros d'amende pour ses propos sur la mémoire de la Shoah tenus à Alger en 2005 et qui avaient provoqué un tollé en France. Son dernier spectacle en date est repris ce week-end dans son théâtre de La Main d'Or à Paris, avant une tournée. Robert Faurisson, souvent condamné pour négationnisme, fait l'objet d'une nouvelle enquête judiciaire pour avoir qualifié l'Holocauste de "religion officielle" qui "continue d'abuser des millions de gens par des procédés grossiers".

(d'après AFP)

16:31 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dieudonné |  del.icio.us |  Facebook | | |

Guinée : le président Moussa Dadis Camara dévoile ses ambitions

Il s’est exprimé au Camp Alpha Yaya

Le nouveau président guinéen, Moussa Dadis Camara, a rencontré ce samedi les partis politiques, la société civile, les coordinations régionales et les religieux au Camp Alpha Yaya, devenu son quartier général. Il a dévoilé les grandes lignes de son programme. Ses auditeurs ont pris acte de ses promesses, espérant qu’elles soient tenues.

Prévue à 10 heures, la rencontre n’aura finalement démarré qu’à 11 heures 55. L’heure d’arrivée du nouveau président Moussa Dadis Camara, ce samedi 27 décembre, dans la cour de l’École militaire inter armes, en plein air, sous le soleil. D’entrée, le leader de la junte au pouvoir a commencé par déclarer : « Je n’ai pas préparé de discours. On n’est plus à l’heure de la démagogie. Tout ce qu’on dit sans écrit vient du fond du cœur. » Puis le nouvel homme fort du pays de justifier encore la prise du pouvoir par son équipe. « J’ai pris le pouvoir, a-t-il dit, à cause de l’irresponsabilité et de l’incapacité notoire de l’Assemblée nationale et du gouvernement à gérer le pays. Ils ont préféré se mettre dans la logique de la guerre de succession. » Par contre, le capitaine Moussa Dadis Camara a rendu hommage aux leaders politiques pour leur combat. « Je lève mon béret pour vous », s’est-il exclamé en s’adressant aux hommes politiques, sans doute ceux de l’opposition.