Merveilles

L’équipe du Sénégal a validé son billet pour la CAN 2012 en battant celle de la RD Congo ce samedi 3 septembre 2011 à Dakar grâce à un doublé de Moussa Sow. Les Sénégalais retrouvent la Coupe d’Afrique après avoir manqué l’édition 2010. Les Congolais, eux, pourront difficilement décrocher une place qualificative de meilleur deuxième.

Contrat rempli pour les Lions de la Teranga et leur sélectionneur Amara Traoré : avec une quatrième victoire en cinq matches, les Sénégalais se sont qualifiés pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2012) ce samedi 3 septembre 2011 à Dakar.

Face à la RD Congo, un point suffisait pour décrocher un accessit à la CAN 2012. Les Lions ont fait mieux en s’imposant 2-0 grâce à un doublé de Moussa Sow aux 34e et 50e minutes. Les absences de Mamadou Niang, Issiar Dia (suspendus) et Demba Ba (convalescent) n’auront pas pesé.

En revanche, les derniers remous au sein de la sélection congolaise n’ont pas aidé les Léopards. Claude Le Roy a entamé son nouveau mandat de sélectionneur de la RDC par une défaite. Le Français, qui a remplacé Robert Nouzaret au pied levé, cherchera à obtenir une victoire contre le Cameroun, en octobre, lors de la dernière journée des éliminatoires pour la CAN 2012. Un succès pour l’honneur car une place qualificative de meilleur deuxième semble désormais hors de portée de Congolais relégués à 7 points, dont seulement 1 pris contre les Lions indomptables.

David Kalfa
Kinshasa, 4/09/2011 (AfriScoop / MCN, via mediacongo.net)

Les Mutualités chrétiennes (MC) sont favorables à la suppression du certificat médical pour un seul jour d’absence.

Supprimer le certificat médical pour un jour d’absence ?

Pour les Mutualités chrétiennes, cela permettrait de réduire la pression sur le travail des médecins généralistes et cela permettrait aussi une économie au niveau de l’assurance santé. L’organisation patronale flamande VOKA ne rejette pas pour le moment cette proposition, annonce De Morgen.

Actuellement, la plupart des travailleurs doivent fournir à leur employeur un certificat médical en cas d’absence d’un jour. Migraine ou indigestion nécessitent dès lors une visite chez le médecin. Ces consultations ont un coût pour l’assurance santé et accentuent la pression du travail sur les généralistes. Les MC sont donc favorables à la suppression de l’obligation de fournir un tel certificat.

Le porte-parole du Voka, Jochen Bessemans, estime que « celui qui veut rester à la maison ne sera pas arrêté par l’obligation de fournir un certificat. Faire croire à son médecin qu’on ne se sent pas bien n’est pas si compliqué », estime-t-il.

(Belga)

Après deux jours d'entraînements à Dallas, l'équipe nationale belge a perdu son match amical face à une sélection d'Américains sans contrat : 101-84. Par Guy Milecan

Didier Mbenga, © Photo d’archive Belga

Pour ce premier match de préparation sur le sol américain, les Belgian Lions ont subi la loi d'une sélection de joueurs américains à la recherche d'un emploi pour la prochaine saison. Parmi eux, on identifiait Andre Emmett, passé à Liège en 2007-08 où il finit meilleur marqueur de la Ligue avec 24 points de moyenne, et Bingo Merriex, passé par Mons puis Alost. Les Belges, qui ont reçu la visite de Demond Mallet (Charleroi) qui habite à Dallas, entamèrent la partie avec sérieux et après 0-7, ils prirent les commandes à 8-7 pour s'envoler à 23-13 aux dix minutes.

Leur bon bulletin était cependant noirci par la sortie du meneur Sam Van Rossom, violemment touché à la tête lors d'un contact fortuit avec le pivot, style déménageur, des « free agents ». Souffrant d'une légère commotion, le joueur de Saragosse fut reconduit à son hôtel pour y trouver le calme et le repos dans l'obscurité.

Déjà privés de Lauwers, dont le dos reste douloureux, et d'Oveneke, dont le genou opéré réclame encore un peu de temps avant de vraies luttes, les Belgian Lions augmentèrent leur avance jusqu'à 19 unités à 38-19 (23e mn). À cet instant, le coach Eddy Casteels choisit d'introduire Didier Mbenga afin de le tester au feu d'un

match qui se révélait très physique et d'un niveau plus élevé que la rencontre disputée à Bruxelles face à la Côte d'Ivoire. De + 19, les Belges dégringolèrent à +1 au coup de sifflet de la mi-temps : 47-46.

Explications : « Outre un retard dans sa préparation physique, Didier ne maîtrise pas suffisamment nos systèmes de jeu et il désorganise donc l'équilibre de l'équipe », analysait Jacques Stas, l'assistant-coach des Lions.

En seconde période, le pivot NBA ne réapparut plus, mais si les Belges s'accrochèrent à 51-56, 56-56 pour mener 73-67 à la demi-heure, on sentait bien que d'une part, le carburant commençait à manquer dans certains organismes et, d'autre part, que les adversaires étaient de mieux en mieux huilés. De plus, ils purent compter sur un Emmett inarrêtable – Muya, Faison, Moors s'y sont collés en vain –, lequel enfourna 38 points au total d'une partie perdue par les Belges 84-101.

« Il ne reste plus qu'une vingtaine de jours avant l'Euro et je suis de plus en plus pessimiste sur le rôle que pourra y jouer Mbenga, déplorait le coach Casteels. C'est la dernière pièce qui doit encore s'assembler, je ferai tout pour et lui aussi, j'espère… »

Comme le Panama s'est désisté au profit d'une tournée en Amérique du Sud, les Belges ne joueront plus qu'un match, à nouveau contre une sélection de joueurs sans contrat. Ce sera lundi après-midi.

Rudi Garcia, l’entraîneur d’Eden Hazard à Lille, a commenté la suspension infligée par Georges Leekens au joueur du Losc.

Eden Hazard, © Belga

Nous considérons que la communauté sénégalaise de l’extérieur comme une région à part entière du Sénégal, cette considération est d’autant plus réelles que les sénégalais de l’extérieur participent activement à la vie politique, économique, socio-culturelle et sportive du Sénégal.

Il est tout à fait normal et naturel que nos jeunes talents aillent porter les couleurs du Sénégal s’ils le désirent et que le Sénégal les appelle.

Laurent Blanc sort sa pile par ce qu’il coach une équipe aux talents modestes. Ce n’est plus la grande France des Henry, Trézéguet, Anelka, Wiltord,Turam, Marcel Desailly , ces jeunes extrêmement doués aux football qui jouaient  pour la France et qui avaient sans rancune la bénédiction des africains pour avoir choisi l’équipe de France.

Je ne vois pas aujourd’hui parmi ces grands noms du football celui qui a été honoré par la fédération française de football.

Si l’équipe de France est composée actuellement de footballeurs aux talents modestes, le Sénégal regorge d’excellents footballeurs  qui cartonnent partout où ils sont en Europe. Ces jeunes ont choisi le Sénégal, ils en ont le droit et nul n’a le droit de critiquer leur choix.

Le complot que voulait officialiser Laurent Blanc existait déjà dans beaucoup de domaines au-delà du football mais force est de noter que si un jeune porte le maillot de France c’est par ce qu’il ne s’est pas fait de cadeau pour le mériter.

Le signal est donné. C’est a nous de la diaspora de redoubler d’effort dans la formation des jeunes, de créer des structures additionnelles pour faire émerger nos jeunes . Que nos coachs se forment partout, en Espagne, Portugal, Belgique et même au Brésil.

Le gaucher magique de retour sur les pelouses. Khalilou Fadiga a décidé d'évoluer cette saison avec un club belge de 3e division.

Khalilou Fadiga, le Titi de la Goutte d'Or, va rehausser les crampons a 36 ans après avoir quitté le monde du football professionnel en 2008. Depuis, Fadiga s'était reconverti en tant que manager, s'occupant notamment des intérêts d'Ablaye Seck (Anderlecht). L'ancien international sénégalais vient de se lier au club de D3 de Temse. Il pourra ainsi combiner ses deux fonctions. L'information donnée par le site Walfoot a été confirmée par Khalilou Fadiga qui se trouve actuellement au Nigeria: «Je vais jouer avec des amis, comme quand je suis à Dakar, en 3e division et seulement quand mon emploi du temps de manager et mon autre métier de consultant me le permet. Je jouerai avec mes copains en Belgique à peu près 10 matchs dans la saison; car je n'aurai pas beaucoup de temps » Repéré par le FC Liège en 1994 alors qu'il portait les couleurs du Red Star, Khalilou Fadiga a ensuite rejoint successivement Lommel et FC Bruges avant de tenter sa chance à l'étranger en 2001. Après Auxerre, où il a fait fureur durant deux saisons, le médian sénégalais s'est lié à l’Inter de Milan. Malheureusement, des problèmes cardiaques ont mis un frein à sa carrière, même si Fadiga a ensuite joué en premier League pour le compte de clubs tels que Bolton ou Coventry. En 2007, il était de retour en Belgique, successivement à La Gantoise et au Beerschot.

 SOURCE : l’OBS SALIOU GACKOU AVEC WALFOOT

Interrogé sur son avenir, et sur la rumeur Chelsea, Pep Guardiola a assuré samedi soir à Londres qu'il resterait au moins une saison entraîneur du FC Barcelone. "Je vais continuer un an et ensuite nous verrons..."

Pep Guardiola avait des choses à dire, samedi soir après la victoire du FC Barcelone en Ligue des champions. Beaucoup de mots sur son admiration pour Alex Ferguson, pour ses joueurs, pour leur dimension humaine, et notamment Messi, "meilleur joueur que j'ai jamais vu que sûrement que je verrai". Mais beaucoup de questions ont tourné autour de son avenir immédiat. A Londres, des journalistes anglais l'ont même présenté comme le futur entraîneur de Chelsea, lui demandant plus ou moins clairement de le confirmer. A ces questions, Guardiola a opposé une réponse claire : il lui reste un an de contrat, et il sera à Barcelone la saison prochaine.

"Celui qui gagne beaucoup de titres a toujours beaucoup de courtisanes ('novias' : 'petites amies' en espagnol). Mais après elle s'en vont rapidement..." C'est par ces mots que Guardiola a clos sa conférence de presse. "Je n'en sais pas plus sur mon futur sinon qu'il me reste un an, avait-il précisé auparavant. J'ai une année de contrat que j'espère honorer. Je n'ai rien d'autre à ajouter. Je ne pense pas à aller à Chelsea. Je ne pense pas non plus à la Supercoupe contre Porto, je vis cette soirée..."

"Tant que la passion sera là, je continuerai"

Au détour d'une question, il a bien rendu hommage à la stabilité des projets techniques qui peut être relevée en Angleterre. Mais l'objet de sa réponse consistait essentiellement à rendre hommage à Alex Ferguson, son homologue à Manchester. "En Italie et en Espagne, il est impossible de rester en poste pendant 25 ans. Un mauvais résultat et vous partez au bout d'un an et demi. Aujourd'hui on dit 'Pep est bien' mais si ça se trouve, l'année prochaine on sera mauvais et alors on me virera. Quand je constate que Ferguson est resté 25 ans à Manchester, mon admiration est totale." Guardiola a cherché à dissiper les inquiétudes nées des récents articles de presse relatant sa lassitude et son manque de patience. "Nous devons continuer à rechercher de nouveaux défis. Je suis très content d'être ici. Je vais continuer un an et ensuite nous verrons. Tant que la passion sera là, je continuerai. Quand j'aurai perdue je rentrerai chez moi et quand elle reviendra, je recommencerai à entraîner."

Interrogé sur la possibilité que Barcelone soit la meilleure équipe de tous les temps, Guardiola a conservé la même mesure. "Je n'ai jamais vu jouer le Real de Di Stefano, le Santos de Pelé, l'Ajax de Cruyff. Donc je ne peux pas vous dire si nous sommes les meilleurs. Nous essayons de jouer du mieux possible, pour être une des équipes que le public aime voir et aime à se souvenir. Quand on y arrive, c'est merveilleux." Son palmarès éloquent sur trois saisons (dix titres) ne conduit toujours pas Ferguson à se prendre pour un autre. "Je me sens privilégié d'entraîner de tels joueurs et une telle équipe." Puis il a eu sur Lionel Messi cette phrase que beaucoup de Barcelonais aimeraient lui appliquer : "On espère qu'il ne sera pas gagné par l'usure et qu'il se sentira toujours à l'aise dans le club."

Bernard Lama retrouvera ses anciens coéquipiers de l'équipe de France à l'occasion de son jubilé (Panoramic)

Battu à domicile par le Sporting Gijon (0-1), le Real Madrid a fait une très mauvaise opération dans la course au titre samedi, lors de la 30e journée de Liga. Un succès du leader, Barcelone, à Villarreal (22h00) reléguerait les Madrilènes, deuxièmes au classement, à huit longueurs du Barça.

 

REAL MADRID - SPORTING GIJON : 0-1

But : De las Cuevas (79e) pour le Sporting Gijon

Il fallait bien que ça arrive un jour. Invaincu à domicile depuis février 2002 et une défaite de Porto face à Beira Mar (2-3), Jose Mourinho a vu son incroyable série s'arrêter à 150 matchs (125 victoires et 25 nuls). Le Sporting Gijon est donc l'auteur de cet exploit. On pourra ergoter longtemps sur les raisons de ce surprenant revers des Madrilènes (absence de Cristiano Ronaldo ou de Benzemza, maladresse d'Adebayor, gardien adverse en état de grâce…) mais le fait est que le Real, pour s'être réveillé trop tard, a sans doute laissé échapper la Liga 2010-2011. Les Merengue restent en effet à cinq points du leader barcelonais qui compte un match de plus à jouer à Villarreal. Il ne leur reste plus qu'à prier que le sous-marin jaune torpille le Barça pour continuer d'y croire…

Ronaldo a-t-il porté la poisse au Real ? L'attaquant brésilien, qui a donné le coup d'envoi fictif de ce match, n'aura pas fait oublier l'absence de son quasi-homonyme portugais. Sans CR7, ni Benzema, il apparaît bien vite que ce Real-là manque de vitesse devant. Mais aussi dans l'animation et la transmission où Marcelo, sur son côté gauche, et Xabi Alonso, dans le rôle de la rampe de lancement, manquent cruellement à la Maison Blanche. Dès lors, il revient au seul Di maria, au cours d'une première période des plus ternes, de sonner la charge madrilène mais l'Argentin est beaucoup trop isolé dans ses tentatives.

Adebayor le maudit

A ses côtés, Emmanuel Adebayor vit un calvaire. Le Togolais, qui compte sur les absences de Ronaldo et de Benzema, ainsi que sur la convalescence de Higuain qui débute sur le banc, pour se faire une place au soleil sur le front de l'attaque, va passer complètement au travers. Entré en jeu à la 57e minute, après s'être fait opéré d'une hernie discale en janvier, l'Argentin est pourtant tout près de marquer sur son premier ballon mais son tir en force est détourné par Juan Pablo. Pas de réussite pour Higuain mais ce n'est rien en comparaison avec le chemin de croix traversé par Adebayor. L'ex-buteur de Manchester City manque ainsi plusieurs occasions d'ouvrir le score, puis surtout d'égaliser. Car, à la 79e minute, l'impensable s'est produit : sur une des rares incursions du sporting dans le camp madrilène, De las Cuevas parvient à glisser une frappe parfaitement placée qui heurte le poteau droit de Casillas avant de rentre dans le but ! Stupeur à Bernabeu…

Le Real sort alors de son coma artificiel et se rue sur la cage de Gijon mais a le tort de tomber face à un Juan Pablo infranchissable ! Sur le bord du terrain, Mourinho, devant tant de malchance devant le but, préfère en rire. Un rire qui prend fin au coup de sifflet final, à l'instant même où sa série d'invincibilité à domicile se termine et quand les derniers espoirs de titre du Real se sont peut-être définitivement envolés.

Julien LAMOTTE / Eurosport