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jeudi, 30 avril 2009

Usain Bolt, l'homme le plus rapide du monde, réchappe à un terrible accident !

bolt.jpgA pied ou en voiture, le Jamaïcain Usain Bolt, vainqueur du 100 et du 200 mètres lors des jeux olympiques de Pékin, adore la vitesse.

Mais hier, son désir de célérité lui a joué des tours. Au volant de sa BMW M3, sur une route humide de Jamaïque, il a fait une embardée, due à la vitesse, avant de se crasher sur le bas-côté.

Le recordman du monde et sa passagère sont sortis indemnes de l'accident, mais pas la voiture.

"C'est un miracle", a déclaré le sherif de Spanish Town, "vu l'état du véhicule". Transporté vers l'hôpital le plus proche, il a pu ressortir peu après, suite à une série d'examens.

On devrait retrouver l'athlète en Europe, lors du meeting d'athlétisme d'Ostrava en République Tchèque, le 17 juin prochain, pour le début de la saison sportive.



lundi, 27 avril 2009

Ligue 1 (33e journée): Marseille se détache

L'Olympique de Marseille a pris une option sur le titre de champion de France, après s'être imposé 2-1 face à Lille dimanche lors de la 33e journée de la Ligue

Cette 10e victoire à l'extérieur des hommes d'Eric Gerets, acquise grâce à deux buts inscrits en trois minutes par Benoit Cheyrou et Mamadou Niang (54e et 57e) relègue Bordeaux à cinq points et l'Olympique Lyonnais tenant du titre à six.

Bordeaux jouera mercredi son match en retard à Rennes.

Comme à Lorient la semaine dernière, Marseille mené 1-0 par Lille grâce à un but d'Eden Hazard (49e) a su inverser la vapeur pour obtenir sa sixième victoire consécutive.

Lyon a piétiné en concédant le match nul 0-0 au Paris SG à Gerland.

Marseille possède 67 points en tête du classement, contre 62 à Bordeaux, 61 à Lyon et 60 au Paris SG.

Toulouse qui a concédé le nul 1-1 sur sa pelouse face à Lorient, est décroché dans la course à la Ligue des champions, avec 57 points, soit un de plus que Lille.

Rennes, 51 point, jouera un rôle d'arbitre dans la lutte pour le titre lors de la réception de Bordeaux.

A cinq journées de la fin du championnat, la lutte est aussi chaude concernant la relégation. Le Havre, la lanterne rouge, a définitivement abdiqué en concédant sur son terrain 1-0 à Grenoble sa 23e défaite de la saison. Saint-Etienne est resté dans la zone rouge après s'être incliné 3-1 à Nice, tout comme Caen battu 2-1 à Auxerre.

Les Canaris nantais sont eux aussi en mauvaise posture après s'être inclinés 2-0 à Nancy. Sochaux et Valenciennes ont fait match nul 1-1 et Monaco confirmé son embellie en s'imposant 1-0 au Mans. AP

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vendredi, 24 avril 2009

Sri Lanka: le chef des Tigres tamouls encerclé avec ses combattants

Velupillai Prabhakaran, le chef des rebelles des Tigres tamouls, est toujours aux côtés de ses combattants, encerclés par l'armée du Sri Lanka, dans un étroit périmètre au nord de l'île, a assuré vendredi un responsable militaire.getafpmedia.jpg
Selon un porte-parole des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui s'est rendu mercredi aux troupes gouvernementales, le chef des Tigres s'apprête à livrer une dernière bataille, a indiqué le général Shavendra Silva à des journalistes.
Le porte-parole des Tigres a assuré "que Prabhakaran vivait à l'intérieur (du périmètre où sont retranchés les Tigres, ndlr) et qu'il resterait jusqu'au dernier moment", a ajouté le général. "Mais, même à la dernière minute, il tentera de s'échapper", a précisé le général qui dirige l'offensive contre les rebelles.
De nombreux combattants rebelles veulent se rendre, a ajouté le général, qui s'exprimait devant des journalistes transportés par avion à Kilinochchi, l'ancienne "capitale" politique des Tigres tamouls, dans le nord du pays, à 330 km de la capitale du Sri Lanka, Colombo.
Selon l'armée, les derniers combattants rebelles sont retranchés dans une bande côtière de 10 km2 où sont également retenus des milliers de civils.
Selon Catherine Bragg, sous-secrétaire générale de l'ONU pour les affaires humanitaires, environ 50.000 civils sont coincés dans la zone des combats entre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) et l'armée sri-lankaise.

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Van Gaal futur sélectionneur des Diables?

Parmi les autres noms cités par la presse figurent notamment les Belges Hugo Broos, Marc Wilmots et Jean-François De Sart ainsi que le Roumain Laszlo Boloni actuellement au Standard de Liège. pict_174845.jpg
Le Néerlandais Louis Van Gaal, champion des Pays-Bas cette saison avec AZ Alkmaar, a été contacté par la Fédération belge de football (URBSFA) qui cherche un nouveau sélectionneur pour l'équipe nationale après le limogeage de René Vandereycken, selon la presse locale.

D'après le quotidien flamand Het Laatste Nieuws, des dirigeants de l'URBSFA se sont rendu mercredi aux Pays-Bas pour rencontrer Van Gaal. Sous contrat avec AZ jusqu'en juin 2010, Van Gaal pourrait cumuler sa fonction d'entraîneur de club avec celle de sélectionneur. "Ce n'est pas l'idéal, mais pour certains candidats, c'est une option", a affirmé le président de la Fédération belge François De Keersmaecker.

Limogé début avril, après trois saisons en poste, Vandereycken (55 ans) n'était pas parvenu à qualifier la Belgique pour l'Euro-2008 et l'équipe belge, quatrième (avec 7 points sur 18) du groupe 5 des qualifications pour le Mondial-2010 actuellement dominé par l'Espagne, n'a quasiment plus aucune chance de qualification pour la compétition qui se déroulera en Afrique du Sud.

Contacté par l'URBSFA, l'actuel entraîneur de Marseille, Eric Gerets, avait décliné l'offre la semaine dernière. Michel Preud'homme (La Gantoise) a également décliné. Parmi les autres noms cités par la presse belge figurent notamment les Belges Hugo Broos, Marc Wilmots et Jean-François De Sart ainsi que le Roumain Laszlo Boloni actuellement au Standard de Liège.

mercredi, 22 avril 2009

Malines en finale pour la coupe de Belgique

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lundi, 20 avril 2009

Un Lyon bléssé d'apès Pierrot

Salut tout le monde.
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Voilà. Le "Big Sunday" vient de s'achever par la victoire de Bordeaux sur Lyon. Comme prévu, il s'est passé beaucoup de choses lors de ce "gros dimanche", à commencer par des incidences directes sur le classement. Pour synthétiser, Marseille a pris un peu d'avance en tête, Paris est revenu à un point de Lyon, lui-même dépassé par Bordeaux. Rien que ça.
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Et à tout leader tout honneur, on va commencer avec l'OM, qui est allé s'imposer au forceps à Lorient. Après une première mi-temps assez médiocre, au terme de laquelle son équipe était d'ailleurs menée après un but de Gameiro (tellement mal filmé qu'on ne saura jamais s'il était hors-jeu ou pas), Gerets a repris ses bonnes habitudes en changeant tout en deuxième mi-temps. Exit Koné, Valbuena et Ben Arfa, entrées de Wiltord, Ziani et Samassa. Et comme souvent, coaching payant.

Il faut reconnaître que Lorient n'a pas été très chanceux avec les sorties d'Audard et de Genton sur blessure, mais globalement les Merlus ont quand même été nettement dominés. Et ce Brandao qui n'en finit plus de marquer. C'est vrai qu'il ne fait pas dans la dentelle (voir son but refusé), mais question efficacité, rien à dire. Avec en cerise sur le gâteau l'arrêt décisif de Mandanda dans les arrêts de jeu, les Olympiens pouvaient tranquillement regarder le choc de la soirée.

Je passe volontairement sur PSG-Le Havre, remporté sans histoire par les Parisiens, car on va maintenant s'intéresser longuement à ce sommet annoncé de Ligue 1, qui s'est révélé - comme prévu - âpre et heurté, mais aussi intense et spectaculaire. Un match qui aurait pu basculer dès la 5e minute de jeu quand monsieur Bré, pourtant placé à 10 mètres de l'action avec un champ de vision ouvert, a jugé bon de ne pas siffler un pénalty évident pour cette faute de Chalmé sur Ederson.

Ca c'était le début de match. Les Lyonnais avaient alors la mainmise sur le jeu et empêchaient parfaitement les Bordelais de franchir le premier rideau. Mais comme souvent cette saison, l'OL n'a pas été capable de tenir la distance. Trémoulinas, Wendel et Gouffran leur ont fait très mal sur les côtés et les hommes de Laurent Blanc ont logiquement fini par trouver l'ouverture peu avant la pause.

Après le repos, les Girondins ont alors laissé le ballon au champion sortant, sans que celui-ci en fasse vraiment quelque chose. Hormis l'action individuelle de Benzema, conclue par ce petit lob juste au-dessus, les joueurs de Claude Puel n'ont jamais semblé en mesure de contester la supériorité girondine. J'ai envie de dire que c'est celui qui avait le plus envie qui l'a emporté et j'ai cru percevoir une sorte de résignation dans le jeu lyonnais ce soir. Avec le calendrier compliqué qui s'annonce pour eux, les tenants du trophée n'ont plus beaucoup le droit à l'erreur s'ils veulent le conserver.

Alors quel est le niveau de responsabilité de Claude Puel dans ce qui pourrait être la fin du règne lyonnais ? Personnellement, j'estime qu'elle est très importante, dans la mesure où c'est par le jeu que l'OL a pêché cette année. Dès le début du championnat, j'avais stigmatisé le manque d'ambition patent de l'OL 2008-2009. Illustration parfaite ce soir : son équipe est menée, Puel fait rentrer Piquionne mais au lieu de l'associer à Benzema devant, il demande à ce dernier de passer à gauche et reste avec ce schéma à une seule pointe. Ca, un jour ou l'autre, tu finis par le payer...

Voilà, c'était une belle journée de foot français. Et ce n'est pas fini : le week-end prochain se profile une 33e journée du feu de Dieu avec Lyon-PSG et Lille-Marseille (en attendant Rennes-Bordeaux qui sera joué ultérieurement). Je le disais plus haut, l'OM a pris un peu d'avance pour le titre, mais j'ai dans l'idée que cette Ligue 1 cru 2008-2009 nous réserve encore pas mal de surprises...

A plus tard.

Pierrot

jeudi, 16 avril 2009

Cristiano Ronaldo qualifie Manchester United

Une géniale inspiration de Cristiano Ronaldo en début de match a permis à Manchester United, le tenant du titre, de s'imposer pour la première fois de son histoire à Porto (0-1) après le match nul de l'aller (2-2). Les Red Devils se qualifient pour les demi-finales de la C1 et retrouveront Arsenal.
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FC PORTO - MANCHESTER UNITED : 0-1

But : Cristiano Ronaldo (6e)

Les champions d'Europe ont retrouvé leurs qualités et restent en course. Très solides, combattifs et forts d'éléments au talent hors-normes, les joueurs de Manchester United ont inversé une tendance bien négative en allant s'imposer sur la pelouse du FC Porto (0-1) pour rejoindre le dernier carré de la Ligue des champions. Après le fabuleux affrontement entre Chelsea et Liverpool, les demi-finales offriront un autre duel anglais : les Red Devils affronteront les Gunners d'Arsenal. Les Londoniens ont en effet sorti les Espagnols de Villarreal en s'imposant largement à l'Emirates (3-0 après le 1-1 de l'aller).

Si leurs grands rivaux des dernières années possédaient de grandes chances de passer le stade des quarts de finale, ce n'était pas le cas des Mancuniens, tenus en échec 2-2 à Old Trafford au terme d'une prestation décevante et même inquiétante quant à leurs capacités de concentration. Ferguson choisit donc de renforcer son milieu de terrain et de miser à la fois sur l'expérience de Giggs et sur la fraîcheur d'Anderson, ancien du FC Porto. Devant, Berbatov est épaulé par Rooney et Cristiano Ronaldo. Très sûr de lui avant la rencontre à Old Trafford mais aussi avant ce match retour, le Ballon d'Or a pourtant subi les critiques de son entraîneur pour son manque de volonté défensive. La star prend, cette fois, très vite ses responsabilités et place son équipe dans les meilleures conditions en ouvrant la marque d'une surprenante et absolument splendide frappe de 35 mètres (0-1, 6e).

Porto impuissant

Sonnés par ce but venu d'ailleurs et par la sortie sur blessure de leur capitaine Lucho Gonzalez (28e), les joueurs de Jesualdo Ferreira, suspendu pour ce match, ne savent plus s'ils doivent réagir et attaquer ou éviter à tout prix de céder à nouveau. Hésitants, ils sont battus dans les duels et manquent clairement de liant dans leurs mouvements. Le beau jeu déployé lors du match aller a complètement disparu. Les Portugais tardent surtout à entrer complètement dans la rencontre et leurs rares opportunités sont gâchées par leur manque de précision ou de puissance à l'image du coup franc ou de la tête d'Alves (20e et 41e) et du ciseau de Lisandro (24e). Sans forcer mais en effectuant un bon pressing grâce notamment à l'activité d'Anderson, en multipliant les interceptions et en bénéficiant du retour rassurant de Ferdinand en défense centrale, Manchester United maîtrise. Les visiteurs se procurent même une balle de break sur corner mais Vidic est surpris et rate sa reprise devant le but (44e).

Toujours à la peine pour accélérer les transmissions du ballon mais bien obligés d'aller de l'avant devant le public du Stadio do Dragao pour marquer ce but synonyme de qualification, les Portugais haussent légèrement le ton en seconde période. Face à la solide arrière-garde anglaise, ils doivent se contenter de quelques tentatives lointaines comme cette frappe de peu à côté signée Raul Meireles (48e) ou de coups de pied arrêté mal négociés comme ce coup franc de Lisandro directement sur l'impeccable van der Sar (59e). Malgré les centres de Mariano et les entrées en jeu des attaquants Farias et Costa, Porto attend les dernières minutes pour enfin pousser.

Pourtant, la réussite fuit toujours les locaux. Rolando ne profite pas de la sortie ratée de van der Sar pour placer une tête victorieuse sur corner (79e), Lisandro rate la balle de match en tirant encore sur le portier adverse (85e) et pour la première fois, Porto perd à domicile face à un club anglais. Comme en huitième de finale, les champions du Portugal, définitivement plus à l'aise hors de leurs bases, n'ont pas réussi à marquer à domicile. Contre l'Atletico Madrid cela n'avait pas entravé leur qualification mais, face à un champion d'Europe décidé à conserver son titre, cette impuissance s'est révélée fatale.

LA DECLA : Alex Ferguson (Manchester United)

"C'était le défi: gagner. Le retour de (Rio) Ferdinand nous a donné une assise et je ne pense pas qu'ils (les Portugais) auraient pu marquer ce soir. Les quatre jours de repos que nous avons eus avant ce match ont fait la différence (MU avait eu deux jours de repos avant le match aller), aujourd'hui nous étions frais. On a besoin de joueurs de cette trempe: l'expérience de Giggs est importante, Rooney donne de l'énergie à toute l'équipe, le milieu a beaucoup travaillé et nous a donné une base... Et Cristiano Ronaldo a marqué un but sensationnel, mais il représente toujours une menace. Toutes ces demi-finales britanniques ont un parfum particulier (ManU va rencontrer Arsenal), mais deux bonnes équipes devraient offrir du beau football."

Damien DORSO / Eurosport

dimanche, 12 avril 2009

Marseille aux commandes de la L1

Après une mi-temps en demi-teinte, l'Olympique de Marseille a rectifié le tir en seconde période pour s'imposer 4 à 1 contre Grenoble, lors de la 31e journée de L1. Trois jours après sa désillusion en Coupe de l'UEFA, le club phocéen a parfaitement réagi en prenant la tête du championnat.

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Buts: Taiwo (52e s.p., 65e), Hilton (59e), Brandao (90e) pour Marseille. Courtois (94e) pour Grenoble.

Les spectateurs du stade Vélodrome ne s'y sont pas trompés. Ils ont eu raison de scander le nom de Gerets en fin de match car, comme contre Nantes et Saint-Etienne c'est bien le coaching du technicien belge qui a permis à l'OM de décrocher une large victoire face à Grenoble (4-1). Sérieusement bousculés en première période, les Marseillais ont trouvé la faille sur coups de pied arrêtés après la pause et, en quelques minutes, ont complètement assommés les valeureux Isérois. Comme Bordeaux à qui ils chipent la première place du classement, ils enchaînent une quatrième victoire consécutive en championnat et comptent un point d'avance sur Lyon. L'OM peut sourire car il a peiné.

Vite laminés au match aller au Stade des Alpes (0-3) et battus par Lorient le week-end dernier, les Grenoblois présentent vite un visage bien plus agressif. Bazdarevic n'a pas du tout apprécié les dernières performances de ses troupes (deux défaites consécutives) et leur a visiblement demandé d'évoluer très haut sur la pelouse du Vélodrome. Encore meurtris par leur défaite en Coupe UEFA, les Marseillais, eux, apparaissent complètement surpris par l'entame tonitruante des Isérois. Cependant, l'intense pressing, la solidarité et la vitesse offensive des visiteurs ne se traduit pas en occasions. Les défenseurs marseillais s'accrochent sur les corners et laissent passer l'orage.

Doublé pour Taiwo, premier but pour Hilton

Largement dominateur au niveau de la possession de balle, l'OM prend rarement de vitesse la défense adverse mais ses offensives sont bien construites et Kaboré peut alerter Wimbée d'une frappe à vingt mètres, joliment détournée par le portier (18e). Valbuena, lui, manque de précision sur son coup franc enroulé (21e) et, sur un centre de Taiwo, César surgit devant Brandao qui se voyait déjà marquer de la tête au second poteau (38e). C'est tout pour la première période marseillaise. La permutation entre Ben Arfa qui avait débuté à droite et Valbuena, titularisé en meneur de jeu, ne permet pas aux Phocéens de mieux se trouver. Les déviations de Brandao arrivent dans les pieds grenoblois car le Brésilien manque cruellement de soutien. Juste avant la pause, Moreira, est même tout près d'ouvrir le score après un bon mouvement sur la droite avec Batlles mais sa petite frappe enroulée passe de peu à côté de la cible.

Face à l'impuissance de ses hommes, Gerets prend les choses en mains et sort Mears et Niang pour replacer Kaboré en défense, lancer Cana au milieu et Wiltord devant. La rencontre bascule vite. Valbuena obtient un penalty mérité après une faute de Batlles et Taiwo le transforme (1-0, 52e). Le GF 38 n'a pas le temps de se remettre car Hilton place une tête victorieuse sur corner et inscrit son premier but sous les couleurs marseillaises (2-0, 59e). Complètement sonnés, les visiteurs décrochent et Taiwo corse l'addition d'un coup franc surpuissant (3-0, 65e). Le sort du match est joué et le coup de sifflet final se fait attendre mais Brandao, déjà buteur lors des deux dernières journées, profite d'un bon travail de Cana pour alourdir la marque (89e, 4-0). Finalement, Courtois sauve l'honneur des Isérois dans le temps additionnel d'une belle frappe enroulée, de quoi remonter un peu le moral de ses coéquipiers avant de recevoir Toulouse la semaine prochaine.

LA DECLA : Vitorino Hilton (défenseur de Marseille)

"Cela m'a fait énormément plaisir de marquer car cela faisait longtemps que je n'avais pas mis de but. Ce fut aussi le deuxième but de la soirée, ça nous a mis en confiance. Cela va nous mettre bien pour essayer de se qualifier jeudi. Mais on n'a pas le droit de prendre un but comme ça à la fin, si cela se produit jeudi, on sera tous dégoûté."

vendredi, 10 avril 2009

L’Excelsior Mouscron piégé par un escroc ?

L’Excelsior de Mouscron a-t-il été piégé par un escroc ? L’investisseur qui s’était présenté pour sauver le club serait suspecté de 13 affaires de faux et autres usages de faux. Il se fait tirer l’oreille pour verser les 2,5 millions d’euros qu’il a annoncés.
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L’investisseur serait Olivier De Grox, un homme d’affaires originaire de Lasne, dont la société est basée à Chypre. Il serait fiché par les banques suisses.

Il aurait dû verser les 2,5 millions d’euros vendredi dernier sur le compte du club, mais jusqu’à présent, Philippe Dufermont, ancien président du club, n’a toujours rien vu venir, révèlent les quotidiens du groupe Sud Presse.

L’homme compte donc réactiver une « piste espagnole » qu’il a « toujours gardée sous la main au cas où… ».

(belga)

jeudi, 09 avril 2009

Le Barça euphorique, Chelsea surprenant

Une mi-temps a suffi à Messi (deux fois), Eto’o et Henry pour assommer le Bayern (4-0). A Liverpool, Chelsea a réussi à remonter le handicap d’un but avant de prendre un avantage décisif (1-3).

FC Barcelone – Bayern Munich : 4-0
A Barcelone, des deux meilleures attaques de la Ligue des champions au coup d’envoi (24 buts chacune), il n’en restait qu’une sur la pelouse catalane et les Allemands, complètement dépassés, n’ont rien montré, si bien que le match retour devrait être une formalité pour le leader de la Liga espagnole.

La formation bavaroise, qui n’avait jamais perdu au Nou Camp de Barcelone mais qui restait sur une cuisante défaite en championnat face à Wolfsburg (5-1), a très vite affiché ses limites défensives en encaissant, dès la 9e minute, un but tout en finesse de Messi, servi dans le dos de la défense par Samuel Eto’o.
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Messi ne tardait pas à rendre la pareille au buteur camerounais et offrait à Eto’o une balle qu’il transformait en but dans un angle relativement fermé (12e).

Un penalty injustement refusé à Messi faisait piquer une colère noire à son entraîneur Josep Guardiola qui était exclu et suivait le reste de la mi-temps depuis les tribunes (17e). Mais cette mésaventure ne troublait pas les Catalans. Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, ces derniers triplaient la mise par Messi à la réception d’un centre tendu devant le but de Thierry Henry dont l’accélération avait laissé sur place tout le flanc droit de la défense allemande (38e).

De passeur, Thierry Henry se muait en buteur pour le quatrième but (43e) et la joie du buteur espagnol contrastait avec la peine du Bavarois Frank Ribéry, son équipier en sélection tricolore, incapable d’amener le danger sur la cage adverse.

Liverpool – Chelsea : 1-3
A Liverpool, les « Reds » ont dominé la première période et ouvert le score par leur buteur espagnol Fernando à la conclusion d’un bon jeu en triangle (6e). Mais Chelsea a offert quelques bonnes répliques avant la pause et est parvenu à égaliser par Branislav Ivanovic à la réception d’un corner de Frank Lampard (39e).

Ce classique entre les deux mastodontes de Premier League, dont les routes se croisent pour la cinquième fois en Ligue des champions depuis 2005, basculait après l’heure de jeu.

C’est d’abord Ivanovic qui administrait une nouvelle leçon de jeu de tête en inscrivant de cette manière son deuxième but personnel, toujours à la réception d’un corner (62e). C’est, ensuite, Didier Drogba qui alourdissait le score en reprenant devant le but un centre venu de la gauche du Français Florent Malouda (67e).

(D’après AP.)


mercredi, 08 avril 2009

Football: la Belgique limoge son sélectionneur

La fédération belge de football a limogé son sélectionneur René Vandereycken après deux défaites en éliminatoires de la Coupe du monde.

La Belgique a perdu ses deux dernières rencontres face à la Bosnie-Herzégovine, 4-2 à domicile et 2-1 à l'extérieur.

Les Belges accusent un retard de 11 points sur le leader de leur groupe, l'Espagne. Ils pointent à cinq longueurs des Bosniaques, qui sont deuxièmes et peuvent prétendre à une place en barrages.

"Ce sont deux résultats qui nous ont particulièrement déçus", a déclaré le chef de la fédération belge, François De Keersmaecker. "Nous voulions un niveau de résultats qui n'a pas été atteint."

Sous la houlette de Vandereycken, les Belges ont remporté 10 matches, ont été battu 13 fois et ont fait match nul à 7 reprises.

Vandereycken avait été engagé en 2005. Il n'a pas réussi à qualifier son équipe pour l'Euro 2008 mais son contrat avait été prolongé jusqu'en 2010. Il a été averti de la décision par téléphone, a précisé la fédération, qui a entamé des recherches pour lui trouver un remplaçant.

Selon les médias locaux, ils chercheraient à enrôler l'entraîneur de Marseille Eric Gerets. Les autres successeurs possibles incluent l'entraîneur des moins de 21 ans Jean-François De Sart, l'ancien international belge Marc Wilmots ou le Néerlandais Dick Advocaat, entraîneur du Zénith Saint-Pétersbourg.

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Football: Ujfalusi quitte l'équipe nationale tchèque

Le capitaine de l'équipe tchèque de football Tomas Ujfalusi a mis un terme à sa carrière internationale après avoir été publiquement critiqué pour une sortie dans un restaurant après une défaite dans un match crucial des éliminatoires du mondial la semaine dernière. Lire la suite l'article

Ujfalusi et plusieurs autres internationaux tchèques étaient en mauvaise posture après avoir été critiqués dans un tabloïd pour leur sortie nocturne à la suite d'une défaite 2-1 contre la Slovaquie à Prague mercredi dernier.

Les joueurs avaient aussi été critiqués par leur fédération.

L'agent d'Ujfalusi, Dalibor Lacina, a déclaré que le défenseur avait décidé de claquer la porte mardi à cause du manque de soutien des autorités fédérales.

"La fédération ne les a pas soutenus", a déclaré Lacina mercredi.

Les Tchèques sont quatrièmes de leur groupe de qualification avec huit points pris en six matches, à cinq points du leader, l'Irlande du Nord.

La Fédération tchèque a limogé son sélectionneur Petr Rada mercredi. Le nom de son successeur n'a pas été annoncé. Rada était arrivé au mois de juillet à la place de Karel Bruckner, qui avait démissionné après l'élimination de son équipe au championnat d'Europe.

Ujfalusi était devenu un titulaire régulier depuis ses débuts en sélection en 2001 en match amical contre la Macédoine. En 78 sélections, le joueur de l'Atletico Madrid a marqué 2 buts.

Un autre défenseur clé, le joueur du Milan AC Marek Jankulovski, a lui aussi indiqué qu'il envisageait de prendre sa retraite internationale. AP

samedi, 04 avril 2009

NBA - Tout simplement Magic

Grâce à un nouveau double-double de Dwight Howard (20 pts, 11 rbds), Orlando a corrigé Cleveland dans le choc de la nuit (87-116). Avec 31 points et 10 passes, Tony Parker a guidé les Spurs contre Indiana (126-121). Avec sa victoire contre Charlotte (97-92), Miami rejoint les playoffs.

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vendredi, 27 mars 2009

Quand le roi Henry tient la forme

Les motifs d'inquiétudes ne manquent pas en ce moment pour Raymond Domenech. Il y en a au moins un qui ne l'empêche pas de dormir. "On ne peut pas dire qu'on est au mieux, sauf Titi qui est euphorique" , avoue lui-même le sélectionneur. Difficile de lui donner tort. Après une première saison difficile, Thierry Henry explose enfin à Barcelone. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : il vient d'inscrire 16 buts en 20 matches. Lyon, contre qui il a marqué trois des six buts catalans, peut en témoigner. Revigoré, libéré mais aussi apaisé dans sa vie privée, dit-on, il a su retourner la presse espagnole qui le traitait encore de "boulet" il n'y a pas si longtemps. "On sent Henry enthousiaste. Il tente, il tire et il marque tout le temps. Défensivement, il fait un énorme travail", loue Pepe Guardiola, son fan numéro 1 qui l'a toujours défendu depuis son arrivée en Espagne.
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A l'heure où la France aborde un double rendez-vous crucial sur la route du Mondial 2010, l'attaquant fait figure de modèle, voire de guide. Depuis le forfait de Nicolas Anelka, touché à l'orteil gauche, Henry et ses 109 sélections pèsent lourd dans un secteur offensif rajeuni et en manque de repères au niveau international. Même Karim Benzema et ses 20 capes pourrait faire figure d'ancien aux côtés des Gignac, Hoarau, Rémy ou Luyindula. Mais, alors que le Lyonnais est muet depuis le 21 février en L1, Henry fait figure de bouée à laquelle les Bleus comptent bien s'accrocher. "C'est superbe de voir Titi se régaler aujourd'hui à Barcelone comme il se régalait à Arsenal. On le voit serein, souriant, ça donne ce petit truc en plus. Il rassure, confirme Philippe Mexès. Il est capable de tout, de marquer, de faire des passes. Avec Franck Ribéry, c'est le vrai leader de l'équipe".

"Mon jeu a évolué"

Un statut qu'il a gagné par son aura et son brassard de capitaine. Mais aussi par ses performances sur le terrain. Car s'il enchaîne aujourd'hui but sur but, Thierry Henry a dû se remettre en cause pour retrouver un niveau digne de ses plus belles années à Arsenal. "Mon jeu a évolué, expliquait-il récemment. Avec Arsenal, j'avais seulement à me concentrer sur mon rôle d'attaquant. Ici, je dois presser et défendre, tout en me montrant efficace dans la phase de finition. Guardiola demande la même chose à Eto'o et à Messi. Je ne pensais pas pouvoir fournir un tel abattage. Cela prouve que tu peux toujours apprendre". Repositionné sur le côté gauche, l'ancien Gunner a su se métamorphoser en Liga où il a inscrit 15 buts cette saison.

Finalement, si toutes les options mènent à lui, la seule interrogation demeure le positionnement du buteur français. Alors que certains rêvent de le voir évoluer en pointe, Domenech continue d'entretenir le mystère. "J'ai plein de tentations, j'ai beaucoup d'options, c'est un élément de réflexion, botte en touche le patron des Bleus. S'il n'y pas de souci, c'est un système avec un attaquant et trois (milieux) offensifs derrière, ou alors deux attaquants. Avec Titi, on a toutes tous les options, sauf l'utiliser comme ailier droit, où même lui ne le sent pas bien". Dans l'axe, il permettrait à Ribéry de retrouver le couloir gauche mais obligerait Domenech à lancer Nasri voire Luyindula à droite. Le côté gauche semble toutefois être l'apanage de Titi qui a rarement abandonné ce poste depuis la victoire contre la Serbie (2-1) en septembre. "C'est devenu mon poste ces derniers temps. Si on me pose la question, je répète préférer une position plus axiale, mais cela ne me dérange pas de jouer sur le côté gauche" , s'est-il résigné.

A gauche ou dans l'axe ?

A Kaunas, Henry sera l'arme numéro 1 des Français. "Il faut récupérer au plus vite les points perdus en Autriche. Ce rendez-vous est décisif", a déjà mis en garde l'intéressé qui ne s'attend pas à une partie de plaisir. "Il va falloir cravacher pour s'imposer à Kaunas. On a gardé en mémoire les éliminatoires de l'Euro 2008. On avait vraiment souffert en Lituanie. Nicolas Anelka avait dû réaliser un exploit individuel pour nous donner la victoire (0-1). Ensuite, à Nantes, nous n'avions forcé la décision que dans les sept dernières minutes" , se souvient-il. Ce soir là, en octobre 2007, il avait frappé deux fois, aux 79e et 81e minutes, pour mettre les Bleus sur les rails de l'Euro 2008. Ses 42e et 43e buts en équipe de France, record de Michel Platini battu. Un pareil scénario en Lituanie plairait à tout le monde, et pas seulement au meilleur buteur de l'histoire des Tricolores (48 buts) qui pourrait alors atteindre la barre symbolique des 50 unités.

A.P. / Eurosport

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lundi, 23 mars 2009

Le TFC donne la fessée au PSG

Toulouse a frappé fort en écrasant le PSG (4-1) en clôture de la 29e journée et remonte à la 4e place. Dépassés par leur adversaire du soir à la différence de buts, les Parisiens rétrogradent à la 6e place. Une nouvelle désillusion face à un concurrent direct après la claque reçue contre l'OM (1-3).

Buts: Bergougnoux (6e), Gignac (39e), Sissoko (45e) et Braaten (81e) pour Toulouse. Mabiala (71e) pour Paris.

En corrigeant Bordeaux (3-0), il y a deux semaines, puis en humiliant Paris (4-1), ce dimanche, Toulouse montre qu'il a l'étoffe pour répondre présent dans les grands rendez-vous, les grands moments de frisson. Après la déception surmontée à Monaco (3-2), il fallait donc un grand TFC pour continuer à jouer dans la cour...des grands. Le succès acquis a également mis en exergue son meilleur visage, celui d'une équipe particulièrement bien organisée, très agressive dans les duels, dominatrice sur le plan athlétique, probablement son point fort numéro un, et prête à gicler très vite vers l'avant dès la récupération du ballon. Avec tous ces atouts en poche, les hommes d'Alain Casanova ont aussi bénéficié d'une once de chance, parfois nécessaire à ce niveau de la compétition.

Les Haut-Garonnais n'ont ainsi eu besoin que de trois opportunités franches pour virer en tête à la mi-temps. Il faut tout de même noter que leurs adversaires se présentaient avec une charnière centrale assez expérimentale. Fort peu fournie en nombre, l'arrière-garde axiale Larrys Mabiala et Sammy Traoré a dû palier la suspension de Zoumana Camara et l'absence, pour cause de blessure, de Mamadou Sakho. La crainte de la voir prendre l'eau était légitime. Elle a été confirmée par la lente descente aux enfers de Cearà, coutumier la saison passée de grosses absences et d'une totale perte de confiance en soi. L'incompréhension avec Sessègnon sur l'ouverture du score de Bergougnoux (1-0, 6e) en fût une illustration parfaite. La blessure de Sylvain Armand, avant la mi-temps, un coup de grâce.

Un match plein

Toulouse ne s'est ainsi pas fait prier pour exploiter à fond ces faiblesses de principe en agressant très haut le porteur du ballon et se projetant particulièrement vite sur le front de l'attaque. Le travail d'Etienne Capoue, de Moussa Sissoko, auteur du troisième but (3-0, 45e), et de Daniel Braaten, dans son couloir droit, a d'ailleurs été remarquable. Comme si un monde a séparé les deux formations dans l'animation offensive. Les quelques coups de pieds arrêtés obtenus ont également été bien exploités puisque deux buts sont venus dans ce secteur de jeu. Etienne Didot, élément moteur du système toulousain, a d'ailleurs offert ses deux passes décisives sur coup franc puis sur corner.

Le nouveau quatrième du championnat a également brillé par son imperméabilité. Mauro Cetto et Mohamed Fofana ont su museler, tour à tour, Guillaume Hoarau, souvent alerté dans le dos de la défense sans succès. Malgré un match assez médiocre jeudi en Coupe de l'UEFA contre les Portugais de Braga, seul Stéphane Sessègnon a su finalement apporter le danger en provoquant grâce à son style tout en percussion et en technicité. Toutes les conditions étaient donc réunies pour que les mauve et blanc gagnent la rencontre. Certains observateurs pourront alors déclarer que Toulouse est de retour ou qu'il continue sa route vers l'Europe. On choisira plutôt de se poser comme questions: pourquoi le TFC ne joue-t-il pas de cette manière tous les week-ends ? Gignac, toujours en tête du classement des buteurs avec une dix-huitième réalisation (2-0, 39e), et compagnie choisissent-ils leurs matches ? Réponse dans quelques semaines.

Yassine BEN RAJEB / Eurosport

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dimanche, 22 mars 2009

Tournoi des 6 Nations

Pour Brian O'Driscoll, l'Irlande, et cette génération exceptionnelle dont il fait partie, a largement mérité son Grand Chelem, acquis au terme d'un succès au pays de Galles samedi (17-15). Le capitaine du Trèfle rappelle le travail accompli pour décrocher ce premier titre depuis 1985.
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Que représente ce titre pour le rugby irlandais?

Brian O'Driscoll: C'est la juste récompense de nombreuses années d'un lourd travail. Nous avons eu des bons moments et des moins bons. C'est un moment fantastique. On est passé tout près par le passé. C'est un bonheur absolu d'avoir enfin atteint l'objectif qu'on s'était fixé. Cette équipe est ensemble depuis de nombreuses années. Nous voulions quelque chose de grand, nous voulions un Grand Chelem

Marseille sur le trône

Buts : Civelli (54e) et Brandao (57e)
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Le provisoire prend parfois des allures de sublime délice. De rêve inavoué maintes fois refoulés. Au terme d'une semaine de folie qui l'a vu défaire le PSG au Parc des Princes (3-1), éliminer l'Ajax en huitième de finale de la Coupe Uefa au terme de cent vingt minutes de combat, l'OM a retrouvé le fauteuil de leader de Ligue 1. Dix ans après l'époque où Robert-Louis Dreyfus avaient recruté Pirès, Maurice et Dugarry l'année du centenaire du club. Dix ans après sa place de dauphin de luxe (avec un nombre record de points). Entre temps, l'OL avait bâti sa suprématie inaltérable. "L'OL reste le grand favori pour le titre" souligne un Eric Gerets prudent malgré l'euphorie généralisée qui embrase le Vélodrome, après ce succès face à Nantes (2-0). D'ailleurs, en cas de victoire face à Sochaux demain, la bande à Puel reprendrait son bien. Mais tout de même...Cet OM-là semble avoir pris une autre dimension à l'image d'un second acte sous le sceau d'une domination sans partage.

Zenden, l'homme clé

Les entrées conjuguées de Zenden et Ben Arfa (46e) ont fait voler en éclat les Canaris, qui devront lutter jusqu'au bout pour le maintien. Sur son premier ballon, Zenden offre à Brandao une demi-volée repoussée par Alonzo (46e) avant de poser son coup-franc sur la tête de Cana (51e). Nantes tient encore à un fil, s'en sort miraculeusement sur un lob de Valbuena (52e). Mais sur un nouveau coup-franc du Néerlandais, Civelli, de retour de blessure, surgit au point de penalty pour placer une tête victorieuse (1-0, 54e). Une reprise du natif de Maastricht profite ensuite à Brandao, à l'affût d'une erreur de Poulard (2-0, 54e). Dans tous les coups, le milieu défensif a presque fait craquer les Nantais à lui seul. Ben Arfa, qui fait briller sa technique sur le flanc droit, accompagnant ce coup de massue. A l'exception d'un centre Bagayoko pour Klasnic (18e), Mandanda n'a pas perlé une goutte de sueur ou de frisson. La sérénité a de nouveau été mise.

"Aujourd'hui, je peux remplacer Niang ou Koné sans perte de niveau", se félicite Eric Gerets. Bien au contraire. Ses remplaçants du soir ont même été plus décisifs que les titulaires. Et même si Ziani et Bonnart sont toujours out, l'optimisme est revenu dans le camp marseillais. "Si on reste comme ça, on peut jouer le titre en Ligue 1 et poursuivre notre route en Uefa" poursuit-il. Combattifs en étant pris dans un étau à Amsterdam, les Marseillais ont prouvé qu'ils savaient dompter une équipe présumée plus faible dans leur antre. Une qualité qui semblait leur faire défaut ces derniers temps. Dans la quête d'un superbe triptyque, même la fatigue s'est estompée. La providence de champions ? L'avenir décidera.

Julien BIGORNE / Eurosport

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vendredi, 20 mars 2009

Le PSG retrouve Marseille la tête haute

Le jeune attaquant Guillaume Hoarau a inscrit le but de la victoire sur le terrain des Portugais de Braga, permettant au Paris Saint-Germain de décrocher son billet pour les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA.
Alors que Braga et le PSG, qui avaient fait match nul 0-0 au Parc des Princes à l'aller, semblaient se diriger vers une prolongation, le Réunionnais de 25 ans a libéré son équipe à la 81e minute d'une rencontre dominée jusque-là par l'équipe portugaise.

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Sur un long centre du milieu de terrain Clément Chantôme, Reis Eduardo, le gardien de Braga manquait le ballon sur une sortie aérienne et Hoarau, placé juste derrière lui, n'avait plus qu'à frapper le ballon de la tête dans les cages vides.

Troisième de la Ligue 1 à égalité de points avec Marseille et avec une longueur de retard sur Lyon, le leader, le PSG peut encore espérer le titre national.

Eliminés de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue, les hommes de Paul Le Guen s'offrent ainsi une autre occasion de briller sur les terrains dans une compétition européenne, après la victoire du club de la capitale en 1996 en Coupes des coupes.

Le Paris Saint-Germain rejoint ainsi l'Olympique de Marseille, qualifié la veille aux dépens de l'Ajax Amsterdam, dans la dernière ligne droite de la compétition européenne.

Le tirage au sort du tableau final aura lieu vendredi.

Les quarts de finale auront lieu le 9 avril pour les matches aller, le 16 avril pour les maches retour.

Les demi-finales sont prévues le 30 avril pour l'aller et le 7 mai pour le retour, alors que la finale sera disputée le mercredi 20 mai à Istanbul, au stade Sükrü-Saraçoglu du Fernerbahçe.

Chrystel Boulet-Euchin, édité par Pascal Liétout

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jeudi, 19 mars 2009

AJAX AMSTERDAM - MARSEILLE : 2-2 (a.p.)

Grâce à un but de Mears lors de la prolongation, l'Olympique de Marseille a décroché sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA aux dépens de l'Ajax (2-2, aller : 2-1). Menés deux fois à la marque, les joueurs d'Eric Gerets se sont accrochés et poursuivent leur belle semaine.

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Buts: Enoh (33e) et Sulejmani (74e) pour l'Ajax - Niang (35e) et Mears (109e) pour Marseille

Mieux vaut avoir le coeur solide pour supporter l'OM ! Ou la tête bien accrochée pour y jouer. Ce n'est pas Tyrone Mears qui dira le contraire. Buteur mercredi durant la prolongation face à l'Ajax Amsterdam, d'une tête rageuse à bout portant, le défenseur anglais a offert la qualification pour les quarts de finale à son équipe. Une performance qui intervient trois jours après le coup de force réussi au Parc des Princes (1-3). Il y a des semaines comme ça où rien ne semble impossible, pas même un but libérateur inscrit par un joueur raillé de tous encore au coup d'envoi, mais désormais adulé. Comme quoi, parfois il en faut peu pour être heureux.

Arrivé l'été dernier sur la pointe des pieds, en provenance de deuxième division anglaise, l'ancien défenseur de Derby County n'a pas joué la moindre minute avec ses nouvelles couleurs jusqu'au 19 février dernier. Puis face à Twente, au match aller du tour précédent, Eric Gerets a décidé de le lancer, à la surprise générale. Emprunté, semblant comme perdu sur le terrain, Mears a souffert durant toute la partie. Le but d'Arnautovic au Vélodrome, le seul de la rencontre (0-1), est d'ailleurs venu de son côté, le droit. Son coach belge a vite compris : on ne l'y reprendrait pas de si tôt. Plus question de tenter un coup en alignant l'Anglais à la place de Laurent Bonnat, l'indispensable. Oui mais voilà, quelques temps plus tard, face à l'Ajax au match aller, l'ancien Manceau a vu sa saison prendre fin en un instant. Contraint de le remplacer, Gerets n'a pas eu le choix.

Et soudain Mears surgit

A Paris dimanche dernier, Mears a donc débuté. Si son placement a laissé à désirer sur l'égalisation de Giuly, sa prestation d'ensemble, décevante, n'a toutefois pas été pointée du doigt, grâce à la victoire de son équipe (3-1). "Je ne commente pas les prestations individuelles", a d'ailleurs esquivé Gerets en conférence d'après-match. A l'ArenA d'Amsterdam, pour son deuxième match d'affilée, le latéral droit a de nouveau connu des débuts difficiles. En première période, l'Anglais a constamment été pris de vitesse par Schilder, débordé sur chaque montée de son adversaire. Sur l'ouverture du score d'Enoh (1-0, 33e), son marquage n'est pas en cause certes. N'empêche qu'il n'est pas intervenu non plus. Sur le deuxième but de l'Ajax, marqué par Suljemani (2-1, 74e), Mears n'est pas non plus en première ligne. Mais c'est tout de même de son côté que Suarez a débordé puis éliminé Hilton d'un superbe enchaînement.

Au regard de tous ces détails, on pourrait donc penser que Tyrone Mears a une fois de plus manqué sa rencontre. C'était sans compter sur un jaillissement salvateur, à dix minutes du terme. Sur un coup franc de Zenden, mal repoussé par la défense néerlandaise, Mamadou Samassa a vu son partenaire à l'affût, au deuxième poteau. De la tête, l'attaquant lui a transmis le ballon et sans se poser de question, malgré les poings de Vermeer dressés devant lui, la tête de turc est devenue un héros (2-2, 109e). A la fin de la partie, Gerets a reconnu les lacunes techniques de son équipe mais il a surtout loué ses "qualités mentales assez exceptionnelles". Les éloges visaient sans doute encore un peu plus un homme de son esprit. Grâce à lui, l'OM poursuit sa route en Coupe de l'UEFA. Les Olympiens sont en quarts, pour la première fois depuis 2004, date où ils avaient atteint la finale.

Hugues SIONIS / Eurosport

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