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lundi, 06 juillet 2009

Comptes piratés de Sarkozy, "un traitement particulier du dossier"?

L'été dernier, 8 hommes et femmes, de 23 à 40 ans, pirataient des coordonnées bancaires sur Internet. Une escroquerie "classique", selon Le Figaro.

Mais savaient-ils que, dans le lot des 39 personnes spoliées, se trouvait le président de la République et deux de ses proches?

Depuis ce lundi matin, les huit escrocs sont jugés, devant la 15ème chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, pour "escroquerie" dans le cadre d'un trafic de téléphones portables, selon Le Figaro. Jugés jusqu'à mardi soir, ils risquent 10 ans de prison et un million d'euros d'amende.

C'est quoi l'histoire?

L'histoire commence lorsque Nicolas Sarkozy se rend compte que l'opérateur SFR a prélevé de petites sommes sur son compte, pour un total de 176 euros. Il porte plainte.

Son père, Paul Sarkozy Nagy-Bosca, et la première épouse du président,  Marie-Dominique Culioli, sont aussi concernés.

Discrètement, le procureur de la République de Nanterre saisit la brigade criminelle, ainsi que la brigade financière. Très vite, l'enquête permet de retrouver les auteurs pérsumés de la fraude, dont celui par qui tout a commencé: Ama M'Bodji, un Sénégalais d'une trentaine d'années.

Employé d'un sous-traitant de Canal +, il avait accès aux donnés des abonnements de la chaînes cryptée. Des informations personnelles revendues à un couple de Mantes-la-Jolie et utilisées pour trafiquer des abonnements de téléphones portables, selon RTL. Il ne s'agit pas d'un "réseau de dangereux hackers surdoués en informatique", mais plutôt "d'escrocs minables tombés par hasard sur les comptes du chef de l'Etat", précise la radio.

Ce dossier aurait-il bénéficié d'un "traitement particulier"? C'est en tout cas ce qu'affirme l'un des avocats de la défense, maître Pierre Degoul, précise Le Figaro. Il dénonce "le traitement très particulier" de ce dossier "en raison de l'identité d'une partie civile": Nicolas Sarkozy.

Et précise, "Si demain une personne lambda est victime de ce type d'affaire, au commissariat on lui proposera au mieux de déposer une main courante".

Selon RTL, il ne s'agit pas d'un "réseau de dangereux hackers surdoués en informatique", mais plutôt "des escrocs minables tombés par hasard sur les comptes du chef de l'Etat".

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