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mardi, 13 novembre 2007

COUPE DU MONDE DE BEACH SOCCER - Les Italiens avaient essayé de corrompre les Lions du SENEGAL

Les Lions qui avaient fini d’assurer leur qualification lors de leurs deux premières sorties avaient repoussé une tentative de corruption des Italiens. Qu’ils devaient rencontrer lors du match de groupe. La «Squadra Azzura» en avait fait un point d’honneur. Malgré tout, ils ont essuyé une défaite et ont créé un tollé indescriptible à l’hôtel des Lions.

Il s’est passé des choses à Rio de Janeiro où avait lieu la coupe du monde de beach soccer remportée par le pays hôte devant le Mexique (8 à 2). Les Lions qui avaient démarré la compétition en trombe avaient fini d’impressionner leurs adversaires du groupe. Les Italiens leurs derniers adversaires ont tout fait pour soudoyer les protégés de Amadou Diop «Boy Bandit» pour qu’ils lèvent le pied lors de leur face-à-face. Et ils n’ont pas lésiné sur les moyens. «Ils ont, la veille du match donné gratuitement des maillots aux joueurs sénégalais. Et, ils ont donné des e-mail après avoir promis à certains de les recruter dans leurs clubs. Car en Italie, il y a un championnat régulier». Les Italiens qui pensaient que le poisson avait mordu à l’hameçon ont vite fait de déchanter, puisqu’ils ont été battus et éliminés par les Lions. Mécontents, ils ont rappliqué à l’hôtel pour faire un tollé indescriptible. Mais rien n’y fit, les carottes étaient cuites. Les joueurs ont donc rendu les cadeaux des Italiens pour se concentrer sur la suite de la compétition. Mais un membre de la délégation a expliqué : «la Fifa a été mis au courant de ces incidents et les Italiens seront sans doute sanctionnés. Car la corruption est prohibée dans le sport. Les coupables sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à la radiation du mouvement sportif ».

La délégation du beach soccer est arrivée hier à l’aube, elle a été accueillie par le ministre des Sports, des supporteurs des parents et amis.

Alioune Badara FALL

lundi, 12 novembre 2007

France - Football Ligue 1 : Niang le guide

e40833bea20e4104306aa20147017860.jpgMamadou Niang a encore frappé. Deux buts à Gerland et une omniprésence sur le front de l'attaque marseillaise. Le Sénégalais s'affirme dans l'axe de l'attaque phocéenne et Marseille retourve des couleurs dans le sillage de son avant-centre.

Il est celui qui montre la voie, celui qui impulse la dynamique au groupe olympien, celui, également, qui se montre décisif. Mamadou Niang est tout cela à la fois voire un peu plus encore. Depuis plusieurs mois, le Sénégalais s'est rendu indispensable. Ces dernières semaines ne font que mettre en relief l'apport de l'ancien Troyen. En deux semaines, Marseille a inscrit cinq buts, toutes compétitions confondues. Tous inscrits par Niang. Depuis son recentrage dans l'axe de l'attaque olympienne, le Sénégalais est irrésistible. Sa pointe de vitesse, sa puissance peuvent s'exprimer pleinement.

Mais la valeur ajoutée du Sénégalais réside dans sa faculté à conserver la belle et dans sa protection de balle. Grâce à ce point d'ancrage, tout le bloc équipe peut remonter, Valbuena déborder, la défense respirer. "J'essaie de m'adapter au dispositif tactique que le coach met en place. De toute façon, depuis le début de saison, j'ai joué à tous les postes. Peu importe où j'évolue. S'il faut que j"aille sur le côté pour qu'on gagne, j'irais. C'est clair que j"aimerais bien me stabiliser à un poste et plus précisément dans l'axe. Moi je suis un attaquant axial de formation" , prévient Niang.

Cissé condamné au banc ?

Face à Lyon, Niang a livré un match quasi parfait. Déjà auteur de trois buts lors des face aux Gones sous le maillot de l'OM, il a récidivé. Tout sauf un hasard car le bulldozer phocéen aime les équipes qui ne ferment pas le jeu et lui laissent l'espace nécessaire à son talent. Omniprésent sur le front de l'attaque ce dimanche, l'avant-centre olympien a vu sa performance récompensé d'un doublé. Un penalty provoqué puis transformé et une percée plein axe pour se jouer de la charnière centrale lyonnaise. Puissance et rapidité, on y revient. De quoi prolonger durablement le séjour du malheureux Djibril Cissé sur le banc car Niang n'est plus une alternative crédible dans l'axe mais bien une nécessité. Et Juninho de confier un brin amer : "Niang nous a fait mal."

Eric Gerets ne tarissait pas d'éloges sur son attaquant à l'issue de la victoire phocéenne : "La clé de notre victoire a été notre capacité à créer chaque fois du danger sur chacune de nos offensives malgré la pression de nos adversaires. Nous sentions que nous pouvions marquer à chaque instant. Niang a beaucoup pesé sur la défense." Avant de modérer ses propos : "Il est dommage que sur certaine situations, il n'est pas eu plus de sang froid pour marquer un autre but." Car voilà l'un des rares reproches que l'on peut encore formuler à l'égard de Niang. Parfois encore trop maladroit, trop "tête baissée" , Niang peut bafouiller dans le dernier geste. Un travers qu'il a toutefois largement gommé depuis ses années messines.

Une attaque complémentaire

Il faut dire qu'il évolue dans un système qui favorise ses qualités, en pointe d'un trident offensif complémentaire et efficace. Derrière le Sénégalais, les deux créateurs-dribbleurs Nasri et Valbuena, pas avares en offrandes. La complicité entre les deux poids plumes et Niang saute aux yeux. Adeptes du jeu court à terre, des remises rapides, les trois Marseillais ont martyrisé l'arrière-garde des sextuples champion de France. En témoigne la passe en profondeur de Nasri sur le deuxième but marseillais et les multiples combinaisons sur le front de l'attaque phocéenne. "Ce soir, cela nous a souri. On a bien sorti le ballon, on a trouvé des bonnes combinaisons. Il faut continuer à jouer comme cela, à provoquer. Il ne faut pas avoir peur de jouer et c'est par le jeu que l'on va s'en sortir", jugeait Niang dans les couloirs de Gerland. Avant d'ajouter : "Je ne suis pas le sauveur de l'OM." Le sauveur peut-être pas, le guide assurément.



Auteur: Eurosport.fr

vendredi, 14 septembre 2007

Mondial: l'Afrique du Sud Pulvérise l'Angleterre 36-0

PARIS (Reuters) - L'Afrique du Sud s'est dégagé l'horizon vendredi dans la Coupe du monde de rugby en sortant largement vainqueur 36-0 du choc de la poule A contre l'Angleterre, tenante du titre humiliée.

Cette victoire, due notamment à des essais de Juan Smith et de JP Pietersen, auteur d'un doublé, et à la précision chirurgicale de Percy Montgomery au pied, ouvre la voie vers la finale pour l'Afrique du Sud, qui devrait ainsi éviter l'Australie et la Nouvelle-Zélande en quart et en demi.

L'Angleterre est en revanche confrontée à cette sombre perspective. Ses supporters craignent même peut-être déjà le prochain match de poule contre les Samoa, le 22 septembre à Nantes, s'ils se souviennent que les joueurs du Pacifique avaient fait trembler les futurs champions du monde en 2003.

L'Afrique du Sud était la dernière équipe à avoir battue l'Angleterre en Coupe du monde, en quart de finale en 1999.

Sereine et sûre de son jeu, elle a récidivé sans surprise, mais sans le point de bonus offensif, face à une Angleterre décimée, maladroite et guère inspirée.

Déjà privée de Jonny Wilkinson et d'Olly Barkley, blessés, et de son capitaine Phil Vickery, suspendu, l'Angleterre peut aussi se croire poursuivie par la malchance avec la blessure à la cuisse gauche de Jason Robinson, foudroyé en pleine course.

En début de match, les Anglais font pourtant mieux que résister en conquête, l'Afrique du Sud se faisant même sanctionner plusieurs fois en mêlée, au point de conduire les supporters de la Rose à entonner leur "Swing low, sweet chariot" des périodes fastes de domination.

La jeunesse, le talent et la vitesse de François Steyn, Bryan Habana et JP Pietersen contrastent pourtant rapidement avec la lourdeur et l'âge d'Andy Farrell et de Mike Catt, chargés d'animer le jeu anglais, comme sur cette relance plein axe de Robinson contraint de poursuivre seul son action après avoir désespérément cherché du soutien.

IMPUISSANCE ANGLAISE

A la 6e minute, Pietersen perce petit côté. Il est relayé par Fourie du Preez, qui remet dans l'axe à Smith. Le flanker sud-africain n'a plus qu'à filer derrière la ligne.

Puis à la 21e, sur un coup de pied dans l'axe, Jaque Fourie prend encore de vitesse la défense anglaise mais lâche le ballon sur le placage au moment d'aplatir dans l'en-but.

Les Springboks tentent ensuite de prendre le large au pied, mais manquent trois tentatives de drops, même si Montgomery alimente le score sur deux pénalités. Leur jeu de déplacement est en revanche parfait et maintient l'Angleterre dans sa moitié de terrain.

Juste avant la mi-temps, la défense anglaise est une nouvelle fois dépassée par la vivacité sud-africaine. Du Preez récupère un ballon dans son camp et remonte tout le terrain sans rencontrer le moindre Anglais, hormis Robinson, totalement impuissant sur le cadrage du demi de mêlée Springbok qui sert Pietersen. L'ailier n'a plus qu'à filer derrière la ligne.

Assommée, l'Angleterre retourne aux vestiaires avec 20 points encaissés sans le moindre inscrit.

La pause ne change rien à l'impuissance anglaise, illustrée par cette curieuse tentative de coup de pied à suivre du deuxième ligne Ben Kay.

Et alors que Catt paraît incapable de trouver la moindre touche, Du Preez, Butch James et Montgomery ramènent sans cesse le jeu dans le camp anglais avec une insolente facilité.

Montgomery continue à enfiler les pénalités et l'Angleterre, drapée de fierté, préfère chercher l'essai plutôt que de sauver l'honneur sur pénalité. Chacune de ses tentatives d'accélération est cependant annihilée par des fautes de main.

L'Afrique du Sud n'a en revanche besoin que d'une seule incursion dans les 22 mètres anglais pour planter un nouvel essai par Pietersen, parfaitement servi dans le côté fermé par Du Preez, omniprésent.

Les Anglais sont définitivement à terre et les Springboks ne cherchent même pas à prendre le bonus offensif.

La banlieue donne un nouveau champion du monde pour la France-Teddy Riner

A seulement 18 ans, Teddy Riner est devenu vendredi le nouveau prodige du judo français. En décrochant le titre mondial des lourds à Rio de Janeiro face au Russe Tamerlan Tmenov, Riner succède au "grand" David Douillet, dernier vainqueur tricolore en 1997.

Véritable phénomène, le tout jeune français Teddy Riner s'est offert sa première couronne mondiale en catégorie poids lourds. Encore junior, Riner apporte la première médaille d'or à la France et la deuxième breloque après le bronze de Stéphanie Possamaï (-78 kg) et met fin à dix années de disette dans la catégorie. Depuis 1997 et David Douillet, plus aucun Français n'avait remporté le titre chez les lourds. En finale, Riner est venu à bout d'une pointure de la catégorie, le médaillé olympique et mondial Tmenov, celui dont il se méfiait le plus en raison de sa vitesse de jambe.

Exceptionnel par son gabarit puissant et athlétique, par sa maturité psychologique et sa palette technique, Riner a bluffé tout le monde tout au long d'une très longue journée de 12 heures qui avait superbement débuté par la victoire sur le roi des podiums japonais, Kosei Inoue. Riner avait ensuite enchaîné sur deux combats contre des cadors, le Belarus Yuri Rybak et l'Allemand Tino Bierau, dont il s'est débarrassé en leur infligeant chacun un ippon.

Les combats de Riner ont une nouvelle fois provoqué une avalanche de superlatifs dans le milieu, bluffé par la capacité de ce gamin à conserver sa lucidité sur tous les combats. Beaucoup lui prédise une plus belle carrière que son illustre aîné, David Douillet.

Eurosport

Basket Euro 2007 - La France de Sarkozy est une France qui Perd

La France ne fera pas une troisième demi-finale de suite à l'Euro. Les Bleus ont été battus par la Russie (75-71). Défaillants aux lancers-francs (9/20) sur l'ensemble de la rencontre, les coéquipiers de Parker avaient les moyens de passer ce tour. Rageant...

C'est paradoxal : Le changement de salle lui a décidément fait du bien et pourtant la France est déjà hors course pour une médaille. Pour leur premier match au Palacio de Deportes, les Français ont pourtant récité une partition d'une autre qualité que celles entrevues depuis leur arrivée en Espagne. On le sait cette atmosphère particulière des matches couperets, leur va si bien. Ils en ont profité pour montrer le visage que l'on attendait d'eux. Au meilleur des moments. Mais voilà, la Russie, séduisante depuis le début du tournoi, n'est pas n'importe quelle équipe.

Dominateurs aux rebonds (37 à 25), adroits (54% à deux points), les Tricolores ont réalisé le match le plus abouti de leur tournoi avec des fixations à l'intérieur, un jeu plus léché et de bons transferts de balle. Séduisant sauf que les vieux démons ont resurgi. Comme en 2005, comme face à la Slovénie en poule, les coéquipiers de Tony Parker ont encore craqué dans les dernières minutes sur la ligne de réparation. Boris Diaw, puis Tony Parker ont littéralement coulé aux lancers-francs sur les dernières possessions. Au moment où ils pouvaient recoller au score. Et voilà les Bleus sortis de la course aux médailles avec l'obligation de réagir au plus vite pour gagner son billet pour les Jeux.

Dominateurs une grande partie du match

Pourtant, la France a eu son coup à jouer. Comme ils l'avaient promis, les Bleus sont rentrés dans le match avec envie. Agressifs en défense, mobiles en attaque, ils trouvent des solutions pour prendre l'avantage grâce à notamment à un Tony Parker toujours aussi incisif (4-8, 4e). Même quand TP prendre sa deuxième faute (6e), les Bleus rassurent. Le meneur français retourne sur le banc. Joseph Gomis passe en 1. Et là, les Français surprennent en prenant le match à leur compte. Adroits aux tirs (60% aux shoots dans le premier quart temps), ils passent la vitesse supérieure avec Yakhouba Diawara et Ronny Turiaf (21-23, 10e).

On se met alors à rêver. Les protégés de Claude Bergeaud sont bien en jambes. La niaque est présente. Andrei Kirilenko est bien muselé. Et surtout les Bleus ont semblé moins dépendant de TP. Le début du deuxième quart ramène pourtant tout le monde sur terre. Les Français continuent de shooter mais voilà l'adresse n'est plus au rendez-vous et les Russes s'offrent un 6 à 0 pour revenir à 27-23 à la 14e. Les Bleus passent alors en zone. Retrouvent leur impact défensif dans le sillage d'un Ronny Turiaf monstrueux. L'intérieur des Lakers fait la loi dans la raquette (6 pts, 6 rbds, 2 contres à la pause). Et surtout, ses coéquipiers rentrent de nouveau leurs tirs ouverts grâce à Tariq Kirksay, Cédric Ferchaud et Florent Pietrus. L'écart se creuse (34-40, 19e puis 39-42, 20e).

L'histoire se répète

Tout va pour le mieux à la mi-temps. Et le match prend une tournure intéressante quand Boris Diaw retrouve son impact pour guider les Bleus (39-46, 21e). Et surtout quand Andrei Kirilenko et Viktor Khryapa prennent rapidement trois fautes. Mais la Russie reste dans le match, revient pour finalement passer devant. La pression monte, l'atmosphère est pensante. Les équipes ne se lâchent plus. On esquisse même un sourire quand Andrei Kirilenko reçoit sa cinquième faute (64-63, 36e). Mais voilà, l'histoire se répète encore une fois.

A l'image du match contre la Slovénie, les coéquipiers de la star du Jazz prennent leurs responsabilités. Jon Robert Holden prend feu et assomme les Bleus (69-64, 37e). On retrouve pourtant le sourire avec un panier de Boris Diaw avant que TP ne sorte de sa boite avec son premier trois points du match pour recoller au score (69-69, 38e). Les supporters français soufflent un peu. Mais les deux héros français vont se décomposer sur la ligne de réparation. Bobo puis TP manque trois lancers sur quatre. Les Russes, malgré deux ratés de Pashutin, en profitent. Le coup est dur. Ses maudits lancers ont encore joué un mauvais tour aux Français. Et dire que les Bleus sortent là leur meilleur match du tournoi...

RUSSIE - FRANCE 75-71


(21-23, 18-19, 14-14, 22-15)

Russie : 29 paniers (dont 8 sur 16 à trois points) sur 52 tirs (56%) - 9 LF sur 17 tentés - 25 rebonds (Khryapa 7) - 15 passes décisives (Khryapa 6) - 17 balles perdues - 21 fautes personnelles - Joueur sorti: Kirilenko (37e)

Marqueurs: Holden (15), Kirilenko (6), Morgunov (14), Samoylenko (6), Khryapa (16), Pashutin (11), Monya (2), Savarsenko (4), Padius (1)

France : 27 paniers (dont 8 sur 22 à trois points) sur 57 tirs (47%) - 9 LF sur 20 tentés - 37 rebonds (Turiaf 7) - 11 passes décisives (Parker 3) - 19 balles perdues - 20 fautes personnelles

Marqueurs: Gomis (5), Badiane (0), Diawara (5), Parker (15), Ferchaud (3), Pietrus (8), Kirksay (8), Diaw (17), Turiaf (8), Weis (2)

jeudi, 13 septembre 2007

La France de Sarkozy est une France qui Perd

Euro2008: les Bleus assommés par les Ecossais au Parc
PARIS (Reuters) - Victime de la "malédiction du Parc", l'équipe de France de football a subi un coup d'arrêt dans la course à la qualification pour l'Euro 2008 avec une défaite à Paris (0-1) face à l'Ecosse, la deuxième après celle du match aller.

Des Ecossais limités techniquement mais combatifs en diable ont réussi comme au match aller (1-0 à Glascow en octobre 2006) un véritable hold-up, transformant en but leur seule occasion du match à la 64e, sur un tir lointain de l'attaquant d'Everton James McFadden.

Le coup de poignard est terrible pour les Bleus qui ont accumulé les occasions et monopolisé le contrôle du ballon tout au long de la partie mais se sont montrés maladroits dans la conclusion.

Le Parc des Princes, où les Bleus n'avaient pas joué depuis 10 ans (2-2 dans un amical contre l'Italie), est donc toujours maudit en compétition officielle pour eux.

La route du Mondial américain leur avait été barrée par deux défaites consécutives en 1993, contre Israël (2-3) et contre la Bulgarie (1-2).

L'Ecosse passe en tête du groupe avec 21 points, un point devant l'Italie qui a gagné en Ukraine 2-1. Les Bleus sont troisièmes et donc pour l'instant éliminés avec 19 points.

Les Français devront arracher une des deux places qualificatives pour l'Euro en Autriche et en Suisse les 13 et 17 octobre, aux Iles Féroé et devant la Lituanie, et surtout le 21 novembre pour un Ukraine-France qui pourrait être décisif.

NASRI ET BENZEMA EN VAIN

Pour leur premier match au Parc des Princes depuis 1997, les Bleus entraient comme en terrain adverse, dans un stade pavoisé en bleu et blanc et qui résonnait des chants de supporters écossais. Ils étaient privés de leur meilleur buteur en exercice, Thierry Henry, suspendu.

C'est David Trezeguet, auteur d'un début de saison canon à la Juventus de Turin, qui était choisi pour un retour aux côtés de Nicolas Anelka dans l'attaque des Bleus après sept mois d'absence, malgré ses déclarations peu amènes sur le sélectionneur Raymond Domenech dans la presse italienne.

Les Français prenaient le dessus toute la première période sur la défense écossaise, mais se montraient imprécis à la conclusion. David Trezeguet plaçait à côté une reprise en pivot (14e), Ribéry manquait totalement sa reprise après un débordement de Malouda sur la gauche (20e), Claude Makelele plaçait une volée au-dessus (36e).

Comme au match aller, les Ecossais abandonnaient totalement l'initiative du jeu aux Français, ne plaçant aucune offensive notable.

La partie reprenait sur le même mode en seconde période, avec Ribéry qui frappait sur le gardien puis au-dessus (54e). Dans la minute suivante, Craig Gordon sauvait son but à bout portant sur une reprise d'Anelka.

Mais en pleine domination tricolore, à la 64e, McFadden, sur l'une des rares attaques blanches et sur le premier tir sérieux des Ecossais, trouvait le coin droit du but de Landreau sur une frappe des 25 mètres.

Raymond Domenech faisait rentrer Samir Nasri au milieu à la place de Patrick Vieira puis l'attaquant Karim Benzema à la place du défenseur Eric Abidal.

Le changement ne donnait rien et, encouragés par les chants frénétiques de leurs supporters, les Ecossais repoussaient les dernières attaques désordonnées des Français et voyaient avec soulagement une frappe lointaine de Benzema frôler le poteau de Gordon (87e).

Par Thierry Lévêque

samedi, 08 septembre 2007

Mondial: l'Argentine frappe un grand coup face à la France

Par Olivier Bras Reuters

PARIS (Reuters) - L'équipe d'Argentine savait qu'elle pouvait frapper un grand coup face à la France lors du match d'inauguration de la Coupe du monde et a écrit samedi soir avec cette victoire (17-12) une des plus belles pages de son histoire.

L'Argentine avait déjà eu l'occasion de disputer les matches d'ouverture des deux Coupes du monde précédentes, en 1999 face au Pays de Galles et en 2003 face à l'Australie, mais n'avait jamais réussi jusqu'à présent à battre le pays organisateur.

Les Pumas savaient qu'ils pouvaient cette fois changer ce scénario contre la France, une équipe contre laquelle le XV argentin n'avait perdu que d'un point (27-26) dans ce même Stade de France au mois de novembre.

"La pression, c'est très difficile à gérer. Tout le monde voulait que la France gagne tranquillement ce premier match. Cela a joué contre elle", analyse le capitaine argentin Agustin Pichot.

"Ce n'est pas la faute des joueurs. C'est la faute de tout ce qui va avec la Coupe du monde: le public, les médias. Tout cela a créé beaucoup de pression", ajoute-t-il.

A l'inverse, les Argentins sont entrés plus sereins sur le terrain, s'efforçant d'appliquer une stratégie basique mais efficace.

"Le match s'est passé comme prévu", commente le demi d'ouverture Juan Hernandez. "Il n'a pas été des plus spectaculaires mais on l'avait prévu comme cela. Notre adversaire a commis des erreurs et a eu du mal à sortir de son camp", poursuit-il.

"LES FRANÇAIS SONT PÉTRIFIÉS PAR LA PEUR"

Les Bleus ont multiplié les fautes de main et se sont montrés très fébriles dès le début du match, rendant systématiquement le ballon aux Argentins.

"On les perturbés dans tous les lancements de jeu. Après, cela s'est joué au mental", explique le talonneur Mario Ledesma. "Ils ont douté dès l'entame du match puis gaspillé des ballons. Ils ne se trouvaient pas. Là, on a senti qu'on avait une opportunité. On en a bien profité."

Rentrés aux vestiaires avec un avantage de huit points, les Argentins savaient qu'ils pouvaient contrôler le match au cours de la deuxième mi-temps.

"Agustin m'a dit dans les vestiaires : 'les Français sont pétrifiés par la peur'", raconte Mario Ledesma.

"Je ne peux vraiment pas expliquer pourquoi on a gagné. Sur le papier, ils ont beaucoup plus de moyens. Derrière, on avait des joueurs sans beaucoup d'expérience. Mais à chaque fois, nos joueurs s'envoyaient comme des fous, des morts de faim", ajoute-t-il.

Jusqu'au bout, les Argentins ont fait preuve en effet d'une spectaculaire hargne défensive et n'ont encaissé que trois points sur pénalité au cours de la deuxième période.

"Pour nous, gagner le match d'ouverture au Stade de France, c'était presque impossible", confie Ignacio Corletto, l'auteur du seul essai de la rencontre.

"C'est une leçon de vie: il n'y a rien d'impossible. Maintenant, il faut continuer avec humilité et concentration. Cette équipe veut toujours gagner et il nous reste trois matches. On a commencé du bon pied", conclut-il.

vendredi, 07 septembre 2007

Mondial de rugby: le conflit avec les agences dans l'impasse

PARIS (Reuters) - Le conflit entre les organisateurs de la Coupe du monde de rugby et les principales agences de presse mondiales perdure, menaçant la couverture médiatique de l'événement à quelques heures du match d'ouverture.

Une coalition regroupant 40 médias se disait dans l'attente d'une prise de contact de la part de l'International Rugby Board, organe de tutelle du rugby mondial.

Reuters, l'Agence France-Presse, Associated Press et Getty Images, notamment, ont annoncé jeudi la suspension de leur couverture texte, photo et télévision en raison d'un différend avec les organisateurs sur les droits d'exploitation de l'événement.

Le quotidien sportif français L'Equipe s'est associé au mouvement et ne contient vendredi aucun cliché d'actualité. La plupart des journaux britanniques ont pris une initiative similaire.

"Le journal L'Equipe a décidé de rejoindre le boycott par solidarité avec les agences de presse", a déclaré à Reuters TV Michel Dalloni, directeur de la rédaction du quotidien.

"Nous avons décidé de rejoindre ce mouvement tout à fait naturellement. La liberté d'information et d'accès à l'information est un droit imprescriptible.

"On a expliqué à notre lecteur pourquoi il ne trouvera pas comme tous les jours les photos les plus pertinentes, les plus récentes, les plus fraîches, les plus spectaculaires", a ajouté Dalloni.

Ces médias refusent notamment la restriction du nombre de photos prises lors des matches et autorisées à la diffusion sur les sites internet. Ils réclament aussi de la part de l'IRB qu'il revienne sur une disposition lui permettant de modifier sans la moindre consultation les conditions d'accréditation.

L'IRB craint que la diffusion d'un trop grand nombre de photos sur internet ne dévalue les droits d'exclusivité vendus aux chaînes de télévision.

Le gouvernement français et la Commission européenne ont exhorté jeudi l'IRB à renouer le contact avec ces médias.

L'IRB a cependant rejeté la demande de nouvelles négociations et a prévenu dans un communiqué qu'il "restera inflexible face à des exigences déraisonnables et des menaces de boycottage".

jeudi, 06 septembre 2007

La maman de Serena Williams:Rodriguez doit cesser de tricher

La maman de Serena Williams a été offusquée par le comportement du coach de Justine.
Elle l'accuse de "coacher" durant les rencontres.


BELGA
Envoyé spécial à New York

Oracene Price a provoqué une immense polémique mardi soir à Flushing Meadows dans la foulée de la défaite de sa fille Serena Williams contre Justine Henin. La maman des soeurs a ainsi déclaré dans les catacombes du stade Arthur Ashe que le coach de la reine de circuit, Carlos Rodriguez devait "cesser de tricher", tout en étant prompte à reconnaître que les manifestations de coaching de l'entraîneur de la Famennoise durant la rencontre n'avaient pas influencé le résultat.

"Son coach doit cesser de tricher", expliqua-t-elle sereinement assise dans son coin dans l'attente de sa fille pour rentrer à l'hôtel. "Justine est assez grande pour se débrouiller toute seule. L'arbitre de chaise sait qu'il agit de cette manière. Tout le monde est au courant sur le circuit. A la moindre occasion, Justine le regarde. Il le fait tout le temps. Il faut qu'il arrête, car à la longue, sincèrement, cela devient irritant."

Il faut dire les choses telles qu'elles sont. Carlos Rodriguez traîne effectivement cette désagréable réputation pour lui d'être un entraîneur qui coache durant les matches, ce qui est formellement interdit par règlement. Il n'est toutefois pas le seul dans le cas, le coaching étant une grande hypocrisie dans le tennis, mais il le fait bel et bien. La chaîne USA a d'ailleurs montré, images à l'appui, lorsque Justine Henin s'échappa à 4-1 dans la deuxième manche, un panaché d'images assez explicites du Belgo-argentin en train de faire des signes de la main et des hochements de la tête.

Le tennis reste individualiste

"Si on en vient à autoriser le coaching, on fait du tennis un sport d'équipe. Surtout avec une fille comme elle. Quelqu'un est venu me voir durant le match pour me dire qu'il faisait des tas de signes, mais je n'ai pas regardé, parce que je le sais. Et si USA l'a montré, peut-être qu'il s'est enfin fait prendre. Si elle doit tricher pour gagner, c'est triste, mais bon. Je ne dirais néanmoins pas que cela fut le cas ce soir, car Serena n'était pas elle-même, mais elle a déjà remporté des matches grâce à lui."

Lunettes de soleil sur le nez sans doute pour aider à masquer sa déception, Oracene Price a, en fait, reconnu ce que tout le monde pressentait à la veille de ce quart de finale, à savoir que le manque de compétition de Serena Williams risquait de lui être fatal contre une joueuse du calibre de Justine Henin. L'Américaine, ainsi, aura réussi à tenir un set, qu'elle passa tout près de gagner, mais ensuite il n'y eut plus de match.

"Je ne sais pas où Serena était ce soir, poursuivit la maman. Justine a évolué à son niveau, elle a fait preuve de beaucoup de fighting spirit, mais Serena était molle. Cela n'allait pas du tout. Le fait de ne pas avoir joué ces dernières semaines n'a pas plaidé en sa faveur. Je crois que je ne vais pas lui parler pendant deux jours...", sourit-elle.

Serge Fayat



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vendredi, 19 janvier 2007

Serena Williams frappe un grand coup

Williams a surpris les commentateurs à l'Open d'Australie de tennis en éliminant la Russe Nadia Petrova en trois sets 1-6, 7-5, 6-3, à Melbourne. La Française Amélie Mauresmo a pour sa part battu la Tchèque Eva Birnerova en deux sets 6-3, 6-1. L'Américaine était pourtant très mal embarquée dans cette partie en étant menée 6-1, 5-3 face à la 6e joueuse mondiale. C'est au courage qu'elle a remporté six jeux de suite pour se remettre en selle, avant de retrouver toute sa puissance, en limitant les fautes directes, Avant le tournoi, l'ancienne N.1 mondiale avait annoncé qu'elle n'était pas venue pour faire de la figuration dans un tournoi qu'elle a remporté à deux reprises, en 2003 et 2005.

lundi, 15 janvier 2007

Dakar 2007 - 8e étape: victoire de De Villiers et de Coma

(Belga) Le Sud-Africain Giniel De Villiers (VW) a remporté, en auto, devant les Français Stéphane Peterhansel et Luc Alphand, la 8e spéciale (589 km) du Dakar 2007 disputée dimanche entre Atâr et Tichit (626 km au total).

Au général, De Villiers est premier avec plus de 31 minutes d'avance sur Peterhansel. L'Espagnol Marc Coma (KTM) l'a remporté à moto, en devançant le Français Cyril Despres et le Norvégien Pal Anders Ullevalseter. Coma occupe toujours la tête du classement général avec près de 55 minutes d'avance sur Despres. (NLE)

dimanche, 07 janvier 2007

Dakar 2007: le rallye arrive en Espagne

afp:Le 29e rallye-raid à destination de Dakar quitte le Portugal et arrive dimanche dans le sud de l'Espagne, avec deux Portugais en tête: Ruben Faria à moto et Carlos Sousa en auto.L'événement
Cette étape de transition de 545 km ne comporte qu'une spéciale de 67 km.
Les 510 véhicules engagés (231 motos, 14 quads, 180 voitures et 85 camions) prendront ensuite le ferry à destination de Nador (Maroc) où se déroulera lundi la première étape africaine jusqu'à Er Rachidia.
A l'issue de la première étape portugaise, les écarts étaient déjà importants: près de 5 minutes entre les deux premiers motards, Ruben Faria et son compatriote Helder Rodriguez (à 16 sec) sur le 3e, l'Espagnol Isidre Esteve Pujol, et 2 min 31 sec entre le premier équipage auto Sousa-Schulz et le 2e, De Villiers-Von Zitzewitz.
Classement provisoire de la première spéciale du Dakar-2007

mardi, 31 octobre 2006

Le Paris-Dakar débute ce jeudi 2 novembre 2006

Que ceux qui trouvent que le Paris-Dakar a perdu son charme originel se réjouissent : la Transafricaine Classic est faite pour eux !

Organisée par Patrick Zaniroli - vainqueur du Paris-Dakar en 1985 avec Mitsubishi - la Transafricaine Classic est un rallye-raid de régularité entre Paris et Dakar. Son parcours entraînera les 76 engagés à travers la France, l'Espagne, le Maroc, la Mauritanie, le Mali et le Sénégal. Son départ sera donné le jeudi 2 novembre 2006 à Courbevoie, en région parisienne.

Point de « top team » dans la liste des engagés : que des amateurs originaires de France, d'Italie, d'Espagne ou de Belgique. Point trop de « people » non plus, puisque seules les skieuses Carole Montillet et Mélanie Suchet, aux commandes du Nissan Patrol numéro 30, sont connues du grand public. Enfin, le plateau est d'une grande variété, puisqu'on y trouve des voitures de 1967 à nos jours, ainsi que des camions.

Lors des vérifications techniques prévues le mercredi 1er novembre et le jeudi 2 novembre au matin, le public pourra approcher les équipages et leurs véhicules boulevard Aristide Briand, à Courbevoie. Le départ sera donné le jeudi à 15 heures devant le Parc de Bécon

vendredi, 06 octobre 2006

FABIEN BARTHEZ S'EN VA...APRES ZIZOU

Sans club depuis son départ de l'OM, Fabien Barthez a annoncé sur TF1 qu'il mettait un terme à sa carrière. Le meilleur gardien français de l'histoire aura tiré sa révérence sur la finale du Mondial perdue face à l'Italie. "Je vais continuer à me faire plaisir sans le football", a-t-il expliqué.
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Plus les jours passaient, plus l'hypothèse d'un départ à la retraite de Fabien Barthez prenait du poids. Sans club depuis son départ à l'OM après la Coupe du monde, le "Divin chauve" a officialisé la nouvelle, lors du journal de 20h00 de TF1. A la question "Et maintenant?", le gardien a été sans équivoque. "Maintenant je vais continuer à me faire plaisir comme je fais depuis l'âge de 15 ans. Mais d'une autre façon, sans le football, je vais partir dans une nouvelle vie. J'arrête le football, l'équipe de France" . A 35 ans et après 87 sélections nationales, le natif de Lavelanet raccroche donc les gants.

Les raisons de cet arrêt sont simples. Elles étaient connues de tous. Fabien Barthez n'avait qu'une dernière envie, qu'un seul projet pour finir sa carrière: rejoindre Toulouse, le club qui l'a formé, le club qui l'a révélé. Le retour d'Elie Baup dans la ville rose ressemblait à un appel. Près de chez lui, Barthez aurait été heureux. Ça ne s'est pas fait. "Le seul club où je voulais aller n'était pas tellement content de m'avoir. C'est comme ça, on fait avec, on s'adapte. J'avais besoin d'une aventure humaine, je n'ai jamais été un homme de projet. J'ai toujours fait les choses comme je le sentais donc je vais continuer mais pas dans le football".

"Que du bonheur"

Evidemment, comme il est de coutume dans ces moments-là, il est rapidement revenu sur ces quinze années de professionnel. "Ce n'était que du plaisir, que du bonheur, ce n'est pas tous les jours rose. Comme dans toutes les carrières de sportifs, il y a des blessures. Il faut s'en servir, tourner tout ça en positif, c'est ce que j'ai fais pendant ces dernières années." Et quand on lui reparle de l'affaire du crachat sur l'arbitre marocain, il devient plus volubile qu'au moment des faits, comme libéré. "Ça se passe comme régulièrement dans la rue, quand on n'est pas d'humeur, quand on insulte ses proches."

Comme un écho à une affaire plus récente. Materazzi et Zidane. "On peut dire ça, oui". De cette histoire de crachat, il en retire toutefois du positif. "Ça m'a permis de me préparer pour la Coupe du monde". La Coupe du monde. La dernière compétition qui a vu Fabien Barthez sur un terrain. Comme un symbole, c'est lors d'une finale, bien que perdue, qu'il a dit adieu au football. Il pourrait retrouver cette ambiance dès l'an prochain lors de la Coupe du monde de rugby en France. Un poste de consultant? "Pourquoi pas, ça serait intéressant, avoir un oeil extérieur, de sportif aussi, je suis né dedans". Fabien Barthez a bien arrêté le foot mais quelque chose nous dit qu'il n'a pas fini de se faire plaisir.

FABIEN BARTHEZ EN BREF
Né le 28 juin 1971 à Lavelanet (Ariège)

Clubs successifs: Toulouse (1986-92), Marseille (1992-95), Monaco (1995-2000), Manchester United (2000-décembre 2003), Marseille (janvier 2004-2006)

Palmarès: Ligue des champions 1993 (Marseille)
Champion de France 1997 et 2000 (Monaco)
Champion d'Angleterre 2001 et 2003 (Manchester United)
Trophée des champions 1997 (Monaco)
Community Shield 2003 (Manchester United)

Equipe de France: Sélections: 87 (record national pour un gardien)
1ère sélection: le 26 mai 1994, France-Australie (1-0)
Palmarès: Coupe du monde 1998, Euro 2000, Coupe des confédérations 2003

jeudi, 24 août 2006

La France et les Français préfèrent Thuram que Sarkozy

Lilian Thuram a annoncé mercredi soir sur TF1 qu'il poursuivait son aventure en équipe de France. "Je n'avais pas le choix", a-t-il expliqué. A 34 ans, le défenseur de Barcelone s'est senti poussé par l'amour des supporters et espère désormais être à la hauteur. Jusqu'à l'Euro 2008 ? Pas sûr.

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LILIAN THURAM, allez-vous continuer en équipe de France ?

L.T. : Je n'ai pas tellement eu le choix car je dois avouer que, depuis la fin de la Coupe du monde, j'ai rencontré pas mal de supporters français en peu partout, que ce soit en Afrique ou à New-York où j'étais avec mon club (lors de la tournée du FC Barcelone). Quelque part, tout cet engouement et tout cet amour m'oblige à revenir en équipe de France. Je voudrais remercier tous ces gens qui m'ont couvert d'amour et leur dire que j'espère être à la hauteur.

Pourquoi avez-vous douté si longtemps ?

L.T. : Parce que c'est vrai que aujourd'hui j'ai 34 ans et je viens de rejoindre le meilleur club du monde. J'avais beaucoup de doutes pour savoir si je pouvais concilier les deux. L'année dernière, j'ai fait beaucoup d'efforts pour l'équipe de France. Tellement d'efforts que, en fin de saison, je n'étais plus titulaire dans mon club, à savoir la Juventus Turin. Ces personnes me donnent le courage de revenir et d'essayer de mener à bien à la fois l'équipe de France et le FC Barcelone.
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On se rappelle que vous étiez revenu sur la pointe des pieds avant le Mondial...

L.T. : C'est vrai. Je ne vais pas revenir sur le sujet mais c'est vrai que j'avais été un peu poussé par le sélectionneur. Je le remercie d'ailleurs pour ça. Sinon, je n'aurais pas vécu ces moments extraordinaires pendant la Coupe du monde. Mais c'est sûr que mon retour est lié à toutes ces personnes qui m'ont couvert d'amour. Après le Mondial, je suis rentré aux Antilles et là j'ai compris que quelque chose s'était passé. Quelque part, j'essayais de prendre du recul. Je me disais que j'allais attendre que les émotions passent pour prendre ma décision plus clairement car, à ce moment, ma décision était de ne plus revenir en équipe de France.

Quel a été le déclic dans votre réflexion ?

L.T. : Mais tout au long de ces vacances... Même ici à Barcelone, j'ai rencontré un vieux monsieur à mon hôtel. Il s'est arrêté pour parler avec moi. Il ne me parlait même plus que la Coupe du monde. Il me disait simplement pourquoi je devais rester en équipe de France. Je lui disais que c'était très difficile car il y a très peu de joueurs de mon âge qui évoluent à ce niveau là et que je ne me sentais peut-être pas à la hauteur. Mais il m'a expliqué que si je n'essayais pas, je ne pourrai jamais le savoir si je serai à la hauteur. Je vais simplement essayer et voir ce que ça va donner mais surtout me rassurer.

Serez-vous présent en Géorgie le 2 septembre ?

L.T. : Je serai présent pour le premier match de qualification... si je ne suis pas blessé.

Et participerez-vous à l'Euro 2008 ?
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L.T. : Savoir si je participerai au championnat d'Europe... déjà j'espère que l'équipe de France pourra se qualifier. Ensuite, j'espère que je serai encore au niveau. Car ça n'est pas dit que j'ai encore le niveau de l'équipe de France dans deux ans. Simplement, je demanderai peut-être aux gens qui m'ont conseillé de revenir en équipe de France à chaque fois qu'ils m'ont rencontré de ne pas insister tout de suite pour me dire que je ne suis pas à la hauteur. J'aimerais que ça vienne du sélectionneur qui me dira : "Lilian, je crois qu'il y a des joueurs meilleurs que toi et je ne vais peut-être plus te convoquer". Tout simplement. J'espère que ça se passera comme ça.

jeudi, 13 juillet 2006

Zidane livre quelques raisons de son geste en finale

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Trois jours après son coup de tête sur Marco Materazzi qui a fait le tour du monde, Zinédine Zidane était sur le plateau de Canal +, mercredi, pour expliquer son geste. L'ancien capitaine de l'équipe de France a présenté ses excuses en déclarant que son geste était impardonnable. L'interview en intégralité.

Avant le départ pour l'Allemagne
On ne comptait pas beaucoup sur l'équipe de France. Mais ce qui était super pour nous, c'est qu'il y avait une bonne ambiance. Quelque chose s'était créé entre nous pour faire quelque chose de bien. On ne savait pas si on irait très loin. On était peut-être en décalage avec les gens, mais nous à "l'intérieur", je peux vous assurer que l'on était conscient de ce que l'on pouvait faire.

Le match contre la Corée du Sud
Il n'y a jamais eu de fossé avec le sélectionneur et moi. Tout a été clair dès le départ. Il s'est dit que je n'appelais pas notre entraîneur de la même façon que les autres entraîneurs. C'était un faux débat à chaque fois. J'ai toujours respecté tout le monde et encore plus mes entraîneurs. Le problème est que l'on a envie de me faire dire des choses qui ne sont pas de moi. Si j'avais eu quelque chose à dire, je lui aurais dit. C'est ce que j'ai fait à plusieurs reprises. c'est également ce qu'il a fait avec moi. Le regard que j'ai quand je sors du terrain, c'est simplement que je suis très déçu. On a fait 0-0 contre la Suisse, on fait 1-1 contre la Corée du Sud. Je sors à la 90e minute...Qu'est-ce que vous croyez ? Que je sors avec un grand sourire et que je vais taper dans les mains de tout le monde ? Non. Je suis comme ça. Je suis quelqu'un d'entier qui montre ses émotions. Je me suis expliqué avec l'entraîneur après. Il n'y avait pas de souci. Notre relation a toujours été honnête, avec le sélectionneur. J'étais le capitaine de cette équipe. J'étais chargé de faire le lien avec les autres joueurs.

Le match contre le Togo
Ce match a fait la différence. Gagner signfiait que l'on passait vraiment à autre chose. On se qualifiait, on oubliait 2002 et on tombait, soit disant, sur un adversaire plus fort que nous. Qui allait faire qu'une bouchée de la France. C'est là que l'on a pu oublier les mauvais résultats que l'on a eu en 2002. La victoire contre le Togo nous a permis de chasser les démons. J'ai suis le match depuis le vestiaire. Ce n'était pas terrible. Je n'étais pas seul, on était deux ou trois avec Eric Abidal. On a regardé tranquillement le match. Et on s'est libéré quand Pat' Vieira a marqué, et totalement soulagé après le but de Thierry Henry.

Le match contre l'Espagne
Ce qui a fait la différence, c'est que l'on a vraiment pris confiance en nous. Si vous regardez bien, on a joué tous nos matches de la même façon. On a bien défendu et on a attaqué par à-coup. On a joué qu'avec une seule pointe, ce qui n'était pas facile pour Titi. C'est ce qu'il fallait faire. On a bien défendu ensemble. Et on savait que l'on pouvait faire la différence avec les joueurs que nous avions. Et nous sommes montés en puissance physiquement. On terminait mieux nos matches, notamment contre l'Espagne. Robert Duverne a bien fait son boulot. Il a pris le risque de programmer l'équipe pour les huitièmes de finale. Il était en accord avec l'entraîneur. C'était un traval d'équipe. Après cette belle victoire, on a eu beaucoup confiance en nous.

Les critiques
Elles sont surtout désolantes pour votre entourage qui lit ça. Mais cela fait partie du jeu. J'ai toujours accepté les critiques quand je n'étais pas bon sur le terrain. Mais il faut l'accepter quand on vous ensence et accepter les critiques quand on n'est pas bon. Mais quand ça sort du cadre sportif cela touche.

Le tee-shirt d'adieu
Il était là à chaque match. Quelque part, il m'a bien servi. Il n'avait pas envie de se découvrir. La retraite, j'y pensais avant match. Après, sur le terrain, je n'y pensais plus.

Le match face au Brésil
Quand on joue contre les champions du Monde, on n'a rien à perdre. C'était bien pour tout le monde, pas que pour moi. C'est une belle victoire et ce n'est pas parce que le Brésil a mal joué mais plutôt parce que nous avons bien joué. Nous les avons bien pris. Je ne pense pas que cela soit le meilleur match de ma vie. J'ai fait mieux. C'est sûr, c'est un match avec l'équipe de France, un quart de finale de Coupe du monde... Eliminer le Brésil avec tout ce que cela comporte, c'est beau. Quand vous gagnez contre le champion du monde en titre, vous avez envie d'aller au bout, de continuer l'aventure.

Le penalty contre le Portugal
Comme toujours, je le tire à droite. Cette fois, j'ai la chance de frapper fort le ballon, ça rentre. Non, ce n'est pas aussi simple que cela mais vous vous concentrez. Quelques fois, ça sort. Là, j'ai eu de la chance. A Saint-Etienne, contre la Chine, le ballon était parti dans les nuages.

La préparation de la finale
Tous nos matches ont été préparés de la même façon. Nous avions chacun nos petits rituels, nos petits trucs à nous. Après le déjeuner j'étais souvent avec Claude Makele, Willy Sagnol et Fabien Barthez. On buvait un thé ou un café. Et après on se reposait dans la chambre. On s'entraînait vers 17h00-18h00. Sauf les jours de matches où l'on se préparait pour aller au stade.

La finale
Je suis concentré comme pour tous les matches. J'ai besoin de cette concentration là. J'ai besoin de me retrouver seul. C'est ce qu'il se passe à chaque fois. Je suis dans ma bulle. Je me dis qu'il va falloir que je sorte le meilleur match possible pour l'équipe. Et pour tous les gens qui sont venus nous voir, nous applaudir et qui veulent la victoire de l'équipe de France. Des proches que j'avais eu au téléphone m'avaient dit d'en profiter. C'est ce que j'ai fait. En entrant sur le terrain, j'avais envie de profiter de tous les moments qui m'étaient accordés.

La Panenka
C'était la première fois de ma vie que je tirais de la sorte. En face, il y avait un grand gardien et je voulais pas tirer comme d'habitude, à ma droite. Je me suis dit que si je tirais de la même façon, il pourrait l'arrêter. C'était la seule façon. Comme j'avais du temps avant le penalty, j'ai pensé à tout ça et je l'ai décidé au moment de la course d'élan. Ca c'est bien passé. C'était un risque. Cela pouvait foirer. Je voulais que ça reste et j'ai fait ce geste.

La tête sortie par Buffon
Je la prends vraiment bien, j'aurais aimé la rater un petit peu. Mais c'est comme cela.

Le coup de tête
Il n'y avait pas de contentieux avant le match, même s'il y a toujours des frictions avec certains joueurs. Ca existe depuis toujours. Je n'ai jamais eu de contencieux avec Materazzi. Jusqu'à ce moment où il y a ce tirage de maillot. Je lui dis d'arrêter et que s'il le veut nous échangerons le maillot à la fin du match et là il me dit des mots très durs. Et qu'il répète plusieurs fois. Des mots qui sont plus durs que des gestes. Tout s'est passé très vite. Ce sont des mots qui me touchent au plus profond de moi. Les répèter ? Ce serait très grave. Ce sont des choses très personnelles qui touchent à la maman, la soeur. Ce sont des mots très durs. Vous écoutez une fois et vous essayer de partir. Ce ce que je fais. Puis vous l'entendez deux fois et la troisième fois, voilà... Je suis un homme avant tout. Et il y a des mots... J'aurais préféré me prendre une droite dans la g... que d'entendre cela. J'ai réagi et bien sûr, ce n'est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort car il a été vu par 2 ou 3 milliards de téléspectateurs, et des millions d'enfants. Je m'en excuse auprès d'eux et aussi auprès des éducateurs qui sont là pour les éduquer, leur montrer les choses à faire. Mais je ne peux pas regretter mon geste parce que le regretter signifierait qu'il ait eu raison de dire cela. Je ne peux pas. Je m'excuse auprès de tous les enfants et les personnes qui ont vu cela parce que c'est geste pas tolérable mais le regretter...non je ne peux pas.

L'enquête de la Fifa
J'y répondrai bien sûr. On parle toujours de la réaction qui est condamnable, mais s'il n'y a pas provocation, il ne peut pas y avoir une réaction. Il faut d'abord dire qu'en face il y a une provocation. Le coupable, c'est celui qui provoque. J'ai envie de le dire et de le défendre. Cela suffit de toujours sanctionner la réaction. Si je réagis, c'est qu'il s'est passé quelque chose. Est-ce que vous croyez que dans une finale de Coupe du monde, alors que je suis à dix minutes de la fin de ma carrière, j'ai envie de finir comme ça ? Que cela me fait plaisir de faire ce geste ? Il y a une provocation très grave. Mon geste n'est pas pardonnable, ce n'est pas ce que je suis en train de dire. Je dis juste qu'il faut sanctionner le vrai coupable. Et le coupable c'est celui qui provoque. Voilà.

L'arbitre
Je lui explique qu'il y a eu des provocations, que je n'ai pas fait cela comme ça. Je lui dis que si quelqu'un lui a dit quelque chose, parce que lui n'avait rien vu, il faut aussi regarder ce que l'autre a fait.

Conclusion
Le plus important c'est que ce geste ne soit pas pardonnable et je m'en excuse auprès de tous les enfants qui ont vu ça. J'ai des enfants, je sais ce que c'est. Je leur dirai qu'il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds et d'éviter toujours ce genre de choses. Je dis merci au football et aux gens qui ont pu soutenir l'équipe de France et qui, par la même occasion, m'ont soutenu. C'était touchant.

La fin d'une carrière
Beaucoup de personnes ont essayé de me convaincre de continuer mais c'est une décision que j'ai prise et je ne reviendrai pas dessus. En tous cas, j'espère parce que...(sourire). C'est définitif. Par contre, prendre une licence amateur dans mon quartier de toujours et y retourner de temps en temps pour jouer avec les potes, pourquoi pas ?