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mardi, 03 février 2009

Dès restitution de son passeport, hier, par le parquet : Macky Sall s'est envolé pour les Etats-unis

Rebondissement dans l’affaire Macky Sall. En effet, le Procureur de la République a procédé hier à la restitution des passeports de Macky et Abdoulaye Sall confisqués par la Police. Un acte qui constitue un désaveu des méthodes jusqu’ici utilisées par les éléments du ministère de l’Intérieur dans ce dossier. Dès réception de son document de voyage, Macky s’est empressé de s’envoler pour les Etats-Unis.

Le président de l’Apr/Yaakaar a pris son vol à destination des Etats-Unis, tôt ce matin. C’est à bord de la compagnie Delta Airlines que le leader de l’Apr/Yaakaar va se rendre d’abord à New York avant d’aller à Washington pour prendre part au Breakfeast party. A New York, où il va atterrir, en compagnie de Me Alioune Badara Cissé, certaines informations soutiennent que des Sénégalais l’attendent pour lui manifester leur soutien.
A son départ de Dakar très tôt ce matin, une fouille minutieuse a été opérée sur sa personne ; même son manteau n’y a pas échappé. D’ailleurs, avant d’apposer le cachet Départ su son passeport, les éléments de la police préposés à ce travail ont dû signaler sa présence et attendre des directives. Fort heureseument, la description avait fini de s’installer dans ce dossier. C’est donc les avocats qui doivent jubiler car suite à leur correspondance auprès du procureur de la République en date du 29 janvier 2009 dans laquelle ils exigeaient la restitution des documents saisis, ils ont finalement obtenu gain de cause. Après la confiscation de son sésame par la Police, l’Autorité judiciaire lui a remis, hier, le passeport qui l’avait handicapé de toute mobilité internationale. Avec cette décision, le Parquet prend le contre-pied parfait des services de la Sûreté urbaine.

En effet, en statuant sur la demande des avocats de Macky Sall et concernant la restitution des passeports de leurs clients, le Parquet a demandé à ce que le dossier lui soit remis. Contrairement aux déclarations des avocats de l’ex-président de l’Assemblée nationale qui soutiennent que le dossier devrait atterrir sur la table du Procureur aujourd’hui, le Parquet l’a reçu depuis hier. En effet, c’est sur la base des éléments contenus dans le dossier que décision a été prise de restituer les passeports. Un dossier dans lequel, en l’état actuel, rien de compromettant pouvant confondre Macky Sall et Abdoulaye Sall ne s’y trouve.
Face à la presse hier, au domicile de leur client Macky Sall, les avocats ont précisé que «c’est à 15h05 mn que le procureur a répondu favorablement» à leur requête quant à la restitution du passeport de Macky mais également ceux de Abdoulaye Sall (Ndlr : il en avait plusieurs car ayant gardé par devers lui ses anciens passeports), ainsi que son permis de conduire gabonais. Cependant, les véhicules et autres objets de Abdoulaye Sall constitués d’ordinateurs portables et de chéquiers, qui sont encore entre les mains de la Police, lui seront rendus dans les heures à venir, a rassuré Me Ciré Clédor Ly. Les avocats restent convaincus de l’«innocence de leur client» et de ses proches.
Toutefois, le collectif dit rester vigilant par rapport à un éventuel rebondissement pouvant incriminer davantage l’ancien président de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, le collectif «se réjouit» et «félicite» l’attitude du procureur qui, disent les avocats, vient de donner un «signal fort» à travers cette restitution. Ces avocats restent convaincus que leur interlocuteur direct dans cette affaire reste le procureur. Ils ont également tenu à préciser qu’un dossier pénal doit forcément être transmis à ce dernier. Donc, ils ne s’étonnent pas que «même vide», le dossier ait fait l’objet d’un transfert. Car, le commissaire de Police a été contraint d’amener les documents au niveau de la hiérarchie supérieure, à savoir le procureur ; et qu’après réception, celui-ci a l’opportunité des poursuites. Ainsi, ils précisent aussi que cette démarche exclut d’office le flagrant délit. Me Ciré Clédor Ly et ses collègues avouent qu’ils ont espoir par rapport à la suite des événements, même s’ils tiennent à rester attentifs. Pour les avocats qui sont convaincus que le procureur n’avait pas reçu jusqu’à hier le dossier, la restitution du document de voyage de Macky Sall constitue «un vrai signe de décrispation», car ils considèrent que «la montagne a accouché d’une souris».
Le collectif dit rester prudent et engagé pour le respect et la sauvegarde des droits et libertés de ses mandants. Et dans ce domaine, il y a de quoi, car si le Parquet a restitué les objets saisis, ce qui constitue une véritable claque pour le ministère de l’Intérieur, l’affaire est loin, pour l’instant, d’être classée sans suite. Certes cette option s’offrait au procureur, mais c’est la chancellerie qui a voulu que l’enquête se poursuive. Un classement sans suite du dossier aurait été trop désobligeant envers le ministre de l’Intérieur. Et, il fallait bien gérer aussi bien la solidarité gouvernementale que la susceptibilité des uns et des autres.

Stagiaire



Auteur: Binta NDONG et Mamadou BIAYE

Le Premier ministre chinois cible d'un lanceur de chaussure

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a achevé lundi sa tournée européenne sur une fausse note: il a été interrompu en plein discours à l'université de Cambridge par un manifestant qui lui a lancé une chaussure en le traitant de "dictateur".
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Le projectile, une vieille chaussure de sport, a manqué sa cible d'un bon mètre. Le manifestant, un jeune homme d'allure occidentale et s'exprimant en anglais avec accent, a été immédiatement maîtrisé par le service d'ordre de l'université puis interpellé par la police qui n'a pas révélé son identité. "L'homme âgé de 27 ans a été inculpé pour trouble à l'ordre public et comparaîtra le 10 février devant les magistrats du tribunal de Cambridge", a annoncé dans la soirée une porte-parole de la police locale.

La Chine a annoncé mardi avoir fait part de son profond mécontentement au gouvernement britannique. Elle a toutefois souligné que les liens bilatéraux ne souffriraient pas de cet incident.

Wade et la presse nationale : Entre dénigrement et manipulation

wade_grosplan.gifRfi, Bbc, Tv5, Jeune Afrique, etc. des médias très suivis à travers le monde. Tellement suivis que le président de la République Me Abdoulaye Wade y fait des sorties sur des sujets qu’il rechigne à aborder au niveau national.

Pis, il choisit ses organes le plus souvent pour brocarder la presse de son pays souvent perçue comme opposant à son régime. Il en est ainsi hier lorsque le président Wade rendait responsable cette même presse sur les antennes de Rfi, du caractère trop médiatisé de sa personne. Il n’a pas hésité à dire que « tout le monde parle de Karim sauf (lui) » et que ce sont les journalistes qui l’ont en quelque sorte rendu célèbre. Le président Wade oublie en effet, comme me le rappelle un collaborateur que nous sommes en communication et qu’il y a plusieurs façons de s’exprimer. Et la meilleure façon comme nous le rappelle nos traditions africaines, ce sont les actes posés et non les paroles. « Les actes répondent mieux aux paroles » nous enseigne une certaine tradition. Et en matière d’actes, d’actes qui parlent, nous en avons trois s’agissant du fils aîné du président de la République qui justifie l’intérêt des médias. Le premier, c’est l’acte de nomination à la tête de l’importante structure qui est l’Anoci.

L’importance des fonds publics dégagés, la nature des ouvrages, le temps pris pour son exécution au détriment du ministère des Infrastructures, sont assez éloquents pour projeter le fils aîné du président sur le devant de la scène. L’autre acte posé, c’est la Génération du concret. Le nom provocateur n’est rien d’autre qu’une vaste entreprise de propagande pour rendre sinon attrayant du moins visible les actions du fils du Pape du Sopi. N’oublions pas que la Génération du concret fait référence aux chantiers de l’Anoci, le concret en français ou en anglais renvoie à des réalisations. Pourtant, ce mouvement n’a rien à voir dans ses objectifs avec les chantiers de l’Anoci. Tout indique que c’est un vaste mouvement à caractère politique dont l’existence même fait trembler le Pds au pouvoir allant jusqu’en déstabiliser les bases. Peut-on ignorer un tel homme ? Évidemment non. Et Wade nous a parlé de son fils dans une autre circonstance sans en donner l’air. Son travail à côté de son père pour ce qui concerne la gestion des affaires de l’Etat est un secret de polichinelle.

En réalité, ce qui se passe c’est que c’est la communication du président Wade qui pose problème. Choisir les médias étrangers pour se prononcer pour la première fois, en exclusivité sur des questions nationales de premier ordre comme sa propre succession, ne nous semble pas habile. Et l’est encore moins le fait de s’attaquer à ses journalistes devant leurs confrères de ces pays alors que ces derniers savent ce qu’ils valent. Qui plus est, le fait de parler de Karim Wade de cette manière est une autre manière de faire parler de lui. La preuve, la déclaration a suscité beaucoup de commentaires ça et là. La réalité élémentaire est que c’est le président Wade qui, le plus souvent, oriente le travail des médias en créant l’actualité. Le dernier exemple, c’est qu’au moment où tout le monde regrettait le rappel à Dieu de Mamadou Dia, le signataire de l’acte d’indépendance du Sénégal, et que dans la sérénité, les uns et les autres étaient en train de tirer des leçons de son engagement politique, l’affaire Macky Sall du nom de l’ancien président de l’Assemblée nationale, a bouleversé l’ordre de traitement de l’information.

Et au moment où tout le monde était en train de parler de Macky Sall oubliant Mamadou Dia, le responsable du Pds, a subtilement orienté l’attention sur son fils, investi sur la liste de la coalition Sopi pour les locales. Il en est toujours ainsi depuis l’arrivée du président Wade au pouvoir. Les médias ne font que suivre une logique dont ils ne maîtrisent pas forcément toujours les soubassements. Faisant d’eux des coupables, du moins selon Me Wade. Qui parlait de manipulation ?



Auteur: Assane SAMB


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Sénégal : un Français retrouvé mort

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Le corps d'un ressortissant français a été découvert dimanche à la périphérie du village de Coubalang, en Casamance, dans le sud du Sénégal, où il avait été vu pour la dernière fois cinq jours plus tôt.

Le cadavre "en état de décomposition", emballé dans du plastique, a été trouvé dans une container servant à la confection de puits, à la périphérie du village. Une enquête pour homicide a été ouverte.

L'homme de nationalité française, bien connu de la population de Coubalang, était porté disparu depuis jeudi. Son corps a été transporté jusqu'à la morgue de l'hôpital régional de Ziguinchor.

VILLAGE DE DIALOUBE : 225 cases, du betail et 100 tonnes de vivres emportés par les flammes

Un incendie d’une rare violence a ravagé le village de Dialoubé dans la région de Tamba, emportant sur son passage 225 cases et plus d’une centaine de greniers contenant des vivres.
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Le village de Dialoubé s’est réveillé samedi au milieu des flammes. En effet, un incendie d’une rare violence s’est déclaré très tôt le matin, embrasant en l’espace de 20 minutes, la plupart des toits en chaume et des greniers. Les flammes ont réduit en cendre 23 petits ruminants, 2 bœufs, des effets vestimentaires, des vélos, le matériel agricole, entre autres biens. Sur son passage, le feu attisé par le vent violent de cette période n’a laissé que désolation et amertume. Les pertes subies par ces populations qui vivent essentiellement d’agriculture et d’élevage sont démesurées comme l’a souligné Baganda Sakho, le Président du conseil rural et représentant le Président du conseil régional.

« Ce village, qui a été déjà consumé par un incendie en 2004, avait alors perdu plus de 100 petits ruminants en plus des biens matériels », a indiqué le chef de village El Hadji Aliou Diallo, qui s’est félicité de la présence des hautes autorités de cette région. « Ceci reste un réconfortant moral », a-t-il souligné en évoquant le problème de l’approvisionnement en eau qui se pose avec acuité. A la tête d’une forte délégation, le gouverneur Cheikh Tidiane Dieng n’a pas manqué de souligner la compassion des hautes autorités du pays. A sa suite Sounkaly Djikiné, le responsable départemental de la Croix-rouge a souligné l’apport que compte donner son organisme pour soulager ces populations. Le capitaine de Gendarmerie Gorgui Mbengue a demandé aux populations de détecter et de dénoncer les visiteurs mal-intentionnés.

En outre, le commandant de la Compagnie de Tambacounda a attiré l’attention sur la gestion des feux. En attendant, le village meurtri est en train de recevoir le soutien des villages voisins qui commencent à déverser vivres, matelas et quelques ustensiles de cuisine pour permettre un redémarrage qui du reste se fera dans la douleur.

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samedi, 31 janvier 2009

MACKY SALL RISQUE DE RATER UN TETE-A- TETE AVEC OBAMA

Il y a une forte probabilité que l’ex-Président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, ne foule pas le sol du pays d’Obama. La requête introduite par ses avocats pour la restitution de son passeport confisqué par la Sûreté urbaine n’a pas connu une suite favorable. Alors qu’il doit prendre l’avion demain à destination de l’Amérique. Ses avocats ont tenu, hier, une conférence de presse pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « cabale, de mascarade et d’atteinte à la liberté d’aller et de revenir ».

L’ex-Premier Ministre, Macky Sall risque de ne pas faire le déplacement aux Usa. Car son passeport ordinaire est toujours entre les mains de la Sûreté urbaine. Il s’y ajoute que la requête adressée au Procureur de la république par ses conseils pour la restitution du document de voyage n’a pas connu une suite favorable. Alors qu’il devait prendre l’avion dans la nuit du dimanche au lundi prochain. Le pire dans cette affaire,c’est qu’ aucun délai n’est prévu pour la restitution du passeport. « Il s’agit d’agression grave contre Macky Sall et Abdoulaye Sall. Nous sommes dans une procédure inconnue notre procédure pénale » ; constate Me Clédor Ly. Car, constate Me Ly, « le commissaire de police en tant qu’officier de police judiciaire dépend de la hiérarchie judiciaire. Il est habilité en tant qu’officier de police judiciaire à procéder, « à des vérifications d’identité ou le délai ne dépasse pas 24 heures. En cas de flagrant délit 48 heures avec possibilité de prolongation de 48 heures et passé ce délai, il est déféré avec pièces et actes ». Mais, en tant que fonctionnaire, il dépend du ministère de l’Intérieur.

Pour Me Ly, «la requête introduite au Parquet leur permettra de savoir si le commissaire de police obéit à une autorité administrative ou à une autorité judiciaire ». Me Ly, note que toute la procédure diligentée contre Macky Sall, « est une cabale, une mascarade qui a pris naissance à partir du communiqué du ministère de l’Intérieur ». « Le commissaire de police est dans une grande nébuleuse. Car, c’est dans une parfaite illégalité que les deux passeports ont été retenus de même que les voitures d’ Abdoulaye Sall », tempête Me Ly. Son collègue Demba Ciré Bathily souligne que, « la rétention du passeport de Macky Sall est un moyen pour porter atteinte à sa liberté d’aller et de revenir.

C’est une décision arbitraire prise par une personne tapie dans l’ombre». N’empêche Me Moustapha Diop, tête de file du collectif des avocats « espère récupérer le passeport aujourd’hui(Ndlr : hier nuit) ». La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme(Raddho) représentée par Me Amadou Aly Kane s’indigne « du traitement réservé à Macky Sall ancien Premier ministre et ex-Président de l’Assemblée nationale et les harcèlements dirigés contre ses proches Abdoulaye Sall et Farba Ngom ». « Nous dénonçons l’instrumentalisation de l’administration et en l’espèce l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire. Nous sommes manifestement au cœur de règlements de comptes politiques.

L’administration est utilisée à des fins qui ne sont pas dans l’intérêt général », constate Me Amadou Aly Kane. Ainsi , Le collectif des avocats constitués pour la défense de l’ex-président de l’Assemblée nationale a sorti, hier, un quatrième communiqué quatre jours après son audition devant le commissaire de la Sûreté urbaine. Les « robes noires » demandent dans ledit communiqué, également, la restitution « des deux véhicules de monsieur Abdoulaye Sall, de celui de son épouse, des deux ordinateurs de ses enfants, de ses portables, chéquiers et passeports, emportés par les enquêteurs, lors de leur visite à son domicile le lundi 26 janvier 2009 ».

Ils(les avocats) constatent aussi toujours dans ledit communiqué que « malgré le caractère farfelu de l’accusation de blanchiment d’argent à l’encontre de monsieur Macky Sall, les convocations et tracasseries se multiplient à l’endroit de ses proches ». Pour illustrer leurs propos, les avocats soulignent qu’après « son conseiller en communication Abdou Abel Thiam, son beau-frère Iba Faye, c’était hier, le tour de son « griot » Farba Ngom et aujourd’hui(Ndlr : hier) celui de son beau frère, Mansour Faye ».

Dès demain ironise le collectif des avocats, « ce sera peut-être le tour de son chat « Diokel ». Il s’indigne enfin « de l’irresponsabilité du communiqué du ministère de l’Intérieur qui pour des raisons purement politiciennes n’a pas hésité à indexer un Chef d’Etat étranger ».



Auteur: Mamadou SECK

vendredi, 30 janvier 2009

Obama dit que c'est honteux

barac39.jpgLe président Barack Obama s'est emporté jeudi contre les primes que les sociétés de Bourse américaines ont continué à verser à leurs employés malgré la crise, jugeant qu'elles étaient "honteuses" et relevaient du "comble de l'irresponsabilité".
M. Obama a fulminé, comme jamais depuis son investiture le 20 janvier, devant le fait que tout cet argent avait été versé alors que le système financier bénéficie de l'aide de l'Etat pour continuer à fonctionner.

"C'est le comble de l'irresponsabilité, c'est honteux, et ce qu'il va falloir entre autres, c'est que les gens de Wall Street, qui demandent de l'aide fassent preuve de retenue, de discipline et de davantage de sens des responsabilités", a dit M. Obama qui recevait dans le Bureau ovale son secrétaire au Trésor, Timothy Geithner.

Les autorités de l'Etat de New York (nord-est) ont annoncé mercredi que les établissements de Wall Street avaient versé 18,4 milliards de dollars de primes à leurs salariés l'an dernier. C'est beaucoup moins que l'année précédente (32,9 milliards en 2007). La baisse est aussi la plus forte en pourcentage (44%) depuis 30 ans. Mais la somme reste la sixième de l'histoire en valeur absolue.

"Les Américains voient bien que nous sommes dans un trou profond dont il faut nous sortir, mais ils n'aiment pas l'idée que des gens creusent un trou plus profond alors qu'on leur demande (aux Américains) de le remplir", a dit M. Obama.

"Nous allons devoir discuter directement (...) avec ces gens à Wall Street pour leur signifier qu'ils doivent commencer à agir de manière plus responsable si nous voulons, ensemble, remettre l'économie en marche", a-t-il dit.

"Il y a aura un moment où ils pourront faire des profits, et il y aura un moment où ils pourront recevoir des primes. Mais ce n'est pas le moment actuellement", a-t-il dit.

mercredi, 28 janvier 2009

Suspendue par le PS, Lizin parle de « pendaison »

Cette suspension sera réexaminée au moment où madame Lizin aura été en mesure, à partir de pièces probantes, d’établir devant le Comité d’audit le bien-fondé des dépenses qui lui sont imputées et qui ont été assumées par l’hôpital de Huy », précise encore la porte-parole du président du PS.

Réaction à chaud d’Anne-Marie Lizin : « Anne-Marie Lizin éprouve une infinie tristesse, mais elle n’est pas étonnée de ce procès qui doit aboutir à offrir une victime aux médias et aux futurs possibles alliés régionaux. Elle regrette cette mascarade de réunion du Collège des présidents et vice-présidents du PS, convoquée avant les conclusions du comité d’audit, et qui ressemble – ce serait drôle si ce n’était à ce point caricatural- au tribunal de Lucky Lucke. “Venez assister au procès, à la condamnation et à la pendaison d’Anne-Marie Lizin”. »

L’opposition hutoise réagit
Denis Léonard, le chef de file de l’opposition hutoise Ensemble, a réagi à l’annonce de la suspension temporaire d’Anne-Marie Lizin en sa qualité de membre du parti socialiste. Il estime que la mesure prise par le collège du PS est insuffisante.

« On s’est encore limité à montrer son gros doigt. N’oublions pas le nombre d’affaires qu’il y a autour d’elle. Je ne sais pas quel est le quota de comportements mafieux qu’il faut pour que le PS exclue un membre de son parti. En attendant, elle ne tremble pas de frayeur. Elle reste bourgmestre et garde tout son pouvoir de nuisance, et ce pour une question d’agenda électoral », analyse le chef de file d’Ensemble.

« Elle a fait la gentille en envoyant le Dr Bury et on lui laisse une chance. Ca va encore faire les choux gras de l’extrême droite », poursuit-il.

Denis Léonard se réjouit par contre qu’à l’initiative du gouvernement wallon, un audit sera réalisé dans la Ville de Huy. « J’ai plus d’espoir dans la décision du gouvernement wallon. Nous avions déjà demandé que d’autres dépenses soient analysées. Nous ne pouvons donc que nous en réjouir », conclut M. Léonard.

Représentée par Jean Bury
Mardi après-midi, Anne-Marie Lizin s’est fait représenter par le Docteur Jean Bury, ancien directeur médical du Centre Régional Hospitalier de Huy (CHRH), devant le Comité d’audit du PS.

Le Comité d’audit, composé de Jean-François Cats, président honoraire de l’Institut des réviseurs d’entreprises, de Philippe Lallemand, conseiller spécial du comité de direction d’Ethias, ancien directeur de l’IEV, et d’Anne Massart, avocate, a entendu Jean Bury au Boulevard de l’Empereur pendant près de trois heures mardi. A la sortie de la réunion, aucun des protagonistes n’a fait de commentaire.

Au gouvernement wallon
Le gouvernement wallon réuni mardi en comité restreint a décidé d’entamer une procédure disciplinaire contre la bourgmestre de Huy, Anne-Marie Lizin, à propos de son action dans le cadre du Centre Hospitalier Régional de Huy (CHRH). Jeudi, l’ensemble du gouvernement avalisera la décision lors de sa réunion hebdomadaire.

Le gouvernement désignera deux experts -un réviseur d’entreprise et un juriste- qui l’assisteront dans cette procédure. L’action ne sera pas menée par le ministre des Affaires intérieures, Philippe Courard, normalement compétent dans ce genre de dossier, mais par un autre ministre qui sera choisi jeudi. Il devrait s’agir du ministre de l’Action sociale, Didier Donfut. « J’ai demandé au comité restreint de ne pas piloter le dossier. J’ai déjà fait des déclarations dures, que j’assume mais qui pourraient mettre en cause l’optimalisation de la procédure », a-t-il expliqué.

Plus de commentaires
La procédure devra s’achever à la fin du mois de mars, souhaite le ministre-président Rudy Demotte. D’ici là, il a invité chacun des ministres du gouvernement à ne plus faire aucun commentaire sur ce dossier jusqu’à la fin de la procédure. Il veut éviter que d’éventuelles déclarations ne fragilisent la procédure et ne constituent un motif de recours.

De nombreuses dépenses non justifiées et faites sur le compte de l’hôpital entre 1998 et 2002 sont reprochées à Mme Lizin. L’enquête administrative se concentrera également sur l’utilisation croisée de pièces justificatives de dépenses à la ville de Huy. En d’autres termes, elle s’attachera à déterminer si les mêmes pièces n’ont pas servi à justifier deux fois des dépenses, auprès de l’hôpital et auprès de la Ville.

La procédure pourra déboucher sur une révocation ou sur une suspension pour une période d’un à trois mois. Le cadre arrêté mardi servira à l’avenir pour d’autres actions, a indiqué M. Demotte. Aucun autre cas n’a toutefois été évoqué lors de la réunion, a-t-il précisé.

(avec Belga)

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mardi, 27 janvier 2009

ACCUSE DE BLANCHIMENT D’ARGENT : Macky Sall dénonce " l’agression " et son parti organise la résistance

NETTALI.NET- Accusé de blanchiment d’argent par le ministre de l’intérieur Cheikh Tidiane Sy, Macky Sall s’est réuni avec le pool d’avocats qu’il a constitué et les membres de son directoire pendant plus de trois tours d’horloge. Le leader de l’Apr a ensuite tenu un point de presse peu avant une heure du matin. Fustigeant l’acharnement dont il se dit victime, l’ancien premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale a pris l’opinion à témoin dans ce qu’il considère comme une énième tentative de liquidation. C’était en présence de plusieurs leaders politique dont Talla Sylla, Moustapha Cissé LÔ, Moustapha Diakhaté et Mahmoud Saleh. arton8477.jpg
C’est à quelques minutes d’une heure du matin que Macky Sall est apparu dans la cour de sa résidence drapé dans un grand boubou beige. Face à des militants très en verve qui scandait « Macky président », le leader de l’Alliance pour la République a déclaré : « je voudrais vous remercier du fond du cœur pour votre formidable mobilisation en ces moments d’agression. Vous avez tenu à rappliquer immédiatement chez moi. Je vous dis merci pour cette marque de sympathie. Le peuple doit savoir qu’on a porté des accusations infondées et fabriquées de toutes pièces à mon encontre ainsi qu’à l’encontre des militants de l’Alliance pour la république ».

Le porte-parole de l’Apr, Seydou Guèye a, par la suite expliqué les motivations des accusations portées sur son leader. « L’Alliance pour la république fait l’objet de beaucoup d’agressions.Un de nos amis militant de l’Apr, Abdoulaye Sall a été humilié à sa descente d’avion et il a subi une fouille très exagérée. Ce matin, il a été gardé à vue et, maintenant, il est entre les mains de la police pour une simple histoire de permis de conduire. Tout cela nous semble être des violations des droits et des libertés fondamentaux des sénégalais. L’alliance pour la République ne se laissera pas intimider par des pratiques d’un autre âge que les sénégalais ont cru jeter par dessus bord depuis l’avènement de l’alternance » a révélé Seydou Guèye.
Très en verve, il ajoute : « à cette intimidation le pouvoir en place ajoute de la calomnie puisque c’est en fin de journée que Cheikh Tidiane Sy a sorti un communiqué dans lequel il accuse Macky Sall d’être impliqué dans une histoire de blanchiment d’argent. Et plus grave encore, ce communiqué indique que ce serait en relation avec un chef d’Etat étranger. C’est une ingérence et une entorse aux règles de la diplomatie. Ce n’est que pure calomnie ».
Le parti de Macky Sall est par ailleurs décidé à lutter jusqu’au bout contre ce qu’il assimile à une tentative de liquidation. « Nous militants de l’Apr disons que l’autoritarisme ne passera pas. Nous sommes face à un pouvoir aux abois, un pouvoir incapable d’apporter des réponses adéquates aux souffrances des populations, un pouvoir incapable d’arrêter la saignée causée par le départ du président Macky Sall, bref, un pouvoir définitivement perdu. Il importe que les démocrates s’érigent en rempart contre ces dérives antirépublicaines dont notre pays n’a nullement besoin. En vérité, cette histoire n’est qu’une vaine tentative de liquidation de l’Apr et de son leader » a également affirmé le porte-parole de l’Alliance pour la République.

Macky Sall et le porte-parole de son parti ont donné rendez vous aux militants au bloc des Madeleine pour soutenir Abdoulaye Sall, dont l’audience est prévue mardi à 9 heures. Affaire à suivre.



Auteur: Béatrice L


le fils de Sarkozy sera rejugé le 5 mars pour délit de fuite

Relaxé en première instance, le fils du président français, Jean Sarkozy, comparaîtra le 5 mars devant la cour d'appel de Paris pour répondre d'un délit de fuite dont l'accuse un automobiliste, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Le 29 septembre, le tribunal avait relaxé le fils de Nicolas Sarkozy et condamné l'automobiliste, M'Hamed Bellouti, à lui verser 2.000 euros pour "procédure abusive".

Depuis, l'automobiliste a interjeté appel. Il accuse Jean Sarkozy d'avoir percuté l'arrière de sa BMW avec son scooter le 14 octobre 2005 à Paris, puis d'avoir pris la fuite.

Alors que M. Bellouti dit avoir, avec un ami, relevé le numéro du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable, Jean Sarkozy nie les faits.

Le parquet n'ayant pas fait appel de la relaxe, la cour d'appel ne pourra statuer que sur d'éventuels dommages et intérêts. Jean Sarkozy ne risque aucune condamnation pénale.

Depuis le premier procès, des internautes ont créé un comité de soutien afin d'aider M'Hamed Bellouti à récolter les fonds nécessaires à la poursuite de son combat judiciaire.

Rappelant la diligence de la police lors du vol de scooter de Jean Sarkozy, puis lors de retraits frauduleux sur le compte de son père, le comité se disait lundi, dans un communiqué, "frappé de l'extrême célérité des forces de police quand il s'agit d'incidents qui lèsent nos hommes politiques haut placés et de l'extrême lenteur avec laquelle Monsieur Jean Sarkozy mis en cause dans l'affaire du scooter a répondu".

Jean Sarkozy, étudiant en droit, né du premier mariage du président français, s'est lancé en politique sur les pas de son père.

Il a été élu en mars conseiller général à Neuilly-sur-Seine (à l'ouest de Paris), le fief familial dont a longtemps été maire Nicolas Sarkozy, avant de prendre la tête du groupe des élus de la majorité de droite au conseil général, l'exécutif du département des Hauts-de-Seine.

Elle accouche pour huit bébés

Une deuxième mondiale en Californie: une femme a donné naissance lundi à huit bébés, tous vivants, dans un hôpital de Californie du Sud, a expliqué lundi Dr. Karen Maples, sur la chaîne californienne KCAL 9. Lire la suite l'article

La mère, dont l'identité n'a pas été révélée, a accouché dans le réputé hôpital Kaiser Permanante: six garçons et deux filles, pesant de 820g à 1,54kg, tous dans un état stable.

"Ils ont tous crié et donné des coups de pieds très vigoureux", a déclaré le Dr. Harold Henry. Les médecins ont estimé que l'accouchement avait duré cinq minutes.

Les premiers octuplets à avoir survécu à leur naissance avaient vu le jour à Houston au Texas, après que le couple a suivi un traitement pour la fertilité, en 1998. L'un d'entre eux était mort une semaine après. Les sept autres enfants, cinq filles et deux garçons, ont fêté leur 10e anniversaire fin décembre. AP

lundi, 26 janvier 2009

Fragments des pensées de Mamadou Dia

Dakar, 25 jan (APS) - Voici des extraits de textes de Mamadou Dia écrits en différentes occasions, reflétant quelque peu sa pensée et son engagement de citoyen, de croyant et d’humaniste. L’ancien président du Conseil du gouvernement du Sénégal indépendant, décédé tôt dimanche à 98 ans à Dakar, va reposer au cimetière musulman de Yoff.mamadou_dia_t.jpg

• Mamadou Dia, juillet 2008 : ’’Mansour Bouna (Ndiaye) a participé, à ce titre, à tous les débats qui ont débouché sur les tristes événements de décembre 1962. Il était donc bien placé pour dénoncer les mensonges et les affabulations qui ont proliféré autour de ces événements pour les désigner comme un coup d’Etat. Il l’a fait de manière magistrale dans ses mémoires qui viennent d’être éditées. Il n’a jamais cessé de confirmer ses thèses sur la vérité du 17 décembre dans de nombreux articles de presse et conférences.’’

• Mamadou Dia, janvier 2007 : ‘’En février de cette année, notre pays arrivera à un nouveau carrefour très important de son histoire. Le scrutin présidentiel devra, en effet, déterminer si les Sénégalaises et les Sénégalais souhaitent poursuivre l’expérience de l’alternance entamée en 2000, ou renvoyer à leurs études ses dirigeants actuels.’’

• Mamadou Dia, février 2007 : ‘’De ce dévouement à la cause nationale, nous n’attendons de nos compatriotes ni des fleurs ni des couronnes ni stèle quand Dieu Le Très Haut nous appellera, mais tout simplement des prières ferventes dans la stricte tradition musulmane, c’est-à-dire dans une fervente humilité, afin que le Seigneur nous accorde Son pardon, ainsi que l’agrément qu’Il réserve à Ses esclaves qui, leur vie durant, se sont efforcés de L’adorer et de Le servir, habités uniquement par Sa crainte et son amour.’’

• Mamadou Dia, décembre 2007 : ‘’(Serigne Saliou Mbacké, défunt calife général de mourides) c’était un homme d’une grande piété, d’une grande sagesse, scrupuleusement fidèle à l’héritage de son vénérable père, Cheikh Ahmadou Bamba. Rien n’a pu le détourner de sa mission qu’il a remplie pleinement.’’

• Mamadou Dia, Ahmed Ben Bella et Amadou Moctar Mbow, février 2006 : ‘’Joignons nos protestations à celles de la communauté musulmane du monde entier contre les images blasphématoires et diffamatoires publiées par un journal danois et reprises par une partie de la presse norvégienne et française. (…) la liberté d’expression a ses limites, sur les plans moral et déontologique, que nul ne doit franchir. Elle ne peut donc, en aucune façon, justifier l’outrage à autrui et l’atteinte aux consciences religieuses (…). Aussi, appelons-nous également tous les membres de la Oumma, (…) à avoir, en dépit des provocations, un comportement digne, exempt de violence et respectueux de la vie et des biens d’autrui’’.

• Mamadou Dia, août 2006 : ‘’Ma pensée et mon hommage admiratif vont, à cette occasion charnière (Cinquantenaire de Présence africaine à Paris), à notre cher et regretté ami Alioune Diop, homme de grande culture, entrepreneur de la mémoire, vecteur du renouveau intellectuel de l’Afrique et de ses diasporas, artisan écouté et respecté des indépendances africaines. Ce chantre remarquable du mouvement d’émancipation du peuple noir, a réussi grâce à Présence africaine à asseoir au cœur de l’Occident la caisse de résonance des luttes de libération nationale et à diffuser, par le biais de l’édition, les doléances et la pensée des cultures opprimées.’’

• Mamadou Dia, juin 2005 : ‘’L’Irak, terre de résistance et de civilisation plusieurs fois millénaire, n’acceptera jamais d’être sous le joug de quelque puissance étrangère, avions-nous averti, au tout début de l’occupation. (…) nous souhaitons que soit exigé le départ immédiat des troupes étrangères, et l’organisation d’élections libres et transparentes sous le contrôle de l’ONU.’’

• Mamadou Dia, octobre 1958 : ‘’(Michel) Lebret est la référence dont nous avons besoin pour sortir de toutes nos querelles et viser l’essentiel, inventer les voies du développement qui seules peuvent fonder l’indépendance réelle et authentique. Il faut rejoindre Lebret, le solliciter de venir avec nous. Je veux le rencontrer le plus tôt possible.’’



Auteur: SAB/AD


Christine Kelly, la plus belle est la plus sage

Parmi les trois nouveaux venus au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel français, l’institution que présida Hervé Bourges et qui régule l’activité des groupes audiovisuels français, notre consoeur Christine Kelly constitue une recrue de choix !
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Christine Kelly aura fait un parcours sans faute au coeur de l’audiovisuel français : de ses premières émissions en 1992-1994 sur Archipel 4, chaîne locale de Gaudeloupe, jusqu’au journal de LCI, chaîne d’information en continu du Groupe TF1, dont elle était l’un des piliers, elle aura toujours été la même, rigoureuse, claire, inflexible, droite et souriante.

Une percée rapide dans le journalisme

Immédiatement remarquée en Guadeloupe, elle rejoint RFO, Réseau Frane Outremer, où elle produit et anime en 1995-1996, avant de rejoindre la métropole, dès 1997, pour approfondir sa formation en journalisme. Elle enchaîne alors les collaborations, à la fois en presse écrite, en radio, en télévision, Sud-Ouest, Chérie FM, RFO bien sûr, puis diverses régions de France 3, et enfin la rédaction nationale de France3.

Le Groupe Canal+ en fait alors l’un des principaux visages de sa chaîne "Demain", dont elle anime les émissions de 1997 à 2000. Emissions de service, émissions en faveur de l’emploi, de l’initiative, de la mobilisation locale. Un journalisme de responsabilité, qui ne perd pas de vue l’idée qu’un média c’est aussi une responsabilité sociale.

De Canal + à La Chaîne Info du Groupe TF1

A partir de l’an 2000, Christine Kelly rejoint LCI, dans le Groupe TF1, pour y présenter journaux et interviews. C’est à cette époque qu’Afrik.com la rencontre, lors d’un Colloque organisé au Gabon et dont elle anime l’une des tables-rondes. Elle y ajoute en 2005-2006 la présentation d’émissions originales sur Ushuaïa TV, chaîne découverte du même groupe, chaîne ensoleillée mais aussi chaîne responsable, qui diffuse notamment "Le Magazine", qu’elle présente, dont les préoccupations d’écologie, d’environnement, de lutte contre le réchauffement planétaire ne sont jamais absentes. C’est dans le même sens qu’elle présente en 2008 sur LCI un autre magazine justement consacré à l’environnement, "Terre-Mère".

Elle a été élue vice-présidente du Press Club de France en 2006, et a beaucoup publié au cours des dernières années : "L’Affaire Flactif" en 2006 a remporté le Prix du Document et "François Fillon, le secret et l’ambition" a obtenu le Prix de la biographie politique en 2007. Plus récemment, en 2008, elle a consacré un ouvrage au footballeur William Gallas, "La parole est à la défense", montrant par la même occasion son ouverture, et la diversité de ses intérêts.

Un fil rouge : diversité et responsabilité

Christine Kelly a donc tous les atouts pour réfléchir, parmi les sages du CSA, à un audiovisuel à la fois plus ouvert et plus responsable, à la fois plus soucieux des minorités et de l’avenir de tous. Nommé par le Président du Sénat Gérard Larcher, elle y rejoint Rachid Arhab, qui avait été désigné lors du précédent tour de nominations, et qui était bien seul jusque là pour y représenter les minorités dites "visibles"...

Nul doute que son arrivée sera appréciée : elle a assez de modestie et d’écoute pour comprendre les enjeux d’un secteur compliqué, assez de charme et de clarté pour les expliquer et orienter les choix. C’est une bonne nouvelle pour le CSA et pour les médias français.

La petite reine Lizin interpelée

Une prestation télévisuelle inattendue d’Anne-Marie Lizin irrite Elio Di Rupo. Il l’attend dès ce mardi au comité d’audit du PS mais André Antoine monte aussi en ligne en demandant à tous de prendre leurs responsabilités. pict_161549.jpg
On la croyait encore en pleine revalidation et voilà qu’on a vu (ré) apparaître la bourgmestre de Huy sur un plateau de France 24 où elle était invitée à parler, en anglais, svp, de l’avenir des prisonniers de Guantanamo. La séquence serait passée inaperçue si la vidéo n’avait été reprise sur son site Facebook. Un retour précipité qui a visiblement énervé son président de parti qui dans la journée de samedi a fait savoir "que sa santé ne constituait plus un obstacle à l’exercice de ses activités". Et Elio Di Rupo de la convoquer dès lors dès ce mardi 27 janvier à 13 h devant le comité d’audit du PS où elle pourra, si elle le souhaite, se faire accompagner par un défenseur parmi les membres du parti ou se faire représenter par celui-ci. L’invitation ferme s’accompagnait d’un rappel statutaire : en cas de sanction, Mme Lizin pourrait être suspendue comme membre du parti et perdre sa fonction de questeur du Sénat. Mais le communiqué se terminait sur une note positive : "Sur le plan personnel, Elio Di Rupo se réjouit de voir Mme Lizin sortie de ses difficultés de santé."

Répondra-t-elle à l’appel ? Rien n’est moins sûr. A défaut de l’interpeller elle-même - elle s’est isolée des médias - son époux Michel Lizin a confirmé de l’étranger qu’elle allait mieux et reprenait ses activités peu à peu, "mais pas au point de pouvoir retravailler 14 heures par jour". La présence à France 24 s’inscrivait dans ce contexte : "C’est un sujet qu’elle connaît et qu’elle domine mais son cardiologue lui a déconseillé, pour des raisons de bon sens, de ne pas s’investir trop vite dans des sujets qui pourraient la stresser. Dont ceux qui ont été à la base de ses ennuis de santé. Mais soyons clairs : elle veut s’expliquer sur toutes ces calomnies dès que les médecins l’y autoriseront."

A la question de savoir si le PS ne la lâchait pas, Michel Lizin s’est contenté de nous dire "qu’on était déjà en campagne électorale"

André Antoine en a marre

Il n’est cependant pas sûr que l’on attendra encore longtemps avant d’agir : dimanche, André Antoine est monté au créneau et a confié à "La Libre" qu’ "on a dépassé les limites de la patience. Si Mme Lizin est encore malade, elle n’avait pas à aller disserter sur le sort des détenus de Guantanamo ! On doit agir maintenant car on a déjà laissé passer certains comportements peu acceptables, comme certaine tentative d’influence de la justice. Il y a un gouvernement fédéral qui est tombé sur une question comme ça !" Pour l’heure, André Antoine entend surtout faire agir son gouvernement qui, il aime à le rappeler, a déjà pris ses responsabilités à diverses reprises pour enquêter ou sanctionner des mandataires publics (Nandrin, Charleroi, sociétés de logement, etc.) "Il faut maintenant que le gouvernement wallon fasse réaliser un audit croisé entre la Ville et l’intercommunale, à l’instar de ce qui avait été fait il n’y a guère à Charleroi." Pour le ministre CDH, "une enquête disciplinaire s’impose, quel que soit le sort que lui réservera le PS. Il y a urgence aussi à faire toute la clarté sur la rumeur des doubles imputations et sur le fonctionnement de la tutelle. Mais ça ne suffira pas : la mesure disciplinaire doit être doublée d’une mesure politique. Avec la possibilité de recourir à la motion de défiance constructive, les autorités hutoises doivent se positionner. Je ne vise pas un changement de majorité, mais PS et MR ont chacun des responsabilités. Or le PS du gouvernement n’est pas celui de Huy, alors que le MR devra choisir aussi entre le meilleur ou le pire. Et Mme Lizin devra évidemment en tirer les conclusions. Gérard Otto (CDH) à Houffalize ou Philippe Sonnet (MR) à Charleroi avaient, eux, immédiatement offert leur démission"


dimanche, 25 janvier 2009

Sous le vent de Celine Dion et Garou

Belgique:un homme tué par son père

Un jeune homme âgé de 21 ans a été tué par son père samedi soir à Jemeppe-sur-Sambre. Selon le parquet de Namur, le fils se montrait, dernièrement, de plus en plus violent à l’égard de son entourage. Récemment, il avait porté des coups à sa grand-mère et à sa copine avec qui il vivait chez ses parents. Samedi soir, à l’issue d’une énième discussion avec sa mère, la victime, Raphaël D., s’est emporté sur sa mère. Las de l’attitude de son fils, l’auteur, Christian D. (59 ans) a pris le revolver qu’il avait caché sous son divan et a tiré deux coups de feu en direction de son fils. La première balle est allée se loger dans la poitrine et la seconde dans l’oeil gauche.

Entendu par les autorités judiciaires namuroises, l’auteur reconnaît les faits. Il sera déféré devant le juge d’instruction Anne-Catherine Dubé dimanche après-midi du chef d’assassinat.

Le parquet souligne qu’il a retenu cette qualification car l’auteur a pris la peine d’envelopper l’arme dans un linge avant de la mettre sous le divan.

(d’après Belga)

vendredi, 23 janvier 2009

Centrafrique : Bozizé peine à partager le pouvoir

Le remaniement du gouvernement par le président centrafricain ne fait pas l’unanimité
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Le nouveau gouvernement devait être celui de l’ouverture. Mais le président centrafricain, François Bozizé, en a décidé autrement. Il a reconduit, mardi, dix de ses ministres. Lundi, il avait renommé son Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, au lendemain de la dissolution de son gouvernement. Et ce, malgré la tenue, en décembre, du dialogue national inclusif durant lequel les membres de l’opposition et le chef de l’Etat s’étaient mis d’accord pour former un gouvernement multipartite.
François Bozizé a choisi les membres de son gouvernement. Le président centrafricain a rendu public, mardi, la liste de ses ministres. Et, petite nouveauté, deux groupes rebelles font désormais partie de l’équipe : l’armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), selon la radio Africa numéro 1 basée à Libreville, au Gabon. François Naoyama de l’APRD hérite du portefeuille de l’Environnement et de l’Ecologie, et Djidou Djollo de l’UFDR de celui de l’Habitat et du logement.

L’opposition en colère

Cependant, la principale coalition de l’opposition (UFDN) regroupant le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et le Rassemblement démocratique du peuple centrafricain (RDC) manquent à l’appel. Une situation que condamne le président du MPLC, Martin Zinguele. Dans une interview accordée à RFI, mercredi, le président du MPLC ne cache pas sa déception. « François Bozizé a décidé (…) de se recroqueviller sur sa famille politique. Il a reconduit l’essentiel des membres de son ancien gouvernement. Il a concédé quelques postes périphériques et doit en assumer cette responsabilité, mais seul », estime-t-il.

François Bozizé contre-attaque

A en juger par ses choix, le président centrafricain n’aurait donc fait qu’un petit pas vers l’ouverture. Pour preuve, la reconduction, mardi, de dix ministres et du Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, la veille du remaniement du gouvernement. François Bozizé continue donc son chemin et reste sourd aux attaques de l’opposition. Il a réaffirmé à RFI que cette équipe dirigeante « comportait les membres de toutes les entités qui ont pris part au dialogue et que la reconstruction devait se poursuivre avec ou sans MLPC ». Suite au dialogue national inclusif qui s’était tenu du 8 au 20 décembre à Bangui, le pouvoir, l’opposition, la société civile et les mouvements s’étaient mis d’accord pour former un gouvernement d’ouverture capable de sortir la Centrafrique de la crise et de baliser le terrain jusqu’à la présidentielle de 2010.
Il semblerait que cet accord ait échoué. D’une part, François Bozizé n’a pas engagé une réelle ouverture et, d’autre part, le pays est toujours en proie à l’insécurité. Ce week-end, des combats provoqués par trois attaques de rebelles non identifiés contre l’armée ont fait « plusieurs morts » dans la région de Ndélé, frontalière du Soudan.

Pourtant, un vent de renouveau soufflait depuis quelques temps sur la Centrafrique. Les deux ennemis jurés, le président François Bozizé et l’ancien président Ange-Félix Patassé s’étaient réconciliés lors du dialogue politique inclusif. Dommage que le reste n’ait pas suivi…

Une vidéo attribuée à Al-Qaïda exhorte les musulmans à attaquer des capitales occidentales

Un commandant d'Al-Qaïda exhorte les musulmans à lancer des attaques contre des capitales occidentales et arabes en représailles à l'offensive israélienne dans la Bande de Gaza, dans une vidéo mis en ligne jeudi sur des sites Web militants. L'authenticité de l'enregistrement d'une demi-heure n'a pu être vérifiée mais il a été mis en ligne sur des sites Internet généralement utilisés par Al-Qaïda Lire la suite l'article

Abou Yahia al-Libi, qui s'est évadé de la prison américaine de Bagram en Afghanistan en 2005, déclare dans cette vidéo que les musulmans devraient commettre des attentats dans la mesure où les dirigeants occidentaux et arabes n'ont pas dénoncé l'offensive meurtrière de trois semaines des forces de Tsahal dans le territoire palestinien.

Selon des sources palestiniennes, quelque 1.300 personnes ont été tuées lors de l'opération "Plomb durci". Les armes se sont tues dimanche, suite à l'annonce de cessez-le-feu par Israël et des factions palestiniennes, dont le Hamas. AP

RDC: le chef rebelle Laurent Nkunda arrêté et détenu au Rwanda

Le chef tutsi de la rébellion de République démocratique du Congo (RDC) Laurent Nkunda, qui a été arrêté jeudi soir au Rwanda, est détenu dans un "endroit secret", a confirmé vendredi sous couvert d'anonymat un responsable de l'armée rwandaise.
Laurent Nkunda est aux arrêts depuis jeudi soir dans un endroit "resté secret" au Rwanda, a déclaré à l'AFP ce responsable miliaire sans fournir dans l'immédiat d'indications sur les circonstances de l'arrestation du chef rebelle.kuntda.jpg

Un communiqué officiel du chef de la police de RDC avait annoncé son arrestation un peu plus tôt vendredi.

"L'état-major conjoint FARDC (armée congolaise) et éléments RDF (armée rwandaise) informe l'opinion publique de l'arrestation du général déchu Laurent Nkunda jeudi à 22h30 (21h30 GMT) en cavale sur le territoire rwandais après avoir opposé une brève résistance à nos militaires à Bunagana", selon un communiqué de l'inspecteur général de la police de RDC, John Nundi.

Une offensive conjointe de soldats rwandais et congolais a commencé le 20 janvier pour traquer les rebelles hutu rwandais, réfugiés en RDC depuis le génocide au Rwanda de 1994.

Elle avait aussi visiblement pour objectif de chasser Nkunda des territoires qu'il occupait dans la région du Rutshuru (Nord-Kivu) depuis son offensive fin octobre 2008 contre les FARDC.

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