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mardi, 04 mars 2008

Coupe des clubs champions...ce sera chaud ce soir

Pas de langue de bois, Lyon ne partira pas favori, mardi en huitième de finale retour, face à Manchester United, actuellement en pleine euphorie et qui aura l'avantage de recevoir à Old Trafford. Il faudra un ''immense'' Lyon pour sortir les Red Devils, forts du score obtenu à Gerland (1-1).

« Il faut battre plus fort que soi »

C'était en décembre 2007, c'était hier et c'était jour de tirage à Nyon, siège de l'UEFA. Les boules n'avaient pas épargné l'Olympique Lyonnais, lui attribuant Manchester United comme adversaire en huitième de finale de la Ligue des champions. Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, avait eu des paroles pleines de promesses : «Ce sera un match d'ambitieux entre un très grand d'Europe et un club qui a appris à grandir. Pour grandir, c'est comme au tennis : il faut battre plus fort que soi. Mais, en février je crois que nous aurons une équipe qui n'aura jamais été aussi forte auparavant.»

Pour le sextuple champion de France, l'heure est venue de démontrer qu'il n'y a pas de crise de croissance à Lyon, mieux même, que l'adolescent est, enfin, devenu adulte. Et sans le but d'affamé de Carlos Tevez, en réponse à celui de Benzema, en fin de rencontre à Gerland (1-1), le président Aulas penserait même que son club n'a jamais été aussi proche du monde des grands. Toutefois, Lyon n'a pas complètement compromis ses chances et le scénario des cinq dernières minutes n'a pas arrangé les affaires d'Alain Perrin, qui devra obligatoirement se montrer audacieux à Old Trafford et faire fi du traditionnel ''attendre ou attaquer'', pour le relayer aux louables et traditionnelles intentions d'avant match. Car l'OL devra être grand voire très grand pour sortir l'une des actuelles meilleures équipes d'Europe. Un challenge qui s'annonce au-dessus des forces lyonnaises ? Pas forcément.


Car Lyon possède, en son sein, des joueurs de gros calibre, à l'expérience internationale avérée, et surtout, surtout, une ou deux pépites, que sont Benzema et Ben Arfa, lesquels devront évoluer dans ''leur plus beau registre'' pour venir à bout de MU. Toutefois, Lyon pourrait aller encore mieux. La faute à quelques choix, discutables, discutés et chuchotés par voix de presse, d'un Alain Perrin qui avait ''presque'' trouvé la bonne formule à l'aller. Depuis, on a entendu un Benzema irrité voire «pas joyeux» d'évoluer dans le couloir gauche, conséquence de la titularisation de Fred à la pointe de l'attaque lyonnaise. Ce qui, par ricochet, ferait le jeu de son ami Ben Arfa. Dans le même ordre d'idées, Cris a réussi une rentrée satisfaisante, face à Lille (1-0) samedi au Stade de France, il semble toutefois difficile de se priver d'une charnière centrale Squillaci - Boumsong, qui a donné pleine satisfaction lors du match aller. Reste le choix entre Källström et Bodmer. Le Suédois semble tenir la corde mais les avis divergent au sein du staff lyonnais. Une chose est sûre, Alain Perrin joue gros en C1 et forcément sur cette rencontre.

Et Manchester dans tout ça ? Soyons clairs, actuellement, pour les joueurs de Ferguson, mieux, ce serait indécent. Samedi, l'équipe A' des Red Devils, privée, au coup d'envoi, de Vidic, Giggs, Rooney, et Cristiano Ronaldo, n'a fait qu'une bouchée de Fulham à Craven Cottage (3-0). Les Mancuniens enchaînent les victoires et font fondre l'avance d'Arsenal en Premier League plus rapidement que le réchauffement de la planète, la glace au Pôle Nord ! Même les carences défensives, si criardes à Gerland et si promptes à faire enrager Sir Alex, semblent avoir été retenues. C'est dire. Finalement, l'équation est des plus simples. Pour sortir Manchester United de la Ligue des champions 2007-08, les Lyonnais vont devoir livrer le match parfait et démontrer que l'OL est devenu grand. Plus facile à dire qu'à faire...

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