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samedi, 27 juin 2009

La torture en Grand en Espagne

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vendredi, 26 juin 2009

Michael Jackson s'en est allé

 

Journée contre la torture

Ce 26 juin, c’est la journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture. Cela fait aussi précisément 10 ans que la Belgique a ratifié la convention de l’ONU contre la torture. Voir sur ce lien "http://www.youtube.com/v/oV0Cuexukmk&color1=0xb1b1b1&... Après les attentats du 11 septembre, l’administration Bush a eu recours à la torture dans sa lutte contre le terrorisme : de nombreux autres États ont suivi. Il est donc plus important que jamais de réaffirmer que la torture doit être totalement bannie, comme le prévoit le droit international. Chacun peut agir contre cette barbarie : regardez le clip réalisé par Amnesty International, qui mène aujourd’hui une action de sensibilisation à la question de la torture dans 26 gares belges.

"Le roi de la pop", Michael Jackson, meurt à 50 ans

Le chanteur, qui a fait irruption sur la scène musicale dès l'âge de 11 ans avant d'obtenir un succès planétaire au début des années 1980 puis de vivre une vie recluse et excentrique, a été déclaré mort à 21h26 GMT d'un arrêt cardiaque au centre hospitalier de l'université de Californie.

Il était inconscient et ne respirait plus à son arrivée et les médecins n'ont pu le ranimer. Son corps a été transféré ensuite par hélicoptère à l'institut médico-légal.

Les causes du décès n'ont pas encore été établies et une autopsie interviendra ce vendredi, mais les autorités ont prévenu qu'il faudrait sans doute plusieurs semaines avant de déterminer la cause du décès, dans l'attente de résultats d'examens toxicologiques.

Michael Jackson s'est trouvé mal chez lui et son médecin personnel a tenté en vain de le ranimer, a dit à des journalistes l'un de ses frères, Jermaine Jackson.

Il a ensuite été emmené à l'hôpital par les services de secours, où des docteurs ont essayé de le faire revenir à la vie pendant une heure avant de prononcer son décès, a-t-il précisé.

WACKO JACKO

L'auto-proclamé "roi de la pop", dont l'album "Thriller" est le plus vendu de l'histoire de la musique, laisse derrière lui une montagne de dettes et une série de concerts programmés pour juillet à Londres, tournée qui devait permettre de résorber ses difficultés financières.

Les pas de danse de Michael Jackson sur scène, dont le fameux "moonwalk", ont été imités par des millions de fans à travers le monde, qui pleurent la mort du chanteur.

On estime à 750 millions le nombre d'albums vendus par Michael Jackson au cours de sa carrière, ce qui classe le chanteur, qui a également remporté 13 Grammy Awards, comme le plus gros vendeur d'albums de tous les temps.

Mais la conviction qu'au fond de lui il était Peter Pan, son goût prononcé pour la compagnie des enfants, son amitié avec un chimpanzé, ses innombrables opérations de chirurgie esthétique lui ont également valu le surnom de "Wacko Jacko" ("Jackson le dingue"). Michael Jackson vivait presque en reclus depuis son acquittement en 2005 par la justice américaine pour attouchements sexuels sur un garçon.

Les témoignages d'artistes se sont multipliés dans les heures suivant l'annonce de la mort de Michael Jackson, l'un des premiers chanteurs noirs à également compter des millions de fans auprès d'une audience blanche.

Quincy Jones, qui a contribué aux arrangements des albums les plus vendus de Michael Jackson, s'est dit "effondré". "Aujourd'hui, j'ai perdu mon petit frère", a-t-il déclaré.

"J'ai toujours admiré Michael Jackson. Le monde a perdu l'un de ses géants mais sa musique durera toujours", a dit Madonna.

SANTÉ FRAGILE

Des enquêteurs de la division homicides et vols de la police de Los Angeles ont fouillé la maison de Michael Jackson située dans le quartier Holmby Hills de la ville, précisant qu'ils avaient reçu cet ordre de leur supérieur William Bratton en raison de l'engouement médiatique provoqué par le décès.

La police a qualifié cette enquête de "routinière".

Michael Jackson a été affecté par une santé fragile tout au long de son âge adulte, ce qui a amené certains à se poser des questions sur sa condition physique au moment de sa mort.

Plus il vieillissait, plus la peau du chanteur s'éclaircissait - une évolution attribuée par le chanteur à une rare maladie de pigmentation. L'an dernier, il avait été vu en chaise roulante sans que l'on n'ait jamais su pourquoi.

Malgré toutes les apparences de la maladie, Michael Jackson préparait une série de concerts - le premier devait avoir lieu le 13 juillet - afin de combler une dette s'élevant à près de 500 millions de dollars selon le Wall Street Journal (pour plus de détails, voir ).

Brian Oxman, porte-parole de la famille Jackson, a dit que ses proches s'étaient inquiétés de la santé de la star et qu'ils avaient, en vain, tenté pendant des mois de s'occuper de lui.

"Michael est venu deux fois à des répétitions, il tâchait, avec beaucoup d'application, d'être en mesure de les faire. Mais son recours à des médicaments était un obstacle, tout comme les blessures contractées lors de performances sur scène, dont une jambe et une vertèbre cassée après une chute", a-t-il poursuivi.

Le producteur des concerts de Londres, AEG Live, avait dit en mars qu'il avait passé avec succès quatre heures et demie d'examens médicaux menés par des médecins indépendants.

Les billets pour les 50 représentations londoniennes avaient trouvé acquéreurs en une poignée d'heures.

A Los Angeles, des fans se sont rassemblés aux abords de l'hôpital et, à New York, nombre de personnes se sont réunies devant l'Apollo Theater, à Harlem.

ENFANT STAR

Michael Jackson est né le 29 août 1958 à Gary, dans l'Etat de l'Indiana, septième enfant d'une fratrie de neuf.

Sur ces neuf, cinq frères - Jackie, Tito, Jermaine, Marlon et Michael - ont participé à un tour de chant alors que Michael Jackson n'avait que six ans. Ils ont remporté le premier prix de cette manifestation puis, sous le nom de Jackson Five, ont enchaîné les succès.jackson.jpg

Le premier album solo de Michael Jackson remonte à 1972, soit dix ans avant "Thriller", album vendu à 21 millions d'exemplaires aux Etats-Unis et à au moins 27 millions d'exemplaires à travers le monde.

En 1983, il présente son fameux pas de danse "moonwalk", à l'occasion d'une interprétation de "Billie Jean" sur NBC.

En 1993, Michael Jackson est accusé d'avoir sexuellement abusé d'un garçon de 13 ans. La police fait une descente dans son ranch californien "Neverland". Il parvient à un accord à l'amiable, estimé par la suite à 23 millions de dollars, avec la famille du garçon dont on l'a soupçonné d'avoir abusé.

La même année, le chanteur fait état de sa dépendance à des analgésiques et annule une tournée mondiale de promotion de son album "Dangerous".

En 1994, Michael Jackson épouse la fille unique d'Elvis Presley, Lisa Marie, union qui se solde par un divorce en 1996.

Cette même année, il se marie avec Debbie Rowe, avec qui il a deux enfants. Le couple se sépare en 1999 sans jamais avoir vécu sous le même toit.

Michael Jackson est père de trois enfants, Prince Michael I, Paris Michael et Prince Michael II. Ce dernier a fait une brève mais remarquée apparition publique, suspendu par le chanteur par-dessus la balustrade d'une chambre d'hôtel à Berlin, un geste qui lui avait valu une volée de critiques.

10:52 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pop |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 24 juin 2009

Omar Ba : « Je veux casser les stéréotypes sur l’eldorado européen »

 

 

Son essai, "Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus", est paru aux éditions Max Milo

Voyage en pirogue, noyades de ses compagnons, clandestinité. Omar Ba a connu tout cela. Parti de son Sénégal natal des images plein la tête, il découvre une autre Europe, loin de ses clichés. Dans son livre, Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus, l’étudiant en sociologie évoque un eldorado européen qui n’existe pas. Une façon pour lui d’exhorter les Africains à ne plus se voiler la face. Interview.

Omar Ba, sénégalais de 29 ans, a tutoyé la mort alors qu’il tentait de gagner l’Europe en pirogue. Il a connu, en France, mille et une « galères » alors qu’il s’attendait à découvrir l’Eldorado. Il a néanmoins décroché un DEA en sociologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris. Et il travaille pour l’ONG Aide et Action. Cependant, son objectif reste le retour au pays où il veut travailler et contribuer à améliorer la situation.

Afrik.com : Rentrer au pays ou ne plus en partir… Vous martelez ce message dans votre livre. Ne pensez-vous pas avoir une vision trop manichéenne de la situation ?
Omar Ba : (sourire) J’ai fait dans la provocation pour titiller les immigrés à qui je m’adresse. Mais ce que je dis est vrai, s’ils sont malheureux en Europe, pourquoi ne pas envisager le retour ? Dans leurs pays, ces questions migratoires restent tabous car il y a beaucoup de morts. Seulement, on ne peut solutionner un problème qu’on ne pose pas. Je ne veux pas donner des leçons. J’ai écrit ce livre pour avertir les candidats au départ de ce qu’ils risquaient de trouver au cours de leur voyage et à leur arrivée… pour ceux qui y parviennent. Les jeunes sont obsédés par l’extérieur, qu’ils n’ont ni le temps ni l’envie de voir les possibilités qui existent dans leurs pays. Je ne leur jette pas la pierre, j’étais comme eux. Par exemple, ils considérent l’agriculture comme une activité avilissante alors qu’en Afrique le secteur est fortement demandeur en mains d’oeuvre. Je l’ai aussi fait pour les frileux qui imaginent leur retour comme une possibilité irréalisable. Je ne dis pas à ceux qui sont ici de rentrer à tout prix s’ils s’y sentent bien, mais il ne faut pas non qu’ils s’interdisent de rentrer s’ils n’y trouvent pas leur compte. Ils ont encore le choix. L’Europe s’est saisie de ses questions il y a plusieurs années tandis que l’Afrique se refuse encore à le faire.

Afrik.com : D’accord mais le problème est avant tout politique. Et la fuite des cerveaux arrange certains gouvernements d’Afrique peu à même d’assumer les besoins de leurs populations.
Omar Ba : Evidemment. Et de ce point de vue-là, l’éducation est une catastrophe. Il faudrait mettre davantage l’Afrique au cœur des programmes scolaires. C’est, bien sur, le rôle des chefs d’états mais ils peinent à l’incarner. L’école de la colonisation basée sur les savoirs et richesses de l’extérieur a toujours cours au Sénégal, par exemple, si bien qu’arrivée au Bac, les élèves connaissent mieux l’Europe que l’Afrique. C’était mon cas. Ces cours leur dit que l’excellence n’appartient pas à leur continent. Au-delà de l’aide extérieure qui est la bienvenue, c’est aussi aux Africains de croire en l’Afrique.

Afrik.com : Justement, comment votre livre a t-il été accueilli par les immigrés de France à qui vous adressez l’essentiel de votre message ?

Omar Ba : Dans la communauté où j’évolue, beaucoup m’ont soutenu avant de se rétracter à la lecture du bouquin. Pour eux, c’est aussi une question d’honneur : ils n’ont pas accepté de voir leurs difficultés étalées sur la place publique comme, par exemple, le fait qu’ils ne prennent parfois qu’un repas par jour ou vivent dans des logements insalubres. Ces problèmes, c’est bien d’en parler entre mais pas question que cela sorte de nos murs. C’est une réalité bien connue des immigrés, mais pas forcément des Africains restés au pays, c’est pourquoi j’en ai parlé.

Afrik.com : Au risque de les contrarier ?
Omar Ba : J’ai voulu casser certains stéréotypes. Même s’il y en a beaucoup qui s’en sortent, c’est souvent après des années d’une adaptation pénible. Or, il faut savoir dire « non » aux nombreuses sollicitations de la famille quand on n’a pas les moyens de les satisfaire. Je ne voulais pas non plus que ces immigrés continuent à se donner bonne conscience. Malgré l’argent envoyé, aucune impulsion économique ne se fait. Ces sommes servent plutôt, en grande majorité, à acquérir des biens privés comme un frigo ou une télé, et pas à créer des entreprises ou développer des projets. Il y a beaucoup de choses qui se dit sur l’immigration, seulement, on écoute toujours parler les spécialistes sur ces sujets alors qu’ils sont parfois bien loin des réalités.

Afrik.com : Vous dénoncez le comportement tapageur de certains immigrés qui rentrent en Afrique pour des vacances et également la couverture catastrophiste des médias concernant l’Afrique. Selon vous, les images renvoyées de l’Europe et de l’Afrique par ces vecteurs ne correspondent pas à leurs réalités ?
Omar Ba : Elles collent en fait très peu à la vie de ces personnes. Si on prend l’exemple des immigrés, ils sont vu comme ayant réussi parce qu’ils peuvent rentrer pour quelques jours de vacances. Seulement, il faut savoir que c’est souvent leur seul bol d’air de l’année. Ils bossent parfois très dur, accumulant pour certains deux ou trois boulots, avec des horaires pénibles. Ils n’ont le temps de s’occuper d’eux que lorsqu’ils retournent au pays. La plupart n’évoquent pas leurs problèmes. Pour beaucoup de familles, l’Europe est vu comme un paradis d’où l’on revient chargé de cadeaux. C’est faux. Les médias entretiennent aussi le mythe. Dans ses conditions, aller expliquer à un jeune qu’il ne faut pas y aller… Moi-même qui est véçu là-bas, les images de guerres et de famines finissaient par m’effrayer. Certes, les médias relatent une certaine réalité seulement je leur reproche de ne parler de l’Afrique que lorsque cela va mal, un peu comme pour les banlieues en France.

  Auteur: Christelle Mensah  

dimanche, 21 juin 2009

TRAITEMENT «INHUMAIN» D’UN SENEGALAIS EN ESPAGNE : La population dénonce le mutisme des autorités sénégalaises

 

 

DAKAR (Seneweb.com) - L’affaire d’un immigré sénégalais ligoté, torturé, bâillonné par des policiers espagnols à l’aéroport de Madrid attriste plus d’un. Un tour dans la Ville de Dakar nous a permis déceler le sentiment des sénégalais face à ce traitement qu’ils qualifient  d’«inhumain». Les sénégalais que nous avons rencontrés affirment que c’est «scandaleux». Ils dénoncent fermement le mutisme des autorités sénégalaises sur cette affaire. 

Où est le mémorandum d’entente pour une gestion concertée de la problématique de l’émigration? La question mérite d’être posée au rythme où vont les choses. Pour revenir sur les faits, un immigré sénégalais a été ligoté, torturé, bâillonné par des policiers espagnols à l’aéroport de Madrid. Cette affaire attriste plus d’un. Un tour dans la capitale sénégalaise  nous a permis déceler le sentiment des sénégalais et sénégalaises face à ce traitement qu’ils qualifient d’ailleurs d’«inhumain». Il est 11h 52mn, nous sommes au Terminus Liberté 5.  Le professeur Mamadou Barry qui s’apprête à prendre le bus accepte de nous parler. Interpellé sur l’affaire, il affirme que «c’est scandaleux. Je n’ai pas vu la vidéo mais mes amis m’ont parlé de ça. Ils m’ont dit qu’un sénégalais se fait sauvagement maltraité par des policiers espagnols en civil qui tentaient de l'expulser. Je pense que ce n’est pas normal au moment où l’Etat avait mis en place un programme de coopération entre l'Espagne et le Sénégal, visant à mieux gérer les flux migratoires».

Ousmane Bâ, étudiant de son état dénonce fermement le mutisme des autorités sénégalaises sur cette affaire : «à mon avis, s’il y a un problème grave, le consulat doit être là, prévenir la famille et envisager avec elle les mesures à prendre». Selon lui, «la mission d’un Consul ne se résume pas à délivrer des papiers administratifs».Dans le même sillage, Aicha Senghor étudiante en Droit à l’Université cheikh anta Diop de Dakar  soutient que «c’est inimaginable, c’est triste de voir l’être humain traité de cette façon. Malheureusement nos autorités ferment toujours les yeux sur le traitement réservé à ces immigrés dans leur pays d’accueil». Un professeur à l’Ucad a préféré garder l’anonymat. Il témoigne d’ailleurs que «beaucoup des sénégalais sont entretenus «en vivres, en or, habits (…) par des immigrés». Plus loin, il dira que «si je ne me trompe pas, le montant global des transferts d’argents des immigrés sénégalais vers le Sénégal était estimé à 823 milliards de Frans Cfa. Je pense que l’Etat doit prendre en compte de tout ça». Très en verve, Alain Bâ note que «l’Etat a le devoir et l’obligation de défendre les sénégalais où qu’ils soient sur terre». Malheureusement, dit-il «le gouvernement de Wade ne fait que compliquer la vie des immigrés sénégalais».

Pour rappel, un programme de coopération entre l'Espagne et le Sénégal, visant à mieux gérer les flux migratoires a été mis en place. Les deux pays avaient signé un accord de recrutement de 2 700 travailleurs. Il a été question de garantir le recrutement de 2 mille travailleurs en deux ans dans le secteur de la pêche et de 700 travailleurs dans celui de l'agriculture pour la récolte de la fraise dès le mois de janvier 2008 passé. C’était dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les gouvernements du Royaume d'Espagne et de la République du Sénégal.

  Auteur: ABDOULAYE BADJI    

vendredi, 19 juin 2009

Italie - Berlusconi s'est-t-il offert les services de call-girls ?

"Tempête sur les fêtes de Berlusconi. Quatre femmes au parquet de Bari: nous avons été payées pour y participer", titrait jeudi en première page La Stampa, le journal du groupe Fiat. De quoi plonger, une fois de plus, Silvio Berlusconi dans l'embarras. Le quotidien italien affirme dans ses colonnes que des jeunes femmes auraient été payées pour passer la nuit en compagnie du chef du gouvernement. Celles-là mêmes qui auraient participé à des fêtes dans les luxueuses résidences du président du Conseil italien. berlos.jpg

Selon la presse italienne, cette affaire est liée à une enquête ouverte par le parquet de Bari contre deux chefs d'entreprise, les frères Tarantini, soupçonnés de corruption pour obtenir des marchés. Les écoutes téléphoniques réalisées dans le cadre de cette enquête auraient fait naître des soupçons d'"incitation à la prostitution". Giampaolo Tarantini, une connaissance de Silvio Berlusconi, aurait proposé de l'argent à des "escort-girls" pour passer la nuit dans deux résidences du chef du gouvernement, à Rome et en Sardaigne. Une de ces jeunes femmes, Patrizia D'Addaria, a affirmé au Corriere della Sera, le plus gros tirage de la Péninsule, s'être rendue à deux reprises au domicile de Silvio Berlusconi à Rome contre la promesse d'être payée 2.000 euros à chaque fois. Elle a affirmé avoir enregistré ses conversations avec le "Cavaliere" et ces enregistrements ont été remis aux magistrats chargés de l'enquête, selon la
presse.

Le Cavaliere avance la thèse du "complot"

"Imaginer que Berlusconi paye une femme 2.000 euros pour qu'elle sorte avec lui me semble exagéré. Je pense qu'il pourrait avoir beaucoup de femmes, et gratuitement", a réagi Niccolo Ghedini, avocat du chef du gouvernement, dans le Corriere. "L'enquête de Bari ne concerne pas le chef du gouvernement. Si je veux faire bonne impression à Silvio Berlusconi et si je me présente chez lui avec une belle accompagnatrice que j'ai payée, il ne peut pas le savoir", a-t-il déclaré."Et si une de ces femmes devait avoir un rapport avec lui, il continuerait à l'ignorer et ne peut donc être impliqué ni juridiquement, ni moralement", a-t-il conclu. Trois autres jeunes femmes ont témoigné devant le parquet de Bari, selon la presse et La Stampa affirme que l'une d'elles aurait été autorisée à se réfugier à l'étranger pour des raisons de sécurité.

Face à ce nouveau coup porté à son image à trois semaines du sommet du G8, Silvio Berlusconi a évoqué, selon son entourage cité par la presse, l'hypothèse d'un "complot" qui viserait à le chasser du pouvoir. Il a qualifié ces informations d'"ordurières" qui ne l'empêcheront pas de "continuer son travail". Cette nouvelle affaire intervient après le "Noemigate", du nom d'une jeune fille de 18 ans avec laquelle Silvio Berlusconi est soupçonné d'avoir eu une relation, ce qu'il dément formellement

Etats-Unis - Le pilote meurt en vol, le co-pilote atterrit

Evénement rarissime : le pilote du vol CF 61 Bruxelles-New York de la compagnie Continental est décédé jeudi après-midi aux commandes de son appareil, au milieu de l'Atlantique. Le co-pilote, aidé par un autre pilote en repos présent à bord du Boeing 777, a alors pris le contrôle, comme le prévoit son rôle. Après avoir obtenu la priorité sur tous les autres vols, il a réussi à atterrir sans encombre à l'aéroport de Newark, à 17h49, heure française. Agé de 61 ans, le commandant de bord est décédé d'une cause naturelle, probablement une crise cardiaque. Il travaillait depuis 21 ans pour Continental.

L'avion transportait 247 passagers plus les membres d'équipage. La plupart n'ont apparemment compris qu'à l'atterrissage qu'un événement grave s'était produit pendant le vol, d'une durée de plus de huit heures, à un moment encore non déterminé. "Nous n'étions pas au courant. Ils ont appelé un médecin en disant qu'il y avait une urgence", a indiqué un passager à la chaine de télévision NY1. C'était le cas. C'est donc le passager médecin qui a constaté la mort du pilote. "L'équipage s'est concentré sur le maintien du contrôle de l'appareil", a précisé Jim Peters sur la chaine de télévision NY1.

La mort d'un pilote en vol est un incident peu fréquent dans l'histoire aéronautique, mais c'est le second en peu de temps pour Continental Airlines. Le 21 janvier 2007, un avion de la même compagnie assurant une liaison entre le Texas et une station balnéaire mexicaine avait dû atterrir d'urgence alors que son pilote était victime d'un grave malaise. Le copilote avait pu faire atterrir l'avion qui transportait 210 passagers, et le pilote était mort à son arrivée à terre. Le 8 mai 2000, un avion des lignes taïwanaises China Airlines (CAL) avait dû faire demi-tour d'urgence lorsque son pilote, peu après le décollage, avait été victime d'une crise cardiaque. Le copilote avait fait atterrir l'appareil et le pilote était mort à son arrivée à l'hôpital. Le 12 mars 1997, le dérapage d'un Airbus A-320 de la compagnie Gulf Air à l'aéroport d'Abou Dhabi avait été provoqué par une crise cardiaque du pilote au décollage.

voir la vidéo sur ce lien http://laposte.lci.fr/infos/monde/0,,4447314-VU5WX0lEIDQ0...

jeudi, 18 juin 2009

Des policiers espagnoles dignes de sauvages sur un immigré sénégalais

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Perquisitions en série autour de José Happart

Des perquisitions ont été menées dans deux bureaux de José Happart ainsi qu’à son domicile liégeois et dans les Fourons. Il est soupçonné d’avoir promis des marchés publics à un entrepreneur en échange d’une maison « à bas prix ». L’intéressé se dit « victime d’un escroc » et estime n’avoir « absolument rien » à se reprocher. Il a été entendu pendant cinq heures par les enquêteurs.HAPPART.jpg

Les bureaux de José Happart au parlement wallon et à Liège Airport ainsi que les locaux qu’il occupe rue Feronstrée, au centre-ville liégeois, ont été perquisitionnés mercredi matin par la brigade financière. Les bureaux liégeois de la Société wallonne des aéroports (Sowaer), dans lesquels avait travaillé une de ses anciennes collaboratrices, Isabelle K., ont également été perquisitionnés. Il y a deux semaines, dans le cadre de ce même dossier, les policiers liégeois s’étaient rendus dans les administrations communales de Liège, Esneux et Seraing.

A l’origine de cette vague de perquisitions et de l’audition, mercredi après-midi, du président du parlement wallon, la lettre de dénonciation adressée en juin 2007 à la justice liégeoise par Hani Al Tabaa., un entrepreneur français domicilié à Torcy (Seine-et-Marne). En substance, cet entrepreneur estimait avoir été floué par José Happart : l’homme politique lui aurait en effet demandé de construire « à très bas prix » une maison pour une de ses amies et collaboratrice habitant la commune d’Esneux. En échange de ce rabais, le président du parlement aurait promis à son interlocuteur de lui attribuer des marchés publics, relatifs notamment à l’isolation sonore des maisons autour de Bierset. Ne voyant pas sa récompense arriver, l’entrepreneur aurait fait cesser le chantier chez Isabelle K. et aurait confié son amertume à la justice liégeoise.

« José Happart n’a jamais promis la moindre contrepartie à M. Al Tabaa, rétorque pour sa part Isabelle K. Cet homme d’affaires français était désireux de s’implanter sur le marché belge. Il m’a proposé de bonnes conditions pour la construction de notre habitation à la condition que celle-ci puisse servir de maison témoin. Nous avons accepté. » Isabelle K. prétend avoir, la première, porté plainte à l’égard de l’entrepreneur. « Il est parti sans terminer le chantier, il ne nous a pas livré tous les matériaux que nous avions commandés. Bref, il nous devait plus de 50.000 euros. »

C’est à ce moment qu’intervient Christian Binet, un promoteur liégeois dont la société est établie au Luxembourg, grand ami de José Happart et… de la justice liégeoise. Celle-ci l’a en effet condamné pour avoir fait travailler des clandestins dans les écuries qu’il possédait à Sprimont. Et un autre dossier, relatif à l’emploi de main d’oeuvre non déclarée sur des chantiers de construction, est actuellement à l’information judiciaire. Cette fois, le juge d’instruction le soupçonne d’avoir veillé au bon achèvement de la maison d’Isabelle K. et d’avoir, en retour, été aidé par le politicien liégeois pour une opération immobilière à Jemeppe-sur-Meuse.

« Je connais José Happart depuis le collège mais je n’ai jamais eu de relation d’affaires avec lui, répond Christian Binet. Je suis promoteur, pas entrepreneur. Je me suis donc contenté de donner mon avis à l’amie de José Happart, de lui conseiller quelques professionnels pour réparer les dégâts de M. Al Tabaa. » Et ce projet de promotion immobilière à Jemeppe ? « La grand-mère d’Isabelle K. avait un terrain de 3.000 mètres carrés. J’ai signé un compromis de vente pour 65.000 euros. J’ai signé un autre compromis avec le propriétaire voisin et un autre encore avec la commune de Seraing, propriétaire des 13.000 mètres carrés contigus. » Ces compromis de vente et les permis de lotir qui les accompagnaient (il est envisagé d’y construire 48 habitations) auraient ensuite été cédés à JED, une société flamande. « J’ai vendu un dossier clef sur porte et empoché mes honoraires, il n’y a rien d’illégal et ce dossier ne me concerne plus désormais », sourit Christian Binet.

A la justice liégeoise, désormais, de faire le tri. José Happart a-t-il promis des avantages à l’entrepreneur puis au promoteur qui volèrent au secours de sa collaboratrice ? Etait-il en mesure de leur faciliter l’accès à des marchés publics ? La dénonciation de Hani Al Tabaa – condamné, en janvier 2009, à dix-huit mois de prison avec sursis partiel dans un dossier de travail au noir – sera-t-elle corroborée par le contenu des auditions et des perquisitions ?

José Happart estime qu’il n’a « absolument rien » à se reprocher. D’après lui, ces accusations ne seraient que des « informations calomnieuses d’un escroc » en qui il dit avoir eu tort de faire confiance.« Je suis content que cette chose-là soit tirée au clair. Je suis très tranquille », a-t-il déclaré devant les caméras de télévision ce mercredi après-midi. José Happart était député wallon, et à ce titre président de l’assemblée, mais il n’a pas été réélu le 7 juin. Il n’est donc plus protégé par une immunité parlementaire.

10:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : happart |  del.icio.us |  Facebook | | |

Grâce à l'Iran, Twitter a fait son trou

IRAN.jpgLe site de socialisation Twitter a beau n'avoir que deux ans et ne pas encore être rentable, il a atteint une forme de maturité ces derniers jours avec la présidentielle iranienne, en devenant une plate-forme de communication incontournable

Quelques jours après avoir fait la Une du magazine Time et plusieurs semaines après que la diva de la télévision américaine Oprah Winfrey eut reconnu l'utiliser, les Iraniens contestant le résultat du scrutin présidentiel de vendredi ont eu recours au site pour appeler à la résistance et diffuser des informations sur les affrontements dans la rue.

Et si cela n'était pas suffisant, l'importance du site de micro-blogs a été soulignée en début de semaine par le département d'Etat américain. Celui-ci lui a en effet demandé de reporter une opération de maintenance prévue pour lundi, et qui aurait entraîné une interruption de ses services, afin de permettre aux opposants iraniens de continuer à l'utiliser.

« Pensez un peu à ce qui arrive là-bas et à la possibilité que nous avons tous de voir ce qui se passe en temps réel », s'est réjoui mardi Jack Dorsey, l'un des trois fondateurs du site à l'occasion d'une conférence à New York consacrée à Twitter.

« C'est vraiment important et c'est vraiment la plus grande réussite de ce qu'est Twitter », a-t-il ajouté, qualifiant d' « ahurissante » l'utilisation du site ces derniers jours en Iran.

Twitter, qui permet à ses utilisateurs d'envoyer des messages de 140 caractères ou moins à toutes les personnes abonnées à leurs flux, avait déjà fait parler de lui, notamment lors des attentats de Bombay en novembre dernier.

Mais rien de comparable avec l'attention qui lui a été récemment portée.

Créé par Jack Dorsey, Biz Stone et Evan Williams, le site, qui depuis quelque temps gagne des millions d'utilisateurs chaque mois, a reçu 32,1 millions de visites en avril, selon la société d'analyses de trafic comScore.

Le nombre d'utilisateurs actuels est toutefois difficile à déterminer puisque le site est accessible depuis des ordinateurs personnels, des téléphones portables, mais aussi des dizaines d'applications, comme Tweetdeck.

Fred Wilson, dont la société de capital-risque Union Square Ventures investit dans Twitter, a dit au cours de la conférence qu'il pensait que le site avait un avenir brillant et rentable.

« Si vous regardez le pouvoir dont dispose Google et les raisons qui font qu'actuellement Google est le roi sur internet, c'est que Google draine plus de trafic sur internet que quiconque », a expliqué M. Wilson.

« Les médias de socialisation, en particulier ceux qui comme Twitter et Facebook sont doués pour drainer du trafic sur internet tout comme le fait Google, constituent des forces économiques très importantes et puissantes », a-t-il ajouté.

Jeff Pulver, qui a organisé la conférence, a estimé qu'il était trop tôt pour dire exactement vers où se dirigeait Twitter. Mais, a-t-il ajouté, « je pense que ce à quoi nous assistons est quelque chose de bien plus important que tout ce que nous pouvons imaginer ».

« Nous vivons à une époque où l'accès à l'information est disponible pour tout un chacun », a-t-il souligné insistant sur le rôle de Twitter dans cette démocratisation.

Les fondateurs du site ont d'après certaines informations refusé des offres de rachat se montant à des centaines de millions de dollars et ont jusqu'à présent uniquement fait part de vagues projets destinés à convertir Twitter en une entreprise rentable.

(D'après Belga)

AGIR IMMO FAIT CAP SUR LE BENELUX

OCCASION EXCEPTIONNELLE A SAISIR

 

 

AGIRIMMO SENEGAL Rencontre les Sénégalais de Bruxelles et Environs pour leur offir les facilités d'optention de maisons réservées au Sénégalais de l'extérieur.

 

Date : Ce Jeudi 18 JUIN 2009 A 19H30

Lieu : Horloge du Sud

141 Rue du Trône

1050 Bruxelles

NB : AGIR IMMO SERA VENDREDI A GENT ET SAMEDI SUR ANVERS

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Pape DIOUF subit la loi Marseille

Pape Diouf n'est plus le président de l'Olympique de Marseille. L'actionnaire principal du club phocéen, Robert Louis-Dreyfus l'a officialisé ce mercredi soir dans un communiqué : " Après cinq années de Présidence, Pape Diouf va quitter ses fonctions. Je tiens à le féliciter pour le travail accompli au sein du club. Il a été un grand Président qui a oeuvré pour le bien de l'Olympique de Marseille." Après cinq ans passés à la tête de l'OM, Pape Diouf quitte donc ses fonctions mais RLD ne précise pas les raisons du divorce : "Malheureusement, les divergences apparues nous empêchent de poursuivre l'aventure", se contente-t-il de souligner.

On y voit un peu clair ce matin concernant les motifs du départ de Pape Diouf. Comme nous vous l'annoncions hier, Diouf n'a pas accepté les conditions proposées par Robert Louis-Dreyfus pour rester à la tête du directoire de l'OM. Selon le quotidien La Provence, RLD aurait demandé la tête de Julien Fournier, secrétaire général du club et proche de Diouf. L'actionnaire de l'OM et son avocat (Xavier Bucobza) souhaitaient retirer à Fournier les "signatures du club dont il était titulaire". Diouf a refusé. Il ne voulait pas qu'un proche de RLD (Vincent Labrune ?) signe tous les documents administratifs et, notamment, les transferts, sujets très sensibles à Marseille.

Pape Diouf n'est plus le président de l'Olympique de Marseille. Un communiqué de Robert Louis-Dreyfus l'a officialisé mercredi soir : "Après cinq années de Présidence, Pape Diouf va quitter ses fonctions." Diouf aurait refusé les conditions proposées par RLD et présenté sa démission.paped.jpg

Après plusieurs jours qui ont fait trembler les coulisses de l'OM, le conflit qui opposait l'ancien agent de joueurs à Vincent Labrune, président du conseil de surveillance, aura donc eu raison de Diouf. Mais le conflit opposant les deux hommes n'est pas la seule cause du divorce. On reprochait à Diouf le départ d'Eric Gerets alors que RLD lui aurait demandé de le conserver à tout prix. Son "lapin" au conseil de surveillance, mercredi dernier, était mal passé. Et les récentes déclarations du président, affirmant qu'il était le seul décideur à l'OM, avaient également irrité l'entourage de Robert Louis-Dreyfus.

Tout à reconstruire

Quoiqu'il en soit, c'est désormais tout l'Olympique de Marseille qui plonge dans une crise de gouvernance. Car si l'OM n'a plus de président, son directeur sportif José Anigo, qui a lié son sort à celui de Diouf, devrait lui aussi claquer la porte. C'est donc tout le secteur sportif qui est à reconstruire autour de Didier Deschamps, lui-même choisi par...Pape Diouf. L'OM prend également le risque d'accuser quelques longueurs de retard sur certains de ses concurents en matière de transfert. Les contacts noués par Diouf et Anigo ces dernières semaines pourraient bien tomber à l'eau et l'image que renvoie le club avec cette nouvelle crise pourrait effrayer d'éventuelles recrues.

"De nouveaux défis sont désormais à relever. Didier Deschamps, le nouvel entraîneur, les incarnera sur un plan sportif. Un nouveau Président sera nommé dans les prochains jours ", conclut le communiqué sur le site officiel de l'OM. Reste à savoir également comment vont réagir les supporters de l'OM : "Que ceux qui s'attaquent à Pape Diouf sachent qu'ils nous trouveront en travers de leur route et qu'ils ne seront jamais les bienvenus à Marseille", avaient-ils écrit dans un communiqué commun. Si le conflit RLD-Diouf a connu son épilogue, le climat est sans doute loin d'être apaisé à Marseille.

Martin MOSNIER avec V.B. / Eurosport

mardi, 16 juin 2009

Les enfants perdus du Sénégal

talibes_mendiants.jpgA Dakar, fourmillent les «talibés», ces enfants abandonnés aux écoles coraniques où ils apprennent surtout la mendicité. Avant de finir à la rue.

Comme un coup de pied dans une fourmilière. Des quatre coins du marché de Sandanga, le plus gros de Dakar, les enfants s’enfuient, jaillissant des tôles sous lesquelles ils s’abritaient. Il est 23 heures. L’un d’eux passe tout près d’un policier qui tente de le bloquer d’un grand coup de pied, mais ne réussit qu’à heurter une voiture. Quatre ou cinq autres, moins chanceux, sont tombés entre les mains de la police. Ils sont embarqués dans les voitures. Les gifles tombent. Un flic, désabusé, les regarde : «Encore des talibés.»

En Afrique de l’ouest, ce mot est devenu synonyme de mendiant, de parasite. La racine «talib» est la même que pour taliban, «celui qui étudie». Au Burkina Faso, au Bénin, au Mali ou au Sénégal, l’islamisation a entraîné la création de nombreuses «daaras», les écoles coraniques. Comme celle d’Ibrahim, qui exige que les petits l’appellent Cheikh et qu’ils s’inclinent devant lui. Au rez-de-chaussée d’une maison en construction, ils sont une soixantaine d’enfants, assis à même le sol. La salle de classe sert de dortoir - il suffit de déplier des couvertures pour la nuit.

Marabouts sans scrupule

Il est 6 heures du matin. Les petits ont commencé à réciter les versets du Coran, en langue arabe qu’ils ne comprennent pas. Ils ânonnent en suivant les caractères sur des tablettes en bois. Peu importe que très peu sachent lire : l’exercice est essentiellement phonétique. Les yeux sont embués de sommeil. Ibrahim a la badine à la main, un bout de bois orné d’une lanière qu’il brandit et parfois abat sur les têtes engourdies.«Les enfants, je les traite comme les miens», affirme tout sourire Cheikh Ibrahim. Beaucoup sont rentrés tard hier soir, leur journée de mendicité enfin achevée. Leurs larmes sont autant d’épuisement que de douleur.

Au Sénégal, les daaras ont longtemps été une branche alternative au système éducatif officiel, hérité de la colonisation française. Deux confréries religieuses, les Mouriddiya et les Tidianiyya, se partageaient des formations consacrées à l’alphabétisation en arabe, l’enseignement du Coran et un apprentissage professionnel. La mendicité faisait partie du cursus : pour apprendre l’humilité, les enfants devaient passer une heure par jour de maison en maison et rapporter de quoi manger. Des marabouts sans scrupule, souvent étrangers aux confréries, ont vu le profit qu’ils pouvaient tirer de cette tradition et ont ouvert des «écoles» dont la mendicité des enfants est devenue la principale raison d’être.

La plupart des élèves ont été laissés là par leurs familles. Sont-elles dupes de la pauvreté de l’éducation dispensée ? «Dans une Afrique où la solidarité familiale s’étiole, la daara est devenue une manière de se débarrasser des enfants», explique un travailleur social. Ainsi, Youssef, 13 ans, a été amené par son oncle et sa tante après le décès de ses parents dans un accident de la route. Ou encore Bafara, 10 ans, victime d’une rivalité entre épouses. Sa mère étant tombée malade, ce fruit d’un premier mariage a été mis à l’écart par la deuxième épouse, désireuse de favoriser ses propres enfants.

Un chiffre à faire

A 7 heures, la lecture s’arrête chez Cheikh Ibrahim. C’est l’heure d’aller mendier. Bafara retrouve Mohammed dans la rue. A 9 ans, Mohammed est élève d’une autre daara. Les deux enfants sont devenus copains. D’autres les rejoignent. Ils portent en bandoulière une grosse boîte de conserve de tomates coupée en deux, devenue l’emblème des talibés. Les gens y glissent quelques billets, des pièces, parfois des restes de nourriture. On les voit aux feux rouges, aux carrefours, près des restaurants, vêtus de haillons, la gale ou la teigne rongeant leurs membres et leur crâne souvent rasé. Bafara et Mohammed partagent ce qu’ils rapportent à leur daara. Mais aujourd’hui, la journée n’a pas été très bonne et l’angoisse monte chez Bafara, qui compte et recompte sa maigre récolte. S’il rentre sans la somme qui lui a été fixée, il sera battu. Tous les jours, ils ont un chiffre à faire : 350 francs CFA, environ 0,50 euro. Le vendredi, jour de prière, c’est 525 francs ! Quand on ne lui donne pas à manger, Bafara achète un peu de nourriture en chemin. Le seul repas fourni par le maître est le petit déjeuner, généralement composé de morceaux de pain. Quand il n’a pas assez d’argent, il lui arrive de rentrer la faim au ventre pour affronter une nuit à jeun.

Un de ses amis, Therno, a sa «banquière» : une femme du marché de Sandanga, une vendeuse de fruits qui lui garde son argent les jours où il en a «trop» pour le lui rendre ceux où il n’en a pas assez.

«Un jour, j’en ai eu marre. Je suis parti, raconte Yaya, 14 ans, qui a passé six ans dans une daara. Je ne sais plus où est ma famille. Tant qu’à mendier, autant que ce soit pour moi. Au moins, on ne me battra plus.» Yaya a aujourd’hui 14 ans. Comme lui, beaucoup de talibés fuguent, et se retrouvent à la rue. En face de la banque centrale de Dakar, un vaste terrain vague abrite un grand nombre de ces jeunes SDF. Un palmier, couvert d’habits plus ou moins défraîchis, a été converti en portemanteau. Des pneus servent de fauteuil. Certains vont chercher des bidons d’une eau plus ou moins propre avec laquelle ils s’arrosent. Des chiens errants passent, repoussés d’un coup de pied. La plupart des enfants sont avachis le long du mur, seule construction à dispenser une ombre rare sur l’espace chauffé à blanc par le soleil. Ils sont en groupe, en tas presque, les petits mêlés aux grands. On a l’impression que chacun y vient comme il veut et en repart aussi facilement. Illusion trompeuse. Il faut intégrer la bande, et pour cela se plier à la loi des grands. Au mieux, ce sont des commissions à faire. Au pire, c’est l’esclavage sexuel. Comme dans presque tous les groupes d’enfants, une hiérarchie très nette s’est installée, à laquelle le viol et le chantage sexuel servent de ciment.

La plupart des enfants sont perdus dans les brumes du «guinz», un diluant à base de cellulose utilisé en peinture. Les dealers sont là, parmi eux. Un garçon d’une vingtaine d’années, tout de rouge vêtu, est très sollicité. En échange d’une pièce de monnaie, il sort un flacon de sa poche et envoie une giclée de guinz sur le bout de tissu que lui tend un petit, qui aussitôt le porte à sa bouche.

Leur «chef», un ancien talibé, est assis dans un pneu, sous un arbre, le baladeur sur les oreilles. Il a la trentaine. On va le voir, on lui présente les nouveaux. Il est indifférent. Il doit son titre à son ancienneté, et rend parfois la «justice». Ainsi, il oblige un gamin à payer son dealer. Une bagarre éclate, pour un tee-shirt. Des jumeaux s’approchent, attirés par le bruit. L’un a été rendu aveugle par l’abus de diluant, l’autre n’y voit déjà presque plus.

Le destin des talibés a fini par émouvoir les Sénégalais. Des photos d’enfants enchaînés dans une daara, publiées dans un journal local, ont eu un gros impact, comme un reportage de Thalassa qui montrait le maître d’une école coranique de Mbour, un port au sud de Dakar, battant les élèves. Souvent migrants, ces gamins viennent de la campagne ou des pays voisins. D’après l’Unicef, 45 % de ces petites victimes sont peuls et toucouleur. Un quart viennent de Casamance. Plus de la moitié sont originaires de Guinée-Bissau, comme 60 % des marabouts véreux opérant dans la capitale sénégalaise.

Retrouver la famille

L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, qui, dans son roman l’Aventure ambiguë, raconte sa jeunesse dans une daara musclée, a décidé de défendre les talibés. Il a créé une association, le Partenariat pour le retrait et la réinsertion des enfants de la rue, qui regroupe intellectuels, hommes d’affaires, responsables d’organisations et chefs religieux. «Pour moi, les parents sont les premiers responsables, explique l’écrivain octogénaire. Mais ajoute-t-il, il faut insister sur le rôle des chefs religieux dans la modernisation des écoles coraniques.»

Le Samu social international se préoccupe aussi de ces enfants. Non sans mal : «Dans le meilleur des cas, nous pouvons renouer le contact avec la famille, et les y ramener, explique sa directrice Isabelle de Guillebon. Mais c’est difficile. Beaucoup ne savent plus précisément d’où ils viennent.»

Ce soir, Bafara va rentrer chez Cheikh Ibrahim sans la peur au ventre. Il a trouvé ses 350 francs CFA, et a même pu s’acheter un Coca. Du coup, il a traîné un peu dehors. Il est 22 heures. Le maître fait les gros yeux, mais s’adoucit en voyant la somme. «Allez, va te coucher.» Demain, à 6 heures, comme tous les jours, l’enfant récitera le Coran.

HUBERT PROLONGEAU - DAKAR, envoyé spécial

FONDATION YOUSSOU NDOUR : Un projet emploi des jeunes lancé à la Médina

yousou_1.jpgLe coup d’envoi de lancement du projet de l’emploi productif pour les jeunes de la Médina a été donné, vendredi dernier, par le ministre secrétaire permanent de la Stratégie de croissance accélérée (Sca), Ibrahima Wade. Ce projet, initié par la Fondation Youssou Ndour, comme l’a dit le chef du Bureau de la Coopération du Grand-Duché de Luxembourg à Dakar, Jacques Flies, « est un pari sur l’avenir et l’espoir pour une jeunesse confrontée aux difficultés d’accès à l’emploi ». Fruit d’une coopération atypique, a-t-il indiqué, ce projet est né d’une volonté de lutter contre la pauvreté et contre l’émigration clandestine, par la promotion de l’emploi jeune dans une zone urbaine à forte activité économique et sociale. Pour M. Flies, cela fait bientôt deux ans qu’ils ont fait ensemble le pari de contribuer à redonner au quartier de la Médina son lustre d’antan. Ainsi, a-t-il expliqué, « nous avons convenu d’utiliser l’image d’un fils de la Médina et le savoir faire de la fondation qu’il a mise en place pour accomplir ce devoir de solidarité ». Le ministre Ibrahima Wade a considéré le lancement du projet comme un moment important pour la jeunesse, si l’on sait qu’à la base de tout se trouve l’initiative d’un homme émérite qui, dans les actes qu’il pose au quotidien, renforce l’éclat de notre pays et constitue donc un modèle pour les jeunes. Selon lui, c’est à partir des démarches initiées par la Fondation Youssou Ndour que les partenaires au développement ont accepté d’appuyer la concrétisation de ce projet. Le représentant de l’Onudi, M. Coffi, a, pour sa part, fait remarquer que son organisme, dans le cadre de son programme de coopération avec le Sénégal, apporte, depuis 2000, son expertise technique pour le développement des systèmes productifs locaux à travers l’expérimentation de l’outil d’animation économique mis en œuvre dans 18 pays en développement par l’expertise du projet d’appui à la petite entreprise au Sénégal. La directrice de la Fondation Youssou Ndour, Diéynaba Gaye, a expliqué l’importance de ce projet.

ECOLO et CDH se joignent aux infréquentables

Pour Ecolo, ce n’est pas un problème d’aller dans l’opposition si la négociation qui s’ouvre pour former les majorités en Wallonie et à Bruxelles n’aboutit pas. Comme le CDH, les Verts ne sont pas numériquement indispensables en Wallonie, mais il y aura une solidarité entre écologistes wallons et bruxellois, a affirmé mardi matin Jean-Michel Javaux, co-président d’Ecolo, quelques heures après le feu vert de son parti au démarrage de négociations avec le CDH et le PS.javo.jpg

Vainqueur des élections, Ecolo a jusqu’à présent pu imprimer son rythme durant la première semaine de discussions pour rechercher des partenaires potentiels de majorités en Wallonie et à Bruxelles, mais rien n’est encore acquis, a dit en substance Jean-Michel Javaux, invité à s’expliquer lors de l’émission « Matin Première », sur la Première (RTBF-radio).

« Un olivier peut vite se transformer en cactus si on nous a pris pour des c…

J’espère que ce que l’on a fait durant la semaine n’avait pas seulement pour but de nous berner », a-t-il averti.

Pour Jean-Michel Javaux, les Verts devront tenter de faire en sorte que la part de « vote rejet » dont ils ont hérité à l’occasion des élections régionales rejoigne celle du « vote d’adhésion » à leur projet, qui tourne d’après lui autour des 10 %.

En matière de gouvernance, Jean-Michel Javaux a souhaité l’adoption, d’ici la fin de l’année, d’un décret instaurant des règles de décumul avec les fonctions exécutives au niveau local d’ici 2012. Pour lui, si on arrive à réduire à un tiers de l’assemblée, le nombre de députés cumulant leur mandat régional avec une fonction exécutive au niveau local, « on aura déjà gagné ».

Il espère aussi « faire évoluer l’institution provinciale sans provoquer de bain de sang sur l’emploi ».

Jean-Michel Javaux a par ailleurs souhaité une gestion coordonnée des politiques de l’Économie, de l’Emploi, du Logement et du Développement durable dans le futur gouvernement wallon.

Le défi du développement durable devra en outre peser plus lourd qu’aujourd’hui dans le Plan Marshall de relance de la Wallonie, a-t-il dit.

Pour le reste, Jean-Michel Javaux a notamment écarté toute exclusive à l’égard de Michel Daerden (PS), recordman des voix de préférence en Région wallonne.

« Je serais très vexé que l’on dise qu’un tel ou un tel est indésirable dans mon parti », a-t-il dit, mettant l’accent sur les engagements pris par les uns et les autres pour aller assez loin en matière d’éthique et de bonne gouvernance.

L’Olivier pour négocier

Pour rappel, lundi soir, le Conseil de fédération d’Ecolo a approuvé à 87 % l’entrée des Verts en négociation avec le PS et le CDH. Divers facteurs motivent de choix, ont expliqué lundi soir les co-présidents Jean-Michel Javaux et Isabelle Durant : le résultat des élections et la symétrie politique nécessaire entre Bruxelles et la Wallonie, les engagements pour mettre fin à une série de pratiques en matière de gouvernance publique et le contexte de crise.

« C’est dans ce type de coalition qu’il nous a semblé que nous pourrions faire le mieux avancer notre projet », a souligné M. Javaux, en rappelant qu’à Bruxelles, Ecolo était pour la première fois sorti renforcé d’une participation à une majorité, en l’occurrence un Olivier.

Le Conseil de fédération a toutefois donné mandat à la direction du parti pour entamer des négociations et non pour entrer dans une majorité. « Nous n’avons pas d’obligation de résultat », a ajouté le co-président.

Ecolo s’est également positionné clairement comme parti progressiste, voire de gauche. « Les électeurs considèrent que nous sommes une force de gauche », a souligné Mme Durant. « Ecolo s’affirme comme une force progressiste, moderne et émancipatrice », a renchéri M. Javaux.

Les Verts n’ont pas manqué de rappeler qu’ils étaient les gagnants des élections. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils ont pris l’initiative de s’entretenir avec les autres partis. Le PS et le MR ont quant à eux perdu des voix après les élections. Ecolo se veut néanmoins réaliste : les socialistes demeurent, et de loin, la première formation politique de la Communauté française en dépassant de dix voix le MR. « Une personne sur trois a voté pour le PS en Wallonie », a fait remarquer M. Javaux. La participation du PS s’avérera nécessaire pour mener à bien une série de réformes éthiques en fournissant la majorité des deux tiers nécessaires pour voter des décrets spéciaux, notamment en matière de cumul des mandats.

« Ecolo a gagné les élections. Nous avons pris l’initiative mais nous avons aussi conscience de notre rang. Nous savons que nous sommes le troisième parti », a encore dit le co-président.

Les Verts insistent aussi sur la bonne articulation qu’il doit y avoir entre Bruxelles et la Wallonie, et dès lors la symétrie politique qui doit exister entre les deux Régions. « À la veille du dialogue communautaire, il nous a paru important de rappeler l’importance de la fédération Wallonie-Bruxelles », a expliqué M. Javaux.

Les deux co-présidents se sont défendus d’avoir pris une décision anti-MR. La semaine écoulée a permis d’avancer sur une série de thèmes chers aux écologistes avec tous les partis, y compris les Réformateurs. « Ce n’est pas un choix contre le MR », a affirmé M. Javaux. « Ce qui nous a animés ce soir, c’est la lucidité et la détermination sur nos priorités », a déclaré pour sa part Mme Durant.

(D’après Belga)

lundi, 15 juin 2009

Sept cas avérés dans un collège de Toulouse

Sept collégiens de la banlieue de Toulouse sont atteints de la grippe A et pourraient être les premiers cas détectés en France de malades qui n'auraient eu aucun contact avec des personnes ayant voyagé dans des zones touchées par le virus. "La spécificité de cette situation, c'est que ces cas ne sont pas liés à un déplacement à l'étranger. Le virus est présent dans notre pays", a souligné lors d'une conférence de presse la directrice de cabinet du préfet de Haute-Garonne, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. "C'est la première fois qu'on suspecte l'apparition de cas groupés, notamment dans un milieu scolaire, ce qui avait déjà été observé en Grande-Bretagne, en Espagne, en Allemagne récemment", a expliqué sur France 2 le directeur général de la santé, Didier Houssin.

Les sept cas ont été avérés parmi quinze collégiens de la classe de 6e3 du collège de Quint-Fonsegrives qui ont fait l'objet d'analyses. Les sept élèves malades étaient toujours hospitalisés dimanche, après avoir manifesté des symptômes grippaux (fièvre, toux et fatigue), mais leur état n'inspire pas d'inquiétude. Il leur a été administré un traitement antiviral. Les huit autres collégiens ont regagné leur domicile. D'autres analyses de cas éventuels sont en cours.

Passer au niveau d'alerte maximale, le niveau 6, "serait sans doute prématuré car ce n'est qu'une suspicion de cas groupés. Il faut qu'on pousse un peu plus loin les investigations", a estimé Xavier Houssin. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot avait déclaré vendredi qu'il y avait depuis fin avril 80 cas confirmés de grippe A, dont 68 importés par des voyageurs et 12 personnes "d'une très grande proximité" avec des gens revenus de l'étranger. Le directeur du centre national de référence du virus de la grippe, Bruno Lina, a assuré vendredi au point.fr que "la France n'échappera pas à une épidémie cet automne".

vendredi, 12 juin 2009

Manchester: Ribéry et Benzema évoqués comme possibles recrues

LONDRES (AFP) - Les internationaux français Franck Ribéry et Karim Benzema sont évoqués jeudi dans la presse britannique comme de possibles recrues du club anglais de Manchester United après l'annonce du départ au Real Madrid de Cristiano Ronaldo pour la somme record de 93 millions d'euros.

L'entraîneur Alex Ferguson est de longue date un admirateur des deux joueurs. L'Ecossais avait tenté de recruter Benzema il y a deux ans mais s'était heurté au refus de l'Olympique lyonnais qui, selon la presse britannique, pourrait être cédé pour environ 50 millions d'euros.

Cette somme ne serait même pas suffisante pour acheter "une jambe de Ribéry", avait ironisé fin mai le manageur général du Bayern Munich, Uli Hoeness. Le club allemand s'est depuis montré moins affirmatif. Outre Manchester, Ribéry intéresse Chelsea en Angleterre. Avec le recrutement de Ronaldo, la piste du Real s'est peut-être un peu refroidie, spécule la presse britannique.

Parmi les autres arrivées possibles à Manchester sont citées celles de l'attaquant équatorien de Wigan Antonio Valencia, de l'ailier de Valence David Silva, des espoirs brésiliens Douglas Costa et Nilmar ou du milieu argentin Javier Pastore.

Pour recruter, Alex Ferguson devrait disposer de l'intégralité de la somme du transfert de Ronaldo à laquelle devrait s'ajouter quelque 25 millions d'euros, selon la presse britannique. Cela devrait faire du finaliste de la Ligue des champions un des acteurs majeurs du marché des transferts estival.

 

Di Rupo: "typiquement ce qu'on doit éliminer"

Sans avoir analysé, sur les plans légal et réglementaire, les missions de consultance du député Guy Coëme portant sur les activités d'une asbl de promotion d'intercommunales qu'il a dirigée dans le passé, le président du PS, Elio Di Rupo, a estimé vendredi que sur le "plan éthique, cela pose un nouveau problème" qui est "typiquement ce qu'on doit extirper, éliminer".pict_181138.jpg Et voilà Guy Coëme en point de mire. Le quotidien Le Jour Huy-Waremme a écrit jeudi que Guy Coëme, député-bourgmestre PS de Waremme, aurait facturé au total 60.000 euros à une ASBL financée par des intercommunales liégeoises entre janvier 2008 et mars 2009. M. Coëme a rejeté tout conflit d'intérêt et dénoncé un intérêt à nuire au parti socialiste. C'est "une de ces affaires qui fait partie de la vieille école" et qu'il faut "absolument cesser", a commenté vendredi M. Di Rupo arrivant au siège de la présidence du parlement de la Communauté française où il reçoit les partenaires sociaux et les représentants du monde de l'éducation, cinq jours après les élections régionales qui, en dépit d'un recul, ont confirmé le PS à la première place en Wallonie et en Communauté française. La question de la gouvernance constitue l'une des principales thématiques mises en avant par les partis à l'occasion des discussions exploratoires en vue de la formation des nouvelles coalitions. Invitant le cdH à la concertation, Ecolo a notamment fait du décumul des mandats l'une de ses priorités en la matière. Elu député wallon, M. Di Rupo, bourgmestre de Mons, a annoncé jeudi qu'il montrerait l'exemple, s'appliquant à lui-même le décumul. Par rapport au fonctionnement interne du PS, son président a répété vendredi qu'il entendait "mettre sur pied une équipe" notamment chargée d'"examiner au cas par cas les situations individuelles". M. Di Rupo a dit ignorer si d'autres formations agiront dans le même sens.