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mardi, 16 décembre 2008

Une autre planète habitable ?

De l'eau et du carbone. Ce cocktail primordial, qui a permis l'éclosion de la vie sur Terre, voilà 3,8 milliards d'années, a toutes les chances d'être réuni ailleurs dans l'Univers, où des milliards de corps célestes gravitent autour de milliards d'étoiles dans des milliards de galaxies. Dans leur quête de nouveaux mondes habitables, les astrophysiciens viennent de franchir une nouvelle étape, en mettant en évidence la présence de gaz carbonique et de vapeur d'eau dans l'atmosphère d'une lointaine planète, à 63 années-lumière (600 000 milliards de kilomètres) de la Terre. Ne rêvons pas toutefois ! Cette géante gazeuse, plus de 300 fois plus massive que la Terre, est une fournaise d'environ 1 000 degrés Celsius, où toute vie est impossible. exopl.jpg

HD189733b, c'est son nom, a été découverte en 2005, par l'Observatoire de Haute-Provence, dans la constellation du Petit Renard. Très proche de son étoile, dont elle fait le tour en un peu plus de deux jours seulement, elle est la plus brillante des exoplanètes - extérieures à notre système solaire - dont peut être observé le transit, c'est-à-dire le passage devant et derrière son astre. Grâce aux spectromètres infrarouges équipant les grands télescopes spatiaux, il est possible de déterminer la composition de son atmosphère. En effet, chacun des gaz qu'elle recèle absorbe une longueur d'onde particulière du rayonnement émis par la planète éclairée par son soleil. Le spectre de lumière porte donc la signature de ces éléments.

C'est ainsi que le 9 décembre, la NASA a annoncé avoir détecté, avec le télescope Hubble, du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère de HD189733b. Une première pour une planète extrasolaire. Du monoxyde de carbone (CO) y a été également repéré, comme l'avait aussi été, quelques mois plus tôt, du méthane (CH4). "Le dioxyde de carbone est le plus passionnant car, dans des conditions favorables, il pourrait être lié à une activité biologique comme c'est le cas sur Terre", s'enthousiasme Mark Swain, l'un des responsables du programme à l'Agence spatiale américaine.

Non pas que ce CO2, associé pour partie sur Terre aux activités humaines, puisse témoigner d'une vie passée sur cette planète brûlante. Mais, explique Jean Schneider, de l'Observatoire de Paris (Laboratoire de l'Univers et de ses théories), "la vie que nous connaissons est basée sur la chimie du carbone, et celui-ci semble plus facile à tirer du gaz carbonique que du méthane ou du monoxyde de carbone". Autrement dit, l'un des ingrédients nécessaires à la chaîne du vivant est ici disponible. Encore y faudrait-il de l'eau liquide, précise Michel Viso, responsable des programmes d'exobiologie au Centre national d'études spatiales (CNES). Sauf à échafauder des scénarios en rupture avec tout ce que nous savons de la physico-chimie, "on ne peut imaginer la diversité moléculaire indispensable à la vie sans carbone et sans eau liquide", souligne-t-il.

D'eau liquide, il n'y en a pas sur HD189733b. Mais de la vapeur d'eau, provenant peut-être d'un lointain passé glaciaire. Sa présence a été confirmée par une autre équipe américaine, qui publie ses résultats dans la revue Nature du 11 décembre. Carl Grillmair et ses collègues ont imaginé une méthode d'observation originale, consistant à analyser, avec le télescope spatial Spitzer, le rayonnement émis par le couple étoile-planète au cours de dix éclipses secondaires, durant lesquelles la planète passe derrière son astre. En comparant les spectres lumineux lorsque la planète est occultée et lorsqu'elle ne l'est pas, ils ont pu isoler son empreinte propre, révélatrice de la présence de molécules d'eau.

Plus intéressant encore, des contradictions avec des résultats antérieurs font supposer que cette planète est peut-être animée de circulations atmosphériques complexes, ou d'une source de chaleur interne inconnue. "Etape par étape, nous allons pouvoir bâtir de meilleurs modèles, en trois dimensions, qui nous aideront à mieux connaître les exoplanètes que nous découvrons", commente Jean Schneider.

Car l'objectif des chasseurs d'exoplanètes est d'en trouver une, un jour, où les conditions de la vie soient réunies. Depuis la découverte de la première d'entre elles, en 1995, par les Suisses Michel Mayor et Didier Queloz, le catalogue n'a cessé de s'enrichir. Quotidiennement mis à jour (sur Exoplanet.eu), il ne compte pas moins de 333 planètes extrasolaires, pour la plupart d'énormes boules de gaz surchauffées orbitant tout près de leur soleil, appelées "Jupiter chauds".

Ce qui ne signifie pas que celles-ci sont les plus nombreuses dans le cosmos, mais simplement qu'elles sont les plus faciles à détecter, par les méthodes indirectes du transit (la variation de la luminosité de l'étoile quand la planète passe devant le disque stellaire) ou de la vitesse radiale (l'infime décalage périodique de la position de l'astre provoqué par la planète).

L'espoir des astrophysiciens est désormais de mettre la main sur une "Super Terre" : une cousine de notre planète, faite de roches et non de gaz, peu massive, gravitant à bonne distance d'une petite étoile pas trop chaude (une naine rouge), en sorte que l'eau y demeure à l'état liquide. Jean Schneider en est persuadé : "D'ici quelques années, nous trouverons une planète potentiellement habitable."

Habitable ne veut pas dire habitée. Encore moins colonisable par l'homme. Juste un signe que nous ne sommes peut-être pas, ou ne resterons pas toujours, seuls dans le vaste Univers.

Plus d'infos sur Le Monde.fr

lundi, 15 décembre 2008

L'inspecteur Derrick est mort

L'acteur allemand Horst Tappert, principalement connu du grand public pour avoir incarné pendant plus de 25 ans le célèbre Inspecteur Derrick, vient de mourir à l'âge de 85 ans.
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Il s'est éteint dans une clinique de Munich, au sud de l'Allemagne, vient de confirmer son épouse Ursula, relayé par l'AFP.

Le comédien germanique avait débuté sa carrière en 1958 avec Die Trapp Familie in Amerika et avait joué dans une quarantaine de films et téléfilms.

L'inspecteur Derrick était diffusé dans des dizaines de pays et cette série policière à succès avait été tournée entre 1972 et 1998, proposant 281 épisodes de 59 minutes.

Nous avons une pensée pour ses proches.

R.I.P. Herr Inspektor.

Jeanne Esserje

Le regard d'une Miss

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Championat belge:Le Standard donne une raclée à Bruges

16e journée Vainqueurs à Roulers (0-3), les Mauves sont champions d’automne et comptent 4pts d’avance sur le Standard qui a rejoint à la 2e place le Club après sa démonstration (1-4) sur la pelouse des Brugeois. standard.jpg

Anderlecht a dû attendre la 63e minute pour trouver l’ouverture sur le terrain de Roulers, la lanterne rouge, pourtant réduit à 10 après l’exclusion de son gardien Jurgen Sierens (41e). C’est Jonathan Legear qui a marqué ce premier but. Jan Polak (81e) et Bart Goor (90e) ont assis le succès (0-3) des Mauves assurés d’être champions d’automne dès la 16e journée au terme de laquelle ils comptent 4 points d’avance sur Bruges et le Standard dont le duel, dans l’après-midi, a tourné à la démonstration du club liégeois.

Ce « choc » de la 16e journée a commencé sans temps mort et, dès la 1re minute, le Standard aurait pu prétendre à un penalty en sa faveur. Finalement, il a fallu attendre la 32e pour voir Steven Defour ouvrir la marque d’un maître tir (0-1). Cinq minutes plus tard, Igor Camargo a fait 0-2 pour les Rouches qui ont perdu Marcos victime d’une très vilaine faute de Sonck, seulement sanctionné d’une carte jaune. Dans les arrêts de jeu de cette première période, Milan Jovanovic, sur coup franc, a assommé les Brugeois (0-3).

Après le repos, Laszlo Bölöni est allé s’installer au milieu des supporters brugeois dont le calvaire a continué. Leur gardien Stijnen est exclu (rouge directe) pour une agression sur de De Camargo et, dans les minutes qui suivent, Mbokani fait 0-4 (72e).

Philippe Clement a atténué un peu la sévérité (1-4, 82e) de la démonstration qu’est venu de donner le Standard qui se replace en championnat à la hauteur des Brugeois (2es avec 31 points).


09:52 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foot belge |  del.icio.us |  Facebook | | |

France : Lyon accroché, championnat relancé

18e journée Le leader lyonnais a subi une nouvelle contre-performance en étant accroché par Marseille (0-0) lors du choc du championnat de France, un résultat qui relance le suspense en tête au lendemain des victoires de Bordeaux (1-3 au Mans) et du PSG (1-2 à Auxerre)..

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L’affiche tant attendue entre l’OL et l’OM n’a pas tenu ses promesses mais qu’importe pour les Marseillais, qui conservent la 2e place à 3 petits points d’un OL qui apparaît en déclin. Les Lyonnais, déjà corrigés à domicile mercredi par le Bayern Munich en Ligue des champions (3-2), accumulent, en effet, les déboires et n’ont plus gagné en L1 depuis le 16 novembre alors que le championnat leur semblait acquis il y a tout juste quelques semaines. Le retour de suspension de Juninho n’a pas permis de relancer une équipe qui n’est plus que l’ombre de celle qui a dominé la L1 durant les sept dernières saisons. Désormais, Lyon n’est à l’abri de personne puisque seulement six longueurs le séparent de la 8e place occupée par Nice.

Outre le dauphin marseillais, l’OL doit se méfier du retour en force de Bordeaux (3e) et de Paris (4e).

Les Girondins, que l’on croyait habitués à l’inconstance, se sont replongés avec sérieux dans le championnat, quatre jours après leur piteuse prestation à Rome (défaite 2-0) et leur élimination de la C1. Vainqueurs au Mans (3-1), ils en ont également profité pour soigner leur attaque (la 2e de la L1 derrière Marseille avec 27 buts) avec notamment la 10e réalisation de Cavenaghi, qui rejoint Hoarau et Gignac, auteur d’un doublé avec Toulouse contre Saint-Etienne (3-1), en tête du classement des buteurs.

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Geneviève Lhermitte la sorcière qui a égorgé ses cinq enfants

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Le procès de la mère infanticide de Nivelles va surtout tenter de comprendre comment cette mère de famille exemplaire aux yeux de tous a-t-elle pu commettre un tel acte. Pour rappel, elle est accusée d'avoir égorgé ses cinq enfants en février 2007 dans la maison familiale.

BNP Paribas et Natixis touchées par le scandale Madoff

Deux mois après avoir pâti des effets de la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers, les gestionnaires de fortunes en Europe se remettent à trembler face à la fraude gigantesque du gérant de fonds new-yorkais Bernard Madoff. Selon de premiers décomptes non officiels, les "banques privées" européennes spécialistes en gestion de fortunes et les investisseurs spécialisés dans les placements à risque de type hedge funds seraient exposés à hauteur de plusieurs milliards de dollars. FRAUDE.jpg

La société d'investissements du célèbre courtier de Wall Street, qui a avoué une fraude "pyramidale" de 50 milliards de dollars, attirait "l'aristocratie financière mondiale", soulignait dimanche le journal espagnol El Pais. Parmi les clients de la Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, on trouve les grandes banques internationales, les plus discrètes banques privées et les confidentiels "family offices", sociétés chargées de gérer le patrimoine d'une seule riche famille.

En France, d'ores et déjà, la banque BNP Paribas a indiqué, dimanche soir, qu'elle pourrait perdre 350 millions d'euros. La banque souligne qu'elle n'a pas investi directement dans les fonds spéculatifs du gérant, mais qu'elle est exposée via "ses activités de marchés" et les prêts qu'elle a accordés à certains fonds qui ont en revanche investi dans les hedge funds de Madoff. "Si la valeur des actifs de ces derniers était totalement anéantie, la perte de BNP Paribas pourrait s'élever à 350 millions d'euros", affirme la banque.

Bush lapidé en Irak et traité de "Chien"

09:22 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bush |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 14 décembre 2008

Le Maroc accuse l’Algérie d’entraver l’édification du Maghreb

Le Sahara occidental, éternelle pomme de discorde
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Le Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, a accusé les autorités algériennes d’entraver l’édification de l’Union du Maghreb arabe (UMA) à travers la confiscation de la liberté à ses concitoyens séquestrés dans les camps de Tindouf (sud-ouest algérien) où le front indépendantiste du Polisario élit domicile depuis l’éclatement en 1975 du conflit du Sahara occidental.

L’UMA, groupement sous-régional créé en février 1989 à Marrakech, comprend l’Algérie, la Tunisie, la Mauritanie, la Libye et le Maroc. Le processus d’intégration de l’UMA, ainsi que ses structures sont en panne en raison du différend entre le Maroc et l’Algérie à propos du conflit du Sahara occidental.

"En confisquant la liberté de nos concitoyens, les autorités algériennes portent gravement atteinte aux liens religieux, historiques et de bon voisinage et entravent l’édification du Maghreb", a affirmé M. El Fassi, dont les propos sont cités vendredi par l’agence gouvernementale marocaine MAP.

Le Maroc considère les réfugiés sahraouis de Tindouf comme des "séquestrés marocains", tandis que le Polisario réclame l’indépendance du Sahara occidental avec le soutien de l’Algérie.

Selon M. El Fassi, également Secrétaire général du parti de l’Istiqlal (indépendance, nationaliste), "des hommes, des femmes et des enfants souffrent de séquestration et de torture et vivent dans des conditions inhumaines à la merci des militaires algériens, en violation manifeste du droit humanitaire international".

Mercredi, le roi Mohammed VI avait, lui aussi, dénoncé les "souffrances" des Sahraouis de Tindouf, dans un message publié à l’occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. "Nous ne laisserons pas passer cette occasion sans dénoncer les souffrances et les humiliations dont pâtissent les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf et ce, en violation flagrante des règles les plus élémentaires du droit international humanitaire", avait-il indiqué.

Plus de 30 ans de brouille

Les relations entre Rabat et Alger ne sont pas au beau fixe depuis plus de trois décennies à cause de leur différend sur la question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole sous contrôle du Maroc depuis 1975, dont Alger soutient le Front Polisario.

Le Maroc et l’Algérie, ces deux puissances sous-régionales, vivent dans une guerre froide réchauffée épisodiquement par des provocations et des désaccords. En raison de la position "intransigeante" d’Alger sur le conflit du Sahara occidental, selon Rabat, les peuples voisins vivent dans le désespoir et le déchirement familial.

Pour Alger, le problème est beaucoup plus complexe : "Il ne s’agit pas de construire un Maghreb où les uns gagnent et les autres perdent. Le Maghreb ne se limite pas au Maroc et à l’Algérie. Il faut que l’ensemble des peuples qui se trouvent dans cet ensemble trouvent leurs places".

Madoff, pilier de Wall Street, inculpé pour fraude

C'était l'un des piliers de Wall Street, c'est aujourd'hui l'auteur présumé d'une des plus grandes escroqueries individuelles jamais vues aux Etats-Unis : Bernard Madoff, ancien patron du Nasdaq et courtier de bonne renommée, est poursuivi pour une fraude pyramidale géante, évaluée par lui-même à 50 milliards de dollars. FRAUDE.jpg

Arrêté jeudi par le FBI, Bernard Madoff, 70 ans, a été remis en liberté en échange du versement d'une caution de 10 millions de dollars (7,4 millions d'euros). Inculpé pour fraude criminelle par un juge fédéral de Manhattan, il risque jusqu'à 20 ans de réclusion et cinq millions de dollars d'amende (3,7 millions d'euros). Il est par ailleurs sous le coup d'une plainte au civil de la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la bourse.

Honorablement connu sur la place depuis des décennies, l'influent fondateur de la prestigieuse Bernard L. Madoff Investment Securities LLC avait en fait une seconde activité, secrète celle-là, de conseil en investissement auprès de 11 à 25 clients qui lui avaient selon ses propres dires confié la gestion de 17,1 milliards de dollars (12,8 milliards d'euros). Selon les avocats de plaignants, ces clients pourraient en fait se compter par centaines.

Véritable bombe dans le milieu de la finance, l'affaire a explosé mercredi, selon les documents judiciaires : Madoff a avoué son escroquerie à certains hauts responsables de sa société, reconnaissant qu'il était à la tête d'un gigantesque « schéma de Ponzi » (du nom de Charles Ponzi, le premier à avoir monté ce type d'arnaque en 1919).

Dans une société pyramidale, ce sont les dépôts des nouveaux arrivants qui payent les intérêts des anciens : un mécanisme qui se serait effondré à l'heure de la crise des liquidités et de clients souhaitant récupérer leur mise.

« Tout ça n'est qu'un grand mensonge », aurait donc reconnu Madoff, contraint et forcé, mercredi, se disant « fini » et estimant lui-même ses propres pertes à 50 milliards de dollars (37,4 milliards d'euros).

Selon le FBI, les proches et associés de Madoff ont prévenu la police fédérale après qu'il leur a confessé son escroquerie.

Vendredi, des investisseurs craignant avoir tout perdu et leurs avocats se sont entassés dans un tribunal, mais l'audience a été annulée après l'accord de gel des avoirs intervenu entre Madoff et la SEC : il reviendra à l'administrateur de déterminer le montant des pertes des uns et des autres, et d'évaluer l'ampleur exacte de la fraude.

L'un des investisseurs en question, Lawrence Velvel, 69 ans, recteur de l'Ecole de Droit du Massachusetts, a expliqué qu'il risquait avec un ami d'avoir perdu des millions de dollars : « C'est une catastrophe majeure pour beaucoup de gens. Vous travaillez toute votre vie, vous réussissez à économiser un peu, et la personne à qui vous avez confié vos économies se révèle être un escroc ».

Sterling Equities, une société d'investissement dirigée par Fred Wilpon, le patron de l'équipe de baseball new-yorkaise des Mets, a également reconnu avoir des investissements chez Madoff.

Ancien patron du Nasdaq, le marché américain des valeurs technologiques, Bernard Madoff avait fondé sa propre société en 1960, avec l'argent économisé, selon sa propre légende, en travaillant comme maître nageur sur les plages de Long Island.

Très respecté, il était connu pour ses investissements très rémunérateurs, à la rentabilité régulière. Ses clients, fonds spéculatifs ou investisseurs individuels, souvent des amis de longue date ou attirés par sa bonne réputation, ne s'interrogeaient guère, engrangeant juste de confortables bénéfices.

Avec ce dernier coup dur pour un monde de la finance américaine en pleine déconfiture, la SEC et les autres autorités fédérales de régulation financière se retrouvent plus que jamais sous le feu des critiques : comment ont-elles pu, malgré des inspections régulières de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, ne jamais remarquer les activités parallèles que menait son patron sous leur nez ? « Cela soulève des questions (…) sur la qualité de la régulation en général », estime Barbara Roper, directrice de la protection des investissements à la Fédération des consommateurs d'Amérique.

« C'est de toute évidence un dossier qui devra être étudié à fond par la nouvelle administration Obama ».

L'opacité des hedge funds et l'absence de supervision de ces fonds qui détiendraient des milliards de dollars d'actifs sont en effet tenues pour partiellement responsables de la crise financière qui ébranle la planète.

(d'après AP)


Des pirates informatiques contre DEXIA Banque

Selon le site internet du quotidien économique et financier flamand De Tijd, c’est la banque Dexia qui a été victime de cyber-criminels au cours de ces dernières semaines.
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On avait appris il y a peu qu’une grande banque belge avait été la cible de tels criminels au cours des dernières semaines et qu’une dizaine de comptes avaient été vidés. Il s’agissait de Dexia, écrit le Tijd.

Toutefois, la dizaine de clients auraient déjà été remboursés des quelques milliers d’euros détournés, selon une porte-parole de la banque.

Les comptes en banque des victimes étaient affecté d’un virus, qui effectuait un versement du compte visé sur un autre compte, chaque fois que le client concerné consultait son compte via internet. Le Parquet fédéral et l’unité informatique de la police fédérale ont ouvert une enquête. Un avertissement a été envoyé à d’autres banques car le virus en question pourrait aussi les atteindre. Fortis et KBC ont fait savoir qu’elles n’avaient encore enregistré aucun incident du genre.

(d’après Belga)

10:06 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirate |  del.icio.us |  Facebook | | |

Climat: les yeux rivés sur Copenhague pour un accord mondial fin 2009

Les yeux rivés sur Copenhague, fin 2009, la communauté internationale se prépare à douze mois de négociations ardues pour arracher un accord mondial sur le climat, avec l'entrée en jeu, très attendue, de Barack Obama.

A plusieurs reprises lors de la conférence de Poznan, les chefs d'Etat ont été appelés à s'investir dans un traité ambitieux au Danemark pour tenter d'enrayer le réchauffement en cours et limiter ses effets dévastateurs annoncés. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon envisage même de les réunir en sommet en septembre à New York.

Le prochain président américain devra quant à lui rejoindre au plus vite l'enceinte des négociations, dopée par l'accord des 27 pays de l'UE sur leur plan climat, et donner les premiers gages d'une coopération tant espérée.

Le sénateur John Kerry, dépêché à Poznan par Obama, a cependant tenu à rappeler que les Etats-Unis n'avanceraient pas seuls.

"Il est vital que les dirigeants américains et européens mais aussi ceux de la Chine, de l'Inde, de la Corée (du sud) et du Japon, indiquent clairement à leurs négociateurs et aux populations: c'est là que je veux aller".

Dans le futur traité de Copenhague, qui portera sur la période post-2012, pays industrialisés et en développement sont invités à coopérer, chacun prenant des engagements à sa mesure: réductions drastiques des émissions de gaz à effet de serre pour les premiers, limitation de la hausse pour les seconds.

L'administration Bush a refusé de s'engager sur des réductions chiffrées et n'a pas ratifié le protocole de Kyoto (période 2008-2012), à l'inverse de l'ensemble des autres pays industrialisés.

Quant à la Chine, le chef de sa délégation à Poznan a regretté "le manque d'engagement politique" de la part des pays développés.

"Les pays en développement ont mis beaucoup de propositions sur la table, mais on a vu un manque d'enthousiasme de la part des pays industrialisés, même à apporter un début de réponse", a expliqué Su Wei.

Qui paiera ? La question du financement de la lutte contre le réchauffement et de la nécessaire adaptation à ce dernier, évaluée à plusieurs dizaines de milliards de dollars par an, domine chaque jour un peu plus les négociations.

Source "d'amerturme" à Poznan, selon les termes du patron climat de l'Onu, Yvo de Boer, le sujet reviendra en force dans les 12 mois à venir.

"Soyons honnêtes: trouver un accord à Copenhague reviendra, dans une large mesure, à entraîner les pays en développement et c'est largement lié à la capacité de mobilier des ressources (financières)", a reconnu M. De Boer.

Mais la crise qui frappe de plein fouet l'économie mondiale complique encore l'équation. 2009 constituera un test grandeur nature pour savoir si l'argumentaire sur la révolution verte, source de croissance et d'emplois, peut dépasser le stade des incantations.

Pour l'économiste britannique Nicholas Stern, l'urgence est indiscutable, l'objectif clair (diminution par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050), et les arbitrages entre crise climatique et crise économique ne sont plus de mise.

"Ce serait un échec de la raison et du politique si les deux crises étaient étaient placées en compétition", explique-t-il.

Le calendrier surchargé de l'année à venir - truffée de réunions techniques - ne doit pas diluer les responsabilités, rappelait en écho en Pologne l'ancien sénateur américain Timothy E. Wirth, patron des négociations climat sous Clinton.

"N'oubliez jamais qu'il s'agit d'un processus politique. Ce ne sont ni les scientifiques ni les écologistes qui prendront les décisions".

Le directeur général de Visa a perdu sa carte de crédit

Le directeur général de Visa, premier réseau mondial de cartes de crédit, a révélé jeudi, mi-embarrassé, mi-amusé, qu'il avait perdu sa propre carte de paiement. visar.jpg
Arrivé jeudi matin pour une conférence à New York venant de San Francisco, siège de Visa, Joseph Saunders a commencé son intervention par cette introduction impromptue:

"Je suis censé ouvrir les débats maintenant et dire que je suis heureux d'être ici, ce qui est le cas. Mais pour moi, il est encore 4h15 du matin et j'ai perdu mon portefeuille en venant", a-t-il dit en déclenchant les rires de l'assistance.

Jonathan Stempel, version française Pascal Liétout

samedi, 13 décembre 2008

Ces Etats qui accaparent les terres agricoles en Afrique

L’insécurité alimentaire créée par la hausse des prix des denrées alimentaires provoque l’essor d’un phénomène en Afrique : l’acquisition d’exploitations agricoles par des étrangers. Gouvernements et firmes de certains pays achètent ou louent de vastes territoires agricoles pour assurer leurs propres besoins alimentaires.arton15905.jpg

La nouvelle a provoqué un tollé fin août à Kampala. L’Egypte, selon la presse du pays des pharaons, s’apprêtait à cultiver du blé pour sa propre consommation sur des terres ougandaises. L’Ouganda avait accepté de mettre à sa disposition, près de 850 000 hectares de terres, soit 2,2 % de la superficie totale du pays. L’information, d’abord démentie par le ministre ougandais des Terres, a été confirmée. Début novembre, le ministre égyptien de l’agriculture, Amin Abaza, a fait état de discussions « fructueuses » avec l’Ouganda, écrit La Dépêche. Il a affirmé que les autorités ougandaises ont accepté de louer des terres à l’Egypte et que sept grands groupes privés égyptiens étudient déjà les variétés de blé et de maïs appropriées au sol ougandais.

M. Abaza a également indiqué que son pays « étudie sérieusement » le projet de plusieurs groupes arabes de cultiver au Soudan des céréales, notamment du blé. Selon l’ONG Grain, en mars 2008, le Premier ministre jordanien a annoncé que son pays allait produire des aliments pour ses concitoyens sur des terres que lui avait attribuées Khartoum. Quelques mois plus tard, son ministre de l’Agriculture a mandaté une société privée pour gérer les investissements agricoles du gouvernement à l’étranger. Il s’agit pour la Jordanie de lutter contre l’insécurité alimentaire du pays.

Des cas de plus en plus nombreux

Plus récemment, en novembre, Daewoo Logistics, un groupe sud-coréen, a conclu avec le gouvernement malgache un accord portant sur la location de 1,3 million d’hectares de terres, ce qui représente la moitié des terres arables de la grande île. L’objectif ici est le même que dans les deux cas précédents : assurer l’alimentation de la Corée du Sud, quatrième importateurs de maïs au monde. Dès l’année prochaine, en échange de créations d’emplois dans l’île et de la construction d’infrastructures, le groupe sud-coréen va exploiter pendant 99 ans cette immense étendue de terres pour la culture du maïs et la production d’huile de palme.

Les exemples se multiplient ces derniers mois sur le continent. Dans son dernier rapport, Grain explique le phénomène par la conjugaison des graves crises alimentaires et financières qui frappent le monde et par l’inflation qui en découle. Pour garantir à leurs populations leurs nourritures, certains pays riches dépendant des importations, veulent externaliser leur production alimentaire nationale en prenant le contrôle d’exploitations agricoles à l’étranger. Parmi ces « accapareurs » de terres, l’ONG cite, entre autres : l’Arabie Saoudite, le Japon, la Chine, l’Inde, la Corée, la Libye et l’Égypte.

Protéger les producteurs locaux

Ce phénomène se développe à un moment où la question des investissements pour relancer l’agriculture en Afrique se pose avec insistance. Elle a été longuement débattue les 8 et 9 décembre à Paris, lors d’une conférence intitulée « Investir dans l’agriculture en Afrique Sub-saharienne ». A cette occasion, le secrétaire d’Etat français à la coopération et à la francophonie, Alain Joyandet, a mis en garde contre ces investissements provenant de pays étrangers. D’après lui, ils ne devraient pas se faire « sans une protection des populations locales contre d’éventuelles crises alimentaires ».

Autre problème posé par l’exploitation des terres agricoles en Afrique par d’autres pays et par les multinationales étrangères : le droit à la propriété foncière. Dans plusieurs pays du continent, les législations autour de ce droit sont floues. Début décembre, à l’initiative de la Banque africaine de développement (BAfD) et de la Commission de l’Union africaine, des experts africains ont lancé une série de réunions consultatives régionales pour harmoniser un document de politique foncière pour le continent. Ils avaient alors insisté pendant leurs premières réunions sur le fait, que toute réforme agraire devait reconnaître le droit souverain d’un Etat à posséder les terres au nom des citoyens.

Un point de vue que Tidiane Ngaido, chercheur à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires, ne partage pas. Interrogé par RFI, il affirme que « ce n’est pas normal que l’Etat s’arroge le droit de propriété et distribue des terres à des sociétés qui viennent de l’Etranger. Il faut nécessairement une sécurisation foncière pour les populations. »

Selon de nombreux experts, la crise alimentaire de ces deux dernières années a durement frappé les pays pauvres en Afrique et en Asie, parce que les efforts de ces dernières années ont été déployés pour produire des denrées alimentaires destinées aux marchés extérieurs plutôt qu’aux marchés intérieurs. De ce fait, les acquisitions de terres pour produire des denrées alimentaires destinées à l’exportation ne ferons qu’aggraver le problème.

PPDA : il aurait empoché 3,8 millions d'euros 'd'indem' pour quitter TF1 !

Lorsqu'il a "quitté" TF1 l'été dernier, Patrick Poivre d'Arvor aurait empoché pas moins de 3,8 millions d'euros d'indemnités. C'est en tout cas ce qu'affirme Le Monde daté de demain mercredi, une information "contestée par l'intéressé", bien que ce dernier "ne souhaite pas commenter davantage", selon le quotidien du soir. Lire la suite l'article

TF1 ne cesse de manifester son agacement face aux déclarations de l'ex-présentateur vedette de la chaîne. Nous vous apprenions hier que Nonce Paolini, le Pdg de TF1, avait déposé plainte "à titre personnel", pour diffamation contre son ex-employé, à la suite de propos que PPDA a tenu dans le mensuel Bretons. Il y décrit sans ménagement les méthodes quasi policières de la chaîne (il parle notamment d'une "police privée chargée de scruter les moindes déplacements des salariés de la chaîne").

Ce qui semble le plus déranger TF1, c'est le fait que PPDA n'hésite pas à se répandre régulièrement sur son ex-employeur après avoir empoché ses indemnités. Etaient-elles assorties d'une clause de confidentialité, nous l'ignorons. Mais il est de tradition, dans le monde de l'entreprise, de montrer un droit de réserve d'autant plus grand que le parachute est de belle taille. Ce qui semble ici être le cas...

vendredi, 12 décembre 2008

GRANDE MANIFESTATION À BRUXELLES POUR

LE RETOUR & LA SÉCURITÉ DES POPULATIONS DÉPLACÉES
DÉNONCER LES VIOLENCES SEXUELLES ET L'IMPUNITÉ DE LEURS AUTEURS


Joseph Kabila, Laurent Nkunda, Paul Kagamé et Yoweri Museveni à la CPI !
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Lieu : PALAIS DE JUSTICE A BRUXELLES
Métro : Porte LOUISE
Date : SAMEDI 13 décembre 2008
Heure : 13h00


Nous implorons tous les responsables de ce monde pour que la Vérité, la Justice et la Paix soient une priorité dans la Région des Grands-Lacs (Congo, Rwanda, Burundi et Ouganda).

Nous réclamons l'arrestation de Joseph Kabila, Paul Kagamé, Laurent Nkunda et Yoweri Museveni pour les violations des droits de l'homme, les crimes de guerre et les génocides congolais et rwandais (hutus + tutsis) dont ils se sont rendus responsables.
Nous souhaitons leur traduction devant la Cour Pénale Internationale de La Haye.
Nous espérons que leurs complices africains et européens répondront des actes illicites qu'ils ont commis devant les juridictions compétentes.
Organisateurs : Les Mamas et les Pasteurs Congolais
Diffusion : Le Comité pour la Justice dans les Grands-Lacs
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Donald Rumsfeld jugé responsable des sévices commis à Abou Ghraïb par des sénateurs américains

Un rapport de la commission des forces armées du Sénat américain, dont les conclusions ont été publiées jeudi 11 décembre, estime que la responsabilité des sévices infligés à des détenus au sein de la prison d'Abou Ghraib, en Irak, et de Guantanamo, à Cuba, incombe pour l'essentiel à l'ancien secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, et à d'autres hauts fonctionnaires de l'administration Bush.

Ce rapport, dont une grande partie reste classée secret-défense, est le résultat d'une enquête de près de deux ans. Il établit un lien direct entre la politique mise en œuvre par George Bush dans sa "guerre contre le terrorisme" après les attaques du 11 septembre 2001 sur le sol américain (détentions facilitées, évolution des méthodes d'interrogatoire, notes internes sur l'usage légal de la torture ) avec les abus constatés dans les prisons étatsuniennes révélées notamment par des photographies montrant des détenus dans des positions dégradantes sous le regard moqueur de militaires américains. Les sénateurs dédouanent par ailleurs les soldats auteurs des exactions. "Le message des hauts responsables était clair ; il était acceptable d'utiliser des techniques abusives et dégradantes contre les détenus" a expliqué le démocrate Carl Levin, président de la commission, qui a diffusé jeudi une version résumée du rapport aux côtés de son collègue républicain John McCain, ex-candidat à la présidentielle de novembre.

RUMSFELD A AUTORISÉ LES MÉTHODES AGRESSIVES


Ainsi Donald Rumsfeld est tenu pour responsable dans la mesure où il a autorisé, le 2 décembre 2002, les geôliers du centre pénitentiaire de Guantanamo, sur l'île de Cuba, à recourir à des méthodes d'interrogatoire musclées. "L'accord de Rumsfeld pour le recours à des techniques d'interrogatoire agressives à la base de Guantanamo a été une cause directe pour que des détenus subissent de mauvais traitements là-bas" et "a influencé et contribué à l'emploi de techniques menant à de mauvais traitements (...) en Afghanistan et en Irak", peut-on lire dans le rapport. Cette autorisation a été retirée six semaines plus tard, mais a continué à faire son chemin au sein de l'armée américaine.

La commission sénatoriale conclut que ces techniques d'interrogatoire agressives (mises à nue, maintien dans des positions douloureuses, privations de sommeil, et jusqu'en 2003 simulacres de noyades) utilisées par la CIA et les militaires américains ont été directement adaptées des techniques d'entraînement utilisées pour préparer les membres des forces spéciales à résister aux interrogatoires d'ennemis qui tortureraient et commettraient des abus sur les prisonniers. Elle indique par ailleurs que de hauts responsables de l'administration, dont Condoleezza Rice, ex-conseillère à la sécurité nationale, devenue ensuite secrétaire d'Etat, ont participé à des réunions sur les techniques d'interrogatoires endurcis dès le printemps 2002. "Cette politique allait dans le mauvais sens et ne devra jamais être remise à l'œuvre" a conclu, sans appel, John McCain.

Quand Rama Yade Bruni suscite la colère de M. Sarkozy

Rama Yade, 32 ans, a ruiné toutes ses chances de succéder à Jean-Pierre Jouyet au secrétariat d'Etat aux affaires européennes et s'est attirée les foudres de Nicolas Sarkozy. La secrétaire d'Etat aux droits de l'homme a profondément "déçu" le président de la République en refusant, dimanche 7 décembre au Grand Jury-RTL-Le Figaro, de mener les couleurs de l'UMP aux élections européennes de juin 2009 et d'aller siéger à Strasbourg au Parlement européen. Mardi 9 octobre, l'Elysée reprochait à la jeune ministre née à Dakar de manquer de sens collectif, d'avoir pris la grosse tête en étant devenue ministre à trente et un an. Elle aurait commis une grave erreur de jugement sur l'importance de l'Europe et du Parlement européen où elle aurait pu s'imposer bien plus qu'au Palais Bourbon. "Cela prouve qu'elle n'a pas de sens politique", entendait-on à l'Elysée, qui exclut de la nommer en remplacement de M. Jouyet.
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Un malheur n'arrivant pas seul, le ministre de tutelle de Rama Yade, Bernard Kouchner a lancé une charge contre l'existence même d'un secrétariat aux droits de l'homme. "C'est une erreur", explique le ministre des affaires étrangères au Parisien. Bien sûr, les précautions d'usage sont prises : "Rama Yade a fait, avec talent, ce qu'elle a pu", "attention, je parle de la structure bien sûr, pas des personnalités", explique le French Doctor. Voilà qu'elle a une mission toute trouvée : "Il est important que Rama Yade s'occupe avec passion des droits des enfants et ceux des femmes, notamment en matière de violences sexuelles. Il ne faut pas de titre pour cela", assène M. Kouchner.

Mme Yade se trouve de facto évincée des grands dossiers. "Les droits de l'homme, c'est moi", affirme régulièrement M. Kouchner. C'est un peu le cas depuis le début : Mme Yade a pu faire ses sorties médiatiques contre la visite à Paris du Guide libyen Kadhafi, mais quand les choses deviennent graves, elle est priée de s'éclipser. Elle n'avait pas été autorisée à accompagner M. Sarkozy lors de son premier voyage en Chine en novembre 2007.

Mardi soir, la secrétaire d'Etat tombait un peu des nues, comme si elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. "Je ne peux pas avoir été punie, je ne demandais rien", explique-t-elle. Juste de rester à Paris. Le président de la République était au courant de sa décision sur un sujet qui a été abordé à maintes reprises, y compris dans l'avion, samedi, lorsqu'ils se sont rendus à Gdansk pour rencontrer le dalaï-lama. "Cela fait six mois que cela dure, il n'y a pas de coup de tête. j'avais prévenu le président de la République avant", explique Mme Yade, qui revendique de pouvoir dire non au président de la République. "Il me pose une question, j'ai répondu. Sinon, à quoi cela sert-il de poser une question ?".

En réalité, elle a tenté un rapport de force avec le président de la République, jouant sur son image d'icône de la diversité, pour pouvoir échapper à un destin européen. Dans ces conditions, le successeur de M. Jouyet serait le député de l'Eure, Bruno Le Maire, 39 ans, normalien et énarque, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin et germaniste. Cet avantage est décisif alors que l'équipe de l'Elysée a une faible empathie avec l'Allemagne. M. Sarkozy compte rendre public son choix, vendredi 12 décembre, à l'issue du conseil européen de Bruxelles.

Plus d'infos sur Le Monde.fr

mercredi, 10 décembre 2008

Chloé Mortaud est Miss France 2009

Les Français ont choisi, samedi 6 décembre, une franco-américaine de 19 ans pour succéder à la Réunionnaise Valérie Bègue. Chloé Mortaud, Miss Albigeois-Midi-Pyrénées, a été sacrée Miss France 2009.
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Chloé Mortaud, Miss Albigeois-Midi-Pyrénées, est devenue samedi 6 décembre la 62e Miss France. Elle est la première lauréate de ce concours à être originaire de cette région depuis 50 ans et à détenir une double nationalité. Chloé Mortaud est née d’un père français et d’une mère afro-américaine, originaire du Mississippi. Ce double héritage, Miss France 2009 l’a fait valoir lors de la question rituelle - Pourquoi le jury devrait voter pour elle ? - posée aux 5 finalistes. Le jury était présidé par Line Renaud, la plus américaine des artistes français.

Chloé Mortaud, 19 ans et 1,80m, est étudiante en BTS Commerce International à Toulouse. Elle succède à Valérie Bègue, en conflit ouvert avec la présidente du comité Miss France, Geneviève de Fontenay. Contrairement à la tradition, l’écharpe n’a donc pas été transmise de l’ancienne à la nouvelle Miss France. Valérie Bègue a tout de même fait une apparition en duplex de Los Angeles.

Une franco-américaine, ambassadrice de la diversité

Tout comme Valérie Bègue, la nouvelle Miss France, selon Associated Press, « pense incarner dans une certaine mesure la diversité française d’aujourd’hui ». « J’ai eu la chance, a confié Chloé Mortaud, comme le chanteur Kamini dans son tube Marly-Gomont de grandir dans un petit village (à Bénac, dans l’Ariège), où mon frère et moi étions les deux seuls métis parmi quelque 200 habitants où tout le monde se connaît et se respecte. Je veux aller vers les gens et leur expliquer, que la crainte de l’autre est infondée ». L ’Ariégeoise souhaite également redorer le blason de la France lors des concours internationaux que sont Miss Monde et Miss Univers.

Miss Lorraine, Camille Cheyere, Miss Pays de Loire, Elodie Martineau, Miss Mayotte, Esthel Née, et Miss Bretagne, Bianca Taillard sont respectivement les première, deuxième, troisième et quatrième dauphine de la nouvelle Miss France 2009.