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dimanche, 05 juillet 2009

Le G8 patine, il est temps de réinventer le monde

Et si on arrêtait tout ? Si on remettait à plat la manière dont sont prises les décisions sur cette planète ? Si on profitait de la crise, de l'arrivée d'Obama, de l'absence de superpuissance absolue, pour recréer, comme après la Seconde Guerre mondiale, une achitecture internationale plus adaptée au monde actuel ?

Ce thème pourrait être celui du sommet du G8, ce vestige d'un temps dépassé qui se tient à partir de mercredi en Italie.

Le sommet du G8 est devenu une source d'embarras. Pas seulement parce que l'hôte en est Silvio Berlusconi, devenu un clown sur la scène international avec ses photos de vacances cochonnes étalées dans la presse et devant se défendre d'avoir jamais payé pour inviter des call girls chez lui

Berlusconi reçoit ses homologues à L'Aqula, commune frappée par le séisme

Berlusconi a invité ses collègues dans la commune de L'Aquila, frappée par le séisme en avril, pour insuffler une touche dramatique à ce sommet. Mais il ne fera que susciter des clichés journalistiques faciles sur le séisme de l'économie mondiale, ou sur les ruines du capitalisme financier

Le G8 embarrasse surtout par sa composition. Ce petit club de gens riches imaginé par Valéry Giscard d'Estaing en 1975, au coin du feu à Rambouillet, est d'abord devenu une structure démente avec ses milliers de participants, ses milliers de journalistes pour le couvrir, ses milliers de manifestants pour s'y opposer, et ses milliers de soldats et policiers pour le protéger, qui se retrouvent rituellement chaque année au début de l'été dans un pays différent.

Une énorme machine qui tourne désormais à vide.

En 1975, les six pays (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France et Italie) autour de la table représentaient effet le monde industrialisé qui dominait l'économie mondiale, rapidement rejoints par le Canada.

Ce n'est évidemment plus le cas depuis longtemps, avec l'essor des économies émergentes (Chine, Inde, Brésil), et les puissances financières accumulées ailleurs que dans les pays du G8, comme les pays pétroliers du Golfe, ou même la Norvège, elle aussi grâce au pétrole, et dont le fonds souverain est l'un des « grands » de ce monde.

Le G8 représente aujourd'hui à peine plus de la moitié de l'économie ...

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