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dimanche, 15 novembre 2009

Domenech: "Ce n'est que la mi-temps"

domp.jpgSérieux et concentré après le succès 1 à 0 contre l'Eire en barrage aller du Mondial 2010, Raymond Domenech ne veut pas s'emballer avant le match retour mercredi à Saint-Denis. Le sélectionneur de l'équipe de France souligne l'importance de ne pas se relâcher.



samedi, 14 novembre 2009

L'ultime chance d'Anelka

anelka.jpgA 30 ans, Nicolas Anelka n'a toujours pas disputé la moindre Coupe du monde. Si le barrage face à l'Eire est capital pour l'équipe de France, il l'est peut-être encore plus pour son attaquant. Car cette double confrontation est certainement sa dernière opportunité de découvrir l'épreuve reine.

Pour Nicolas Anelka, c'est l'occasion ou jamais. Présenté dès son plus jeune âge comme l'attaquant français le plus talentueux de sa génération, le natif de Versailles cultive le paradoxe de n'avoir jamais participé à la moindre Coupe du monde avec les Bleus. Le contexte n'a jamais été favorable jusqu'ici pour un joueur à la carrière controversée, mais qui semble avoir enfin trouvé sa plénitude depuis qu'il évolue à Chelsea. A 30 ans, l'ancien Parisien n'a jamais semblé aussi proche de goûter enfin à la grand messe du football mondial. Il est à deux matches de réaliser ce rêve, deux rencontres capitales face à l'Eire. La dernière opportunité pour la France de décrocher un billet pour l'Afrique du Sud. Et pour lui, certainement l'ultime chance de découvrir à quoi ressemble une Coupe du monde.

 

Une épreuve qui se résume pour Anelka à une succession de désillusions jusqu'ici. En 1998, alors qu'il fait le bonheur d'Arsenal, le buteur des Gunners a vu la porte se refermer juste devant son nez. En compagnie de Pierre Laigle, Sabri Lamouchi, Ibrahim Ba, Lionel Letizi et Martin Djetou, il est prié de quitter le rassemblement des Bleus à Clairefontaine, à seulement quelques jours du coup d'envoi de la Coupe du monde en France. En 2002, après un passage compliqué au PSG, il se relance à Liverpool et espère intégrer la sélection de Roger Lemerre. Mais l'ancien adjoint d'Aimé Jacquet lui préfère Djibril Cissé, alors meilleur buteur de Ligue 1 avec Auxerre. Encore raté. En 2006, le destin semble lui tendre les bras après la blessure de ce même Cissé en match de préparation face à la Chine. Mais c'est vers Sidney Govou que Raymond Domenech se tourne alors pour combler la place laissée vacante dans son effectif. Au cours de ces années, Anelka ne faisait pas l'unanimité. Son talent n'était pas remis en cause. Mais ses différents déboires laissaient forcément les sélectionneurs dubitatifs au moment de l'intégrer à leur groupe. Après tout, n'est-il pas le seul joueur de l'histoire à avoir annoncé qu'il ne porterait plus jamais le maillot des Bleus, en 2001, avant de se rétracter ? Les temps ont changé.

 

Ancelotti: "Il est bien plus consistant"

 

Depuis son arrivée à Chelsea en janvier 2008, "Nico" n'est plus le même homme. Plus stable, il semble avoir enfin acquis la maturité qui lui a tant fait défaut depuis le début de sa carrière. Si sa première moitié de saison chez les Blues a été quelconque, la suite n'a fait que confirmer cette évolution de sa personnalité. Meilleur buteur de Premier League l'an passé avec 19 réalisations, il forme le duo d'attaque le plus redouté d'Angleterre avec Didier Drogba cette année. Pour le plus grand bonheur de son entraineur, Carlo Ancelotti, admirateur de longue date d'Anelka. "Je voulais engager Anelka en 1999 quand j’entraînais la Juventus. À l’époque, j’avais parlé avec ses frères, mais nous n’avions pu trouver un accord. Il était très jeune, à peine 20 ans je crois. Maintenant, il joue avec beaucoup plus de personnalité et d’intensité. Il est bien plus consistant. C’est un buteur fantastique pétri de qualités. Il a tout pour lui : il a une bonne détente, est technique, frappe bien dans la balle, se déplace à merveille sur le terrain et marque énormément. Je pense qu’il est sous-coté. Drogba et Anelka sont les meilleurs attaquants de la Premier League et je ne les échangerai pour rien au monde", affirme le technicien italien.

 

Les éloges ne s'arrêtent pas à ses performances en club. Depuis qu'il évolue chez les Blues, Anelka a pris une nouvelle dimension avec les Bleus. Sur le terrain, mais aussi en dehors. Le gamin ingérable a laissé place à un homme plus posé, qui fait l'unanimité au sein du groupe tricolore par ses performances et par son attitude."Il fait une excellente saison avec Chelsea, en Serbie il a fait un match monstrueux. C'est quelqu'un d'assez discret, mais qui est au positif dans le groupe", témoigne ainsi Yoann Gourcuff, manifestement ravi de pouvoir évoluer avec un joueur aussi talentueux. " Nico, j'aime bien jouer avec lui. Je le trouve facilement. Il a un registre de jeu très étendu. Il arrive à la fois à prendre de la profondeur, à demander des ballons dans les pieds. Il est habile techniquement. Le défenseur ne sait jamais ce qu'il va faire. Il peut varier ses enchaînements", souligne le meneur de jeu tricolore. Anelka n'a jamais semblé autant en phase avec son équipe. Les conditions sont enfin réunies pour qu'il découvre la Coupe du monde. Reste ces diables d'Irlandais à écarter. "Peut-être qu’il est écrit quelque part que je ne jouerais jamais de Coupe du monde", avance l'attaquant des Bleus. Ce sera très difficile contre l’Irlande, et l’atmosphère sera un peu folle lors du match aller." Il devra la calmer pour ne pas laisser passer son ultime chance de goûter au Mondial.

Eurosport - Vincent BREGEVIN

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Tennis: Monfils sauve l'honneur à Bercy, Nadal-Djokovic en demie

Gaël Monfils, tête de série n°15, a sauvé l'honneur du tennis français en se qualifiant vendredi pour le dernier carré du Masters 1000 de Paris-Bercy, aux dépens du Croate Marin Cilic, n°12

Plus tôt dans l'après-midi, Jo-Wilfried Tsonga, neuvième mondial, avait subi la loi du deuxième joueur mondial, Rafael Nadal, perdant du même coup son titre et une place aux Masters de Londres qui débuteront sans lui le 22 novembre.

Depuis le début de la semaine, Gaël Monfils se plaignait d'une immense fatigue. A l'heure d'affronter Marin Cilic, elle a laissé place à l'adrénaline et permis au Français, porté par les 14.000 spectateurs du POPB, de s'imposer 3-6 6-4 6-4 en deux heures 22.

"Je ne sais pas ce qui m'arrive. C'est bizarre mais dès que j'arrive en France, devant ma famille, mes potes, le public, je crois en moi. C'est la vérité, au début de la semaine, j'étais mort, la semaine dernière aussi. Depuis Valence, je ne me suis pas entraîné", a-t-il expliqué.

"Mais arrivé ici, je crois en moi, mon niveau de jeu s'élève. Dès que je suis en France, je sors de grands matches."

Et tous ces regards posés sur lui le poussent à faire le spectacle, lui qui adore faire le show. Contre Cilic, il a encore sorti des coups venus de nulle part, qui ont enchanté les spectateurs.

"Le public me booste et plus l'échange dure, plus il est spectaculaire, plus je sais que je vais gagner."

TSONGA BATTU MAIS PAS ABATTU

Pour une place en finale, Monfils rencontrera le Tchèque Radek Stepanek, tête de série n°13, qui a bénéficié de l'abandon de l'Argentin Juan Martin Del Potro, cinquième mondial.

Le vainqueur du dernier US Open a jeté l'éponge alors qu'il était mené 4-0, en raison d'une blessure aux abdominaux qui ne devrait par l'empêcher de disputer les Masters.

"Radek est vraiment en forme, il a un jeu complètement atypique. Il va faire service-volée, il va m'agresser mais j'ai mon petit plan", a dit Monfils.

L'autre demi-finale opposera Rafael Nadal au Serbe Novak Djokovic, troisième joueur mondial.

Nadal a mis fin aux espoirs de Jo-Wilfried Tsonga, qui défendait son titre, une victoire étant la condition sine qua non pour qu'il aille aux Masters.

L'Espagnol s'est imposé 7-5 7-5, tandis que Djokovic, son futur adversaire, battait le Suédois Robin Söderling, tête de série n°9, 6-4 1-6 6-3.

"C'est probablement le joueur qui joue le mieux à ce moment de la saison. Il fait vraiment une bonne fin de saison. Ce sera un challenge pour moi et un bon test", a dit Nadal à propos de son futur adversaire.

"C'est vraiment un grand champion qui joue bien sur toutes les surfaces, un gros bagarreur. Si mon service fonctionne demain (samedi), je pense que ce sera un gros avantage", a estimé Djokovic au sujet de la future confrontation.

Bien que battu, Tsonga n'est pas apparu abattu mais il a été obligé de constater qu'il avait "manqué de réalisme".

"Une fois encore, j'avais ce qu'il fallait pour gagner mais je n'ai pas su saisir les occasions", a-t-il regretté.

Edité par Patrick Vignal

Nicolas Sarkozy puise dans le nationalisme un ressort électoral

zak.jpgMaurice Barrès, nouvelle arme électorale de Nicolas Sarkozy? S'il se veut à rebours du nationalisme barrésien, le chef de l'Etat n'en utilise pas moins les ressorts pour capter un électorat d'extrême droite tenté de rejoindre son giron originel.

En exaltant de nouveau contre toute attente, lors d'un discours jeudi à La-Chapelle-en-Vercors (Drôme), les symboles d'un des maîtres à penser du régime de Vichy (1940-1945), Nicolas Sarkozy a fini de creuser un sillon idéologique dont les ramifications tactiques ne laissent pas de doute.

"Il semble évident qu'il puise en grande partie dans le registre de l'extrême droite et que c'est calculé", souligne Régis Meyran, docteur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et spécialiste de l'identité nationale.

François Miquet-Marty, président de l'institut Viavoice, confirme que l'extrême droite a repris du poil de la bête avec la polémique sur la vie intime du ministre de la Culture.

"Le Front national a réussi un coup médiatique avec l'affaire Frédéric Mitterrand, il est en train de reprendre de la vigueur et une partie de son électorat qui a voté pour Nicolas Sarkozy en 2007 est tenté de revenir aux sources".

Les enquêtes d'opinion dénotent une progression du parti de Jean-Marie Le Pen dans les intentions de vote pour les élections régionales de mars 2010, à environ 9% au plan national.

A l'Elysée comme à Matignon, on se défend de convoquer les thèmes porteurs de l'extrême droite - immigration, sécurité, identité nationale - pour conjurer des pronostics électoraux peu favorables à la majorité.

Un ministre concède toutefois que l'une des préoccupations est d'"éloigner la question d'une résurgence du Front national".

INDIGNE

Accusée par le président de la République d'avoir "peur" du débat sur l'identité nationale lancé le 2 novembre par Eric Besson, la gauche dénonce une "manoeuvre" et un "piège".

"C'est indigne du chef de l'Etat que de laisser penser qu'il y aurait d'un côté des bons Français de droite, et de l'autre côté une opposition qui ne connaîtrait pas l'identité nationale et, sous-entendu, qui ne l'aimerait pas", a estimé vendredi sur i>Télé le député socialiste Pierre Moscovici.

Le sénateur socialiste Robert Badinter a dénoncé sur France Inter une manipulation électorale. "Je comprends très bien que les socialistes refusent de s'y associer", a-t-il dit.

"L'identité nationale, pour moi c'est d'une extrême simplicité: communauté de cultures, communauté de valeurs, communauté de destins", a souligné l'ancien ministre de la Justice. "On n'a pas besoin pour ça d'aller dans les préfectures débattre sous la férule d'un féal du président".

En mars 2007, lors de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait déclaré qu'il ne laisserait pas "le monopole de la nation à l'extrême droite".

Le vocable d''"identité nationale", que récusent notamment ethnologues et démographes, a été introduit dans les années 1980 par Jean-Marie Le Pen, lorsque le FN a pris corps en France.

Jeudi, Nicolas Sarkozy, avec l'appui de son conseiller Henri Guaino, a emprunté au nationalisme de Maurice Barrès en multipliant les variations sur "la leçon de la terre", la "conscience nationale", "la terre et les morts" chantés par l'écrivain du XIXe siècle.

"L'ANTI-FRANCE"

"On comprend l'Histoire de France quand on accepte de vibrer avec le souvenir du Sacre de Reims et d'être ému par le récit de la fête de la Fédération", a déclaré Nicolas Sarkozy.

L'identité catholique - le président français juge que le retrait de la mention des "racines chrétiennes de l'Europe" du traité européen est une erreur -, le culte des ancêtres, de la terre, de la famille parcouraient son discours comme le "Roman de l'énergie nationale" de Maurice Barrès.

"Les caractères propres, ethniques et nationaux, nés de variations séculaires, qui différencient le Français de France de l'étranger, ne sont point des métaphores", écrivait l'écrivain dans "Le système nerveux central", publié en 1899.

Des chercheurs se sont alarmés de l'émergence de "normes identitaires" comme autant d'injonctions propres à exclure - des "reconduites à la frontière" de l'identité.

Une réminiscence de "l'Anti-France" de Charles Maurras, dont on a pu retrouver les accents jeudi dans l'évocation d'une "désintégration civique et sociale", avancent certains. Et d'un jour de 2006 quand Nicolas Sarkozy a dit devant des militants UMP: "Si certains n'aiment pas la France, qu'ils la quittent".

Mais pour le chef de l'Etat, "c'est dans la crise de l'identité nationale que renaît le nationalisme qui remplace l'amour de la patrie par la haine des autres".

En empruntant tout autant au "nationalisme fermé", le "nationalisme des nationalistes" théorisé par Michel Winock, et au nationalisme républicain "ouvert" à la Jean Jaurès et à la Charles Péguy, Nicolas Sarkozy cultive une ambiguïté idéologique à même d'inspirer des ralliements divers.

Edité par Yves Clarisse

Mike Tyson arrêté

 

Mike Tyson a été arrêté suite à une violente altercation avec un photographe.AP___Tyson____1.jpg

Mike Tyson

a eu une violente altercation avec un photographe soi-disant un peu trop agressif à l’aéroport de Los Angeles, ce mercredi.

Les deux hommes ont porté plainte l’un contre l’autre et ont été libérés sous caution.

Un agent de Mike Tyson a dit que l’ancien boxeur était juste en train de défendre sa femme et leur bébé de 10 mois.

Mike s’est juste défendu: tout père protègerait son enfant”, a expliqué Tammy Brook, le porte-parole de Tyson.

Cependant, le photographe Tony Echevarria, 50 ans, a déclaré dans une interview vidéo disponible sur TMZ.com qu’il n’était pas “agressif. Je photographiais à distance et j’ai été respectueux”. Il a précisé que sa vidéo soutiendrait sa version de l’histoire.

Jim Holcomb, officier à la police de l’aéroport, a rapporté que Tyson avait frappé le photographe une fois au visage, blessant ainsi son front.

Echevarria a eu cinq points de suture et selon lui, Tyson l’aurait frappé au moins quatre fois. Quelle version croire ? En tout cas, une chose est sûre : il s’en souviendra !

“Se faire agresser par Mike Tyson est la pire chose au monde”.

De son côté, le boxeur n’est pas prêt non plus d’oublier l’événement puisqu’il était actuellement en mise à l’épreuve durant 3 ans pour possession de drogue et conduite en état d’ivresse. Mais l’incident à l’aéroport pourrait bien lui porter préjudice car il s’agit d’une violation des termes de sa condamnation…

 

 

AP - Starlounge.com

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vendredi, 13 novembre 2009

Un but en deux secondes

Connaissez-vous Nawal Al-Abed? Pourtant, ce joueur qui évolue à Al Hilal, le club entraîné par Éric Gerets a marqué le but le plus rapide de l'histoire.

Éric Gerets ne s'amuse pas tous les jours depuis qu'il a quitté Marseille. Mais l'ancien entraîneur phocéen voit des buts magnifiques. L'un de ses joueurs le saoudien  Nawal Al-Abed a marqué dès le coup d'envoi lors d'une rencontre de coupe opposant Al Hilal à Al Shoala. L'arbitre n'avait même pas fini de siffler le coup d'envoi que déjà les filets étaient en train de trembler.

Le gardien est battu mais l'attaquant de Gerets n'est pas prêt de l'être. Difficile d'imaginer but plus rapide que celui-là. Avant le match Irlande-France de samedi soir, cette action pourrait done des idées aux irlandais. Espérons qu'Hugo Lloris, probable gardien de l'équipe de France soit bien sur sa ligne de but au coup d'envoi.

Regardez la vidéo, c'est pas long, ça dure deux secondes

 

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lundi, 09 novembre 2009

Football - Liga:Benzema, déjà !

Premier match et premier but pour Karim Benzema. Tranféré pour 35 millions d'euros, l'ancien Lyonnais a offert la victoire au Real Madrid face aux Shamrock Rovers. Les Madrilènes se sont imposés 1-0 à Dublin, en match amical.ben.jpg

Karim Benzema est un homme pressé. Dès sa première sortie avec le club merengue, l'attaquant de l'équipe de France a fait trembler les filets. Opposé au club le plus titré d'Irlande, les Shamrock Rovers, l'ancien Lyonnais, transféré à Madrid pour 35 millions d'euros, a ouvert son compteur. En toute fin de match (87e), Karim Benzema a repris un centre de Gabriel Heinze et trouvé la faille. Il avait même touché du bois un peu plus tôt.

Le Français n'a pas joué la première période du premier match (amical) de l'ère Florentino Perez II. Entré à la pause en même temps que van der Vaart, Sneijder ou entre Drenthe, Karim Benzema n'a pas évolué aux côtés de Cristiano Ronaldo qui, lui, a disputé les quarante-cinq premières minutes. Manuel Pellegrini, nouvel entraîneur de la Maison Blanche, est ravi de la première apparition du Français sous la tunique madrilène. Mais nullement surpris : "Son rendement n'étonne personne. Benzema est un grand joueur."

Evidemment, la presse a adoré. Et ne tarit pas d'éloges quant à la prestation du nouvel attaquant du Real Madrid. "Benzema lance le nouveau Real Madrid",a titré Marca. "L'entrée en jeu du Français, qui a mis un but splendide et a envoyé un ballon sur le poteau, a ressuscité" ses coéquipiers. Pour El Mundo, "c'était le soir de Benzema." Espérons pour le Real Madrid et le joueur qu'il y en aura d'autres cette saison.

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Football - Ligue 1:Bordeaux revient sur terre

Cinq jours après s'être imposé à Munich, Bordeaux s'est incliné à Lille (2-0), lors de la 13e journée de Ligue 1. Malgré ce revers, le troisième en cinq journées, les Girondins conservent la tête du Championnat de France, devant Lyon. Un moindre mal...bord.jpg

LILLE - BORDEAUX : 2-0
Buts : Cabaye (70e) et Balmont (87e, sp) pour le LOSC

Saint-Etienne, Auxerre et maintenant, Lille... Pour la troisième fois consécutive, les Girondins de Bordeaux ont baissé pavillon loin de leurs bases. Un nouveau revers inquiétant pour les champions de France en titre, qui peinent à enchainer prestations de haut vol en Coupe d'Europe et joutes nationales. Heureusement, l'OL et l'OM ont eu la bonne idée de se neutraliser (5-5). Et Bordeaux reste en tête.

A la suite de la réception du Maccabi Haïfa en Ligue des Champions, Laurent Blanc avait décidé de largement faire tourner son effectif. Une tactique sage pour l'intégrité physique de ses joueurs mais qui s'était soldée par une sévère défaite à Saint-Etienne (3-1). Soucieux de ne pas revivre pareille mésaventure, l'homme fort des Girondins avait prôné la stabilité pour le déplacement à Lille, faisant confiance quasiment au même groupe que celui avait réussi au cours de la semaine à décrocher sa qualification pour les huitièmes de finale de la C1 sur la pelouse du Bayern Munich. Si ce n'est Jussiê, préféré à Plasil, les Bordelais ont donc attaqué la 13e journée avec leur équipe-type. Un choix qui a semblé judicieux au cours de la première période.

Bordeaux craque physiquement

Un temps gêné par le pressing exercé par la triplette Mavuba-Balmont-Cabaye en milieu de terrain, les Aquitains ont rapidement réussi à se défaire de l'emprise adverse pour mettre le pied sur le ballon. Supérieurs sur le plan technique, les champions de France en titre se sont efforcés tout au long des 45 premières minutes de faire tourner, de se montrer appliqués et patients mais il leur a manqué le coup de rein nécessaire pour prendre à défaut une arrière-garde lilloise parfaitement en place. Malgré le monopole du ballon, une belle occasion en faveur de Chamakh, les Bordelais n'ont finalement réussi qu'en de très rares occasions à s'approcher de la cage de Landreau. C'est même le LOSC, en fin de première période, qui trouvait les moyens de mettre le nez à la fenêtre en faisant preuve d'une plus grande mobilité et vivacité dans la transmission de balle.

Contrairement à son homologue girondin, Rudi Garcia avait, lui, pris le risque de tout changer après la défaite enregistrée en Europa Ligue jeudi face au Genoa (3-2). Seuls deux joueurs à avoir disputé l'intégralité du match face à la formation italienne étaient ainsi présents sur la pelouse. Souvent dépassés par la maitrise technique des Aquitains lors du premier acte, les pensionnaires du Stadium-Nord de Villeneuve d'Ascq ont après la pause pris la direction des opérations pour ne plus jamais la lâcher. Alors que le onze bordelais donnait des signes de fatigue et le sentiment de payer les efforts consentis en Coupe d'Europe, le LOSC trouvait, lui, les moyens d'appuyer sur l'accélérateur. Plus vifs avec Gervinho insaisissable sur le front de l'attaque, plus tranchants dans les duels avec Cabaye et Balmont au four et au moulin, les Lillois se sont installés dans la moitié de terrain adverse et profité de l'apathie coupable de l'arrière-garde girondine pour trouver à deux reprises le chemin des filets. Planus totalement dépassé par Gervinho, Ciani, pris de vitesse par Touré,... Les deux tours de contrôle de la meilleure défense du championnat vacillaient... Cabaye (70e) et Balmont (87e, sp) en ont profité pour offrir un succès qui pourrait enfin lancer la saison d'une formation qu'on prédisait capable de venir titiller Bordeaux, l'OM et l'OL en tête de la Ligue 1.

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Deschamps : "L'OM a perdu deux points"

Après l'hallucinant Lyon-Marseille (5-5), Didier Deschamps ne pouvait pas s'estimer comblé, même si son équipe a arraché l'égalisation. Pour l'entraîneur phocéen, l'OM aurait dû s'imposer sans une trop grande passivité défensive. Et il annonce qu'il pourrait y avoir du changement.DESCHAMPS.jpg

DESCHAMPS, quel match incroyable...

D.D. : Oui, il y a eu beaucoup de rebondissements. C'est un scénario improbable, invraisemblable. Je pense que les spectateurs et les téléspectateurs se sont régalés. En tant qu'entraîneur, je n'ai apprécié qu'une partie : le fait que mon équipe ait marqué cinq buts (sourires). Pour le reste, et au-delà de la qualité de l'adversaire, je trouve que nous avons fait preuve de passivité sur quelques buts. Lyon a du talent, d'accord, mais j'ai l'impression qu'une belle autoroute sans péage s'est ouverte. Je doute également que Claude Puel ait complètement apprécié le spectacle.

C'est bien sûr rageant de marquer cinq buts à l'extérieur sans gagner le match...

D.D. : S'il faut marquer six buts pour gagner, surtout à l'extérieur, ça va être compliqué, on ne va pas gagner beaucoup de matchs. À 4-2 en notre faveur à dix minutes de la fin, nous avons peut-être pensé que la rencontre était finie et nous avons été menés 5-4. Heureusement, l'énergie du désespoir nous a permis d'arracher ce match nul. Mais je suis convaincu que l'OM a perdu deux points. On reprend un point sur Bordeaux mais cela aurait pu être mieux

Quels enseignements tirez-vous de cette rencontre ?

D.D. : Il y a pas mal de choses à revoir, tant individuellement que collectivement. Je ne vais pas m'entêter, il est peut-être temps de changer. On a été déficitaire dans les duels, les courses. Il y a eu beaucoup d'erreurs de commises. On a été défaillant dans le combat physique. En deuxième période, on est placé idéalement mais on prend trois buts en dix minutes. C'est un scénario invraisemblable et ni l'une ni l'autre des équipes n'a pu maîtriser le match. A la fin, l'énergie du désespoir récompense les bonnes choses de notre part.

Aviez-vous déjà connu un tel scénario?

 

D.D. : J'ai vécu un 8-3 avec Monaco contre la Corogne. Un 5-5? Non, je ne crois pas mais, après un tel match, j'ai la mémoire qui est un peu défaillante...

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dimanche, 08 novembre 2009

Lens, ça faisait un bail

Lens s'est imposé à Sochaux (1-2) grâce à Sartre et Boukari pour signer sa première victoire depuis fin août. Les Nordistes, 17es, quittent enfin la zone rouge. Quant aux Sochaliens, 14es, ils confirment leur coup d'arrêt après le large revers subi à domicile face au PSG (1-4) la semaine dernière.ou.jpg

SOCHAUX - LENS : 1-2

Buts : Privat (90e+4) pour Sochaux ; Sartre (38e) et Boukari (85e) pour Lens.


Le week-end dernier, Lens avait mis fin à une série de quatre défaites consécutives en faisant match nul contre Lorient. Un résultat encourageant qui augurait des jours meilleurs pour les Nordistes. Les hommes de Jean-Guy Wallemme ont confirmé leur renouveau en s'imposant à Sochaux samedi, obtenant ainsi leur premier succès depuis le 23 août. Les joueurs du RCL n'ont pas forcément bien joué à Bonal, mais grâce à leur énergie et leur abnégation, ils ont réussi à prendre le meilleur sur des Doubistes trop maladroits.

 

Sous une pluie assez forte et par une température hivernale (4°), les locaux souffraient en début de match face à des adversaires apparemment plus motivés. Mais, par deux fois en deux minutes (12e et 13e), ils étaient pourtant tout près d'ouvrir le score. Mikari se retrouvait face à Runje mais il perdait ses deux duels. Les Sochaliens, désormais entrés dans le match, continuaient leur pressing et parvenaient à bien combiner pour se montrer dangereux, à l'image de Sverkos qui voyait sa frappe détournée en corner suite à un contre bien mené (32e).


Côté lensois, moins de facilité technique certes, mais une énorme volonté et surtout pas mal de réussite. Ainsi, quasiment sur leur première occasion, les Nordistes ouvraient le score lorsque Sartre, au point de penalty, déviait très légèrement un puissant coup-franc de Roudet des 20 mètres (0-1, 38e). Richert ne pouvait que constater les dégâts, et ses partenaires rentraient au vestiaire avec un léger goût amer dans la bouche.


La glissade-but de Boukari

 

Ils revenaient cependant sur le terrain armés des meilleures intentions. Et ils étaient presque récompensés à la 49e minute lorsque Martin obligeait Runje à un arrêt en deux temps suite à un tir du droit à 18 mètres. Les locaux pressaient encore un petit quart d'heure, mais la fatigue s'accumulant, le rythme commençait à faiblir, ce qui n'était pas pour déplaire aux Lensois. Après avoir laissé passer l'orage du début de deuxième période, ils reprenaient pied et pouvaient imposer leur physique à des Sochaliens encore un peu tendres.

 

Ils réalisaient même le hold-up parfait lorsque, à la 85e minute, Boukari logeait du droit le ballon dans la lucarne gauche de Richert (0-2, 85e). Détail amusant, l'attaquant du RCL glissait en même temps qu'il frappait, donnant une trajectoire étonnante à sa frappe. Ce deuxième coup sur la tête n'assommait pas totalement les Sochaliens, qui réagissaient dans le temps additionnel grâce à Privat qui reprenait de la tête un centre de Faty (1-2, 90e+4). Trop tard cependant pour des Doubistes, qui concèdent une deuxième défaite de suite à domicile, et relancent involontairement les Lensois dans la course au maintien.

PSG, l'incorrigible

Un coup en haut, un coup en bas. Une semaine après sa large victoire à Sochaux, Paris a subi samedi face à Nice sa première défaite de la saison à domicile (0-1). Le PSG, incapable de marquer, manque d'efficacité et de constance. Et cette fois, la pilule a du mal à passer pour Antoine Kombouaré...paris.jpg

Le temps du "Big Four", où le PSG accompagnait Bordeaux, Lyon et Marseille dans le quatuor de tête, cet été, semble bien loin. Les grandes ambitions de Grégory Coupet, sans doute sincère quand il clamait que Paris se devait de viser le titre, paraissent elles aussi appartenir à une autre époque. Une autre saison, en tout cas. Car aujourd'hui, le club de la capitale végète en milieu de tableau après son premiers revers à domicile, samedi soir, face à Nice. Une rechute particulièrement brutale après l'embellie aperçue le week-end précédent à Sochaux (1-4).

Mais, aussi vrai que l'hirondelle revient au printemps, la galère revient presque tous les ans au mois de novembre du côté du Parc des Princes. Cette défaite là, sur la forme comme sur le fond, la troisième cette saison, passe d'ailleurs beaucoup plus mal que les deux précédentes pour Antoine Kombouaré. "C'est une énorme déception, avoue l'entraîneur parisien. C'est la première défaite à domicile. Je n'accepte pas, ça a du mal à passer. Je suis en colère parce que je m'attendais à un autre match. Une grande équipe doit répondre présent le jour J, et je me mets dedans, admet l'entraîneur parisien. On s'est cru une grande équipe, il va falloir se remettre au boulot."

Coupet: "Le coach avait les boules"

Une grande équipe, sans doute pas, mais au vu de ce qu'elle avait produit dans le Doubs, on pouvait attendre une confirmation, comme un début de constance dans la performance. Kombouaré l'attendait aussi. Il n'a pas été déçu. Ou plutôt si: "Après Sochaux j'étais content mais vigilant. J'attendais une confirmation, ce n'est pas arrivé: ce n'est pas grave, on va reprendre le boulot". Pas grave, peut-être, mais tout de même bien pénalisant car les Parisiens, au strict plan comptable, voient aujourd'hui s'éloigner dangereusement le peloton de tête. Ce dimanche matin, le PSG se trouve à distance à peu près égale des places européennes et de la zone de relégation, soit très en-deça tout de même des temps de passage escomptés il y a encore deux mois.

Est-il temps de s'inquiéter? Oui, à en croire Grégory Coupet. Pour avoir vécu sept années dans un groupe qui gagne à Lyon, le gardien parisien peut mesurer ce qui sépare aujourd'hui le PSG de l'OL qu'il a connu. Il refuse de se réfugier derrière la malchance et les trois poteaux qui ont sauvé Nice samedi. "Bien sûr que c'est inquiétant. Il faut qu'on soit plus durs entre nous", stigmatise-t-il, relevant un certain manque de caractère. Il est temps que Paris se dise les choses en face. Peut-être certains ont-ils voulu se voiler la réalité et, à ce titre, la victoire à Sochaux n'a finalement pas aidé, l'équipe replongeant de plus belle face à Nice. "On joue, on crée, on développe, mais on ne marque pas, reprend Coupet. On peut parler de malchance, mais il faut dire les choses: il y a aussi de la maladresse. Ca fait un moment qu'offensivement, comme défensivement, on n'est pas efficaces."

Faute d'avoir su négocier le virage azuréen, le PSG va s'obliger à gamberger pendant la trêve internationale, avant son prochain rendez-vous, si attendu, à Marseille. Il ira au Vélodrome le couteau sous la gorge. "J'avais dit que la meilleure façon de préparer le match à Marseille, c'était de gagner contre Nice. Tant pis, il faut se remettre à bosser", peste Kombouaré, que l'on n'avait encore pas vu aussi remonté après un match depuis sa prise de fonctions. "Le coach avait les boules, confirme Coupet. Il n'est pas le seul. On a pris une belle chiasse (sic), c'est normal. On connaît le coach, il va être très tendu avant le match à Marseille. On sait à quoi s'attendre pendant les deux prochaines semaines d'entraînement". Difficile, en revanche, de savoir quoi attendre de cette équipe à Marseille. Au moins, cette fois, il n'y aura pas de risque de relâchement…

Eurosport - Laurent VERGNE

                                                                               Auxerre s'envole, Paris rechute

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mercredi, 04 novembre 2009

Ligue des champions

bay.jpgLe choc de la soirée aura tenu toutes ses promesses. Si Milan et le Real se quittent dos-à-dos (1-1), les deux équipes auront soigné le spectacle avec de nombreuses occasions et de beaux gestes techniques. Benzema a ouvert le score pour le Real à la 29e minute. 6 minutes plus tard, Ronaldinho l'imitait suite à un penalty. L'AC Milan a globalement dominé la rencontre, et Pato est souvent passé très près de donner l'avantage aux Rossoneri.

> Tous les buts en vidéo  Splendide vainqueur du Bayern à Munich (2-0), Bordeaux décroche son ticket pour les 8e de finale tandis que Marseille se relance en réalisant le carton de la soirée face à Zurich (6-1), mardi à l'issue de la 4e journée de la Ligue des champions. Dans le groupe D, Chelsea et Porto se qualifient également tandis que, dans la poule B, Manchester, accroché à domicile par Moscou (3-3), l'est virtuellement.

Groupe A

Bayern Munich - Bordeaux (0-2): Dominé et timoré, Bordeaux, sauvé par Carrasso, a fait étalage de sa nouvelle expérience pour ouvrir la marque sur sa 1re occasion, grâce à Gourcuff. Le but de Chamakh en fin de match enfonce ensuite un peu plus un ex-grand d'Europe que l'entrée de Robben n'a pas transformé. Cela vaut aux Girondins d'être qualifié pour les 8e de finale. Quant au Bayern, il est bien placé... pour l'Europa League.

Maccabi Haïfa - Juventus Turin (0-1): Un petit but de Camoranesi en fin de 1re période a suffi pour une Juventus opportuniste et réaliste à Haïfa, désormais éliminé. Toujours 2e à deux points de Bordeaux, les Italiens sont au chaud avec quatre points d'avance sur le Bayern.

 Groupe B

Manchester United - CSKA Moscou (3-3): MU est passé tout prêt de sa première défaite à Old Trafford en Ligue des champions depuis le 23 février 2005 et la venue du Milan (0-1). Menés 1-3 après des buts de Dzagoev (son 3e but), de Krasic et de Berezutski, les Red Devils ont égalisé à la dernière seconde par Valencia. Les autres buts sont signées Owen et Scholes. Si ce nul sauve l'honneur des Mancuniens, il est insuffisant pour leur permettre d'être mathématiquement qualifié.

Besiktas - VfL Wolfsburg (0-3): En l'emportant sur le terrain du Besiktas, Wolfsburg sécurise sa 2e place du groupe devant le CSKA. Avant de tuer le suspens en fin de match (Gentner, Dzeko), Misimovic (14e) avait mis son équipe dans une situation confortable. S'ils parviennent à contenir en Russie les Moscovites le 25 novembre, les Allemands conserveront toutes leurs chances de finir à leur place actuelle.

 Groupe C

AC Milan - Real Madrid (1-1): Un but de Ronaldinho sur penalty a permis à Milan de revenir à hauteur de Madrid qui avait un peu plus tôt viré en tête grâce à Benzema. Les deux équipes restent en tête et comptent un petit point d'avance sur Marseille.

Marseille - FC Zürich (6-1): Rapidement devant grâce aux coups francs d'Abriel, l'OM s'est encore fait peur face à Zurich avant d'inscrire quatre buts en 2e période. Avant de se déplacer à Milan puis de recevoir le Real, l'OM comptent un point de retard sur ces deux équipes, et trois d'avance sur les Suisses qui devront affronter les mêmes adversaires. Cela pourrait être suffisant pour se qualifier pour l'Europa League mais également un peu court pour devancer l'un des deux ogres.

 Groupe D

Atletico Madrid - Chelsea (2-2): Nettement supérieur et donc en confiance, Chelsea a tremblé à cause d'un doublé d'Aguëro, s'en remettant une nouvelle fois à Drogba (82, 88) qui lui offre son ticket pour les 8e de finale. L'Atletico double l'Apoël et se rendra à Nicosie sans pouvoir briguer autre chose que la 3e place.

Apoël Nicosie - FC Porto (0-1): Sans gloire, Porto imite Chelsea grâce à un but de Falcao en fin de match. Les Portugais sont en 8e, tandis que les Chypriotes sont désormais derniers de la poule.

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mardi, 03 novembre 2009

Deschamps: "On joue notre avenir européen"

Didier Deschamps est conscient qu'une victoire face à Zürich mardi (20h45), lors de la 4e journée de la Ligue des Champions, est impérative pour que l'OM puisse croire à la qualification en 8e de finale. L'entraineur marseillais espère que ses joueurs sauront trouver la faille dans le bloc suisse.didier.jpg

DIDIER DESCHAMPS, comment abordez-vous cette rencontre, face à une équipe qui sait être à l'aise à l'extérieur?

 

D.D. : Zurich est une équipe bien organisée, avec une bonne présence athlétique et qui fait preuve, comme le souligne son entraîneur, de plus de détermination et concentration quand elle joue en Ligue des champions. Zurich évoluera en bloc compact, nous serons donc dans l'obligation de faire le jeu et d'aller chercher le résultat. Une victoire nous donnerait une bonne option pour la 3e place dans un premier temps, voire plus, avant notre déplacement à Milan.

 

Pourquoi votre équipe éprouve-t-elle plus de difficulté à domicile?

 

D.D. : On peut faire ce constat pour la plupart des équipes en France ou en Europe. Il est toujours plus facile de défendre et d'avoir l'espace devant soi que dans son dos. Pour pallier ce type de situation, il faut faire preuve d'une grande maîtrise technique, que nous ne possédons pas assez régulièrement encore. Il est toujours plus facile de contrer que de faire le jeu et créer des décalages.

 

Sentez-vous les joueurs concernés, voire révoltés, après la contre-performance de samedi?

 

D.D. : Oui, les joueurs sont concernés. Le résultat est certes négatif, mais l'analyse de la performance est peut-être différente. Il n'est pas question de révolte. Il est clair que, demain, nous jouons notre avenir européen. Je ne me pose donc même pas la question de savoir si les joueurs se sentiront concernés. Il serait dramatique qu'ils ne le soient pas. Ils sont frustrés et déçus, mais le haut niveau permet de basculer très vite sur un autre match.

AFP

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samedi, 31 octobre 2009

Les entraîneurs de l'Excelsior Mouscron démissionnent en bloc

pict_200872.jpgLes entraîneurs ont fait part de leur décision, vendredi soir, à l'issue de la rencontre avancée de la 13e journée du championnat de Belgique disputée à domicile face au Standard (0-0). L'entraîneur Serbe Miroslav Djukic a expliqué que les conditions de travail n'étaient plus tenables.

Mardi soir la Commission des Licences de l'Union belge de football avait retiré sa licence à l'Excelsior, à cause de dettes toujours existantes. Le club a fait appel de cette décision. Estimant qu'il n'était plus possible de motiver ses troupes dans de telles conditions, le coach a préféré jeter le gant, entraînant dans son sillage, son adjoint-traducteur franco-espagnol Raymond Henric-Colle, et les Espagnols José Marcaros (préparateur physique) et Juan Sanchez Moreno (secrétaire technique), ainsi que le directeur technique italien Amadeo Carboni. Une décision que Miroslav Djukic annonce "irrévocable". Selon "Le Soir", l'entraîneur des gardiens, Hans Galjié, hésiterait encore à se joindre à ses confrères.

Vendredi l'appel de l'Excelsior sera étudié à l'Union belge. Mais le club disposera de la possibilité en cas de nouvelle décision négative, de déposer un recours devant la Commission belge d'arbitrage su sport du COIB, ce qui pourrait donner encore jusqu'à trois semaines de sursis au club mouscronnois. La formation pourrait ainsi tout à fait disputer la rencontre de samedi prochain à Malines et boucler le 1er tour du championnat par un derby hennuyer le 21 novembre à Mouscron face à Charleroi.

12:29 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foot belge |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 26 octobre 2009

Report du match OM-PSG: violences à Marseille après la décision tardive de la Ligue

mare.jpgMARSEILLE (AFP) - Le match Marseille-Paris SG, prévu dimanche soir pour la 10e journée de L1, a été reporté après la découverte d'un 3e cas de grippe H1N1 dans le groupe du PSG, une décision tardive de la Ligue de football (LFP) qui a provoqué des violences ayant fait une dizaine de blessés et suscité des critiques.mars.jpg

"Après avoir pris connaissance de l'évolution de la situation sanitaire de l'effectif du PSG le dimanche matin 25 octobre, la commission d'experts médicaux présidée par le Pr. Rochcongar a recommandé formellement (dimanche) à 12h30 de reporter le match OM-PSG et de placer les joueurs et l'encadrement du PSG en isolement pendant les 72 heures à venir", a expliqué la LFP. "Cette position est justifiée par le souci d'écarter tout risque de contagion, y compris des joueurs de l'équipe adverse."

Le milieu de terrain parisien Jérémy Clément a été diagnostiqué positif au virus dimanche matin, après Ludovic Giuly et Mamadou Sakho la veille, a annoncé le PSG, ajoutant que deux autres joueurs présentaient les mêmes symptômes. L'un des deux serait l'attaquant Loris Arnaud.

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La décision de la Ligue concernant le report du "clasico" a été suivie de violences à Marseille, dans le quartier du Vieux Port et autour la Gare Saint Charles, et d'affrontements entre plusieurs centaines de supporteurs du PSG et Marseillais.

Environ 2000 Parisiens étaient attendus à Marseille, dont 800 venus par leurs propres moyens. Ceux qui avaient décidé de descendre en bus - dix neuf cars au total - ont été stoppés sur l'autoroute et obligés de rebrousser chemin.

Des échauffourées ont eu lieu pendant l'après-midi faisant une dizaine de blessés légers, selon le préfet délégué à la sécurité. Le calme n'est revenu qu'à 19H00 environ.

 

Des bouteilles et des fusées traçantes ont été lancées à destination de supporteurs parisiens, également pris pour cible par les habitants des immeubles en dessous desquels ils étaient confinés par les forces de l'ordre. Un supporteur du PSG a été fauché par une voiture.

Les CRS ont fait usage de gaz lacrymogènes et de flash-ball. Des vitrines ont été brisées et des magasins ont été saccagés.

Par ailleurs, selon une source policière, des dégradations et des vols ont également eu lieu sur l'aire d'autoroute de Peypin (près d'Aix-en-Provence), où avaient été bloqués des cars du PSG. Une dizaine de personnes ont été interpellées.

"Je tiens à présenter les excuses de la LFP au public, aux clubs, à leurs supporters et à notre diffuseur, avait déclaré de son côté le président de la LFP, Frédéric Thiriez. Il est évident que la protection de la santé des joueurs doit l'emporter sur toute autre considération."

Le président de l'OM Jean-Claude Dassier, tout comme la mairie de Marseille, a jugé cette décision trop tardive, et celui du PSG a estimé que la Ligue avait été trop "catégorique" en disant samedi que le match aurait lieu.

"Les décisions ont été prises en l'état des informations disponibles. Il faut s'habituer à ce qu'on puisse reporter un match le jour-même, a poursuivi M. Thiriez. Nous sommes dans une situation d'urgence sanitaire évolutive, c'est une pandémie grave."

La secrétaire d'Etat aux Sports, Rama Yade, a pour sa part estimé que l'heure était "à la prévention et à la prudence, pas aux polémiques". "Il s'agit d'une décision de santé publique", a-t-elle insisté

10:07 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marseille, paris |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 21 octobre 2009

Le Standard de Liege a les moyens de se qualifier

Les Standardmen se sont créé les meilleures occasions. Mais, deux erreurs de Bolat ont rendu vaine l’ouverture du score par Igor De pict_199302.jpgCamargo.

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Après avoir été le premier à marquer cette saison au stade Karaiskakis, le Standard pouvait plus que jamais nourrir l’ambition d’atteindre les 8es de finale de la C1. Une erreur défensive permettant l’égalisation et un effondrement dans les dix dernières minutes plus tard, la mission s’annonce beaucoup plus compliquée.

Mais avec deux matches à domicile contre les concurrents directs et un déplacement à Arsenal, qui ne sera sans doute pas encore qualifié, la 2e place n’est pas encore à oublier. Et la 3e reste plus qu’accessible.

Le Standard est passé à deux doigts d’entamer la rencontre aussi bien que contre Arsenal. Après une minute, sur un dégagement de Bolat effleuré par De Camargo, il échut à Mbokani une superbe opportunité. Poussé légèrement par Papadopoulos, il manqua la cible.

Les Liégeois laissaient les Grecs manœuvrer trop aisément sur les flancs - cinq corners en 13 minutes ! - mais ils se créaient aussi les occasions les plus concrètes avec, à chaque fois, un excellent Mbokani.

À la 16e, il accéléra sur le flanc droit, mais sa frappe trouva Maresca. À la 23e, il se joua de Galletti et de Zewlakow sur le flanc gauche avant de servir De Camargo. Le Diable se loupa au profit de. Dalmat, trop hésitant à prendre ses responsabilités. Quatre minutes plus tard, le Congolais trouvait encore Dalmat au second poteau, mais le centre en retrait du Français ne trouvait que Mellberg.

Seules quelques frappes lointaines, dont une étonnante de Galletti sur le poteau, avaient inquiété Bolat jusqu’au but de De Camargo, à la réception d’un mouvement amorcé dans l’axe par Witsel et Jovanovic.

L’avance, méritée, fut de courte durée. Sur un coup franc a priori sans danger, Mitroglou profita de la liberté offerte par Felipe pour tromper un Bolat trop vite sorti de son but.

Ce but, juste avant la mi-temps, ne freina pas le Standard. Juste après la reprise, Jovanovic se glissa entre quatre défenseurs pour obliger Nikopolidis à la parade. Le Serbe toucha encore la latte (70e) sur une frappe de l’entrée du rectangle alors que Witsel avait balancé, dix minutes plus tôt, un centre non-exploité.

Le Standard avait laissé passer sa chance. À partir de la 80e, il paniqua et céda le jeu. Bolat sauva quatre fois la mise, Sarr une fois. Mais sur le dernier ballon, Stoltidis était trop seul.

08:58 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : football |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 20 octobre 2009

Le Standard de Liege chez les grecs

David De Myttenaere Envoyé spécial à Athènes pict_199092.jpg

Oublier le revers à Westerlo et se concentrer sur l’Olympiakos car la défaite est interdite à Athènes. Tel était le mot d’ordre au sein de la délégation liégeoise, hier matin à Bierset au moment de décoller vers la capitale grecque. "Après la pluie, le beau temps Le soleil ne brille peut-être pas en Belgique mais bien en Grèce", sourit Milan Jovanovic, optimiste à l’approche de ce troisième match de Ligue des Champions.

 

Comme à l’AZ, il y a 15 jours, le Standard n’a pas le droit de perdre, ce soir pour son deuxième déplacement de la phase de poules. Pour encore viser la deuxième place qualificative pour les huitièmes de finale, les Liégeois doivent prendre un point minimum. "Chaque échéance qui passe rend le match suivant plus important", souligne Laszlo Bölöni. "Mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’il est décisif. Et si on perd ? (il touche du bois) C’est hypothétique, je ne sais pas répondre "

 

Le coach sait pertinemment bien que son équipe n’est pas favorite ce soir. "On sait qu’on est le "Petit Poucet" du groupe : on était dans le quatrième chapeau et c’est notre première participation en "C1" . Je dirais que les chances de se qualifier sont de 100 % pour Arsenal, 60 % pour l’Olympiakos et 15 % pour l’AZ et nous. Mais je sais aussi que le foot garde une chance pour tout le monde. On va la jouer à fond. Notre principal atout ? La surprise fait partie de nos capacités. Et la jeunesse aussi."

La jeunesse peut aussi être un désavantage face à un adversaire expérimenté comme l’Olympiakos et dans un stade très chaud. "Je vais préparer mes joueurs à cette ambiance. Mais j’ajouterais ceci : l’Olympiakos a un bon public mais le nôtre est meilleur. On est habitués à une chaude ambiance. Il faudra jouer avec courage et éviter les erreurs. Car un schéma tactique mis en place peut être balayé par une faute "

A quel schéma tactique l’entraîneur fait-il allusion ? Mystère. Va-t-il à nouveau être prudent, comme à l’AZ, ou reviendra-t-il à son habituel 4-2-3-1 ? "Je serai prudent", assure-t-il. "L’expérience de l’Olympiakos lui permet de gagner des matches mais aussi de gérer les moments difficiles. Il faudra tenir Dudu et Zairi à l’œil "

Espérons que Laszlo Bölöni ait bluffé et qu’il opte pour un retour au 4-2-3-1 qui a fait le bonheur des Rouches la saison passée en Coupe UEFA

D.D.M.

09:54 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : football |  del.icio.us |  Facebook | | |

Govou : "Liverpool reste le favori"

Même si Liverpool vient de subir trois revers d'affilée, Sidney Govou continue à les considérer comme les favoris de ce groupe E de la Ligue des Champions. S'il ne craint pas l'ambiance d'Anfield, le capitaine de l'OL sait que les Reds, qui ont pris du retard, vont vouloir se reprendre.

SIDNEY GOVOU, que ressentez-vous avant d'affronter Liverpool et de jouer à Anfield Road pour la première fois de votre carrière?

S.G. :552911-6872808-317-238.jpg Comme la plupart de mes coéquipiers, je vais y jouer pour la première fois. J'ai hâte d'y être, de découvrir cette ambiance. Mais il ne faudra pas être spectateur de ce qui va se passer dans les tribunes. Ce sera un beau moment dans notre vie de footballeur mais nous devrons réussir un résultat pour que cela soit un grand moment.

 Ce match a-t-il valeur de test à l'échelle européenne pour l'Olympique Lyonnais?

S.G. : Non, je ne le prends pas comme un test. C'est une continuité, nous avons remporté nos deux premiers matchs en Ligue des Champions et nous nous déplaçons aujourd'hui chez le favori de ce groupe. Ce sera un gros match, Liverpool a besoin de points. Ce sera d'ailleurs sans doute une rencontre plus importante pour eux que pour nous.

Un résultat nul serait-il un bon résultat pour l'OL?

S.G. : Oui, on peut le voir comme cela… Mais je ne préfère pas trop parler avant, tout dépendra du scénario du match : si nous sommes dominés et que nous parvenons à remporter un point, nous serons heureux; par contre, si nous avons une pléiade d'occasions et que nous ne nous imposons pas, nous serons frustrés. Il ne faut pas avoir peur : Lyon est une grande équipe, comme Liverpool. Nous avons autant de chances qu'eux.

 Liverpool est-il toujours le favori de ce groupe?

S.G. : Oui, même si leurs derniers résultats sont moins bons. Dès l'annonce du tirage au sort, tout le monde s'accordait pour placer Liverpool en tête de ce groupe. Liverpool reste le favori.

 Comment avez-vous accueilli la défaite de Liverpool sur le terrain de la Fiorentina (2-0) lors de la dernière journée?

 S.G. : Ce résultat montre qu'il sera compliqué de sortir de ce groupe. Que l'on s'appelle Lyon, Liverpool ou même Manchester United, il n'existe pas de matchs faciles. Il faut aborder toutes les rencontres avec beaucoup de sérieux. Je pense que Liverpool est en retard sur ton tableau de marche, je pense que cette équipe va vouloir marquer le coup contre nous.

 L'Olympique Lyonnais craint-il le sursaut d'orgueil de Liverpool?

S.G. : Personnellement, non. Et je crois que le groupe a le même état d'esprit. Nous nous attendons bien sûr à un match difficile car nous savons que Liverpool a besoin des trois points. Ce sera un combat, nous savons l'impact physique que cette équipe peut mettre pendant 90 minutes, nous sommes prévenus. À nous d'être costauds et de montrer ce que nous savons faire.

lundi, 19 octobre 2009

Qualification 2010 Europe - La France va savoir

gal.jpgLundi après-midi (14h), l'équipe de France connaitra son adversaire sur la route de l'Afrique du Sud. En barrages (14 et 18 novembre), les hommes de Raymond Domenech peuvent tomber sur l'Ukraine, l'Eire, la Bosnie ou la Slovénie.