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vendredi, 16 octobre 2009

Govou capitaine de l'équipe de France: "Je suis fier"

Capitaine de l'équipe de France lors de la seconde période de France-Autriche (3-1), Sidney Govou est revenu à Lyon plein d'enthousiasme. Dans ce large tour d'horizon, il est confiant pour l'avenir des Bleus et excité à l'idée d'évoquer les prochaines échéances de l'OL.552127-6863281-317-238.jpg

SIDNEY GOVOU, qu'avez-vous ressenti mercredi soir lorsque vous avez porté pour la première fois de votre carrière le brassard de capitaine de l'équipe de France?

 

S.G. : Je crois que "Titi" (Henry) m'a croisé quand il est sorti et m'a alors tendu le brassard. C'est une anecdote même si cela a marqué les esprits de mes amis, je suis quand même un petit peu fier.

 

Pensez-vous vraiment que Thierry Henry vous ait confié le brassard par hasard?

 

S.G. : Je ne sais pas, c'est à lui qu'il faut cette question. Le sujet n'avait pas été abordé avant le match. Peut-être aussi que Thierry l'a fait sciemment en considérant que le brassard devait me revenir du fait de mon ancienneté.

 

Comment accueillez-vous le fait que l'équipe de France doive passer par les barrages pour se qualifier pour la Coupe du Monde?

 

S.G. : On sait que ce sera compliqué. Il faut se qualifier mais nos quatre adversaires potentiels (Eire, Bosnie, Ukraine, Slovénie, Ndlr) afficheront autant d'envie que nous. Par rapport à notre potentiel, à ce que nous avons montré lors des derniers matchs, il faut être confiant mais respecter l'adversaire. Dans le groupe, nous avons un seul souhait : recevoir lors du match retour.

 

Vous imaginez-vous en Afrique du Sud l'été prochain?

 

S.G. : Oui, comme tout le monde.

 

L'Olympique lyonnais va accueillir Sochaux samedi. La transition est-elle difficile?

 

S.G. : Ce n'est pas évident mais j'ai l'habitude de jouer rencontres internationales puis des matchs moins attrayants en club. Mais, et je le dis souvent, le club, c'est ce qui nous motive toute la saison. Je sais que je serai rappelé en équipe de France si je suis performant en club.

 

L'OL est désormais leader de la L1, cela change-t-il votre approche des prochains matchs?

 

S.G. : Il faut assumer cette première place. L'OL l'a toujours fait même la saison passée malgré la perte du titre. Ce qui est important, c'est d'être premier après la dernière journée. À Lyon, on aborde chaque match pour le gagner, que l'on soit premier, deuxième, troisième ou quatrième.

 

L'OL a pour l'instant gagné ses six matchs disputés à domicile, la confiance est-elle revenue à Gerland?

 

S.G. : Oui. Nous sommes conscients que la perte du titre la saison passée est en grande partie la conséquence de notre mauvais parcours à domicile. Du coup, en début de saison, nous avions l'ambition de redevenir une équipe imbattable à Gerland. Pour l'instant, ça se passe bien, nous allons essayer de continuer cette série contre Sochaux.

 

Allez-vous gérer le match contre Sochaux en prévision du déplacement de mardi à Liverpool?

 

S.G. : Ce serait une erreur de penser de la sorte. Nous sommes des joueurs de haut niveau, nous devons être capables d'enchaîner les rencontres. Après, les aléas du match peuvent nous amener à gérer.

 

Tous les attaquants de l'OL sont désormais disponibles, craignez-vous la concurrence?

 

S.G. : Le coach devra faire des choix, tant pis pour lui et pour ceux qui ne seront pas alignés…Tant que la concurrence est saine, il n'y a aucun souci. J'ai envie de jouer, je vais tout faire pour jouer, nous sommes tous dans le même état d'esprit.

 

Après avoir joué les deux matchs avec l'équipe de France, pensez-vous être ménagé contre Sochaux?

 

S.G. : Non, je n'ai pas envie d'être ménagé. Je me sens bien, j'ai envie de continuer. C'est au coach de décider, s'il me pose la question, je lui dirai que j'ai envie de jouer. Peut-être que certains joueurs aiment souffler de temps en temps mais ce n'est pas mon état d'esprit.

 

Un mot sur le rendez-vous qui vous attend mardi à Liverpool?

S.G. : On a hâte d'y être même s'il ne faudra pas être spectateur de ce qui va se passer dans les tribunes. On ira à Liverpool pour réussir un bon résultat. Un nul ? Ça dépend de la physionomie du match. On sait que Liverpool aura davantage besoin des trois points que nous, on s'attend à un match difficile, à un combat.

lundi, 12 octobre 2009

Emile Mpenza plus fort que jamais

Il est rare que les faits de jeu corroborent les propos d’avant-match d’un coach, fût-il un nouveau venu. Ce fut le cas, samedi soir, dans un match devenu, en raison de la victoire bosniaque, potentiellement plus intéressant pour les Diables que pour les Turcs.pict_197755.jpg

L’explosion de joie qui a retenti dans le vestiaire, après ce succès qui en appelle d’autres, est révélatrice du nouvel état d’esprit que Dick Advocaat a instauré d’emblée dans notre groupe d’internationaux : en les ayant exhortés à aller de l’avant, à oser entreprendre avec discernement tout en restant disciplinés, le coach néerlandais a libéré les Diables Rouges. Il a commencé à leur faire prendre conscience de leurs potentialités.

 

Certes, les Turcs ont singulièrement manqué d’allant. Certes, le premier but d’un Mpenza, replacé dans de bonnes conditions, aurait pu être invalidé. Mais on a retrouvé une véritable équipe. "Après une semaine pleine de turbulences, j’ai apprécié que mes joueurs se soient bien battus, s’est félicité Dick Advocaat. On sait qu’on peut mieux encore, mais cette équipe revient de loin. Sa réceptivité, surtout, m’a plu. Elle a retenu le message que j’ai diffusé : c’est en travaillant durement et en s’appuyant sur une bonne organisation qu’on peut forger des résultats. J’ai particulièrement goûté que chacun ait bien assumé la tâche précise qui lui était assignée".

Dick Advocaat a surtout souligné l’excellent comportement de ses joueurs en phase défensive. A commencer par l’abnégation de Mirallas et de Lamah dans ce domaine. C’est un début appréciable : on en revient, ainsi, aux fondamentaux qui ont forgé nos triomphes. Ces Diables-là, certes encore perfectibles, ont aussi joué en équipe. C’est beaucoup pour un seul match

09:56 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mpenza |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 09 octobre 2009

Qualifications au Mondial : Ribéry provisoirement forfait

Franck Ribéry a déclaré forfait pour les deux prochains matchs de la France dans les qualifications pour la Coupe du monde en raison d’une blessure au genou gauche.

Franck Ribéry, blessé, a déclaré forfait”. Les mots claquent sur le site de la Fédération française de football. Il sera absent de la séléction trocolore lors des deux prochains matchs des qualifications de la Coupe du monde.

“L’attaquant, qui souffre d’une tendinite du tendon rotulien du genou gauche, quitte le stage dès cet après-midi”. Ce forfait de l’attaquant du Bayern Munich s’ajoute à celui du meneur de jeu Yoann Gourcuff, qui n’a pas été sélectionné en raison d’une blessure à la cuisse gauche.

Deuxième du groupe 7 à quatre points de la Serbie avec deux matchs à jouer, la France affronte les Iles Féroé samedi à Guingamp puis l’Autriche, troisième à quatre points des Bleus, quatre jours plus tard au Stade de France.
Une victoire samedi lui garantirait au minimum la deuxième place et une présence en barrages de qualification pour le Mondial en Afrique du Sud.

lundi, 05 octobre 2009

Basket - Le Sénégal bat la France (74-59) et se qualifie en finale

Beyrouth, 4 oct (APS) - Le Sénégal a battu en demi-finale la France sur le score de 74 à 59, dimanche, à Beyrouth (Liban), se qualifiant en finale du Tournoi de basket-ball féminin des 6-èmes Jeux de la Francophonie pour laquelle il rencontrera la Roumanie, a consaté l’envoyé spécial de l’APS.basket.jpg

Dans l’autre demi-finale, les Roumaines sont venues à bout de la Tunisie sur le score de 55 à 49.

La Roumanie était dans la même poule que le Sénégal qu’elle avait battu par 79 à 67.



ABK/ASG

samedi, 03 octobre 2009

Ligue 1 - Les Verts font tomber le champion !

Toutes les belles séries ont une fin. Après 22 matches sans défaites toutes compétitions confondues, les Girondins, invaincus depuis sept mois, ont mordu logiquement la poussière à Geoffroy-Guichard (3-1). La faute à plusieurs absences, à une fatigue perceptible, à une motivation vacillante et à une équipe de Saint-Etienne totalement revigorée par un tandem (Bergessio et Augusto) plein de promesses pour l'avenir.9f6c618aa64e92d340f399a2db2d3c85.jpg

Avec un seul tir cadré en première période, Bordeaux, meilleure attaque du championnat, faisait peur à voir. Emoussés par leur parcours en Ligue des Champions et en championnat, les Girondins alignaient une équipe B (Sertic, Traoré, Bellion, Placente, Jurietti) et ne pouvaient pas avoir de grosses ambitions. Au contraire, Saint-Etienne devait se racheter devant son public qui n'avait vu jusque-là qu'une victoire en Ligue 1 depuis le début de saison. Fringants à l'image d'Augusto Fernandez et de Gonzalo Bergessio, les Verts développaient un jeu séduisant et tout en mouvements. Et c'est fort logiquement qu'Augusto, esseulé au second poteau, ouvrait de la tête son compteur but (9e). La défense girondine était aux abonnés absents, Ciani et Henrique donnaient de grandes largesses aux attaquants stéphanois. Bergessio (19e) et Ilan (36e) auraient pu donner un plus large avantage aux Verts, mais ce n'était que partie remise. Et sur une percée d'Ilan à la demi-heure de jeu, Saint-Etienne portait l'estocade par Ilan qui s'en allait battre Carrasso (30e).

Le missile de Payet !

Totalement amorphe et incapable de réagir, Bordeaux venait de réaliser sans doute sa plus mauvaise première période de la saison. C'est sans doute pour cela que Laurent Blanc lançait peu après la reprise Fernando Cavenaghi et Marouane Chamakh. Les Girondins avaient désormais le monopole du ballon. Après une tentative de reprise de volée avortée d'Ilan (51e), les Verts cédaient logiquement et relançaient les champions de France. A la suite d'une faute d'Andreu sur Sertic dans la surface, l'arbitre sifflait un penalty que Jussiê transformait sans trembler. Dès lors, la rencontre changeait de physionomie et Bordeaux dominait les débats sans pour autant être très dangereux. Pourtant, à force de reculer, la défense stéphanoise était désorganisée dans le dernier quart d'heure. Sur un coup-franc dangereux, Wendel, entré en jeu un peu plus tôt, aurait pu égaliser (86e). A force d'encourager son équipe pour ne pas qu'elle cède, le peuple stéphanois allait être récompensé de ses efforts. Sur un contre, Dimitri Payet, légèrement excentré sur son côté droit, ne se posait pas de question en voyant Carrasso légèrement avancé. Il envoyait sans contrôle un tir puissant dans la lucarne du portier girondin (90e+4) et délivrait un Chaudron tout acquis à la cause des Verts.

Grâce à ce succès, le deuxième à domicile de la saison en championnat, Saint-Etienne se donne de l'air au classement (12e). De son côté, Bordeaux essuie sa première défaite de la saison et devra oublier une première période insipide. Heureusement pour les champions de France, la trêve internationale arrive à point nommé pour recharger les piles.

jeudi, 17 septembre 2009

Standard de Liège: ça avait commencé beau

pict_193903.jpgLes intentions étaient claires et payaient d’emblée. Après 119 secondes, Mangala profitait d’un corner mal renvoyé par la défense d’Arsenal pour ajuster, du gauche, Mannone (1-0). 115 secondes plus tard, Jovanovic filait vers le but. Son crochet dans le rectangle forçait Gallas à la faute : le Serbe s’emparait du ballon pour convertir le penalty. 2-0 après 4 minutes et 4 secondes, cela doit être un record en "C1" !

Nantis de cet avantage. inespéré si tôt dans la partie, les Rouches pouvaient se concentrer sur la récupération du ballon, avec un pressing haut et des contres menés tambours battants. Le jeu des "Gunners", lui, était marqué par un déchet inhabituel : contrôles approximatifs, passes imprécises Il fallait cependant un bon retour de Marcos pour empêcher Eduardo de réduire l’écart. Les Liégeois, vaillants, résistaient bien jusqu’à la fin. de 45 minutes réglementaires mais craquaient dans le temps additionnel : après un bel effort personnel, Diaby servait Bendtner qui était plus prompt que Mangala et glissait le cuir entre les jambes de Bolat (2-1), concrétisant les 66 % de possession de balle des Anglais.

 

Le Standard aurait pu entamer la deuxième mi-temps comme la première si Mbokani avait exploité comme il le fallait un service parfait de De Camargo. Restant très bas, les champions de Belgique subissaient et il fallait un retour magistral de Mangala pour contrer Bendtner.

Le forcing d’Arsenal s’intensifiait. Le public liégeois tentait de soutenir son équipe, mais les Rouches finissaient par craquer à un quart d’heure du terme. Vermaelen profitait d’une phase confuse pour rétablir l’égalité (2-2) avant qu’Eduardo ne porte l’estocade (2-3).

mercredi, 16 septembre 2009

Marseille, la douche froide...

Sous une pluie diluvienne, l'OM s'est incliné face au Milan AC (1-2) pour son entrée en lice dans la Ligue des Champions. Les Olympiens ont pourtant montré un beau visage au Vélodrome mais un certain Pipo Inzaghi est passé par là. Pour Marseille, il sera difficile de s'extirper du groupe C.546277-6762170-317-238.jpg

MARSEILLE - AC MILAN : 1-2
Buts : Heinze (49e) pour Marseille, Inzaghi (28e et 74e) pour l'AC Milan

Il y avait un déluge de nostalgie au coup d'envoi. Mais sous une pluie battante, Marseille n'a pas réécrit l'histoire face à l'AC Milan. Pas cette fois. Seize ans après la finale victorieuse de Munich (1-0), dix-huit après le quart de finale victorieux de C1, l'OM a chuté d'entrée face à son concurrent présumé pour la deuxième place de cette poule C. Cela hypothèque sérieusement ses chances de franchir le premier tour de la Ligue des champions. Pour entretenir l'espoir, il lui faudra créer l'exploit dans deux semaines, à Bernabeu, dans l'antre d'un Real Madrid pénible vainqueur à Zürich (5-2).

Didier Deschamps avait donc vu juste : même avec une équipe vieillissante, même avec un début chaotique en Serie A, même sans Ronaldinho, "le Milan reste le Milan". Traduisez, un ténor du Vieux-Continent, à l'expérience incomparable. Face aux sept Coupes aux grandes oreilles qui ornent l'armoire à trophées du club lombard, celle glanée par les Phocéens n'a pas pesé bien lourd. Tout juste a-t-elle ravivé le doux souvenir de ce fameux 26 mai 1993.

Inzaghi-Seedorf, les deux font la paire

Mais sous une pluie diluvienne, le Vélodrome a été douché par le froid réalisme des Rossoneri. L'OM s'est créé une montagne d'occasions et de situations dangereuses. Il n'en a fallu que deux à Inzaghi pour signer ses 43e et 44e réalisations dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Sur deux caviars d'un Seedorf époustouflant, "Super Pipo" a confirmé sa réputation de tueur des surfaces, capable de surgir à tout moment pour crucifier la défense adverse. L'inusable renard italien a planté un premier coup de couteau à la demi-heure de jeu, en se faisant oublier au second poteau (0-1, 28e). Il a récidivé à l'aube du dernier quart d'heure, d'un extérieur du pied droit aussi précis que le centre de Seedorf (0-2, 74e).

Dans un match engagé, où chaque duel fut aussi intense que sur un ring de boxe, Milan a mis K.-O. son adversaire au moment même où l'OM avait refait surface. Durant le premier acte, Marseille s'était entêté à forcer le verrou lombard en l'attaquant de front, plein axe. Résultat : des frappes à la pelle, mais une seule cadrée. Celle de Benoît Cheyrou, à la 45e minute. C'est en écartant le jeu que les coéquipiers de Mamadou Niang ont trouvé des solutions en seconde. Intenable, le Sénégalais a mis au supplice une charnière Nesta-Thiago Silva jusqu'ici bien en place. Le but marseillais est pourtant intervenu sur un coup franc de Cheyrou, déposé sur la tête - victorieuse - d'Heinze (1-1, 49e). A ce moment-là, l'OM avait les armes pour pousser Milan à rendre les siennes. Au lieu de cela, les protégés de Leonardo ont fait le dos rond, ont attendu l'ouverture. Pour mieux tuer le match quand il le fallait. Ce doit être ça, un grand d'Europe.

LA DECLA : Didier Deschamps (entraîneur de Marseille)

"Au haut niveau, seul compte le résultat. On pourra certes dire qu'on a fait de bonnes choses, on a été prêt de prendre l'avantage à un moment donné, mais, comme je le disais la veille de ce match, le Milan reste le Milan! Ce sont de grandes équipes, habituées au haut niveau. Je n'ai pas souvenir que Steve Mandanda ait dû faire un arrêt. Mais il suffit de peu, d'une seconde d'inattention, face à des joueurs comme Inzaghi. Mais l'efficacité prime, même s'il y a eu de notre côté de très bonnes choses, surtout en 2e mi-temps. Globalement, on a fait un match de haut niveau, mais le réalisme italien comme souvent a fait la différence, avec des joueurs de grande expérience et habitués à gérer de grands rendez-vous. Nous sommes désormais dans la pire des situations

lundi, 14 septembre 2009

Serena Williams à l'amende à l'US Open

Serena Williams a été condamnée dimanche à une amende de 10.000 dollars pour sa réplique trop vive à un juge de touche qui avait constaté qu'elle avait commis une double faute, dans son match contre Kim Clijters.

La joueuse américaine s'est emportée, et les juges ont fini par donner la victoire à son adversaire, samedi, en demi-finale de l'US Open.

C'est l'amende maximum qui puisse frapper un joueur (une joueuse) lorsqu'il ou elle fait preuve d'une attitude indigne d'un sportif. "Ce qu'elle a fait est inacceptable, quelles que soient les circonstances. Sur un court, agiter sa raquette en direction d'un juge de touche et utiliser un vocabulaire obscène, cela n'est simplement pas acceptable", estime le directeur du tournoi Jim Curley.

L'US Open a indiqué qu'une enquête devra déterminer la gravité de la faute. Selon les juges, la joueuse s'est montrée irrévérencieuse et menaçante. "Les choses ne vont pas s'arrêter là" a prévenu Jim Curley.

Si la gravité est avérée, l'amende pourrait alors être proportionnelle au montant des gains de la joueuse lors du tournoi.

Williams écope par ailleurs de 500 dollars d'amende pour avoir brisé sa raquette après un jeu perdu le même soir. Peu de choses en comparaison des 350.000 dollars que lui ont apporté sa participation à la demi-finale. AP

US Open: retour gagnant pour Clijsters

Dix-huit mois après la naissance de sa fille, et après s'être retirée deux ans et demi du circuit, Kim Clijsters a créé l'événement en remportant dimanche la finale féminine de l'US Open, dernière levée du Grand Chelem de tennis.

Sous les yeux de sa fillette Jada et de son mari américain Brian Lynch, la Belge, qui n'était pas tête de série, ni même classée, a battu la tête de série No9, la Danoise Caroline Wozniacki, 7-5, 6-3, dimanche soir.

C'est le deuxième trophée du Grand Chelem pour Clijsters, qui avait gagné déjà à Flushing Meadows en 2005. Depuis cette dernière apparition à l'US Open, la joueuse de 26 ans n'avait pas disputé assez de matches pour figurer au classement. Elle disputait le tournoi avec une "wild card".

Après sa victoire, Clijsters tenait son bébé dans un bras et son trophée dans l'autre, témoignant de la joie d'être mère et de celle de décrocher un tournoi majeur.

"Ce n'était pas vraiment prévu", a souligné la championne belge. "Je voulais commencer ces trois tournois et revenir progressivement au rythme et à l'environnement des tournois".

Mais c'est tout le contraire qui s'est produit, Clijsters se permettant de terrasser les deux soeurs Williams et deux autres joueuses dans les dix premières mondiales. Avec les soeurs Williams, elle a montré ses muscles. Avec sa finaliste Caroline Wosniacki, elle a montré qu'elle pouvait jouer la patience y compris après avoir été menée 4-2 au premier set.

C'est la première victoire d'une joueuse mère de famille depuis 1980, quand l'Australienne Evonne Goolagong Cawley avait décroché le titre à Wimbledon. C'est aussi la première fois qu'une femme qui n'est pas l'une des dix premières joueuses mondiales du classement WTA remporte l'US Open. AP

vendredi, 11 septembre 2009

Football: Maradona sur un siège éjectable après la nouvelle défaite de l'Argentine

Cette défaite laisse envisager une absence de l'Argentine de la Coupe du monde pour la première fois depuis 1970.

"Ce Maradona a dramatiquement démontré qu'il n'est pas né pour entraîner, que sa glorieuse image a impressionné de prime abord, mais pas davantage", écrit le Diario Popular dans son édition de jeudi.

Le quotidien de sports "Ole" a titré: "Nous n'allons nulle part", barrant une photo de Maradona.

La Fédération argentine de football n'a jamais limogé un sélectionneur, mais Maradona est sur un siège éjectable. Il pourrait soit démissionner, soit accepter des changements dans sa façon de diriger à l'occasion des deux derniers matches de qualification.

L'Argentine est désormais cinquième de la poule de 10 équipes de la zone sud-américaine des éliminatoires du Mondial 2010 en Afrique du Sud. Les quatre premiers du groupe seront directement qualifiés pour la Coupe du monde.

Une cinquième place pourrait cependant permettre aux Argentins doubles champions du monde d'aller en Afrique du Sud, mais il leur faudrait remporter un barrage aller-retour face au quatrième de la zone CONCACAF.

Malmenée par un Paraguay très inspiré en attaque, l'Argentine a concédé sa deuxième défaite en quatre jours, après un premier revers 3-1 face au Brésil.

Maradona a fait savoir qu'il se battrait "jusqu'à la dernière goutte de sang".

"Depuis que j'ai 15 ans, je me bats avec vous (les journalistes), avec vos critiques", a dit Maradona, considéré comme l'un des meilleurs joueurs de tous les temps. "Maintenant, j'ai 48 ans et je continue à me battre. Et il se pourrait que je sois confronté aussi à des critiques de certains joueurs, mais elles auront lieu derrière des portes closes".

"L'équipe nationale doit être reconstruite", écrit "Ole". "Maradona ne peut être ce Maradona. Il ne parle pas sur le terrain".

Le journal "La Nacion" laisse peu de chance à Maradona de rester en poste.

"L'ère Maradona s'érode à vitesse grand V", écrit le journal. "Maradona est dans l'oeil du cyclone et il est difficile d'imaginer qu'il en sortira sain et sauf". AP

Arsène Wenger, le manager d'Arsenal, souhaite que la FIFA revienne sur sa volonté d'interdire les transferts de jeunes joueurs de moins de 18 ans.

Plutôt que d'effectuer des transferts de grands joueurs à coups de millions d'euros, Wenger entend favoriser l'émergence des jeunes talents du monde entier.

Vendredi, cela fera six ans que son actuel capitaine Cesc Fabregas a quitté la pépinière du FC Barcelone à 16 ans pour rejoindre le club londonien de Premier League.

Sepp Blatter, le président de la FIFA, a indiqué vouloir stopper un système qualifié d'"esclavage d'enfants".

"Si ces joueurs ne peuvent aller vers les meilleurs clubs, ils ne progresseront pas", indique Wenger. "Je suis contre un système qui empêcherait les joueurs d'atteindre le haut niveau. Si vous avez un enfant bon musicien, quelle est votre première réaction ? C'est de le mettre dans une bonne école de musique, pas dans une école médiocre, alors pourquoi cela ne pourrait-il pas se produire en football ?"

Le sujet est devenu sensible avec l'interdiction faite à Chelsea par la FIFA de recruter jusqu'en 2011 pour avoir fait signer un jeune joueur de Lens âgé de 16 ans. Chelsea a fait appel.

"Si un joueur vient à Chelsea, Arsenal, Manchester United, c'est propre et il recevra une bonne éducation. C'est pourquoi j'ai un avis tranché sur le sujet", a déclaré Wenger. "Nous devons respecter les règles. Des gens pensent que nous prenons 30 joueurs chaque année pour les former, ce n'est pas cela.

"Quand nous en prenons un ou deux, nous leur donnons une éducation de premier ordre et nous nous occupons d'eux socialement". AP

jeudi, 10 septembre 2009

Le match des bleus

HUGO LLORIS

Désormais installé dans le fauteuil de gardien numéro 1, le Lyonnais a eu le temps de faire une belle parade sur une frappe de Gojko Kacar (5e). Un arrêt et au revoir. Ainsi en a décidé M. Rosetti en l'expulsant suite à une faute sur Zigic (9e). Très sévère... Va-t-on relancer le débat sur le gardien des Bleus ?

BAKARY SAGNA

Un abattage énorme. Esseulé dans son couloir droit après le replacement de Henry en pointe, le défenseur d'Arsenal s'est multiplié sur le terrain. Défensivement, il a parfaitement maîtrisé Jovanovic. D'ailleurs, on n'a presque pas vu le joueur du Standard de Liège. Offensivement, il a même tenté d'apporter le surnombre devant quand il en a eu la possibilité.

ERIC ABIDAL

Raymond Domenech l'a préféré à Julien Escudé, buteur contre son camp face à la Roumanie (1-1) et blessé. Le seul changement dans le onze de départ. Et le Barcelonais s'en est un peu mieux sorti. Quelques flottements en début de match qui ont notamment entraîné le penalty serbe. Mais il s'est ensuite repris. Solide dans ses duels avec les attaquants serbes, notamment Zigic. Son jeu aérien a également été un atout. Prometteur.

WILLIAM GALLAS

Comme Abidal, il a eu du mal à entrer dans le match. Le temps sans doute de s'habituer à un nouveau changement de partenaire en défense centrale. Mais lui aussi a su reprendre ensuite le dessus. Il a dû livrer un vrai combat face à Stankovic et Zigic.

PATRICE EVRA

On l'a senti moins serein que ces partenaires de la défense. Milos Krasic lui a fait passer une soirée difficile. Mais, globalement, le défenseur de Manchester United s'en est plutôt bien tiré. C'est même lui qui est à l'origine de l'action qui amène l'égalisation française en trouvant Anelka dont la frappe sera reprise par Henry.

JEREMY TOULALAN

Critiqué cette semaine pour son faible apport, Jérémy Toulalan s'est beaucoup dépensé. En infériorité numérique, il a soulagé les Bleus en réalisant un gros travail de récupération au milieu de terrain. Mais cela l'a contraint à se concentrer sur ses tâches défensives. Une perte de balle a pourtant failli coûter cher sans une déviation de Mandana sur la transversale (55e).

LASSANA DIARRA

Enorme. Le joueur du Real Madrid était partout. Infranchissable, il n'a jamais lâché les milieux de terrain serbes et a parcouru un nombre de kilomètres incalculable. Alors que Raymond Domenech a dû rapidement se passer d'un attaquant, Diarra a également su se projeter vers l'avant comme il le fait en club. Au fil des matches, il s'impose comme un élément indispensable de l'entrejeu tricolore.

YOANN GOURCUFF

Après l'expulsion de Lloris, le Bordelais n'a pas rechigné à s'atteler à des tâches défensives. Et il s'en est parfaitement acquitté, n'hésitant pas à combler les trous laissés au milieu de terrain. A contrario, il a été contraint de délaisser la construction du jeu tricolore. Remplacé par ALOU DIARRA (85e).

NICOLAS ANELKA

Un bon match de l'attaquant de Chelsea. Après l'expulsion de Lloris et la sortie de Gignac, il a été replacé dans l'axe. Il s'est alors attaché à offrir des solutions à ses partenaires. Il est ainsi à l'origine du but égalisateur d'Henry, sa frappe étant relâché par le gardien. Anelka s'est ensuite offert plusieurs belles frappes, malheureusement non cadrées (41e, 53e). Sa capacité à garder le ballon a également été précieuse.

THIERRY HENRY

Il est bien le buteur providentiel des Bleus. Au coeur d'une tempête médiatique depuis lundi, le capitaine a encore répondu présent. Comme en Irlande lors des éliminatoires du Mondial 2006, c'est lui qui sauve les siens. Suite une frappe d'Anelka mal repoussée par Stojkovic, il marque un but plein d'opportunisme, son 50e en équipe de France. Il a constamment cherché à offrir des solutions. Remplacé par FRANCK RIBERY (77e).

ANDRE-PIERRE GIGNAC

Décevant face à la Roumanie (1-1), le Toulousain n'a pas eu le temps de se racheter. Après l'expulsion de Lloris, il a fait les frais du remaniement tactique de Domenech. Dès la 12e minute, il a dû céder sa place à STEVE MANDANDA. A peine entré, le gardien de l'OM n'a rien pu faire sur le penalty transformé par Milijas. Mais il a ensuite été irréprochable, notamment sur un missile d'Ivanovic qu'il dévie sur la transversale (55e).

A.P. / Eurosport

mardi, 08 septembre 2009

Equipe de France:Henry : "Il n'y a pas eu de clash"

Qu'il soit vérité, mensonge ou exagération, cet incident est en tout cas venu relancer le débat sur le sélectionneur. Car les soutiens à ce dernier s'amenuisent à vue d'oeil. Après le public, qui accompagne désormais chacune de ses apparitions d'une bordée de sifflets, ce sont les joueurs qui semblent lâcher le patron des Bleus. Même si elle a été déformée, il y a bien eu explication vendredi à Clairefontaine. Outre Thierry Henry, Nicolas Anelka et William Gallas auraient également pris la parole. Domenech se serait même réjoui de cette réaction. A l'extérieur, la génération de 98 se déchaîne, à l'instar d'Emmanuel Petit ou Robert Pires. Lundi, Christophe Dugarry a ainsi estimé que "Domenech fait tout pour se protéger lui-même à travers des déclarations incompréhensibles".

Finalement, Raymond Domenech semble bénéficier d'un seul soutien indéfectible : celui de Jean-Pierre Escalettes. Le président de la FFF, lui aussi entraîné dans la tourmente, ne cesse de répéter que le sélectionneur "n'est pas menacé". "Le conseil fédéral a pris une décision qui n'a pas été admise par tout le monde mais il l'assume et l'assumera jusqu'au bout, a-t-il encore affirmé lundi soir sur Direct 8 en référence au maintien en poste de Domenech après l'échec de l'Euro 2008. On n'a pas dit à Domenech par quelle porte il devait passer. S'il faut passer par la petite porte, on passera par la petite porte. Mais on passera" . Sous-entendu : l'objectif reste la qualification. Et seulement la qualification. "Quel que soit le scénario en Serbie", précise-t-il.

lundi, 07 septembre 2009

Golden League Bruxelles - La bourrasque Bolt

Absent de la ligne droite, remportée par son compatriote Asafa Powell (9"90) devant un Tyson Gay (10"00) une nouvelle fois bloqué dans ses blocks, Usain Bolt avait décidé de s'aligner sur le demi-tour de piste. Sous la pluie et en 19"57, soit le quatrième chrono de tous les temps derrière son record du monde berlinois (19"19), celui des JO de Pékin (19"30) et le temps de Michael Johnson (19"32 aux JO d'Atlanta 1996), le Jamaïcain a facilement dominé le 200m belge et s'est offert le luxe de relâcher à 15m de la ligne.bolt.jpg

Respectivement deuxième en 20"19 et troisième en 20"47, l'Américain Wallace Spearmon et l'Azéri Ramil Guliyev n'ont pu apercevoir la fusée caribéenne qu'au moment du décollage. Après, c'était trop tard. "Je me sentais vraiment bien et je m'attendais à courir vite, d'autant qu'à l'entraînement j'avais constaté que cette nouvelle piste était vraiment très rapide. Johnson a été un exemple, il me faisait rêver. Mais je suis quand même fatigué et je suis content qu'il n'y ait pas de grand championnat en 2010", a expliqué Bolt. Invaincus cette saison en Golden League, Sanya Richards, Yelena Isinbayeva et Kenenisa Bekele étaient les trois derniers athlètes encore en course pour décrocher le million de dollars (environ 710 000 euros).

Sans réelle surprise, l'Américaine, la Russe et l'Ethiopien ont été au bout de leur effort pour se partager le dernier jackpot de l'histoire de l'épreuve dorée, qui laissera sa place à la Ligue de Diamant la saison prochaine. Soit 333 333 dollars (210 000 euros) chacun. Sur 400m, la championne du monde de Berlin, Sanya Richards, a déroulé pour signer la meilleure performance mondiale de la saison, en 48"83, son 40e chrono sous les 50 secondes. A la perche, la Tsarine Yelena Isinbayeva n'a eu besoin que d'un essai à 4,70m pour remporter le concours bruxellois. Après avoir fixé le record du monde à 5,06m à Zurich, la Russe a tenté 5,07m - en vain - devant un Stade Roi-Baudoin acquis à sa cause. Finalement, celui qui a le plus souffert, c'est l'empereur éthiopien. En 12'55"31, Bekele a remporté son 5000m, grâce à son habituel final. Mais il a dû s'accrocher jusqu'au bout pour dominer son compatriote Imane Merga (12'55"66).

US Open - Tsonga et Monfils, valeurs sûres

tsonga.jpgLes tours passent et se ressemblent pour Jo-Wilfried Tsonga. Arrivé à New-York avec dans le rétroviseur une défaite peu glorieuse au premier tour du Masters 1000 de Cincinnati face à l'Américain Guccione, le numéro un tricolore démontre au fil des tours à l'US Open que ce revers, indigne de son talent en terme de comportement, n'est déjà plus qu'un lointain souvenir. "Je suis prêt à relever le défi de Jo, à l'agresser, à faire un match plein ", avait prévenu Julien Benneteau, mais le Bressan n'a pas vraiment eu l'opportunité de mettre en pratique ses ambitions tant le protégé d'Eric Winogradsky s'est montré supérieur au 3e tour de l'US Open. Cette victoire lui permet de devenir l'un des rares Tricolores à atteindre le stade des huitièmes de finale dans chacun des trounois du Grand Chelem.

Nullement affecté par le fait d'affronter un compatriote, le Manceau a imprimé un rythme d'enfer du premier au dernier échange, ne laissant pas une seule seconde de répit à son adversaire. Porté par un service toujours aussi dévastateur (10 aces, 81% des points remportés derrière sa première balle), Jo a su imposer son jeu ultra offensif, démontrant également au fil des jeux qu'il n'était pas qu'un simple bombardier. "Cela fait longtemps que je n'ai pas été aussi bien. Je dirais même que je n'ai jamais été aussi bien depuis que je suis sur le circuit"... Au vu de son match, on veut bien croire Tsonga. Certes, son coup droit et sa première balle ont une nouvelle fois fait des ravages, mais il a également fait la preuve que son arsenal ne se réduisait pas à une puissance de feu hors-norme.

Très solide au filet, avec 26 montées victorieuses sur 34, très à l'aise dans ses déplacements malgré son gabarit, Jo a impressionné. "En face, c'était très dur, il était très solide dans tous les compartiments du jeu. Son service/coup droit était très fort et comme d'habitude il couvrait très bien le terrain, il était très bien en jambe. Et un moment donné, ça devient compliqué, sa puissance fait du dégât... Il n'avait jamais joué comme ça contre moi dans les matchs précédents ", ne pouvait que saluer Benneteau. De bon augure avant de s'attaquer au Chilien Gonzalez en huitièmes de finale. "Contre Fernando, il ne faudra pas que je donne la balle sinon je risque d'aller chercher des pâquerettes à chaque coin du court. Il a les mêmes qualités que moi, il est athlétique, il frappe fort, ça va être un combat de frappeur. il a un coup droit terrible mais c'est à moi de lui montrer que je sais aussi taper dans la balle. Il aime bien être le patron sur le court et moi aussi, il y aura du défi dans l'air !". Ça promet !

. Gaël Monfils (FRA, 13) bat Jose Acasuso (ARG) 6-3, 6-4, 1-0 ab.

US Open - Clijsters se paye Venus

Kim Clijsters n'en finit plus de surprendre : la Belge s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'US Open en éliminant Venus Williams, N.3 mondiale 6-0, 0-6, 6-4, sa deuxième tête de série après Marion Bartoli (N.14) au 2e tour. Kim Clijsters, lauréate en 2005, affrontera Na Li en quart.

La Flamande de 26 ans, ex-N.1 mondiale victorieuse à l'US Open en 2005 de son seul titre du Grand Chelem, a repris la compétition en août après une pause de plus de deux ans et bénéficie d'une invitation à Flushing Meadows. "C'est incroyable, je ne sais pas quoi dire, c'était un match vraiment étrange, surtout dans les deux premiers sets. Il a fallu tout recommencer à zéro à partir de là", a-t-elle déclaré, tout sourire. "J'ai beaucoup travaillé depuis que j'ai repris l'entraînement il y a sept mois et je suis contente du résultat", a ajouté Clijsters, qui avait décidé de mettre un terme à sa carrière sportive afin de fonder une famille.

Clijsters, qui dispute son premier Majeur depuis l'Open d'Australie en janvier 2007, a affiché décontraction et assurance face à l'aînée des Williams. "Elle joue encore très bien. Elle a frappé beaucoup de balles en profondeur. Elle a joué avec constance et agressivité au bon moment. Je n'ai pas été capable de jouer à 100%" , a commenté, laconique, Venus Williams. Dès le premier set, Clijsters a imposé la cadence à l'Américaine, qui n'avait plus connu l'affront d'être blanchie à l'US Open depuis 1997 et sa défaite en finale contre la Suissesse Martina Hingis.

Venus a toutefois réussi à renverser la vapeur au deuxième set mais cela n'a été qu'un répit de courte durée. Face à une Clijsters précise et efficace (68% de premiers services), Williams a fini par perdre patience dès le 3e jeu de la dernière manche en concédant son service. La Belge n'a pas lâché, capitalisant sur cet avantage en enchaînant les bons coups, notamment au filet, et obtenant la victoire sur une double faute de l'aînée des soeurs Williams.

Comme on lui demandait si elle estimait avoir égalé son meilleur niveau, la Belge s'est refusé à toute comparaison, soulignant que "Venus n'a pas joué son meilleur tennis". "J'ai eu beaucoup de hauts et de bas" , a ajouté la Flamande, estimant avoir besoin de "plus de match, plus de tournois" pour retrouver sa régularité passée. Son adversaire malheureuse a quant à elle indiqué qu'elle allait "continuer de récupérer" de son problème au genou gauche en espérant revenir à "100% pour la prochaine compétition." Vainqueur à deux reprises de l'US Open (2000 et 2001), Venus Williams s'est fait sortir par la future championne six fois lors de ses huit autres participations. De bon augure pour Clijsters.

. Flavia Penneta (ITA, 10) bat Vera Zvonareva (RUS, 7) 3-6,7-6(8/6),6-0

 

Prochaine adversaire : S. Williams

Serena Williams (USA, 2) bat Daniela Hantuchova (SLQ, 22) 6-2, 6-0

AFP

Equipe de France:Henry-Domenech, le clash ?

dom.jpgThierry Henry, qui vient d'inscrire son 49e but en sélection face à la Roumanie (1-1), n'est pas seulement le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France. Il en est aussi le capitaine. A ce titre, il peut se permettre de parler au nom du groupe. Et c'est ce qu'il aurait fait la veille du match devant un Raymond Domenech médusé. Car le sélectionneur aurait été le principal concerné par cette prise de parole. La scène, rapportée par Le Parisien, semble surréaliste. Vendredi, avant l'ultime entraînement, le patron des Bleus tente de motiver ses troupes. A sa manière. "J'espère qu'aujourd'hui vous serez meilleurs à l'entraînement. Hier, je suis resté sur ma faim. Je n'ai pas vu des mecs qui avaient envie, qui étaient à fond pour préparer la rencontre importante de samedi" , aurait attaqué Domenech pour essayer de piquer ses joueurs au vif.

Il ne s'attendait certainement pas à ce qui va suivre. Alors que les propos du sélectionneur ont créé une tension certaine dans les salons de Clairefontaine, Thierry Henry rompt le silence selon le quotidien qui s'appuie sur plusieurs sources. "Coach, nous aussi on a quelque chose à vous dire. Là, je parle au nom du groupe. Nous aussi, on reste sur notre faim", aurait-il lancé. "On s'ennuie pendant vos entraînements. Cela fait douze ans que je suis en équipe de France, jamais je n'ai été dans cette situation. On ne sait pas comment jouer, où se situer, comment s'organiser. On ne sait pas quoi faire. On n'a aucun style, aucune idée directrice, aucune identité. Ça ne va pas".

Henry : "On s'ennuie"

Stupeur. Devant tout le monde, staff et joueurs, le capitaine des Bleus vient de désavouer son sélectionneur et ses méthodes. "Raymond ne s'attendait pas à ça", dixit un témoin. Il aurait alors tenté de rebondir en se perdant dans des explications tactiques. Mais le mal est fait. En poste depuis juillet 2004, l'ancien patron des Espoirs n'avait jamais subi pareil affront. En tout cas, pas de manière aussi brutale lors d'un rassemblement de l'équipe de France. Pour l'instant, qu'elles viennent de Nicolas Anelka, Florent Malouda ou encore Philippe Mexès, les critiques étaient parvenues par voie de presse. Et, il faut le dire, elles ne l'avaient pas vraiment touchées.

Selon le Parisien, Henry aurait ainsi traduit la frustration de ses coéquipiers mais aussi leur inquiétude de ne pas se qualifier pour le Mondial 2010. "Depuis que le coach est en place, on a toujours eu des difficultés", avait-il déjà laissé entendre quelques minutes plus tôt en conférence de presse. Des propos qui prennent désormais tout leur sens. Mais, si ces propos sont avérés, ça n'est pas d'un clash entre Domenech et l'un de ses joueurs, aussi illustre soit-il, dont il s'agit. Ce serait une véritable fracture entre Domenech et l'équipe de France. Certains y verront peut-être le déclic qui a permis aux Bleus de livrer une de leurs plus belles copies malgré le nul concédé au Stade de France.

Quelles conséquences ?

Mais, maintenant que les critiques internes se sont ébruitées, il ne va pas être facile de préparer sereinement le déplacement en Serbie, mercredi... Ensuite, quelles peuvent être les conséquences ? Sous contrat jusqu'au Mondial 2010, Raymond Domenech peut-t-il rester en place ? Après le déplacement à Belgrade, les Bleus devront encore affronter les Iles Féroé, le 10 octobre à Guingamp, puis l'Autriche, le 14 octobre au Stade de France. Sans compter sans doute deux matches de barrages. Dimanche, Jean-Pierre Escalettes avait réaffirmé son soutien au sélectionneur. "Je répète oui, oui oui, il faut le dire trois fois, puisque le conseil fédéral lui a donné pour mission de nous qualifier. Et je répète que même s'il faut qu'on se qualifie par les barrages, c'est la mission de Raymond Domenech et il faut qu'il aille au bout et il ira au bout" , insistait sur RTL le président de la FFF. Le divorce désormais connu entre l'entraîneur et ses joueurs peut-il tout remettre en cause ?

A.P. / Eurosport

vendredi, 04 septembre 2009

US Open: les résultats

SIMPLE MESSIEURS

Deuxième tour:

Tommy Haas (20), Allemagne, bat Robert Kendrick, USA, 6-4, 6-4, 7-6 (3).

Jesse Witten, USA, bat Maximo Gonzalez, Argentine, 6-7 (3), 6-4, 7-5, 6-2.

Fernando Verdasco (10), Espagne, bat Florent Serra, France, 6-3, 6-0, 6-3.

Sam Querrey (22), USA, bat Kevin Kim, USA, 7-5, 6-7 (6), 6-4, 6-4.

Nikolay Davydenko (8), Russie, bat Jan Hernych, Rép. tchèque, 6-4, 6-1, 6-2.

Robin Soderling (12), Suède, bat Marcel Granollers, Espagne, 2-0 (40-0), sur abandon.

Tommy Robredo (14), Espagne, bat Guillermo Garcia-Lopez, Espagne, 6-2, 4-6, 6-2, 6-4.

Marco Chiudinelli, Suisse, bat Mikhail Youzhny, Russie, 2-6, 7-6 (4), 6-4, 6-3.

Radek Stepanek (15), Rép. tchèque, bat Leonardo Mayer, Argentine, 7-6 (5), 6-3, 6-4.

James Blake (21), USA, bat Olivier Rochus, Belgique, 6-4, 3-6, 7-6 (6), 6-3.

Novak Djokovic (4), Serbie, bat Carsten Ball, Australie, 6-3, 6-4, 6-4.

John Isner, USA, bat Marsel Ilhan, Turquie, 6-3, 6-4, 7-6 (1).

Philipp Kohlschreiber (23), Allemagne, bat Somdev Devvarman, Inde, 6-3, 6-4, 0-6, 6-2.

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SIMPLE DAMES

Deuxième tour:

Gisela Dulko, Argentine, bat Alona Bondarenko (30), Ukraine, 6-4, 6-0.

Nadia Petrova (13), Russie, bat Julie Coin, France, 6-4, 7-6 (3).

Dinara Safina (1), Russie, bat Kristina Barrois, Allemagne, 6-7 (5), 6-2, 6-3.

Sorana Cirstea (24), Roumanie, bat Stéphanie Dubois, Canada, 6-4, 5-7, 6-4.

Melanie Oudin, USA, bat Elena Dementieva (4), Russie, 5-7, 6-4, 6-3.

Kateryna Bondarenko, Ukraine, bat Shenay Perry, USA, 6-1, 6-1.

Caroline Wozniacki (9), Danemark, bat Petra Martic, Croatie, 6-1, 6-0.

Zheng Jie (21), Chine, bat Alizé Cornet, France, 1-6, 6-3, 6-3.

Petra Kvitova, Rép. tchèque, bat Tathiana Garbin, Italie, 6-1, 6-3.

Yanina Wickmayer, Belgique, bat Peng Shuai, Chine, 2-6, 6-1, 6-4.

Sara Errani, Italie, bat Patty Schnyder (19), Suisse, 7-5, 6-2.

Yaroslava Shvedova, Kazakhstan, bat Jelena Jankovic (5), Serbie, 6-3, 6-7 (4), 7-6 (6).

Anastasia Rodionova, Australie, bat Sabine Lisicki (23), Allemagne, 6-3, 3-6, 7-5.

Svetlana Kuznetsova (6), Russie, bat Anastasija Sevastova, Lettonie, 6-4, 6-2.

Shahar Peer, Israël, bat Carla Suarez Navarro, Espagne, 6-2, 6-0.

Maria Sharapova (29), Russie bat Christina McHale, USA, 6-2, 6-1. AP

pyr/v763/xo/v0814/v0011/v0071

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lundi, 24 août 2009

Rama Yade : "Je vais peut-être faire un tour en Jamaïque pour comprendre pourquoi ils courent si vite"

"Un phénomène". Rama Yade n'a pas eu d'autres mots, lundi matin, pour qualifier Usain Bolt et ses performances lors des Mondiaux d'athlétisme de Berlin. "Je vais peut-être faire un petit tour en Jamaïque pour comprendre pourquoi ils courent si vite", a indiqué la secrétaire d'État aux sports sur RTL. En Allemagne, le sprinter jamaïquain a de nouveau enflammé la compétition, s'offrant trois titres (100 m, 200 m, relais 4 X 100 m) avec un incroyable record du monde de 9 sec 58 sur 100 m (et 19 sec 19 sur 200 m), et a volé la vedette à l'applaudimètre à tous les autres athlètes.

"En Jamaïque, par exemple, les petits, dès le plus jeune âge, sont initiés au sport et notamment à l'athlétisme. Donc, nous devrions faire pareil", a ainsi estimé Rama Yade, rappelant notamment la promesse électorale du président de la République de mettre en place un "mi-temps sportif". "Je veux qu'on laisse le choix, à toutes les familles de France, de l'école de son enfant. Choisir une école où l'on fera du sport, en doublant le nombre d'heures. Ou choisir une école où l'on fera un mi-temps sportif, même si son enfant n'a pas vocation à devenir professionnel", s'était ainsi engagé Nicolas Sarkozy.

"C'est vrai que l'athlétisme est un sport difficile", a concédé Rama Yade. Mais "il faut s'y mettre, parce que nous avons notre revanche à prendre sur l'échec de Paris 2012, à Londres, dans quelques années", a-t-elle prévenu.