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vendredi, 13 mars 2009

Benzema : "Je reste"

Karim Benzema a mis un terme au suspense: il restera à Lyon la saison prochaine. Sous contrat jusqu'en 2013, l'attaquant de l'Olympique Lyonnais jouera dans le Rhône au moins jusqu'à la Coupe du Monde 2010. "J'ai encore des caps à passer pour atteindre le très haut niveau", dit-il.ben.jpg
KARIM BENZEMA, après le cuisant échec de l'OL contre Barcelone, où en est votre réflexion concernant votre avenir ?

K.B. : Je vais rester à Lyon. J'ai encore beaucoup de travail à faire, des caps à franchir. Je suis très bien à Lyon, le club dispute la Ligue des Champions chaque saison, je suis bien intégré, j'ai encore le temps jusqu'à la Coupe du Monde. Je vais rester à Lyon la saison prochaine.

Quand avez-vous pris cette décision ?

K.B.: Avant la double confrontation contre Barcelone, j'avais déclaré que je prendrai ma décision après ce huitième de finale mais j'avais sorti cette phrase sans vraiment réfléchir Je n'aurais pas dû déclarer cela. Franchement, j'ai tout le temps voulu rester à Lyon même si certains mauvais résultats m'ont mis un peu le doute.

Votre prestation en demi-teinte contre le FC Barcelone a-t-elle pesé dans votre réflexion?

K.B.: Je ne vais pas dire ça. Il faut encore travailler pour avoir l'optique d'aller au plus haut niveau. J'ai encore beaucoup de chemin à faire pour aller vraiment au haut niveau.

Pensez-vous que vous n'êtes pas prêt pour rejoindre un grand club européen?

K.B.: Ce n'est pas une question de me sentir pas prêt. C'est surtout mentalement que je dois progresser. Je n'ai que 21 ans, ce n'est que ma deuxième saison comme titulaire à Lyon, j'ai encore pas mal d'années devant moi avant d'aller dans un autre club.

Les résultats de l'OL d'ici la fin de saison peuvent-ils remettre en cause votre décision?

K.B.: Ça ne dépend pas de ça. J'ai encore des caps à passer pour atteindre le très haut niveau.

La Coupe du Monde 2010 a-t-elle pesé dans votre réflexion?

K.B.: Pas spécialement.

Le président Aulas a-t-il été soulagé par votre décision?

K.B.: (Il sourit). Je pense. Mais, avec mon père, nous avions déjà discuté avec lui. J'ai un plan de carrière ici, à moi de continuer.

Avez-vous demandé des garanties quant au niveau de l'OL la saison prochaine, notamment concernant le futur recrutement?

K.B.: Non, je n'ai pas demandé de garanties mais ce serait bien si Ronaldinho pouvait venir! (Il rigole).

Souhaitez-vous que Juninho reste une saison supplémentaire?

K.B.: C'est un très grand joueur. Aujourd'hui, il est touché par les critiques qui se sont abattues sur lui. Je suis derrière lui, j'espère qu'il va rester à Lyon car c'est quelqu'un de très important sur le terrain et dans le vestiaire.

Propos recueillis par notre correspondant à Lyon, A.C. / Eur

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jeudi, 12 mars 2009

Le roi HENRY tue le LYON

BARCELONE - LYON: 5-2 (aller: 1-1)
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Buts: Henry (25e, 27e), Messi (39e), Eto'o (42e) et Keita (90e+5) pour Barcelone. Makoun (44e) et Juninho (48e) pour Lyon.

"C'était très difficile". En une phrase, Ederson a résumé le sentiment qui a prévalu avant, pendant et après le match qui s'annonçait comme l'un des plus importants de l'histoire de l'Olympique Lyonnais. Face aux nouveaux galactiques ibériques représentés par l'exceptionnel trident offensif composé de Thierry Henry, Samuel Eto'o et Lionel Messi, le mince espoir a vécu un temps. Un laps de temps assez court pour que Juninho et ses compères ne voient qu'à très peu de reprises le bout du tunnel, placé précisément au niveau de la ligne médiane. Dépassés, pris de vitesse, sans âme, sans vie, sans pugnacité, réduits à l'état de faire-valoir, les Gones ont été pris dans une tempête dont ils n'ont pu sortir que sporadiquement.

Et pour un match d'un tel enjeu face à une adversaire qui aligne l'un des plus grands effectifs de son histoire, les moindres erreurs ont été payées au prix fort. Un errement, un mauvais placement, un dixième de seconde de retard ont puni les hommes de Claude Puel engagés au cours de la première période sur une pente de plus en plus dangereuse. Après le doublé d'Henry (1-0, 25e et 2-0, 27e), dont on pourra toujours dire qu'il fût facilité par les mauvaises appréciations de la paire Boumsong-Cris, les Lyonnais sont devenus spectateurs de leur propre mise à mort. Dans l'arène du Nou Camp, les toreadors blaugrana ont asséné deux coups consécutifs qui ont fait mal avant d'achever, pensent-ils, les septuples champions de France (3-0, 39e et 4-0, 42e).

Une classe d'écart

A la tête des mauvais jours de Cris, de Boumsong, a répondu l'énervement de Juninho et de Benzema. Le premier est coutumier de ses sautes d'humeur lorsqu'il ne maîtrise plus ses émotions ou lorsqu'il sent que son équipe perd le fil des évènements. Benzema, handicapé par une hanche sans doute encore douloureuse au coup de sifflet final, n'a pu faire, pour sa part, pencher la balance dans l'autre sens et sonner la révolte, sans doute frustré de toucher aussi peu de ballons. Car c'est évidemment là que s'est joué le sort de l'OL. Sachant bien que Barcelone allait faire le jeu et monopoliser le ballon, le onze rhodanien a subi le pressing tout terrain des Catalans et a commis trop de fautes techniques pour pouvoir se projeter très vite l'avant, philosophie première du jeu prôné par Claude Puel.

Malheureusement, rien de tout cela n'a été possible. Voyant, le danger devenir de plus en plus pressant devant le but d'Hugo Lloris, Juninho s'est même mué en troisième milieu de terrain défensif pour aider Jérémy Toulalan et Jean II Makoun. Les percussions d'Iniesta et de Yaya Touré ainsi que la capacité de Messi à éliminer les Lyonnais en un contre un ont fait la différence, sans oublier le rôle de premier défenseur joué par un Samuel Eto'o irréprochable ce soir. En plus de la démonstration collective, les hommes de "Pep" Guardiola ont ajouté une pointe de réalisme parfois inhabituelle quand on les sait capables d'avoir besoin de tirer plusieurs fois au but pour marquer.

Et même malgré la frayeur procuré par la réduction du score de Makoun (4-1, 44e) puis de Juninho (4-2, 48e), les leaders de la Liga ont repris la main sur la rencontre malgré les quelques opportunités qu'a eues Benzema de faire croire à un incroyable retournement de siutation (46e, 82e). A l'issue de la rencontre, une question peut alors se poser: faut-il remettre en cause l'équipe de l'OL la plus défensive de la décennie passée et son épine dorsale Juninho-Cris, en fin de cycle, balayée ce soir par l'équipe la plus spectaculaire de toute l'Europe ? La fin de saison et la suite de l'histoire du club de la Capitale des Gaules attend probablement une réponse à cette interrogation.

LA DECLA: Claude Puel (entraîneur de Lyon)

"Il faut féliciter Barcelone. Mon principal regret est de ne pas avoir pu développer suffisamment de jeu en première période et de ne pas avoir pu répondre au gros pressing que Barcelone nous a imposé. Cette équipe nous a mis sous l'éteignoir et nous avons eu beaucoup de mal à deserrer cette étreinte... Il fallait jouer la seconde période pour la gagner, se lâcher, jouer vers l'avant et montrer un autre visage qu'en première période. Il y avait matière à faire mieux en première période. Le Barça nous a étouffé avec la circulation de ballon qu'on lui connaît. Pour notre part, nous n'avons pas su ressortir le ballon suffisamment proprement. Il faut que tout le monde se remobilise et se remette en question."

Yassine BEN RAJEB / Eurosport

Chabal

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mercredi, 11 mars 2009

Résultats des huitièmes de finale retour de la Ligue des champions disputés mardi soir

uventus (Italie) 2, Chelsea (Angleterre) 2; Chelsea qualifié 3-2 sur l'ensemble des deux matches

Liverpool (Angleterre) 4, Real Madrid (Espagne) 0; Real qualifié 5-0 sur l'ensemble des deux matches

Bayern Munich (Allemagne) 7, Sporting du Portugal (Portugal) 1; Bayern qualifié 12-1 sur l'ensemble des deux matches

Panathinaïkos (Grèce) 1, Villarreal (Espagne) 2; Villareal qualifié 3-2 sur l'ensemble des deux matches

AP

mardi, 10 mars 2009

Diouf met le feu

A quelques jours du clasico de la Ligue 1 entre le PSG et l'OM, Pape Diouf n'a, une nouvelle fois, laissé le soin à personne de lancer les hostilités avant ce choc très attendu. Après avoir traité les supporters parisiens de "brigands de stades" l'an passé, le président marseillais se paie cette fois Jérôme Rothen, qu'il accuse implicitement de racisme dans son livre. Mais le Sénégalais n'en est pas à son coup d'essai.
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Le moment choisi n'est, bien évidemment, pas anodin. Le mercredi 11 mars, quatre jours avant le match entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille, paraîtra en effet "De but en blanc", le livre d'entretiens de Pape Diouf, président marseillais en poste depuis 2005, et Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques. Cet ouvrage, dont la sortie a été programmée depuis de longs mois, retrace l'extraordinaire parcours de ce "self-made-man" sénégalais, de l'employé des Postes à l'agent de joueurs en passant par le journaliste sportif.

C'est également l'occasion qu'a choisi cet orateur de grand talent pour lancer le clasico entre les meilleurs ennemis du championnat de France, en "allumant" le Parisien Jérôme Rothen. "Au départ, j'ai surtout travaillé avec des footballeurs africains ou noirs, raconte-t-il en évoquant son passé d'agent. Puis le bouche à oreille a élargi le cercle [...] et de nombreux joueurs blancs m'ont rejoint. Mais il y eut une exception. Un joueur que j'avais rencontré avait souhaité travailler avec moi, mais, au dernier moment, il a préféré renoncer. Le motif ? Il ne savait pas comment serait perçu le fait qu'il travaille avec un... Noir! Ce garçon s'appelle Jérôme Rothen. Je trouve cela étonnant, encore aujourd'hui: il pensait, bien qu'il ait adhéré à mon discours, qu'il était un peu risqué pour lui de prendre un agent noir...".

Rothen: "Je ne suis pas raciste"

La réponse du milieu de terrain parisien ne s'est pas fait attendre, lors de l'émission Canal Football Club. "On n'aime pas Jérôme Rothen, ça, je le sais, mais ça ne permet personne de m'accuser de racisme comme l'a fait Pape Diouf. Je ne suis pas raciste. J'attends de lire le passage où il est question de ça dans le livre avant d'aller plus loin si c'est nécessaire. Pour l'instant, je ne veux pas polémiquer." Présent sur le plateau de l'émission, Didier Deschamps, son ancien entraîneur à Monaco, s'est alors empressé de voler, maladroitement, au secours du natif de Châtenay-Malabry, expliquant que le meilleur ami du gaucher sur le Rocher n'était autre que le Sénégalais d'origine Patrice Evra. Le club parisien préfère quant à lui éviter de rentrer dans la polémique. "Tout le monde au club connaît le respect et les valeurs humaines de Jérôme Rothen et aucun reproche ne peut lui être adressé en ce sens, explique la direction du club dans un communiqué. Le Paris Saint-Germain souhaite donc qu'on ne crée pas de polémique inutile avant la belle affiche de dimanche face à l'Olympique de Marseille."

Mais au-delà du cas Rothen, force est de constater que Pape Diouf n'en est pas à son coup d'essai pour ce qui est de mettre de l'huile sur le feu entre les deux clubs phares des années 90. Le transfert de Lorik Cana de Paris à Marseille en août 2005 lui donne l'occasion de régler une première fois ses comptes avec Pierre Blayau, le président parisien du moment, qui avait déclaré que la proposition marseillaise pour le milieu de terrain albanais n'était pas intéressante, Diouf qualifie alors le Breton d'"arrogant et insolent", ce qu'il confirmera dans son ouvrage ("imbu de lui-même, il pensait devoir régenter le monde. Avec cet homme-là, il n'était pas possible d'arriver à des solutions").

Diouf: "Il n'y a pas de public haineux comme on peut le voir à Paris"

Rebelote quelques mois plus tard, cette fois à l'occasion du PSG-OM de mars 2006. Alors que les Phocéens bénéficient depuis plusieurs années de 1000 places pour cette rencontre, le club, par l'intermédiaire de son président, réclame, à quelques jours du choc, le double de places. Diouf mettra sa menace à exécution et enverra l'équipe de CFA 2 au Parc des Princes, des "minots" qui décrocheront le point du match nul (0-0). Les jeunes marseillais seront ensuite accueillis comme des héros à la Gare Saint-Charles, ce qui n'était sans doute pas pour déplaire au président Diouf, qui a encore renforcé sa popularité auprès des supporters olympiens.

Et avant de s'attaquer à Rothen, le Sénégalais avait mis à l'index les fans parisiens avant le clasico de février 2008, comparant les supporters des deux camps dans un bel élan de démagogie. "Ici, on peut avoir des turbulences, parfois des débordements, voire quelques excès, mais il n'y a pas de public haineux comme on peut le voir à Paris. On sait qu'il y a là-bas une bande organisée, dont les membres se réclament du "supportisme", mais qui ne sont que des brigands de stade."

Mais Pape Diouf semble désormais prêt à faire amende honorable, lui qui explique, dans son livre, qu'avec l'arrivée de l'ancien président parisien Alain Cayzac, ils avaient "entrepris ensemble de dépassionner les relations. Même si, parfois, le populisme des dirigeants eux-mêmes jetait à nouveau de l'huile sur le feu. Et je ne m'exclus pas de cette critique." Reste à savoir pour combien de temps...



Auteur: Sport.fr


lundi, 09 mars 2009

EL HADJI DIOUF " On me prend pour un tueur "

En Premier League, la plus célèbre distinction reçue par El Hadji Diouf est celle qui l’a consacré joueur le plus détesté par ses propres fans. De manière générale, Dioufy est aussi en tête des “charts” des joueurs les plus haïs du championnat anglais. Avec ses frasques répétitives, la star du football sénégalais donne des arguments supplémentaires à ses détracteurs. Conscient de la mauvaise image qu’il véhicule Outre-Manche, Dioufy ne se retrouve pas pourtant dans le portrait qu’on a fini de lui dessiner en Angleterre. Où on le regarde, selon ses dires, «comme un tueur».
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Séances d’explications ? Ça en a tout l’air ! L’entretien que Diouf a accordé au quotidien britannique The Sun ressemble fort à une campagne de Com’, destinée à redorer le blason de Dioufy, fortement terni de l’autre côté de la Manche. Dans les colonnes du célèbre tabloïd britannique, El Hadji Diouf parle de sa relation difficile avec le public de la Premier League où il effectue, présentement, sa septième saison. Constamment pris en grippe à travers les différents stades anglais, l’attaquant sénégalais de Blackburn, le quatrième club anglais de sa carrière, se considère comme un incompris. «Beaucoup de personnes ne me comprennent pas», se désole-t-il. Pis, il révèle que cette étiquette de “Bad Boy” le poursuit, même en dehors des pelouses anglaises. «Quand je vais au supermarché, les gens me regardent comme un tueur.» Espiègle dans l’âme, le protégé de Sam Allardyce dit accueillir les remarques désobligeantes avec un sourire malicieux. «Les gens se renferment et cela me fait rire. Je ne suis pas ainsi.»

«Je suis un bon gars»

Et pour donner davantage de crédits à sa plaidoirie, El Hadji Diouf convoque les exemples de certains de ses pairs, comme pour faire jurisprudence. D’abord, son ami de Chelsea, Nicolas Anelka : «Les gens ne le comprenaient pas. Quand ils ne le connaissaient pas, ils disaient beaucoup de mauvaises choses sur lui. Mais, si vous le côtoyez, vous vous rendez compte qu’il est quelqu’un de bien.» Ensuite, il y a un enfant du pays, le chouchou de Manchester : «Il y a plusieurs joueurs anglais qui sont dans ce registre. C’est peut-être le cas de Wayne Rooney. Je ne le connais pas bien, mais les gens disent beaucoup de mauvaises choses sur lui. Peut-être, c’est différent quand vous le connaissez.» Et même si le public de son nouveau club, Blackburn, garde encore une dent contre lui à cause d’un incident qui s’est déroulé il y a 4 ans, quand il jouait pour Bolton avec Sam Allardyce, qui l’a fait venir à Blackburn, Diouf trouve la parade pour s’amender : «Quand je joue pour une équipe, je me donne à fond. Quand j’étais à Bolton, je le faisais sans retenue. Aujourd’hui, je suis à Blackburn, je suis prêt à me donner à fond. Bolton appartient à mon passé.» Et pour mieux toucher la corde sensible des fans de Blackburn, il ne manque pas d’égratigner, au passage, son ancien club, Sunderland. «Je veux adorer ce club, Sunderland est une bonne équipe, mais n’a pas été réellement une famille pour moi, ce qui est important pour moi», plaide-t-il, avant de révéler un pan de son caractère qu’on soupçonnait déjà : «J’adore quand les fans m’adulent.» Après cet argumentaire, Diouf finit par plaider non coupable : «Je suis un bon gars. Malheureusement, je suis un incompris.» On lui accorde un dernier sursis ?



Auteur: BABACAR NDAW FAYE


vendredi, 27 février 2009

Le Standard de Liége a mouillé le maillot

Il n’y a pas eu de suspense jeudi soir à Sclessin lors du seizième de finale retour ponctué par un nul (1-1) entre le Standard et Braga. Battus 3-0 au match aller, les Liégeois n’ont pas pu inverser la tendance, malgré une seconde mi-temps qu’ils ont largement dominée, et sont donc éliminés de la Coupe de l’UEFA. Les champions de Belgique ont manqué trop d’occasions avant d’ouvrir tardivement le score via Mbokani à 11 minutes du terme. Jouant le tout pour le tout, le Standard a encaissé un but à deux minutes du terme à la suite d’un bel effort de Luis Aguiar.
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Le Standard entamait la rencontre avec un premier tir cadré de Defour, de retour de blessure, mais ne parvenait pas à maintenir la pression sur les Portugais. Il fallait attendre la 25e minute pour voir les Rouches à nouveau inquiéter le gardien Eduardo, mais ni Onyewu ni Mbokani ne parvenaient à reprendre un coup franc de Marcos consécutif à une faute sur De Camargo. Malgré une domination aérienne dans le rectangle adverse, le Standard ne trouvait pas le chemin des filets. La mi-temps était donc sifflée sur le score de 0-0 après une dernière occasion pour Braga.

Au retour des vestiaires, Bolat, titularisé entre les perches pour la première fois depuis son transfert en janvier, était remplacé par Espinoza car blessé à l’aine. Cinq minutes après la reprise, Mbokani se procurait une occasion quatre étoiles mais mettait le ballon à côté. L’attaquant congolais récupérait une passe lobée de De Camargo dans le grand rectangle, effaçait son homme d’un beau contrôle orienté mais plaçait le ballon à côté alors que le but était grand ouvert. Le gardien portugais était encore inquiété par un tir de Goreux sur le poteau à la 58e puis un essai de Dalmat capté facilement quelques secondes plus tard. A la 65e, alors que les Liégeois se faisaient de plus en plus pressants, Marcos intervenait à point nommé pour empêcher Braga d’ouvrir le score. Dans la foulée, Mbokani, bien lancé par Marcos, se présentait seul face à Eduardo mais manquait la cible pour la deuxième fois de la soirée.

A l’approche du dernier quart d’heure, De Camargo gaspillait à son tour deux occasions coup sur coup. A la 79e, Mbokani concrétisait enfin la domination des champions de Belgique en seconde mi-temps en ouvrant la marque de près sur une ouverture splendide de Defour. Quelques instants plus tard, le capitaine liégeois reprenait le ballon en un temps en dehors du rectangle mais sa volée frôlait le montant gauche d’Eduardo.

A 2 minutes du terme, Braga profitait des espaces laissés libres dans la défense du Standard pour égaliser par Luis Aguiar qui trompait Espinoza d’un beau tir du gauche.

(D’après Belga.)

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jeudi, 26 février 2009

Le Bayern en quarts, option pour Liverpool et Chelsea

Avec 5 buts inscrits sur le terrain du Sporting, le Bayern a assuré sa qualification. A Madrid, Liverpool a assommé le Real à moins de 10 minutes de la fin (0-1). Chelsea a pris une option en s'imposant à la Juventus sans prendre de but (1-0). Le Pana a un pied en quart après son 1-1 à Villarreal.

Real Madrid – Liverpool : 0-1
Ce face-à-face entre deux des équipes les plus prestigieuses du continent (9 C1 pour le Real, 5 pour les Reds) n'a pas tenu ses promesses mais la tête de Benayoun en fin de match (82e) change singulièrement la donne et place l'équipe anglaise dans une situation idéale avant le retour dans son antre d'Anfield. Au cours d'une partie fermée où les occasions ont été très rares, le bloc de Liverpool a fait merveille malgré l'absence au coup d'envoi de son capitaine et meneur Gerrard, tout juste remis d'une blessure aux adducteurs. Pour les Madrilènes, pourtant revenus sur le FC Barcelone en championnat (7 points) après une série impressionnante de 9 victoires, l'espoir de renouer avec les quarts de finale de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2004 passe désormais par un exploit en Angleterre.

Chelsea – Juventus Turin : 1-0
Samedi pour son premier match à la tête des Blues, Guus Hiddink avait enfin associé Anelka à Drogba et le Français avait inscrit le but de la victoire contre Aston Villa (1-0). Le technicien néerlandais a récidivé contre la Juve et c'est, cette fois, l'avant-centre ivoirien qui a trouvé l'ouverture (1-0, 12e) lors de cette troisième confrontation italo-anglaise en deux jours, offrant aux Londoniens un avantage non négligeable avant le match retour. Les retrouvailles entre Claudio Ranieri et Stamford Bridge ont donc eu un goût amer pour l'entraîneur italien, limogé de Chelsea en 2004.

Sporting Portugal – Bayern Munich : 0-5
Que ferait le Bayern Munich sans Franck Ribéry ? Le milieu offensif français a, une nouvelle fois, été décisif pour son club en réalisant un doublé (43e et 63e sur penalty) sur la pelouse du Sporting, montrant ainsi la voie du succès et sans doute de la qualification pour les quarts de finale à ses coéquipiers. Alors que les Bavarois accumulent les bévues en Bundesliga (4e avec 3 défaites lors des 4 dernières journées), le parfum de l'Europe leur a donné des ailes, Klose (57e) et deux buts de Toni (84e et 90e +1) parachevant l'éclatant succès de l'équipe allemande.

Daniel Van Buyten est monté au jeu à la 78e, en remplacement du Brésilien Lucio, alors que le score était déjà de 0-3.

Villarreal – Panathinaïkos : 1-1
Villareal aurait dû se méfier de l'équipe grecque, sortie première du groupe B devant l'Inter Milan et le Werder Brême. Emmené par le champion d'Europe 2004, Karagounis, auteur du but de son équipe (59e, 0-1), le Pana a joué un bien mauvais tour à Villarreal, qui a tout de même réussi à porter à 11 matchs son invincibilité sur son terrain en Ligue des champions grâce à un penalty transformé en seconde période par Rossi (1-1, 67e). Mais ce sont bien les Athéniens qui ont déjà un pied en quart de finale.

(D'après AFP.)

jeudi, 12 février 2009

La France battue par l'Argentine de Diégo Maradona

Malgré la défaite, l'axe central tricolore composé de William Gallas et Philippe Mexès a apporté quelques garanties. Les baisses de régime conjuguées de Jérémy Toulalan et Yoann Gourcuff ont en revanche sérieusement handicapé les Bleus.


STEVE MANDANDA

Devant son public, le portier marseillais s'est montré fébrile. D'abord surpris par un rebond sur la frappe de Gutierrez (41e), il est pris à contre-pied par le tir de Messi en fin de match (83e). Aucun arrêt déterminant à mettre à son crédit. Même s'il s'est montré solide dans les airs face aux petits gabarits argentins, il a en revanche fait preuve d'une inhabituelle imprécision dans le jeu au pied.

BACARY SAGNA

Discret jusqu'au premier but argentin, voire en retrait, il est directement concerné sur cette action, car incapable de contrer la frappe de Gutierrez (41e). Par la suite, le latéral droit tricolore s'est bien repris. Auteur notamment de montées à répétition dans son couloir, il a adressé un bon centre en retrait pour Henry (64e). Avant de replonger dans le dernier quart d'heure.

WILLIAM GALLAS

Aligné sur le flanc gauche de la défense centrale tricolore, il a réalisé un match plein malgré la défaite. Son retour sur Messi (16e) a évité aux Bleus d'encaisser très vite un but qui aurait compliqué leurs affaires. Solide dans les duels, précis dans la relance, le Gunner semble avoir retrouvé ses marques après un passage difficile en fin d'année 2008. Averti juste avant le premier but (39e).

PHILIPPE MEXÈS

Raymond Domenech lui a offert une nouvelle chance après son cauchemar autrichien. A-t-il su la saisir ? Seul l'avenir le dira. Le défenseur romain a en tout cas fait preuve d'une belle complicité avec Gallas. Sa responsabilité n'est pas franchement engagée sur les deux buts argentins. C'est déjà ça.

ÉRIC ABIDAL

Face à son partenaire de club, Lionel Messi, il s'est montré plutôt à son avantage. Beaucoup moins à l'aise en revanche devant Rodriguez et Agüero, il est d'ailleurs absent sur le premier but argentin. Attendu dans l'axe mais finalement aligné côté gauche, le joueur du Barça a également peiné dans la relance.

JÉRÉMY TOULALAN

Méconnaissable. D'ordinaire infatigable râtisseur de ballons devant sa défense, le Lyonnais a cette fois perdu beaucoup de duels, commis énormément de fautes, mais surtout été incapable d'endiguer les assauts adverses. Averti en première période (18e). Un match à oublier.

LASSANA DIARRA

Son association avec Toulalan n'a pas fonctionné. Il a donc décidé de prendre les choses en main. Très accrocheur, peut-être même un peu trop (dix fautes commises), le néo-Madrilène s'est lancé dans un duel à distance avec son partenaire de club, Gago, qu'il n'a pas hésité à bousculer. Auteur également de quelques montées intéressantes, bien qu'infructueuses, il a marqué des points.

FRANCK RIBÉRY

Il a tardé à entrer dans le match. Bien pris au marquage par Papa, le Munichois a peu à peu pris la mesure de son adversaire sur son côté droit. Tout près d'ouvrir le score à l'issue d'un enchaînement parfait passement de jambes-frappe du gauche (32e), il a en deuxième période continué sur sa lancée. Avant de baisser de pied.

YOANN GOURCUFF

Sans doute son plus mauvais match en Bleus. Excepté une belle ouverture pour Anelka (29e), il a tout manqué ou presque. Le pressing constant des Argentins l'a considérablement gêné. Sa moins bonne période traversée actuellement avec les Girondins est confirmée.

THIERRY HENRY

Très actif en première période, il a fait preuve d'une belle volonté d'entreprise avec Gourcuff, mais surtout avec Anelka et Ribéry. A force de courir partout, il s'est toutefois éteint au fil du match. Replacé en seconde période dans l'axe, il ne s'est pas créé une seule occasion.

NICOLAS ANELKA

Deux frappes, cadrées (29e et 31e), et c'est à peu près tout. Comme à Chelsea en ce moment, l'attaquant a traîné son blues sur le terrain. Esseulé en pointe, il a peiné face aux rugueux Demichelis et Heinze. Remplacé sous les sifflets du Vélodrome par KARIM BENZEMA (65e), qui est lui aussi entré sous la bronca et n'a rien montré par la suite.

Hugues SIONIS / Eurosport

mardi, 10 février 2009

Luiz Felipe Scolari limogé à Chelsea

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mercredi, 04 février 2009

Sollicité à entrer dans le gouvernement : Lilian Thuram oppose un niet

L’ex-footballeur champion du monde assure dans Le Monde que Nicolas Sarkozy lui avait proposé d’entrer au gouvernement comme « ministre de la Diversité ». Refus net. Mais il n’exclut pas un jour de s’engager en politique.
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Lilian Thuram ministre ? « Un jour, peut-être… », affirme l’intéressé. Mais jamais au sein d’un gouvernement Sarkozy, tranche dans la foulée l’ex-champion du monde et d’Europe de football dans un entretien au Monde. Fin 2008, selon ses dires, Nicolas Sarkozy et le secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant lui proposent donc d’entrer au gouvernement, pour y occuper le poste de « ministre de la Diversité ». C’est finalement Yazid Sabeg qui avait été nommé commissaire à la Diversité et à l’égalité des chances. « Nous avons eu une longue discussion. Mais pour des raisons évidentes, je ne pouvais que refuser… », raconte Lilian Thuram, qui a multiplié les critiques à l’encontre du chef de l’Etat, notamment quand celui-ci était le candidat de l’UMP à la dernière présidentielle. En avril 2007, il avait notamment accusé Nicolas Sarkozy de « tenir un discours raciste » et de « banaliser le discours du FN », alors que la création d’un ministère liant les notions d’immigration et d’identité nationale était évoquée. « C’est dangereux. Ça ne me surprend pas, je le connais. Maintenant, il dit que l’immigration est un danger pour l’identité française », affirmait en effet le recordman de sélections en équipe de France, comme le rapporte Le Monde. « La politique est quelque chose de très noble » Lilian Thuram, 37 ans, avait également été l’une des premières personnalités à réagir lorsque, pendant les émeutes de novembre 2005, l’ancien ministre de l’Intérieur assurait vouloir « nettoyer au Kärcher » certains quartiers de banlieues. Des thèmes sensibles pour un Lilian Thuram membre du Haut conseil à l’intégration depuis 2002. Faisant indirectement de la politique à travers ses multiples déclarations, l’ex-sportif de haut niveau va-t-il maintenant franchir le pas ? Se présenter devant les électeurs ? « Pour l’instant, non », confie-t-il, estimant que « la politique est quelque chose de très noble qui ne tolère pas l’à-peu-près. Il faut apprendre les choses. C’est ce que je fais en ce moment en rencontrant des gens de différents horizons ». Il s’intéresse en effet de près à l’actualité. « La précarité gagne du terrain dans nos sociétés depuis quelques années. Notre pays n’arrive plus à satisfaire ce qui est de l’ordre du dû : des gens meurent de froid en France ; d’autres vivent dans leur voiture alors qu’ils ont un emploi ; et jamais les Restos du cœur n’ont servi autant de repas… Allons-nous vers une société qui est encore capable de penser aux plus faibles ? » Il se demande même si le mouvement guadeloupéen n’est pas « avant-coureur de ce qui pourrait se passer sur le continent ». Un vrai discours d’homme politique… De quelle étiquette ? Lilian Thuram n’a pas pris soin de le préciser.



Auteur: Source : Le Monde


dimanche, 11 janvier 2009

FREDERICK KANOUTE sanctionné de 3000 Euros par l'Espagne pour avoir soutenu la palestine

STARAFRIC.COM - Le Comité de Compétition de la Fédération espagnole de Football a imposé une sanction de 3000 euros au joueur de Séville
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Frederick Kanouté, qui a exhibé un sous vetement avec l’inscription PALESTINE durant la rencontre en coupe du roi à Seville. Kanouté a annocé aux journalistes qu’il fera appel de cette décision pour n’avoir pas considéré Palestine comme un message mais une localité ou comme Espagne ou Mali.

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mercredi, 07 janvier 2009

Le motard français Pascal Terry meurt dans le Rally argentin

Le motard français Pascal Terry, 49 ans, participant au rallye-raid Dakar-2009, a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris mercredi auprès de l'organisation. Pascal Terry était recherché par l'organisation depuis dimanche et la 2e étape entre Santa Rosa et Puerto Madryn (Argentine).
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Selon les organisateurs, "Le pilote se trouvait dans un endroit très
difficile d'accès au milieu d'une végétation très dense à une quinzaine de mètres de sa moto. Il avait retiré son casque, et s'était abrité à
l'ombre, disposant de nourriture et d'eau retrouvées près de lui."

La police et la justice de la province de Las Pampas vont procéder aux investigations légales afin de déterminer les causes du décès, ont indiqué les organisateurs dans le communiqué transmis. Il s'agit du premier accident mortel de cette 30e édition du Dakar

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lundi, 15 décembre 2008

Championat belge:Le Standard donne une raclée à Bruges

16e journée Vainqueurs à Roulers (0-3), les Mauves sont champions d’automne et comptent 4pts d’avance sur le Standard qui a rejoint à la 2e place le Club après sa démonstration (1-4) sur la pelouse des Brugeois. standard.jpg

Anderlecht a dû attendre la 63e minute pour trouver l’ouverture sur le terrain de Roulers, la lanterne rouge, pourtant réduit à 10 après l’exclusion de son gardien Jurgen Sierens (41e). C’est Jonathan Legear qui a marqué ce premier but. Jan Polak (81e) et Bart Goor (90e) ont assis le succès (0-3) des Mauves assurés d’être champions d’automne dès la 16e journée au terme de laquelle ils comptent 4 points d’avance sur Bruges et le Standard dont le duel, dans l’après-midi, a tourné à la démonstration du club liégeois.

Ce « choc » de la 16e journée a commencé sans temps mort et, dès la 1re minute, le Standard aurait pu prétendre à un penalty en sa faveur. Finalement, il a fallu attendre la 32e pour voir Steven Defour ouvrir la marque d’un maître tir (0-1). Cinq minutes plus tard, Igor Camargo a fait 0-2 pour les Rouches qui ont perdu Marcos victime d’une très vilaine faute de Sonck, seulement sanctionné d’une carte jaune. Dans les arrêts de jeu de cette première période, Milan Jovanovic, sur coup franc, a assommé les Brugeois (0-3).

Après le repos, Laszlo Bölöni est allé s’installer au milieu des supporters brugeois dont le calvaire a continué. Leur gardien Stijnen est exclu (rouge directe) pour une agression sur de De Camargo et, dans les minutes qui suivent, Mbokani fait 0-4 (72e).

Philippe Clement a atténué un peu la sévérité (1-4, 82e) de la démonstration qu’est venu de donner le Standard qui se replace en championnat à la hauteur des Brugeois (2es avec 31 points).


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France : Lyon accroché, championnat relancé

18e journée Le leader lyonnais a subi une nouvelle contre-performance en étant accroché par Marseille (0-0) lors du choc du championnat de France, un résultat qui relance le suspense en tête au lendemain des victoires de Bordeaux (1-3 au Mans) et du PSG (1-2 à Auxerre)..

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L’affiche tant attendue entre l’OL et l’OM n’a pas tenu ses promesses mais qu’importe pour les Marseillais, qui conservent la 2e place à 3 petits points d’un OL qui apparaît en déclin. Les Lyonnais, déjà corrigés à domicile mercredi par le Bayern Munich en Ligue des champions (3-2), accumulent, en effet, les déboires et n’ont plus gagné en L1 depuis le 16 novembre alors que le championnat leur semblait acquis il y a tout juste quelques semaines. Le retour de suspension de Juninho n’a pas permis de relancer une équipe qui n’est plus que l’ombre de celle qui a dominé la L1 durant les sept dernières saisons. Désormais, Lyon n’est à l’abri de personne puisque seulement six longueurs le séparent de la 8e place occupée par Nice.

Outre le dauphin marseillais, l’OL doit se méfier du retour en force de Bordeaux (3e) et de Paris (4e).

Les Girondins, que l’on croyait habitués à l’inconstance, se sont replongés avec sérieux dans le championnat, quatre jours après leur piteuse prestation à Rome (défaite 2-0) et leur élimination de la C1. Vainqueurs au Mans (3-1), ils en ont également profité pour soigner leur attaque (la 2e de la L1 derrière Marseille avec 27 buts) avec notamment la 10e réalisation de Cavenaghi, qui rejoint Hoarau et Gignac, auteur d’un doublé avec Toulouse contre Saint-Etienne (3-1), en tête du classement des buteurs.

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mardi, 09 décembre 2008

Note D'histoire : Battling Siki, le premier champion du monde africain de boxe

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Né à Saint-Louis du Sénégal le 16 septembre 1897, Battling Siki ou Louis Mbarick Fall de son vrai nom est le premier Africain à devenir champion du monde à 25 ans. Malgré ses difficultés à s’insérer dans le monde occidental au début du XXe siècle, il réussissait à s’imposer en Europe et aux États-Unis en décrochant le titre de champion du monde le 22 septembre 1922 face à Georges Carpentier. Du 26 au 28 décembre 2008, le Sénégal honorera sa mémoire dans sa ville natale.

Il commence sa carrière entre 1912 et 1914 et livre 16 combats (8 victoires, 6 nuls, 2 défaites). La première Guerre mondiale va interrompre sa carrière, puis il reprendra les gants de boxe en 1919. Il remportera 43 victoires, 2 nuls et 1 défaite. Adolescent, il plongeait du haut d’une falaise pour aller chercher dans la mer les pièces de monnaies jetées par les Français. Il est remarqué par une danseuse hollandaise qui lui propose de l’emmener en Europe. C’est en France qu’il fait escale et devient indépendant. Puis à 15 ans, il commence sa carrière dans la boxe.

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François Deschamps, qui est le manager de Georges Carpentier, boxeur préféré des Français et dernier champion du monde, propose une rencontre au stade Buffalo de Montrouge devant 40 000 personnes. Le combat se termine au 6e round par un uppercut du droit du boxeur franco-sénégalais. L’arbitre disqualifie Battling Siki, puis, sous la pression de la foule, accepte de donner la victoire près de 20 minutes plus tard.
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Deschamps fera appel le 26 septembre, mais sera débouté. Battling Siki remet en jeu son titre face à Mike Mc Tigues en Irlande. Il sera déclaré vaincu après 20 rounds âprement disputés. Certains diront qu’il a perdu à cause d’un arbitrage « à domicile ». Par la suite, il perdra ses titres de champion d’Europe et de France par disqualification contre Émile Morelle. Il gagne encore deux combats par Ko, puis part aux États-Unis où il perdra deux combats en novembre et décembre 1923. Il perdra son dernier combat en 1925 contre Paul Berlenbach.
Le 15 décembre 1925, il est retrouvé mort dans la rue, abattu par deux balles dans le dos au pied d’un immeuble de la 41e rue, dans le quartier de "Hell’s Kitchen", près de chez lui. Une fin tragique pour le champion du monde africain. Voici l’histoire de celui qui fait la fierté de toute la nation sénégalaise.

jeudi, 04 décembre 2008

Standard - Sampdoria 3-0

Troisième succès en autant de matches pour les Rouches en Coupe de l’UEFA. Sans devoir craindre le dernier match, les "Standardmen" verront les 1/16e de finales. Dans l’autre match, Séville a battu le Partizan 3-0.
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Le Standard savait qu’il lui suffisait de prendre un point contre la Sampdoria, hier soir à Sclessin. Mais les Rouches ont tenu parole: ils ont joué pour la victoire. Et ils l’ont obtenue au prix d’un nouvel exploit, même si la "Samp" laissait plusieurs titulaires sur le banc (dont Cassano) en vue du derby génois programmé dimanche Les champions de Belgique, eux, sont assurés de passer l’hiver européen au chaud, ce qu’ils n’avaient plus fait depuis la saison 1981-82, année de leur seule finale!

Les Liégeois débutaient la partie le couteau entre les dents. Cela aurait pu (dû) être 2-0 dès la 10e minute de jeu! A la 3e, après une superbe possession de balle, Marcos adressait un centre parfait à De Camargo mais le Brésilien, esseulé, croisait trop sa tête. A la 10e, Goreux débordait. Son centre en retrait trouvait Jovanovic qui, du plat du pied, plaçait au-dessus

Deux penalties non sifflés plus tard (sur Jovanovic puis sur De Camargo), le Standard était finalement récompensé à la 23e. "Jova" faisait son show côté gauche, adressait un centre lobé à De Camargo, démarqué au deuxième poteau. Cette fois, le coup de tête d’Igor filait au fond des filets (1-0).

Les Rouches enchaînaient: le tir lointain de Goreux mettait en difficulté Castellazzi, Jovanovic suivait mais son tir était dévié in extremis par un défenseur. Sur le corner qui suivait, Defour trouvait Onyewu, qui sautait plus haut que ses adversaires pour placer un heading victorieux au ras du poteau (2-0). Et l’Américain de courir fêter son but dans les bras de Laszlo Bölöni Insatiables, les Liégeois acceptaient la demande de leurs supporters qui scandaient le célèbre "Et 1, et 2, et 3-0!". La longue transversale de Goreux lançait Jovanovic.

Vif, le Serbe s’en allait faire 3-0. Seule la mi-temps, sifflée sous les acclamations du public, parvenait à stopper la marée rouche.

La deuxième mi-temps se résumait à une gestion du Standard, qui aurait pu soigner sa différence de buts sur l’une ou l’autre occasion.


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vendredi, 28 novembre 2008

Belgique; la faiblesse est dans la division

Le comité exécutif a décidé, jeudi, à une faible majorité, de scinder le football amateur belge en 2 ailes. Le comité exécutif de l’Union Belge a donné jeudi son accord pour la restructuration de la fédération, donc à la création de la Ligue flamande de football, permettant aux clubs flamands de toucher des subsides en provenance du ministère flamand des Sports pour la formation et les infrastructures.

Le jeudi matin, ce même comité exécutif avait reçu les résultats de l’étude commandée à Deloitte & Touche concernant les conséquences financières de l’opération. Elle indique que les subsides promis couvriront davantage que le coût de l’opération, qui aura donc des conséquences positives pour les finances de l’Union belge. Mais, de l’aveu du président fédéral, l’audit de Deloitte & Touche a été basé sur l’hypothèse de subsidiations flamande et francophone, ce qui ne sera pas le cas.

Le ministre flamand Bert Anciaux a, en effet, retiré son exigence initiale d’un pendant francophone à l’ASBL flamande pour l’octroi de subsides au football flamand. Les francophones n’ont pas créé d’aile francophone (et n’en créeront sans doute jamais sauf si un pactole financier leur est promis) alors que la VZW flamande a vu le jour le 8 novembre dernier.

« Francophones et germanophones n’ont pas désiré la création d’une aile du Sud car le ministre wallon des Sports, Michel Daerden, n’a pu apporter de garanties sérieuses concernant d’éventuels subsides de fonctionnement », a précisé François De Keersmaecker, président fédéral.

Au niveau du personnel, les employés provinciaux flamands seront payés par la Ligue flamande, donc par l’administration. Ce sera négocié concernant le Brabant. Normalement, 13 personnes devaient être engagées si les deux ailes étaient créées. Avec uniquement l’aile flamande, 8 ou 7 membres supplémentaires du personnel seront nécessaires.

« Il n’y aura rien de changé concernant les compétitions », a encore précisé François De Keermaecker.

« Sans aile francophone, la situation est un peu spéciale, avoue De Keersmaecker. Mais le but était que le football flamand puisse être subsidié par les autorités publiques flamandes et que les compétitions restent nationales (NDLR : même les championnats du Brabant ne seront pas scindés). Il faudra établir une convention entre la Ligue flamande et l’Union Belge concernant les compétitions provinciales dans les provinces flamandes. »

C’est Herman Wijnants, le manager de Westerlo et membre du comité exécutif où il représente la Ligue pro qui devrait être le premier président de la Ligue flamande de football. Les autres membres du conseil d’administration seront les membres flamands du comité exécutif de l’Union belge, en ce compris son président, François De Keersmaecker.

(D’après Belga)

Standard dans le bon Tempo

Groupe C Les Rouches se sont imposés en déplacement au Partizan Belgrade (0-1) en Coupe de l’UEFA. Un 2e succès en autant de match qui place le Standard dans une situation confortable pour accéder aux 16es de finale. Avec 6 unités, ils occupent la tête de leur groupestandard.jpgLes Liégeois avaient plus à perdre qu’à gagner lors de ce déplacement périlleux dans le chaudron du Partizan Belgrade, dernier du groupe C. Sur un terrain très difficile à cause du temps froid et humide qui règne en Serbie en ce moment, les Rouches ont très bien entamé la rencontre en jouant très haut, avec une bonne présence offensive. Sur coup de coin, De Camargo a alerté une première fois Bozovic en cadrant sa reprise de la tête (10e). Cinq minutes plus tard, c’est Axel Witsel qui a inquiété le gardien du Partizan en décochant une frappe puissante des 30 mètres. Le cuir est néanmoins passé largement au-dessus de la transversale.

Dictant le jeu, le Standard s’est ensuite fait une petite frayeur à la 23e minute suite à un dégagement en chandelle de Sarr. Espinoza, auteur d’une sortie aléatoire, a limité la casse en poussant chanceusement le ballon dans les pieds de Marcos. Il n’en fallait pas plus pour redonner de la voix aux supporters serbes, avant de passer aux sifflets 4 minutes plus tard lorsque Fejsa a reçu le premier avertissement du match suite à un tacle fautif sur Jovanovic parti en contre.

A la demi-heure de jeu, le club liégeois a augmenté le tempo. Une accéleration qui s’est traduite par l’ouverture du score avec une tête plongeante d’Igor De Camargo (35e), bien servi au deuxième poteau sur un centre de la gauche de Mbokani. Les dix dernières minutes de la première période ont permis aux Rouches, malgré le bristol jaune adressé à Onyewu (43e), de prendre l’ascendant psychologique sur ses adversaires en dominant les échanges.

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mercredi, 26 novembre 2008

Ligue des champions: Lyon, Manchester, Arsenal, Real et Bayern en 8e

Lyon s'est qualifié, en s'imposant 2-1 sur le terrain de la Fiorentina, pour les 8e de finale tout comme les autres favoris disputant mardi la 5e journée de la Ligue des champions: Manchester United, Villarreal, Bayern, Arsenal, Porto et Real Madrid (la Juventus l'était déjà).
Groupe E: Villarreal-Manchester, 0-0 qualificatif

Le "Sous-Marin jaune" et MU se sont séparés sur un 0-0 (comme à l'aller à Old Trafford) qui les arrange tous deux, puisqu'ils se qualifient ainsi. Cristiano Ronaldo s'est démené, trouvant la barre transversale mais sans marquer, pour sa dernière apparition européenne avant la remise du Ballon d'or 2008, mardi prochain, pour lequel il est le grand favori.

La première place, détenue par le club anglais à la différence de buts générale devant la formation espagnole, sera l'unique enjeu de la dernière journée. Manchester aura la tâche plus aisée, en recevant Aalborg, tandis que Villarreal ira défier le Celtic. Les Ecossais justement ont définitivement abandonné leur 3e place en s'inclinant sur la fin au Danemark (2-1) face à Aalborg.

Groupe F: Lyon et Bayern qualifiés sans coup férir

L'OL s'est qualifié pour les 8e de finale pour la 6e fois consécutive en tuant le suspense dès la première demi-heure de jeu, avec des buts de Makoun, sur une passe en retrait de Benzema, puis de Benzema lui-même, même si Gilardino a réduit le score peu avant la pause. Les Lyonnais, pourtant dominés dans le jeu par la Fiorentina, ont parfaitement manié l'art de la contre-attaque, et recevront l'esprit tranquille le Bayern pour la suprématie du groupe, qu'un nul 0-0 ou une victoire leur assurerait (même si Juninho et Cris seront suspendus).

Les Bavarois eux ont balayé 3-0 le Steaua, grâce à deux buts de Klose (passe de la tête de Ribéry pour le premier) et un de Toni. Pour la Coupe de l'UEFA, la Fiorentina pourra se contenter d'un nul contre Bucarest pour retrouver la compétition qu'elle avait terminée demi-finaliste la saison dernière.

Groupe G: Arsenal et Porto qualifiés en repoussant Kiev

Arsenal, distancé dans son championnat et pris dans la tourmente de l'affaire Gallas, qui jouait sans le brassard, s'est donné de l'air en se qualifiant, par une victoire in extremis face au Dynamo (1-0, but de Bendtner à la 87e).

Présentant un avantage direct sur le Dynamo (aux buts marqués à l'extérieur), le FC Porto s'est lui aussi qualifié en s'imposant à Fenerbahçe (2-1). L'affiche Porto-Arsenal sera la petite finale déterminant la première place. Les Gunners peuvent se contenter du nul ou d'une petite défaite (ils avaient battu les Portugais 4-0 à Londres).

Groupe H: le Real rejoint la Juve en 8e

La Juventus, déjà qualifiée, a fait le bonheur du Real Madrid avec son nul (0-0) à Saint-Pétersbourg, face à un Zenit décidément décevant, mais qui retrouvera la Coupe de l'UEFA dont il est le tenant du titre. Le club espagnol, qui avait besoin de ce nul turinois, a lui aussi pris son billet pour les 8e en l'emportant à Borisov (1-0). Raul en a profité pour égaler Filippo Inzaghi en tête des meilleurs buteurs des compétitions européennes, avec 64 buts. Cette qualification offrira-t-elle un répit à l'entraîneur madrilène, Bernd Schuster, sur la sellette?