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mardi, 04 mars 2008

Coupe des clubs champions...ce sera chaud ce soir

Pas de langue de bois, Lyon ne partira pas favori, mardi en huitième de finale retour, face à Manchester United, actuellement en pleine euphorie et qui aura l'avantage de recevoir à Old Trafford. Il faudra un ''immense'' Lyon pour sortir les Red Devils, forts du score obtenu à Gerland (1-1).

« Il faut battre plus fort que soi »

C'était en décembre 2007, c'était hier et c'était jour de tirage à Nyon, siège de l'UEFA. Les boules n'avaient pas épargné l'Olympique Lyonnais, lui attribuant Manchester United comme adversaire en huitième de finale de la Ligue des champions. Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, avait eu des paroles pleines de promesses : «Ce sera un match d'ambitieux entre un très grand d'Europe et un club qui a appris à grandir. Pour grandir, c'est comme au tennis : il faut battre plus fort que soi. Mais, en février je crois que nous aurons une équipe qui n'aura jamais été aussi forte auparavant.»

Pour le sextuple champion de France, l'heure est venue de démontrer qu'il n'y a pas de crise de croissance à Lyon, mieux même, que l'adolescent est, enfin, devenu adulte. Et sans le but d'affamé de Carlos Tevez, en réponse à celui de Benzema, en fin de rencontre à Gerland (1-1), le président Aulas penserait même que son club n'a jamais été aussi proche du monde des grands. Toutefois, Lyon n'a pas complètement compromis ses chances et le scénario des cinq dernières minutes n'a pas arrangé les affaires d'Alain Perrin, qui devra obligatoirement se montrer audacieux à Old Trafford et faire fi du traditionnel ''attendre ou attaquer'', pour le relayer aux louables et traditionnelles intentions d'avant match. Car l'OL devra être grand voire très grand pour sortir l'une des actuelles meilleures équipes d'Europe. Un challenge qui s'annonce au-dessus des forces lyonnaises ? Pas forcément.


Car Lyon possède, en son sein, des joueurs de gros calibre, à l'expérience internationale avérée, et surtout, surtout, une ou deux pépites, que sont Benzema et Ben Arfa, lesquels devront évoluer dans ''leur plus beau registre'' pour venir à bout de MU. Toutefois, Lyon pourrait aller encore mieux. La faute à quelques choix, discutables, discutés et chuchotés par voix de presse, d'un Alain Perrin qui avait ''presque'' trouvé la bonne formule à l'aller. Depuis, on a entendu un Benzema irrité voire «pas joyeux» d'évoluer dans le couloir gauche, conséquence de la titularisation de Fred à la pointe de l'attaque lyonnaise. Ce qui, par ricochet, ferait le jeu de son ami Ben Arfa. Dans le même ordre d'idées, Cris a réussi une rentrée satisfaisante, face à Lille (1-0) samedi au Stade de France, il semble toutefois difficile de se priver d'une charnière centrale Squillaci - Boumsong, qui a donné pleine satisfaction lors du match aller. Reste le choix entre Källström et Bodmer. Le Suédois semble tenir la corde mais les avis divergent au sein du staff lyonnais. Une chose est sûre, Alain Perrin joue gros en C1 et forcément sur cette rencontre.

Et Manchester dans tout ça ? Soyons clairs, actuellement, pour les joueurs de Ferguson, mieux, ce serait indécent. Samedi, l'équipe A' des Red Devils, privée, au coup d'envoi, de Vidic, Giggs, Rooney, et Cristiano Ronaldo, n'a fait qu'une bouchée de Fulham à Craven Cottage (3-0). Les Mancuniens enchaînent les victoires et font fondre l'avance d'Arsenal en Premier League plus rapidement que le réchauffement de la planète, la glace au Pôle Nord ! Même les carences défensives, si criardes à Gerland et si promptes à faire enrager Sir Alex, semblent avoir été retenues. C'est dire. Finalement, l'équation est des plus simples. Pour sortir Manchester United de la Ligue des champions 2007-08, les Lyonnais vont devoir livrer le match parfait et démontrer que l'OL est devenu grand. Plus facile à dire qu'à faire...

jeudi, 21 février 2008

Ligue des champions - Huitièmes de finale aller

Lyon et Manchester United ont fait match nul (1-1) à Gerland. L'OL, auteur d'un match très solide, a mené au score pendant plus d'une demi-heure, grâce à une superbe réalisation de Benzema (54e), à laquelle a répondu Tevez (87e). Bon match, mais mauvaise opération.
Le 4-5-1 prudent d'Alex Ferguson

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Lyon tenait Manchester au bout des doigts et a subi une égalisation brouillonne à trois minutes de la fin (1-1). Le résultat sec handicape l'OL dans sa quête d'une qualification pour les quarts de finale : il faudra gagner, ou faire un nul en marquant au moins deux fois à Old Trafford. Mais la rudesse du tableau d'affichage et l'immense frustration née d'un tel scénario ne masquent pas l'essentiel : c'est un match qui a grandi l'équipe d'Alain Perrin. L'OL, pendant 75 minutes, a réussi ce qu'il devait faire contre une telle mécanique pour éloigner le danger et se donner les moyens d'inquiéter Van der Sar. Le but splendide de Karim Benzema (54e) - contrôle du gauche, conduite du droit, frappe du gauche au ras du poteau, sur un petit espace, en un clin d'oeil - a permis à Lyon d'entretenir longtemps l'espoir d'une victoire de prestige, lui qui n'a toujours pas battu un grand nom dans un match à élimination directe. Et en réalisant une première demi-heure solide, équilibrée, encourageante, l'OL a rompu avec cette vilaine habitude qui le voyait intimidé contre les plus puissants (Milan, 0-0 en 2005 ; Barcelone, 2-2, il y a deux mois). Bref, Lyon était ''dedans''.

Manchester United, pourtant, n'a pas volé son résultat. L'équipe d'Alex Ferguson n'a pas réalisé le match de l'année, mais elle a régulièrement porté le danger sur le but de Grégory Coupet grâce à des gestes exceptionnels de ses solistes, appelés à la rescousse quand la machine à conserver la balle est grippée. Sans le retour du gardien lyonnais à son meilleur niveau (deux coups francs de Cristiano Ronaldo avortés aux 44e et 86e minutes), sans la présence écoeurante de Jean-Alain Boumsong dans les derniers duels, MU aurait pu s'éviter un dernier quart d'heure à jouer son va-tout. Mais le sens qu'avait donné Alex Ferguson à la bataille tactique lancée par Alain Perrin semble avoir une part dans la réduction du volume de jeu des champions d'Angleterre. L'Argention Tevez a débuté le match sur le banc pour faire la place au jeune milieu Anderson. L'immuable 4-4-2 s'est mué en un 4-5-1 respectueux. Le but était de contenir ce milieu qui a fait la répitation européenne de l'OL. Lui aussi fut densifié par l'entrée de Clerc à la place de Ben Arfa, redevenu remplaçant. Les entrées de Nani (à la place de Giggs) et celle de Tevez (68e) finirent par redonner à Manchester United une assurance parfois impressionnante. Il a fait reculer Lyon, jusqu'à un but de raccroc. Cruel pour les Rhodaniens, mais pas volé.

Réveillère suspendu au retour

Ceux-ci, à la limite, pourront regretter de ne pas avoir marqué durant leur meilleure période de la rencontre, la première demi-heure (Govou 19e ; Rio Ferdinand proche du csc à la 24e ; Benzema, 26e). Alain Perrin se focalisera davantage sur la suspension d'Anthony Réveillère. Averti à la 33e pour un tacle à retardement sur Cristiano Ronaldo, le latéral lyonnais ne pourra pas jouer le match retour. Ce risque guettait aussi Govou et Juninho, sorti indemnes. Si le premier a retrouvé, en première période, sur le côté gauche, un volume de jeu et une vitesse qu'il avait abandonnés sur blessure il y a deux mois, le Brésilien a eu beaucoup plus de mal à rayonner. Juninho a laissé sa place à Bodmer, à la 75e, le visage contrarié par son manque de coffre actuel. Lyon a réglé une bonne partie des désordres de son jeu en quatre jours, après son match alarmant au Mans (0-1). En treize jours, Juninho, comme son équipe, doivent bien avoir le temps d'affiner des réglages suppémentaires. Il le faudra, pour aller dans le Théâtre des rêves avec le solide espoir de ruiner ceux de ce Manchester-là.

mercredi, 20 février 2008

L'Ange Rouge de Liverpool Steven Gerrard

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Il bat l'Inter de Milan par 2 buts à 0

mardi, 19 février 2008

Justine Henin reîne de la terre

Justine Henin a remporté le titre de Sportive de l’année 2007 à l’occasion de la remise, à Saint-Petersbourg, des prestigieux Laureus World Sports Awards, les Lauriers du Sport qui récompensent les meilleurs sportifs de la planète. Chez les messieurs, c’est une 4e victoire consécutive pour le Suisse Roger Federer.
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Les autres candidates au titre étaient la perchiste russe Yelena Isinbayeva, lauréate l'an dernier, l'heptathlonienne suédoise Carolina Kluft, la nageuse australienne Libby Lenton, la joueuse de football brésilienne Marta et la golfeuse mexicaine Lorena Ochoa.

Justine Henin est la première sportive belge à être honorée par les 43 membres de la Laureus World Sports Academy, tous d'anciens grands champions sportifs. Les six candidates au titre avaient été désignées par un panel de représentants des médias d'une centaine de pays. Les Lauriers du Sport sont décernés depuis 2000 (récompensant des spotifs pour l'année 1999).

Après une 3e place en 2003, derrière la golfeuse suédoise Annika Sorenstam (1e) et l'Américaine Serena Williams (2e), Henin avait pris la 2e place en 2006 derrière Isinbayeva. Elle avait aussi échoué en 2001 dans la catégorie révélation de l'année, la victoire revenant au pilote automobile colombien Juan Pablo Montoya.

La numéro 1 mondiale du tennis féminin a connu une année 2007 exceptionnelle qui l'a vue remporter 10 tournois WTA, dont deux tournois du Grand Chelem (Roland Garros et l'US Open). Elle n'a perdu que 4 des 67 rencontres disputées, alignant une série de 25 victoires pour clôturer la saison. Elle a enlevé pour la 2e année consécutive le championnat du monde WTA (Masters) à Madrid, ainsi que les tournois de Dubai, Doha, Varsovie, Eastbourne, Toronto, Stuttgart et Zurich.

En 2005, Kim Clijsters avait fait partie des six nominées pour la catégorie Sportive de l'Année 2004. Aucun autre sportif ou sportive belge n'ont eu l'honneur de figurer sur les listes de ce prestigieux référendum.
Federer aussi primé

Le tennis a encore été mis à l'honneur lundi avec la 4e victoire consécutive du Suisse Roger Federer dans la catégorie du Sportif de l'année.

Le pilote automobile Lewis Hamilton a été choisi comme "révélation de l'année", la marathonienne britannique Paula Radcliffe a obtenu le prix du "retour de l'année" et l'équipe d'Afrique du Sud de rugby a été l'équipe préférée en 2007.

Quant à l'ancien athlète, l'Ukrainien Sergei Bubka, toujours détenteur du record du monde du saut à la perche, il a obtenu le prix pour l'ensemble de sa carrière.

(D’après Belga)

L1 France-Affaire Ouaddou: l'auteur présumé des injures placé sous contrôle judiciaire

METZ - L'homme de 38 ans, auteur présumé des injures racistes samedi soir à l'égard du joueur valenciennois Abdeslam Ouaddou lors du match contre le FC Metz, a été déféré lundi matin au parquet de Metz et présenté à une juge des libertés et de la détention, qui l'a placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de sources judiciaires. On précisait par ailleurs qu'il lui avait été signifié une interdiction temporaire de se rendre dans un stade.

Cet agent de sécurité, poursuivi pour "injures publiques envers un particulier en raison de sa race", encourt jusqu'à six mois de prison et 22.500 euros d'amende. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Metz le 18 mars à 14h.

L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a apporté lundi "son soutien au joueur de football Ouaddou". "Il est temps que la Ligue de football professionnelle applique fermement le règlement dans les stades de football", déclare l'UEJF dans un communiqué. AP

lundi, 18 février 2008

Ligue 1 - L'OM plane, Paris abdique

Mené 1-0, Marseille a eu raison du PSG (2-1) grâce à des buts de Niang et Taiwo. L'OM, qui a affiché de grosses ressources mentales dimanche, est désormais à trois points de Nancy, 3e. Paris reste scotché à la 16e place, à trois points du premier relégable à l'issue de la 25e journée de Ligue
d478149b299ed34c5e68f7cd32835764.jpgLA DECLARATION : Eric Gerets (entraîneur Marseille)

"Il faut savoir gagner un match où on n'est pas à son meilleur niveau, ce qui était le cas ce soir. Mais je dois dire que cette victoire est méritée après ce que l'équipe a montré suite au but parisien. Elle a décidé de ne pas se laisser faire. Il y a eu du suspense jusqu'à la fin, même si on ne peut pas dire que l'on ait souffert. (Sur son premier OM-PSG) C'est spécial, surtout avant le match. Derrière le but, c'était beau. C'est une semaine de rêve, maintenant il faut voir les dégâts. Il y a eu beaucoup de bobos."
Alix DULAC / Eurosport

dimanche, 17 février 2008

Le vrai Lion Indomptable Muhammed Ali

jeudi, 14 février 2008

De la vache égorgée aux journalistes-supporters, les anecdotes de la CAN

De la vache égorgée rituellement par les joueurs égyptiens avant leur quart de finale aux excès des journalistes-supporters, la Coupe d’Afrique a encore offert cette année quelques saynètes folkloriques.
La religion omniprésente
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A Tamale, chaque match de la sélection tunisienne était précédé d’une prière collective et au coup de sifflet final, les plus pieux déroulaient leur tapis de prière devant les vestiaires avant de quitter l’enceinte. Mais ce sont les joueurs égyptiens qui se sont particulièrement distingués en la matière en sacrifiant une vache sur le terrain d’entraînement juste avant leur quart de finale contre l’Angola.

Le sélectionneur du Ghana, le Français Claude Le Roy, laïque, attache une importance particulière à ces rituels : « Nous prions tous pour quelque chose, pour quelqu’un, à tout moment. Cela compte beaucoup pour eux, je respecte énormément cela. C’est une part importante de la culture, surtout au Ghana. Peut-être est-ce aussi une des raisons du fantastique esprit qui règne dans cette équipe. » Les sorciers moins visibles

De nombreux Africains accordent beaucoup d’attention aux sorciers, mais ils se font discrets pendant la CAN. « De toute façon, toutes les équipes en ont un, c’est un match entre eux », plaisante le sélectionneur de la Guinée, Robert Nouzaret, connaisseur du continent.

Une bagarre a bien opposé des membres de l’encadrement guinéen à un dignitaire ivoirien, présenté comme un grand sorcier venu jeter un mauvais sort au Syli national avant un quart de finale (Côte d'Ivoire bat Guinée 5-0), mais les histoires de sorciers se font rares. Le buteur Béninois Razack Omtoyossi explique que certains de ses coéquipiers sont animistes et que lui, « bon musulman », respecte leurs croyances.
Journalistes-supporters

Lors des conférences de presse d’après-match, il n’est pas rare que la presse locale secoue assez sèchement son sélectionneur pour contester ses choix plutôt que de poser des questions. Les journalistes nigérians ont eu un traitement si sévère avec Berti Vogts que l’Allemand a refusé de se présenter devant eux après… la qualification contre le Bénin alors que tout le pays pensait les Super Eagles déjà éliminés.

Lors des matches du Ghana, la tribune de presse était également occupée par des ’journalistes’ venus sans ordinateur ni micro mais avec des cornes de brume dans lesquelles ils soufflaient à chaque but. Ils avaient autour du cou une accréditation obtenue complaisamment avant le tournoi… ou achetée au noir dans les rues d’Accra.

Et que dire de Roger Lemerre, qui a fini par quitter sans un mot la conférence de presse suivant le match Tunisie-Sénégal, exaspéré par le bavardage excessif et le chahut des journalistes ? La fanfare des Nigérians, les Djembes des Guinéens Les supporters africains viennent en tribunes chargés d’instruments de musique et jouent tout le match, plutôt que d’entonner les chants-slogans des stades européens.

Il existe bien le « But-o-but ! » des Ivoiriens, mais les stades de la CAN ont surtout résonné de longs morceaux structurés. Point d’orgue : l’hymne du Nigeria joué en duo improvisé par l’harmonie militaire de Sekondi et plus de 200 musiciens nigérians massés en tribunes, où l’orchestre de percussionnistes qui suivait le Syli national de Guinée.

Des vedettes inaccessibles comme… en Europe Mais certaines traditions ont tendance à se perdre. Les stars du continent, qui évoluent en Europe, semblent ainsi avoir importé en Afrique le comportement des footballeurs du Vieux Continent. Il est aussi difficile de les approcher que quand ils préparent la Ligue des champions. Eto’o déambule le plus souvent un casque vissé sur les oreilles alors qu’il était rare de voir les Ivoiriens en dehors des rendez-vous programmés à l’avance.

(afp)

Saison terminée pour Ronaldo, gravement blessé au genou gauche

L’attaquant de l’AC Milan, Ronaldo, qui s’est blessé contre Livourne (1-1) mercredi soir en championnat, est victime d’« une rupture du tendon rotulien du genou gauche », a annoncé le club, ce qui signifie que la saison du Brésilien est d’ores et déjà terminée.

Coupe de l'UEFA 2008:Anderlecht a retrouvé le goût de la victoire

Face à Bordeaux, les Mauves ont joué leur meilleur match européen de la saison: 2-1. Un penalty contesté, un superbe but de Polak, un autre de Mbo : la confiance revient…8d78b51b5ceb4faf3bcbf50c6dc64151.jpgour la première fois depuis longtemps, les absents ont eu tort, mercredi soir, au parc Astrid. Le stade mauve n'était pas plein, loin de là, mais il a vibré comme il ne l'avait pas fait depuis des lustres.

Oui, Anderlecht a joué son meilleur match européen de la saison face à Bordeaux. Et s'est imposé sur le fil, méritoirement. Les mauvaises langues diront que ce n'était pas difficile, vu l'indigence des prestations bruxelloises précédentes (si ce n'est la parenthèse contre Tottenham). Et elles ajouteront sans doute que Bordeaux proposait à Bruxelles une équipe largement recomposée avec quelques cadors (Micoud, Cavenaghi, Bellion, Wendel) laissés bien au chaud sur le banc en vue de la rencontre à Monaco, dimanche, voire le match retour, jeudi prochain.

Tout cela est vrai, comme l'est aussi le fait que le Sporting a déjà, en partie, compromis ses chances en vue du deuxième round en Gironde, en prenant « le but qui tue, à l'extérieur », sur un penalty largement commenté – parce que ni évident ni scandaleux. Un penalty issu, précisons-le aussi, d'une nouvelle erreur de Pareja, qui nous laisse de plus en plus un goût de trop peu dans la défense centrale.

N'empêche, on attendait Anderlecht au tournant mercredi soir, en se demandant si le bon début de deuxième tour des Bruxellois n'était dû qu'à la faiblesse des adversaires de second rang qu'ils ont dû affronter jusqu'ici. Et les hommes d'Ariël Jacobs ont montré qu'ils étaient effectivement en nets progrès. Organisation, rigueur, volonté de tous les instants et parfois même du beau football et des combinaisons, Anderlecht n'est plus la formation moribonde qui se traînait sur les pelouses en décembre dernier et le train, on l'a constaté, est bien remis sur les rails.

Sans leur meilleur élément actuel, Guillaume Gillet, suspendu parce qu'il a avait pris deux cartons jaunes avec Gand en Intertoto (voir par ailleurs), sans Vlcek et Pieroni, non qualifiés, les Mauves ont joué avec les moyens du bord et avec un cœur gros comme ça.
Le meilleur match de Polak

Avec surtout, à la baguette, un Polak qui a livré sa meilleure prestation depuis qu'il a quitté Nuremberg. Certes, peu avant la mi-temps, le Tchèque a loupé une occasion en or, en plaçant au-dessus du but un ballon que même Etienne Davignon aurait poussé au fond des filets. Avec son paquet de frites dans les mains.

Mais, rageur comme jamais, Polak s'est magistralement repris à 10 minutes du terme, d'un maître tir, pour rétablir l'égalité avant que Mpenza, dans les arrêts de jeu, ne donne encore un peu plus d'espoir à son équipe pour le retour, avec un deuxième but mérité. Même si on peut penser que Bordeaux s'est contenté de gérer intelligemment mercredi soir avant de montrer un tout autre visage au parc Lescure. » Nous avons surtout été médiocres en première mi-temps, regrettait Laurent Blanc, l'entraîneur bordelais. Cependant, le résultat n'est pas trop défavorable. »

A propos d'intelligence, le jeune arbitre italien, catastrophique de part en part – et bien au-delà de la simple phase du penalty – en manquait cruellement dans la lecture du jeu.

Quoi qu'il en soit, qu'Anderlecht se qualifie ou pas dans une semaine, le club bruxellois a certainement augmenté son capital confiance pour le championnat, hier. N'était-ce pas là la priorité de Jacobs ?
CHRISTOPHE BERTI

mardi, 12 février 2008

Hassane SHEHATA Meilleur Entraineur d'Afrique

e71a8443ce1252c4e69f9425d3ca5432.jpgHassan SHEHATA
Né le 19/06/1949
Egyptien

Hassan Shehata est une idole en Egypte, déjà honoré pour sa carrière de joueur en clubs (Zamalek en Egypte, Kazma et Arabi au Koweït) et en équipe nationale (41 matchs entre 1972 et 1980). Le sélectionneur égyptien, compte bien conserver la CAN 2006 remportée à domicile. Il deviendrait alors le second sélectionneur après le Ghanéen Charles Kumi Gyamfi (1963 et 1965) à remporter deux fois d’affilée cette compétition.
Hassan Shehata n’a certes jamais soulevé la Coupe en tant que joueur malgré trois participations en 1974, 1978 et 1980. Mais en cas de victoire, l’ancien buteur des Pharaons rentrerait un peu plus dans la légende de la CAN. Car il reste le seul Egyptien avec Ahmed Hassan (2006) à avoir gagné le titre de meilleur joueur de l’épreuve (1974).

Palmarès de joueur :
Championnat d’Egypte : 1978 (Zamalek)
Coupe d’Egypte : 1975, 1977 et 1979 (Zamalek)

Palmarès d’entraîneur :
Coupe d’Egypte : (Mekawleen) 2004
Supercoupe d’Egypte : (Mekawleen) 2004
Coupe d’Afrique des nations en moins de 20 ans : 2003 (Egypte)
Coupe d’Afrique des Nations : 2006 (Egypte)
Coupe d’Afrique des Nations : 2008 (Egypte)

lundi, 11 février 2008

FOOT-L1:Marseille comme on les aime

NICE - MARSEILLE: 0-2 - Buts: Niang (25e), Cissé (76e)

Grâce à deux buts signés Niang et Cissé, Marseille s'est imposé à Nice (0-2), dimanche en clôture de la 24e journée. L'OM s'installe à la 5e place du classement, à deux longueurs de son adversaire du soir. Le Gym, dont la série d'invincibilité a donc pris fin, rate l'occasion de recoller au podium.

Un plus un égale... trois. Ce calcul, pas vraiment académique, trouve son raisonnement mathématique dans la prestation marseillaise. Dimanche soir, l'OM a empoché trois points grâce à un but de ses deux titulaires en attaque. Au passage, le club phocéen s'est offert son troisième succès à l'extérieur cette saison. Sur une pelouse de choix. Après avoir fait chuter Lyon à Gerland (1-2) à la mi-novembre, Marseille a interrompu le rouleau-compresseur niçois et sa série de treize rencontres sans défaite. Surtout, les hommes d'Eric Gerets sont les premiers depuis les Toulousains, le 24 janvier 2007, à s'imposer au Stade du Ray. À cette addition des points positifs de la soirée olympienne, peuvent être ajoutées la grimpée au classement (5e place, à égalité de points avec Valenciennes et Monaco) et l'imperméabilité de la défense, qui avait encaissé au moins un but lors de ses quatre précédentes sorties. Que du positif, donc? Pas totalement.

La défense marseillaise, justement, ne laissait pas imaginer que la soirée se conclurait sous de si bons auspices. En moins de dix minutes, Givet, Faty, et Krupoviesa reçoivent d'emblée un avertissement suite à des fautes sur Modeste. Pour sa quatrième titularisation, le jeune attaquant niçois ne parvient cependant pas à prendre Mandanda de vitesse (7e). Mais les maux de l'arrière-garde olympienne n'en semblent pas pour autant résolus. En guise d'exemple, l'oubli complet du marquage sur Ederson, qui rate une opportunité en or d'ouvrir le score pour les Aiglons (15e), et un nouveau geste d'antijeu de Faty, qui aurait dû valoir une expulsion de l'ancien Rennais en début de seconde période (48e). En supériorité numérique, Nice aurait pu profiter plus facilement des brèches entrevues dans l'édifice olympien. Et surtout, remettre les compteurs à égalité.

Mandanda présent aux bons moments

Sur la première, et quasi unique occasion marseillaise de la première période, Niang avait signalé son retour de la CAN en profitant d'une passe malicieuse de Cana (1-0, 25e). Cissé n'avait ensuite trouvé que la parade de Lloris (43e). Le mérite de l'OM, en plus d'afficher ce brillant réalisme, sera de tenir le coup à l'heure de jeu, moment charnière de ce match. En grande partie grâce à son portier. Alors que Nice domine et s'installe dans la moitié de terrain olympienne, Mandanda sort une énorme parade après une frappe de Modeste (72e). Quelques instants plus tard, sur un contre, les Phocéens réussissent à plier le match : boulet de canon de Taiwo en guise de centre, qui termine dans les pieds de Cissé (2-0, 76e). L'attaquant tricolore signe ainsi son quatrième but en deux matches, le neuvième de sa saison en L1. Niang revenu, Cissé redevenu buteur, Marseille cumule les bonnes nouvelles.

Le club phocéen se remet en course dans le wagon pour l'Europe, se situant désormais à six longueurs du podium, et à deux de son adversaire du soir. Nice n'est donc plus invaincu. Le club azuréen devait quand même sentir le couperet se rapprocher, après avoir perdu en Coupe de France à Angers (3-1), et après être revenu au score pour arracher le nul lors des deux précédentes journées de L1 (à Rennes et à Toulouse, 1-1). Toutes les séries ayant une fin, Frédéric Antonetti et ses hommes ne devraient pas se focaliser là-dessus. Mais ils noteront certainement que ce revers intervient lors d'une journée où leurs trois devanciers au classement se sont imposés. Au moment des comptes, dimanche soir, les mathématiques seront moins clémentes avec Nice.

Jean TERZIAN

dimanche, 10 février 2008

Les pharaons d'Egypte restent rois d'Afrique pour deux éditions successives

Europehorizon (Accra):La chasse aux lions a été bonne. Les pharaons se régalent, montent et restent sur le trône royal d'Afrique pour 1 but à zéro sur les lions domptés du Cameroun.
4673075d3377922c08ecf8a819d23e61.jpgVictoire méritée pour une équipe véritablement africaine car la presque totalité des joueurs évoluent dans le championnat local.
En effet, tout le monde a remarqué le management magistral du coach Egyptien qui a construit une équipe capable de neutraliser tout adversaire.Les meilleurs ont gagné, ils étaient forts, techniques,athlétiques et solidaires.

Tennis: Tsonga et Djokovic seront en vedettes à Marseille

MARSEILLE (AFP) - Les deux finalistes du dernier Open d'Australie, le Serbe Novak Djokovic, et le nouveau phénomène du tennis français, Jo-Wilfried Tsonga, seront les attractions de la seizième édition de l'Open 13 qui débute lundi à Marseille.

Le Serbe, vainqueur du Français à Melbourne et numéro trois mondial, sera tête de série numéro 1 tandis que Tsonga, 20e au classement ATP, disposera de la tête de série numéro 7.

Le tournoi marseillais, remporté l'année dernière par le Français Gilles Simon, pourrait donner lieu à une revanche en finale entre Tsonga et Djokovic, le premier se trouvant dans le bas du tableau et le second tout en haut.

Tsonga, qui a effectué ce week-end de brillants débuts en Coupe Davis, aux côtés du numéro un français, Richard Gasquet, pourrait retrouver ce dernier au stade des quarts de finale.

Il affrontera au premier tour le Croate Mario Ancic, aujourd'hui 135e à l'ATP, qui a bénéficié d'une wild card, après une saison 2007 pendant laquelle il a été victime d'une mononucléose et d'une blessure à l'épaule.

S'il passe ce premier tour, Tsonga rencontrera le vainqueur d'un match opposant l'Allemand Michael Berrer (62e mondial) à un joueur issu des qualifications. Au terme de ces deux matches, il pourrait donc retrouver Gasquet sur sa route.

Le Biterrois, tête de série numéro 2, rencontrera, lui, au premier tour l'Italien Simone Bolelli, 53e mondial, puis, en cas de succès, le vainqueur du match entre le Finlandais Jarkko Nieminen (26e) et le Suédois Robin Soderling (52e).

Les deux Français s'étaient rencontrés en huitièmes de finale de l'Open d'Australie et Tsonga l'avait emporté en quatre sets.

Au stade des demi-finales, ce dernier pourrait encore retrouver un de ses adversaires de Melbourne, le Russe Mikhail Youzhny (8e mondial et tête de série numéro 3).

Finale de la CAN 2008, des pharaons à la chasse de lions aujourd'hui

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vendredi, 08 février 2008

Joie des Egyptiens à l'issue du match contre la Côte d'Ivoirre le 7 février 2008 à Kumasi au Ghana

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10:37 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : can 2008 |  del.icio.us |  Facebook | | |

CAN 2008:Les Pharaons d'Egypte à dos d'Eléphants vers la finale contre les Lions indomptables du Cameroun déjà domptés par ces mêmes pharaons.

Après avoir atteint le ciel par la Guinée, la Côte d'Ivoire est propulsée sur terre par le Pharaon....Drogba impuissant:80783bb4fe85050a366465636ff878cc.jpg
CÔTE D'IVOIRE - EGYPTE : 1-4
Buts : Fathi (12e), Zaki (62e et 66e), Aboutrika (90e) pour l'Egypte. Keita (63e) pour la Côte d'Ivoire.

Ils s'étaient pourtant juré d'aller au bout. Auteurs d'un parcours en tout point remarquable jusque là, les Ivoiriens sont tombés de haut, jeudi à Kumasi, face à la forteresse érigée par les Pharaons. Pris à la gorge dès le premier quart d'heure car contraints de courir après le score, les joueurs de Gérard Gili n'ont jamais su trouver la bonne solution face au problème posé par des Egyptiens appliqués et disciplinés. Il faut dire que les hommes d'Hassan Shehata connaissaient la recette. Tombeurs des mêmes Ivoiriens il y a deux ans à l'ultime stade de la compétition, ils ont cette fois encore fait preuve d'une force collective déconcertante.

Dès les premières de jeu toutefois, la défense ivoirienne montra des signes de fébrilité inquiétante. Seul au deuxième poteau, Fathi en profita notamment pour lancer les siens (12e ; 1-0) avant que son gardien, Essam Al Hadari ne lui vole la vedette. Le portier égyptien, dans une forme éblouissante à pourtant 36 ans, a littéralement éc&oeliguré ses adversaires. Didier Drogba, bien placé pour le savoir, s'est en effet heurté à trois reprises sur cette muraille quasiment infranchissable (29e, 45e, 48e). La Côte d'Ivoire pousse mais c'est bien l'Egypte qui va doubler la mise grâce à Amr Zaki (62e ; 2-0), la réduction du score de Kader Keita (63e ; 2-1), aussi belle soit-elle, ne sera alors qu'un feu de paille.

Car Amr Zaki encore lui, va ensuite donner un peu d'ampleur à une défaite qui semblait visiblement inéluctable (66e ; 3-1). Beaucoup trop portés vers l'avant, abandonnant définitivement tout repli défensif, les Ivoiriens seront même punis dans les arrêts de jeu par Aboutrika (90e ; 4-1). Il n'en fallait pas plus pour que les tenants du titre remettent les choses en ordre. Tandis que les observateurs attendaient tous un duel entre le Ghana et la Côte d'Ivoire en finale, celle-ci opposera bien dimanche l'Egypte au Cameroun, pour le plus grand regret d'Eléphants sans défense. A trop vouloir se persuader qu'il faut gagner, on finit parfois par perdre. Proverbe à méditer...

LA DECLA : Gérard Gili (sélectionneur de la Côte d'Ivoire)

"La sortie de mon gardien (Barry sur blessure) n'est pas la raison pour laquelle nous avons perdu. Cela m'a seulement empêché d'effectuer un autre changement. On a simplement connu un jour sans. Ce n'était pas notre jour. On ne s'attendait pas à perdre par une si grande marge mais les Egyptiens ont très bien joué."
Hugues SIONIS / Eurospo

mardi, 05 février 2008

CAN: le carré d'as est formé

e320a15dbc5abe50543c55df027f1e6e.jpgLe carré d'as est formé pour la Coupe d'Afrique des Nations.Qui seront les nouveaux Rois d'Afrique entre les Blacks Stars du Ghana pays organisateur qui affronterons les redoutables lions indomptables du Cameroun et les pharaons d'Egypte qui croiseront le fer à la séduisante équipe des éléphants de la Côte d'Ivoire.Cette dernire sera une revanche ou une remise de la finale de la CAN de l'édition précédente.Que la fête reste et que les meilleurs gagnent.

europehorizon

lundi, 04 février 2008

le lion indomptable Eto

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