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jeudi, 22 juillet 2010

Football - Affaire Zahia: Franck Ribéry et Karim Benzema mis en examen

benw.jpgLes footballeurs internationaux français Franck Ribéry et Karim Benzema, soupçonnés d'avoir eu des relations tarifées avec une prostituée mineure, Zahia D., ont été mis en examen mardi et remis en liberté ans après sept heures de garde à vue.

Le milieu offensif du Bayern Munich, son beau-frère âgé de 21 ans, et l'attaquant du Real de Madrid, ont été mis en examen pour "sollicitation de prostituée mineure" par le juge d'instruction André Dando qui enquête sur des faits présumés de proxénétisme ayant pour cadre un bar proche des Champs-Elysées, le Zaman Café. Ribéry, qui est arrivé menottes aux poignets dans la galerie des juges d'instruction du palais de justice selon plusieurs sources, le frère de son épouse, et Karim Benzema ont été remis en liberté sans contrôle judiciaire après leur mise en examen. Les trois hommes avaient auparavant passé environ sept heures en garde à vue dans les locaux de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) sur commission rogatoire du juge Dando. Le fait de solliciter des relations sexuelles avec une mineure prostituée est passible de trois ans de prison et de 45.000 euros d'amende. Mais il revient à l'accusation de prouver que le client savait que la prostituée était mineure. Ribery avait reconnu devant les enquêteurs avoir eu une relation avec elle et lui avoir payé un voyage et un séjour en Bavière. Benzema avait pour sa part affirmé le 3 mai ne pas se sentir "concerné" par cette affaire et qu'il n'avait "rien à (se) reprocher".

jeudi, 15 juillet 2010

Coupe du monde 2010 - Anelka : "Si ça n'avait pas été moi..."

anelka.jpgNicolas Anelka dit sa conviction que les Bleus auraient explosé, quoiqu'il arrive en Afrique du Sud. "Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre". Il se confie ce jeudi à France Soir.Pour toujours, il sera l'homme du scandale. Celui dont les mots, placardés à la une de L'Equipe, ont définitivement sapé l'autorité du sélectionneur de l'équipe de France en Afrique du Sud. Celui dont l'exclusion a entraîné la rébellion du groupe, l'improbable grève du bus de Knysna, une crise dont on ne voit pas encore le bout à la tête de la FFF. Nicolas Anelka, trois semaines après cette comédie, prend pour la première fois la parole ce jeudi dans France Soir. Il y délivre un message simple : les Bleus auraient fini par se dissoudre quoi qu'il arrive, même s'il n'avait pas insulté Domenech à la mi-temps de France - Mexique (0-2).

"Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre. Cela devait exploser". Concernant la grève du 20 juin, l'attaquant de Chelsea est formel : "Tout le monde, je dis bien tout le monde, était solidaire". Anelka confirme le point de vue, longtemps contesté, d'un groupe uni dans sa médiocre rébellion. "S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera". Evra, Henry, Abidal, Gallas et Toulalan ont tenu des propos d'une teneur comparable. Malouda a été un rien plus ambigu. Seul Ruffier, le... quatrième gardien, a contesté cette vision. C'est d'ailleurs l'entretien avec Toulalan paru dimanche dans le JDD qui a incité Anelka à sortir de son silence. "Il faut une forme de courage et de gros mental à Jérémy pour assumer cela. Je suis fier d'avoir joué avec lui et avec toute l'équipe de France." Anelka, actuellement en vacances à Bali.

Dans les propos qu'il accorde à France Soir, Nicolas Anelka égratigne l'ancien international Bixente Lizarazu. C'est même la plus longue partie de l'article. Reconverti comme consultant et très critique à l'égard des Bleus, le Basque défend depuis plusieurs semaines la thèse des leaders et des suiveurs. "Lorsqu'on a été joueur, il faut une forme de respect. Lizarazu, c'est qui ? (...) C'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance". Sur son partenaire dans la conquête de l'Euro 2000, Anelka dit ceci : "Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage. A-t-il oublié qu'il était à la Coupe du monde 2002? (...) Je n'avais pas été dans la liste mais je m'étais abstenu de commenter". Les consignes de Raymond Domenech en revanche...

Cédric ROUQUETTE / Eurosport

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mercredi, 14 juillet 2010

Athlétisme - Meilleur chrono de la saison pour Ouedraogo sur 400 haies à Liège

Elodie Ouedraogo a signé mardi son meilleur chrono de la saison sur 400 m haies (56.10) à l'occasion du meeting international de la Province de Liège, où elle s'est classée 2-ème derrière la Nigeriane Ajoke Odumosu (55.14).

La performance liégeoise de l'athlète de Vilvorde est de bon augure pour les championnats d'Europe de Barcelone (du 26 juillet au 1-er août). Ouedraogo souffre toutefois de problèmes récurrents aux deux tendons d'Achille qu'elle protège à l'aide de "tapes". Elle s'impose des exercices spécifiques avant et après chaque compétition.

mardi, 13 juillet 2010

L'image d'une coup sacrée. On ne touche pas à tout au mondial

13:15 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondial 2010 |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 12 juillet 2010

Coupe du monde 2010 - Cruyff dégoûté par les Pays-Bas

"C'était laid et vulgaire". Johan Cruyff n'a pas mâché ses mots pour évoquer la prestation des Pays-Bas en finale du Mondial 2010 contre l'Espagne (0-1 a.p.). La légende néerlandaise a aussi critiqué l'arbitrage.Johan Cruyff est amer. Le troisième échec des Pays-Bas en finale d'une Coupe du monde après 1974 et 1978 lui est resté en travers de la gorge. Mais plus que le revers des Bataves face à l’Espagne (1-0 a.p.), c'est le style de jeu pratiqué par ses compatriotes qui l’a agacé. L'astre néerlandais du grand Ajax et du Barça ne mâche pas ses mots pour décrire la prestation des Oranje: "Les Pays-Bas ont joué lamentablement et tristement de manière très sale. Ils n'ont pas voulu du ballon", s'agace lundi l'ancien numéro 14, dans sa chronique publiée par le quotidien catalan El Periodico.

Les Oranje ont pratiqué un "anti-football", insiste-t-il. "C'était laid, vulgaire, dur, hermétique". Il n’a échappé à personne que face à l'Espagne, la formation de Van Marwijk, plus efficace que séduisante depuis le début de la Coupe du Monde, avait durci le ton. A l'image de Van Bommel, les Néerlandais ont oublié de jouer et tenté de casser le rythme des Espagnols avec de nombreuses fautes, parfois grossières. Ils ont fini la rencontre avec neuf avertissements. Un style très loin du football pratiqué par les Néerlandais dans les années 70 où leur image de perdants romantiques avait enthousiasmé le monde du ballon rond. 

Le "pire arbitrage"

Dans ces conditions, Johan Cruyff, qui avait avoué avant la finale "défendre le football que pratique l'Espagne", estime que  la victoire est revenue à l'équipe qui l'a "le plus méritée".  Et s'il est ravi pour Iniesta, le buteur de la finale, l'ancien entraîneur du FC Barcelone s'en prend également à l'arbitrage. Cruyff  parle du  "pire arbitrage de la Coupe du monde " pour qualifier la prestation de l’Anglais Howard Webb. "On peut mal arbitrer mais on ne peut pas créer sa propre justice", s'agace Cruyff, qui estime que les Pays-Bas auraient dû "se retrouver à neuf très rapidement" suite aux attentats de Van Bommel et de Jong en première période.

La légende vivante hollandaise, qui avait contribué à importer en Catalogne le football total avec Rinus Michels, conclut sur une note positive. Avec évidemment un petit hommage pour le FC Barcelone : "C'est le triomphe du style du Barça", lâche-t-il. Déçu que les Pays-Bas ne s'en inspirent plus. Le style du Barça, c’est le style de Cruyff, comme tout le monde sait…

Glenn CEILLIER (avec AFP) / Eurosport

20:40 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cruff |  del.icio.us |  Facebook | | |

Tunisie: le syndicat des chirurgiens dentistes va porter plainte contre Gallas

TUNIS (AP) - Les retombées du parcours décevant des Bleus avant et lors du Mondial sud-africain ne semblent pas se terminer.

La dernière en date vient de Tunis où, selon l'hebdomadaire "Assabah al-Ousboui", le Syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique (STMDLP) s'apprête à porter plainte contre le défenseur des Tricolores William Gallas pour avoir "porté atteinte à l'image de marque des praticiens tunisiens".

Souffrant d'un mal de dents lors du stage pré-Mondial effectué fin mai par les Bleus à Sousse, une station balnéaire huppée du centre tunisien, Gallas aurait exigé de la Fédération française de football (FFF) de faire venir son dentiste personnel, refusant qu'un dentiste tunisien le soigne.

Selon l'hebdomadaire "10 Sport", le coût de ce que plusieurs médias ont qualifié de "caprice de star" se serait élevé à quelque 25.000 euros, un jet privé ayant été affecté pour le voyage du dentiste venu de France.

"Nous sommes déterminés à engager des poursuites judiciaires contre M. Gallas pour réparer le préjudice qu'il a porté aux chirurgiens dentistes tunisiens", a confirmé lundi à l'Associated Press le président du syndicat, le Dr Adel ben Smida.

Pour lui, le joueur français est "libre d'opter pour le médecin de son choix", mais considère que la médiatisation sur Internet de son refus de se faire soigner par un médecin local constitue "incontestablement un préjudice à la profession en Tunisie".

Le Dr Ben Smida s'en offusque d'autant, dit-il, qu'un "grand nombre de personnalités politiques et de stars européennes viennent régulièrement en Tunisie pour des soins dans les diverses spécialités médicales allant de la chirurgie esthétique aux implants dentaires". AP

xbb/mw

South Africa: Et viva Espania

Sara Carbonero a tout pour plaire. A la télévision espagnole, elle est une journaliste appréciée pour ses talents de commentatrice autant que pour son charme. Elle avait misé sur une victoire de l'Espagne et avait prédit que son chéri, Iker Casillas, serait  l'artisan de cette victoire. Lire la suite l'article

Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est qu'à  l'issue de la finale, le gardien de la sélection espagnole en profiterait pour lui exprimer son affection. Au bout de quelques secondes d'interview,  il craque et enlace celle qui est sa compagne, oubliant qu'il est en direct. Cet élan de tendresse imprévu a visiblement le don  d'embarrasser la journaliste, qui ne sait pas comment conclure

mercredi, 07 juillet 2010

Equipe de France version Gallas

Après Florent Malouda, Thierry Henry, Patrice Evra et Eric Abidal, c'est au tour de William Gallas de donner sa version des faits, beaucoup moins insipides que celles de ses coéquipiers. Autant le dire tout de suite, pas de scoop mais une attaque en règle de Raymond Domenech. Dans une interview à paraître jeudi dans les Inrockuptibles, le défenseur central des Bleus n'y va pas de main morte lorsqu'il s'agit d'évoquer la responsabilité de Raymond Domenech dans la déroute tricolore en Afrique du Sud. "S'il y a eu fiasco, il y a des raisons. Et pour moi il ne faut pas se voiler la face: elles viennent de l'entraîneur. Le vrai problème, c'est le sélectionneur (...). Je n'ai pas été bon, on n'a pas été bon. Mais le coach n'a pas été bon non plus. Même les entraînements n'étaient pas au niveau. Vous pouvez avoir les meilleurs joueurs du monde dans votre équipe, si vous n'avez pas l'entraîneur qu'il faut, vous n'aurez pas de résultats."

Un problème de communication

Gallas n'hésite pas attaquer Domenech sur ses choix tactiques et regrette ainsi que la sélection tricolore n'ait pas évolué "avec deux attaquants". Le principal tort du sélectionneur, selon Gallas, réside dans sa communication : "Domenech n'était pas ouvert. Beaucoup de joueurs ne pouvaient pas parler avec lui. C'était mon cas", déclare le défenseur central du haut de ses 84 sélections. Avant d'en rajouter une couche : "Domenech nous a martelé: Mettez votre ego de côté. Mais je pense que lui a oublié de le faire."

Tous solidaires face au boycott

L'ancien Gunner d'Arsenal  affirme par ailleurs que Raymond Domenech a refusé de parler à Nicolas Anelka après la parution des propos insultants de l'attaquant de Chelsea en Une de l'Equipe. Sur l'affaire Anelka et le boycott de l'entraînement qui a suivi, Gallas trace le même sillon qu'Evra, Henry et Abidal. Selon lui, l'équipe n'était pas divisée en clans et tous les Bleus étaient solidaires face à la grève de l'entraînement. "Il y avait une très bonne ambiance", assure Gallas qui réfute par ailleurs la mise à l'écart de Yoann Gourcuff ("Personne ne l'a écarté").

Expliquant avoir vu "des joueurs effondrés", "abattus" après la défaite finale face à l'Afrique du Sud (2-1), Gallas dit sa déception de ne pas avoir récupéré le brassard de capitaine, donné à Patrice Evra, quand l'habituel titulaire du brassard, Thierry Henry, a été relégué sur le banc. "Le plus dur, c'est la façon dont ça s'est passé", détaille-t-il. "Je le constate en entrant dans le vestiaire" lors du match de préparation face au Costa Rica le 26 mai, en voyant le brassard accroché au maillot d'Evra."Il m'a dit: De toute façon, tu ne seras pas un bon capitaine." Une rancoeur tenace qui explique en partie ses propos très durs envers Domenech.

M.M. (avec AFP) / Eurosport

dimanche, 04 juillet 2010

Le GHANA OH|

gyan.jpgLe Ghana ne sera pas la première équipe africaine a atteindre les demi-finales d'une Coupe du monde. Du moins, pas cette année. Les Black Stars se sont en effet inclinés face à l'Uruguay, à la suite de la séance de tirs au but (1-1, 2-4, t.a.b.). Les Ghanéens peuvent s'en mordrent les doigts, puisqu'ils avaient la balle de match entre leurs pieds en toute fin de prolongation, en obtenant un pénalty suite à une main de Luis Suarez. Malgré tout, le sélectionneur du Ghana, Milovan Rajevac, s'est dit très fier de ses joueurs et de leur parcours dans ce Mondial.

 L'homme du jour:

Thomas Müller. Avec 3 buts et 3 passes décisives depuis le début de la compétition, l'attaquant du Bayern Munich est l'une des figures de proue de la Nationalmannshaft. En plus, il monte en puissance. Son match face à l'Angleterre était le plus abouti de son Mondial. Contre l'Argentine, il pourrait rejoindre au classement des buteurs Gonzalo Higuain et David Villa, avec 4 buts au compteur. Et accessoirement donner la victoire à l'Allemagne.

 La phrase du jour:

"J’ai demandé que Patrice Evra ne revienne plus jouer en équipe de France car je pense que quand vous avez une telle responsabilité, que vous êtes capitaine de l’équipe de France, il y a un minimum de respect à avoir du maillot de l’équipe de France."

Lilian Thuram était présent lors du conseil fédéral de la Fédération Française de Football hier matin. Le recordman des sélections en équipe de France a donné sa vision des choses sur l'échec des Bleus au Mondial, et sur les sanctions qui doient en découler. Il ne veut qu'une chose: que Patrice Evra ne puisse plus jouer sous le maillot Bleu.

 

La photo du jour:

En arrêtant la tête de Mensah à la manière d'un gardien, dans les ultimes minutes de la prolongation, Luis Suarez pensait bien avoir privé l'Uruguay d'une qualification pour les demi-finales de la Coupe du monde. Seulement, Gyan n'a pas réussi à transformer le pénalty, en envoyant le ballon sur la barre transversale. Avec cet "arrêt", Luis Suarez a donc sauvé son équipe. Mais son geste d'anti-jeu le privera de la demi-finale face aux Pays-Bas, et pourrait également l'empêcher de disputer une éventuelle finale.

 Le chiffre du jour:

60. Si l'Espagne bat le Paraguay ce soir, en quarts de finale de la Coupe du monde, elle accèdera au dernier carré de la compétition pour la première fois depuis 1950. Cela fait donc 60 ans que tout un peuple attend de revoir la Roja à ce stade la compétition. Toutefois, cette qualification ne serait pas une surprise, puisque cette dernière est l'un des favoris de ce Mondial, et ce depuis sa victoire lors de l'Euro 2008. A noter que pour son adversaire, le Paraguay, une qualification pour les demi-finales serait tout simplement historique.

 L'analyse tactique du jour:

Comme lors de la Coupe du monde 2006, l'Argentine et l'Allemagne se retrouvent en quarts de finale. Un match à haute tension entre deux équipes favorites de la compétition. Il y a quatre ans, la Nationalmannshaft avait été éliminée aux tirs au but, à la suite d'un match électrique. Plusieurs joueurs en étaient même venus aux mains. Cette année, la décision du match viendra certainement du milieu de terrain. Les deux sélections possèdent en effet un joueur de grand talent, avec Lionel Messi et Mesut Özil. L'équipe qui parviendra le mieux à contenir le meneur de jeu de l'adversaire sortira certainement vainqueur de cette rencontre.

 L'anecdote du jour:

Avec 3 buts au compteur, le Paraguay est l'équipe qualifiée pour les quarts de finale qui a marqué le moins de but dans cette Coupe du monde. Autre particularité, aucun de ces buts n'a été inscrit par un attaquant. Les milieux de terrain Riveros et Vera ont été les buteurs du match face à la Slovaquie (2-0), alors que c'est un défenseur, Alcaraz, qui a scoré face à l'Italie (1-1).

 

lundi, 28 juin 2010

Afrique du Sud 2010:Allemagne 4 Angleterre 1

pict_241773.jpgL’Allemagne a signé sa prestation la plus convaincante depuis le début de ce Mondial, alors que beaucoup fustigeaient sa baisse progressive de régime. Comme face à l’Australie, la “Mannschaft” a trouvé rapidement l’ouverture avant d’enfoncer le clou dans la foulée. Mais cette fois, c’était l’Angleterre de Capello qui se dressait sur sa route, ce qui rend la performance de Klöse (désormais à 12 buts en Coupe du monde, soit le même total que Pelé et trois de moins que Ronaldo) et des siens nettement plus appréciable. Même si le “Onze à la Rose” n’a pas vraiment brillé en Afrique du Sud. Il n’empêche que la frappe de Lampard, qui heurtait la transversale puis franchissait la ligne avant de ressortir, constituait bien le tournant du match. On aura beau blâmer l’arbitre ou ses assistants, la responsabilité vient de tout en haut (voir ci-contre), du refus de la Fifa de toute assistance technologique.

Cependant, la suite de la partie verrait l’Allemagne poursuivre sa démonstration et s’ériger à nouveau en grand favori de la compétition.

Coupe du monde:Les arbitres hors du coup.

Coupe du Monde 2010, jour 17. J'aimerais bien, là maintenant, tout de suite, voir la tronche de Platoche, de Blatter, des barons de la FIFA, des membres du Board et de tous les ardents défenseurs du "foot-qui-doit-rester-universel". Car voilà une journée qui va faire date avec deux huitièmes de finale faussés par des décisions d'arbitrage erronées, le tout à quelques heures d'intervalle. Enfin, qui va faire date... Je n'en suis même pas sûr tellement le conservatisme et l'obscurantisme sont ancrés dans les gênes des susnommés.

Alors c'est vrai que monsieur Larrionda, arbitre pourtant chevronné d'Angleterre-Allemagne, a été d'une nullité crasse. Mais il n'est même pas à blâmer, le pauvre. A la limite son juge de touche, et encore. Non, le problème, c'est que tout le monde a vu, devant son poste ou dans le stade, que le ballon avait franchi la ligne. Cette action m'a d'ailleurs rappelé un but parfaitement valable inscrit par la Roumanie face à la Bulgarie lors de l'Euro 1996. Le nom du "buteur" m'échappe, mais je suis sûr que les historiens du blog vont me retrouver ça.

Quand l'arbitre est aveugle, la vidéo devient vitale. Et qu'on ne vienne pas me dire que ça hacherait le jeu. Sur un cas d'école comme celui-là, le ralenti peut être lancé quasi-instantanément. Mais comme pour le reste (racisme, violence), on va attendre qu'il y ait des scandales du genre de ceux d'aujourd'hui pour agir. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. On pourra toujours dire que l'Allemagne en a collé 4 et que les Anglais ne méritaient pas de passer. Ce n'est pas totalement faux, mais nul ne peut dire comment aurait tourné le match à 2-2.

"Et tout ça pour pas cher !"

Là où ça m'énerve le plus, c'est que ça nous a sans doute privé d'un truc qui allait virer à l'exceptionnel. Un match de légende ? Avouez qu'à deux partout à dix minutes de la mi-temps, ça pouvait en prendre le chemin. La première demi-heure était déjà sympa, avec deux buts allemands presque offerts par une défense anglaise aux abonnés absents. Bon c'est vrai que Ferdinand et King ne sont pas là, que Terry et Carragher sont aux fraises et qu'Upson n'est qu'un 5e choix. Mais quand même.

Au moment où je commençais à me dire que la Perfide Albion allait se prendre une bonne fessée cul-nu, il y a ces deux minutes de folie avec la réduction du score du "5e choix" grâce à une sortie Avé Maria de Neuer, puis ce but refusé à Lampard qui a changé le cours de l'histoire. Après la pause, la réussite a définitivement choisi son camp avec ce coup-franc tendu du même Lampard à nouveau sur la barre. Impavides, les Teutons se sont ensuite chargés de porter l'estocade.

Avec cette élimination entachée d'une énorme erreur d'arbitrage, Capello pourra toujours se dédouaner. Il n'empêche que l'apport du "Mister" à la sélection anglaise se solde par un échec. Les qualifications avaient fait naître l'espoir, mais tomber en 8e de finale ne peut pas être satisfaisant pour une nation qui faisait partie des favoris. Comme dirait feue ma grand-mère, "Et tout ça pour pas cher". C'est vrai que quand tu vois la fiche de paie du coach italien, t'as juste envie de dire : "Eh, rends l'argent mec !"

Müller et la petite merveille

En terme de qualité de jeu, les partenaires de Gerrard ont fait une Coupe du Monde toute moisie. Tiens parlons-en, de Gerrard et des autres cadres de l'équipe, qui ont tous failli à leur réputation. Terry, Lampard, Rooney... Aucun des quatre, pour des raisons diverses, n'a évolué à son niveau. Constat inverse pour les Allemands, qui parviennent comme d'habitude à se sublimer dès qu'ils entendent les mots "Coupe" "du" "Monde" (Weltmeisterschaft en V.O).

Au niveau individuel, ce match restera marqué par la performance statistique de Müller (un but, deux passes décisives). Certes, il n'est pas très beau à voir jouer, mais en voilà un qui a tout compris à ce poste de 9 1/2 (contrairement à d'autres...). Il participe à la construction du jeu tout en restant très présent à la finition. Mais celui qui m'a le plus impressionné, c'est Özil.

Rapide, technique, intelligent, altruiste : le tout jeune milieu offensif du Werder est une vraie petite merveille. Avec des joueurs comme ça, l'Allemagne peut voir loin mais ce n'est pas étonnant. Cette équipe joue avec deux attaquants, deux milieux offensifs et Schweinsteiger juste derrière. Quand tu prends des risques, tu t'exposes. Mais tu as aussi de grandes chances de gagner le match. Et les Allemands ne perdent jamais ça de vue.

Di Maria à la cave, Tevez terrifiant

Avant de passer à Argentine-Mexique, je pensais naïvement qu'on avait eu notre dose de boulettes pour la journée. C'était sans compter sur un cas d'école encore plus édifiant que ce ballon 50 bons centimètres derrière la ligne de but allemande. Alors que les Mexicains font un début de match tonitruant (dont une frappe énorme de Salcido sur la barre) face à des Argentins pas bien réveillés, ils vont être à leur tour victime d'une injustice flagrante, Tevez étant hors-jeu de deux bons mètres lors de sa tête victorieuse pour l'ouverture du score.

Là où ça devient ubuesque, c'est que le ralenti, coupé d'ordinaire sur les actions litigieuses, est balancé sur les écrans géants par la réal' du stade. Le public voit, les Mexicains voient et je ne vois pas comment monsieur Rosetti pourrait ne pas voir. Et pourtant, sachant pertinemment que le but devrait être refusé, il l'accorde. Dommage que l'arbitre italien n'ait pas osé être un pionnier dans cette histoire. En d'autres temps pas si lointains, des arbitres ont pris des décisions grâce à la vidéo, bien qu'ils s'en soient toujours défendus...

Le Mexique sort de Mondial en ayant bien bougé la "Bande à Diego" et en ayant pratiqué un foot vif et créatif. Assommés par l'erreur d'arbitrage puis celle d'Osorio, ils ne s'en sont jamais remis. Les Argentins quant à eux, n'arrivent toujours pas à me convaincre. On me dit que Messi est bidon, mais il faut aussi voir qu'il joue vraiment milieu de terrain dans cette équipe et qu'il doit compenser les faiblesses dans ce secteur, dont celle de Di Maria qui a été acheté 25 millions par le Real mais qui est à la cave. Et puis en y regardant de plus près, sur les trois buts inscrits par l'Albiceleste, il y en a un qui n'est pas valable et deux sur des passes décisives mexicaines. Même si la frappe de Tevez est terrifiante.

Ce qui est sûr, c'est que le quart Allemagne-Argentine va opposer deux équipes dont les qualités se situent plus devant que derrière, ce qui devrait nous valoir un match spectaculaire et une belle empoignade. Peut-être même un match de légende si les arbitres ne s'en mêlent pas... Miam, miam !

Pierrot

jeudi, 24 juin 2010

Mondial2010:Italie OUT Humulié. Les italiens sont footballistiquement non intelligents

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Algérie 0 USA 1 YES WE CAN

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Henry s'invite à l'Elysée

Alors que les premières informations faisaient état d'une rencontre Nicolas Sarkozy-Thierry Henry à la demande du président, l'Elysée a tenu à préciser que c'est l'appel de l'ancien capitaine des Bleus qui a provoqué la rencontre entre les deux hommes prévue jeudi. 2087674909-henry-s-invite-a-l-elysee.jpg 

La débâcle des Bleus prend des allures d'affaire d'Etat. Après les interventions de Roselyne Bachelot et de Rama Yade, c'est au tour du président de la République d'obtenir des éclaircissements sur les raisons du fiasco français. Si un temps, les informations révélaient un rendez-vous fixé par Nicolas Sarkozy en personne, on a appris par l'Elysée que cet entretien se ferait finalement «à la demande» du meilleur buteur de l'histoire des Bleus (51 buts). «Thierry Henry a appelé le président depuis l'Afrique du Sud pour lui dire qu'il souhaitait le voir dès son retour», indique l'entourage de la présidence de la République. Thierry Henry doit quitter l'Afrique du Sud à la mi-journée ce mercredi par un vol privé. Il passera ensuite la nuit à Paris avant de se rendre jeudi matin, dans la foulée, au rendez-vous. Les deux hommes ont prévu de se parler en tête-à-tête pendant une heure environ. L'attaquant du FC Barcelone repartira aussitôt en Catalogne avant de se rendre sur son lieu de vacances. Henry a ensuite prévu de finaliser son transfert avec la franchise américaine de MLS (Major League Soccer), les New-York Red Bulls selon RMC.

Une réunion de travail Par ailleurs, une réunion de travail sur le fiasco des Bleus au Mondial se tiendra ce mercredi après-midi autour du président. Le Premier ministre François Fillon, la ministre des Sports Roselyne Bachelot et la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade seront aussi présents. Au cours du Conseil des ministres, le président «a indiqué qu'il souhaitait que des décisions soient prises calmement, avec recul», après le parcours désastreux des Bleus dans cette phase finale de Coupe du monde, a indiqué Luc Chatel. «Vous connaissez trop le goût du président pour le football pour imaginer qu'il soit indifférent à la situation, à ce qui s'est passé», a-t-il ajouté. Le ministre de l'Education nationale n'a pas manqué de porter un jugement sur l'attitude du sélectionneur français, qui a refusé de serrer la main à Carlos Alberto

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mercredi, 23 juin 2010

Abidal : «Pas un hasard»

Remplaçant à sa demande contre l'Afsud, Eric Abidal a assuré qu'il y avait «une explication» à l'élimination des Bleus. Il en réserve les raisons pour plus tard. «Mais les quatre vérités vont être dites», a-t-il affirmé mardi soir.
Eric Abidal ne se sentait pas à 100% pour jouer contre l'Afrique du Sud et l'a dit à Raymond Domenech.(EQ)

 

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«Eric Abidal, comment vivez-vous cette élimination ?
C'était le match de l'espoir. Le groupe est déçu, ça a été une Coupe du monde compliquée... Par rapport à tout ce qui s'est passé, on peut avoir honte. On s'excuse auprès des Français, des supporters de l'équipe de France qui croyaient en nous. On n'a pas réalisé le parcours que tout le monde attendait, mais il y a une explication à tout cela. Ce n'est pas un hasard. Il y a des choses qui nous ont fait faire des mauvais choix. C'est une page qui sera très difficile à tourner. On va en parler pendant pas mal de temps.

Quelles sont ces "choses" dont vous parlez ?
Les quatre vérités vont être dites, mais ce n'est pas le moment. Je ne veux pas argumenter. Le problème a explosé après l'exclusion de Nico (Anelka). On ne va pas le cacher.

 

«Il y a des choses qui nous ont fait faire des mauvais choix. C'est une page qui sera très difficile à tourner. On va en parler pendant pas mal de temps.»

 

Y avait-il eu des signes avant-coureurs ?
Non, au départ, tout le monde était dans le bon état d'esprit. A Tignes, il y a eu du changement, de l'envie, de la détermination. C'était un groupe soudé. Après, tu joues le Costa Rica, tu prends espoir, puis tu ne gagnes pas contre la Tunisie et tu perds contre la Chine... Derrière, c'est un match de Coupe du monde et tu sais qu'il va falloir se serrer les coudes tout de suite. Ça n'a pas été facile... Pour moi ce n'est pas un hasard : quand une bande doit péter, tu ne peux pas contrôler la mèche. J'aurais préféré qu'elle pète plus tard ou avant.

Avec du recul, sécher l'entraînement était-il une erreur ? Aviez-vous conscience de la portée d'un tel acte ?
Oui et non. Suite à la décision du staff et de la Fédération, le groupe était mécontent et il l'a fait savoir... Peut-être que les Français l'ont mal pris, mais quand on est à l'intérieur, on sait comment ça se passe, ce qui s'est dit. A ce moment-là, on a essayé de faire de la meilleure manière qui soit. Avec le recul, on aurait pu réagir différemment. On n'a pas fait les bons choix.

Tous les joueurs étaient-ils vraiment d'accord avec cette décision de boycotter l'entraînement ?
Dans le bus, le capitaine a dit que s'il y en avait qui voulaient descendre, il n'était pas trop tard. Tout le monde pouvait le faire, mais personne n'est descendu. Je considère donc que tout le monde y était favorable. C'est juste malheureux que ça soit arrivé deux jours avant un match important.

 

«J'ai discuté avec l'entraîneur, j'ai vidé mon sac, j'ai dit ce que j'avais à lui dire. Je ne sais pas s'il a apprécié, mais il fallait que je le fasse à ce moment-là.»

 

Raymond Domenech a indiqué que vous ne souhaitiez pas disputer ce dernier match. Pourquoi ?
J'ai discuté avec l'entraîneur, j'ai vidé mon sac, j'ai dit ce que j'avais à lui dire. Je ne sais pas s'il a apprécié, mais il fallait que je le fasse à ce moment-là, parce qu'après, ça aurait été trop tard. Je me suis donné l'option d'être sur le banc parce que lorsque je ne suis pas à 100%, que je ne suis pas là, ça ne sert à rien que je joue. Des fois, il ne faut pas avoir peur de s'exclure. Quand tu es moins bien, il faut savoir le dire.

Souhaitez-vous poursuivre votre carrière internationale ?
Je vais en discuter avec un ami et je verrai. Tout est possible».

Propos recueillis par Emery TAISNE, à Bloemfontein (Afrique du Sud)

 

Les yeux humides, Raymond Domenech a dit adieu à l'équipe de France mardi soir sur un nouvel échec : une élimination au 1er tour de la Coupe du monde. Il souhaite «bonne chance» à Laurent Blanc.

Les yeux humides, Raymond Domenech a dit adieu à l'équipe de France mardi soir sur un nouvel échec : une élimination au 1er tour de la Coupe du monde. Il souhaite «bonne chance» à Laurent Blanc.
 
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Raymond Domenech fait tête basse. L'équipe de France termine dernière du Groupe A et quitte la compétition par la plus petite des portes.(REUT)

L'élimination des Bleus : «J'ai de la tristesse pour tous les supporters qui ont soutenu l'équipe et qui auraient aimé que ce rêve se réalise. C'est ce sentiment qui prédomine chez les joueurs, l'encadrement et le public. C'est la dure réalité de la situation. On est passé à côté. On est même surpris. On est dans la déception, pas dans l'explication».

Son refus de serrer la main à Parreira : «Est-ce qu'il y a une autre question?»

Dans les vestiaires : «Pour moi, l'important était de leur serrer la main, de les regarder dans les yeux, et de leur dire : "J'ai compris''. C'était la fin d'une aventure avec eux. Maintenant, ça va être dur, il va falloir assumer. A nous de montrer qu'on a cette dignité d'assumer ce qui s'est passé, avec la déception de tout le monde sur nos épaules».

Son bilan personnel : «Je n'en suis pas au stade des bilans. Je suis dans l'impression et l'émotion. Les bilans, je les ferai avec les dirigeants, le staff et les joueurs. A chaud, ce n'est jamais bon d'expliquer six années d'équipe de France. C'est une belle aventure qui se termine, avec des bons moments et des moments difficiles. L'équipe de France va continuer».

Laurent Blanc : «Je souhaite bonne chance à mon successeur. J'ai vécu six années exceptionnelles, dans les deux sens. Je deviens le premier supporter de l'équipe de France et ce serait un réel bonheur de la voir se remettre en place. Je souhaite tout le bonheur possible à Laurent. Je souhaite que l'équipe de France réussisse».

Son avenir :
(il se lève et ne répond pas) - E. T., à Bloemfontein (Afrique du Sud)

La France dans la Souffrance

fff.jpgPARIS (AFP) - Après avoir sonné pendant plusieurs jours l'hallali, la presse française se rue mercredi à la curée après l'humiliante élimination des Bleus du Mondial de football.

"Vae Victis. Malheur au vaincu", écrit Laurent Joffrin dans Libération. "Après tout, cette équipe qui vient d?échouer lamentablement avait commencé sur une tricherie", note l'éditorialiste, dont le journal titre avec une certaine ironie : "Et encore bravo !"

"Rarement défaite n'aura été accueillie avec autant de soulagement", relève Bruno Dive dans Sud-Ouest, pour qui "mieux aurait valu que les Bleus n'aillent jamais en Afrique du sud".

Pour Hervé Cannet (La Nouvelle République du Centre-ouest), "c'est un champ de ruines que le sélectionneur, ses pauvres troupes, ses tristes cadres et une fédération française dépassée ont abandonné sur le gazon d'Afrique du Sud."

"A défaut de belles prestations sur le terrain, les joueurs français ont quand même réalisé une belle prouesse : devenir la risée du monde entier", reconnaît Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne).

"Les dirigeants en place, le sélectionneur et la bande de zozos tristes qui ont déshonoré le maillot de notre pays laissent un champ de ruines", blâme Jean Levallois (La Presse de la Manche).

"Prendre les gens pour des imbéciles peut être un jeu amusant mais qu'il faut savoir cesser", affirme Fabrice Jouhaud dans L'Equipe qui titre : "La fin d'un monde". "La provocation est un art subtil et sans doute une forme d'intelligence, sauf lorsqu'elle est tachetée de morgue et d'arrogance", ajoute-t-il, demandant que "cesse l'inertie d'un appareil fédéral dépassé par les événements".

Il exige, par ailleurs, que "le gouvernement aille (...) au bout se sa démarche pour qu'enfin la FFF ne soit plus aux mains de pantins".

D'aucuns comme lui cherchent les responsables du fiasco de l'équipe de France.

Ainsi, pour Pascal Coquis, dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, "cet échec est d?abord une histoire de stars millionnaires de 24 ou 25 ans (...), des jeunes à l?ego démesuré".

Daniel Ruiz (La Montagne) met cet échec sur le compte "de l?individualisme de vedettes qu?on a juxtaposé en leur versant des cachets".

Des joueurs "d'une médiocrité affligeante sur le terrain, pourris par le fric et élevés dans la vie à certaines lois indignes de la cité, sans valeurs, sans respect, sans éducation", écrit Gilles Gaihier (L'Est Républicain).

"Le sélectionneur est bien sûr le premier responsable de ce fiasco" résume Jacques Guyon dans La Charente Libre, mais "Escalettes (ndlr : président de la Fédération française de football) et consort ont ajouté la suffisance à la lâcheté".

Pour Jacques Camus dans la République du Centre, "une seule chose s'imposerait aujourd'hui: un renouvellement radical des structures dirigeantes du football français". Cependant, croit-il savoir "Jean-Pierre Escalettes (...) n'y semble pas résolu. Preuve de son incompétence: il est bien le seul, après avoir perdu, à vouloir encore jouer les prolongations."

D'autres préfèrent tourner la désastreuse page du Mondial 2010 et parier sur l'avenir.

"Le renouveau (...) appartient à Laurent Blanc, héritier attendu comme le messie. Blanc qui, après un tel désastre, aura finalement les mains plus libres pour manoeuvrer et bâtir", estime Emmanuel Caloyanni, dans Le Maine-Libre/Le Courrier de l'Ouest.

mardi, 22 juin 2010

L'équipe de France en globalité

Quand les politiciens parlent de football

INTERVIEW - Directeur de l'Iris et géopolitologue spécialiste du football, Pascal Boniface distingue les vrais amateurs du ballon rond des commentateurs éphémères et souvent démagogiques.

 Daniel Cohn-Bendit qui critique des Bleus qui «ne jouent pas, ne s'aiment pas», Nicolas Dupont-Aignan qui estime qu'il faut «tous les virer», Marine Le Pen qui déplore une équipe faite «d'individualités arrogantes et perverties par l'argent», Hervé Mariton qui croit qu'il est «urgent que les Français aient envie de bouffer le monde»… Au lendemain de la défaite de l'équipe de France face au Mexique, synonyme de sa très probable élimination, de nombreux hommes politiques ont exprimé dans les médias leurs critiques à l'égard des Bleus.

Géopolitologue spécialiste du football et directeur de l'Institut des relations internationales stratégiques, Pascal Boniface* donne l'analyse qu'il fait de ces commentaires.

 

Crédit photo : DR.
Crédit photo : DR.

Que traduisent selon vous les réactions des hommes politiques à la débâcle des Bleus en Afrique du Sud ?

Je crois qu'il faut distinguer deux types de réactions. Il y a celles qui émanent de vrais passionnés de football, que l'on croise régulièrement dans les stades, comme Daniel Cohn-Bendit, Luc Chatel ou François Hollande par exemple. Et puis il y a les commentaires qui proviennent de personnes qui se trouvent dans une posture de critique permanente ou quasi-permanente, comme ici Marine Le Pen, et qui ne s'intéressent pas particulièrement au football. Celles-là essaient de tirer profit de la situation, et leur discours est de dire : ‘Regardez, le pays va mal, l'équipe de France va mal, tout va mal…'.

Ce genre de commentaires est-il un fait nouveau ?

Avant, les hommes politiques hésitaient à exprimer en public leur passion, ou tout du moins leur intérêt pour le football, puisque ce n'était pas un sport très noble. Certains regardaient les matches presque dans leurs caves ! Il me semble que la Coupe du Monde 1998 est venue amplifier un phénomène apparu dans les années quatre-vingt : beaucoup ont fait leur coming-out en matière de football. Et aujourd'hui, les politiques sont devenus de véritables commentateurs de foot, notamment parce que les médias les sollicitent de plus en plus sur le sujet.

Est-ce qu'il appartient à un homme politique de commenter les performances de l'équipe nationale ?

Moi, cela ne me choque pas spécialement dans le sens où le football est un fait social et économique total. En revanche, ce qui me plaît moins, c'est la démagogie des propos de certains politiques, que l'on évoquait précédemment…

Ces commentaires ne tombent-ils toutefois pas sous le coup de la peopolisation des politiques ?

En partie oui, pour une raison à mes yeux : plutôt que de commenter le football comme phénomène de société ou de parler de ses conséquences économiques, les politiques semblent davantage donner leur avis sur la prestation d'untel ou d'untel, sur la tactique mise en place par le sélectionneur… Or, en faisant cela, ils ne font que donner leur avis personnel, privé, comme une personne lambda pourrait le faire.

*Pascal Boniface est l'auteur de Football et mondialisation (éd. Armand Colin, 2006) et de Pourquoi tant de haines ? (éd. du Moment, 2010).

lundi, 21 juin 2010

La FFF du Pays de la racaille en POV CON

0906eceb6f673766.jpgPARIS (AFP) - La presse française tire à boulets rouges lundi sur les footballeurs français, qui, en refusant de s'entrainer dimanche, ont offert une nouvelle fois un spectacle "pitoyable", "honteux", "scandaleux" qui fait qu'ils sont chaque jour un peu plus "la risée du monde".

"Avec eux, l'union fait la farce", écrit Fabrice Jouhaud de L'Equipe.

"Ils auraient pu se contenter d'être mauvais sur le terrain et arrogants en-dehors, comme ils le sont depuis déjà quelques années. Mais là, franchement, ils nous épatent!", écrit, dans Le Progrès de Lyon Francis Brochet qui ne doute pas qu'"ils peuvent faire encore pire."

Même ironie mordante chez Olivier Picard (Les Dernières Nouvelles d'Alsace) qui constate que "d?une certaine façon, la France a déjà réussi sa Coupe du monde 2010. L'histoire ne retiendra de ce Mondial que deux équipes: celle du pays vainqueur et peut-être plus encore (celle de) la France" car "les Bleus (ont montré) une maestria certaine dans le scandale planétaire. Un triomphe!"

Mais le naufrage des Bleus n'est pas du tout du goût de Gérard Noel de Vosges Matin: "trop, c'est trop! Le spectacle offert par cette équipe de multimillionnaires fait honte à l'ensemble des Français", écrit-il.

Dans La République du Centre, Jacques Camus pense qu'"on n'est plus en présence de sales gosses (...) mais de sportifs professionnels indignes de porter le maillot tricolore".

"Décidément, il n'y a rien à attendre de ces Bleus. Leur vrai bilan est honteux: la France est la risée du monde", se désole Christian de Villeneuve de France-Soir.

Ce qui pousse Michel Lepinay à soupirer dans Paris Normandie: "vivement, mardi soir, que le psychodrame prenne fin".

Paul Quinio désigne le responsable de ce gâchis, dans Libération: "Le sort de l?ambulancier ayant été scellé avant même le début de la Coupe du monde, ne craignons pas de tirer dessus : il est déjà à la casse. Son nom: Raymond Domenech".

Certes, approuve Xavier Panon (La montagne), mais il faut y ajouter "les dirigeants de la FFF, comme France Foot Fric, premiers responsables du fiasco annoncé". "Et son impayable président Escalettes", ajoute Dominique Garraud, dans La Charente Libre.

Jean-Claude Souléry de La Dépêche du Midi, pense qu'"il faut désormais s'accrocher à un nouvel avenir". Oui, "il faudra reconstruire, constate Jean-Claude Roussel (L'Union) et là, je souhaite bien du bonheur à ceux qui s'attelleront à ce chantier titanesque".

La Croix (Dominique Quinio) tente pourtant de calmer la tempête. "Il faut d'urgence remettre le football à sa juste place : c'est un jeu, c'est un sport, il arrive qu'on gagne, il arrive qu'on perde. Et que ce soit mérité", estime le quotidien catholique.

Et, pour oublier, Didier Pobel du Dauphiné Libéré a sa recette: "allez, fêtons la musique, malgré l'été qui ne vient pas! L'unique, la vraie, la pauvre. Celle qui, sans tribune et loin du cirque fou du foot, marque à chaque fois un but dans notre coeur."

 

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