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mercredi, 05 novembre 2008

Marseille passe la troisième

Les Marseillais ont enfin ouvert leur compteur dans cette Ligue des Champions 2008/2009. Les joueurs de Gerets ont même mis les formes pour s'imposer largement à domicile face au PSV Eindhoven (3-0). Cette revanche sur le match aller leur permet même de passer devant leurs adversaires du jour au classement du groupe D et ainsi prendre l'avantage en vue de la qualification pour la Coupe de l'UEFA. Dans l'autre rencontre du groupe, Liverpool, sur sa pelouse, a arraché le nul dans les dernières secondes face à l'Atletico Madrid (1-1).

Se devant de réagir face à leur public après trois défaites en autant de matches de C1, les Marseillais choisissent pourtant de se positionner assez bas dans leur camp pour bloquer plus facilement leurs adversaires. Sérieux derrière, ils font également preuve d'application en construisant patiemment leurs offensives. Tout ceci manque quelque peu de vitesse pour déstabiliser la formation néerlandaise mais les passes marseillaises sont précises. Très complices, Bonnart et Ziani multiplient les bons mouvements sur la droite et à la suite de l'un d'eux, Ben Arfa déclenche les hostilités d'une belle reprise (13e). Car les deux formations misent chacune sur leurs qualités. Puissants et rapides, les visiteurs jouent les coups à fond et, dans la foulée, Koevermans manque l'ouverture du score en se jetant aux six mètres sur un centre de la gauche signé Afellay (14e). Puis Niang répond d'une lourde frappe croisée qui passe de peu à côté (17e).

Ben Arfa voit juste
Net vainqueur du PSV Eindhoven (3-0), Marseille s'est emparé de la troisième place du groupe D de la Ligue des Champions. Les Olympiens sont désormais en position de force dans l'optique d'une qualification pour la Coupe de l'UEFA et reviennent à cinq points de Liverpool et de l'Atletico Madrid
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Après ces chaudes alertes, les Marseillais, inférieurs sur le plan physique, préfèrent casser le rythme en fermant le jeu. Et la tactique paie. Après un ballon récupéré par la défense, Ben Arfa lance Koné du rond central et celui-ci s'en va plein axe pour passer Isaksson et ouvrir le score (1-0, 30e). Menés, les Néerlandais haussent alors le ton et profitent de la faiblesse du pressing marseillais pour s'approcher de la surface de Mandanda. Taiwo doit se démener sur son côté mais laisse Mendez centrer vers la tête de Bakkal qui s'écrase sur le poteau gauche du gardien olympien (39e). Fatigués par leur replacement incessant, les Marseillais ne parviennent plus à tenir le ballon mais s'en tirent bien. Il faut également un peu de réussite au vigilant Mandanda pour s'imposer du bout des gants face à Koevermans sur un centre à ras de terre d'Afellay (51e). Mais, mis à part leur véloce ailier gauche, les Néerlandais manquent globalement d'inspiration offensive.

Tout le contraire de Marseillais largement supérieurs techniquement et dangereux sur chaque accélération, à l'image de Taiwo qui passe deux adversaires d'un grand pont puis d'un crochet sur la gauche de la surface avant de servir Ben Arfa pour une reprise malheureusement déviée (60e). Les attaquants phocéens ne sont pas en reste. Après un nouveau ballon récupéré au milieu, Koné accélère sur la droite, ajuste son centre vers Niang qui se démarque au point de penalty et reprend de volée de l'intérieur du gauche pour trouver la lucarne d'Isaksson (2-0, 64e). La défense du PSV prend l'eau et après un sauvetage sur sa ligne de Simons face à Koné (69e) et une reprise de Taiwo sur le corner suivant, Niang s'offre un doublé en profitant d'une nouvelle ouverture lumineuse de Ben Arfa dans l'axe (3-0, 72e). L'OM tient le score jusqu'au bout et prend ainsi l'avantage sur le PSV dans les confrontations directes. Le club phocéen devra conserver sa concentration sur les deux dernières rencontres pour garder la troisième place et se qualifier en Coupe UEFA. Pour les huitièmes de la Ligue des Champions, cela semble trop tard. Dommage.

LA DECLA : Eric Gerets (entraîneur de Marseille)

"Nous avons longtemps souffert en première mi-temps, mais nous avons tout doucement pris le dessus en seconde. Il fallait avoir de la force, car le PSV a bien joué tactiquement. La situation a changé dans cette compétition: non seulement nous avons gagné, mais par 3-0, ce qui est assez étonnant. Après le match aller, nous avons reçu des critiques méritées dans la presse. Nous avons été punis. Mais je ne veux pas vivre avec le passé. Et nous avons tiré les leçons du passé. Ce qui m'a plu ce soir, c'est le fait que, pour la 2e fois en quelques jours, on a vu une équipe en harmonie."

Damien DORSO / Eurosport
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dimanche, 02 novembre 2008

Hamilton wins World Championship

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mercredi, 29 octobre 2008

Qualifications 2010 - L'Argentine dans les bras de Maradona

Il était candidat. Et la fédération argentine l'a choisi. Diego Maradona réussit un retour fracassant sur la planète football puisqu'il va présider aux
Le nouveau sélectionneur de l'équipe d'Argentine se nomme Diego Maradona. Le meilleur joueur argentin de tous les temps, champion du monde en 1986, succède à Alfio Basile, qui avait démissionné au lendemain de la défaite au Chili (1-0) il y a deux semaines.
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destinées de l'équipe nationale, en remplacement d'Alfio Basile, qui avait démissionné après la défaite de la sélection albiceleste au Chili (1-0), le 15 octobre dernier. L'annonce a été faite par Carlos Bilardo, au terme d'une réunion organisée par le président Grondona. "Je veux travailler avec Diego, qui sera le nouveau directeur technique de la sélection", a-t-il dévoilé à sa sortie.

"Au cours des discussions, il a été dit clairement que je formerai l'équipe, a indiqué Maradona peu après, confirmant sa nomination. Je vais écouter Carlos (Bilardo) pour tout. Il va m'assister, parce que l'on ne peut pas laisser de côté un homme qui sait tant de choses", a-t-il ajouté. "Le projet que Julio (Grondona) a pour la sélection est le même que Bilardo et moi. Mon travail va être de voir les joueurs et de choisir les meilleurs d'entre eux", a-t-il expliqué. "L'idée consiste à m'entourer (dans le staff) des garçons de (la sélection argentine de) 1986", a précisé Maradona.

Sélectionneur de l'équipe d'Argentine championne du monde en 1986 et dont Diego Maradona était l'indispensable capitaine, Bilardo occupera le poste de directeur général tandis que Pedro Troglio deviendra l'adjoint du Pibe de Oro. Agé de 47 ans, ce dernier a souvent fait l'actualité ces dernières années. Mais exclusivement dans la rubrique faits divers (alcool, drogue, surpoids,...). Diego Maradona (91 sélections et 34 buts) est même passé à deux doigts de la mort en 2004 en raison d'un malaise cardiaque. Ajoutez à cela une hépatite en 2007...

Une expérience anecdotique

Aujourd'hui, celui qui a pour amis Fidel Castro et Hugo Chavez se veut "rangé des voitures". Il devra l'être pour diriger l'équipe nationale argentine, quart de finaliste de la dernière Coupe du monde. Troisième des éliminatoires du Mondial 2010, la sélection albiceleste est en ballottage favorable mais n'a guère convaincu depuis le début de sa campagne puisque battue à deux reprises en dix matches.

En choisissant l'auteur de la "main de Dieu", la fédération argentine et le président Grandona ont pris un risque. L'homme n'a qu'une expérience relative sur les bancs de touche. A part deux expériences anecdotiques à Mandiyu de Corrientes (octobre à décembre 1994) et au Racing Club de Avellaneda (mai à septembre 1995), l'ancien maître à jouer de Naples, futur beau-père de Sergio Aguero, n'a jamais exercé. Il ne sera cependant pas seul puisque Bilardo et Troglio seront à ses côtés pour l'épauler dans une tâche qui n'aura rien d'une sinécure. Footballeur de génie, Diego Maradona doit désormais devenir un grand sélectionneur. Le peuple argentin n'attend rien d'autre de la légende Maradona, qui étrennera ses galons face à l'Ecosse, le 19 novembre prochain. Et passera par Marseille pour y affronter la France le 11 février 2009.

Maxime DUPUIS / Eurosport

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vendredi, 24 octobre 2008

Coupe de l'UEFA - Les Verts du bon pied

Buts : Santin (60e sur penalty) pour Copenhague - Gomis (3e), Perrin (37e) et Payet (65e) pour Saint-Etienne
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Dans un Parken en rénovation, les Verts ont entamé leur mutation. Devant des tribunes en trompe l'oeil, bercés par l'air frais de la Baltique, les Stéphanois ont réussi leur meilleure prestation à l'extérieur de la saison. Du même coup, ils effacent cette triste tendance à perdre leur allant loin du Forez et une série d'échecs successifs à peine entrecoupée de leur seule éclaircie à Tel Aviv (1-2). Naïfs dans leur marquage et maladroits dans la finition face à Nantes (1-0), les hommes de Laurent Roussey ont été clairvoyants dans leurs ouvertures, soudés dans leur pressing et brillants jusqu'à la pointe de nonchalance face à la "bête danoise" ragaillardie par cinq victoires de rang dans son championnat.

Après avoir permuté avec Machado, Payet offre une passe lumineuse à Gomis qui marque de la tête sur son premier ballon (0-1, 3e). Le ton est donné. Même sans Ilan et Landrin, les Verts trouvent leur buteur, qui, par ses inspirations, tire les siens d'un mauvais pas. Sur un débordement côté droit, il offre à Perrin le soin de mettre Saint-Etienne à l'abri d'une mauvaise surprise (0-2, 37e). Ils en ont bien besoin.

Le coup de génie de Payet

Une faute de Varrault sur Santin avait offert aux Danois un premier penalty. Manqué par Nordstrand (3e). Un retard de Tavlaridis sur l'attaquant brésilien en donnera un second, transformé celui-ci par Santin (1-2, 60e). Payet commence à regretter son tête à tête manqué avec Christiansen (55e) ou sa frappe à peine trop enlevée (40e). Mais une passe de Dernis lui fait oublier ses doutes. L'ex-nantais, après avoir effacé Hutchinson d'un double passement de jambe, place un piqué victorieux (1-3, 65e). Comme aux plus beaux jours.

Inexpérimentés sur la scène européenne, les Verts ont eu le bon ton de ne pas reculer, ni se relâcher. Leurs nombreux mouvements fluides et rapides, délibérément portés vers l'avant, sont tout près d'offrir à Gomis (78e) et Matuidi (83e) matière à plus large sanction. Qu'importe. Là où les Sang et Or avaient chuté l'an passé, les Verts se sont découverts une nouvelle dimension. Taille patron.

Julien BIGORNE / Eurosport

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jeudi, 16 octobre 2008

La Belgique perd par arbitrage et par coaching

Les grincheux diront qu'il s'agit d'une défaite de plus, que les Diables rouges ont encore commis des erreurs individuelles qui leur coûtent cher et qu'ils ont à nouveau mesuré la différence fondamentale qui existe entre eux et le gratin du football mondial : l'efficacité.
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Au niveau purement factuel, ces grincheux auront raison. Fellaini a vraiment offert le but de l'égalisation espagnole à Iniesta, via Xavi, alors que les Diables géraient bien le match. Et Stijnen a dû se retourner une deuxième fois en toute fin de rencontre devant ce… Diable de Villa, sorti d'une boîte où Kompany l'avait enfermé à double tour pour crucifier sans pitié de jeunes Belges qui méritaient bien mieux et qui ont dominé la deuxième mi-temps où, franchement, les champions d'Europe n'en ont pas mené large.

C'est vrai, les grincheux auront raison, mais ce seront quand même des grincheux. Car les Diables rouges ont bien joué, mercredi soir, dans un stade Roi Baudouin qui a retrouvé de la voix et de la chaleur pour la première fois depuis des années. Comme quoi, ceux qui se plaignaient d'un stade sans âme doivent se rendre compte que c'est la qualité du spectacle qui fait la qualité de l'ambiance…

Les Diables rouges ont bien joué, il faut le dire et le retenir. Généreux, intelligents, bien organisés avec un Simons devant la défense, plus que derrière elle, en marquage quasi individuel sur Xavi, avec un Kompany impérial – c'est souvent le cas dans les gros matchs, c'est dans les « petits » que Vincent se laisse parfois encore aller – et un Fellaini impressionnant, mais coupable sur le but égalisateur. En outre, l'incroyable Wesley Sonck a encore marqué un but – le cinquième en quatre rencontres internationales. Quel destin pour ce garçon dont on ne savait plus qu'il était footballeur il y a an, quand il croupissait dans l'infirmerie ou le noyau B de Moënchengladbach et qui se retrouve aujourd'hui buteur affamé et régulier, élément déterminant pour apporter de l'efficacité à un groupe jeune et talentueux.

Bref, il ne faut pas seulement pleurer après la défaite in extremis de mercredi soir. L'avenir de ce noyau est réel et on n'a jamais été si proche d'un vrai exploit de l'équipe nationale depuis des années. Un partage n'aurait choqué personne, bien au contraire et Vicente Del Bosque lui-même reconnaissait sans qu'on le pousse que la chance était du côté de son équipe.

Au niveau du groupe, nous voilà donc relayés à cinq longueurs de l'Espagne, dépassés par la Turquie (qui s'est contentée d'un partage en Estonie) et talonnée par la Bosnie, qui revient dans le parcours après son carton (4-1) contre l'Arménie.

Bref, les Belges n'ont pas fait la bonne opération dont ils pouvaient légitimement rêver, mais sur le fond, la donne n'a pas vraiment changé : il reste trois équipes pour la deuxième place, synonyme de barrages. Et le printemps s'annonce décisif : en quatre jours, fin mars et début avril, les Diables affronteront deux fois la Bosnie. Ils devront, là, éliminer un concurrent direct, en espérant que l'Espagne, au même moment, soit aussi efficace et cynique contre la Turquie qu'elle ne le fût hier, au Heysel.

10:50 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondial 2010 |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 03 octobre 2008

Witsel montre le chemin au Standard de Liège

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jeudi, 02 octobre 2008

Equipe de France Sinama-Pongolle arrive

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Le sélectionneur de l'équipe de France, Raymond Domenech, a convoqué l'attaquant de l'Atletico Madrid Florent Sinama-Pongolle et le défenseur du Stade Rennais Rod Fanni pour les matches en Roumanie et contre la Tunisie. Patrick Vieira et Franck Ribéry font leur retour.

La liste des sélectionnés :

Gardiens: Steve Mandanda (Marseille), Hugo Lloris (Lyon)

Défenseurs: William Gallas (Arsenal), Philippe Mexès (AS Rome), Eric Abidal (FC Barcelone), Patrice Evra (Manchester United), Bakary Sagna (Arsenal), Gaël Clichy (Arsenal), Sébastien Squillaci (FC Séville), Rod Fanni (Stade Rennais)

Milieux de terrain: Patrick Vieira (Inter Milan), Jérémy Toulalan (Lyon), Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Portsmouth)

Attaquants: Thierry Henry (FC Barcelone), Karim Benzema (Lyon), Franck Ribéry (Bayern Munich), Nicolas Anelka (Chelsea), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Florent Malouda (Chelsea), Florent Sinama-Pongolle (Atletico Madrid), Hatem Ben Arfa (Marseille).

jeudi, 18 septembre 2008

Ligue des champions: Lyon sauvée grâce à Karim Benzema

Par Bertrand Boucey Reuters - Jeudi 18 septembre, 10h54LYON (Reuters) - Le talent de Karim Benzema a compensé les lacunes défensives de Lyon et évité à son équipe une entame aussi mauvaise que l'an passé en Ligue des champions.

Sur leur pelouse de Gerland, les Lyonnais ont tout de même concédé mercredi soir un résultat nul 2-2 à la Fiorentina, considérée comme leur principal adversaire pour la deuxième place du groupe F derrière le favori, le Bayern Munich, leur adversaire de la prochaine journée.

Lyon compte un point quand il n'en possédait aucun après deux matches la saison passée, soldés par deux revers 3-0 à Barcelone et contre les Glasgow Rangers.

L'histoire a pourtant failli se répéter quand la tête d'Alberto Gilardino a offert à la Fiorentina un avantage de deux buts à la pause.

Il a fallu que dans le dernier quart d'heure Karim Benzema serve Frédéric Piquionne pour un premier but tout fait puis se charge lui-même s'inscrire le second pour ramener Lyon à la surface.

"C'est une victoire morale", a commenté l'attaquant. "C'est bien pour nous de commencer ce premier match par un nul et pas par une défaite.

"L'année dernière, on avait pris 3-0. On a réussi à ne pas baisser les bras et à revenir dans le match, c'est la force de ce nouveau groupe à Lyon", a-t-il ajouté.

"ÉVITER DE SE FAIRE PEUR"

Benzema, par lequel quasiment tous les ballons d'attaque sont passés, ne s'est pas attardé sur son apport personnel à cette révolte lyonnaise.

"Il nous a fallu un peu de chance, il en faut toujours dans des compétitions comme ça", a-t-il dit. "J'espère que la prochaine fois, on ne prendra pas deux buts avant la mi-temps."

Comme contre Nice samedi en championnat, Lyon a été mené de deux buts avant de se reprendre. Imperméable lors des quatre premiers matches de Ligue 1, la défense lyonnaise a affiché pour la deuxième fois consécutive des lacunes flagrantes.

Claude Puel a cependant refusé de pointer du doigt des fautifs, notamment au sein de la charnière centrale composée de l'ancien milieu de terrain Mathieu Bodmer et de Jean-Alain Boumsong, rarement titulaire et particulièrement fébrile.

"On a des joueurs de qualité. Quels que soient les joueurs alignés, on a du répondant, même défensivement. Quand on prend un but, c'est une responsabilité collective", a rétorqué l'entraîneur de l'OL.

Comme Benzema, Claude Puel a préféré souligner la force mentale de son équipe.

"On va retenir le positif: c'est très costaud en Ligue des Champions de revenir à égalité et même d'être en situation de gagner. Ça montre le caractère de cette équipe mais aussi la progression qu'elle doit avoir", a-t-il jugé.

"A l'avenir, il faudra éviter de se faire peur. C'est un moindre mal d'avoir obtenu un match nul", a-t-il poursuivi.

"On verra à la fin du groupe si c'est un bon point ou un mauvais point. C'est aussi important que la Fiorentina ne prenne pas trois points."

Avec André Assier, édité par Patrick Vignal

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mercredi, 17 septembre 2008

Football: des émeutes dans un stade font 13 morts au Congo-Kinshasa

KINSHASA - Treize personnes ont été tuées et une trentaine d'autres blessées au Congo-Kinshasa lors d'émeutes dans un stade, rapporte lundi une radio locale financée par les Nations unies.

Selon Radio Okapi, qui cite des "sources officielles", les émeutes ont éclaté à la suite d'accusation de sorcellerie portées à l'encontre d'un joueur participant à la rencontre amicale qui opposait deux équipes locales.

La radio affirme que la plupart des victimes étaient âgées de 11 à 16 ans, asphyxiées pendant la bousculade qui a éclaté à Butembo, dans la province du Nord-Kivu (est).

Une centaine d'enfants a manifesté lundi dans les rues de la ville située à 220 kilomètres au nord de Goma pour exiger l'ouverture d'une enquête.

"Les jeunes gens voulaient que les responsabilités soient établies et que les coupables de cet incident malheureux de la veille soient punis" a déclaré un témoin, Ruben Lukumbuka.

Les autorités de la province ont indiqué que les corps des victimes tuées dimanche avaient été enterrés lundi et que les blessés étaient toujours pris en charge.

"Il y a eu 13 morts et 36 blessés", a déclaré à des journalistes le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Mpaluku, qui a assisté aux funérailles. "La police avait tiré en l'air pour calmer les actes de violence qui commençaient en plein stade et les personnes décédées sont mortes non par balles mais parce qu'elles ont été piétinées dans la bousculade de la foule qui essayait de sortir en même temps", a affirmé M. Mpaluku.

M. Lukumbuka, qui était présent au stade, a affirmé que la violence avait débuté quand l'un des joueurs de l'équipe qui était menée 1-0 s'est livré a des pratiques fétichistes près du poteau adverse.

"Nous avons laissé sur place une équipe d'enquête de 11 personnes qui devra nous donner les conclusions dans deux jours", a ajouté M. Mpaluku. AP

Chelsea écrase Bordeaux

LONDRES - Il n'y a pas eu de miracle pour les Girondins de Bordeaux battus très sévèrement 4-0, mardi soir sur la pelouse londonienne de Chelsea, pour son entrée en lice dans la phase de poules de la Ligue des champions.

Le finaliste malheureux de la précédente édition n'a pas eu trop à forcer son talent pour dominer une formation bordelaise timide et qui n'a jamais été véritablement dangereuse.

Les Anglais ont fait la différence en première période sur deux buts de la tête de Frank Lampard (14e) et Joe Cole (30e). Ils ont géré durant toute la seconde mi-temps, se contentant de corser l'addition grâce à un but de chacun de leurs deux attaquants tricolores Florent Malouda (82e) et Nicolas Anelka (92e).

Les Bordelais espéraient ne pas prendre de but durant le premier quart d'heure pour s'installer dans le match et faire redescendre la pression. Ils n'y parvenaient pas et encaissaient un but de la tête de Frank Lampard dès la 14e minute. L'international anglais se trouvait à la réception d'un centre précis du Portugais José Bosingwa bien décalé sur son côté à la suite d'un mouvement auquel avaient pris part Joe Cole et Deco, une des recrues portugaises du nouvel entraîneur londonien Luiz Felipe Scolari.

Dans la très chaude ambiance de Stamford Bridge, la formation de Laurent Blanc semblait tétanisée même si Yoann Gourcuff tentait bien d'organiser le jeu offensif. Chelsea continuait donc de dominer tranquillement les débats jusqu'à son deuxième but un quart plus tard (30e). Lampard, buteur quelques minutes auparavant, se muait cette fois en passeur. Sur un corner il servait Joe Cole dont la reprise de la tête - malgré Fernando - ne laissait aucune chance au portier girondin Ulrich Ramé.

Lampard, toujours lui, gâchait ensuite une occasion en or. Tout seul, tout près de la cage bordelaise suite à une déviation de Malouda, Lampard ne cadrait pas sa frappe (33e).

Les répliques bordelaises ne venaient que sur des frappes lointaines. Mais tant Gourcuff sur coup-franc (36e) que Fernando (52e) qui tentait sa chance des 25 mètres et Wendell (64e), ne cadraient pas.

Laurent Blanc attendait l'heure de jeu pour doper son attaque et lancer Gabriel Obertan et Fernando Cavenaghi. Mais ces changements ne produisaient pas d'effets.

C'est au contraire Chelsea qui enfonçait le clou par Malouda. Bien servi par une talonnade de Lampard, le Guyannais seul dans l'angle gauche trompait Ramé d'un très beau tir croisé (82e). Pour Bordeaux, le match prenait finalement un coup de piquette quand Anelka ajoutait le but de l'humiliation dans le temps additionnel en reprenant un ballon renvoyé par la barre transversale (92e)

Les Bordelais tenteront de se reprendre dans deux semaines avec la réception des Italiens de l'AS Rome. Ces derniers seront eux aussi au pied du mur après leur improbable défaite à domicile (1-2) face au modeste champion de Roumanie le CFR Cluj. AP

Ligue des champions: Marseille tombe avec les honneurs

MARSEILLE (Reuters) - Marseille s'est fait surprendre à domicile par Liverpool (2-1) mardi lors de la première journée du groupe D de la Ligue des champions.
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Face à l'un des principaux postulants à la victoire finale, Marseille n'a pas démérité mais s'est incliné au final, sur un score certes moins lourd que l'an passé et le revers 4-0 à ce même stade de la compétition au Vélodrome.

L'OM a pourtant ouvert la marque sur un but de Lorik Cana. Un doublé de Steven Gerrard a permis à Liverpool d'atteindre la pause avec le plus minime des avantages (1-2), puis de le conserver jusqu'au coup de sifflet final.

"Perdre un premier match, c'est une petite catastrophe. Je suis extrêmement déçu et un peu révolté par le résultat. Quand on perd un match de cette manière, c'est rageant", a commenté l'entraîneur marseillais Eric Gerets.

"On a prouvé qu'on n'était certainement pas inférieur à l'adversaire. Je ne crois pas qu'on mérite de gagner mais on mérite le match nul", a-t-il ajouté.

Les Marseillais se rendront lors de la prochaine journée sur la pelouse de l'Atletico Madrid, qui a balayé le PSV Eindhoven 3-0 aux Pays-Bas.

Au coup d'envoi, l'entraîneur des Reds, Rafael Benitez, a finalement choisi de titulariser Fernando Torres et Gerrard, tout juste remis de leurs blessures.

Les deux hommes lui ont donné raison en se mettant rapidement en valeur.

C'est Torres qui a posé la première banderille d'une tête détournée d'une claquette par Steve Mandanda (7e), avant que le gardien marseillais ne s'interpose sur une tentative de Gerrard (15e).

Parti dans le dos de la défense anglaise, Mamadou Niang a répliqué d'une frappe trop enlevée dans un angle de toute façon bouché par Pepe Reina (14e). Mais le gardien de Liverpool a perdu son duel devant Cana quand celui-ci s'est trouvé à la réception d'une lumineuse passe lobée de Benoît Cheyrou (23e).

VALBUENA ENTRE

Trois minutes plus tard, une frappe pleine lucarne de Gerrard a remis les deux équipes à égalité.

"Le but de Gerrard est d'une grand beauté, c'est la grande classe. Ce joueur, c'est la classe mondiale, il l'a encore prouvé ce soir", a admiré Gerets.

A la demi-heure de jeu, une grossière faute de Ronald Zubar sur Ryan Babel dans la surface a ensuite permis au capitaine anglais d'inscrire, en deux temps, son second but sur penalty.

"Dans un début de compétition, le premier match est toujours important. On a pris les trois points et on se retrouve dans une bonne position. Je pense que le PSV et l'Atletico auront du mal à venir gagner ici", a réagi Benitez après le match.

"Je suis très satisfait de la défense et de mon équipe en général."

Pour contrer la masse athlétique des joueurs de Liverpool, Marseille a misé sur la vivacité de ses petits gabarits.

Peu avant la pause, ce choix tactique a été renforcé avec l'entrée en jeu de Mathieu Valbuena à la place de Modeste M'Bami. L'auteur du but de la victoire à Anfield l'an dernier s'est vite mis en exergue sur une frappe repoussée par la défense anglaise (43e).

Au retour des vestiaires, l'OM a bousculé son adversaire et s'est montré dangereux sur une reprise acrobatique de Bakari Koné (58e), une tête de Cheyrou (62e) et des frappes mal cadrées de Karim Ziani (66, 71e).

Vainqueur de l'épreuve en 2005, finaliste en 2007, Liverpool a puisé dans son expérience pour contenir les assauts adverses et a démontré sa faculté à exploiter pleinement les espaces libérés.

D'un arrêt réflexe, Mandanda a repoussé une tentative de Babel, totalement oublié aux six mètres par la défense marseillaise (76e). Le gardien de l'OM a récidivé deux minutes plus tard sur une nouvelle frappe de l'attaquant des Reds.

En dépit des efforts consentis, Marseille n'est plus parvenu à ouvrir une brèche dans la défense anglaise même si Reina s'est encore interposé avec autorité dans les arrêts de jeu sur des tentatives de Cana et de Niang.

Edité par Bertrand Boucey

lundi, 15 septembre 2008

5ième journée de la L1

Après chaque journée de championnat, retrouvez les informations essentielles et les leçons à tirer des dix rencontres de L1. Ce week-end, le Paris Saint-Germain a pris place sur le podium, Park a fait des premiers pas prometteurs avec Monaco et Cyril Rool (Nice) est très mécontent.

L'EQUIPE EN HAUSSE

Paris Saint-Germain (3e)

Paris est sur le podium du Championnat de France de Ligue 1. Cela faisait bien longtemps que le club de la capitale n'avait pas été à pareille fête. Dimanche soir, le club de la capitale s'est défait du FC Nantes version Elie Baup (1-0). Une victoire sur la plus petite des marges et décrochée grâce à un penalty de Majeta Kezman, auteur de son premier but "français". Ludovic Giuly s'en satisfait amplement. "On n'a pas fait un super match mais l'important c'est les trois points chez nous. On savait que ça allait être difficile. On a bien tenu, on n'a pas pris de but. Des fois il faut faire le dos rond et garder le résultat. On va doucement, on est en train de reconstruire quelque chose, on ne peut pas tout avoir. On n'est pas des surhommes."

L'EQUIPE EN BAISSE

Saint-Etienne (18e)

Les journées suivent et se ressemblent pour l'AS Saint-Etienne. Quinze jours après avoir perdu le derby face à l'Olympique Lyonnais (1-0), les Verts comptaient bien se reprendre du côté de Caen. Malheureusement pour Laurent Roussey et ses hommes, le Stade Malherbe ne l'a pas entendu ainsi (2-0). Et les Verts sont empêtrés dans la zone rouge. La situation de Laurent Roussey devient très difficile, même si le principal intéressé ne baisse pas les bras. "On peut prendre les paris mais je ne suis pas inquiet, ce n'est à la fin de saison qu'on jugera. Dans le jeu, je préfère être entraîneur de Saint-Etienne que de Caen." Pas très sympa... A la décharge de Roussey, l'arbitre n'a pas aidé ses hommes : "On refuse deux buts à Gomis. On l'a accablé par rapport à son nouveau statut, mais s'il faut qu'il marque quatre buts pour qu'un soit validé, ça pose problème."

LE JOUEUR

Park Chu Young (Monaco)

Avec le recul, on pourrait presque dire que Ricardo était pessimiste au sujet de Park Chu Young. "Il lui faudra un peu de temps pour s'adapter à notre championnat. Mais j'espère qu'il va vite pouvoir le faire", annonçait l'entraineur monégasque au moment de la signature de l'attaquant coréen, recruté au FC Séoul pour 2 millions d'euros. En fait, Park n'a pas eu besoin de temps d'adaptation. Auteur d'une ouverture du score pleine de sang froid puis d'une passe millimétrée pour le but du break de Frédéric Nimani, la nouvelle recrue a conduit son équipe à la victoire dès sa première apparition sous le maillot monégasque. "C'est l'homme du match. C'est un joueur qui a été très bien formé. Tactiquement très bon. Ses appels de balles sont bons. Ensuite, il fait la différence techniquement", se réjouissait Ricardo au coup de sifflet final. S'il lui faudra confirmer, Park n'en restera pas moins l'attraction de cette 5e journée de Ligue 1.

LE BUT

Marouane Chamakh (Bordeaux)

On a parfois tendance à l'oublier mais Marouane Chamakh est un footballeur élégant. Le Bordelais l'a rappelé samedi soir face à l'Olympique de Marseille. Alors que son équipe était menée au score, l'international marocain a permis aux siens de revenir. Le tout au terme d'une action rondement menée. Servi par Gourcuff aux abords de la surface de réparation, Chamakh a réussi une-deux de toute beauté avec Gouffran. La combinaison a désorienté la défense marseillaise. Esseulé dans la surface, l'attaquant bordelais a réussi un enchaînement contrôle de la poitrine-reprise du doigt qui a laissé Steve Mandanda pantois. Du très grand art. Même Eric Gerets a apprécié. "Le but de Bordeaux, c'est une action de rêve. Quand tu prends un goal d'une telle beauté, tu peux accepter, tu dois respecter".

LA STAT

0

La 5e journée de Ligue 1 n'a pas été extrêmement prolifique en buts. Mais au moins, les spectateurs des dix matches joués ce week-end ont tous vu des buts. Il n'y a eu aucun 0-0. C'est une première cette saison. De Valenciennes à Monaco, en passant par Lyon et Auxerre, les filets ont tremblé à vingt-trois reprises. A noter que le score de 0-0 était celui de 14,7 % des matches du Championnat de France en 2007/2008. On en a froid dans le dos...

LA DECLA

Cyril Rool (Nice)

"Je pense que c'est plutôt l'arbitre qui doit être exclu ce soir plutôt que moi, même si mon exclusion est méritée. Nous avions fait les efforts durant un match agréable. Nous éprouvons un gros sentiment d'injustice. Il y a un litige sur les trois buts. Le premier coup franc n'y est pas, j'ai un gros doute sur le second et seul l'arbitre assistant a vu le penalty. Sur les coups francs, il ne faut pas toucher les joueurs ! Sur le deuxième but, l'arbitre assistant a levé le drapeau avant de le baisser, justifiant sa décision sur le fait que Piquionne ne touche pas le ballon. Nous sommes d'accord mais il fait action de jeu. Quant au troisième but, c'est le pompon ! Pas un joueur lyonnais n'a réclamé quoi que ce soit. A l'arrivée, c'est un peu difficile à avaler. Déjà, on ne dispose pas des mêmes armes que l'OL. Si en plus l'arbitre s'en mêle..."

LA JOURNEE EN CHIFFRES

Buts : 23

Cartons : 24 cartons jaunes et 2 rouges

Meilleure attaque : Marseille (12 buts inscrits)

Meilleures défenses : Lyon et le PSG (2 buts encaissés)

Meilleur buteur : Benzema (Lyon) avec 5 buts

Meilleurs passeurs : Stromstad (Le Mans), Niang (Marseille), Hellebuyck (Nice) et Danic (Valenciennes) avec 3 passes

vendredi, 12 septembre 2008

Le Roi Henry marque le 100ieme but de France qu stade de France;Anelka ouvre le nouveau compte

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Le pape Benoît XVI entame sa première visite en France

Reuters - Vendredi 12 septembre, 07h31PARIS (Reuters) - Le pape entame ce vendredi et jusqu'à lundi sa première visite en France depuis son élection, en 2005, un voyage qui doit le conduire de Paris à Lourdes et au cours duquel il devrait plaider pour une "laïcité saine".
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Benoît XVI doit être accueilli vendredi matin par le président Nicolas Sarkozy et sa femme Carla, à l'aéroport de Paris-Orly.

Il s'entretiendra ensuite à l'Elysée avec le chef de l'Etat.

Tous deux doivent s'exprimer à l'issue de cette rencontre.

"Je viens chez vous en messager de paix et de fraternité", a déclaré Benoît XVI dans un message aux Français diffusé jeudi.

"Votre pays ne m'est pas inconnu. A plusieurs reprises j'ai eu la joie de m'y rendre et d'apprécier sa généreuse tradition d'accueil et de tolérance, ainsi que la solidité de sa foi chrétienne comme sa haute culture humaine et spirituelle", poursuit-il.

A 17h30, le pape prononcera un "discours au monde de la culture", au collège des Bernardins, dans le Ve arrondissement, une des principales allocutions de sa visite.

Interrogé sur le thème de ce discours, le cardinal Paul Poupard, envoyé spécial du pape à Lourdes, explique que "nous vivons dans un monde où (...) il y a comme quelque chose de cassé entre, pour le dire en deux mots, la foi et la raison".

"MÉLANGE DES GENRES"

Pour Benoît XVI "il y a au contraire une alliance profonde entre la foi et la raison", poursuit le cardinal français dans un entretien accordé à la chaîne de télévision France 24.

Après un trajet sur les quais en "papamobile", terme que le Vatican utilise pour désigner son véhicule, Benoît XVI célébrera les vêpres à Notre-Dame et s'adressera aux jeunes à 20h20.

Samedi matin, il rencontrera des membres de l'Institut de France et célébrera une messe sur l'esplanade des Invalides.

Benoît XVI est attendu samedi à 18h30 à Lourdes, principal but de son voyage organisé à l'occasion du 150e anniversaire d'événements célébrés par l'Eglise comme étant des apparitions de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous.

Officiellement, 75% des Français sont baptisés mais beaucoup moins se revendiquent catholiques et moins de 10% sont des pratiquants réguliers.

Selon un sondage CSA publié jeudi dans Le Parisien, 53% des Français disent avoir une bonne opinion du pape, une proportion qui monte à 65% parmi les catholiques. Au contraire, 25% des sondés et 19% des catholiques en ont une mauvaise opinion.

Les catholiques le considèrent conservateur (78%), charismatique (53%), proches des jeunes (51%) mais assez peu moderne (35%), lit-on dans ce sondage.

Illustration de la vigueur du débat sur la laïcité dans un pays où l'Eglise et l'Etat sont strictement séparés depuis 1905, le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, chrétien revendiqué, a critiqué la réception du pape à l'Elysée, en évoquant un "mélange des genres".

"Accueillir le pape à la descente d'avion, je trouve cela normal (...) mais je suis moins fana du passage de Benoît XVI à l'Elysée", a-t-il dit sur RTL.

Jean-Baptiste Vey, édité par Gilles Trequesser

jeudi, 11 septembre 2008

Victoire de la France dans la souffrance; ceux qui veulent la tete de Domenech attendront

Malgré une fin de match difficile, la France est venue à bout de la Serbie (2-1) au Stade de France et se relance dans le groupe 7 des qualifications pour la Coupe du monde 2010. Les Bleus font momentanément taire les critiques nées du revers concédé en Autriche (3-1).
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Buts: Henry (55e), Anelka (63e) pour la France - Ivanovic (77e) pour la Serbie

Ça s'annonçait tendu, ça l'a été. Après la cinglante défaite concédée en Autriche (3-1), l'équipe de France n'a pas été épargnée par les critiques. Les trois buts encaissés sur coup de pied arrêtés, le manque de percussion offensive ont été stigmatisées, mais pas autant que l'incapacité de Raymond Domenech à faire gagner les Bleus. Les feux des projecteurs étaient d'ailleurs braqués sur le sélectionneur tricolore, dont le départ semblait inéluctable en cas de nouvelle contre-performance face aux Serbes. Dans leur antre du Stade de France, les Bleus étaient sous une pression maximale. Ils l'ont été jusqu'au bout d'une rencontre qu'ils ont finalement remporté. Mais cette victoire ne permettra pas d'éloigner les doutes qui accompagnent cette équipe de France.

Ces doutes se sont d'ailleurs traduits par une entame poussive des coéquipiers de Thierry Henry, aligné aux côtés de Karim Benzema pour former le duo d'attaque de l'équipe de France. La Serbie en a profité pour placer quelques banderilles, sans pour autant se créer d'occasions vraiment dangereuses. Il en aurait peut-être été autrement si Radomir Antic, le sélectionneur serbe, n'avait pas décidé de laisser Nikola Zigic, son buteur géant (2,02 m), sur le banc de touche au coup d'envoi de la rencontre. Pas trop inquiétée non plus, la France a fini par rentrer dans le match après une petite vingtaine de minutes de jeu. Mais, la finition a continué a faire défaut aux hommes de Raymond Domenech jusqu'à la pause.

Le sélectionneur tricolore a profité de la mi-temps pour opérer un coaching gagnant. En sortant un Karim Benzema peu inspiré pour faire rentrer Nicolas Anelka, il a même changé le cours du match. Le buteur de Chelsea a tout de suite montré qu'il avait des jambes, même s'il n'a été qu'un observateur de l'action qui a permis aux Bleus de débloquer le match. Comme un symbole, cet honneur est revenu au capitaine, Thierry Henry, auteur d'une frappe victorieuse au premier poteau après une belle percée de Sidney Govou (1-0, 55e). Rassurés, les Bleus n'ont pas relâché leur emprise sur des Serbes dépassés physiquement. Avec bonheur, puisque Nicolas Anelka a rapidement doublé la mise d'un tir croisé à l'entrée de la surface (2-0, 63e).

Les mêmes lacunes

Malgré un avantage de deux buts, la bande à Domenech a continué à aller de l'avant, à l'image d'une belle frappe de Yoann Gourcuff sur la transversale (72e). Avant de retomber dans ses travers défensifs, et d'afficher encore ses lacunes sur les coups de pied arrêtés adverses. Branislav Ivanovic en a profité pour réduire le score en reprenant victorieusement de la tête un corner (77e). Et la France, qui paraissait en net regain de confiance juste avant ce but, a tremblé jusqu'au coup de sifflet final. Mais elle a tenu, et c'est bien là l'essentiel tant la victoire était impérative après la défaite subie en Autriche pour se relancer dans la course à la qualification au Mondial 2010.

La France reste cependant convalescente. Son succès, si important soit-il, ne peut masquer les lacunes récurrentes de la formation de Raymond Domenech dans le secteur défensif, alors que son attaque manque encore de réalisme malgré un léger mieux face aux Serbes. Il faudra faire encore mieux pour reconquérir un public tricolore boudeur, notamment vis à vis du sélectionneur. Des "Domenech, démission !" ont ainsi fusé des tribunes pendant l'ensemble de la rencontre, même quand les Bleus avaient ouvert le score. Ce succès face aux Serbes devra donc être confirmé dans un mois, en Roumanie, à l'occasion du choc entre les deux favoris de ce groupe 7.

Vincent BREGEVIN / Eurosport

Une bonne equipe de Belgique chez les turcs

Grâce à Sonck, les Belges ont mené pendant 43 minutes à Istanbul. Mais les Turcs ont égalisé via un penalty contesté

La Turquie n’a tiré, au cours de la première mi-temps, qu’à une seule reprise en direction de Stijn Stijnen. Les statistiques ne sont guère meilleures pour l’équipe locale après la pause : mis à part un essai dangereux de Sentürk (67e), aucun ballon vraiment chaud n’a dû être écarté par Stijn Stijnen. C’est dire la performance réalisée, mercredi soir, par les Diables rouges à Istanbul. Une prestation qui a été, en partie, gâchée par ce penalty concédé de manière naïve par Axel Witsel au moment où l’on sentait que les nerfs des joueurs du Bosphore commençaient à lâcher… Même si un doute subsiste : la balle a-t-elle abouti (in)volontairement sur le bras du médian du Standard ?
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Revenons sur cette action de la première mi-temps, lorsque le gardien belge a réussi un remarquable arrêt, empêchant la reprise de la tête de Turan Arda d’aller fouetter les filets. Ce qu’avait fait juste avant lui Wesley Sonck, auteur d’un but de belle facture. Un coup franc botté à la perfection par Vertonghen et l’attaquant du FC Bruges s’élevait dans le ciel turc pour offrir à l’équipe de René Vandereycken un avantage mérité au vu des 45 minutes gérées à la perfection par Timmy Simons et son entourage.

Les Belges ont, en effet, livré une prestation intéressante à tous les niveaux. Sur le plan défensif, les Turcs n’ont mis un peu de pression dans le rectangle des Diables qu’en fin des deux périodes. Il est vrai que privé de son stratège Mehmet Aurelio, le onze de Fatih Terim n’a pas vraiment produit un football digne d’un demi-finaliste de l’Euro. Tout profit pour les Belges qui ont eux, dans leur approche offensive, réalisé quelques phases relativement dangereuses. Car outre le goal marqué par Wesley Sonck, on a répertorié deux tirs de Jan Vertonghen (un du droit, au-dessus ; l’autre du gauche, dévié par Volkan) qui justifiaient le surprenant avantage forgé par une équipe nationale disposée à faire tous les sacrifices pour réussir un résultat positif.

Si l’on excepte une reprise de volée du pied gauche de l’inévitable poison Sentürk, jamais la défense des Diables n’a concédé du terrain à des adversaires qui ont finalement trouvé leur salut suite à une faute de main sifflée contre Witsel. La transformation du penalty, remarquablement effectuée par le capitaine Emre, n’a même pas eu le don de stimuler l’orgueil turc puisque, mis à part quelques phases confuses, les défenseurs belges n’ont pas eu de vraies raisons de stresser. Au contraire de Volkan qui doit encore remercier son défenseur Gonul, auteur d’un sauvetage décisif sur sa ligne de but (70e, sur une tête de Fellaini). La balle du 0-2 en fait.

Vos réactions

lundi, 08 septembre 2008

US Open: Serena Williams redevient la reine du circuit

NEW YORK (Reuters) - L'Américaine Serena Williams a remporté son troisième US Open et enfile le costume de numéro un mondiale qu'elle n'avait plus revêtu depuis cinq ans.
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Toujours aussi spectaculaire, la cadette des soeurs Williams a dominé la Serbe Jelena Jankovic en deux sets 6-4 7-5 dans un match qui devait décider de la nouvelle reine du circuit après l'intermède Ana Ivanovic, éliminée au deuxième tour du tournoi par la Française Julie Coin.

Peu en réussite à New York depuis ses deux sacres de 1999 et 2002, Serena Williams a dû s'employer pour éteindre la résistance de Jelena Jankovic, finalement éreintée par les quarante-quatre coups gagnants de l'Américaine.

Williams est désormais à la tête de neuf titres du Grand Chelem. A 26 ans, elle récupère la place de numéro un mondiale, qu'elle avait occupée pendant cinquante-sept semaines, du 8 juillet 2002 au 10 août 2003.

Perturbée par des blessures, la cadette des soeurs Williams avait même plongé au 140e rang mondial durant l'été 2006 avant de renaître six mois plus tard, à l'Open d'Australie, son dernier titre majeur avant cette belle nuit new-yorkaise.

"Je suis tellement heureuse", a déclaré Williams à la sortie du court. "Cela a une saveur particulière parce que j'ai beaucoup travaillé (pour revenir au haut niveau)."

"Je n'avais même pas envisagé de venir ici pour prendre la place de numéro un mondiale, c'est comme un bonus", a-t-elle dit.

JANKOVIC GÂCHE QUATRE BALLES DE SET

Jankovic, 23 ans et tête de série numéro 2, avait pourtant réalisé le meilleur début de match dans cette finale et fait le break pour mener 2-1, service à suivre.

Mais la cadette des soeurs Williams, tête de série numéro 4, imposait peu à peu sa puissance de frappe pour aligner une série de quatre jeux consécutifs et mener 5-2.

Dans un sursaut, la Serbe revenait à 4-5 service à suivre mais Serena Williams s'emparait une nouvelle fois du service de son adversaire pour gagner la première manche 6-4.
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Jankovic faisait le break au huitième jeu pour mener 5-3. Sur le service de Williams, elle s'offrait même trois balles de set à 0-40, toutes sauvées avec brio par l'Américaine.

Au jeu suivant, alors qu'elle servait pour le set, Jankovic s'offrait une quatrième balle de set, gâchée par une double faute, avant de s'incliner et de voir Williams revenir à 5-5.

Les deux derniers jeux étaient encore âprement disputés et le public s'enthousiasmait devant la qualité des échanges.

Finalement, l'Américaine, plus solide sur les points décisifs, emportait la décision grâce à un dernier revers court croisé imparable qui lui offrait le break et le titre sur sa deuxième balle de match.

Jankovic, qui disputait sa première finale d'un tournoi du Grand Chelem, a reconnu la supériorité de l'Américaine.

"Serena a été meilleure ce soir. Félicitations à elle. Elle a juste été trop forte", a déclaré la Serbe, souriante malgré la défaite. "Je suis fière d'avoir atteint la finale même si je suis toujours déçue quand je perds."

Edité par Clément Dossin

dimanche, 07 septembre 2008

GP de Belgique: victoire de Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), Bourdais 7e

SPA-FRANCORCHAMPS (AFP) - Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a remporté le Grand Prix de Belgique, treizième des 18 épreuves du Championnat du monde 2008 de Formule 1, dimanche sur le circuit de Spa-Francorchamps.
Après un fin20c904ae780c26c9195c0b731a7ccc00.jpgal à rebondissements, Hamilton a devancé le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) et l'Allemand Nick Heidfeld (BMW Sauber), accentuant ainsi son avance en tête du Championnat du monde. C'est sa cinquième victoire cette saison.

Kimi Raikkonen (Ferrari), qui semblait avoir course gagnée, a été victime d'une averse piégeuse à trois tours de la fin, qui a complètement chamboulé le classement. Le Finlandais est sorti de la piste et n'a pas fini la course.

L'Espagnol Fernando Alonso (Renault) a pris la quatrième place devant la Toro Rosso de l'Allemand Sebastian Vettel et la BMW Sauber du Polonais Robert Kubica.

Le Français Sébastien Bourdais (Toro Rosso), cinquième durant toute la course après un excellent départ, a perdu des places dans le dernier tour pour finalement terminer septième. Il a toutefois la satisfaction de ramener des points pour la deuxième fois de la saison. L'Allemand Timo Glock (Toyota) a pris le dernier point de la huitième place.

La Cérémonie, c'est Parti ! Vive les Jeux !

Voici une deuxième journée d'entraînement escrime qui s'achève et je suis plutôt content de constater que le physique est bien là. Si je continue à m'entraîner à ce rythme jusqu'au 16, le 17 c'est sûr, j'explose tout! :-)
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En attendant, le gros de cette journée, c'est... le lancement officiel des 13èmes Jeux Paralympiques d'été, à Pékin !
Petit rappel pour vous dire que ces Jeux, organisés depuis 1960, concernent environ 4000 athlètes, 150 pays, nations, régions représentés, 20 sports! C'est la 2ème plus grosse manifestation après les JO soit, plus que la Coupe du monde de football !

Je viens d'enfiler mon costard et je vous dis à tout à l' heure à la Télé pour vous faire un ptit coucou !

Pour les plus connectés, tentez votre chance sur Eurosport à la TV et sur http://fr.cctv.com/ sur le Net

Que la Fête commence ! Vive les Jeux!

Cyril