lundi, 20 avril 2009
Un Lyon bléssé d'apès Pierrot
Salut tout le monde.
Voilà. Le "Big Sunday" vient de s'achever par la victoire de Bordeaux sur Lyon. Comme prévu, il s'est passé beaucoup de choses lors de ce "gros dimanche", à commencer par des incidences directes sur le classement. Pour synthétiser, Marseille a pris un peu d'avance en tête, Paris est revenu à un point de Lyon, lui-même dépassé par Bordeaux. Rien que ça.
Et à tout leader tout honneur, on va commencer avec l'OM, qui est allé s'imposer au forceps à Lorient. Après une première mi-temps assez médiocre, au terme de laquelle son équipe était d'ailleurs menée après un but de Gameiro (tellement mal filmé qu'on ne saura jamais s'il était hors-jeu ou pas), Gerets a repris ses bonnes habitudes en changeant tout en deuxième mi-temps. Exit Koné, Valbuena et Ben Arfa, entrées de Wiltord, Ziani et Samassa. Et comme souvent, coaching payant.
Il faut reconnaître que Lorient n'a pas été très chanceux avec les sorties d'Audard et de Genton sur blessure, mais globalement les Merlus ont quand même été nettement dominés. Et ce Brandao qui n'en finit plus de marquer. C'est vrai qu'il ne fait pas dans la dentelle (voir son but refusé), mais question efficacité, rien à dire. Avec en cerise sur le gâteau l'arrêt décisif de Mandanda dans les arrêts de jeu, les Olympiens pouvaient tranquillement regarder le choc de la soirée.
Je passe volontairement sur PSG-Le Havre, remporté sans histoire par les Parisiens, car on va maintenant s'intéresser longuement à ce sommet annoncé de Ligue 1, qui s'est révélé - comme prévu - âpre et heurté, mais aussi intense et spectaculaire. Un match qui aurait pu basculer dès la 5e minute de jeu quand monsieur Bré, pourtant placé à 10 mètres de l'action avec un champ de vision ouvert, a jugé bon de ne pas siffler un pénalty évident pour cette faute de Chalmé sur Ederson.
Ca c'était le début de match. Les Lyonnais avaient alors la mainmise sur le jeu et empêchaient parfaitement les Bordelais de franchir le premier rideau. Mais comme souvent cette saison, l'OL n'a pas été capable de tenir la distance. Trémoulinas, Wendel et Gouffran leur ont fait très mal sur les côtés et les hommes de Laurent Blanc ont logiquement fini par trouver l'ouverture peu avant la pause.
Après le repos, les Girondins ont alors laissé le ballon au champion sortant, sans que celui-ci en fasse vraiment quelque chose. Hormis l'action individuelle de Benzema, conclue par ce petit lob juste au-dessus, les joueurs de Claude Puel n'ont jamais semblé en mesure de contester la supériorité girondine. J'ai envie de dire que c'est celui qui avait le plus envie qui l'a emporté et j'ai cru percevoir une sorte de résignation dans le jeu lyonnais ce soir. Avec le calendrier compliqué qui s'annonce pour eux, les tenants du trophée n'ont plus beaucoup le droit à l'erreur s'ils veulent le conserver.
Alors quel est le niveau de responsabilité de Claude Puel dans ce qui pourrait être la fin du règne lyonnais ? Personnellement, j'estime qu'elle est très importante, dans la mesure où c'est par le jeu que l'OL a pêché cette année. Dès le début du championnat, j'avais stigmatisé le manque d'ambition patent de l'OL 2008-2009. Illustration parfaite ce soir : son équipe est menée, Puel fait rentrer Piquionne mais au lieu de l'associer à Benzema devant, il demande à ce dernier de passer à gauche et reste avec ce schéma à une seule pointe. Ca, un jour ou l'autre, tu finis par le payer...
Voilà, c'était une belle journée de foot français. Et ce n'est pas fini : le week-end prochain se profile une 33e journée du feu de Dieu avec Lyon-PSG et Lille-Marseille (en attendant Rennes-Bordeaux qui sera joué ultérieurement). Je le disais plus haut, l'OM a pris un peu d'avance pour le titre, mais j'ai dans l'idée que cette Ligue 1 cru 2008-2009 nous réserve encore pas mal de surprises...
A plus tard.
Pierrot
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