mardi, 02 septembre 2008
Football : Les derniers transferts
Le mercato estival s'achève ce soir à minuit. En attendant l'heure fatidique, suivez les dernières infos, sur notre site. Robinho file à Manchester City. En Ligue 1, Ludovic Butelle vient renforcer l'arrière-garde lilloise. Kevin Mirallas s'est finalement engagé avec Saint-Etienne.
ROBINHO A MANCHESTER CITY !
Selon la presse espagnole, plus particulièrement les quotidiens Marca et As et la radio Cadena Ser, l'attaquant brésilien du Real Madrid Robinho va quitter le club merengue pour prendre la destination de Manchester City. Le club entraîné par Mark Hughes s'était distingué lors de ce mercato avec le feuilleton Ronaldinho, autre prodige auriverde convoité. Robinho avait fait des pieds et des mains depuis près d'un mois pour s'en aller dans un autre club anglais, celui de Chelsea. Le montant du transfert du numéro 10 est de l'ordre de 42 millions d'euros. Robinho s'est engagé pour cinq ans et recevra un salaire annuel de 6 millions d'euros.
BUTELLE ARRIVE A LILLE
C'est fait. Le Losc tient son gardien censé remplacer Tony Sylva. L'ancien Messin Ludovic Butelle, parti s'aguerrir en Espagne et plus précisément à Valence pendant quatre ans, revient en France, après avoir joué la doublure de Santiago Cañizares. Il constitue la troisième recrue de Lille après les attaquants Robert Vittek et Tulio de Melo. Butelle avait été prêté l'année passée au Real Valladolid.
MIRALLAS EST STEPHANOIS
L'international belge Kevin Mirallas portera bien les couleurs de Saint-Etienne cette saison. L'attaquant qui a disputé le tournoi olympique avec la Belgique a signé un contrat de quatre ans pour une indemnité de transfert de 3 millions d'euros. Cela faisait plusieurs semaines que le jouer insistait pour rejoindre la capitale du Forez mais les dirigeants des dogues ne voulaient pas le laisser le laisser partir avant de l'avoir remplacé. En signant coup sur coup, le slovaque Robert Vittek et le Brésilien Tulio De Melo, le Losc a pu laisser partir Mirallas à qui il ne restait plus qu'une année de contrat. Chez les Verts, on compte beaucoup sur l'association Gomis-Mirallas pour relever la tête après un mauvais début de championnat (18e avec seulement 3 points).
MONACO SE RENFORCE
Longtemps attentiste sur le marché des transferts (prêt d'Adu et recrutement d'Alonso et de Simic), les dirigeants du club de la Principauté ont enclenché la surmultipliée à l'approche de la fin du mercato. L'attaquant coréen Chu-Young-Park, en provenance du FC Séoul, s'est ainsi engagé à Monaco pour trois ans. De même, l'ancien lyonnais Patrick Müller a rejoint le Rocher. Le défenseur suisse qui était libre ne coûtera rien aux monégasques avec lesquelles il a signé pour deux ans. Pour clore son recrutement, le club de la Principauté rêve de Pedro Miguel Pauleta. Le Portugais plaît à Ricardo mais réclame des émoluments élevés. Après Bordeaux et Paris, peut-être le reverra t-on en Ligue 1, cette fois sous les couleurs de Monaco... Affaire à suivre. En revanche, Fredrik Ljungberg a refusé une offre de l'ASM.
MEARS REJOINT L'OM
Le défenseur de Derby County, Tyrone Mears (25 ans), a été prêté à Marseille pour une saison avec option d'achat. Son entraîneur Paul Jewell, mécontent de le voir partir effectuer un essai sur la Canebière sans l'autorisation du club, avait assuré qu'il ne jouerait plus pour Derby. A priori, l'Anglais arrive sur la Canebière pour être la doublure de Laurent Bonnart. Cette arrivée devrait clore le recrutement olympien.
BELHADJ A PORSTMOUTH
A 26 ans, Nadir Belhadj va lui aussi découvrir la Premier League. Lens a en effet consenti à accepter le forcing de Portsmouth qui sollicitait le prêt du joueur avec option d'achat. Le latéral gauche algérien qui avait auparavant évolué à Sedan et à Lyon, jouera donc cette saison pour la très ambitieuse équipe de Portsmouth qui a notamment recruté Peter Crouch et Younès Kaboul à l'intersaison.
EN BREF...
Louis Saha a officiellement signé à Everton. L'ancien attaquant de Manchester United a signé un contrat de deux ans après avoir passé avec succès la visite médicale.
L'attaquant de Liverpool, Andrei Voronin, s'est mis d'accord avec le Hertha Berlin pour un contrat d'un an.
Le milieu de terrain polyvalent international malien Amadou Sidibé s'est engagé avec l'AJ Auxerre. Le joueur, âge de 22 ans, arrive en provenance du FC Djoliba Bamako.
Le milieu offensif Salim Arrache a été prêté pour une saison à Reims (L2), annonce l'OM. L'ailier gauche avait déjà fait l'objet d'un prêt à Toulouse où il avait disputé 16 rencontres l'an passé.
Annoncé hier sur notre site, le transfert de l'expérimenté défenseur central Jacques Abardonado à Valenciennes a été confirmé ce matin par le club nordiste sur son site internet. Il a signé un contrat de deux ans.
Charles-Hubert Itandje devrait quitter Liverpool. A 25 ans, le gardien français veut jouer. Il ne se satisfait plus de d'être la doublure de Pepe Reina chez les Reds. Cette dernière journée du mercato devrait lui permettre d'obtenir un bon de sortie sous la forme d'un prêt. Trois clubs ont manifesté leur intérêt: Lille qui cherche à remplacer Tony Sylva dans les cages mais aussi Blackburn en Angleterre et Saragosse en Espagne.
L'attaquant gabonais Daniel Cousin évoluera la saison prochaine à Hull City. Les Glasgow Rangers ont accepté de prêter l'ancien Lensois avec option d'achat. Celui-ci découvrira donc la Première League cette saison. A Hull, il côtoiera notamment l'ancien parisien Bernard Mendy.
A.P., C.D. et Y.B. / Eurosport
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jeudi, 28 août 2008
Equipe de France option mondial 2010
Domenech a dévoilé une liste sans surprise pour affronter l'Autriche (6 septembre) et la Serbie (10 septembre) lors des éliminatoires du Mondial 2010. Le sélectionneur a fait confiance aux hommes qui ont joué en Suède. Si Squillacci rentre dans le groupe, Makelele n'est pas de la partie...
Gardiens : Steve Mandanda (Marseille), Hugo Lloris (Lyon)
Défenseurs : Eric Abidal (FC Barcelone), Bacary Sagna (Arsenal), William Gallas (Arsenal), Patrice Evra (Manchester United), Rod Fanni (Rennes), Philippe Mexès (AS Rome), Gaël Clichy (Arsenal), Sébastien Squillacci (FC Séville)
Milieux : Mathieu Flamini (AC Milan), Lassana Diarra (Portsmouth), Jérémy Toulalan (Lyon), Florent Malouda (Chelsea), Alou Diarra (Bordeaux), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Sidney Govou (Lyon), Samir Nasri (Arsenal)
Attaquants : Thierry Henry (FC Barcelone), Nicolas Anelka (Chelsea), Karim Benzema (Lyon), Hatem Ben Arfa (Marseille)
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Un Standard héroïque
On avait prédit l'enfer aux Liégeois. Ce sont les supporters des Reds qui ont cru vivre un cauchemar mercredi soir à Anfield Road [où le Standard s'est créé les plus nettes occasions d'une première mi-temps remarquablement gérée par l'équipe de Laszlo Bölöni.
Dès la 7e minute, Dieumerci Mbokani aurait pu donner l'avantage au Standard mais, tout comme à Sclessin deux semaines auparavant, Pepe Reina a démontré tout son savoir-faire, le gardien espagnol détournant du bout des doigts la frappe du remuant attaquant congolais. Un bon quart d'heure plus tard, c'est encore le numéro un de Liverpool qui intervenait sur la reprise du pied gauche de Marouane Fellaini.
Les Liégeois enfonçaient le clou (22e), poursuivant un travail de sape qui empêchait le club donné largement favori de justifier un statut déjà mis à mal à Liège lors de la manche initiale.
Un Standard audacieux mais un Standard malheureux puisque la réussite n'était pas du côté de Marcos Camozzato, la demi-volée du défenseur brésilien ne faisant que frôler la lucarne du domaine anglais. Et Liverpool ? Les Reds ne se sont, en 45 minutes, montrés dangereux qu'à une seule reprise avec un essai, sur coup franc, de Robbie Keane qu'Aragon Espinoza a boxé des deux poings. Pour le reste, Steven Gerrard et Xabi Alonso ont laissé la maîtrise de l'entrejeu à Marouane Fellaini, Steven Defour, Axel Witsel et, surtout, Wilfried Dalmat, intenable sur son flanc droit.
On se doutait qu'après le thé, les Reds n'allaient pas se faire marcher sur les pieds plus longtemps, Steven Gerrard et ses partenaires ont donc pris l'ascendant sur le plan physique pour venir bien plus souvent dans le rectangle liégeois. Si une percée de Fernando Torres nécessitait un retour in extremis de Mohamed Sarr, c'est des 25m que Xabi Alonso inquiétait vraiment le gardien du Standard, pour le premier tir cadré de la seconde mi-temps après 68 minutes de jeu.
Comme Oguchi Onyewu et Marouane Fellaini, les deux tours liégeoises, ont dominé dans les airs, l'armada anglaise n'a jamais été en mesure de chauffer les gants d'Aragon Espinoza.
Restait à Laszlo Bölöni à abattre sa dernière carte. Avec la montée au jeu de Milan Jovanovic, le coach principautaire démontrait que le Standard n'avait pas envie de se farcir la dure loi de la prolongation. C'est cependant Igor De Camargo qui a bénéficié de la dernière chance de but : son coup de tête, en plongeant, n'était pas assez précis pour empêcher les deux équipes de devoir se disputer l'accession à la Ligue des champions dans l'inévitable extra time. Un coup de sifflet intempestif (hors jeu ?) de Massimo Busacca privait Dieumerci Mbokani de la balle de match mais l'arbitre suisse survolait sur une faute d'Onyewu (face à El Zhar) en pleine surface de réparation.
Alors que les tirs au but se profilaient, Dirk Kuyt surgissait dans le dos de Dante pour propulser les Reds en Ligue des champions. Cruel.
Vos réactions
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lundi, 25 août 2008
Les Jeux olympiques, c’est fini! Que c'était beau
Le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, a clôturé les Jeux olympiques de Pékin qu’il a qualifiés de « véritablement exceptionnels ». Organisation quasi parfaite, pluies de records, exploits de légende : un grand cru qui a permis à la Chine d’étaler sa puissance
09:47 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
samedi, 23 août 2008
JO: l'Argentine championne olympique de football
PEKIN (Reuters) - L'Argentine a conservé son titre de championne olympique de football en battant le Nigéria 1-0 en finale grâce à un but de son attaquant Angel Di Maria en seconde mi-temps.
Di Maria, qui évolue au Benfica Lisbonne, a été la révélation de cette équipe argentine des moins de 23 ans, renforcée notamment par Juan Roman Riquelme, et a conclu le tournoi en beauté d'une superbe balle piquée du gauche à la 58e minute.
Dans une chaleur suffocante, les Argentins ont survécu à la pression nigériane durant la dernière demi-heure pour conserver leur avantage face au pays vainqueur du tournoi en 1996 à Atlanta.
Le Nigéria d'Okocha et Amokachi l'avait emporté 3-2 sur l'Argentine de Crespo et Ayala lors d'un match bien plus passionnant que celui qui s'est joué au Nid d'oiseau samedi.
Les deux équipes ont joué la première mi-temps en marchant, incapables de créer la moindre accélération sous le soleil de Pékin à son zénith, avant une pause rafraîchissements au bout de 30 minutes.
L'ancien attaquant de Lille Peter Odemwingie s'est alors créé la première occasion du match en débordant à gauche pour offrir un centre devant le but qui ne trouvait pas preneur.
Di Maria et Sergio Agüero inquiétaient ensuite le gardien nigérian Ambruse Vanzekin, mais l'ouverture devait venir d'une action décisive de Lionel Messi, grande attraction de ce tournoi.
L'OFFRANDE DE MESSI
Recevant un ballon dans sa moitié de terrain, le petit attaquant du FC Barcelone se retournait avec toute la fulgurance que son centre de gravité lui permet et lançait Di Maria dans la profondeur.
Arrivé devant Vanzekin, la nouvelle obsession de Chelsea profitait des légers rebonds du ballon pour glisser son coup du pied en dessous et lober parfaitement le gardien, à l'entrée de la surface.
Le Nigéria, que la chaleur n'avait pas assommé, ne le serait pas par un simple but. Victor Obinna puis Victor Anichebe inquiétaient la défense argentine, redoutable depuis le début du tournoi avec deux buts encaissés seulement.
Mais les Sud-Américains, favoris et emmenés par la vedette du tournoi, ne faiblissaient jamais et allaient même manquer plusieurs balles de 2-0.
Le public chinois n'en tiendra pas rigueur à Messi, qui, s'il n'a pas dit un mot du tournoi, a fait parler sa technique et régalé ses coéquipiers durant deux semaines.
L'agent de Di Maria, dont le transfert devrait être l'histoire de cette dernière semaine de mercato, peut remercier le joueur du Barça.
La seule action décisive de cette finale, offerte par les deux figures de la quinzaine, va encore faire monter la cote de l'attaquant du Benfica.
Celle de Ronaldinho, brillant par intermittence, n'aura pas vraiment fluctué en cet été pékinois, mais le palmarès du Brésilien s'est enrichi d'une médaille de bronze.
Le Brésil avait écrasé la veille la Belgique de Kevin Mirallas sur le score de 3-0.
Version française Clément Guillou
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Accident d'un autocar de l'OM sur l'A6 en Seine-et-Marne: deux morts et quatre blessés
PARIS - L'accident d'un autocar transportant des supporters de l'Olympique de Marseille a fait deux morts et quatre blessés samedi matin vers 7h40 sur l'autoroute A6 à hauteur de Saint-Germain-sur-Ecole (Seine-et-Marne) dans le sens province Paris, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les victimes ont été évacuées par hélicoptère sur les hôpitaux parisiens de la Pitié Salpétrière et du Kremlin Bicêtre. Un homme de 35 ans est décédé lors de cet accident. La seconde victime adulte est en cours d'identification.
Vingt-huit autres personnes ont été légèrement blessées et treize autres ont été choquées lors de cet accident où aucun autre véhicule n'est impliqué. Selon les premiers éléments de l'enquête, le bus qui transportait des supporters de l'association "Marseille trop puissant" se rendait au Havre dans le cadre du match de football de Ligue 1 prévu samedi soir.
Pour une raison encore indéterminée, le véhicule a percuté le pilier d'un pont autoroutier avant de finir sa course 100m plus loin sur la bande d'arrêt d'urgence. La partie avant droit du car, où se trouvaient les principales victimes, a été endommagée. Le contrôle d'alcoolémie des deux chauffeurs légèrement blessés s'est avéré négatif. Des analyses toxicologiques ont aussi été effectuées. L'étude du disque du véhicule n'a pas montré de dépassement de vitesse, précise t-on à la gendarmerie.
Le peloton autoroutier de gendarmerie de Nemours et la Brigade de recherches de Melun ont été chargés de l'enquête. La circulation qui avait été coupée samedi matin a été partiellement rétablie. AP
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jeudi, 21 août 2008
Bolt est un extraterrestre
Grandissime favori du 200 m, Usain Bolt a ajouté la manière en détoussant Mlichael Johnson de son record du monde "beamonesque" qui datait de 1996 (19''30 contre 19''32). Un exploit colossal que le Jamaïcain prend, une fois encore, avec beaucoup de décontraction.
USAIN BOLT, à l"issue de votre 100 m, vous aviez affirmé ne pas vous être soucié du chrono. Cette fois-ci, vous avez prolongé votre effort jusqu"au bout...
U.B.: "Depuis le début de la saison, je dis et je répète que le 200 m signifie beaucoup plus pour moi que le 100 m. Cette course revêt un caratère particulier car je me suis fait connaître grâce à elle, je suis devenu champion du monde juniors à 15 ans grâce à elle. Elle m'a beaucoup apporté. J'aime vraiment le 200 m du fond du coeur. Je suis donc sous le choc. J'espérais ce record depuis si longtemps.
Envisagiez-vous de battre de record du monde ?
U.B. Comme j'avais déjà un record du monde, ce que je voulais d'abord et avant tout, c'était de gagner. Mais comme je savais que je pouvais aussi battre le record du monde du 200 m, je me suis dit qu'il fallait que je donne tout sur la piste. Et c'est ce qui s'est passé.
Mais quand vous avez vu le chrono, avez-vous été surpris ?
U.B. Potentiellement, je savais que je pouvais courir vite, vu ce que j'avais réalisé cette saison. Je me sentais bien, tout s'enchaînait parfaitement. Ce n'est donc vraiment pas une grande surprise même si on fond de moi, je ne pensais pas que ce serait possible. Mais faire ça après sept tours (Quatre sur 100 m, trois sur 200 m), ça c'est une vraie surprise. Si je n'avais pas battu le record du monde, je ne serai pas là à parler car le niveau en sprint est très relevé (Crawford, le 2e, termine en 19''96 très loin du record du monde). Je me suis donc livré à fond. Et au final, c'est génial. C'est un rêve qui devient réalité.
Michael Johson affirmait cette semaine que vous ne battriez pas son record cette année. Allez-vous vous attaquez à celui du 400 m ?
U.B. Je ne veux pas parler de chrono parce que mon entraîneur veut seulement que je parle de victoires. Mais tout est possible. En attendant, je dois continuer à donner le maximum de moi-même et à travailler comme depuis le début de la saison sur la régularité. Pour l'instant, je ne me soucie pas des records à venir.
Avez-vous revu les images et qu'en avez-vous pensé ?
U.B. Je me suis dit : « Ouah, j'ai l'air cool ». Après, j'ai pris plus de recul et je me suis dit : « Ce mec va vite ! ». C'est une sensation énorme. C'est difficile à expliquer. Peut-être que demain, je serai en mesure de dire ce que je ressens. Je suis vraiment heureux.
L'une des clés de votre succès est d'avoir su maintenir votre vitesse jusqu'au bout. Comment faites-vous pour combiner à la fois vitesse et endurance ?
U.B. La base de mon entraînement est celle d'un coureur de 400 m. J'ai donc un gros foncier derrière moi qui sert ma vitesse. C'est ce qui me rend plus fort. Comme je n'aime pas travailler que ma vitesse, c'est un bon compromis avec l'endurance. Et puis, l'an passé, j'ai réalisé un gros travail technique qui commence à porter ses fruits.
Le jour de votre finale, vous vous étiez réveille à 11 heures et aviez mangé pas mal de nuggets durant la journée. Et cette fois-ci ?
U.B. Vous voulez vraiment la vérité ? Bon, je me suis réveillé à midi. Je ne suis pas descendu à la cafétaria, alors on m'a monté des nuggets. Sérieusement ! Je suis ensuite allé sur la piste. A mon retour, j'ai repris des nuggets mais pas trop parce mon coach m'a dit que je ne devais pas trop en manger avant ma finale !
Si voius étiez un superhéros, seriez-vous plutôt Superman ou Flash Gordon ?
U.B. Je suis « Lightening Bolt » (son surnom qui signifie Foudroyant Bolt)! Je ne suis ni Flash Gordon, ni personne d'autre. (Il insiste) Mon nom, c'est « Lightening Bolt » ! Je ne veux pas qu'on me compare à qui que ce soit. Michael Phelps est un grand athlète. Michael Johson aussi. Moi, je suis simplement moi-même.
A 22 ans seulement, vous avez déjà presque tout gagné sur 100 et 200 m. Quel seront donc vos prochains objectifs ?
U.B. Honnêtement, ce que j'envisage dans un premier temps, c'est de me détendre, de dormir et de partir en week-end. Mais en attendant, je suis toujours en Chine, je dois me reconcentrer pour le 4x100 m avec lequel j'espère décrocher une nouvelle médaille d'or. Beaucoup de monde s'attend à ce que je monte plus tard sur 400 m. Je ne pense pas que ça se fera dans l'immédiat. Je veux d'abord bien terminer ma saison. Ensuite, il sera temps de penser aux prochains Championnats du monde. Mais quoiqu'il arrive, c'est mon coach qui décidera."
Propos recueillis par notre envoyé spécial à Pékin, Gérald M
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mardi, 19 août 2008
Le Nigéria atomise la Belgique par 4 buts à 1
Le Nigeria, vainqueur en 1996 à Atlanta, s'est à nouveau hissé en finale du tournoi olympique. Les Nigérians, dominateurs, ont d'abord pris l'avantage en première période grâce à une frappe croisée d'Adefemi (17e) à l'affût d'une balle mal dégagée par Vanden Borre.Au début de la seconde période, les Belges ont bien tenté d'égaliser, à l'image d'une frappe d'Haroun sur la transversale. Mais la bonne volonté n'a pas suffi, puisque ce sont leurs adversaires qui ont finalement parachevé leur oeuvre grâce à un doublé d'Ogbuke Obasi - parti la première fois à la limite du hors jeu (59e) avant de cadrer une belle frappe (72e) - puis un but d'Okonkwo (78e).
Le Nigeria, qui avait éliminé la Côte d'Ivoire (2-0) en quarts, disputera donc la deuxième finale olympique de son histoire. A Atlanta il y a douze ans, les Nigerians s'étaient imposés 3 à 2 face à l'Argentine. Les "Diablotins", qui avaient pourtant créé la surprise des quarts en venant à bout de l'Italie (3-2) - et ce malgré un carton rouge et deux penalties contre eux -, sont eux seulement parvenus à sauver l'honneur sur un coup franc indirect de Ciman (88e), entré en jeu peu auparavant à la place de Mirallas. La Belgique, qui a manifestement payé physiquement le duel intense livré aux Italiens, n'était jamais parvenue aussi loin dans un tournoi olympique.
Eurosport
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Pékin 2008 - le Franco sénégalais Sow la terreur
Daouda Sow est assuré d'apporter une nouvelle médaille (-60kg)
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lundi, 18 août 2008
L1 2008-2009 Marseille-Auxerre 4-0 (1-0)
Au terme d'un match particulièrement bien maîtrisé, l'OM a survolé les débats et étrillé Auxerre à domicile (4-0) lors de la 2e journée de Ligue 1. Les Olympiens, concentrés et appliqués sur leur sujet, n'ont pas commis d'impairs défensifs et ont livré une prestation de tout premier ordre.
Buts : Niang (16e), Grichting (63e, c.s.c.), Grandin (75e), Zenden (85e)
On le savait déjà. Avec Eric Gerets aux commandes du navire olympien, les Marseillais ont appris... à apprendre vite, très vite, à satisfaire aux desideratas de leur entraîneur. Alors, lorsque ce dernier a réclamé aux siens plus de cohésion défensive, plus de solidarité, plus d'attention et plus d'esprit de groupe, il a fini par être entendu. Et quoi de mieux que de démontrer à son technicien favori toutes ses bonnes intentions sur son pré fétiche du Vélodrome, devant un public acquis à sa cause et face à des Auxerrois en plein rodage de début de saison... Au vu du résultat (4-0), on serait en droit de se dire que cet OM version 2008-2009 pourrait bien être un cru rempli de promesses, telles que le recrutement réalisé durant l'intersaison par les dirigeants phocéens l'avaient laissé espérer.
On serait en droit de se dire tout ça... sans forcément fermer les yeux sur les récents déboires défensifs, le talon d'Achille récurrent du côté de la Canebière, recensés dernièrement dans les rangs marseillais. Pointée du doigt face à Rennes lors de la 1ère journée, jugée encore trop tendre en Ligue des Champions (tour préliminaire aller) face à Brann Bergen, l'arrière-garde olympienne a affiché le visage que ses supporters réclamaient depuis plusieurs mois déjà : rassurant et autoritaire. Certes, les travées du Vélodrome ont bien eu droit à quelques frissons. Quercia, dès l'entame de match, fait bondir les coeurs phocéens... à tort. Sa tentative de lob n'est pas cadrée et n'inquiète pas outre-mesure Mandanda, vigilant sur ce coup-là, décisif sur une inspiration de Jelen (37e), rassurant également sur un essai cadré de Chafni (42e).
L'OM avait du coeur, même sur le banc
Certes... mais toute cette débauche d'énergie, concentrée sur un tout petit quart d'heure, n'a pas pesé bien lourd face à l'armada offensive déployée encore une fois sur le rectangle vert par Eric Gerets. Une vingtaine de minutes plus tôt, Niang profitait d'un tour de passe-passe de Baky Koné aux dépens de Grichting pour donner le ton de la rencontre (16e, 1-0). Vitesse. Percussion. Puissance. Soutenus par Ben Arfa et Koné sur les flancs, alimenté par le vif et repenti Ziani dans le champ axial, Niang a pu faire parler ses qualités de pivot, de dribbleur, d'électron libre aussi, des qualités suffisamment complémentaires pour donner le tournis à Mignot. Ou Grichting, symbole malheureux de l'impuissance icaunaise dimanche soir.
Trop juste sur Koné lors du premier but marseillais, c'est lui qui catapulte le cuir au fond de ses propres filets en voulant repousser un centre-tir de Ben Arfa (63e). C'est encore lui, impuissant, qui est aux premières loges pour voir une balle piquée de Grandin, tout juste entré en jeu, finir sa course victorieusement derrière la ligne de but bourguignonne (75e, 3-0). C'est toujours lui, tête basse, qui appréciera la courbe du coup franc de Zenden en fin de partie, frappé d'une patte gauche juste et habile (85e, 4-0). Toujours aux premières loges. Toujours en position de défenseur dépassé par les événements, maladroit, "décisif" mais pas forcément dans le bon sens du terme. Jean Fernandez l'aura bien compris également de son banc de touche. Tout aura été trop vite pour son équipe, notamment dès le retour des vestiaires.
Pis, si le technicien auxerrois avait renforcé son milieu et planché sur la cassette de la prestation phocéenne face à Rennes, il devra désormais actualiser sa banque de données. L'OM a affiché un visage solidaire. De Niang à Bonnart, en passant par Ben Arfa, pourtant taxé de grand individualiste devant l'éternel, les Olympiens sont restés soudés, ont fait corps et fait rare pour être mentionnés, ont quasiment réussi à appliquer à la lettre le dogme rêvé des entraîneurs de Ligue 1 : défendre et attaquer tous ensemble. Mieux, Gerets, qui va devoir gérer cette saison des ego frustrés ou en quête de revanche, a eu un élément de réponse à cette délicate équation : les remplaçants (Grandin, Zenden, Cissé) ou ceux appelés à jouer des rôles d'intermittents (Ziani, Zubar) ont marqué des points, prouvé leur valeur et leur implication dans le groupe. Qui sait d'ailleurs si les deux derniers cités n'ont pas, avec ce match, tout simplement gagné leurs places de titulaires... Dans un début de saison où généralement les éléments de référence se font rares, l'OM pourrait très bien avoir trouvé certains gages d'avenir pour la saison en cours. Mais tout cela n'est que la vérité d'un match. Il va désormais falloir passer à l'étape suivante. Confirmer. Déjà.
LA DECLA : Eric Gerets (Entraîneur de Marseille)
"Marquer quatre buts, dont trois d'une grande beauté, c'est bien, sauf que l'adversaire ne mérite pas de perdre 4-0, ça il ne faut pas l'oublier. Connaissant Marseille, à partir de demain tout va être rose, mais tout n'a pas été aussi rose que ça car en première mi-temps on a souffert, et en deuxième mi-temps on a pris les choses en main. Ce qui m'a donné un bon moral, c'est qu'en fin de match la fraîcheur était de nouveau là. J'ai vu des joueurs faire des sprints, qui un quart d'heure avant étaient fatigués. Aujourd'hui, dans ma défense, il n'y a eu aucune faute individuelle sur 90 minutes. Du moment que tout le monde fait son job, tactiquement et techniquement, là, tu peux être content."
Alix DULAC / Eurosport
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ATHLETICS 2008 JO Pekin 3000m steeple Mahiedine Mekhissi l'a fait
Mahiédine Mekhissi-Benabbad a décroché une médaille d'argent inattendue sur le 3000 m steeple à l'issue d'une course maîtrisée. Le Français décroche la première médaille de l'athlétisme français et s'affirme comme le nouvel homme à suivre du demi-fond tricolore.
On attendait "Bob" Tahri. Ce fut Mahiédine Mekhissi-Benabbad à l'issue d'une course incroyable. On espérait une finale pour le champion d'Europe Espoirs avant d'arriver à Pékin, il repartira de Chine avec une breloque. L'argent. Et termine à quelques longueurs du titre olympique. Une issue incroyable pour le Français de 23 ans qui a maîtrisé son 3000 mètres steeple avec l'assurance d'un taulier. Le Tricolore avait choisi de suivre les Kenyans. Un pari audacieux, trop ambitieux ? Mahiédine se sentait fort ce lundi, très fort. Toujours dans le quatuor de tête, il a résisté jusqu'à l'ultime ligne droite avant même de placer une attaque incisive dans les derniers 200 mètres.
Le premier depuis Joseph Mahmoud
Il s'en est fallu de peu, 15 centièmes, pour accrocher le titre olympique. "J'ai été gêné par le troisième (le Kenyan Richard Mateelong, ndlr). J'y ai cru jusqu'au bout." Mais cet argent vaut de l'or pour le champion d'Europe : "C'est un rêve, mais je ne réalise pas encore, je vais me réveiller sur le podium", a-t-il déclaré. Depuis 1984, les deux plus hautes marches du podium étaient réservées aux Kenyans. Depuis l'argent de...Joseph Mahmoud, un autre Tricolore. C'est dire la portée de l'exploit réalisé par Mahiédine Mekhissi-Benabbad qui en a profité pour améliorer son record personnel de près de 4 secondes (8:10.49).
Une confiance aveugle, un caractère bien trempé
Si pour le grand public, l'argent de Mahiédine était inattendu, le pensionnaire de l'EFS Reims n'avait cessé de clamer haut et fort ses ambitions de médailles avant de s'envoler pour Pékin. Après sa victoire en Coupe d'Europe, le 21 juin à Annecy, il avait déjà affiché ses ambitions et il les avait réaffirmées après son succès à la réunion de Monaco le 29 juillet. "J'avais dit depuis le début que je ferais une médaille à Pékin mais personne ne croyait en moi mis à part ma famille, mes amis, mon entraîneur et les gens de mon club. Et, je l'ai eue", a commenté le vice-champion olympique. Il faut dire que le Rémois n'a pas la langue dans sa poche. Il n'a pas hésité à déclarer que ses relations avec Bouabdellah Tahri, 5e de la finale en 8'14"79, se résumaient à "bonjour, au revoir" depuis qu'il faisait des résultats. Une confiance en soi, un caractère affirmé qui pourraient booster l'athlétisme tricolore que l'on annonçait moribond. C'était avant le coup de canon de Mahiédine Mekhissi-Benabbad.
Martin MOSNIER / Eurosport
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dimanche, 17 août 2008
Ndiss Kaba Badji en finale du saut en longueur
Pékin, 16 août (APS) – Ndiss Kaba Badji s’est qualifié samedi à Pékin pour la finale de l’épreuve du saut en longueur des 29-èmes Olympiades, après avoir réalisé un bond de 8,07 m, a constaté sur place l’envoyé spécial de l’APS.
Le Sénégalais réalise ainsi la 7-ème meilleure performance du concours du saut en longueur dont la finale se disputera lundi.
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Usain Bolt l'homme le plus rapide sur la terre se présente
Décontracté comme jamais, Bolt a même ralenti dans les 15 derniers mètres. Il a regardé à sa gauche et à sa droite, il s'est frappé le torse et il a finalement croisé la ligne d'arrivée. Du jamais vu...
« J'aime mieux battre le record par peu que par beaucoup, a ironisé le vainqueur, sur les ondes de CBC. Comme ça, j'aurai une autre chance de l'abaisser. »
« Il faut être concentré et détendu, a-t-il ajouté. J'ai vu tellement de gars se présenter en finale et craquer. »
Détenteur du record olympique (9,84) jusqu'à ce jour, le Canadien Donovan Bailey l'avait prédit avant la course. « S'il y a un jour où il peut le faire, c'est aujourd'hui. », avait affirmé le médaillé d'or à Atlanta en 1996.
Spécialiste du 200 m, Bolt hésitait à courir le 100 m en Chine. Même avec un record du monde en poche de 9,72 s, le grand Jamaïcain de 21 ans a longtemps attendu avant de confirmer sa présence à l'épreuve mythique.
La fusée jamaïcaine aura maintenant l'occasion de réussir un doublé en or sur 100 et 200 m.
Revoyez la finale du 100 m en photos.
Powell et compagnie
Le Trinidadien Richard Thompson a obtenu l'argent en 9,89 s, alors que l'Américain Walter Dix a gagné le bronze en 9,91 s. Malgré d'excellents temps, ils étaient dans le brouillard tellement Bolt était loin devant.
Encore une fois, le Jamaïcain Asafa Powell a déçu dans un grand rendez-vous. L'ancien maître de la distance a conclu l'épreuve au 5e rang en 9,95 s.
« Il était définitivement intouchable ce soir, a déclaré Powell, bon prince. Il est spectaculaire. C'est le plus grand sprinteur de tous les temps ».
Une finale sans Gay
Sérieux prétendant pour l'or, l'Américain Tyson Gay n'était pas aux côtés des Jamaïcains sur la ligne de départ finale.
Visiblement pas complètement rétabli de sa blessure à un ischiojambier, le médaillé d'or des mondiaux d'Osaka en 2007 a croisé le fil d'arrivée au 5e rang de la deuxième vague des demi-finales en 10,05 s. Seuls les quatre premiers passaient au tour suivant.
Quelques jours avant le début de l'épreuve reine des Jeux, Gay avait affirmé que la pression se retrouverait sur les épaules de Bolt et de Powell et non sur les siennes.
La guerre de mots de Gay n'a absolument pas intimidé ses rivaux.
Médaillé d'argent à Athènes, le Portugais Francis Obikwelu a connu un sort identique à celui de Gay. Il a échoué à se qualifier pour la finale avec un chrono de 10,10 s, bon pour le 11e rang au total.
À noter que les huit coureurs en finale proviennent tous du même continent, l'Amérique. Il s'agit d'une première depuis les JO de 1904 à
St. Louis. À cette époque, six Américains avaient pris le départ de la finale.
Résultat final:
* 1- Usain Bolt (JAM) - 9,69
* 2- Richard Thompson (TRI) - 9,89
* 3- Walter Dix (USA) - 9,91
* 4- Churandy Martina (AHO) - 9,93
* 5- Asafa Powell (JAM) - 9,95
* 6- Michael Frater (JAM) - 9,97
* 7- Marc Burns (TRI) - 10,01
* 8- Darvis Patton (USA) - 10,03
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JO: triplé jamaïcain sur le 100 mètres féminin
PEKIN (Reuters) - La Jamaïcaine Shelly-Ann Frazer a remporté la médaille d'or du 100 mètres aux Jeux olympiques de Pékin en 10 secondes et 78 centièmes.
Ses compatriotes Sherone Simpson et Kerron Stewart sont classées dans le même temps en 10"98 et se partagent la médaille d'argent. La Jamaïque réalise ainsi le premier triplé de l'histoire du 100 mètres féminin.
Frazer a égalé la meilleure performance mondiale de l'année établie par l'Américaine Torri Edwards, qui termine à la huitième et dernière place.
Diane Falconer
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dimanche, 10 août 2008
L'argent pour Darbelet
Benjamin Darbelet a été battu en finale des - 66 kg par le Japonais Masato Uchishiba. Le Dijonnais apporte tout de même une deuxième médaille à la France après le bronze du tir à l'arc.
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vendredi, 08 août 2008
Le 08/08/08 à 08h08 à Pékin
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mercredi, 06 août 2008
JO: pour les athlètes, Bachelot et Laporte sont déjà à la noce
PEKIN (Reuters) - Roselyne Bachelot-Narquin a déclaré récemment avec humour qu'elle s'attendait à être demandée en mariage par Bernard Laporte si l'équipe de France olympique n'atteignait pas l'objectif de 35 à 40 médailles fixé en juillet.
"Quand j'ai vu que Raymond Domenech avait demandé la main d'Estelle Denis après la défaite de l'équipe de France (à l'Euro), je me suis dit: 'Mon Dieu ! Pourvu qu'on ait des médailles, sinon Bernard est capable de me demander en mariage'", avait-elle dit.
Reuters a pris Roselyne Bachelot au mot et a demandé à plusieurs athlètes d'envisager une possible idylle entre la ministre de la Santé et son secrétaire d'Etat aux Sports.
Le rameur angevin Julien Bahain, le nageur antibois Alain Bernard, le taekwondoïste varois Pascal Gentil (qui a été remplacé mercredi par Mickaël Borot en raison d'une blessure à un pied), le kayakiste palois Fabien Lefèvre et le sabreur bordelais Boris Sanson sont partagés entre l'idée de favoriser cette union ou de tout faire pour l'éviter.
Reuters: Si l'objectif de Madame Roselyne Bachelot n'est pas atteint, doit-elle accepter l'éventuelle demande en mariage de Bernard Laporte ?
Julien Bahain: Quels que soient l'engagement ou la promesse faits par Roselyne Bachelot, je suis certain qu'elle ira au bout. Les Angevins tiennent toujours leurs promesses!
Alain Bernard: Quoi qu'il arrive, je ne pense pas que Bernard Laporte la demandera en mariage. Elle ne doit pas être son style de femme.
Pascal Gentil: Bernard est déjà engagé, non ? Mais, moi, je suis toujours célibataire !
Fabien Lefèvre: Absolument. Il en va de la crédibilité de ses engagements.
Boris Sanson: Viser 35 à 40 médailles est ambitieux. A mon avis, Roselyne Bachelot doit donc se préparer à une cérémonie. Si elle n'est toujours pas mariée, je lui conseille de sauter sur cette occasion de demande en mariage pour aller à la rencontre de tous les plaisirs du Sud-Ouest.
"CETTE NOCE VA M'OBSÉDER"
Reuters: Cette perspective vous met-elle une pression supplémentaire ?
Julien Bahain: Au départ de la finale olympique, cette noce va évidemment m'obséder. D'un autre côté, le mariage de Bernard Laporte et de Roselyne Bachelot sur le magnifique parvis de la non moins magnifique cathédrale d'Angers sera un grand moment. J'aimerais y assister surtout si j'y ai contribué en n'obtenant pas de médaille !
Alain Bernard: Même si cela risque de la blesser, je ne penserai certainement pas à Roselyne Bachelot sur le plot.
Pascal Gentil: Evidemment. Il me faudra éviter à tout prix de visualiser cette union avant chaque combat, sinon je cours à ma propre perte.
Fabien Lefèvre: C'est sûr. Bernard Laporte pourrait m'en vouloir à jamais d'avoir obtenu une médaille.
Boris Sanson: Avoir l'avenir d'un couple sur mes épaules, être l'acteur indirect, ou non, de leur union me met une pression inhabituelle. J'espère donc arriver à la gérer. Se poser la question de faire une médaille est naturel. Mais de ne pas en faire ? Hum, ce n'est pas facile !
Reuters: Quel message adressez-vous à Mme Bachelot ?
Julien Bahain: Quoiqu'il arrive, tous mes voeux de bonheur. Mais je lui rappellerais aussi que chaque médaille a toujours son revers.
Alain Bernard: Si la France n'atteint pas cette fourchette de médailles et si Bernard Laporte ne la demande pas en mariage, je lui conseille de tenter sa chance en demandant le président de la Fédération française de natation, Francis Luyce, en mariage.
Pascal Gentil: Quoi qu'il arrive, qui que vous choisissiez, je m'engage à être votre garçon d'honneur.
Fabien Lefèvre: Croisons les doigts tous les jours jusqu'au bout des Jeux.
Boris Sanson: Pendant cet évènement, n'hésitez pas à vivre une idylle et, peut-être, un mariage avec, promis, ma ou mes médailles autour du cou.
Edité par Clément Dossin
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dimanche, 03 août 2008
Promotion de la Francophonie aux JO 2008 : Abdou Diouf invite Abdoulaye Wade à Pékin
Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a lancé une invitation, pour le lendemain de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques, aux chefs d’Etat et de gouvernements francophones et au monde du sport, pour un "évènement francophone" dans la capitale chinoise, a appris de sources officielles Ferloo.com. Parmi ces chefs d’Etat, le Président Abdoulaye Wade.
Cet évènement francophone se veut "porteur du message de promotion de la langue française, langue olympique, et des valeurs que la famille francophone et le mouvement sportif partagent", selon l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Abdou Diouf, qui effectuera le déplacement à Pékin du 8 au 11 août, assistera à la cérémonie d’ouverture, présidera le programme officiel de l’évènement francophone le 9 août, effectuera, le lendemain, une visite du village olympique ainsi que du centre international des médias et aura des entretiens avec les responsables des comités d’organisation des prochains jeux Olympiques.
Pour les Jeux de Pékin, l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin a été désigné Grand Témoin de la Francophonie pour observer l’utilisation du français dans les divers lieux et services.
L’OIF compte 55 Etats et gouvernements membres, et 13 pays observateurs.
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Trophée des Champions - Blanc: "Cela ne donne aucun droit"
Laurent Blanc, ravi de la "qualité" affichée par Bordeaux contre Lyon (0-0, 5 tab à 4) lors du Trophée des Champions, rappelle d'emblée que ce trophée "ne donne aucun droit" aux Girondins pour le championnat, même s'il attend beaucoup de l'exercice à venir.
LAURENT BLANC, un trophée, une domination, de la qualité: beaucoup de positif, non ?
L.B. : On est très satisfait de cette victoire. Et quand c'est un trophée, c'est plus plaisant bien sûr. Je suis content de l'état d'esprit, notamment de notre première mi-temps de grande qualité, de très bonne facture. Après on a un peu baissé de pied physiquement, mais cela a été le cas des deux équipes. Et là, on a pu voir que Lyon reste un candidat très sérieux, car dans la fatigue, ils ont eu plus de maîtrise technique que nous, moins de déchet.
A ce stade de la préparation, peut-on déjà tirer des enseignements d'une telle opposition ?
L.B. : Elle montre que nos joueurs sont en train de digérer la lourde préparation qu'on a faite. Même si ce soir les deux équipes n'étaient pas encore au top physiquement et tactiquement, c'était intéressant de se mesurer à une très bonne équipe qui domine le foot français depuis un bon moment. Aussi, on a très peu concédé d'occasions, pratiquement une seule sur l'échappée de Benzema. Cela aussi c'est un enseignement: il faudra travailler pour ne rien concéder défensivement quand on est en période un peu plus difficile, que l'adversaire commence à prendre le dessus, comme c'était le cas alors.
Votre équipe avait-elle décidé de prendre d'entrée le jeu à son compte ?
L.B. : Si vous laissez le ballon à une équipe comme Lyon, ils sont capables de ne plus vous le rendre... On s'en est aperçu l'an dernier on avait pris une belle fessée, ils ne nous avaient jamais rendu le ballon ! On s'était dit que tant qu'on pourrait le faire physiquement, il fallait les presser, essayer de leur faire mal, et en première période, je crois qu'on a rempli ce rôle. Aussi, on a relevé le challenge d'atteindre la pause sans but encaissé, car on avait pris l'habitude de rentrer à la mi-temps avec deux buts de retard contre l'OL.
Il va être difficile de ne pas lire dans ce Trophée des Champions pris à l'OL comme le signe d'une passation de pouvoir...
L.B. : Je sais que vous, la presse, vous chargerez de trouver d'autres significations à cette victoire. Mais comme je l'ai dit aux joueurs, ce match-là, pas plus que la saison dernière, ne nous donne aucun droit pour le championnat. A partir de samedi, la compétition commence, avec Caen, qui sera aussi difficile sinon plus que Lyon ce soir. J'ai dit et je répète que Lyon reste favori à sa succession, et j'espère que cette année, il y aura non pas une seule, comme l'an dernier, mais trois, quatre ou cinq équipes qui rivaliseront avec Lyon, et que Bordeaux en sera.
A tout le moins, vos Girondins démontrent qu'ils sont prêts à J-7 ?
L.B. : Non. On n'est certainement pas prêts, comme les autres équipes de Ligue 1, on a l'habitude de dire qu'il faut 3, 4 ou 5 matches pour être au top physiquement. La chance que l'on a avec Lyon, c'est que ce match-là, on peut le considérer vraiment comme un match, plus qu'un match de préparation. Donc on en aura un de plus dans les jambes que les autres équipes de L1. Dans les 10-15 dernières minutes lors des premières journées, cela peut, physiquement, nous rendre des services.
AFP / Eurosport
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