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mercredi, 15 juillet 2009

L'extraordinaire histoire de la petite fille aux deux coeurs

Hannah Clark a 16 ans, et elle gagne son argent de poche en gardant des animaux de compagnie. Cet été elle part en famille à la mer. Loin des docteurs, des hôpitaux, loin, si loin du sort funeste qui lui était promis peu après sa naissance. Car Hannah est une miraculée moderne de la science médicale, guérie d'une «cardiomyopathie du nourrisson» qui aurait dû la tuer. ok.jpg

Née en mai 1993 à Mountain Ash, près de Cardiff au pays de Galles, Hannah est amenée en urgence en janvier 1994 à l'hôpital de Harefield (Middlesex) spécialisé dans les maladies cardiaques et pulmonaires : elle présente alors tous les symptômes d'une grave défaillance cardiaque. Hannah est atteinte d'une maladie du coeur, une cardiomyopathie (surtout fréquente avant l'âge de 12 mois) au pronostic très sombre.

Immédiatement inscrite sur la liste d'attente des superurgences, pour une greffe cardiaque, Hannah est opérée en juillet 1995. Le Pr Magdi Yacoub, pionnier britannique des greffes pulmonaires et cardiaques, installe dans sa poitrine, un coeur de donneur (d'un bébé de 5 mois), mais au lieu de retirer le coeur malade de la fillette, il le laisse en place. Le minuscule coeur greffé est installé en parallèle et joue en quelque sorte le rôle d'une assistance ventriculaire pour aider le coeur malade à pomper le sang dans l'organisme.

Pendant 4 années, cette greffe va fonctionner parfaitement. Bien sûr, Hannah, comme tout transplanté, doit prendre des médicaments antirejet qui assurent une immunosuppression suffisante pour que son corps ne rejette pas le coeur. Son coeur malade va même récupérer et fonctionner à nouveau de façon satisfaisante.

Mais, en août 2001, nouveau coup dur : Hannah est victime d'une complication classique de ces médicaments. On diagnostique en effet chez elle une forme de cancer baptisée «syndrome lymphoprolifératif», une tumeur maligne, activée par le virus d'Ebstein-Barr, qui s'est installé en elle grâce aux immunosuppresseurs.

«Douze heures à vivre»

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