Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 25 mars 2009

Abandon des poursuites contre Lizin

Le conseil d’administration du Centre Hospitalier régional de Huy a décidé d’abandonner les poursuites à l’encontre d’Anne-Marie Lizin dans l’affaire des cartes de crédit. « Comprendra qui pourra », réagit le député wallon Hervé Jamar (MR).
liw.jpg
Le groupe socialiste présent au conseil d’administration a voté pour l’abandon des poursuites à l’encontre de Mme Lizin, alors que les groupes Ensemble et MR s’y sont opposés.

Il était notamment reproché à Anne-Marie Lizin d’avoir utilisé une carte de crédit de l’hôpital régional de Huy (CHRH) a des fins privées.

Le député wallon Hervé Jamar (MR) a réagi dans la nuit de mardi à mercredi, par voie de communiqué, pour dire son amertume et sa stupéfaction du fait que le conseil d’administration du CHRH ait décidé de ne pas poursuivre civilement Anne-Marie Lizin pour ses dépenses qu’il qualifie de « somptuaires et injustifiées ».

« Au-delà du fait qu’une première fissure, un jour à peine après l’installation d’une majorité PS-Ensemble, se marque par cette décision, les échevins socialistes de Huy ont voté contre la réclamation légitime qui devait se poursuivre civilement à l’encontre de Madame Lizin. Leurs désormais alliés du groupe Ensemble, avec le mouvement réformateur, le MR, voulait poursuivre la procédure. Vingt-quatre heures seulement et la cohésion n’est déjà plus de mise. Plus grave, nous constatons que le parti socialiste préserve Anne-Marie Lizin de ses obligations de remboursement. Comprendra qui pourra », déclare le député-bourgmestre Jamar qui demande que le dossier soit analysé à nouveau lors du prochain conseil d’administration du CHRH.

« J’espère que l’intégrité et la cohérence prévaudront alors enfin. De surcroît, certains demandent à l’heure actuelle une recapitalisation du Centre Hospitalier Régional hutois. Cette décision d’abandon des réclamations à l’encontre d’Anne-Marie Lizin est de nature à tout sauf à rassurer de potentiels futurs partenaires. Aux groupes PS et Ensemble de prendre leurs responsabilités désormais », conclut Hervé Jamar.

(belga)

10:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ps belge |  del.icio.us |  Facebook | | |

Dieudonné ce soir à Bruxelles

diuedo.jpgL'humoriste français se produit ce soir au Marignan, à Bruxelles, avec sa conférence-spectacle « Liberté d'expression ». Interdit de représentation par le bourgmestre, Dieudonné a obtenu gain de cause devant le Conseil d'État, qui a suspendu l'arrêté en extrême urgence. « Racisme ou liberté d'expression ? » :
« Si l'instance administrative dit qu'il n'y a pas de problème, c'est qu'elle voit clair », grince Jean Demannez (PS). Le mayeur reste sur sa position : il n'a pas voulu s'immiscer dans les débats politiques oiseux soulevés par l'artiste français, condamné à plusieurs reprises pour des propos antisémites.

Il n'a eu vent de la venue de Dieudonné que par la presse. La salle, pourtant tenue de prévenir la commune de toute manifestation qu'elle organise, n'a pas alerté le bourgmestre. « Cela m'aurait permis d'indiquer aux exploitants les risques pour l'ordre public que comporte un tel spectacle. Ils auraient pu décider de déprogrammer, comme l'a fait le théâtre Varia. »

Le bourgmestre devra-t-il appeler à la rescousse deux autopompes et 80 policiers, comme voici un mois, pour sécuriser le concert du groupe Werrason, organisé – déjà – au Marignan, et qui menaçait de dégénérer en bagarre de rue ? « Une présence de police, discrète et proportionnée, sera mise en place à titre préventif. »

mardi, 24 mars 2009

Trompée, elle arrache le pénis de son mari avec les dents...

Un mari était volage, il le sera moins

et pour cause, son épouse lui a arraché le pénis avec les dents quand elle l'a surpris au lit avec sa maîtresse...

Quelle horreur quand même... ça se passe en Russie, selon 20 minutes.ch. Lui 40 ans, elle 36, ils avaient invité une amie commune à passer la soirée devant la télé, et puis madame s'étant endormie, les deux amants s'étaient vite trouvés à vaquer à d'autres occupations plus fécondes que la télé

Et ce qui devait arriver arriva, l'épouse se releva dans la nuit et découvrant les deux amants en pleine action, s'est enervée avec énergie.

Elle a frappé tout d'abord l'intruse avec une lampe pour se saisir ensuite de l'objet du délit sur son volage de mari et de le lui croquer avec les dents, réussissant parfaitement ainsi la section totale de l'outil de trahison...

Le mari, chanceux, a pu se faire recoudre sa saucisse balladeuse sectionnée, juste à temps avant desséchement de l'organe .

Par contre son épouse arrêtée risque désormais deux ans de prison précise 20 minutes....

Une histoire similaire s’était déroulée en 1993 aux USA. Lorena Bobbitt avait coupé le pénis de son mari. Ensuite, elle avait lancé le membre par la fenêtre de sa voiture. Elle avait voulu se venger du traitement violent quotidien de son mari.


'Casse toi pov'con'

Le 28 août dernier, Hervé Eon, militant du Parti de Gauche, se rend à une manifestation lors du passage de Nicolas Sarkozy dans sa ville de Laval (Mayenne). Au moment où passe le convoi présidentiel et alors qu'il est interpellé par la police, il brandit une pancarte "Casse-toi pov' con".sarko25.jpg

Poursuivi par la justice pour "offense au chef de l'Etat", ce demandeur d'emploi de 56 ans et ancien conseiller général PS de Mayenne avait été condamné en novembre 2008 à une "amende de principe" de "30 euros avec sursis" par le tribunal de grande instance de Laval, alors que le parquet avait demandé une peine de 1.000 euros d'amende.

Très remonté à la suite de cette décision, il avait fait appel.

Le mardi 3 février, Hervé Eon a comparu devant la cour d'appel d'Angers (Maine-et-Loire). Lors de cette audience, il avait déclaré: "Au fond de moi-même, je n'ai pas le sentiment d'avoir offensé le chef de l'Etat" et "je n'irai pas m'excuser".

(Images France 3 Pays de Loire)

Ce mardi, la cour d'appel d'Angers a confirmé la condamnation à 30 euros d'amende avec sursis prononcée en première instance pour offense contre le chef de l'Etat contre Hervé Eon.

La cour d'appel a confirmé le délit d'offense en soulignant que Hervé Eon avait préparé son acte et délibérément brandi son affichette au passage du cortège présidentiel enaoût dernier. "Son engagement politique et la nature même des propos employés, parfaitement prémédités, exclut définitivement toute notion de bonne foi", indique l'arrêt de la cour.

Du coup, Hervé Éon a aussitôt déclaré qu'il allait se pourvoir en cassation et qu'il était prêt à aller, si nécessaire, devant la Cour européenne des droits de l'homme.

À l'annonce de l'arrêt de la cour d'appel, Hervé Éon a déclaré: "Je m'attendais à être condamné. Mais je trouve cette décision ridicule. J'irai jusqu'à la Cour européenne des droits de l'Homme pour faire changer la loi, s'il le faut. Car ce délit d'offense au chef de l'Etat est absurde, d'autant plus qu'il n'existe plus dans beaucoup de pays européens."

LENDEMAINS - Après leur cuisante défaite aux Locales , Karim Wade, Pape Diop et Doudou Wade se fondent dans la nature

Ils ont fui la vérité des urnes, la seule qui vaille. Karim Wade, Doudou Wade et Pape Diop ont pris avant-hier nuit les airs, au moment où la Coalition Bennoo Siggil Senegaal jubilait après sa victoire aux Locales. Karim et Cie ont quitté Dakar et pour le moment, personne ne connaît les raisons de leur départ à l’étranger.
karim14.jpg
L’épreuve semble avoir été difficile pour Karim Wade, au point qu’il n’a pu faire face à la débâcle. Lui qui clamait haut et fort à travers les ondes de la Rfm, qu’il n’a jamais perdu un combat dans sa vie. Qu’il est un gagnant. Le peuple sénégalais vient de lui démontrer le contraire. Il a joué et il a perdu. Mais, ce qui est le plus surprenant, c’est que le fils du Président n’a même pas attendu la proclamation des résultats sortis des urnes, dimanche dernier. Il a pris les airs, avant-hier nuit, au moment où l’opposition se réjouissait des premières tendances qui la donnaient victorieuse dans plusieurs localités du pays.

Karim Wade n’est pas le seul à avoir eu cette attitude. Le maire sortant Pape Diop et le député Doudou Wade se sont aussi «enfui» de Dakar. Avaient-ils des rendez-vous à l’étranger ? Personne ne sait encore. Pourtant, Karim Wade et sa «Génération du concret» avaient donné rendez-vous au peuple sénégalais, au lendemain du scrutin, pour faire le décompte. Rien de cela ne se sera passé. Car, malheureusement pour eux, le compte ne leur est pas favorable. N’est-ce pas là un manque de considération vis-à-vis des électeurs qui ont voté pour Karim ? Le pire, c’est qu’ils avaient mobilisé tous les moyens de l’Etat pour battre campagne. Et au finish, ils ont préféré «bouder» les résultats pour se «reposer» à l’étranger. Aujourd’hui, aucun des proches de ces «exilés» n’a voulu donner les raisons de ces mystérieux voyages. C’est le cas de Cheikh Diallo de l’Anoci. «Je n’ai rien à vous dire, je suis désolé», lance-t-il. Le directeur de Cabinet de Pape Diop est devenu injoignable après avoir demandé de le rappeler. «Je suis au volant de ma voiture, rappelez moi plus tard», avait-il pourtant dit.

En Afrique, on nous a toujours enseigné que le véritable homme, c’est celui-la qui sait faire face aux difficultés. Et que dire donc de cet homme qui aspirait déjà à présider aux destinées de ce pays ? Une première défaite, et il prend la fuite, quel Gentleman !!! En 2000, l’Alternance s’était réalisée grâce aux urnes, cette fois-ci, ce sont ces mêmes urnes qui ont brisé les ailes de la Dynastie des Wade, au grand bonheur de leurs opposants. La notion de coalition a pris tout son sens dimanche.



Auteur: Mamadou DIALLO


lundi, 23 mars 2009

LES TENDENCES DONNENT LA COALITION SOPI 2009 PERDANTE: Macky Sall invite Wade et son régime à démissionner

NETTALI.NET- Après les premières tendances du vote pour les locales 2009 qui sont défavorables à la coalition Sopi 2009, Macky Sall a invité Wade et son régime à tirer les conséquences de cette situation. L’ancien Premier-ministre qui s’exprimait sur les ondes de Sud Fm, considère que le pouvoir doit tout bonnement démissionner.


De l’avis du candidat à la mairie de Fatick, ce résultat traduit le choix irréfutable des populations qui ont voulu lutter contre l’injustice. Se réjouissant de sa victoire dans la commune et la région de Fatick, Macky Sall dira : "ces résultats prouvent que les populations ont repris leur souveraineté". Mieux, soutient l’ancien Premier-ministre, "malgré les tonnes de riz et les sommes importantes d’argent distribuées, la coalition Sopi a été battue à plate couture à Fatick".

"Les populations ont montré qu’on ne peut pas les acheter", fait-il remarquer avant d’inviter Wade et le régime à tirer les conséquences de ce rejet en démissionnant. "Ils doivent partir, si les Sénégalais n’ont plus confiance en eux" conclut Macky sall qui soutient que Wade a fait de ces élections , un référendum en s’impliquant personnellement dans la campagne.

Par ailleurs, M. Sall s’est prononcé sur la menace brandie par l’Agence de régulation des postes et télécommunication concernant les radios et télévisions privées ayant des arriérés de redevances. De l’avis de l’ancien Premier-ministre, ce procédé est inélégant et inapproprié et mal venu. A son avis, le pouvoir cherche à détourner l’opinion de l’ampleur de sa défaite. Déplorant que cette menace soit brandie durant cette journée électorale, M. Sall estime que le régime est gêné par les radios en ce sens que ces dernières l’empêchent de frauder.

Il a invité l’Artp a trouver un compromis avec les entreprises de presse lui devant des redevances. "Les radios doivent être aidées et appuyées et non fermées", martèle-t-il.

ZAHRA

08:26 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : apr |  del.icio.us |  Facebook | | |

Premières tendances des élections : la coalition Sopi entame une nuit en enfer

Si les tendances se confirment, la coalition au pouvoir va vers l’un des revers électoraux les plus cuisants de l’histoire politique du Sénégal. Presque partout et de façon inattendue, l’opposition fait une remontée spectaculaire, battant la coalition au pouvoir dans des fiefs électoraux comme saint-Louis, Matam, Ziguinchor et Dakar, la capitale sénégalaise.
karim_laye_wade.jpg
Contrairement aux premières tendances qui donnaient une courte avance à la coalition Sopi, plus on s’enfonce dans la nuit au Sénégal, plus cette soirée électorale se révèle un cauchemar pour le parti d’Abdoulaye Wade. Même au Point-E où la famille Wade a voté, l’opposition pourrait remporter les élections. Il s’avère déjà que Karim Wade a déjà été battu dans son lieu de vote, au bureau 4 de l’école Franco-arabe. Le Premier ministre Adjibo Soumaré a lui aussi été sévèrement battu dans son bureau de vote à Thiès, n'obtenant que 36 voix, loin derrière Idrissa Seck qui en a obtenu 122.
Même si les tendances s’inversaient, ce qui reste de l’ordre du possible, il semble que la défaite du parti au pouvoir, qui a toujours revendiqué une majorité dans l’ensemble du pays, soit inéluctable. C’est déjà une défaite pour Karim Wade, qui a ouvertement décliné son ambition de diriger le Sénégal, alors qu’il n’a pas été capable de gagner dans son propre bureau de vote. Mais c’est surtout une cuisante raclée pour Abdoulaye Wade, qui a pesé de tout son poids dans ces élections, en faisant le tour du pays. A la veille du scrutin, il réclamait encore la majorité et déclarait avoir réglé les problèmes de division qui minaient son parti. Quels que soient les résultats finaux qui devraient être connus dès lundi matin, ces résultats risquent de constituer une honte électorale pour Abdoulaye Wade et son fils, qui ont mis leur crédibilité en jeu dans ces élections aux enjeux très locaux. Il faudrait un miracle dans le courant de cette nuit, pour qu’il puisse obtenir la majorité qui lui donnerait vainqueur dans les mairies du Sénégal.

Le TFC donne la fessée au PSG

Toulouse a frappé fort en écrasant le PSG (4-1) en clôture de la 29e journée et remonte à la 4e place. Dépassés par leur adversaire du soir à la différence de buts, les Parisiens rétrogradent à la 6e place. Une nouvelle désillusion face à un concurrent direct après la claque reçue contre l'OM (1-3).

Buts: Bergougnoux (6e), Gignac (39e), Sissoko (45e) et Braaten (81e) pour Toulouse. Mabiala (71e) pour Paris.

En corrigeant Bordeaux (3-0), il y a deux semaines, puis en humiliant Paris (4-1), ce dimanche, Toulouse montre qu'il a l'étoffe pour répondre présent dans les grands rendez-vous, les grands moments de frisson. Après la déception surmontée à Monaco (3-2), il fallait donc un grand TFC pour continuer à jouer dans la cour...des grands. Le succès acquis a également mis en exergue son meilleur visage, celui d'une équipe particulièrement bien organisée, très agressive dans les duels, dominatrice sur le plan athlétique, probablement son point fort numéro un, et prête à gicler très vite vers l'avant dès la récupération du ballon. Avec tous ces atouts en poche, les hommes d'Alain Casanova ont aussi bénéficié d'une once de chance, parfois nécessaire à ce niveau de la compétition.

Les Haut-Garonnais n'ont ainsi eu besoin que de trois opportunités franches pour virer en tête à la mi-temps. Il faut tout de même noter que leurs adversaires se présentaient avec une charnière centrale assez expérimentale. Fort peu fournie en nombre, l'arrière-garde axiale Larrys Mabiala et Sammy Traoré a dû palier la suspension de Zoumana Camara et l'absence, pour cause de blessure, de Mamadou Sakho. La crainte de la voir prendre l'eau était légitime. Elle a été confirmée par la lente descente aux enfers de Cearà, coutumier la saison passée de grosses absences et d'une totale perte de confiance en soi. L'incompréhension avec Sessègnon sur l'ouverture du score de Bergougnoux (1-0, 6e) en fût une illustration parfaite. La blessure de Sylvain Armand, avant la mi-temps, un coup de grâce.

Un match plein

Toulouse ne s'est ainsi pas fait prier pour exploiter à fond ces faiblesses de principe en agressant très haut le porteur du ballon et se projetant particulièrement vite sur le front de l'attaque. Le travail d'Etienne Capoue, de Moussa Sissoko, auteur du troisième but (3-0, 45e), et de Daniel Braaten, dans son couloir droit, a d'ailleurs été remarquable. Comme si un monde a séparé les deux formations dans l'animation offensive. Les quelques coups de pieds arrêtés obtenus ont également été bien exploités puisque deux buts sont venus dans ce secteur de jeu. Etienne Didot, élément moteur du système toulousain, a d'ailleurs offert ses deux passes décisives sur coup franc puis sur corner.

Le nouveau quatrième du championnat a également brillé par son imperméabilité. Mauro Cetto et Mohamed Fofana ont su museler, tour à tour, Guillaume Hoarau, souvent alerté dans le dos de la défense sans succès. Malgré un match assez médiocre jeudi en Coupe de l'UEFA contre les Portugais de Braga, seul Stéphane Sessègnon a su finalement apporter le danger en provoquant grâce à son style tout en percussion et en technicité. Toutes les conditions étaient donc réunies pour que les mauve et blanc gagnent la rencontre. Certains observateurs pourront alors déclarer que Toulouse est de retour ou qu'il continue sa route vers l'Europe. On choisira plutôt de se poser comme questions: pourquoi le TFC ne joue-t-il pas de cette manière tous les week-ends ? Gignac, toujours en tête du classement des buteurs avec une dix-huitième réalisation (2-0, 39e), et compagnie choisissent-ils leurs matches ? Réponse dans quelques semaines.

Yassine BEN RAJEB / Eurosport

08:09 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tfc psg |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 22 mars 2009

Tournoi des 6 Nations

Pour Brian O'Driscoll, l'Irlande, et cette génération exceptionnelle dont il fait partie, a largement mérité son Grand Chelem, acquis au terme d'un succès au pays de Galles samedi (17-15). Le capitaine du Trèfle rappelle le travail accompli pour décrocher ce premier titre depuis 1985.
ryg.jpg
Que représente ce titre pour le rugby irlandais?

Brian O'Driscoll: C'est la juste récompense de nombreuses années d'un lourd travail. Nous avons eu des bons moments et des moins bons. C'est un moment fantastique. On est passé tout près par le passé. C'est un bonheur absolu d'avoir enfin atteint l'objectif qu'on s'était fixé. Cette équipe est ensemble depuis de nombreuses années. Nous voulions quelque chose de grand, nous voulions un Grand Chelem

Marseille sur le trône

Buts : Civelli (54e) et Brandao (57e)
brandao.jpg
Le provisoire prend parfois des allures de sublime délice. De rêve inavoué maintes fois refoulés. Au terme d'une semaine de folie qui l'a vu défaire le PSG au Parc des Princes (3-1), éliminer l'Ajax en huitième de finale de la Coupe Uefa au terme de cent vingt minutes de combat, l'OM a retrouvé le fauteuil de leader de Ligue 1. Dix ans après l'époque où Robert-Louis Dreyfus avaient recruté Pirès, Maurice et Dugarry l'année du centenaire du club. Dix ans après sa place de dauphin de luxe (avec un nombre record de points). Entre temps, l'OL avait bâti sa suprématie inaltérable. "L'OL reste le grand favori pour le titre" souligne un Eric Gerets prudent malgré l'euphorie généralisée qui embrase le Vélodrome, après ce succès face à Nantes (2-0). D'ailleurs, en cas de victoire face à Sochaux demain, la bande à Puel reprendrait son bien. Mais tout de même...Cet OM-là semble avoir pris une autre dimension à l'image d'un second acte sous le sceau d'une domination sans partage.

Zenden, l'homme clé

Les entrées conjuguées de Zenden et Ben Arfa (46e) ont fait voler en éclat les Canaris, qui devront lutter jusqu'au bout pour le maintien. Sur son premier ballon, Zenden offre à Brandao une demi-volée repoussée par Alonzo (46e) avant de poser son coup-franc sur la tête de Cana (51e). Nantes tient encore à un fil, s'en sort miraculeusement sur un lob de Valbuena (52e). Mais sur un nouveau coup-franc du Néerlandais, Civelli, de retour de blessure, surgit au point de penalty pour placer une tête victorieuse (1-0, 54e). Une reprise du natif de Maastricht profite ensuite à Brandao, à l'affût d'une erreur de Poulard (2-0, 54e). Dans tous les coups, le milieu défensif a presque fait craquer les Nantais à lui seul. Ben Arfa, qui fait briller sa technique sur le flanc droit, accompagnant ce coup de massue. A l'exception d'un centre Bagayoko pour Klasnic (18e), Mandanda n'a pas perlé une goutte de sueur ou de frisson. La sérénité a de nouveau été mise.

"Aujourd'hui, je peux remplacer Niang ou Koné sans perte de niveau", se félicite Eric Gerets. Bien au contraire. Ses remplaçants du soir ont même été plus décisifs que les titulaires. Et même si Ziani et Bonnart sont toujours out, l'optimisme est revenu dans le camp marseillais. "Si on reste comme ça, on peut jouer le titre en Ligue 1 et poursuivre notre route en Uefa" poursuit-il. Combattifs en étant pris dans un étau à Amsterdam, les Marseillais ont prouvé qu'ils savaient dompter une équipe présumée plus faible dans leur antre. Une qualité qui semblait leur faire défaut ces derniers temps. Dans la quête d'un superbe triptyque, même la fatigue s'est estompée. La providence de champions ? L'avenir décidera.

Julien BIGORNE / Eurosport

13:49 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1 |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 21 mars 2009

Le dernier adieu à Alain Bashung

Un dernier hommage à Alain Bashung, disparu samedi dernier d'un cancer du poumon, s'est déroulé vendredi en l'église Saint-Germain-des-Prés à Paris, en présence de nombreuses personnalités mais aussi d'un millier d'anonymes, qui ont pu suivre la cérémonie sur un écran géant.
Les photos de l'enterrement - Lire aussi: avant de mourir, Bashung avait enregistré du Gainsbourg.

De nombreux artistes ont participé à cet ultime hommage au chanteur parmi lesquels Jane Birkin, Laurent Voulzy, Alain Souchon, Françoise Hardy, Philippe Lavil, Yves Simon, Jean-Louis Aubert, Alain Chamfort ou encore Bertrand Cantat, dans une rare apparition publique, les acteurs Catherine Deneuve, Jean-Pierre Kalfon, Claude Rich et Patrick Bouchitey, mais aussi des proches comme le patron de l'Olympia Arnaud Delbarre ou Pascal Nègre, président d'Universal Music France et ancien directeur du label sur lequel était signé Bashung, Barclay.

Mort à l'âge de 61 ans, l'interprète de « Gaby », « Vertiges de l'amour », « Osez Joséphine », « Ma petite entreprise » ou encore « La nuit je mens » était l'un des artistes les plus appréciés de la profession, au style unique qui aura inspiré de nombreux chanteurs des générations suivantes.

Le père Benoît de Sinety a débuté son homélie en rappelant que le défunt a toujours souhaité « aller à l'essentiel. Ne rien dire d'inutile, ne rien chanter de futile, dire juste ce qu'il faut pour que l'évocation se fasse, pour que l'image, l'émotion surgisse dans le coeur de celui qui reçoit la parole, la mélodie ».
KOM.jpg
Faisant une analogie avec l'épître de la Lettre de Saint-Paul aux chrétiens de Salonique, l'officiant a souligné le désir de recherche spirituel du défunt, « qui détestait le changement et faisait état de son besoin de s'ancrer. Il voulait aussi découvrir l'Inde », expliquant que « la mort était venue interrompre cet échange ».

« Aller à l'essentiel. Dans un univers où le futile et l'inutile peuvent sembler parfois l'emporter, où l'on préfère le confort des petites phrases aux enjeux des vrais discours », a ajouté le religieux, notant le désir inassouvi de profondeur et de recherche cultivé par Bashung dans les dernières années de sa vie.

La cérémonie a symboliquement débuté quand la fille de Bashung, Poppée, a allumé les deux cierges figurant la Résurrection qui flanquaient le cercueil acajou surmonté d'une immense gerbe de fleurs blanches et d'entrelacs de lierre. On retrouvait ces mêmes ornements floraux dans les nombreuses gerbes disposées dans l'église, sur le catafalque et dans l'autel.

Après l'encensoir et la bénédiction, l'épouse du disparu, la chanteuse et actrice Chloé Mons, la voix vibrante d'émotion, est venue au pupitre pour un ultime hommage : « Alain, on est vendredi, jour de Vénus, c'est aussi le printemps. Comment trouver les mots, nous qui naviguions des heures durant dans le silence ?… J'espère que sans toi, l'Univers ne va pas rétrécir », ajoutant qu'il lui avait appris « à voyager si loin, sans bouger ».

« Tu m'as appris à ne pas me perdre dans les gesticulations inutiles et habituelles dans le monde du spectacle », a-t-elle poursuivi avant de conclure : « je t'aime tant, je t'aime tant… » Tandis que chaque membre de l'assistance se rendait auprès du cercueil pour un dernier adieu « selon sa croyance », un disque égrenait les notes d'une version acoustique du standard du rock américain, « Great Balls of Fire ».

Alain Bashung devait être inhumé dans l'après-midi au cimetière parisien du Père-Lachaise.

(ap)

Ali Khamenei répond

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que la République islamique changerait de comportement si le président américain Barack Obama modifiait l’attitude des Etats-Unis à son égard, lors d’un discours diffusé par la télévision d’Etat.
KOM.jpg
« Nous n’avons aucune expérience du nouveau gouvernement et président américains. Nous observerons et jugerons. Changez et notre attitude changera. Si vous ne changez pas d’attitude, sachez que notre peuple s’est renforcé, est devenu plus fort au cours de ces 30 dernières années » et continuera de résister, a déclaré le numéro un iranien devant plusieurs milliers de personnes rassemblées dans la ville sainte de Machhad (nord-est).

Le président Obama a pris l’initiative historique de s’adresser directement aux dirigeants iraniens, à qui il a offert de surmonter trente années de relations hostiles dans un message diffusé sur Youtube pour le nouvel an iranien dans la nuit de jeudi à vendredi. Mais le dirigeant iranien est resté prudent dans sa réaction, demandant des actes et non seulement des paroles.

« Nous ne voyons aucun changement, même la littérature n’a pas changé. Si vous dites vraies, pourquoi nous ne voyons pas de changement. Les responsables américains et les autres doivent savoir qu’on ne peut pas tromper le peuple iranien et lui faire peur. Le changement dans les mots n’est pas suffisant, il doit être réel », a déclaré l’ayatollah Khamenei.

Le discours du guide suprême a été prononcé comme chaque année le premier jour de la nouvelle année au mausolée de l’imam Reza, haut lieu de pèlerinage des musulmans chiites. Il a aussi évoqué la proposition américaine de négociation et une éventuelle reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, rompues il y a une trentaine d’années, après l’occupation de l’ambassade des Etats-Unis par des étudiants islamistes et la prise en otage de ses diplomates. » Ils nous disent de négocier et rétablir les relations diplomatiques. Ils parlent de changement. Mais qu’est-ce qui a changé ? Où sont les signes du changement, avez-vous levé les sanctions contre l’Iran, avez-vous débloqué nos capitaux saisis aux Etats-Unis, avez-vous mis fin à la propagande hostile contre notre pays, avez-vous arrêté votre soutien inconditionnel au régime sioniste », a-t-il demandé.

Il a aussi critiqué une partie du discours du président Obama qui a affirmé que l’Iran ne pouvait obtenir la place qui lui revient dans le concert des nations en utilisant « la terreur et les armes », demandant à Téhéran d’opter pour « des agissements pacifiques ».

Le président Obama « envoie un message pour Norouz, mais dans le même message il accuse le peuple iranien de soutenir le terrorisme et de chercher à se procurer des armes atomiques », a-t-il déclaré. » Nous ne savons pas qui prend les décisions aux Etats-Unis. Est-ce le président, le Congrès et d’autres. Mais en ce qui nous concerne, nous agissons avec logique et non de manière émotionnelle. Nous prenons nos décisions après avoir fait des calculs précis », a-t-il ajouté. Il a également répété que l’Iran n’oublierait pas le soutien des Etats-Unis à Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak de 1980-88 ou encore l’attaque contre un avion civil iranien par un navire américain dans le Golfe en 1988 qui fit 290 morts.

(afp)

partagerfacebook del.icio.us myspace

OBAMA A New Foundation for Growth

vendredi, 20 mars 2009

CHRONIQUE DE L’IMPROVISTE : La dernière trouv’aïe !

« Quand la mer se retire, on voit ceux qui se baignent sans maillot ». C’est ce qu’on disait dans les milieux financiers américains au début de la crise des subprimes.
wade_campagne_1.jpg
Le 22 mars 2009, au soir des élections municipales, beaucoup de candidats en position dite éligible se retrouveront à sec, sans rien pour couvrir leur nudité politique. A voir la façon dont la campagne s’est engagée, beaucoup de ceux qui occupent actuellement des mairies, communautés rurales, conseils régionaux, ne seront pas les moins nombreux dans ce contingent de laissés pour compte.

Et Maître, avec qui nous devions fêter hier le 9ème anniversaire de l’Alternance qui l’a porté au pouvoir le 19 mars 2000 n’a pas vraiment le temps. Il s’est lancé à fond et vingt quatre heures avant tous les autres candidats, dans une campagne électorale où son nom ne figure sur aucune liste, mais reste fort de cette conviction maintes fois montrée « que s’il ne fait pas tout lui-même, rien ne marche ». Faisant fi de la loi, sous le prétexte d’une tournée économique, pas très « économique » en ces temps difficiles pour la majeure partie des Sénégalais, Maître, dans une absence totale de limite, s’arc-boute sur sa pensée qui aborde le Sénégal comme un espace qui serait le sien propre. Une conviction très forte l’habite et lui fait croire qu’il doit indiquer le sens de la campagne. Une pensée invasive, envahissante, qu’il veut imposer aux Sénégalais, jusqu’à se heurter à une réalité dont il souffre qu’ils puissent lui résister. Lui à qui on a fait voir le Sénégal dans sa version Potemkine, ce favori de la tsarine Catherine II, qui faisait construire à la hâte, des trompe-l’œil en pâte à papier, sur le passage de l’impératrice afin de lui donner l’image d’une « Nouvelle Russie ». Face à la triste réalité, il ne manque pas de s’énerver et nombre de ses « enfants » ne savent quoi dire, ni comment agir. Et si quelques uns connaissent quelque succès, il est dû davantage au hasard qu’à leur jugement.

A force de vivre avec la République, sans se plier à ses règles, il a fini, par croire, dans une de ces dernières ( ?) transfigurations, qu’il est parvenu à la domestiquer, ainsi que les citoyens, ce qui vu leur état respectif, n’est un compliment ni pour elle, ni pour lui, ni pour eux. Il a choisi, il y a neuf ans, de délivrer la présidence de la République de sa « lourdeur », mais la « légèreté », le rythme et l’éclectisme de ses actions ont surtout fait naître des incongruités. Tout le pays s’esclaffe au café du commerce sur les derniers avatars d’un président banalisé. L’anecdote, l’accessoire éventent la gravité et l’essentiel de la vocation présidentielle. La déférence due au chef de l’Etat vacille devant le déboulé public des affaires d’argent, les tripatouillages de la Constitution, les déclarations à l’emporte-pièce.

Ce qui d’abord saute aux yeux, depuis le début de sa « tournée économique » c’est le malaise de l’opinion interloquée devant l’exercice présidentiel de Maître, devant « l’art » et la manière qu’il met à occuper, gérer, représenter la fonction. Mais cela n’a pas commencé aujourd’hui. Ça dure depuis neuf ans ! Pendant longtemps, la présidence de la République a été une institution sacralisée par l’imaginaire national. Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf y ont habité et travaillé. Chacun avec son style. Mais aucun n’a ébranlé la majesté du temple.

De cela, Maître n’en a cure. Il continue de se délivrer par des paroles puis des promesses, dont la facilité le rend prodigue. De là, tant de manquements de paroles. Rien ne lui nuit davantage aujourd’hui que cette opinion qu’il s’est faite de savoir tromper tout le monde. La recherche compulsive de l’effet d’annonce a dénaturé, sous l’artifice et la frime, la décision et sa portée. L’opinion s’est lassée de découvrir plus de vessies que de lanternes. On ne le croit plus, même quand il parle de la meilleure foi. Ne dit on pas que « qui trop embrase, mal éteint ». Son omniprésence déconcertante en tous lieux et en toutes circonstances, sa propension à l’épate, tout le bric-à-brac, baladent l’opinion dans des excès jadis d’espérance, aujourd’hui de dépit. Le fleuve de la Présidence de l’Alternance s’est trop souvent égaré. Aujourd’hui, elle quitte son lit pour des rigoles. Et l’opinion dans cette Alternance se fait dans un mélange d’anxiété, d’hébétude et de frustrations.

Il est une réalité que tous les somnifères, toutes les fausses défausses ne peuvent dissimuler. Ce pays ne va pas bien. Il est malade de son déclin, de son échec persistant à trouver du travail à sa jeunesse de la banlieue de Dakar et d’ailleurs, de la défonce de ses finances publiques et de la descente aux enfers de son économie. Il souffre des omissions de Maître, malade de son gouvernement qui feint d’ignorer la dégradation mesurable et patente de son agriculture, de la clochardisation de ses fonctionnaires, de la justice, de son système de santé et de son école. Le naufrage d’un tel rafiot, gouverné par l’illusion, produit un comble d’inégalités : une minorité se tire d’affaire, tout le reste décroche. Le mérite « républicain », première étape de l’ascenseur social est en panne comme jamais. Ils se jouent de la démocratie qui supporte de plus en plus mal les inégalités croissantes. Sans compter que depuis le début de cette campagne, la plus grande désorganisation règne au sommet de l’Etat. Le gouvernement est aux abonnés absents. Le Palais de la République, comme le Building administratif sont vides face à une multiplication de conflits et de mouvements sociaux. Nous vivons un grand mélange de genres où tout s’entrechoque comme dans une boîte de nuit où les néons (s’il n’y a pas coupure de courant) tournent à plein.

Maître était-il ignorant de la situation réelle du pays quand il se jetait à corps perdu dans cette campagne ? En tous cas, tout porte à croire qu’il est en train de faire face à ses comptes. Saura t-il passer le cap, lui qui n’a pas pu anticiper les turbulences, le creux de la vague et essuyer la tempête ? Y aura-t-il un « miracle » pour qu’il puisse profiter des bons vents ? Lui dont la confiance inébranlable en son aura et son « infaillibilité » convaincraient le plus réticent des banquiers ? Pas toujours facile d’affronter le constat. Les comptes ne font pas dans le sentimentalisme. Ils n’ont aucune complaisance. Les chiffres ne s’intéressent pas à la psychologie. Ils sont là, droits dans leur vérité crue. Comme les résultats d’un examen. Combinés avec l’exigence des citoyens d’un vote sans rature ni murmure, Maître n’a donc franchement pas le cœur à la fête. Il se voulait l’officiant d’une communion publique, le chef de chœur d’un hymne familial à la joie, l’ordonnateur appliqué d’un spectacle édifiant et émouvant pour tout le Sénégal et les Sénégalais qui cultivent trop le pessimisme et la grognerie. Des râleurs, mais au grand cœur, qui lui rendraient grâce de sa ténacité et du grand bond « économique » qu’il a fait faire au pays !

Mais l’ambiance n’est pas au gâteau, mais plutôt à la tarte. La morale de l’histoire, en ce neuvième anniversaire de la Présidence de Maître, semble sortie du Chantecler d’Edmond Rostand : « Sache donc cette triste et rassurante chose, que nul coq du matin ou rossignol du soir, n’a tout à fait le chant qu’il rêverait avoir ».



Auteur: Henriette Niang-Kandé


Thiès : Karim Wade détale sous une pluie de pierres et laisse derrière lui les sages du Pds

Karim Meissa Wade n’oubliera pas de sitôt ses derniers jours de campagne pour les élections locales. Après Boynadji où il a été copieusement hué mercredi, le fils du président de la République a été obligé d’écourter sa visite à Thiès ce vendredi, chassé par une pluie de pierres et des huées de citoyens hostiles. Les anciens du Parti démocratique Sénégalais, qui l’ont attendu pendant toute la journée pour s'entretenir avec lui, ont dû se rendre à l’évidence, en apprenant que de la promenade des thiessois, Karim Wade a fait cap sur Dakar pour échapper aux jets de pierre, constate le correspondant de la radio RFM.
Ce jeudi matin, le président de la République a lui aussi été obligé renoncer à sa descente dans la banlieue où la tension est vive, à quelques jours de l’ouverture du scrutin des élections locales. Karim Wade est inscrit sur la liste proportionnelle de la coalition Sopi et devrait être élu conseiller, quel que soit le résultat du scrutin. Le maire de Dakar est élu au suffrage indirect par un collège électoral composé des conseillers et des maires des différents arrondissements de la capitale sénégalaise.

Le PSG retrouve Marseille la tête haute

Le jeune attaquant Guillaume Hoarau a inscrit le but de la victoire sur le terrain des Portugais de Braga, permettant au Paris Saint-Germain de décrocher son billet pour les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA.
Alors que Braga et le PSG, qui avaient fait match nul 0-0 au Parc des Princes à l'aller, semblaient se diriger vers une prolongation, le Réunionnais de 25 ans a libéré son équipe à la 81e minute d'une rencontre dominée jusque-là par l'équipe portugaise.

guillaume.jpg

Sur un long centre du milieu de terrain Clément Chantôme, Reis Eduardo, le gardien de Braga manquait le ballon sur une sortie aérienne et Hoarau, placé juste derrière lui, n'avait plus qu'à frapper le ballon de la tête dans les cages vides.

Troisième de la Ligue 1 à égalité de points avec Marseille et avec une longueur de retard sur Lyon, le leader, le PSG peut encore espérer le titre national.

Eliminés de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue, les hommes de Paul Le Guen s'offrent ainsi une autre occasion de briller sur les terrains dans une compétition européenne, après la victoire du club de la capitale en 1996 en Coupes des coupes.

Le Paris Saint-Germain rejoint ainsi l'Olympique de Marseille, qualifié la veille aux dépens de l'Ajax Amsterdam, dans la dernière ligne droite de la compétition européenne.

Le tirage au sort du tableau final aura lieu vendredi.

Les quarts de finale auront lieu le 9 avril pour les matches aller, le 16 avril pour les maches retour.

Les demi-finales sont prévues le 30 avril pour l'aller et le 7 mai pour le retour, alors que la finale sera disputée le mercredi 20 mai à Istanbul, au stade Sükrü-Saraçoglu du Fernerbahçe.

Chrystel Boulet-Euchin, édité par Pascal Liétout

09:29 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : uefa |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 19 mars 2009

Dieudonné se présente aux élections européennes

L’annonce officielle de l'humoriste très controversé Dieudonné à sa participation aux élections européennes aura lieu samedi, lors d’une conférence de presse, dans son théâtre parisien de « La Main d’or ».
Selon le Parisien.fr, Dieudonné a décidé de mener la liste lui-même. Cette liste, qui n’a pas encore de nom, devrait compter avec la présence d’Alain Soral, ancien conseiller de Jean-Marie Le Pen et ancien membre du parti communiste.
dieud13.jpg
Ce n’est pas la première fois que l’humoriste se présente aux élections européennes. En 2004 déjà, sous la liste baptisée « Europalestine », sa campagne avait remporté un succès inattendu auprès de certain quartiers de banlieues parisiennes.

AJAX AMSTERDAM - MARSEILLE : 2-2 (a.p.)

Grâce à un but de Mears lors de la prolongation, l'Olympique de Marseille a décroché sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA aux dépens de l'Ajax (2-2, aller : 2-1). Menés deux fois à la marque, les joueurs d'Eric Gerets se sont accrochés et poursuivent leur belle semaine.

niang.jpg

Buts: Enoh (33e) et Sulejmani (74e) pour l'Ajax - Niang (35e) et Mears (109e) pour Marseille

Mieux vaut avoir le coeur solide pour supporter l'OM ! Ou la tête bien accrochée pour y jouer. Ce n'est pas Tyrone Mears qui dira le contraire. Buteur mercredi durant la prolongation face à l'Ajax Amsterdam, d'une tête rageuse à bout portant, le défenseur anglais a offert la qualification pour les quarts de finale à son équipe. Une performance qui intervient trois jours après le coup de force réussi au Parc des Princes (1-3). Il y a des semaines comme ça où rien ne semble impossible, pas même un but libérateur inscrit par un joueur raillé de tous encore au coup d'envoi, mais désormais adulé. Comme quoi, parfois il en faut peu pour être heureux.

Arrivé l'été dernier sur la pointe des pieds, en provenance de deuxième division anglaise, l'ancien défenseur de Derby County n'a pas joué la moindre minute avec ses nouvelles couleurs jusqu'au 19 février dernier. Puis face à Twente, au match aller du tour précédent, Eric Gerets a décidé de le lancer, à la surprise générale. Emprunté, semblant comme perdu sur le terrain, Mears a souffert durant toute la partie. Le but d'Arnautovic au Vélodrome, le seul de la rencontre (0-1), est d'ailleurs venu de son côté, le droit. Son coach belge a vite compris : on ne l'y reprendrait pas de si tôt. Plus question de tenter un coup en alignant l'Anglais à la place de Laurent Bonnat, l'indispensable. Oui mais voilà, quelques temps plus tard, face à l'Ajax au match aller, l'ancien Manceau a vu sa saison prendre fin en un instant. Contraint de le remplacer, Gerets n'a pas eu le choix.

Et soudain Mears surgit

A Paris dimanche dernier, Mears a donc débuté. Si son placement a laissé à désirer sur l'égalisation de Giuly, sa prestation d'ensemble, décevante, n'a toutefois pas été pointée du doigt, grâce à la victoire de son équipe (3-1). "Je ne commente pas les prestations individuelles", a d'ailleurs esquivé Gerets en conférence d'après-match. A l'ArenA d'Amsterdam, pour son deuxième match d'affilée, le latéral droit a de nouveau connu des débuts difficiles. En première période, l'Anglais a constamment été pris de vitesse par Schilder, débordé sur chaque montée de son adversaire. Sur l'ouverture du score d'Enoh (1-0, 33e), son marquage n'est pas en cause certes. N'empêche qu'il n'est pas intervenu non plus. Sur le deuxième but de l'Ajax, marqué par Suljemani (2-1, 74e), Mears n'est pas non plus en première ligne. Mais c'est tout de même de son côté que Suarez a débordé puis éliminé Hilton d'un superbe enchaînement.

Au regard de tous ces détails, on pourrait donc penser que Tyrone Mears a une fois de plus manqué sa rencontre. C'était sans compter sur un jaillissement salvateur, à dix minutes du terme. Sur un coup franc de Zenden, mal repoussé par la défense néerlandaise, Mamadou Samassa a vu son partenaire à l'affût, au deuxième poteau. De la tête, l'attaquant lui a transmis le ballon et sans se poser de question, malgré les poings de Vermeer dressés devant lui, la tête de turc est devenue un héros (2-2, 109e). A la fin de la partie, Gerets a reconnu les lacunes techniques de son équipe mais il a surtout loué ses "qualités mentales assez exceptionnelles". Les éloges visaient sans doute encore un peu plus un homme de son esprit. Grâce à lui, l'OM poursuit sa route en Coupe de l'UEFA. Les Olympiens sont en quarts, pour la première fois depuis 2004, date où ils avaient atteint la finale.

Hugues SIONIS / Eurosport

08:41 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : uefa |  del.icio.us |  Facebook | | |

Tout roule contre Sarkozy

La météo a choisi son camp : cette deuxième journée d'action intersyndicale devrait être un succès. «Le printemps revient avec deux jours d'avance dans les rues de nos villes», se réjouit la CGT sur son site, avec «des manifs par dizaines pour chasser les nuages qui nous plombent le moral». greve17.jpg
Au total, 213 cortèges sont organisés un peu partout en France à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, FSU et Solidaires), soit une douzaine de plus que le 29 janvier. Le défilé parisien, qui part à 14 heures de République en direction de Nation via Bastille, devrait rassembler au moins autant de monde qu'il y a un mois et demi, où les organisateurs avaient annoncé 300 000 manifestants et la police 65 000.

Sympathie. Au gouvernement, et en particulier chez le ministre du Travail Brice Hortefeux, on mise sur une mobilisation «plus ou moins comparable à celle du 29 janvier». L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin donnait hier le ton de ce qui devrait être la ligne de conduite officielle en expliquant que ces manifestations devaient «être respectées, parce qu'il y a beaucoup d'inquiétude dans la société».

Si l'exécutif et sa majorité ont décidé d'être mesurés dans l'expression politique sur cette journée d'action, c'est que les sondages montrent la grande sympathie de l'opinion pour cette journée d'actions. L'enquête de Viavoice pour Libération (réalisée les 5 et 6 mars auprès de 1 009 personnes) montre que 62 % des Français et 42 % des électeurs de Sarkozy se disent «solidaires» de la mobilisation syndicale. Ils sont même 78 % (53% des sympathisants UMP) à trouver «justifié» le mouvement d'aujourd'hui, selon un sondage de l'Ifop pour Paris Match (réalisé les 12 et 13 mars auprès de 965 personnes). L'affaire du bouclier fiscal (lire page 5) ravive encore ce sentiment de culpabilité qui traverse l'UMP et ses élus face... lire la suite de l'article sur Libération.fr

08:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy |  del.icio.us |  Facebook | | |