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vendredi, 05 décembre 2008

Une mère condamnée pour avoir enlevé sa fille en vue d'une récompense

La mère d'une fillette de neuf ans, retrouvée vivante 24 jours après sa disparition en février dans le nord de l'Angleterre, a été jugée coupable jeudi d'avoir kidnappé sa propre fille dans le but présumé d'empocher la récompense promise pour la retrouver.
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Droguée chez un ami
La disparition de la petite Shannon Matthews à Dewsbury avait déclenché l'une des plus importantes opérations de recherche en Grande-Bretagne et coûté plus de trois millions de livres (3,5 millions d'euros).

Elle a été retrouvée saine et sauve 24 jours plus tard chez un complice, Michael Donovan, 40 ans, à moins de deux kilomètres du domicile de la fillette. M. Donovan est l'oncle de Craig Meehan, 22 ans, le compagnon de Karen Matthews, la mère de la petite fille.

Michael Donovan a été condamné ainsi que la mère âgée de 33 ans après un procès de trois semaines devant un tribunal de Leeds dans le nord de l'Angleterre.

Michael Donovan a drogué et maintenu prisonnière l'écolière dans son appartement pour aider Karen Matthews à mettre la main sur la récompense promise pour retrouver sa fille.

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57.000 euros
Après la disparition très médiatisée de la fillette, le Sun, le journal populaire le plus lu du pays, avait lancé une campagne avec Karen Matthews pour retrouver Shannon. Le Sun offrait 50.000 livres (57.000 euros) à la personne qui retrouverait la petite fille.

Karen Matthews, qui est apparue en larmes à la télévision à plusieurs reprises en février demandant que l'on retrouve sa fille, a déclaré devant le tribunal être "dégoûtée" par les allégations à son encontre.

Ils plaident non coupables
Michael Donovan a dit de son côté avoir peur de Karen Matthews et affirmé avoir seulement accepté de cacher l'enfant parce qu'il craignait pour sa vie. Ils ont tous deux plaidé non coupables.

Mme Matthews et M. Donovan ont tous deux été condamnés pour enlèvement et fausse séquestration ainsi que pour entrave à la justice.

Le juge Richard McCombe a déclaré après le verdict que les deux
coupables devraient recevoir "une peine de prison substantielle". La sentence doit être prononcée à une date ultérieure qui n'a pas été précisée. (afp/chds

Treize cadavres ont été retrouvés à l'intérieur d'un autocar dans le nord-ouest du Mexique, secoué par la guerre meurtrière des cartels de drogue, ont annoncé jeudi les autorités locales.

La découverte s'est produite près du village de San Ignacio, dans l'Etat de Sinaoa, où se trouve le cartel du même nom, l'un des principaux du pays. Les corps présentaient de multiples impacts de balles, un procédé caratéristique du crime organisé, indique le journal mexicain Reforma sur son site en ligne.

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On ignore si les victimes étaeint originaires des communautés paysannes de cette zone difficile d'accès. Le mois dernier, un groupe de 27 ouvriers agricoles ont été séquestrés par un commando armé dans une propriété de la région. La guerre entre trafiquants de drogue a fait plus de 4.500 morts au Mexique depuis le début de 2008. Plus de 36.000 policiers et militaires ont été spécialement déployés dans le pays afin d'endiguer cette vague de violence sans précédent. (belga)

jeudi, 04 décembre 2008

POUR FAIRE DU LOBBYING : Les homosexuels africains envahissent Dakar

Dakar abrite depuis hier la Conférence internationale sur le sida et les maladies sexuellement transmissibles en Afrique (Icasa). Une occasion pour les différentes organisations, notamment des gays, de faire du lobbying dans la capitale sénégalaise.
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10h au Méridien President. On se croirait dans une cérémonie religieuse. Tous les espaces libres que comptent cette structure sont occupés. Ils sont partagés entre des pavillons qui abritent des salles d'expositions, de projections, de conférence, d'inscriptions, de restaurants etc. On a l’impression que tout Dakar s’est donné rendez-vous dans cette zone résidentielle. Noirs, Blancs, Jaunes, Rouges, Métis. Tout le monde a répondu à l’appel d’Icasa. Certains, après des heures d'attente sans obtenir leurs badges, ont préféré investir la pelouse du Méridien. Assis à même le sol, la fatigue se lisait dans leurs yeux. En résumé, c'est la grande mobilisation de la grande riposte. L’objectif est de voir ensemble comment lutter contre le sida. Mais, elle doit se faire en synergie.
C’est ce qui justifie une forte presence des organisations des homosexuels, des personnes vivant avec le Vih/Sida, des structures des Nations Unies (Onusida, Unesco, Unicef, Oms...), de l'Agence japonaise pour la coopération internationale (Jica), de l'organisation privé suisse Vestergaard etc. Devant les stands des différentes organisations, les slogans se rivalisent. Entre autres, on peut lire : "Les communautés africaines au premier plan", "Courage et Espoir", "Agir ensemble", etc. C'est une vraie démonstration de force. Les homosexuels africains ont saisi l'occasion pour faire un lobbying. Si s’afficher au Sénégal comme un gay est un danger, ce n’est pas le cas depuis hier au Méridien car ils ont leurs stands. Ils font un vrai travail de lobbying. Ceux qui auront l’occasion de visiter le pavillon qui abrite les exposants seront temoins.

Vestergaard et sa stratégie de dépistage

A l’entrée, vous êtes accueillis par l’Agence japonaise pour la cooperation internationale (Jica). Après la Jica, bifurquez à gauche, vous avez Vestergaard. C’est une structure privée Suisse qui travaille dans la fabrication des moustiquaires. Elle accompagne aussi les Etats dans leurs politiques de lutte contre le sida. C’était le cas au Kenya. Dans ce pays, la structure avait lancé une campagne de dépistage volontaire des populations en septembre 2008. D’après Sanne Fournier-Wendes, specialiste de l’aide publique, "à travers cette campagne, le résultat recherché est de faire venir 80% de la cible qui est entre 15 et 49 ans de se faire dépister. Nous avons même dépassé nos attentes car nous avons atteint 80,2%". Plus de cinquante mille personnes ont été dépistées en un seul jour.
Pour motiver les populations, Vestergaard leur donne des sacs contenant un moustiquaire, un filtre d’eau et des préservatifs. C’était un grand succès. Après trois stands, vous avez celui d'Africagay. C'est l'association des homosexuels d'Afrique. Sur place, il n’y a personne. Mais, des pin's, des cartes de visite et de la documentation sont disponibles. "Ils sont parties à une réunion dans un hôtel de la place pour préparer leur stratégie de lobbying", nous informe la responsable de presse de AIDES, Marjolaine Benard. AIDES a une forte présence de ses partenaires à cette rencontre de Dakar. Il y a plus de cinquante representants d’associations du Réseau Afrique 2000, d’Afrique centrale, d’Amedis etc. Dans cette mouvance, elle organise un symposium Africagay demain."Prévention du Vih/Sida chez les homosexuels et autres Msm en Afrique francophone : expérience Africagay", tel est le thème dudit symposium. Après la parenthèse de AIDES et Africagay, cap chez Iglhrc.

La parole aux personnes vivant avec le Sida

Cette structure regroupe dans son stand des homosexuels venus de tous les coins de l’Afrique. Charles Gueboguo est un sociologue camerounais qui a publié un livre sur la vie des homosexuels dans son pays. Il échange ce livre contre 12.000fcfa. Son travail de recherche a duré quatre ans (1998-2002). La cible est comprise entre 14 et 25 ans. Interpellé sur sa motivation, il déclare : "Je ne parle pas de ma vie. C'est de la sociologie. L'homosexualité, il faut en parler". A la question de savoir s'il est gay, il réplique : "Je ne parle de ma vie privé". N'empêche, il y aura une réponse, mais qui ne viendra pas lui, mais d'un homosexuel. "Je peux répondre à sa place. C'est parce qu'il a des amis homosexuels", révéle ce grand et robuste ivoirien qui a refusé de décliner son identité. Pour Charles Gueboguo, "ce livre permet de lever certains préjugés qui veulent que l'homosexualié en Afrique soit uniquement pratiquée par des adeptes des cercles ésotériques ou des blancs".
En ce qui concerne la presse sénégalaise, le sociologue la voit comme étant "une presse homophobe". C'est-à-dire contre l'homosexualité. Ailleurs, mais toujours au Méridien Président, une projection de la Banque mondiale sur les enseignants kenyans vivant avec le Vih/Sida regroupe une immense foule. La salle des délégations était pleine comme un œuf. "Courage et Espoir", ainsi s'intitule ce long métrage. Produit par Alice Woolnough, Lesley Drake et Donald Bundy, il relate l'histoire remarquable de quatre enseignants qui vivent avec le Vih/Sida. Le film propose une plongée dans la vie de ces enseignants qui font preuve d'un immense courage. Ils racontent comment, ils ont découvert leur séropositivité et les conséquences sur leur vie famiale.
Ils ont comme noms, Beldina Atieno, Martin Mkong Ptoch, Jeminah Nindo et Margaret Wambete. Face à la maladie et à la stigmatisation, ils ont résisté et ont tenu à ne pas rater la rencontre de Dakar. Après la projection, ils se sont levés pour saluer le public. S'en sont suivies des acclamations. En attendant que les rideaux ne tombent sur Icasa 2008, le lobbying continue au Méridien Pérsident.



Auteur: Cheikh Talibouya AÏDARA


L’Afrique bientôt soulagée du poison des bombes à sous-munitions ?

Un traité interdisant ces armes est signé à Oslo

Une centaine de pays signent mercredi et jeudi, à Oslo, une convention interdisant l’utilisation des bombes à sous-munitions (BASM). Ce traité, salué par l’Organisation des Nations unies, est rejeté par les gros producteurs d’armes que sont les Etats-Unis, la Russie, la Chine et Israël. En Afrique, où plusieurs régions sont contaminées par ces armes, il est difficile de chiffrer le nombre de victimes et il existe un vrai risque de prolifération.

Exit les bombes à sous-munitions (BASM) [1]. Dix ans après le traité d’Ottawa qui interdit l’utilisation des mines antipersonnel dans les conflits, cent pays environ, signent mercredi et jeudi à Oslo, la capitale norvégienne, une convention bannissant la production, l’utilisation, le stockage et le commerce des bombes à sous-munitions. Cette convention oblige aussi les signataires à venir en aide aux pays et aux personnes victimes des BASM.

Selon l’Ong Handicap International, près de 100 000 personnes, dont 98% sont des civils, ont été tuées ou mutilées dans l’explosion de bombes à sous-munitions à travers le monde depuis 1965. Plus d’un quart de ces victimes sont des enfants. En Afrique, si aucune statistique n’évalue le nombre de victimes, celles-ci sont pourtant importantes. Sur les 440 millions de bombes à sous-munitions dispersées dans le monde depuis quarante ans, notamment en Asie, près de 33 millions d’engins n’auraient pas encore été neutralisés.

Le conflit du Liban, en été 2006, pendant lequel ces sous-munitions ont fait plus de 200 victimes quelques semaines après les bombardements d’Israël, a contribué à « éveiller les consciences », estime Marion Libertucci, Responsable de plaidoyer à Handicap International dans les pays francophones d’Afrique. En mai dernier, à Dublin (Irlande), Ong et associations humanitaires ont âprement négocié avec les Etats la signature du traité.

Risque de prolifération dans les zones conflictuelles en Afrique

A Oslo, la capitale norvégienne, des pays comme la France ou la Grande Bretagne qui, jusque-là, s’opposaient à l’interdiction de ces armes ont signé cette convention. Selon Jean-Marie Fardeau, directeur du bureau parisien de l’Ong Human Rights Watch, « il s’agit d’une avancée significative. Il y a quelques années encore, la plupart des pays signataires considéraient que les bombes à sous-munitions étaient indispensables pour leurs armées. »

Pour l’Afrique, l’enjeu de ce traité est double, explique Marion Libertucci. D’abord parce plusieurs pays, comme l’Erythrée, l’Ethiopie, l’Angola, et aussi la République démocratique du Congo sont infestés par les sous-munitions. Grâce à ce traité, ils vont recevoir l’aide des pays signataires qui s’engagent désormais à participer au nettoyage des zones contaminées. Ensuite, « il existe un vrai risque de prolifération de ces armes dans les zones conflictuelles », indique Marion Libertucci. « Comme dans le cas des mines antipersonnel, nous avons pu constater que ces armes sont généralement fabriquées dans les pays du Nord mais sont surtout utilisées dans les pays du Sud où elles font le plus de victimes ».

L’Egypte, parmi les producteurs qui rejettent le traité

Les Etats africains ont pris conscience de ce danger. Nombre d’entre eux, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Kenya par exemple, ont fait le déplacement en Norvège pour signer cette convention. En septembre déjà, la Coalition internationale contre les sous-munitions (CMC) [2] a réuni à Kampala en Ouganda, une quarantaine d’entre eux pour les encourager à signer la convention.

Ce traité d’Oslo est certes historique, mais sa portée reste limitée. Les plus gros fabricants de bombes à sous-munitions étant absents. Les Etats-Unis, la Russie, Israël, la Chine…, ont refusé de le signer. Les Etats-Unis, à eux seuls, détiennent entre 700 et 800 millions de sous-munitions, selon la CMC. Sur le continent noir, l’Egypte et l’Afrique du Sud sont également producteurs de ces armes. Le pays arc-en-ciel, après avoir longtemps hésité, a finalement rejoint le groupe des signataires. « Malheureusement, l’Egypte est réticente », déplore Marion Libertucci qui ne désespère pas : « la mise en application de ce traité conduira à des normes tellement contraignantes que ces pays seront obligés de le respecter, comme on a pu le voir dans le cas de la convention des mines antipersonnel ».

Autre bémol : les pays signataires de ce traité ont toujours le droit de disposer, en faible quantité, de bombes à sous-munitions pour, dit-on, l’entrainement des soldats au déminage.


Dalaï-lama : la Chine met la France en garde

Le leader tibétain doit rencontrer le président Nicolas Sarkozy en Pologne samedi. La Chine a averti la France que les relations commerciales bilatérales pourraient être affectées par cette rencontre.

« Nous attachons une grande importance à notre partenariat stratégique avec la France aussi bien qu’avec nos liens commerciaux, ces deux points sont liés », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Liu Jianchao, lors d’un point de presse. « C’est seulement s’il y a de bonnes relations bilatérales que nous pouvons créer une bonne atmosphère pour nos relations commerciales », a-t-il ajouté.

Pékin avait décidé de reporter le sommet Union européenne-Chine qui était prévu lundi dernier à Lyon, pour protester contre la rencontre samedi entre le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, et le président Nicolas Sarkozy en Pologne.

Encore en Belgique ce jeudi
Le volet belge de la visite du dalaï-lama se poursuit cet après-midi au Parlement belge, où il sera reçu par le président de la Chambre et rencontrera les députés et sénateurs qui le souhaitent. En revanche, il n’est pas prévu qu’il s’exprime en séance plénière, comme l’avaient souhaité certains groupes politiques.

Avant cela, le dalaï-lama aura pu prendre la parole devant le Parlement européen, qui l’a invité à s’exprimer en séance plénière, dans le cadre de l’Année européenne du dialogue interculturel. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui avait reçu le dalaï-lama il y a deux ans au siège de l’exécutif européen, sera pour sa part à Luxembourg et ne le rencontrera donc pas.

(afp, belga)

Anne-Marie Lizin hospitalisée après un malaise cardiaque

La sénatrice bourgmestre de Huy a été victime d'une attaque cardiaque mercredi soir à Helsinki, où elle séjournait, après avoir participé aux travaux du Bureau de l'OSCE dont elle assume la vice-présidence de l'assemblée. Les médecins se prononceront sur son état en fin de matinée.

« Mme Lizin a été victime d’une attaque cardiaque alors qu’elle se trouvait à son hôtel. Elle a été transportée à l’hôpital », a indiqué mercredi à l’agence Belga un collaborateur de la parlementaire. Ce dernier ne disposait pas d’informations plus précises quant à l’état de santé de Mme Lizin, avec laquelle il s’est entretenu brièvement.

Mme Lizin était censée rentrer jeudi à Bruxelles afin d’assister à la séance plénière du Sénat.

On a appris aujourd’hui qu’elle avait déjà été victime d’un malaise cardiaque ce week-end, lors de sa mission à Doha.

Standard - Sampdoria 3-0

Troisième succès en autant de matches pour les Rouches en Coupe de l’UEFA. Sans devoir craindre le dernier match, les "Standardmen" verront les 1/16e de finales. Dans l’autre match, Séville a battu le Partizan 3-0.
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Le Standard savait qu’il lui suffisait de prendre un point contre la Sampdoria, hier soir à Sclessin. Mais les Rouches ont tenu parole: ils ont joué pour la victoire. Et ils l’ont obtenue au prix d’un nouvel exploit, même si la "Samp" laissait plusieurs titulaires sur le banc (dont Cassano) en vue du derby génois programmé dimanche Les champions de Belgique, eux, sont assurés de passer l’hiver européen au chaud, ce qu’ils n’avaient plus fait depuis la saison 1981-82, année de leur seule finale!

Les Liégeois débutaient la partie le couteau entre les dents. Cela aurait pu (dû) être 2-0 dès la 10e minute de jeu! A la 3e, après une superbe possession de balle, Marcos adressait un centre parfait à De Camargo mais le Brésilien, esseulé, croisait trop sa tête. A la 10e, Goreux débordait. Son centre en retrait trouvait Jovanovic qui, du plat du pied, plaçait au-dessus

Deux penalties non sifflés plus tard (sur Jovanovic puis sur De Camargo), le Standard était finalement récompensé à la 23e. "Jova" faisait son show côté gauche, adressait un centre lobé à De Camargo, démarqué au deuxième poteau. Cette fois, le coup de tête d’Igor filait au fond des filets (1-0).

Les Rouches enchaînaient: le tir lointain de Goreux mettait en difficulté Castellazzi, Jovanovic suivait mais son tir était dévié in extremis par un défenseur. Sur le corner qui suivait, Defour trouvait Onyewu, qui sautait plus haut que ses adversaires pour placer un heading victorieux au ras du poteau (2-0). Et l’Américain de courir fêter son but dans les bras de Laszlo Bölöni Insatiables, les Liégeois acceptaient la demande de leurs supporters qui scandaient le célèbre "Et 1, et 2, et 3-0!". La longue transversale de Goreux lançait Jovanovic.

Vif, le Serbe s’en allait faire 3-0. Seule la mi-temps, sifflée sous les acclamations du public, parvenait à stopper la marée rouche.

La deuxième mi-temps se résumait à une gestion du Standard, qui aurait pu soigner sa différence de buts sur l’une ou l’autre occasion.


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mercredi, 03 décembre 2008

Le CA de Fortis désavoué par les actionnaires

Les actionnaires belges de Fortis, en colère après le démantèlement du bancassureur frappé par la crise financière, ont rejeté mardi trois des cinq administrateurs qui leur étaient proposés, dont le vicomte Etienne Davignon.

Les actionnaires belges de Fortis, en colère après le démantèlement du bancassureur frappé par la crise financière, ont rejeté mardi trois des cinq administrateurs qui leur étaient proposés, dont le capitaine d’industrie belge Etienne Davignon.

Après les Néerlandais lundi, environ 3.000 actionnaires s’étaient déplacés à Bruxelles pour demander des comptes à la direction. En ajoutant les procurations, au total 10.500 actionnaires soit 23,39 % du capital étaient représentés à l’assemblée générale.

Seuls Louis Cheung Chi Yan, représentant au conseil d’administration du premier actionnaire chinois Ping An, et le PDG désigné Karel de Boeck ont franchi la barre des 50 %. Ils avaient déjà obtenu lundi le soutien des actionnaires néerlandais.

Etienne Davignon, accepté de justesse à Utrecht comme président du conseil d’administration, a en revanche été recalé à Bruxelles, et aussi copieusement hué.

Huées, mais aussi sifflets, cris de « démission ! » ou « voyous » : la salle seulement à moitié pleine, mais très en colère, n’a cessé d’interrompre la direction qui essayait de justifier le démantèlement du groupe.

« Nous n’avions pas le choix ! », a tenté de se défendre Philippe Bodson, l’un des administrateurs désavoués par les actionnaires. « Si on n’avait pas signé, nous serions dans une situation encore plus désastreuse », a-t-il assuré, « nous n’aurions probablement plus rien du tout ! » Acculé par ses investissements à risque et par l’achat d’ABN Amro qui s’est avéré trop gros à avaler, Fortis a d’abord dû accepter une injection de 11,2 milliards d’euros des Etats belges, néerlandais et luxembourgeois, en échange d’une prise de participation dans la filiale bancaire de leur pays respectif.

Les Pays-Bas ont ensuite nationalisé l’essentiel des activités néerlandaises, et le français BNP Paribas s’est entendu avec les gouvernements belges et luxembourgeois pour prendre le contrôle de la majorité des activités de banque et d’assurance en Belgique et au Luxembourg.

Après ce dépeçage, les titres Fortis détenus par les petits actionnaires ont perdu presque toute leur valeur.

« Je me demande pourquoi vous vous êtes inféodés à la botte de ministres incompétents », a explosé un homme se décrivant comme un « actionnaire de Fortis, à condition que ça veuille encore dire quelque chose ».

« Vous avez vendu l’essentiel de la société, il ne reste rien », s’est emporté un autre actionnaire. Seulement « des miettes », a insisté un troisième.

« Il ne reste à Fortis que des actifs toxiques, des dettes et des procès à intenter », a résumé un représentant du cabinet de conseil aux actionnaires Deminor.

Selon la loi belge, le conseil d’administration de Fortis doit compter au moins trois membres, ce que ne permet pas le vote de mardi.

Karel de Boeck va donc bien devenir PDG, mais faute de remplaçants le conseil d’administration actuel reste en place, et deux nouvelles assemblées générales devront être convoquées en Belgique et aux Pays-Bas, a expliqué un porte-parole.

Les actionnaires pourront peut-être alors se prononcer sur une liste alternative d’administrateurs proposée par Deminor, et emmenée par un ancien vice-président de la Bourse de New York, Georges Ugeux. La direction de Fortis a refusé mardi de la soumettre aux votes.

(D’après AFP)

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RDC; La Belgique consciente d ses limites militaires

Le ministre belge des Affaires étrangères, Karel de Gucht, a estimé mardi soir « impossible pour l’instant » de monter une mission européenne en République démocratique du Congo, car « aucun pays n’est prêt à en prendre la direction ». KAREL.jpg

« Mon sentiment est bien qu’il n’est pas possible de monter une opération européenne pour l’instant », a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, après un dîner avec ses homologues de l’UE et des entretiens bilatéraux avec certains d’entre eux, dont le Français Bernard Kouchner. « Les chances d’une mission européenne sont très limitées, pour dire le moins, pour plusieurs raisons », a-t-il ajouté.

Le ministre belge avait indiqué dimanche avoir été sollicité par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon pour participer à une mission européenne intérimaire dans son ancienne colonie, le temps qu’arrivent les 3.000 hommes supplémentaires prévus par le Conseil de sécurité pour renforcer la force de l’ONU en RDC (Monuc).

« Premièrement, aucun pays n’est prêt à prendre la tête d’une telle opération et on a besoin d’un pays leader pour ce type d’opération, qui prendrait le commandement et aurait les structures pour », a-t-il expliqué, soulignant que la France, qui a plaidé avec la Belgique pour l’envoi d’une force européenne en RDC, n’était pas pour autant prête à en prendre la direction.

« La France est prête à être partie prenante mais alors d’une façon limitée et surtout de soutien, pour les raisons politiques qui sont les siennes », a-t-il assuré.

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, dont le pays préside actuellement l’UE, avait pourtant demandé lundi qu’un « nouvel exercice de concertation se tienne d’urgence à Bruxelles, pour examiner les suites à donner à la demande des Nations unies », laissant penser que les pays européens étaient prêts à rediscuter de l’envoi d’une force dans ce pays.

« Deuxièmement, la plupart des pays (de l’UE) disent qu’ils sont déjà à la limite de leurs possibilités en Afghanistan, et certains en Irak, donc ils n’ont ni troupes ni puissance disponible », a ajouté M. De Gucht.

« Et le troisième élément est que nous Belges sommes plutôt familiers du Congo mais beaucoup de pays européens ne le sont pas », a-t-il noté. « Ils commencent à réaliser qu’il y a un drame humanitaire en cours mais ils ne voient pas le lien direct qu’il y a entre cette mission intérimaire et la situation humanitaire, parce qu’ils n’ont pas de vision globale de la situation politique là-bas », a-t-il continué.

Concernant la participation de la Belgique, M. De Gucht a souligné que l’envoi de troupes belges dans cette ancienne colonie ne pourrait se faire que dans le cadre d’« une opération européenne proprement dite, sous commandement européen ».

« Mais je voudrais très clairement dire qu’en ce qui concerne la Monuc, la Belgique n’a pas l’intention d’envoyer de troupes », a-t-il assuré. « Nous sommes prêts à soutenir le renfort de la Monuc en terme de transport aérien, des C130 ou éventuellement des hélicoptères, et à un effort en ce qui concerne les services de renseignements », notamment des drones, a-t-il ajouté.

La Monuc, déployée depuis 2001, est actuellement la plus importante mission de paix de l’ONU, avec 17.000 hommes dont 5.000 dans la province du Nord-Kivu, théâtre depuis trois mois de combats entre la rébellion de Laurent Nkunda et l’armée régulière, alliée à des milices Maï-Maï et hutu rwandaises, selon l’ONU.

Un envoi de 3.000 casques bleus supplémentaires a été décidé la semaine dernière pour faire face à l’aggravation du conflit et de la crise humanitaire dans l’est du pays, mais leur date d’arrivée n’a pas été précisée.

(afp)


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mardi, 02 décembre 2008

Amadou et Mariam en concert pour Obama

Fabuleux destin que celui du duo malien non voyant Amadou et Mariam !
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Leur précédent album "Dimanche à Bamako" s'était écoulé à 500 000 exemplaires il y a 3 ans, et leur avait valu une nomination aux Grammy Awards, une Victoire de la Musique et une tournée mondiale. Amadou & Mariam donne un concert privé ce soir au Studio 104 de Radio France, retransmis en direct sur France Inter à 21h.

Leur nouvel album "Welcome To Mali" était très attendu, avec des collaborations inattendues : Damon Albarn (pour l'excellent titre 'Sabali'), Matthieu Chédid (le 2è single "Masiteladi") ou Keziah Jones

Encore plus inattendu : le Président élu Barack Obama les invite à jouer lors du méga concert qui aura lieu pour sa cérémonie d'investiture à la Maison Blanche le 20 janvier 2009 !

Amadou et Mariam vont donc chanter aux côtés de Beyoncé, Jay-Z ou Leona Lewis, autres invités de marque déjà confirmés à ce jour.

lundi, 01 décembre 2008

L’ONU demande l’envoi des troupes belges en RDC

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki- moon, demande à la Belgique d’envoyer une force militaire en République Démocratique du Congo (RDC) pour une mission temporaire, en attendant l’arrivée dans ce pays des renforts pour la Mission onusienne (MONUC), qui ne pourrait pas être effective avant mars 2009, a-t-on appris dimanche de source officielle à Bruxelles.

Interrogé par la presse, le ministre belge des Affaires étrangères, Karel de Gucht, a confirmé avoir reçu une lettre dans laquelle le secrétaire général de l’ONU demande à son pays d’envoyer des troupes dans l’ancienne colonie. Le chef de la diplomatie belge a indiqué que son pays est disposé à participer à une force européenne qui serait envoyée au Nord Kivu, dans l’Est de la RDC, théatre de combats entre l’armée congolaise et la rébellion du général dissident Laurent Nkunda.

Dans sa lettre, Ban Kin-moon, exige une réponse positive de la Belgique avant le 5 décembre, compte tenu de l’urgence de la situation en RDC, a ajouté le ministre belge. Réuni en fin de semaine dernière à Genève, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, avait déclaré détenir des preuves de crimes de guerre commis dans l’Est de la RDC.

Le commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme, Navi Pillay, qui avait pris part à cette réunion, a fait savoir que les auteurs des exactions doivent rendre compte pour les assassinats, les enlèvements, les viols et autres atrocités.

Bien qu’il pousse l’Union européenne à déployer une force en RDC, le gouvernement belge se trouve embarrassé parce qu’une loi interdit l’envoi des troupes dans les anciennes colonies belges d’Afrique.

Cette décision avait été prise à la suite du massacre en avril 1994 à Kigali des 10 para commandos belges, exécutés après la mort du président Juvénal Habyarimana dont l’avion fut abattu par un missile. Ces para commandos faisaient partie du contingent belge de la Mission militaire de l’ONU au Rwanda (MINUAR).

Alors qu’il était en visite de travail à New York, la semaine dernière, Karel de Gucht avait indiqué que la Belgique ne pourrait participer à une mission militaire européenne en RDC qu’avec des moyens logistiques, à l’exclusion des troupes combattantes.

La mission militaire en RDC devrait être envoyée sur la base du même principe que la mission Artémis qui en 2003, avait permis, sous commandement de la France, de sécuriser la ville de Bunia, capitale de l’Ituri en proie à des massacres entre groupes ethniques rivaux. Au terme de l’operation européenne Artémis, les Casques bleus de l’ONU furent déployés à Bunia.

Selon un porte-parole européen, la priorité d’une mission militaire européenne au Nord-Kivu serait de dégager l’axe Goma-Rutshuru pour la sécurisation des populations civiles déplacées qui doivent regagner leurs habitations, et l’acheminement de l’aide humanitaire.

Le lundi 1er décembre Journée Mondiale de Lutte contre le Sida

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Portez le ruban rouge

Participez à Marche du 1er décembre
Le lundi 1er décembre 2008 ,
Rendez-vous Place de la Monnaie, dès 12h00


* Stands, musique et animations audiovisuelles au village associatif. Les associations engagées dans la lutte contre le sida proposent des informations et animations ludiques de sensibilisation au sida et à la solidarité envers les personnes séropositives.


* Sur scène:Concerts et performances artistiques
12h00 Fanfare du Meiboom
12h50 Défilé de mode
13h25 Fanfare du Meiboom
14h15 Sidihamo
14h45 Pepe
15h40 Maky
16h05 Drag Kings
16h30 Défilé de mode
17h55 Jonglerie du feu
17h40 Peppers Seed ­
18h40 Speech Journée Mondiale de Lutte contre le Sida
18h50 Samba brésilienne

Quand: 12h00 (à partir de)
Où: Place de la Monnaie, 1000 Bruxelles

* Départ à 19h00 de la Marche de Solidarité du 1er décembre 2008.
Marche de solidarité à l’égard des personnes séropositives et des malades du sida.

Quand: 19h00
Où: Place de la Monnaie, 1000 Bruxelles


Trajet: Place de la Monnaie - Rue de L’Évêque -Bd. Anspach - Plattesteen -Rue du Lombard - Rue de l’Etuve - Manneken Pis - Rue du Chêne - Place de la Vieille Halle au Blé-Place St Jean - Rue de l’Hôpital - Bd. de L’Empereur - Place de l’Albertine - Bd. de L’Impératrice - Carrefour de l’Europe - Bd. de l’Impératrice - Rue de la Montagne - Rue Marché aux Herbes - Rue de la Colline - Grand Place. Innovation 2008: lors de leur arrivée sur la Grand Place, les marcheurs feront éclater leurs ballons !

Voir le plan du parcours

* Déploiement du patchwork. Le patchwork des Noms sera déployé à l’hôtel de Ville. Ce patchwork est traditionnellement composé de draps décorés qui, chacun, rappelle le souvenir d’une victime du sida. Cette cérémonie est aussi l’occasion d’exprimer des messages d’hommage, de solidarité, de prise de conscience, mais aussi d’espoir pour de nombreuses
personnes séropositives et leur entourage.

Quand: 20h00
Où: Hôtel de ville de Bruxelles, 1000 Bruxelles

Soyez solidaire

En 1988, l’Organisation Mondiale de la Santé crée la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, une occasion particulière pour manifester sa solidarité envers les personnes séropositives et les malades du sida, mais aussi pour dénoncer les discriminations dont ces personnes sont trop souvent les victimes. En effet, 69% de la population belge reconnaît avoir déjà eu un comportement discriminatoire à l’égard de personnes séropositives. Que ce soit au niveau de l'éducation, de la vie professionnelle, dans les assurances, les banques, la famille ou d'autres échanges quotidiens, ils souffrent de leur séropositivité qu'ils doivent souvent cacher.

La Plate-Forme Prévention Sida, Sensoa et leurs partenaires invitent chacun à manifester concrètement son soutien envers ces personnes confrontées à la maladie et à les encourager à faire valoir leurs droits dans toutes les circonstances de leur vie. Il faut rappeler que le sida peut frapper tout le monde et qu'il n'y a aucun risque à vivre quotidiennement avec des séropositifs. Vous aussi témoignez votre soutien aux personnes séropositives et à la lutte contre le sida!

Portez le ruban rouge!

Symbole international de la solidarité face à la lutte contre le VIH et le sida, le ruban rouge démontre le désir de ceux qui le portent d’aider et de comprendre les personnes qui sont affectées par le VIH/sida, ceux qui sont malades, ceux qui sont morts ainsi que tous ceux qui ont été directement touchés par cette maladie. Le ruban rouge se veut un symbole d’espoir. La couleur rouge, c’est pour le sang. Sa forme représente l’infini qui est coupé. Le ruban se porte comme un « V » inversé jusqu’au jour où un remède sera découvert, alors le « V » signifiera victoire.

Participez à la Marche du 1er décembre 2008

Avec le port du ruban rouge, la Marche du 1er décembre est une façon concrète d’exprimer sa solidarité. La Plate-Forme

Prévention Sida, Sensoa et leurs partenaires vous invitent à participer à la Marche de solidarité qu’ils organisent le lundi 1er décembre à 19h00 à partir de la place de la Monnaie.


Comme au Congo; le chemin de l'enfer est au Laos

Ta Duangchom était sorti chercher de la nourriture avec ses deux jeunes fils quand une bombe à sous-munitions a explosé en face de lui, le privant de ses deux bras et d'un oeil. Lire la suite l'article

Aujourd'hui, cet agriculteur de 39 ans du sud du pays communiste ne peut plus prendre en charge sa femme et ses sept enfants.

"Je ne peux plus cultiver, je reste juste à la maison. Je ne peux pas aider ma famille", a-t-il récemment expliqué à l'AFP, avant de rejoindre Xieng Khouang, une province du nord, pour une conférence régionale sur les bombes à sous-munitions. Tout repose désormais sur les épaules de sa femme.

Au Laos, la "guerre secrète" menée par les Américains pendant le conflit du Vietnam voisin fait encore des ravages plus de 30 ans après.

Pour combattre les forces communistes laotiennes mais aussi la guérilla vietnamienne qui s'était retranchée dans le pays, les Etats-Unis y ont mené près de 80.000 missions de survol dans les années 60 et 70.

Des bombes à sous-munitions, qui disséminent sur des kilomètres des centaines de mini-bombes qui n'explosent elles-mêmes souvent pas tout de suite et font des décennies plus tard encore des ravages, ont été massivement larguées.

Les autorités laotiennes estiment qu'un tiers des 260 millions de sous-munitions qui ont atterri sur le territoire n'ont pas explosé. Selon elles, 10.500 personnes ont été tuées et 11.500 autres blessées dans des explosions tardives depuis la fin de la guerre en 1975.

Thoummy Silamphan, 19 ans, a perdu une main dans l'une d'elles il y a 11 ans. Il coupait du bambou près de sa maison. Il a par la suite dû se battre pour trouver du travail.

"Immédiatement après l'accident, je me suis senti très différent des autres gens et je me suis demandé si j'allais avoir une vie normale et si je serai capable d'étudier", raconte-t-il. "Quand j'étais enfant, je voulais être policier".

L'absence d'équipements médicaux adéquats aggrave encore souvent les cas.

Les enfants de Ta n'avaient que quatre et six ans quand leur père a été frappé. Ils ont dû marcher trois kilomètres pour trouver de l'aide.

Ta a finalement rejoint l'hôpital du district par tracteur, mais a encore dû être transféré dans un autre établissement pour recevoir les soins nécessaires. Tous ces délais ont contribué à l'infection de son bras droit, entraînant deux amputations qui ont chacune un peu plus réduit son membre.

dimanche, 30 novembre 2008

Les rois d’Afrique appellent à la formation d’un gouvernement fédéral africain

Ils étaient réunis à l’occasion d’une conférence préparatoire pour la tenue de leur forum
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Les Rois, Sultans, Princes, Dignitaires et Chefs traditionnels africains, réunis à Abidjan, ont demandé aux dirigeants et présidents africains, vendredi, de se soumettre à la volonté des populations du continent pour annoncer sans tergiversations, la création du gouvernement fédéral africain, lors du prochain sommet de l’Union Africaine (UA) en janvier 2009 dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba

Les souverains et dignitaires africains ont souligné, vendredi soir à Abidjan, à l’issue de leur conférence préparatoire pour la tenue de leur forum au niveau des 5 régions du continent, la nécessité de faire parvenir l’ensemble des décisions et recommandations adoptées par ce forum à la Commission de l’UA à Addis-Abeba et de les considérer comme documents à verser à l’ordre du jour des travaux du prochain sommet de l’UA. Cette conférence préparatoire a regroupé les Rois, Sultans, Princes, Dignitaires et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Tchad, du Ghana, du Burkina Faso, d’Ouganda, du Bénin, de l’Afrique du Sud, de la République Démocratique du Congo et du Mali,

Les Rois, Sultans, Princes, Dignitaires et Chefs traditionnels africains ont décidé d’organiser des rencontres et des rassemblements populaires qu’ils conduiront eux-mêmes, au niveau des 5 régions d’Afrique, pour parachever leurs actions avant la tenue du sommet de l’UA.

Ils devraient aussi rencontrer le guide Mouammar Kadhafi, couronné "Roi des rois d’Afrique", avant le sommet africain pour une concertation sur les prochaines réunions de l’UA.

Les Rois, Sultans, Princes, Dignitaires et Chefs traditionnels africains participant à cette conférence ont adressé un message à la Commission de l’UA dans lequel ils plaident pour l’annonce de la formation du gouvernement fédéral africain au cours du prochain sommet d’Addis-Abeba, afin que ce projet devienne une réalité palpable pour permettre la prospérité économique et sociale de tous les Africains.


Affrontements inter-religieux au Nigeria: retour à la normale à Jos, selon l'armée

La situation ce matin retourne progressivement à la normale", a assuré un porte-parole de l'armée à Lagos, le général de brigade Emeka Onwamaegbu, selon lequel aucun nouveau cas "de destruction ou de violence" n'a été signalé.

Vendredi et samedi, musulmans et chrétiens se sont violemment affrontés dans les rues de la capitale de l'Etat de Plateau, se disputant la victoire d'une élection locale qui s'était déroulée jeudi.

Le bilan de ces heurts restait incertain dimanche en l'absence du moindre chiffre officiel.

Un responsable de la Croix-Rouge nigériane à Jos, qui a requis l'anonymat, a déclaré dimanche à l'AFP que "bien plus de 300 personnes ont été tuées ces deux derniers jours".

L'armée nigériane a fait état dimanche matin d'un retour "à la normale" à Jos, dans le centre du Nigeria, après deux jours de violences post-électorales entre musulmans et chrétiens, et estimé "assez exagérés" les témoignages faisant état de centaines de morts. Lire la suite l'article

L'imam de la mosquée centrale de la ville avait fait état samedi de "près de 400 corps" déposés dans la mosquée, et un journaliste local a affirmé y avoir compté 381 cadavres.

Le porte-parole de l'Etat de Plateau, James Mannok, joint au téléphone par l'AFP, a assuré ne pas en être en mesure à ce stade de fournir de bilan.

Le porte-parole de l'armée a également indiqué ne pas disposer de chiffres mais a estimé que les bilans mentionnés étaient "assez exagérés".

Le retour au calme dimanche matin a été confirmé par un dignitaire musulman.

"L'armée a pris les choses en mains dans la capitale, la seule crainte c'est ce qui pourrait arriver à la périphérie de la ville", a déclaré à l'AFP Adamu Tsoho.

Selon lui, 351 victimes musulmanes étaient enterrées dimanche après des prières à la mosquée centrale.

Trente autres dépouilles ont été récupérées par leurs familles samedi soir et enterrées, a ajouté M. Tsoho.

Selon un porte-parole de la police, tout a commencé vendredi par une rumeur selon laquelle le Parti de tous les peuples nigérians (ANPP) avait perdu face au parti au pouvoir au niveau fédéral, le Parti Démocratique du Peuple (PDP), L'ANPP est traditionnellement perçu comme une formation majoritairement musulmane et le PDP majoritairement chrétienne.

Samedi, le gouverneur de l'Etat de Plateau, Jonah Jang, a imposé un couvre-feu de 24 heures dans quatre quartiers de la ville et donné l'ordre à l'armée d'ouvrir le feu sur toute personne ne respectant pas cette mesure, avait rapporté Radio Plateau.

Le porte-parole de l'armée a précisé que le couvre-feu général décrété sur l'ensemble de la ville de 18h00 à 06h00 avait été prolongé de deux heures, jusqu'à 08h00.

samedi, 29 novembre 2008

Meurtre du fils du président tchadien: quatre suspects mis en examen et écroués

Quatre hommes suspectés d'être liés au meurtre de Brahim Déby, le fils aîné du président tchadien Idriss Déby, le 2 juillet 2007 à Courbevoie (Hauts-de-Seine), ont été mis en examen vendredi soir par un juge d'instruction de Nanterre et écroués, a-t-on appris samedi de source judiciaire. Lire la suite l'article

Les quatre suspects sont poursuivis pour "meurtre en bande organisée" et "vol avec arme en bande organisée", a-t-on indiqué de même source, en précisant que les enquêteurs privilégient toujours un motif crapuleux.

Les jeunes hommes, âgés de 26 à 29 ans, ont été écroués dans quatre maisons d'arrêt en raison des versions différentes qu'ils donnent de l'affaire: deux reconnaissent leur participation mais contestent l'intention de tuer Brahim Déby, un troisième nie les faits et un quatrième ne dit rien, selon la même source.

Une cinquième personne, soupçonnée d'être impliquée dans le meurtre de Brahim Déby a été arrêtée en Roumanie où elle a été placée sous écrou extraditionnel, a-t-on expliqué de même source. La police roumaine a confirmé vendredi avoir interpellé un Franco-Roumain. La justice roumaine doit décider quand le suspect sera remis aux autorités françaises.

Connues des services de police, les personnes arrêtées en France sont suspectées de s'être trouvées dans le parking de l'immeuble du fils du président tchadien où ce dernier avait été retrouvé mort asphyxié recouvert de mousse d'extincteur. Celle-ci aurait causé la mort de cet homme âgé de 27 ans dont l'appartement avait été fouillé.

Le fils du président tchadien semble être tombé dans un guet-apens, plusieurs personnes cagoulées l'auraient attendu dans le garage de sa résidence en banlieue parisienne.

Les quatre suspects étaient des connaissances de Brahim Déby, souligne-t-on de source judiciaire.

Le fils aîné du président Déby avait été condamné le 3 juin 2006 à six mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour "détention de stupéfiants" et "port prohibé d'arme".

Son père, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat au Tchad en 1990, a été réélu en mai 2006 pour un troisième mandat à la présidence, alors que l'opposition avait boycotté ce scrutin en dénonçant des irrégularités. La présidence tchadienne avait précisé que Brahim Déby n'occupait aucun poste officiel au sein de l'Etat tchadien. AP

Gaspillage - Pour rentrer de Paris jeudi et vendredi : Wade loue un avion, Sangomar ramène Viviane

Le Président Abdoulaye Wade et son épouse ne lésinent pas sur la dépense quand il s’agit de leur confort. Pour venir de France, le couple a pris deux avions spéciaux, à moins de 24 heures d’intervalle. Des observateurs informés se demandent ce qui a nécessité cela, d’autant plus que la situation a coûté au Trésor public plus de 300 millions de francs Cfa.

Le Président Abdoulaye Wade et son épouse ne lésinent pas sur la dépense quand il s’agit de leur confort. Pour venir de France, le couple a pris deux avions spéciaux, à moins de 24 heures d’intervalle. Des observateurs informés se demandent ce qui a nécessité cela, d’autant plus que la situation a coûté au Trésor public plus de 300 millions de francs Cfa.

Le président de la République est revenu avant-hier de Paris, après avoir fait un saut à Lyon, en France. Comme à son habitude, depuis l’incident qui l’avait obligé à faire un atterrissage forcé à Palma de Majorque en avril 2007 (voir Le Quotidien n°1287 du mardi 17 avril 2007), le président a préféré louer un avion privé, un gros porteur qui l’a conduit de Dakar à Lyon, en passant par Paris, et retour. Parti dimanche 23, le président est revenu jeudi dernier, 27 novembre, soit un séjour de quatre jours.

Sans doute que le chef de l’Etat a dû rencontrer, lors de son séjour français, son épouse, née Viviane Vert. Madame Wade s’est, également, rendue en France de son côté, en visite privée et pour des raisons personnelles. Même si leur agenda ne concordait pas, il est certain que les époux présidentiels ont dû se retrouver à Paris, puisque tous les deux ont pris leur départ de l’aéroport parisien du Bourget, où leurs avions étaient parqués. Car Mme Viviane Wade s’est, également, rendue en France en avion personnel.

Car, de son côté, la Première Dame et sa suite ont quitté le pays dans l’avion de commandement, La Pointe de Sangomar, que le Président Wade boude de manière systématique. Des personnes travaillant à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Yoff et qui ont vu les deux époux partir dans deux aéronefs différents vers le même pays, se sont scandalisées de la manière dont les deniers publics sont dépensés. Elles font remarquer que la location d’un avion gros porteur, du genre de celui qu’affectionne le Président Wade, ne revient généralement pas à moins de 300 millions de francs Cfa. A ces montants, il faut ajouter les frais de kérosène et de stationnement, aussi bien sur l’aéroport du Bourget qu’à celui de Lyon.

De même, quand l’avion de commandement décolle pour plusieurs jours, le Trésor public prend en charge les frais inhérents au kérosène, à l’atterrissage et au parking, entre autres. Les observateurs avertis considèrent que le président de la République et sa famille auraient pu, en cette période de vaches maigres, épargner toutes ces charges à l’Etat. Il leur aurait suffi à tous deux de prendre un seul avion, au lieu de rentrer à Dakar chacun de son côté, en moins de 24 heures.

Ainsi, le Président Wade a débarqué jeudi dernier à 20h 53mn, tandis que l’avion transportant la Première Dame et sa suite, a atterri le lendemain vendredi à 16h 10mn. Tous les deux en provenance de Paris Le Bourget. Les observateurs considèrent qu’il y avait là, une belle opportunité pour les dirigeants de ce pays, de donner un bel exemple d’économie des deniers publics en prenant un seul avion. Ils jugent que la Première Dame aurait pu établir son emploi de temps de manière à voyager dans le même appareil que son époux de président. Cela aurait toujours été une importante économie, vu que leur progéniture, en l’occurrence Karim Wade, ne pratique pas non plus des vertus d’économie.

Le président de la bientôt défunte Agence pour l’Organisation de la Conférence islamique (Anoci) est, également, revenu de voyage, mardi 18 novembre dernier. En digne fils de son père, M. Wade fils ne voyage également plus qu’en jet privé. Or, ce personnage n’a plus d’autres fonctions connues que celles de conseiller du président de la République. Au prix d’un avion privé affrété, même s’il n’est pas de dimensions d’un gros porteur, cela fait à chaque fois une très importante somme. Plusieurs personnes se demandent qui prend en charge les dépenses de voyage de Karim Wade. Elles se demandent surtout ce qui empêche ce dernier, ainsi que sa mère à prendre un vol commercial régulier. «Ils pourraient, s’ils le désiraient, payer tous les sièges du vol Air France pour Paris, cela reviendrait toujours à meilleur prix que de louer un avion privé», assurent des connaisseurs.

Le Quotidien a vainement tenté d’avoir des explications de la part du service de communication de la Présidence. Le téléphone du ministre porte-parole du chef de l’Etat, Me El Hadji Amadou Sall, sonnait sans qu’il ne décroche. Renseignement pris par ailleurs, Me Sall était occupé à s’entretenir avec son patron, le Président Wade. Et il n’a pas jugé utile de rappeler Le Quotidien.



Auteur: Mohamed GUEYE


vendredi, 28 novembre 2008

APE : la Côte d’Ivoire quitte le camp des résistants

Le pays a conclu avec l’Union européenne l’accord de partenariat économique intérimaire rejeté par les autres Etats africains

La Côte d’Ivoire a finalisé ce mercredi son accord de partenariat économique (APE) intérimaire signé en décembre 2007 avec l’Union européenne. Elle devient le premier Etat de la sous-région ouest africaine à conclure cet accord décrié par les autres pays. En attendant la libéralisation totale de ses échanges commerciaux avec l’Europe, certains secteurs de l’économie ivoirienne continueront de bénéficier de conditions préférentielles d’accès au marché européen.

La Côte d’Ivoire vient de finaliser l’accord étape devant conduire à l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Elle devient ainsi le premier pays de la sous-région ouest-africaine à avoir franchi définitivement cette étape que les autres Etats rejettent.

Bruxelles est ravie : « c’est un événement très important, car nous signons pour la première fois en Afrique un accord de nouvelle génération qui combine intelligemment commerce et aide au développement dans le but d’accéder à la croissance et au développement de la Côte d’Ivoire », a déclaré ce mercredi Karl-Friedrich Falkenberg adjoint au Commerce de la Commission européenne lors de la cérémonie de signature du document.

Cet accord étape prévoit la suppression immédiate des taxes sur un certain nombre des exportations européennes et la diminution progressive des tarifs douaniers sur 15 ans. Ainsi, en attendant la libéralisation totale de ses échanges commerciaux avec l’Europe, la Côte d’Ivoire continuera à bénéficier de conditions préférentielles d’accès au marché européen pour certains secteurs de son économie, dit-on à Bruxelles.

Proposé par l’Union européenne aux Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) pour remplacer l’accord de Cotonou qui régissait les relations commerciales entre les deux zones jusqu’au 31 décembre 2007, l’APE a été rejeté par la grande majorité des pays africains. Selon eux, cet accord détruirait leur tissu économique, puisqu’il propose de démanteler, à terme, les barrières douanières entre le Vieux continent et les pays ACP.

Louis Michel : « la Côte d’Ivoire a Intérêt à signer ces accords »

Mais Bruxelles brandit la non-conformité de l’accord de Cotonou aux normes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Selon l’institution européenne cet accord ne pouvant plus bénéficier de la dérogation dont il jouissait jusque-là, devait être remplacé. Et le nouvel accord de partenariat économique qu’elle propose était supposé rentrer en vigueur le 1er janvier 2008.

Mais face à la réticence des pays africains à signer cet APE, l’Union européenne a donc proposé un accord intérimaire. Les pays africains, comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, gros exportateurs de produits agricoles de base se sont vus signifier l’obligation de le signer. « La Côte d’Ivoire a intérêt à signer les accords commerciaux intérimaires proposés par l’Union européenne, en attendant la conclusion des APE, car, à défaut, à partir du 1er janvier, les bateaux européens ne pourront plus transporter les produits de base ivoiriens, comme la banane et le cacao », avait déclaré en décembre Louis Michel, le Commissaire européen au Développement.

Quelques jours plus tard, les négociateurs ivoiriens, outrepassant les principes de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lui interdisant de signer unilatéralement un accord commercial international, paraphent cet accord intérimaire. Le Ghana lui emboîtera ensuite les pas. Entériné par les parlementaires ivoiriens, cet accord a été finalisé ce mercredi.

Pourtant, les risques que comporte un tel accord paraissent évidents. Le département Recherche de l’Agence française de développement cite entre autres la baisse considérable des recettes fiscales dont dépendent en grande partie les budgets de nombreux pays, et le risque de désindustrialisation du continent. Une industrialisation pourtant capitale pour le développement et la croissance soutenue en Afrique.

Belgique; l'affaire du Bébé vendu

Le tribunal de Zwolle a ordonné le placement sous tutelle du bébé belge cédé par ses parents à un couple de Néerlandais. Il va être placé dans une famille d'accueil.
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« Le tribunal accède à la demande du conseil de la protection de l'enfance de placer le bébé J. sous tutelle », a annoncé le président Willem Miltenburg à l'issue d'une audience à huis clos au tribunal de Zwolle.

Le conseil de la protection de l'enfance a demandé « au bureau de soins de l'enfance de placer l'enfant dans une famille d'accueil de crise », a indiqué celui-ci dans un communiqué, sans préciser à quelle date cela aura lieu.

« De là, une solution définitive dans l'intérêt de l'enfant va pouvoir être trouvée », poursuit le communiqué. Vu le très jeune âge du bébé, celui-ci n'a pas pu s'attacher « à un tel point » au couple de parents néerlandais qu'« un placement en dehors de leur domicile forme une menace pour son développement », selon la même source.

Ce couple a agi en infraction aux règles sur la venue d'enfants de l'étranger vers les Pays-Bas, « l'enfant a été amené de l'étranger sans autorisation afin d'être intégré dans leur propre famille », a déclaré le président Miltenburg.

« Les seules exceptions possibles à la mise sous tutelle seraient des raisons pour le bien de l'enfant mais cette situation exceptionnelle ne se présente pas », a poursuivi le magistrat.

Le bébé Jayden avait été cédé à sa naissance en juillet par ses parents belges à un couple de Néerlandais, à la suite d'une annonce sur internet. Selon les médias néerlandais, les parents belges, en difficultés financières, auraient perçu 5 à 10.000 euros.

Les parents néerlandais, âgés de 26 ans, ne pouvaient pas avoir d'enfants. Ils avaient déclaré la naissance du bébé sous leur nom à la mairie de Gand (nord de la Belgique) avant de rentrer avec l'enfant dans leur village de Sibculo.

(afp)