vendredi, 31 juillet 2009
Les crimes commis au Rwanda et en RDC doivent être élucidés (Cynthia McKinney)
Les crimes commis en RDC et au Rwanda et qui cristallisent la crise dans les Grands Lacs à la base des déboires que continuent à subir ces deux pays doivent être élucidées pour ramener la paix réelle dans cette région, selon la congressiste américaine Cynthia Mc Kinney
« Nous avons déposé une plainte, avec constitution de partie civile en Espagne, avec le prix Nobel argentin Adolfo Perez Esquivel, Juan Carrero, candidat espagnol au prix Nobel de la paix, et trois municipalités espagnoles pour élucider les crimes commis en RDC et au Rwanda de 1990 à 2002 ».
Ainsi s’est exprimée la congressiste américaine Cynthia, selon une information mise en ligne hier de New York et reçue à notre journal. Mme McKinney prétend requalifier les crimes commis en République rwandaise en 1994. Elle était l’envoyée spéciale de l’ancien président américain en Afrique et a révélé que « l’attentat du 6 avril 1994 contre le président rwandais est un coup d’Etat ».
Cette révélation serait le résultat d’une enquête menée par Cynthia McKinney avec les agents du FBI, de la CIA, des membres du Tribunal Pénal International et des témoins de l’attentat. En 2001, McKinney avait organisé une table ronde sur les événements du 6 avril 1994. Elle confirme que « ce qui s’est passé au Rwanda n’est pas un génocide planifié par les Hutu. C’est un changement de régime. Un coup d’Etat terroriste perpétré par Kagame avec l’aide des forces étrangères.
J’ai suivi de près la tragédie des Grands Lacs et je pense qu’il fallait faire éclater la vérité aux Etats-Unis. C’est pour cela que j’ai décidé à l’époque de réunir des fonctionnaires de l’ONU, des enquêteurs américains, experts de la CIA, des témoins rwandais et des élus américains préoccupés par cette souffrance et cette violence infligées à l’Afrique et aux Africains ». Des éléments de cette investigation plutôt révisionniste ont été transmis au juge Bruguière et au Prix Nobel de la Paix argentin Adolpho Perez Esquivel.
Celui-ci est intéressé dans le dossier de la justice espagnole sur le pillage et les crimes commis au Rwanda et en République Démocratique du Congo, contre les prêtres espagnols, les Rwandais et les Congolais. En effet, en poursuivant les génocidaires Hutu rwandais, le corps expéditionnaire rwandais avait massacré les populations jusque sur le territoire congolais, à Tingi-Tingi, Kisangani-Rive gauche, Mbandaka...
Des sources indiquent que la justice espagnole a lancé des mandats d’arrêt contre les proches collaborateurs de Kagame, dont le général James Kabarebe, chef d’état-major général de l’armée rwandaise.
McKinney ne comprend pas pourquoi le Tribunal Pénal International refuse d’enquêter sur ce coup, qui, en fait, est l’élément déclencheur de la tragédie rwando-congolaise : « Je ne comprends pas pourquoi les pays occidentaux et les Etats Unis en particulier laissent faire. Je ne comprends pas pourquoi l’on massacre, pille et viole les femmes en RDC sans que le monde entier s’en émeuve. Je ne comprends pas ce silence en forme d’encouragement de la communauté internationale à l’égard de crimes abominables ».
Pour elle, le TPI est « une honte internationale ». Et comme elle maîtrise le dossier des Grands Lacs au niveau du Congrès américain, elle s’est engagée à mener une action contre les autorités rwandaises et leurs complices impliqués dans ce drame : « C’est une véritable escroquerie. Comment peut-on prétendre juger des criminels hutus alors que ceux qui ont abattu l’avion et assassiné des milliers de hutu ainsi que des Tutsi, des Espagnols et des Congolais sont libres ? Je ne peux pas concevoir que ces gens qui ont bénéficié d’une formation militaire aux Etats-Unis depuis 1990 utilisent ces compétences à des fins criminelles. Il s’agit donc d’un dossier à rebondissements dans la région des Grands Lacs.
Ainsi s’est exprimée la congressiste américaine Cynthia, selon une information mise en ligne hier de New York et reçue à notre journal. Mme McKinney prétend requalifier les crimes commis en République rwandaise en 1994. Elle était l’envoyée spéciale de l’ancien président américain en Afrique et a révélé que « l’attentat du 6 avril 1994 contre le président rwandais est un coup d’Etat ».
Cette révélation serait le résultat d’une enquête menée par Cynthia McKinney avec les agents du FBI, de la CIA, des membres du Tribunal Pénal International et des témoins de l’attentat. En 2001, McKinney avait organisé une table ronde sur les événements du 6 avril 1994. Elle confirme que « ce qui s’est passé au Rwanda n’est pas un génocide planifié par les Hutu. C’est un changement de régime. Un coup d’Etat terroriste perpétré par Kagame avec l’aide des forces étrangères.
J’ai suivi de près la tragédie des Grands Lacs et je pense qu’il fallait faire éclater la vérité aux Etats-Unis. C’est pour cela que j’ai décidé à l’époque de réunir des fonctionnaires de l’ONU, des enquêteurs américains, experts de la CIA, des témoins rwandais et des élus américains préoccupés par cette souffrance et cette violence infligées à l’Afrique et aux Africains ». Des éléments de cette investigation plutôt révisionniste ont été transmis au juge Bruguière et au Prix Nobel de la Paix argentin Adolpho Perez Esquivel.
Celui-ci est intéressé dans le dossier de la justice espagnole sur le pillage et les crimes commis au Rwanda et en République Démocratique du Congo, contre les prêtres espagnols, les Rwandais et les Congolais. En effet, en poursuivant les génocidaires Hutu rwandais, le corps expéditionnaire rwandais avait massacré les populations jusque sur le territoire congolais, à Tingi-Tingi, Kisangani-Rive gauche, Mbandaka...
Des sources indiquent que la justice espagnole a lancé des mandats d’arrêt contre les proches collaborateurs de Kagame, dont le général James Kabarebe, chef d’état-major général de l’armée rwandaise.
McKinney ne comprend pas pourquoi le Tribunal Pénal International refuse d’enquêter sur ce coup, qui, en fait, est l’élément déclencheur de la tragédie rwando-congolaise : « Je ne comprends pas pourquoi les pays occidentaux et les Etats Unis en particulier laissent faire. Je ne comprends pas pourquoi l’on massacre, pille et viole les femmes en RDC sans que le monde entier s’en émeuve. Je ne comprends pas ce silence en forme d’encouragement de la communauté internationale à l’égard de crimes abominables ».
Pour elle, le TPI est « une honte internationale ». Et comme elle maîtrise le dossier des Grands Lacs au niveau du Congrès américain, elle s’est engagée à mener une action contre les autorités rwandaises et leurs complices impliqués dans ce drame : « C’est une véritable escroquerie. Comment peut-on prétendre juger des criminels hutus alors que ceux qui ont abattu l’avion et assassiné des milliers de hutu ainsi que des Tutsi, des Espagnols et des Congolais sont libres ? Je ne peux pas concevoir que ces gens qui ont bénéficié d’une formation militaire aux Etats-Unis depuis 1990 utilisent ces compétences à des fins criminelles. Il s’agit donc d’un dossier à rebondissements dans la région des Grands Lacs.
(DN/TH/GW/Yes)
D. Baita/Le Climat Tempéré
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