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mercredi, 06 mai 2009

MANCHESTER SUPERIEURE

ARSENAL - MANCHESTER UNITED: 1-3ronal26.jpg

 

Buts: Van Persie (75e s.p) pour Arsenal. Park (8e), Ronaldo (11e et 61e) pour Manchester.

"On va à l'Emirates Stadium pour marquer" annonçait Sir Alex Ferguson avant la rencontre. Après onze minutes de jeu, et deux buts de Park (8e) et Ronaldo (11e), le patron des Red Devils pouvaient se frotter les mains. Ses prévisions étaient justes. L'issue de cette demi-finale entre Anglais n'a réservé finalement aucune surprise. Arsenal n'a jamais existé. Que ce soit à Old Trafford ou à l'Emirates, les Gunners se sont fait dévorer par une formation mancunienne sûre de son talent. L'équipe d'Arsène Wenger était bien trop tendre et limitée pour venir inquiéter le champion d'Europe en titre. Direction Rome pour la bande à Ronaldo. Reste à savoir qui de Chelsea ou Barcelone viendra s'ériger sur sa route en finale.

Ultra dominateurs au match aller, Manchester pouvait regretter d'être tombé sur un Almunia de gala dans le théâtre des rêves. A Londres, l'Espagnol n'a pas su réitérer son exploit. Pis, il a été lâché par sa défense, beaucoup trop laxiste et attentiste à de nombreuses reprises pendant quatre-vingts dix minutes. Que ce soit sur le but de Park, après une glissade du jeune Gibbs (11e) ou sur le contre amenant la réalisation de Ronaldo (61e), l'arrière-garde londonienne a vécu un enfer sur sa propre pelouse. La série de vingt-quatre matchs sans défaite en C1 des Canonniers prend fin ce soir face à un adversaire monstrueux d'efficacité et de facilité. Au-delà de la défense, c'est toute l'équipe d'Arsenal qui a sombré.

Fletcher ne verra pas Rome

Seule ombre au tableau pour les Diables Rouges: l'expulsion de Darren Fletcher après une faute sur Fabregas dans la surface de réparation. Monsieur Rosetti, pointilleux sur le règlement, sortait le carton rouge et privait l'Ecossais de la finale à Rome (74e). Un manque de psychologique flagrant de la part de l'Italien. Van Persie en profitait pour réduire le score (1-3, 75e). La fin de rencontre ressemblait plus à un décrassage qu'à une demi-finale de Ligue des Champions. Ferguson ne prenait aucun risque en sortant Evra et Rooney, sous le coup d'une suspension pour la finale.

"Ce score devait être celui du match aller. On l'a fait au retour, tant mieux" concédait Evra à la fin de la rencontre. Lucide, l'ancien Monégasque, qui jouera sa troisième finale de C1 dans sa carrière, ne se privait pas pour épingler ses adversaires "Ce soir, c'était onze hommes contre onze enfants". Cinglant. Un commentaire pas si loin de la vérité, tant il y avait un gouffre entre les deux équipes. En tête du classement de la Premier League, qualifié pour la finale de la Ligue des Champions, Manchester s'octroie une fin de saison palpitante. Seul Chelsea ou Barcelone peuvent encore contrarier ses envies de doublé.

LA DECLA : Patrice Evra (défenseur de Manchester United)

"Ça aurait dû être le score de l'aller, et puis c'est le score du match retour. On avait bien préparé le match, c'était difficile pour Arsenal, on a vraiment plus d'expérience qu'eux et ça s'est vu. On a eu un peu l'impression en première mi-temps que c'était 11 hommes contre 11 enfants. (Vous les avez surclassés ?) C'est clair, des fois il faut le dire. Beaucoup de gens s'attendaient à ce qu'Arsenal réussisse l'exploit, mais à l'arrivée... (A propos du carton rouge de Darren Fletcher, qui manquera la finale). Il y a quelque chose de terrible... Moi, j'ai joué toute la deuxième mi-temps avec la peur au ventre de me prendre un carton et de manquer la finale, donc j'imagine la frustration de Fletch'".

Baptiste DESPREZ / Eurosport

mardi, 05 mai 2009

Malgré la crise, les PME continuent d'engager

 

Les annonces dans la presse écrite, notamment locale, sont quant à elles surtout appréciées pour la rapidité des réactions mais le prix reste malgré tout un bémol, précise StepStone. Les bases de données de CV sont très appréciées pour leur prix souvent accessible.pict_176277.jpg

Malgré la situation économique actuelle, les petites et moyennes entreprises (PME) comptent toujours engager du personnel en 2009, selon une enquête menée par StepStone auprès de mille PME. Pour ce faire, la plupart des PME combinent plusieurs canaux de recrutement.

Quarante-cinq pour cent des petites et moyennes entreprises envisagent, malgré la crise, d'engager du personnel en 2009. Un cinquième guette l'évolution du marché avant d'entreprendre toute démarche de recrutement et un peu plus d'un tiers ne compte pas engager de nouveaux collaborateurs cette année, selon l'enquête menée par StepStone fin février. Ce sont les profils commerciaux qui sont les plus recherchés, suivis par les candidats aux connaissances techniques et les spécialistes en IT et en finance.

Pour trouver ces nouveaux collaborateurs, la plupart des PME (82 pc) se tournent vers plusieurs canaux différents. Ainsi, environ 60 pc recrutent via un bureau d'intérim ou de sélection mais le recrutement via le personnel et son réseau est aussi utilisé dans 55 pc des cas.

Une PME sur deux a recours au VDAB et au Forem et un tiers des PME recrutent via les sites d'emploi en ligne, qui doivent surtout leur popularité à leur service de qualité, leur rapidité de réaction le nombre important de candidats qu'ils délivrent.

Les annonces dans la presse écrite, notamment locale, sont quant à elles surtout appréciées pour la rapidité des réactions mais le prix reste malgré tout un bémol, précise StepStone. Les bases de données de CV sont très appréciées pour leur prix souvent accessible.

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GP d'Espagne - Rossi plus fort

Valentino Rossi (Yamaha) a remporté le Grand-Prix d'Espagne dans la catégorie Moto GP, sur le circuit de Jerez. L'Italien a devancé l'Espagnol Dani Pedrosa (Honda) et l'Australien Casey Stoner (Ducati). Randy de Puniet (Honda) termine 4e. Leader au général et poleman, Jorge Lorenzo (Yamaha) a chuté.rossi.jpg

Après deux deuxièmes places, au Qatar et au Japon, Valentino Rossi a signé sa première victoire de la saison, sur le circuit de Jerez qu'il apprécie particulièrement. Le docteur a remporté le Grand-Prix d'Espagne pour la huitième fois de sa carrière, la sixième dans la catégorie Moto GP. Parti depuis la deuxième ligne, en quatrième place, l'Italien a conservé sa position au premier virage pour se caler dans la roue de son coéquipier Jorge Lorenzo, auteur d'un mauvais départ. Rossi passera troisième dès le deuxième tour.

Devant, Dani Pedrosa (Honda) a pris le meilleur départ devant Casey Stoner (Ducati) et tente de s'envoler, en vain. Au sixième des 27 tours, Valentino Rossi est déjà revenu sur le champion du monde australien et le dépasse dans la ligne droite des stands. Stoner a beau résister et repasser le Docteur au freinage suivant, il ne peut rien quelques virages plus tard. Tour après tour, Rossi revient sur Dani Pedrosa, en délicatesse avec ses pneus et lui fait l'intérieur à dix tours de l'arrivée.

De Puniet héroïque

L'octuple champion du monde s'envole sans que personne ne puisse l'arrêter et prend du même coup la tête du championnat du monde. Dani Pedrosa se contente volontiers de la seconde place tandis que Casey Stoner monte pour la première fois sur le podium en Espagne depuis le début de sa carrière, toutes catégories confondues. Non moins content, Randy de Puniet signe la meilleure course de sa carrière sur piste sèche au guidon de sa Honda, malgré quelques frayeurs. Au départ, le Français passe tout près de la collision avec Loris Capirossi.

Au troisième tour, l'Yvelinois est heurté par Andrea Dovizioso qui tentait de le dépasser à l'intérieur. Ce dernier tirant tout droit quelques boucles plus tard, De Puniet était installé confortablement à la 5e place, avant que Jorge Lorenzo ne parte à la faute à quatre tours de l'arrivée, en attaquant Casey Stoner. Le Français achève donc sa course au pied du podium. Au classement général, De Puniet grimpe au septième rang, avec 24 points, en espérant alimenter son compteur dans deux semaines... au Mans !
Damien SIMONART / Eurosport

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Ligue 1 - Deschamps succèdera Gerets

Didier Deschamps sera l'entraîneur de l'OM la saison prochaine. Le capitaine de l'équipe vainqueur en Ligue des champions en 1993 a signé pour deux ans à partir de juin. Champion du monde en 1998, Deschamps avait mené l'AS Monaco en finale de la Ligue des Champions en 2004 en tant qu'entraîneur.

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Didier Deschamps avait déjà posé sa candidature en 2006, mais c'est en 2009 que les retrouvailles entre l'OM et ce joueur emblématique des années Tapie auront lieu. Le départ d'Erik Gerets ayant été confirmé la semaine dernière, le club était à la recherche d'un remplaçant pour la saison prochaine. L'effectif actuel et le Vélodrome ont rendu hommage au travail du technicien belge, le club est encore en lice pour le titre mais rien n'est fait et la pression pourrait être forte sur l'équipe dirigeante pendant l'intersaison. Deschamps avait le profil pour faire oublier Gerets.

Après une rencontre entre le Président du Club et son actionnaire principal vendredi dernier le choix avait été entériné définitivement. Joueur emblématique de la glorieuse période Tapie, v ainqueur de la Ligue des champions avec l'OM en 1993, finaliste de la Ligue des champions avec l'AS Monaco en tant qu'entraîneur (2004), il a fait un court passsage à la Juventus de Turin en 2007, lors de la relégation du club en Serie B (la Juve a d'ailleurs été championne de la deuxième division italienne), Didier Deschamps n'a cependant pas été à la tête d'un groupe professionnel depuis son départ d'Italie, il y a deux ans. A l'époque, il était également candidat au poste de sélectionneur national.

Limité au statut de "consultant télé" depuis son départ de la Juventus, Deschamps revient ainsi en pleine lumière au coeur du football français. Icône de l'Olympique de Marseille, il devra s'adapter aux conditions de travail du club actuel. C'est d'ailleurs en tant qu'entraîneur et non pas manager qu'il a été recruté. Ce qui ne correspond pas tout à fait aux exigences de sa première candidature, en 2006, ou à sa situation quand il était aux commandes de l'AS Monaco. Dans quel cadre a-t-il négocié son arrivée ? Pourra-t-il faire venir des collaborateurs extérieurs (La Provence évoquait la présence de Guy Stephan comme assistant) ? Quelle sera la relation hiérarchique avec José Anigo, actuel directeur sportif ? Telles sont les questions soulevées par la présence de Didier Deschamps dans l'organigramme du club phocéen. Pour les supporters, il n'évoquera que des bons souvenirs, et pour peu que la course au titre se termine bien, il symboliserait les nouvelles ambitions de l'OM.

Julien CARRASCO / Eurosport

11:41 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marseille |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 04 mai 2009

Congo : la coopération belge trop lente, trop dispersée

COLETTE BRAECKMAN  

EXCLU WEB Même s’ils veulent tourner la page et normaliser les relations avec la Belgique, les Congolais ont démontré à Charles Michel qu’ils avaient de la mémoire et qu’ils n’avaient rien oublié des griefs déjà exprimés l’an dernier à propos de la coopération belge, qu’ils estiment trop lente et trop dispersée.

Certes, avec Raymond Tshibanda, Ministre de la Coopération régionale, qui a ouvert avec Charles Michel la réunion du « comité des partenaires « le ton reste courtois, les propos sont feutrés. Mais le message délivré par cet homme qui, voici peu, était encore le directeur de cabinet du chef de l’Etat est on ne peut plus clair : « aux relations privilégiées doit correspondre une coopération exemplaire « Autrement dit, les Belges pourraient mieux faire… Et le ministre de poser subtilement quelques questions brûlantes : les experts nationaux, chargés de former des homologues congolais, sont-ils les meilleurs, les plus qualifiés, les mieux à même de transférer leur expérience ? Ces mêmes experts n’ont-ils pas tendance à se concentrer dans la capitale, où ils se retrouvent à 40 sur un total de 53 ? N’aurait-on pas intérêt à songer aussi au développement de l’intérieur du pays ?

Une autre question soulevée par le ministre est celle du très grand nombre d’organisations non gouvernementales chargées de mettre en œuvre les budgets de l’aide belge, des ONG qui n’informent pas toujours les autorités nationales à propos des actions qu’elles entreprennent…
Sans vouloir raviver d’anciennes polémiques, M.Tshibanda souhaita aussi que les procédures soient allégées et qu’au moment des appels d’offres, il soit mieux tenu compte des difficultés d’une population confrontée à la crise, et surtout des urgences qui se posent dans un pays « post-conflit « où tout reste à faire. Sur ce dernier point, le ministre exprimait visiblement un souci maintes fois évoqué par le président qui sait qu’en 2011 il devra se présenter devant ses électeurs et il relaya aussi une exigence « venue d’en haut « et qui, l’an dernier, avait été à l’origine de la crise avec De Gucht : « la coopération doit être fondée sur le respect mutuel entre les partenaires, au vu de l’importance qu’ils représentent l’un pour l’autre « .
Sur ces deux derniers points, le Congolais jouait sur du velours : non seulement Charles Michel est d’une courtoisie parfaite, mais surtout, soucieux d’efficacité, il souhaite lui aussi simplifier et accélérer les procédures, afin que les déboursements ne prennent pas des années. Le ministre belge préconise également une meilleure concentration de l’aide dans certains secteurs clés, comme les travaux publics, l’éducation et la santé ainsi qu’une meilleure visibilité de l’aide belge qui pour être trop éparpillée passe quelquefois inaperçue…
Répondant à son interlocuteur congolais, Charles Michel rappela cependant qu’en 2008, malgré les relations troublées entre les deux pays, la coopération belge avait déboursé 54 millions d’euros en faveur du Congo, une somme non négligeable, soit un quart du budget triannuel de 195 millions d’euros qui avait été décidé lors de la dernière commission mixte de 2007. De manière tout aussi subtile et courtoise que son homologue congolais, Charles Michel devait aussi rappeler, sans y toucher mais en le disant tout de même, que la Belgique continuait à plaider en faveur du Congo dans les enceintes internationales. C’est-à-dire auprès d’institutions comme le Fonds monétaire international qui, ce mois-ci encore, doit une nouvelle fois se prononcer sur le point de savoir si le Congo peut bénéficier d’une remise de dette substantielle. Un point sur lequel l’avis de la Belgique est incontournable…
A chacune de ses traversées de la ville, le ministre aura en tout cas eu l’occasion de constater que la présence chinoise, elle, est très visible et qu’au vu de l’ampleur des chantiers déjà entamés, il est évident que la coopération sino congolaise est devenue irréversible…

Berlusconi juge une réconciliation avec son épouse impossible

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi doute fortement d'une réconciliation avec son épouse Veronica et lui demande de s'excuser publiquement, dans une interview lundi, alors que les déboires conjugaux du couple font la une de la presse italienne. pict_176109.jpg

Interrogé par le Corriere della Sera sur la possibilité d'une réconciliation, Silvio Berlusconi répond: "Je ne crois pas. Je ne sais pas si je la veux cette fois. Veronica devra me demander des excuses publiques. Et je ne sais pas si cela suffira".

"C'est la troisième fois qu'elle me fait le coup en pleine campagne électorale. C'est trop", ajoute le Cavaliere qui se dit "indigné". Dans des déclarations à La Stampa, le chef du gouvernement se dit "préoccupé et déçu". "J'ai maintenu une situation difficile (le mariage) par amour des enfants, mais maintenant c'est fini, les conditions ne sont plus réunies pour aller de l'avant", a-t-il affirmé à La Stampa. "C'est une histoire qui devait demeurer privée, je n'arrive pas à me faire une raison sur le fait qu'elle a fini sur les journaux", confie-t-il.

"C'est une affaire personnelle douloureuse, qui appartient à la sphère de la vie privée et dont il me semble bon de ne pas parler", s'était contenté de commenter dimanche le chef du gouvernement dimanche. Lundi, il est passé à l'offensive avec des déclarations aux deux quotidiens, affirmant notamment que son épouse est "tombée dans un piège" en croyant aux informations rapportées par la presse.

Outre l'intention prêtée au chef du gouvernement d'inclure plusieurs starlettes sur la liste électorale de son parti aux élections européennes de juin, Mme Berlusconi s'est surtout indignée de la participation de son mari à la fête d'anniversaire d'une jeune fille de 18 ans qui appelle Silvio Berlusconi "papi".

"Je ne peux pas rester avec un homme qui fréquente des mineures", a-t-elle expliqué, dans des propos qui lui sont attribués dimanche par deux quotidiens. Dans la Stampa, Berlusconi se défend avec force de ces accusations. "Je fréquenterais, comme l'a dit Madame, des filles de 17 ans. C'est une affirmation que je ne peux pas supporter. Je suis ami avec son père: un point c'est tout. Je le jure".

Veronica Lario (52 ans) et Silvio Berlusconi (72 ans), se sont mariés en décembre 1990. Ils ont trois enfants, Barbara, 24 ans, Eleonora, 22 ans et Luigi 20 ans. Le chef du gouvernement a déjà deux enfants d'un précédent mariage.

Le pic épidémique de la grippe A (H1N1) est passé au Mexique

Le pic de l'épidémie de grippe A (H1N1) est passé, ont annoncé dimanche les autorités mexicaines, tandis que l'hypothèse selon laquelle le virus ne serait pas plus dangereux que celui de la grippe classique faisait son chemin parmi les experts.gripp16.jpg

Lors de sa conférence de presse quotidienne, le ministre de la Santé José Angel Cordova a présenté un graphique montrant un ralentissement marqué des cas recensés au Mexique, pays le plus touché, depuis le pic du 24 avril.

"Les admissions dans les hôpitaux ont régressé et l'état de santé des patients hospitalisés s'est amélioré", a-t-il précisé, faisant état de 590 cas avérés et de 22 décès formellement imputé au virus H1N1, contre 19 la veille. Ces trois décès supplémentaires ne sont dus qu'au rattrapage du retard accumulé dans les examens, a souligné le ministre.

"Il s'agit d'un virus totalement nouveau. Nous avons agi de façon décisive, énergique et adéquate", a par ailleurs affirmé le président Felipe Calderon, en réponse à ceux qui accusent les autorités d'une réaction excessive.

Si la maladie semble en recul au Mexique, où la capitale a retrouvé un peu d'animation, elle a poursuivi sa progression à travers le monde. Le dernier pointage de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) recense 898 cas confirmés répartis dans 18 pays. Ce bilan ne tient pas compte de certaines données nationales, comme les deux cas confirmés dimanche au Salvador.

En France, où l'on compte toujours deux cas avérés, les autorités ont réaffirmé leur vigilance face à l'épidémie qu'elles jugent maîtrisable en l'état, mais n'excluent pas un scénario à risque à l'automne.

A Rome, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a estimé que la transmission du nouveau virus H1N1 d'un homme à un élevage de porcs annoncée samedi par les autorités canadiennes était un motif de préoccupation qui démontrait la nécessité d'une surveillance accrue des élevages porcins.

Pour autant, Joseph Domenech, chef vétérinaire de la FAO, a souligné que cet incident n'avait rien de surprenant et que la consommation de viande de porc ou de produits à base de porc utilisés correctement ne menaçait pas la santé.

"DES SIGNES ENCOURAGEANTS"

Hormis au Mexique et, dans une moindre mesure, aux Etats-Unis où un enfant de nationalité mexicaine est mort après avoir été hospitalisé au Texas, les cas sont relativement bénins. La Grande-Bretagne a annoncé pour sa part que l'épidémie était contenue.

Les scientifiques continuent d'affiner leurs connaissances du nouveau virus H1N1, qui contient des gènes de virus connus de la grippe porcine, de la grippe aviaire et de la grippe humaine. Ils tentent également de déterminer la virulence de la maladie comparée à la grippe traditionnelle, qui fait chaque année 250.000 à 500.000 morts à l'échelle mondiale.

"Nous avons des signes encourageants sur le fait que ce virus ne semble pour l'heure pas plus virulent qu'une souche de grippe saisonnière", a relevé le Dr Richard Besser, qui dirige les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

"Nous ne sur-réagissons pas à cette épidémie", a-t-il poursuivi, justifiant les mesures et recommandations mises en oeuvres aux Etats-Unis, deuxième pays le plus touché avec 226 cas confirmés.

A ce stade, l'épidémie de grippe A (H1N1) reste très limitée comparée à celles de l'hépatite ou des méningites, mais elle a d'ores et déjà entraîné d'importants bouleversements dans les transports aériens. Elle a en outre donné lieu à un incident diplomatique entre la Chine et le Mexique.

Pékin a suspendu ses vols vers le Mexique et ordonné le placement en quarantaine d'une cinquantaine de Mexicains, après confirmation d'un cas de grippe A parmi eux. La ministre mexicaine des Affaires étrangères a dénoncé une mesure discriminatoire.

"Les mesures en question ne sont pas dirigées contre les citoyens mexicains et il n'y a pas de discrimination", a assuré en réponse le ministère chinois des Affaires étrangère.

"Il s'agit purement d'une mesure de quarantaine médicale", poursuit-il, invitant les autorité mexicaines à la compréhension, à l'objectivité et au calme.

Version française Henri-Pierre André et Jean-Philippe Lefief

samedi, 02 mai 2009

Grève de la faim en solidarité avec la journaliste irano-américaine emprisonnée à Téhéran

Le comité FreeRoxana, composé d'enseignants, d'étudiants et d'anciens camarades de promotion de Roxana Saberi à la Northwestern University s'apprêtait samedi à lancer une grève de la faim tournante en solidarité avec la journaliste irano-américaine emprisonnée à Téhéran.

Roxana Saberi, arrêtée en janvier et condamnée le mois dernier à huit ans de prison pour espionnage, observe elle-même une grève de la faim depuis le 21 avril.

Les militants de FreeRoxana comptent lancer dimanche un mouvement de solidarité d'une durée de 12 jours. Ils appellent les volontaires à jeûner par période de 24 heures.

La jeune femme est âgée de 32 ans. Selon père Reza Saberi, d'origine iranienne, elle est "très faible" et ne boit plus que de l'eau sucrée depuis qu'elle a entamé sa grève de la faim.

Roxana Saberi, diplômée en 1999 de l'école de journalisme de son université, s'est installée en Iran il y a six ans, travaillant comme journaliste indépendante, notamment pour la radio publique américaine NPR ou pour la BBC. Elle a depuis obtenu la nationalité iranienne. AP

Grippe mexicaine:16 pays touchés par le virus

Le dernier bilan officiel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait état de 615 malades dans le monde, comprenant notamment 141 cas aux Etats-Unis dont un mort, ainsi que 397 cas au Mexique dont 16 mortels. (Voir les bulletins publiés régulièrement sur le site internet de l'OMS)

les données de l'OMS sont souvent inférieures aux bilans communiqués par les pays concernés en raison des procédures de vérification effectuées par l'organisation après leurs annonces. 

- Ainsi au Mexique, selon le dernier bilan des autorités, la grippe aurait fait 16 morts sur 381 cas confirmés. Le virus est "moins agressif" qu'on ne le craignait, selon le ministre mexicain de la Santé, José Angel Cordova.

L'économie du pays risque de connaître un recul pouvant aller jusqu'à 5,2% en 2009, selon des experts, sous l'effet combiné de la crise économique mondiale et de l'épidémie.

- En France, deux cas de grippe A sont désormais déclarés «avérés» dans l'hexagone: un homme de 49 ans et une femme de 24 ans rentrant du Mexique et hospitalisés à Paris. Un troisième cas est «très fortement suspect», a annoncé vendredi soir la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.

- Le nombre de cas avérés a augmenté en Grande-Bretagne: Sur un total de 13 cas avérés, deux ont été contractés au Royaume-Uni et non lors d'un voyage au Mexique.

- La grippe a fait officiellement son apparition en Asie. Un premier cas de contamination a été confirmé à Hong Kong, déjà en première ligne face à l'épidémie de la pneumonie atypique (Sras) en 2003 et en état d'alerte face à la grippe aviaire. Un autre malade a été confirmé samedi en Corée du Sud. La Chine a décidé de suspendre les vols entre le Mexique et Shanghai.

- Les pays désormais touchés par le virus sont au nombre de 16: Danemark, Hong Kong (Chine), Corée du Sud, Mexique, Costa Rica, Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Espagne, France, Allemagne, Suisse, Pays-Bas,.

Deux bergers allemands tuent un jeune de 21 ans à Blackpool

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vendredi, 01 mai 2009

Régionales 2009 Bruxelles; Dominique Dufourny

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jeudi, 30 avril 2009

Usain Bolt, l'homme le plus rapide du monde, réchappe à un terrible accident !

bolt.jpgA pied ou en voiture, le Jamaïcain Usain Bolt, vainqueur du 100 et du 200 mètres lors des jeux olympiques de Pékin, adore la vitesse.

Mais hier, son désir de célérité lui a joué des tours. Au volant de sa BMW M3, sur une route humide de Jamaïque, il a fait une embardée, due à la vitesse, avant de se crasher sur le bas-côté.

Le recordman du monde et sa passagère sont sortis indemnes de l'accident, mais pas la voiture.

"C'est un miracle", a déclaré le sherif de Spanish Town, "vu l'état du véhicule". Transporté vers l'hôpital le plus proche, il a pu ressortir peu après, suite à une série d'examens.

On devrait retrouver l'athlète en Europe, lors du meeting d'athlétisme d'Ostrava en République Tchèque, le 17 juin prochain, pour le début de la saison sportive.



Grippe porcine, ce danger qui voyage à la vitesse des avions

gripp7.jpgPartie du Mexique où elle pourrait avoir fait 84 morts, l'épidémie de grippe porcine continuait de se propager ce jeudi matin avec un premier décès aux Etats-Unis et de nouveaux cas en Europe, contraignant l'OMS à relever son niveau d'alerte en prévenant d'une pandémie "imminente".
Relevant que "le virus s'étend (...) sans aucun signe de ralentissement", l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé mercredi soir de relever à 5 son niveau d'alerte, l'avant-dernier stade avant la déclaration de l'état d'épidémie mondiale, qu'elle juge "imminente".

"Tous les pays doivent immédiatement activer leur plan de préparation à la pandémie", a prévenu sa directrice générale, Margaret Chan.

Aux Etats-Unis, un petit Mexicain de 23 mois est décédé du virus mutant A/H1N1 au Texas (sud), où il était venu se faire soigner. C'est la première mort confirmée aux Etats-Unis, selon les Centres de maladie et de prévention américains (CDC).

mardi, 28 avril 2009

SENEGAL : UNE RÉPUBLIQUE QUI SOUFFRE D’UN « EXCЀS » DE DEMOCRATIE

Le Sénégal est un bien curieux pays, et Abdoulaye Wade, un sacré président. Je ne sais pas dans quel monde il vit mais on a parfois l’impression qu’il parle à l’envers, que la réalité lui passe de travers, malgré les signes multiples qu’il est incapable de décoder.
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Ne serait-ce que par respect pour sa sœur qui vient de rendre l’âme, Abdoulaye Wade devait se tenir de politiser ces moments de recueillement, quelques jours seulement après le feuilleton mélodramatique que lui a inspiré le décès de Karine Wade. Malgré la compassion dont il a voulu faire montre, le naturel reprend le dessus, au point de confondre deuil avec meeting politique. De toute évidence, il ne peut s’empêcher de faire de la politique. C’est comme Sarkozy qui parlerait sans bouger les épaules. Nous sommes au regret de découvrir que notre République regorge de scénaristes et de « vanneurs professionnels » capables de remporter le Goncourt de la mise en scène et le César de l’indifférence, malgré le pathos et les apparences. Voilà un président qui a réussi avec brio à désacraliser l’Institution qu’il représente, en multipliant sa parole par zéro. Ce n’est pas la communauté musulmane de « Gouye Mouride » qui nous démentira, après cette énième preuve de la boulimie foncière du Sopi, ces « prédateurs » terriens qui ne lâchent rien. Dommage qu’Abdoulaye Wade copie sur son homologue français en entretenant des « échanges verbaux » avec des jeunes qui ne voient plus en lui ce symbole de fierté républicaine. Quoiqu’on puisse reprocher aux socialistes, ils nous avaient habitués à une certaine hauteur, à une certaine classe. L’Etat et ses Institutions symbolisaient encore quelque chose aux yeux des citoyens. C’est regrettable de constater à quel point la politique politicienne a fait voler en éclat presque tous les symboles de l’Etat.

« Il y a trop de démocratie au Sénégal »

C’est parce qu’il y a trop de démocratie qu’un journaliste sénégalais a été emprisonné pendant près de huit mois pour avoir rapporté des propos que d’autres avaient formulés auparavant sans être « inquiétés ». Il y a quelques mois seulement, un décret présidentiel mettait « grossièrement » fin aux mandats de bon nombre de collectivités locales dirigées par l’opposition. Des députés du PDS ont été arbitrairement démis de leur mandat auquel ils n’ont pas renoncé. Un président de l’Assemblée Nationale a été poussé à la sortie pour avoir osé demander au parlement d’ « inspecter » le fils du Président. Un Sénat illégitime dont près de 65 % des membres sont nommés par le Président, s’est substitué au parlement légitime élu au suffrage universel. Les signes de l’ « excès » de démocratie au Sénégal sont innombrables. Pas plus tard que vendredi dernier, des vandales condamnés par la justice sénégalaise ont été graciés quelques jours seulement après le verdict de la Cour d’Appel qui les condamnait à trois ans ferme. Avec ce désaveu des magistrats, les journalistes se retrouvent tous en sursis car ces voyous peuvent récidiver à tout moment…Voilà une bonne recette pour humilier une justice et perpétuer le règne de l’impunité à cause de ces criminels qui par voie de presse, avouent avoir été au service du Président. Après l’élargissement de Clédor Sène et Cie, cette « grâce » ne devrait pas surprendre les personnes habituées aux caprices du Palais.

« La démocratie doit avoir des limites, les pouvoirs du Président aussi »

Quand on est issu de « famille royale », on préfère à coup sûr, la monarchie à la République. Nous, par contre, préférons l’ « excès » de démocratie à l’excès de bavures impunies. Vivement un « Grenelle » de la classe politique et des Institutions de la République. On a même envie de copier Mme Royal et de demander pardon à la famille Wade et aux Sénégalais, pour ces propos du Président qui n’avaient pas leur place aux funérailles de Fatou Wade. Un peu de hauteur ne nuit pas, Président !

mbayemomar@yahoo.fr

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La science dépassée par un virus baladeur

Le virus mexicain n'est pas un virus classique de grippe saisonnière, mais a des caractéristiques à la fois porcines, aviaires et humaines. Il a été identifié comme étant de type A H1N1 et paraît toucher majoritairement de jeunes adultes en bonne santé. Etat des lieux des connaissances scientifiques sur la maladie.

Une contagion entre humains

Il semble probable que cette nouvelle souche virale soit passée du porc à l'homme. Le passage entre les deux étant possible, voire fréquent. Mais il n'y a, jusqu'à présent, aucune certitude de ce passage. Ensuite ? Il y a bien eu contamination interhumaine : c'est là que réside la grande source d'inquiétudes. Cette contagion semble relativement importante, vu le nombre de foyers et de pays aujourd'hui touchés. Pour autant, on ne sait pas la quantifier.

Une dangerosité inconnue

Malgré les décès survenus au Mexique, les experts manquent néanmoins cruellement d'informations. Ils s'interrogent pour savoir de quoi sont mortes les personnes infectées. Est-ce le virus lui-même ou s'agit-il d'une complication liée au virus ? La réponse est décisive, car on sait traiter un grand nombre de complications. Sur la question de la dangerosité, la situation est paradoxale. D'un côté, le fait que des jeunes adultes soient décédés est très inquiétant. C'était le cas, par exemple, lors de la grippe espagnole de 1917. Inversement, il n'y a pas eu encore de décès aux Etats-Unis. Est-ce parce que les personnes ont été prises en charge à un stade précoce ? Ou bien s'agit-il d'une souche moins virulente ? Sur ce point, les analyses sont partagées. Certains virologues estiment que «plus un virus circule, plus sa dangerosité augmente». D'autres pensent le contraire.

Un vaccin dans quatre mois

In vitro, c'est-à-dire en laboratoire, le Tamiflu et les antiviraux de la classe équivalente donnent de bons résultats. Les patients américains

lundi, 27 avril 2009

Barack Obama : Cent jours déjà à la Maison Blanche


Jeune peut-être, inexpérimenté peut-être. Mais inexorablement calme, extrêmement souriant, extraordinairement à l'aise, sûrement. Dans un pays en crise, secoué par la récession économique et profondément atteint dans ses certitudes après huit années de présidence Bush, Barack Obama, d'entrée, rassure. obama_serment_lg.jpg

Le 44ème président des Etats-Unis s'est si vite glissé dans ses nouveaux habits qu'il semble en avoir été lui-même le premier surpris. "Je me sens étonnamment à l'aise dans le job", disait-il à peine deux semaines après sa prestation de serment, tout en reconnaissant l'ampleur considérable des défis.

Pendant ses premiers 100 jours à la Maison Blanche, Obama a adopté la même approche sobre, "dédramatisée" mais soigneusement calibrée, que celle qu'il avait en campagne. Il a ainsi dessiné un calendrier à haut risque dont il a méthodiquement attaqué la mise en oeuvre, avec la discipline qui est sa marque de fabrique.

Pendant la campagne, Obama a réussi à convaincre un électorat parfois sceptique qu'un noir, sénateur débutant de 47 ans, sans guère d'expérience, pouvait être le président du pays le plus puissant du monde. Et depuis qu'il est à la Maison Blanche, c'est devenu, sans heurts, une évidence.

"Il est devenu présidentiel presque immédiatement. Physiquement et rhétoriquement, il s'est transformé", estimé James Thurber, spécialiste de la présidence à l'American University. Vu la situation, il n'avait guère le choix, ni le temps, il lui fallait plonger immédiatement dans l'action. "Il l'a fait avec une assurance et un professionnalisme auquel on ne s'attend pas forcément chez quelqu'un qui vient d'arriver", ajoute-t-il.

Ces trois derniers mois, le ton Obama a été à la fois ferme et réconfortant. Il a bavardé comme-vous-et-moi, s'identifiant à l'Américain moyen face à la crise. Il a aussi donné dans le professoral pour expliquer l'effondrement économique. Il s'est lâché et a fait des blagues, que ce soit avec les élus, son entourage, les journalistes ou les citoyens. Et il a eu le verbe d'un grand chef d'Etat dans divers cénacles internationaux, appelant à un partenariat renouvelé entre cette nouvelle Amérique et ses alliés.

Mais il a aussi crié sa colère, scandalisé par les bonus énormes malgré la crise, et a attaqué les députés qui rechignaient à valider le plan de relance de 787 milliards de dollars. Et n'a pas hésité à faire son mea culpa -"j'ai foiré"-sur le ratage de la nomination de Tom Daschle à la Santé.

Obama s'est aussi montré irrité face aux critiques, cassant avec un journaliste à qui il a expliqué qu'il savait en général de quoi il parlait avant d'ouvrir la bouche... Prudent, adepte du prompteur même pendant les conférences de presse et présidant une équipe qui met soigneusement en scène ses apparitions publiques, Obama n'a pas évité quelques petits dérapages: comme quand il a comparé ses performances au bowling aux Jeux paralympiques... et a donc dans la foulée fait ses excuses.

Mais après 100 jours, Obama continue de rendre les gens heureux: son taux de popularité plane toujours à un sympathique 64%, les Américains le jugent solide, éthique, motivé, artisan du changement et respectant ses promesses de campagne. Pour la première fois depuis des années, ils estiment que le pays va dans la bonne direction.

Hyper-populaire, le président est aussi hyper-présent, avec au moins une apparition quotidienne médiatisée. En outre, conscient de cette popularité et de l'intérêt énorme suscité également par Michelle, ses filles ou la saga du "First dog", il se met en quatre pour satisfaire le public. Obama donne souvent des interviews, et a été le premier président à se faire torturer par Jay Leno sur le plateau du "Tonight" show de NBC.

Pour ses 100 jours mercredi, Obama tiendra d'ailleurs sa troisième conférence de presse en prime time depuis l'investiture.

Les Américains ne semblent pas lassés de cette sur-exposition: seul un quart des personnes interrogées dans ce dernier sondage AP-GfK trouvent qu'ils voient trop leur président à la télévision.

Dans tout ça, Obama, lui, va très bien. "Plus modeste, mais pas découragé", note son éminence grise, David Axelrod. Et de renvoyer dans les cordes ceux qui trouvent qu'Obama serait trop sûr de lui: "je crois que quand vous avez deux guerres et une crise économique (...) vous voulez un président qui réfléchit, qui soit prêt à envisager toutes les options". Et aussi "un président qui a confiance, qui est prêt à prendre des décisions et à en assumer les conséquences, et c'est le genre de président qu'il est".

Et il a mis un bémol à sa pratique de l'autodérision, dans laquelle certains voyaient surtout de l'arrogance. Sans y renoncer encore tout à fait, comme dans cette interview à US Weekly en février: quand on lui a demandé s'il était plutôt slip ou caleçon, il s'est refusé à "répondre à ce type de question humiliante". "Mais que ce soit l'un ou l'autre", a-t-il précisé, "ça me va très bien".



Auteur: Amadou Lamine Mbaye


Ligue 1 (33e journée): Marseille se détache

L'Olympique de Marseille a pris une option sur le titre de champion de France, après s'être imposé 2-1 face à Lille dimanche lors de la 33e journée de la Ligue

Cette 10e victoire à l'extérieur des hommes d'Eric Gerets, acquise grâce à deux buts inscrits en trois minutes par Benoit Cheyrou et Mamadou Niang (54e et 57e) relègue Bordeaux à cinq points et l'Olympique Lyonnais tenant du titre à six.

Bordeaux jouera mercredi son match en retard à Rennes.

Comme à Lorient la semaine dernière, Marseille mené 1-0 par Lille grâce à un but d'Eden Hazard (49e) a su inverser la vapeur pour obtenir sa sixième victoire consécutive.

Lyon a piétiné en concédant le match nul 0-0 au Paris SG à Gerland.

Marseille possède 67 points en tête du classement, contre 62 à Bordeaux, 61 à Lyon et 60 au Paris SG.

Toulouse qui a concédé le nul 1-1 sur sa pelouse face à Lorient, est décroché dans la course à la Ligue des champions, avec 57 points, soit un de plus que Lille.

Rennes, 51 point, jouera un rôle d'arbitre dans la lutte pour le titre lors de la réception de Bordeaux.

A cinq journées de la fin du championnat, la lutte est aussi chaude concernant la relégation. Le Havre, la lanterne rouge, a définitivement abdiqué en concédant sur son terrain 1-0 à Grenoble sa 23e défaite de la saison. Saint-Etienne est resté dans la zone rouge après s'être incliné 3-1 à Nice, tout comme Caen battu 2-1 à Auxerre.

Les Canaris nantais sont eux aussi en mauvaise posture après s'être inclinés 2-0 à Nancy. Sochaux et Valenciennes ont fait match nul 1-1 et Monaco confirmé son embellie en s'imposant 1-0 au Mans. AP

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La viande porcine tue

L'épidémie du nouveau type de grippe porcine apparue au Mexique a causé la mort de 103 personnes, selon un nouveau bilan revu à la hausse, annonce le ministre mexicain de la Santé.fievr.jpg
Le nombre de personnes contaminées est désormais supérieur à 1.600, dont 400 ont été hospitalisées, a ajouté le ministre Jose Angel Cordova sur la chaîne mexicaine Televisa.

"Les informations les plus récentes dont nous disposons font état de 1.614 cas, dont 103 mortels, et nous avons environ 400 patients à l'hôpital", a dit Cordova.

Il a précisé qu'environ deux-tiers des personnes ayant contracté cette grippe s'en était remis.

Le Mexique est le pays le plus affecté par ce nouveau type de grippe mutante et transmissible d'homme à homme.

L'apparition de cette épidémie a poussé des millions de personnes à rester chez elles pendant le week-end et la capitale Mexico, mégapole bouillonnante de 20 millions d'habitants, avait des allures de villes mortes.

Les rassemblements publics y ont été suspendus, les écoles, musées et bars fermés.

Une vingtaine de cas bénins ont en outre été confirmés aux Etats-Unis et plusieurs cas suspects faisaient l'objet d'examens en Europe, en Nouvelle-Zélande et en Israël.

Miguel Angel Gutierrez, version française Grégory Blachier

vendredi, 24 avril 2009

Sri Lanka: le chef des Tigres tamouls encerclé avec ses combattants

Velupillai Prabhakaran, le chef des rebelles des Tigres tamouls, est toujours aux côtés de ses combattants, encerclés par l'armée du Sri Lanka, dans un étroit périmètre au nord de l'île, a assuré vendredi un responsable militaire.getafpmedia.jpg
Selon un porte-parole des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui s'est rendu mercredi aux troupes gouvernementales, le chef des Tigres s'apprête à livrer une dernière bataille, a indiqué le général Shavendra Silva à des journalistes.
Le porte-parole des Tigres a assuré "que Prabhakaran vivait à l'intérieur (du périmètre où sont retranchés les Tigres, ndlr) et qu'il resterait jusqu'au dernier moment", a ajouté le général. "Mais, même à la dernière minute, il tentera de s'échapper", a précisé le général qui dirige l'offensive contre les rebelles.
De nombreux combattants rebelles veulent se rendre, a ajouté le général, qui s'exprimait devant des journalistes transportés par avion à Kilinochchi, l'ancienne "capitale" politique des Tigres tamouls, dans le nord du pays, à 330 km de la capitale du Sri Lanka, Colombo.
Selon l'armée, les derniers combattants rebelles sont retranchés dans une bande côtière de 10 km2 où sont également retenus des milliers de civils.
Selon Catherine Bragg, sous-secrétaire générale de l'ONU pour les affaires humanitaires, environ 50.000 civils sont coincés dans la zone des combats entre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) et l'armée sri-lankaise.

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