jeudi, 10 avril 2008
JO: le parcours de la flamme raccourci à Djakarta
DJAKARTA (Reuters) - L'Indonésie va fortement raccourcir le trajet de la flamme olympique lors de son escale à Djakarta le 22 avril en raison des préoccupations en terme de sécurité exprimées par la Chine, a déclaré un responsable indonésien.
La flamme devait initialement traverser de nombreux quartiers de la capitale indonésienne. Elle se limitera finalement aux abords du complexe sportif de Bung Karno dans le centre de Djakarta.
"C'est pour des raisons de sécurité et de trafic automobile", a déclaré Sumohadi Marsis, président du comité d'organisation du passage de la flamme à Djakarta.
Cette modification a été réclamée fin mars par le Comité d'organisation des Jeux olympiques de Pékin (Bocog) et relayée par l'ambassade de Chine.
Telly Nathalia, version française Bertrand Boucey
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mercredi, 09 avril 2008
Walcott l'Ange Anglais qui ne méritait pas de perdre...non! il a gagné
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Ligue des Champions - Wenger : "Dur à avaler"
Arsène Wenger ressent "un sentiment de déception et d'injustice" après l'élimination d'Arsenal par Liverpool (2-4) en quart de finale. Le manager des Gunners estime qu'il n'y avait pas penalty mais estime également que ses joueurs se sont montrés trop naïfs.
ARSENE WENGER, dans quel état sont vos joueurs ?
A.W. : C'est très difficile. Le vestiaire est très abattu. Quand vous perdez contre une équipe meilleure, OK. Mais ce n'est pas l'impression que l'on a après ces deux matches. Une défaite 4-2, même si le dernier but ne compte pas vraiment, cela ne reflète pas ce qu'on a vu ce soir.
Que pensez-vous de la faute de Touré sur Babel qui a provoqué le penalty ?
A.W. : C'est une décision douteuse de l'arbitre et sans doute un manque de concentration de notre part sur le coup d'envoi. Sur les deux matches, c'est dur à avaler. Parce que les grosses décisions sont allées contre nous. Parfois en football, il faut avaler ce qui n'est pas digeste. Je pense qu'il n'y avait pas penalty ce soir, alors que la semaine dernière, il y avait penalty (ndlr: contre le joueur de Liverpool, Dirk Kuyt). Nous avons eu au total plus d'occasions que Liverpool. Mais nous avons été trop naïfs, nous avons manqué de maturité sur le plan défensif. La force mentale de notre équipe a été superbe. Mais nous avons fait de grosses erreurs derrière. Cette équipe a du talent et du potentiel, mais manque parfois de maturité.
Pensez-vous être capables de réagir pour la fin de championnat ?
A.W. : L'équipe est un peu sous le choc. Semaine après semaine, déception après déception, c'est difficile. Nous essaierons de finir fort. Mais ce soir, on a un sentiment de déception et d'injustice.
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lundi, 07 avril 2008
Ligue 1 - L'OM dompte Lyon
Comme à Gerland, l'OM a battu Lyon (3-1) lors de la 32e journée. Une première au Vélodrome depuis 1997. Un résultat qui relance le suspens en haut du classement. Si l'OM se rapproche de Nancy et peut encore croire à la Ligue des Champions, l'OL n'a plus que six longueurs d'avance sur Bordeaux.
Buts : Cissé (26e) et Niang (28e, 54e) pour Marseille - Cana (c.s.c., 45e) pour Lyon
En football, on le sait : le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres. Encore plus lorsque ledit malheur se matérialise par des blessures et des absences de joueurs-clés, d'éléments cadres d'une formation. Aussi talentueuse et souveraine soit-elle. Lyon a fait l'amère expérience de cette maxime vieille comme le monde et malgré son banc de touche vintage, l'OL n'a jamais pu surmonter les vents contraires qui l'ont accompagné tout au long de son duel face à son homologue olympique (3-1). Déjà orphelins de Cris, trop vite privés de Toulalan, de Fred et malgré l'apport du virevoltant Ben Arfa, les joueurs d'Alain Perrin ont quittés les souliers vernis dans lesquels ils évoluaient depuis six matches en L1, les troquant donc à contre-coeur avec des chaussures étroites et inconfortables. Pour le plus grand bonheur des Marseillais.
Et du Vélodrome, forcément. Un Vélodrome qui ce soir, peut clairement se prêter à rêver d'Europe, de nouveau, et qui a eu confirmation du grand retour en forme de ses protégés, déjà exceptionnels sur la pelouse de Lorient une semaine plus tôt. Une confirmation par le jeu et dans le mental également, tant la partie a été mouvementée sur le pré phocéen. La faute, bien sûr, à la qualité de l'adversaire et à une certaine peur, partagée par l'ensemble du microcosme du championnat, qui fait systématiquement reculer une équipe menant au score face à l'OL. Les conséquences auraient pu être lourdes pour les joueurs d'Eric Gerets. Elles ne l'ont pas été. Comme indiqué un peu plus haut, Lyon s'est vite découvert une certaine poisse dans la partie, de celle qui vous colle à la peau et qui ne vous lâche pas. Des exemples ? Ils sont probants. Toulalan se blesse tout seul (7e) et c'est tout le milieu lyonnais qui perd le "la". Fred sort avec la jambe ensanglantée après un contact de Cana (25e) et c'est Perrin qui navigue à vue.
Lyon n'a pas su rugir
L'éternel contesté aux manettes du sextuple champion de France tarde à effectuer un changement. Lyon n'est plus d'attaque durant près de sept minutes, largement suffisant pour permettre à Cissé (26e, 1-0) et à Niang (28e, 2-0) de libérer le Vélodrome et de mettre leur formation sur de bons rails. Une frappe dont il a le secret pour le premier, un tir victorieux à bout portant après un bon travail de Cissé pour le second : l'OL prend l'eau. Heureusement, Perrin a la bonne inspiration ou le choix contraint et forcé, c'est selon, de confier les clés de la boutique à Ben Arfa. Dès ses premières foulées, l'international français affole les compteurs. Pourtant, pour le show Ben Arfa, il faudra attendre. Cana se charge tout seul de remettre Lyon en selle, en même temps qu'il distille le doute dans l'esprit de ses petits camarades. Involontairement, à la lutte avec Boumsong (2-1, 45e).
Le match devient fou. Très fou. Ben Arfa amuse la galerie en même temps qu'il fait craquer les articulations de Rodriguez et consorts sur chacune de ses accélérations. Il faut un Mandanda solide pour s'interposer avec brio devant le feu follet rhodanien (48e) et maintenir l'OM à flot. De quoi donner du regret à Nasri, malheureux en tout début de partie sur une frappe en retrait alors que le but lui était grand ouvert (14e). De quoi donner des frissons à Gerets, qui voit les situations de but s'accumuler aux abords de la surface de ses protégés. Mais seul un Lyon de gala et un Juninho dantesque auraient transformé chaque erreur défensive abandonné ici et là en cours de route par les Olympiens. Seulement voilà l'OL a été, malgré l'acharnement de Keita et les rushes de Ben Arfa, très ordinaire. Juninho n'a jamais trouvé la mire (35e, 52e, 90e+2), confirmant son aphonie sur coup franc. Keita, à l'image de son équipe, a pêché dans le dernier geste, imitant Nasri en première période en manquant un but à priori facile dans la surface (63e).
Devant tant de manqués et une situation au score pas encore assurée, l'OM ne devait pas se manquer. Mission accomplie par les Gerets' s Boys, Niang profitant du marquage déséquilibré de Källström pour donner du relief de la tête sur corner à la future victoire des siens (54e, 3-1). Mandanda assurera le coup, repoussant une première salve de Govou avant de bénéficier d'une gêne de Squillaci sur la deuxième tentative du Lyonnais (88e). Une action en forme de symbole pour Lyon, souvent dominé, pas toujours dominant et surtout pas du tout verni durant 90 minutes. Pis, avec Bordeaux à six points, Lyon n'a pas encore mathématiquement assuré son titre .L'OM, en mettant fin à onze ans d'insuccès chez lui face à l'OL, s'offre un triple plaisir. Celui de rester au contact de Nancy et du dernier ticket pour la prochaine C1. Celui également d'offrir une soirée de gala à son public. Enfin, de laisser planer le doute sur le septuple titre de champion de France des Gones, qui pourraient perdre Toulalan et Fred pour le reste de l'exercice. C'est ce qu'on appelle une "sacrée soirée"...
Alix DULAC / Eurosport
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mercredi, 02 avril 2008
WTA Miami - Serena écrase Henin
Comme l'année dernière, Serena Williams a battu Justine Henin à Miami. Après trois défaites en Grand Chelem face à la Belge, la revanche de l'Américaine a été sévère.
Serena Williams (USA/N.8) bat Justine Henin (BEL/N.1) 6-2, 6-0
Prochaine adversaire : Kuznetsova.
C'était la réplique de la finale 2007, et la tenante du titre, l'Américaine Serena Williams, a défendu son bien avec autorité. Cette 13e rencontre entre les deux jeunes femmes, qui se partageaient les succès (6-6), a vite tourné à une véritable démonstration de l'Américaine, impressionnante d'aisance dans ses frappes et ses déplacements.
La cadette des Williams a pris les devants en malmenant sa rivale sur toutes les balles un peu courtes. Menée 3 jeux à 0, Henin, qui revenait de quatre semaines de pause, s'est accrochée (3-2), se procurant même une balle d'égalisation sur son service. Mais une double faute a gâché cette opportunité et elle n'a plus marqué un seul jeu de la rencontre, conclue en 1h20.
"Je restais sur 3 victoires contre elle (les 1/4 de finale de Wimbledon, Roland-Garros et l'US Open, ndlr), alors je savais qu'elle allait être agressive. Elle a fait ce qu'elle avait à faire. Pas moi. J'ai été trop défensive et contre elle, on ne peut pas se permettre de l'être. Mais c'est comme si je n'avais pas le courage de faire autre chose", a regretté la Belge.
De son côté, la Californienne, N.8 mondiale, qui a joué deux tournois cette année avec un quart de finale à l'Open d'Australie et un titre à Bangalore, peut se montrer satisfaite. "J'ai enfin pu jouer comme je le fais à l'entraînement, où mon niveau est incroyable. Je n'ai pas fait autant de fautes directes que d'habitude. En plus physiquement, je sens que je bouge bien" , s'est félicitée Serena Williams qui affrontera la Russe Svetlana Kuznetsova (N.3) en demi-finale.
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lundi, 31 mars 2008
Nicolas Sarkozy s'est joint lundi au concert d'indignations après le match Lens-PSG.
"Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis"... la banderole d'insulte déployée par des supporteurs parisiens en finale de la Coupe de la Ligue a créé un tollé. L'enquête pour "provocation à la haine" est lancée.
Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Nicolas Sarkozy, président, lors de PSG-Lens
Nicolas Sarkozy, président: "a été le témoin consterné du déploiement d'une banderole haineuse. Il a immédiatement demandé au président de la ligue française de football, Frédéric Thiriez, de faire retirer cette bannière", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
"Le chef de l'Etat, qui souhaite que ce type de comportement inadmissible
ait les suites qu'il mérite, suivra avec une particulière attention l'évolution
de (l') enquête"
La maire PS de Lille Martine Aubry: "Nous attendons des supporters parisiens qu'ils fassent amende honorable à la prochaine rencontre avec un club du Nord-Pas-de-Calais par un geste fort", demande Mme Aubry dans un communiqué, qui fustige également "une banderole haineuse et violente" qui "humilie tous les habitants du Nord-Pas-de-Calais".
Dany Boon, père de Bienvenue chez les Ch'tis: "C'est honteux, c'est lamentable. (...) Je souhaite que les auteurs de cette banderole soient punis, qu'ils soient poursuivis et condamnés", a-t-il dit sur RTL. "Il faut qu'ils comprennent, qu'il y ait des gens qui les assoient dans une pièce et qui leur disent 'on va vous expliquer le mal que vous faites, votre connerie."
Bertrand Delanoë, maire de Paris: "La banderole injurieuse déployée par quelques pseudo supporters du PSG au Stade de France gâche la fête du football que représentait cette finale", dit-il dans un communiqué.
"Je condamne avec la plus totale fermeté cet acte isolé qui insulte non
seulement les habitants du Nord Pas-de-Calais, mais aussi les valeurs auxquelles Paris et son club de football sont viscéralement attachés", poursuit-il.
Gervais Martel, président du RC Lens: "C'est un viol, c'est un écrit et l'écrit reste toujours, je vais m'en souvenir longtemps", s'est-il indigné dimanche sur FranceInfo. Très remonté, il évoque des "complicités" et espère des "sanctions extraordinaires."
Alain Cayzac, président du PSG: "Je présente mes excuses officielles aux Lensois, qui sont des gens que j'apprécie, que j'admire", a déclaré dimanche le dirigeant de Paris. "C'est tout à fait blessant pour la population lensoise, les Ch'tis, et il y a un énorme préjudice pour le club de Paris, qui n'avait pas besoin de cela."
Le maire PS de Lens, Guy Delcourt, a annoncé dimanche qu'il portait plainte et qu'il demandait à citer comme témoins le président de la République, la ministre de la Justice et le secrétaire d'Etat au sport, dimanche à Lens.
Mickaël Landreau, gardien du PSG: "On ne peut pas accepter", dit-il, sur France Info, tout en précisant que la banderole est l'action d'une "minorité, comme c'est le cas dans d'autres stades aussi". "C'est tout le monde qui doit agir"
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dimanche, 30 mars 2008
Tournoi Africain de Beach Soccer : Le Sénégal étrille le Cameroun (12-6) et remporte le tournoi
Dakar, 30 mars (APS) - Le Sénégal a remporté le tournoi africain de beach soccer (football de plage) qualificatif pour la Coupe du monde de la discipline en battant en finale le Cameroun sur le score de 12 à 6, dimanche à Durban.
Les Lions du Sénégal de même que les Camerounais sont qualifiés por le Mondial qui aura lieu à Marseille du 17 au 27 juillet prochain.
En match comptant pour la troisième place, la Côte d’Ivoire que le Sénégal avait sorti en demi-finale, a battu l’Egypte par 6 à 3.
Les Lions du Sénégal avaient été battus en finale de ce tournoi continental, en 2007, par le Nigéria. Ils ont également atteint les quarts de finale de la coupe du monde organisée la même année à Rio de Janeiro au Brésil.
Ils donnent ainsi au Sénégal son premier trophée continental en football.
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Coupe de la Ligue: la LFP porte plainte pour racisme
LENS (Reuters) - La Ligue de football professionnel (LFP) a ouvert une enquête et décidé de porter plainte après que les supporters du Paris Saint-Germain ont déployé une banderole raciste lors de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lens au Parc des Princes.
Frédéric Thiriez, président de la LFP, a demandé dimanche que la commission de discipline se réunisse au plus tôt.
Par ailleurs, la Ligue va porter plainte contre les responsables de l'incident et espère que la police pourra rapidement les identifier.
"Une grande fête du football, de la fraternité et de l'union contre la lutte contre le racisme a été en partie gâchée par une poignée d'imbéciles remplis de haine", a déclaré Frédéric Thiriez lors d'une conférence de presse à Paris.
"Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis", proclamait la banderole affichée en début de seconde mi-temps par des supporters du PSG.
"J'ai le coeur gros moi aussi et je veux m'adresser au public lensois et à la Région Nord-Pas de Calais pour dire que nous sommes tous des ch'tis aujourd'hui", a réagi Frédéric Thiriez.
"La seule réaction, c'est la répression et je peux vous assurer que la fermeté de la réaction de la Ligue sera à la hauteur de l'atteinte portée à notre football. La sévérité vaudra pour tout le monde", a-t-il ajouté.
LENS VEUT REJOUER
Le député-maire de Lens, Guy Delcourt, avait auparavant demandé que le match, remporté 2-1 par le PSG grâce à un penalty contestable accordé dans les arrêts de jeu, soit rejoué.
"Même si nous avions gagné, j'ai annoncé pendant la rencontre que nous allions porter plainte", a déclaré dimanche Guy Delcourt lors d'une conférence de presse.
"Je ne lâcherai pas parce que j'ai pris ces insultes au nom de toute la population du Nord-Pas de Calais, au nom des mineurs qui sont morts pour la France. Nous traiter de chômeurs consanguins, nous traiter de pédophiles, je suis humilié", a-t-il ajouté, très ému.
Le député-maire de Lens a souligné qu'il entendait faire de l'incident "une affaire d'Etat".
"Fort du témoignage du président de la République et des ministres qui étaient autour, j'ai décidé d'aller très loin", a-t-il précisé.
"Je porte plainte contre X et pas contre le PSG, qui n'a rien à voir là-dedans, et je demande au magistrat de bien vouloir citer comme témoin le président de la République."
Guy Delcourt a également mis en cause les responsables du Stade de France.
"J'ai été fouillé, ma femme, avec qui je suis venu au Stade de France, également. Il va aussi falloir que l'on m'explique comment des supporters peuvent rentrer avec une banderole de 25 mètres. Il faut demander des comptes aux responsables du Stade France", a-t-il dit.
PAPIN DEMANDE DES SANCTIONS
Le maire de Lens entend également saisir la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité). Il demande en outre "aux plus hautes autorités de l'Etat et du football de faire rejouer cette rencontre dans les jours à venir".
"On ne peut pas retirer des points comme à Metz dernièrement, il serait grand de rejouer cette rencontre"", a-t-il dit.
Jean-Pierre Papin, entraîneur de Lens, a lui aussi demandé que le PSG soit sanctionné, comme le FC Metz après que certains de ses supporters ont lancé des insultes racistes à l'encontre du joueur de Valenciennes Abdeslam Ouaddou lors d'un match de Ligue 1.
"Quand je vois les tribunes avec les tifos de certains supporters parisiens, franchement, ça fait mal", a déclaré l'ancien avant-centre de l'équipe de France.
Metz a écopé d'un point de déduction et devra jouer un match à huis clos.
"On a jugé Metz très durement, je pense qu'il faut juger Paris très durement également", a ajouté Jean-Pierre Papin.
Avec Christophe Michel et Patrick Vignal à Paris
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jeudi, 27 mars 2008
Le dalaï-lama continue de soutenir l'organisation des JO à Pékin
NEW DELHI (Reuters) - Le dalaï-lama estime que les Jeux olympiques sont une occasion pour la communauté internationale de rappeler la Chine à ses devoirs en matière de droits de l'homme, mais souligne qu'il continue de soutenir l'organisation des Jeux à Pékin.
"Afin d'être un bon hôte de ces Jeux olympiques, la Chine doit améliorer son bilan dans le domaine des droits de l'homme et de la liberté religieuse", a déclaré le chef spirituel tibétain en exil à la chaîne de télévision indienne NDTV, dans une interview qui sera diffusée vendredi.
"C'est très logique, très raisonnable", commente le prix Nobel de la paix 1989.
Pékin accuse le dalaï-lama et "sa clique" de fomenter les troubles qui secouent le Tibet et les autres régions à fort peuplement tibétain de l'ouest de la Chine depuis le 10 mars, afin de saboter les JO.
Mais le dalaï-lama a démenti ces accusations et menacé de démissionner de ses fonctions à la tête du gouvernement tibétain en exil si la situation échappait à tout contrôle.
"Depuis le début, des ONG, des individus ont exprimé leurs préoccupations" sur la situation au Tibet, ajoute le dalaï.
"La communauté internationale, y compris nous les Tibétains, pense que les Chinois doivent être rappelés à leurs devoirs."
Krittivas Mukherjee, version française Jean-Stéphane Brosse
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mercredi, 26 mars 2008
Cruelle! cruelle est la vie Thierry Gilardi nous a quitté
PARIS (AFP) - L'une des figures du journalisme sportif, Thierry Gilardi, qui assurait les commentaires des grandes rencontres de football sur TF1, est décédé mardi après-midi à l'âge de 49 ans des suites d'une crise cardiaque qui l'a frappé dans la matinée, a-t-on appris auprès de TF1.
Un regard clair, un large sourire sur un visage hâlé et des convictions. Thierry Gilardi alliait rigueur et chaleur, qu'il déclinait devant les caméras. Mais aussi dans la vie.
"C'était un homme passionné, profondément droit", a souligné Max Guazzini, le président du club de rugby du Stade Français, dont il était l'un des vice-président.
Diplômé de Sciences Po Paris, ancien journaliste à France Inter et Canal Plus, Thierry Gilardi avait rejoint TF1 le 1er janvier 2005 pour assurer les commentaires des matches de football en remplacement de Thierry Roland, avec pour objectif de "renouveler le commentaire sportif".
Associé au consultant Jean-Michel Larqué, il commentait les matches de l'équipe de France ainsi que les rencontres de Ligue des Champions. Il présentait également l'émission hebdomadaire "Téléfoot".
Depuis son arrivée à la chaîne privée, il avait su populariser son style très professionnel pour devenir l'une des figures du sport français.
Car Thierry Gilardi a longtemps incarné la chaîne cryptée Canal plus, qu'il avait rejointe en 1987, après avoir fait ses débuts à France Inter en 1982.
Commentateur des grands directs de football pour la chaîne cryptée à partir de 1992, puis présentateur de "Jour de foot" de 1992 à 95 et de "L'Equipe du dimanche" de 1995 à 2002, Thierry Gilardi a également été rédacteur en chef football de 1997 à 99, directeur adjoint, rédacteur en chef du service des sports et directeur de la rédaction des sports de Canal (entre 1999 et 2001).
Passionné de rugby qu'il avait pratiqué, Thierry Gilardi, francilien d'origine italienne, était également vice-président du Stade Français (Top 14) depuis 2001. Il avait d'ailleurs commenté les principales rencontres de la Coupe du monde de rugby sur TF1, en septembre et octobre derniers, étalant la même aisance et la même connaissance que pour le football.
"Il nous avait rejoints il y a sept ou huit ans, a commenté Max Guazzini, le président du Stade Français. C'était quelqu'un de bon et de passionné".
Thierry Gilardi, amateur de cigares, aimait partager les moments intimes de l'équipe parisienne. "Il remettait les maillots aux joueurs argentins les veilles de finale. C'était la tradition", se souvient Max Guazzini.
Thierry Gilardi, qui devait assurer mercredi soir le commentaire de la rencontre amicale de football entre la France et l'Angleterre, était marié et père de trois enfants.
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samedi, 22 mars 2008
Patinage atistique, c'est beau: Delobel et Schoenfelder sacrés champions du monde
GÖTEBORG, Suède (Reuters) - Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder ont remporté la médaille d'or en danse sur glace aux championnats du monde de patinage artistique à Göteborg, en Suède.
Les Français, qui étaient en tête après la danse imposée et la danse originale, ont conservé leur avantage au terme du programme libre pour triompher avec un total de 212,94 points.
Les Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir ont terminé deuxièmes avec 208,80 points devant les Russes Jana Khokhlova et Sergei Novitski (203,26 points).
Oliver Grassman, version française Patrick Vignal
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Natation: fabuleux record pour Alain Bernard
EINDHOVEN, Pays-Bas (Reuters) - Alain Bernard a bouleversé l'ordre établi en pulvérisant vendredi le record du monde du 100 m nage libre avec un chrono de 47 secondes et 60 centièmes en demi-finales des championnats d'Europe.
Le Français de 24 ans a réalisé son exploit précisément à Eindhoven, fief du Néerlandais Pieter van den Hoogenband, qui détenait le record de la discipline de référence depuis huit ans et ses 47"84 réalisés aux Jeux de Sydney.
"C'est une surprise pour moi", a avoué le natif d'Aubagne à peine remis de son émotion, expliquant qu'il voulait faire de son mieux en demi-finale mais nager "vraiment vite" samedi en finale.
"Ça arrive quand on s'y attend le moins, même si on a travaillé très dur à l'entraînement, en se concentrant sur mes départs, le secteur où je devais m'améliorer", a encore déclaré le héros du jour.
"Je savais que j'avais ça en moi, je savais que ça pouvait arriver", a ajouté celui qui se fixait pour objectif, en février dernier, de nager le 100 mètres en 47"50.
"J'ai travaillé dur pendant des années pour ça. Depuis 18 mois, je savais que je pouvais nager aussi vite."
Le Français avait certes remporté le titre européen sur la distance en décembre dernier à Debrecen, en Hongrie, mais en petit bassin. Il a touché cette fois les 50 mètres en 22"88, contre 23"16 pour Van den Hoogenband à Sydney.
10:45 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mardi, 18 mars 2008
L'Etoile filante Lewis Hamilton
né le 07/01/1985 - Tewin (Grande-Bretagne)
Nationalité Grande-Bretagne
Taille 1.74 m
Poids 67.00 kg
Première course Grand Prix d'Australie 2007
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JO: aucun appel au boycottage, selon Jacques Rogge
PORT OF SPAIN (Reuters) - Aucun Etat ne s'est prononcé pour le boycottage des Jeux olympiques de Pékin après la répression des manifestations qui ont eu lieu au Tibet, a fait savoir Jacques Rogge, président du Comité international olympique (CIO).
"Il n'y a eu absolument aucun appel au boycottage, de la part des gouvernements non plus, et nous avons été très touchés par la position de l'Union européenne et des gouvernements des grandes puissances qui disent unanimement que le boycottage n'est pas une solution", a-t-il déclaré, interrogé par Reuters à Trinité-et-Tobago.
Linda Hutchinson-Jafar, version française Jean-Philippe Lefief
10:48 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
samedi, 15 mars 2008
Six Nations: les Gallois battent les Bleus pour le Grand Chelem
CARDIFF (Reuters) - Le Pays de Galles a battu la France 29-12 samedi sur la pelouse du Millennium Stadium de Cardiff pour signer le Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations.
Les Bleus, qui devaient l'emporter avec au moins 20 points d'écart pour s'assurer de la victoire finale, ont résisté pendant une mi-temps avant de céder face à la détermination de leurs adversaires.
Les Français tentaient crânement leur chance mais butaient sans cesse sur une défense hermétique au cours d'une première mi-temps serrée que les Gallois terminaient avec un avantage 9-6 grâce à trois pénalités de James Hook contre deux de Jean-Baptiste Elissalde.
Un carton jaune reçu par Gavin Henson juste avant le changement de côté valait aux Gallois de jouer à 14 pendant les 10 première minutes de la seconde période. Elissalde en profitait pour égaliser d'une nouvelle pénalité.
L'intensité montait alors d'un cran, chaque équipe cherchant le point de rupture. Les Gallois le trouvaient sous la forme d'un raid de l'énergique Shane Williams qui finissait sa course entre les poteaux. La transformation de Stephen Jones donnait aux Diables rouges un avantage 16-9.
Le break était fait. Deux pénalités de Stephen Jones entrecoupée d'une de Dimitri Yachvili suivaient avant que Martyn Williams n'enfonce le clou d'un bel essai que Jones se faisait un plaisir de transformer.
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jeudi, 13 mars 2008
Coupe de l'UEFA - Un OM sans caractère
Si les Marseillais ont été handicapés par le but encaissé à la fin du match aller, ils ont en grande partie péché au niveau de l'agressivité à Saint-Pétersbourg. Battus 2-0, les Olympiens n'ont jamais contesté la remontée russe. Et peuvent avoir de gros regrets.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Telle est sans doute la moralité de ce huitième de finale de Coupe de l'UEFA qui a vu l'Olympique de Marseille, flamboyant durant les quatre-vingts premières minutes de la double confrontation, se faire remonter trois buts par une équipe du Zenit Saint-Pétersbourg sans génie mais terriblement efficace. A l'arrivée, l'OM a pris la porte et peut se concentrer à plein sur les deux compétitions nationales qui lui restent. A savoir le championnat et la Coupe de France. C'est déjà pas si mal. Mais il y a de quoi enrager.
L'Olympique de Marseille avait tout pour passer l'obstacle. Menant 3-0 après une heure de jeu au match aller, le double finaliste de la C3 (1999, 2004) aurait dû franchir le tour sans encombre. Mais il y a eu cette réduction du score d'Arshavin à la toute fin du match aller et, surtout, ce retour qui a complètement échappé à des Marseillais globalement amorphes et parfois même absents. Sans forcer ni dominer démesurément, les Russes et Pogrebniak, auteur d'un doublé, ont refait leur retard. Un but juste avant la pause (39e), un autre à l'orée des dix dernières minutes (79e) et l'affaire a été pliée sans que l'OM ne le conteste véritablement.
un OM averti n'en vaut pas deux
Depuis deux mois, Marseille avait habitué à mieux. Bien mieux. Mercredi, ça n'a pas voulu sourire. "Nous n'avons pas été capables de produire le jeu habituel de l'OM de ces dernières semaines. Même si au match aller, nous aurions dû inscrire un ou deux buts de plus, nous avons quand même eu des occasions ce soir. Il y a une semaine, nous avions montré que nous étions capables de jouer de très bons matches. Malheureusement, collectivement et individuellement, ce n'était pas le cas au retour. C'est le premier coup dur depuis le 1er janvier. Il faut vivre avec", a relativisé Eric Gerets.
Si le Belge regrette évidemment ce coup de moins bien, il est surtout contrarié par le manque de punch et de pugnacité de ses hommes. "J'ai senti que nous n'avions pas l'agressivité pour gagner le match et mourir sur le terrain comme les autres fois." Une analyse partagée par le président du club, Pape Diouf. "Il nous a manqué l'esprit de guerrier que requiert la Coupe d'Europe. Nous payons cher les étourderies du match aller. Quand on a de l'ambition, on ne peut pas se permettre une telle prestation."
Rendez-vous dimanche
Sur le papier, l'Olympique de Marseille avait pourtant tout pour lui. Mis à part en défense centrale où Julien Rodriguez manque toujours à l'appel, Eric Gerets avait pu aligner son équipe type. Même Mamadou Niang, blessé à l'aller, avait retrouvé sa place sur le flanc gauche de l'attaque. Mis à mal à Moscou au tour précédent après une victoire large à l'aller (3-0, 0-2), le club phocéen était même prévenu. Mais un OM averti n'en vaut toujours pas deux. Des tribunes, il n'a pas fallu longtemps pour le comprendre. Du terrain, les Olympiens ont mis plus de temps. Trop.
"On a pris des buts au moment où l'on ne pensait pas être en danger. C'est un peu désolant, regrette Laurent Bonnart sur le site officiel de l'OM. Le Zenit a montré une autre image et on n'a pas su faire ce qu'il fallait pendant le match au niveau des occasions, qu'elles soient pour ou contre nous. C'est une défaite qui fait mal mais il faut rester optimiste. C'est le football qui veut cela. En ce moment, on joue tout les trois jours, il faut digérer cette défaite et penser dès maintenant au Championnat de France." Dimanche, les Marseillais seront à Lens. Inutile de dire qu'ils seront attendus au tournant.
Maxime DUPUIS / Eurosport
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vendredi, 07 mars 2008
COUPE DE L’UEFA :Anderlecht peut faire en Allemagne ce que le Bayern a fait en Belgique
LA SOIRÉE de gala a tourné au cauchemar pour un Anderlecht balayé 0-5 par un Bayern sans états d’âme et souverain, ce jeudi soir, en 8e de finale aller de la Coupe de l’UEFA.
Anderlecht 0
Bayern Munich 5
Les dirigeants anderlechtois ne croyaient pas en la qualification avant le match aller contre le Bayern Munich, mais ils espéraient secrètement que le retour aurait encore un intérêt, histoire de clôturer leur campagne européenne en beauté dans la capitale bavaroise. Pas de chance, la rencontre de la semaine prochaine, dans le nouveau stade munichois, ne constituera qu’une anecdote au terme d’un voyage touristique dans l’une des plus belles villes d’Allemagne.
Car leur équipe n’a pas fait le poids, jeudi soir, dans un parc Astrid qui rêvait d’une soirée de gala, « comme au bon vieux temps » et qui n’a pu que constater avec amertume le chemin qui existe entre l’Anderlecht actuel et une formation du top européen. Un chemin qui ressemble plus à une autoroute à quatre bandes qu’à une ruelle étroite…
Physiquement, mentalement, techniquement, Anderlecht était cinq classes en dessous de son invité prestigieux, c’est tout simple. Un invité pourtant privé de Kahn, Lucio, Zé Roberto, restés au chaud à Munich, ainsi que de Klose et Ribéry, sur le banc durant une mi-temps. Soit une demi-équipe de titulaires incontestables et incontestés.
N’empêche, la machine allemande a fait tourner le ballon à sa guise dès le début de la rencontre, aidée par un but d’ouverture tombé très tôt, un but typique de la Bundesliga : un tir de mule d’Altintop, des 30 mètres, qui a laissé Zitka sans mains. La suite ne fut qu’un long calvaire. Avec une série d’événements plus malheureux les uns que les autres pour le Sporting : un envoi de Chatelle sur le poteau, deux cartons jaunes (donc un rouge) en une minute pour l’incorrigible Wasilewski et un but de Lucas Toni, aussi provocateur qu’efficace, juste avant le repos.
Ajoutez, après la pause, une bourde de Biglia pour un troisième but de Podolski, un solo de Ribéry pour une quatrième rose de Klose et un coup franc magique de… Ribéry, encore lui. Le tout face à un Sporting réduit à dix et qui voyait des étoiles, au propre et au figuré.
Au final, donc, la soirée de gala a tourné au cauchemar le plus complet. On évoquait, jeudi matin, dans ces colonnes, un parfum de Ligue des champions en présentant le match. Ce Bayern-là, c’est incontestable, émarge à la C1 – au gratin de la C1, même – tandis qu’Anderlecht est à sa place en UEFA. Le constat n’est pas neuf, mais il est apparu une nouvelle fois bien cruellement, l’espace de 90 minutes.
Reste à savoir, désormais, quelles seront les conséquences de cette « kolossale » gifle en pleine figure pour la suite de la saison mauve. À commencer par dimanche, à Charleroi, où les Bruxellois fatigués d’avoir couru en pure perte derrière un ballon insaisissable, retrouveront Théréau et des Zèbres qui ne leur font jamais de cadeaux. Eux non plus.
Pour le reste, on accordera quand même un satisfecit à deux joueurs, Chatelle et Van Damme, les deux seuls qui étaient à la hauteur de leurs adversaires, jeudi soir. Deux sur onze, c’est peu, forcément, pour bousculer le FC Hollywood.
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jeudi, 06 mars 2008
Ligue des champions:Comme Arsenal, la Roma tout simplement magique
L’AS Rome a créé l’exploit des 8e de finale de la Ligue des champions en battant pour la 2e fois le Real Madrid, sur le même score (2-1), tandis que Chelsea balayait l’Olympiakos (3-0) et que Schalke 04 s’imposait aux tirs au but (4-1) face à Porto.
La Roma, aux ambitions européennes si souvent brisées par le Real, s’est cette fois vengée, alors que le club madrilène, bloqué pour la 4e fois consécutive au stade des 8e de finale de la C1, pourra se concentrer sur le championnat espagnol, qu’il domine. Les deux équipes jouaient sur un air crescendo. Les poteaux étaient d’abord mis à contribution sur des frappes puissantes d’Aquilani (19), Baptista (47) puis Vucinic (66). Le tournant du match intervenait à vingt minutes de la fin avec l’exclusion de Pepe (2e avertissement), assurant un quart d’heure fou : Taddei plaçait une tête qui faisait mouche, deux minutes avant que Raul n’égalise, inscrivant ainsi son 63e but dans les compétitions européennes .
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mercredi, 05 mars 2008
Ligue des champions: Arsenal tout simplement magique
PARIS (Reuters) - Arsenal a frappé deux fois en fin de rencontre pour s'imposer mardi 2-0 à San Siro et éliminer le Milan AC, tenant du titre, de la Ligue des champions.
Après le 0-0 enregistré à l'aller de ces huitièmes de finale, des prolongations se dessinaient lorsque Cesc Fabregas a donné l'avantage aux Gunners à six minutes de la fin.
Emmanuel Adebayor enfonçait le clou dans les arrêts de jeu pour stopper des Milanais bien décevants malgré le retour de blessure de Kaka, qui les avaient guidés vers le titre l'an passé.
La soirée a souri aux clubs anglais puisque Manchester United a également atteint les quarts de finale en dominant Lyon 1-0 à Old Trafford.
L'OL, qui avait dû se contenter d'un match nul 1-1 à Gerland à l'aller, a vaillamment résisté pendant 40 minutes.
Mais, à la 41e, suite à un mauvais dégagement de la défense lyonnaise, Ronaldo héritait du ballon dans la surface, le crochetait et l'expédiait dans les filets de Grégory Coupet d'une frappe du gauche dans un angle très fermé.
L'Europe se refuse donc toujours au sextuple champion de France, qui n'a jamais dépassé les quarts de finale de cette Ligue des champions et avait déjà échoué dès les huitièmes la saison passée.
Barcelone s'est débarrassé du Celtic Glasgow avec une victoire 1-0 au Nou Camp grâce à un but signé Xavi en début de rencontre. Le Barça s'était imposé 3-2 à l'aller sur la pelouse du Celtic.
La rencontre entre le FC Séville et Fenerbahce a offert un suspense haletant, les Sévillans, battus 3-2 en Turquie, s'imposant sur le même score devant leur public au match retour.
La prolongation n'y changeait rien et il fallait une séance de tirs au but que les Turcs remportaient 3-2.
Les huitièmes de finale retour se poursuivent mercredi avec à l'affiche FC Porto-Schalke 04, Real Madrid-AS Rome et Chelsea-Olympiakos.
La rencontre Inter Milan-Liverpool a été repoussée au 11 mars pour épargner la pelouse de San Siro, mise à contribution mardi par le Milan AC et Arsenal.
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