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dimanche, 10 janvier 2010

CAN 2010: L'incroyable retour du Mali

Loin de l’atmosphère pesante régnant depuis l’attentat qui a touché le Togo vendredi, le football a repris ses droits dimanche à Luanda avec le premier match de la CAN. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le spectacle a été au rendez-vous ! L’Angola pensait se diriger vers une facile victoire, menant 4-0 à la 74e minute grâce à Flavio (36e, 42e), Gilberto (67e sp) et Manucho (74e sp). Mais le Mali réussissait un improbable retour par Seydou Keita (79e, 90e), Kanouté (88e) et Yatabaré, qui arrachait l’égalisation au bout du temps additionnel (4-4).

Résultat du groupe A :
Dimanche 10 janvier
Angola - Mali 4-4

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vendredi, 08 janvier 2010

Football: Patrick Vieira signe pour 6 mois avec Manchester City

Patrick Vieira a signé un contrat de six mois avec option de prolongement d'un an avec Manchester City où il espère retrouver du temps de jeu et sa place en équipe de France pour la Coupe du monde 2010. 307419228-patrick-vieira-signe-pour-6-mois-avec-manchester-city.jpg

Le milieu de terrain, qui a joué son dernier match officiel en équipe de France en septembre 2007, est la première recrue de Roberto Mancini arrivé à la tête du club anglais à la mi-décembre.

"Patrick est un milieu de terrain de classe mondiale. C'est un gagneur qui va très bien s'intégrer à notre équipe", a déclaré Mancini, qui fut l'entraîneur de Vieira à l'Inter, sur le site internet du club (www.mcfc.co.uk).

"Il connaît mon staff et, ce qui est plus important, il connaît aussi la Premier league. Il ne lui faudra pas beaucoup de temps pour s'adapter", a-t-il ajouté.

"Patrick est un des grands joueurs de sa génération, il a presque tout gagné. Je suis sûr que les supporters de City lui réserveront un accueil chaleureux."

Vieira a remporté quatre titres de Serie A avec l'Inter, dont deux sous la houlette de Roberto Mancini. Son palmarès est également riche de trois titres de champion d'Angleterre et de trois Coupes d'Angleterre en neuf saisons à Arsenal.

"Il a fait le bon choix et City a fait le bon choix. Ce devrait être un mariage réussi", a déclaré Arsène Wenger, qui l'avait fait venir à Arsenal en 1996, à la chaîne de télévision Sky Sports.

Raymond Domenech a également approuvé la décision de Vieira de quitter l'Inter Milan pour Manchester City.

"Son départ est une bonne nouvelle. On en parlait tous les deux depuis plusieurs mois", a déclaré l'entraîneur de l'équipe de France au journal L'Equipe.

"Il fallait qu'il rejoue, peu importe l'endroit mais, en plus, il se retrouve dans un très bon club. C'est bien pour lui, c'est bien pour les Bleus", a-t-il ajouté.

"Dans la mesure où il joue et qu'il est à son niveau, il n'y a aucune raison qu'il n'y aille pas (à la Coupe du monde-NDLR). Seulement, il est comme tout le monde: il faut qu'il joue."

Manchester City a précisé que Vieira porterait le maillot n°24 et pourrait faire ses débuts lundi contre les Blackburn Rovers.

Neil Maidment, version française Jean-Paul Couret

CAN 2010 - Les Togolais mitraillés

Le bus de la sélection togolaise a été mitraillé vendredi par des rebelles à la frontière entre le Congo et l'Angola où doit débuter la CAN, dimanche. Selon le joueur de Nantes Thomas Dossevi, joint par Infosport, deux joueurs seraient gravement blessés. Les Eperviers ne veulent plus jouer.983a534eb96e89ba4217111733560635.jpg

LA CAN pourrait débuter sous de bien mauvais auspices. Alors qu'il rejoignait l'Angola, où la compétition doit débuter dimanche, le bus de la sélection togolais a été pris pour cible au moment de franchir la frontière avec le Congo. Selon le témoignage de Thomas Dossevi, deux joueurs seraient gravement blessés. "On a deux joueurs blessés, a dit le joueur de Nantes interrogé par téléphone par Infosport. On venait de passer la frontière, on avait rempli les formalités. On était encadré par la police. Tout était clean. Il y a eu un mitraillage puissant. Tout le monde s'est jeté sous les sièges. La police a riposté."

Les deux joueurs en question seraient le gardien du GSI Pontivy, Kodjovi Obilalé, et le défenseur du FC Vaslui, Serge Akakpo. "Un a pris une balle dans le dos, un autre dans les reins, a-t-il poursuivi. L'entraîneur des gardiens et le docteur ont été touchés. Certains sont gravement blessés. On n'a pas de nouvelles, ils sont dans un hôpital à Cabinda." Parmi les autres victimes, figureraient également le chauffeur du bus, un attaché de presse et un journaliste qui accompagnait la délégation. Selon Richmond Forson, joint par Infosport, le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd. "C'est le bus de bagages qui est passé avant nous et qui a pris des balles, car ils croyaient que nous étions dedans, ils ont tiré dans le chauffeur de ce bus et je pense qu'il ne s'en est pas sorti, le pare-brise était cassé", a témoigné le défenseur de Tours.

"Personne n'a envie de jouer"

L'attaque aurait eu lieu vers 15h15 alors que le bus des joueurs venait de pénétrer dans l'enclave de Cabinda, province angolaise pétrolifère entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville qui est déchirée par un conflit séparatiste depuis l'indépendance de l'Angola en 1975. "C'est de la folie. On s'est fait mitrailler comme des chiens. Ils étaient cagoulés, armés jusqu'aux dents. On est resté 20 minutes sous les sièges du bus", raconte encore Dossevi sur RMC. Interrogé par l'AFP, le Comité d'organisation de la CAN assure qu'un pneu du bus avait éclaté, déclenchant un mouvement de panique. "C'est un scandale de dire ça, on a vraiment été mitraillés, si on avait pu prendre des photos, des images, ce serait déjà sur internet", s'est emporté Dossevi, interrogé par l'AFP.

Choqués, les Togolais remettent désormais en cause leur participation à la CAN. Ils n'ont qu'une idée en tête : quitter au plus vite l'Angola. "On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable. On est tous choqués. On veut rentrer à la maison", reconnaît Dossevi qui "pense surtout à (ses) amis qui sont blessés. On espère qu'ils vont s'en sortir". C'est même la tenue de la Coupe d'Afrique des Nations qui est aujourd'hui remise en cause. "Ce n'est pas normal que l'on se fasse tirer dessus pour un match de foot. Si on peut boycotter la CAN autant le faire. Si on peut annuler tous les matches, je dis pourquoi pas... Je ne pense qu'à ça : arrêter cette CAN pour rentrer à la maison", appelle le Grenoblois Jacques-Alaixys Romao. Un avis qui pourrait trouver de nombreux échos, y compris parmi les autres sélections...

Anthony PROCUREUR / Eurosport

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dimanche, 03 janvier 2010

Le "Dakar" tue, heureusement pour l'Afrique

Suite à une sortie de piste, plusieurs spectateurs qui se trouvaient en dehors d'une zone autorisée ont été heurtés par une voiture de course samedi, lors de la toute première étape. Une spectatrice est décédée des suites de ses blessures.

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A peine parti, le Dakar est déjà endeuillé. Une spectatrice qui se trouvait dans un état critique après la sortie de piste d'une voiture de course lors de la toute première étape est décédée samedi soir.

Elle souffrait de graves traumatismes crâniens, mais aussi à l'abdomen et au pelvis. Elle a subi deux arrêts cardiaques lors du transfert. Malgré les soins prodigués à son arrivée à l'hôpital, elle est décédée peu après», avait annoncé Norberto Brusa, médecin aux urgences de l'hôpital de Cordoba.

Deux autres blessés ont été transférés en même temps qu'elle en hélicoptère depuis la province de Rio Cuarto, à 800 km de Buenos Aires. Le premier, «un jeune de 24 ans, présente des fractures graves du tibia et du péroné et son pronostic est réservé», a déclaré le Dr Brusa à la télévision TN.

Le second, un enfant de 9 ans, a été transféré dans un hôpital pour enfants et se trouve «dans un état stable», a-t-il ajouté. Deux autres personnes ont subi des «blessures mineures» dans l'accident, selon le médecin.

L'accident s'est produit au km 75 de la spéciale du jour, en dehors d'une des six «zones public» aménagées samedi pour que le public vienne voir passer les concurrents en toute sécurité.

«Trois concurrents sont arrivés dans un virage. Deux d'entre eux ont essayé de le négocier. Mais le nuage de poussière (dû à leur passage, NDLR) a empêché le protagoniste (de l'accident) de bien voir. Et il est sorti trop large», a raconté Julio Cesar Berrocal, responsable du dispositif police dans la province de Cordoba.

Une course vivement critiquée

L'équipage germano-suisse du 4X4 numéro 418, Mirco Schultis et Ulrich Leardi, a alors heurté un groupe de spectateurs installé dans un secteur non autorisé, dans un champ privé, que du personnel de police essayait de faire sortir.

Le pilote est actuellement entendu. Ils n'a pas été mis en accusation. «Dans peu de temps, nous aurons les éclaircissements de la police judiciaire», a annoncé Julio Cesar Berrocal.

Quelque 1600 personnels des forces de l'ordre étaient mobilisés sur la spéciale du jour, alors que «plusieurs milliers de spots» préventifs ont été diffusés «depuis plusieurs semaines», a indiqué Etienne Lavigne, le directeur du Dakar, mentionnant un «dispositif sans précédent».

«Il y a des courses dans tous les pays du monde qui se déroulent bien. Malheureusement, la fatalité est là et c'est un triste accident. On ne peut que le regretter», a-t-il estimé, rappelant que les pistes empruntées samedi accueillaient le rallye d'Argentine, où aucun drame n'a été recensé ces dernières années.

L'accident tombe mal pour ASO (Amaury Sport organisation, le propriétaire du rallye-raid), vivement critiquée après le décès d'un concurrent en 2009, et qui devait faire du Dakar-2010 celui de son rachat en terme de sécurité.

L'an dernier, lors de la première édition latino-américaine de ce rallye, trois personnes avaient perdu la vie: un motard concurrent, Pascal Terry, 49 ans, retrouvé mort trois jours après sa disparition lors de la 2e étape du rallye en Argentine, et deux personnes lors d'un accident de la circulation impliquant un camion de soutien logistique au Chili.

Samedi soir, l'organisation et les autorités locales ont à nouveau appelé la population «à la plus grande prudence et à respecter les ‘zones public'».

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jeudi, 24 décembre 2009

Football : Standard de Liége à genou

Les Rouches ont une nouvelle fois déchanté hier.. Menés 0-2, les Liégeois ont manqué un penalty et ne sont revenus au score que trop tardivement.pict_209026.jpg

Par rapport à l’élimination de l’an dernier, un facteur primordial avait changé : le Standard évoluait devant ses supporters. Mais cet aspect n’a eu aucun impact sur l’issue : qualification courtraisienne et fin de parcours prématuré pour des Rouches malades, même pas convalescents !

Il a en effet fallu patienter vingt-cinq minutes pour voir - enfin - une action dangereuse dans le chef des Liégeois. Après deux duels aériens gagnés, De Camargo expédiait un envoi sur lequel Verbauwhede devait mettre le poing.

Ce danger réveillait les visiteurs. Capon, dos au but, profitait de la passivité et de la largesse de marquage de Marcos pour pivoter et adresser un envoi lobé un rien chanceux. Bolat regardait le cuir le survoler et atterrir dans ses filets (0-1).

Juste le temps de reprendre sa respiration qu’un centre de Ciman surmontait Marcos. Pas la soirée du Brésilien ! Benteke, oublié, doublait la mise via l’intérieur du poteau (0-2).

Quatre minutes fatales ? Si on pouvait le supposer à cet instant, une confirmation est venue du penalty provoqué et botté par Mbokani, mais dévié sans grosse difficulté par Verbauwhede. Au grand dam des courageux 7 500 fans présents !

Une volée et un essai en pivot de De Camargo ne parvenant pas à rendre espoir aux locaux, Bölöni décidait de sortir Marcos et de passer à trois derrière.

Les Liégeois se montrent dangereux sur un coup de tête de Witsel repoussé par la barre (74e). Le Soulier d’Or, isolé, relançait ensuite l’intérêt du match (1-2). De Camargo touchait lui aussi du bois sur un coup de tête, avant que Verbauwhede ne mette une semelle en pleine figure à Witsel.

Une dernière tête de De Camargo sauvée sur la ligne mettait un terme aux derniers espoirs liégeois.

Le réveil a été trop tardif !

vendredi, 18 décembre 2009

Football: Raymond Domenech maintenu à la tête des Bleus

La demande de Guy Chambily, doyen du conseil fédéral, de démettre Raymond Domenech a été débattue pendant une heure et demie mais l'instance dirigeante a décidé de ne pas rouvrir le débat autour du sélectionneur.

"L'heure est à l'union sacrée et ce n'est pas le moment de changer des têtes", a expliqué Jean-Pierre Escalettes à l'issue de la réunion, au siège de la FFF à Paris.

"C'est peu conforme à la ligne du conseil fédéral d'ouvrir un nouveau débat puisqu'à deux reprises le conseil fédéral a confirmé Domenech dans ses fonctions," a expliqué le patron de la FFF.

Raymond Domenech a été maintenu vendredi dans ses fonctions de sélectionneur de l'équipe de France, annonce Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football, à l'issue d'un conseil fédéral de la FFF.raymond do.jpg

Peu populaire et très critiqué depuis l'élimination prématurée de la France à l'Euro 2008, Raymond Domenech a été la cible de nouvelles attaques après la qualification controversée des Bleus pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud avec la fameuse main de Thierry Henry lors du barrage contre l'Irlande.

Jean-Pierre Escalettes a souligné cependant que le sélectionneur bénéficiait du soutien de ses joueurs.

"C'eut été peu professionnel de mettre quelqu'un d'autre à la tête de l'équipe de France", a-t-il dit. "Il aurait été difficile pour les joueurs d'accepter cela. Ils se seraient senti trahis."

Le conseil fédéral n'a accouché d'aucune proposition concrète. C'est au Club France 2010, structure créée pour accompagner le sélectionneur dans ses choix, qu'il appartiendra d'en formuler d'ici au 29 janvier, a précisé Jean-Pierre Escalettes.

Le but de ces propositions sera "de faire en sorte que cette équipe de France aille au Mondial 2010 dans les meilleures conditions", a-t-il ajouté, sans donner plus de précisions.

La décision du conseil fédéral a été motivée en outre par le souhait de ne pas perturber la candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016, a également fait valoir le président de la FFF.

Critiqué pour les prestations décevantes de son équipe mais également pour sa communication, Raymond Domenech poursuivra donc son mandat jusqu'en Afrique du Sud et devrait céder sa place au terme de la Coupe du monde. Le favori pour le remplacer est Laurent Blanc.

Edité par Patrick Vignal

vendredi, 11 décembre 2009

Ligue 1 - La vie sans Niang

C'est peut-être la plus mauvaise nouvelle de la soirée de mardi pour l'OM.  Contre le Real Madrid (1-3), les Phocéens ont vu leurs rêves de continuer l'aventure dans la plus prestigieuse compétition européenne s'envoler avec une lourde défaite. L'élimination, les Marseillais y étaient préparés après leurs deux revers d'entrée contre le Milan AC et les Merengue.  En revanche, devoir se priver de Mamadou Niang pendant de longues semaines n'était pas vraiment à leur programme. Lors d'un choc dans la surface avec Iker Casillas, le Sénégalais s'est blessé à l'épaule.  Au final, l'OM devra se passer de ses services pendant six semaines.  Comme la saison dernière quand l'attaquant de 30 ans avait été victime le 6 décembre d'une fracture au pied. Et encore une fois, cette absence place l'équipe phocéenne dans l'embarras.

Promu capitaine cet été après le départ de Lorik Cana à Sunderland, Mamadou Niang est un élément clef de l'effectif marseillais. Un petit coup d'oeil sur ses stats permet de voir  l'étendue de son impact. L'international sénégalais a déjà marqué 7 buts et donné 2 passes en 14 matches de championnat et a inscrit un but en six rencontres de C1. Niang est aussi le meilleur atout de l'attaque olympienne grâce à sa qualité de percussion et son activité incessante. Ce n'est pas la défense madrilène, souvent prise à défaut pas ses accélérations mardi, qui dira le contraire.

L'OM perd son atout numéro 1

Pendant au moins six semaines - soit sept ou huit rencontres toutes compétitions confondues -, Deschamps, qui espère que l'absence de son capitaine sera "plus proche de quatre semaines que de six", devra faire sans son dévoreur d'espace attitré. Et devra repenser son animation offensive.  Si la possibilité de recruter un joker a été balayée d'un revers de main par Jean Claude Dassier sur RMC ("Qu'est-ce qu'on ferait au moment du retour de Mamadou..."), Deschamps est moins catégorique : "Je n'exclus rien, mais prendre quelqu'un qui nous apporte un plus, surtout dans le secteur offensif, cela coûte cher et je ne pense pas que cela soit possible. On peut toujours trouver des solutions, car on perd aussi quatre joueurs (Koné, Kaboré, Taiwo et Mbia) durant la CAN. Cela fait partie de la réflexion, mais nous avons une marge de manoeuvre étroite", a expliqué le coach marseillais. Le nom de Jimmy Briand (Rennes) a d'ailleurs fait son apparition dans la presse. En attendant, il a toutefois plusieurs solutions dans son effectif. Et certains joueurs  peuvent profiter de l'occasion pour se relancer.

En partant du principe qu'il ne devrait changer son système de jeu pour permettre à Lucho de continuer à trouver ses marques, le technicien phocéen pourrait faire appel à Mathieu Valbuena, peu utilisé à droite et qui pourrait être récompensé pour son professionnalisme. "Mais aussi Koné ou Abriel qui joue à droite et peut aussi le faire à gauche", prévient DD sur le site du club  Il y a aussi l'option Hatem Ben Arfa. Ses qualités de débordement pourraient en faire la solution la plus attirante. "Après Niang, c'est le joueur qui peut faire la différence avec son talent individuel", glisse Eric Gerets dans Le Parisien. Mais voilà, l'ancien Lyonnais, laissé en tribunes face à Madrid, n'est-il pas sorti définitivement des petits papiers de Deschamps ?

Ben Arfa, Valbuena ou Brandao ?

Jean-Claude Dassier n'exclut pas cette piste : "C'est à Didier de décider le rôle qu'il va donner à Hatem. La blessure de Niang change évidemment les choses. Ben Arfa doit s'arracher la culotte. J'espère qu'on lui donnera une nouvelle chance. A Morientes, aussi, de prouver des choses", a lancé le président de l'OM sur les ondes de RMC. "Sur son talent pur, sa qualité, il en est capable. Le tout, c'est qu'il le démontre sur le terrain. Cela vient de lui, s'il le décide c'est évident qu'il peut le faire", a répondu Deschamps à propos de Ben Arfa. Le message est envoyé.  Ben Arfa l'entendra-t-il ? Et quid de Morientes évoqué par Dassier ?

Si Ben Arfa pourrait avoir une dernière chance, l'Espagnol a en effet aussi une carte à jouer, comme le souligne Dassier. Car il reste une dernière solution. Improbable mais pas impossible : aligner Brandao à gauche pour mettre Morientes en pointe. Le Brésilien, régulièrement placé à ce poste quand il était au Shakhtar Donetsk et qui sera suspendu à Lorient, a déjà été aligné dans cette position cette saison. C'était lors de la seconde mi-temps face à Rennes en août dernier (1-1). Il avait montré des choses intéressantes. Morientes pourrait alors récupérer du temps de jeu. C'est une alternative possible.  En clair, Deschamps, qui peut aussi prendre tout le monde à contre-pied en changeant de tactique, a l'embarras du choix. Mais sans doute de belles nuits blanches à venir.

Glenn CEILLIER / Eurosport

jeudi, 10 décembre 2009

Le magique Bolat

Quel scénario de fou, hier soir à Sclessin ! Mené dès la 42 e minute, le Standard était éliminé de la Coupe d’Europe jusque dans le temps additionnel. Moment choisi par Bolat pour monter sur un coup franc de Nicaise et placer un coup de tête victorieux. Avec ce partage (1-1), arraché dans les derniers instants comme à Alkmaar, les Rouches terminent la phase des poules à la 3 e place et sont repêchés en "Europa League" ! pict_206892.jpg

L’AZ entamait le match pied au plancher. Bolat devait effectuer une sortie dans les pieds de Dembéle pour éviter la douche froide. Nicaise lançait la réplique mais son coup franc était dévié par Romero. Jovanovic enchaînait avec une frappe contrée in extremis par Moisander, avec un slalom stoppé dans le rectangle et avec un coup franc sur le haut de la transversale.

L’AZ résistait et repartait en contre. À la demi-heure, Schaars profitait de l’espace laissé par Marcos pour chercher la lucarne opposée de Bolat mais le gardien s’envolait pour détourner le ballon. Dans la foulée, El Hamdaoui surprenait Marcos mais Nicaise, omniprésent hier, le contrait. Holman récupérait le ballon mais ratait son lob.

La sanction allait finalement tomber dans les cinq dernières minutes de la première mi-temps, encore sur le flanc droit rouche. Dalmat laissait filer Pocognoli. Le centre du défenseur trouvait Lens, plus prompt que Felipe (1-0). Dans le temps additionnel, De Camargo tentait un retourné mais son tir, légèrement dévié, heurtait le poteau

Avec Martens, les Néerlandais entamaient la deuxième mi-temps comme la première. Bolat devait effectuer un superbe arrêt pour sortir une volée d’El Hamdaoui puis Sarr devait se jeter pour contrer Lens.

Bien servi par un centre de Dalmat, De Camargo gâchait la réplique rouche en ne cadrant pas son coup de tête. À la 68e, le Diable Rouge centrait à son tour mais Mbokani arrivait en retard Dalmat y allait ensuite avec deux frappes : la première, puissante, sur Romero, la seconde, lobée, hors cadre Le Standard prenait tous les risques et allait finalement être récompensé de ses efforts. Grâce au héros nommé Bolat, comme la saison passée à Gand. Mais pas avec un penalty arrêté. Non, avec un but (1-1).

Le Standard sort de la "C1" la tête haute et récupérera toutes ses forces pour briller en "C2" !

lundi, 07 décembre 2009

'Opération vérité' sur les primes de l'équipe de France de football

La Fédération française de football (FFF) entreprend, lundi 7 décembre, une 'opération vérité'. Elle lève le voile sur le grand mécano des primes de l'équipe de France, corrigeant au passage les chiffres mentionnés ces dernières semaines dans la presse.

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L'instance dirigeante du football français a adressé un courrier aux dirigeants du football amateur, aux présidents de clubs professionnel et aux membres du Conseil fédéral. Un exemplaire de ce document de neuf pages a été remis au 'Monde'. Les responsables du Club France 2010 l'instance qui administre l'équipe de France y explicitent les règles d'attribution des primes.

Les primes allouées aux joueurs

Chaque match de qualification donne lieu à un minimum garanti de 10 000 euros par joueur convoqué, quel que soit le résultat de la rencontre. A cette part invariable s'ajoute un intéressement à la qualification compris entre 100 000 et 240 000 euros, selon le nombre de sélections du joueur.

Un autre barème s'applique en match amical : la prime est unique mais varie suivant le classement FIFA de l'adversaire et l'issue de la rencontre (18 000 euros en cas de victoire contre une équipe classée parmi les dix premiers mondiaux, 9 000 euros pour un match nul).

Les primes allouées au sélectionneur et à ses adjoints

Que ce soit pour les matches de qualification ou pour les matches amicaux, Raymond Domenech bénéficie d'une 'double part' (deux fois plus que les primes versées aux joueurs) en vertu d'un usage déjà en cours lors de la Coupe du monde 1998.

Ses adjoints, Pierre Mankowski, Bruno Martini et Alain Boghossian, sont quant à eux logés à la même enseigne que les joueurs.

L'intégralité de l'article, publié dans l'édition du 'Monde' datée du 8 décembre, sera mise en ligne cette après-midi.

samedi, 05 décembre 2009

Mondial 2010 : l’équipe d’Algérie optimiste

Les Verts ont hérité d’un groupe à leur portéearton18167-9f160.jpg
L’Algérie a finalement hérité du groupe C, vendredi, lors du tirage au sort qui d’est déroulé au Cap. Elle rencontrera l’Angleterre, les Etats-Unis et la Slovénie lors du premier tour du Mondial 2010. Après 24 ans de sevrage, les Fennecs estiment avoir de bonnes chances de marquer un grand coup et de se hisser jusqu’aux huitièmes de finale.
L’équipe nationale algérienne qui s’est qualifiée aux dépens de l’Egypte au mondial sud-africain aura pour adversaires l’Angleterre, les Etats-Unis et la Slovénie lors du premier tour du Mondial 2010. C’est ce qu’a réservé le tirage au sort qui s’est effectué, vendredi, à Cape town, en présence de nombreuses personnalités du monde du ballon rond.

Les Fennecs qui n’ont pas joué le Mondial depuis 24 ans bénéficieront de moyens adéquats pour s’y préparer dans les meilleures conditions. Pour leurs chances quant à une qualification au second tour, nombreux sont ceux qui estiment que la sélection algérienne peut réaliser un exploit. L’ancien sélectionneur national des verts est parmi les plus optimistes. Lui qui considère que « c’est un groupe très intéressant pour l’Algérie », préconise un bon début contre la Slovénie pour « se faire une finale lors du dernier match contre les Etats-Unis ». Le coach en poste, Rabah Saadane, présent au tirage au sort des poules de la coupe du monde reconnaît la difficulté de la tache. « On ne s’attendait pas à un tel groupe, mais c’est jouable bien que difficile » reconnaît il en ajoutant que « la Slovénie, que nous rencontrerons en premier, est une équipe redoutable qui monte au niveau européen et un peu inconnue. Il faudra bien gérer ce match, qui comme tous les autres sera difficile ».

L’attaquant des Verts, Rafik Saïfi, n’a pas manqué d’émettre son avis à l’issue du tirage effectué au Cap, en Afrique du Sud. Sur l’antenne de RMC, l’actuel joueur du club qatari de première division, Al Khor, s’est dit confiant quant aux chances de qualification de l’Algérie, considérant que les équipes de la poule sont à égalité de chance pour se qualifier au second tour. « On ne peut pas espérer mieux. Il y a des groupes plus durs que le nôtre. On a autant de chances que les autres nations de se qualifier. Ce sera du 50/50. Il faudra gérer match par match et négocier la première rencontre. Nous aussi, on a des qualités, des joueurs capables d’hisser leur niveau de jeu. ».

Les algériens vivant en Afrique du Sud sont aux anges. En plus de la joie de voir leur équipe jouer le mondial, ils considèrent que les Verts sont en mesure de tenir dragée haute à n’importe quelle équipe, car la plupart des joueurs évoluent dans les clubs les plus huppés du championnat européen.

vendredi, 04 décembre 2009

COUPE DU MONDE 2010 - Tirage au Sort : Afsud - Mexique en ouverture -

COUPE DU MONDE 2010 - Tirage au Sort : Afsud - Mexique en ouverture -
La composition des Groupes

fifa_draw.jpgLe tirage au sort devant établir la composition des différentes poules de 4 équipes qui devraient disputer la prochaine Coupe du monde a été effectué ce vendredi au Cap.

Afrique du Sud - Mexique sera le match d'ouverture, le vendredi 11 juin 2010.

Voici la composition de tous les groupes:

Groupe A : Afrique du Sud, Mexique, Uruguay, France

Groupe B : Argentine, Corée du Sud, Nigeria, Grèce

Groupe C : Angleterre, Etats-Unis, Algérie, Slovénie

Groupe D : Allemagne, Australie, Ghana, Serbie

Groupe E : Pays-Bas, Japon, Cameroun, Danemark

Groupe F : Italie, Nouvelle-Zélande, Paraguay, Slovaquie

Groupe G : Brésil, Corée du Nord, Côte d'Ivoire, Portugal

Groupe H : Espagne, Honduras, Chili, Suisse.

La Coupe du monde se déroulera en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet 2010, une première pour le continent.

 

mardi, 01 décembre 2009

Ballon d'or de 1996 à 2008

Le Ballon d'Or a son Messi

Lionel Messi a été sacré Ballon d'Or 2009 par nos confrères de France Football. Auteur d'une année exceptionnelle, couronnée par une victoire en Ligue des Champions et des exploits à répétition, le Barcelonais succède à Cristiano Ronaldo et devient le premier Argentin à décrocher la récompense.or.jpg

Troisième en 2007, deuxième en 2008, Lionel Messi est aujourd'hui seul sur le toit du football européen. Mardi, l'Argentin du FC Barcelone a été élu Ballon d'Or 2009 par le jury de nos confrères de France Football. Dire que c'est une surprise serait mentir tant le numéro 10 des Blaugrana a dominé les débats lors d'une année pleine et réussie à tous les niveaux. Il n'y a qu'à se pencher sur le palmarès de Messi et celui du Barça pour s'en convaincre. Lors des onze derniers mois, l'international argentin a remporté le Championnat d'Espagne, la Coupe du Roi, la Ligue des Champions, la SuperCoupe d'Europe et ce n'est peut-être pas fini puisque le Championnat du monde des clubs se profile à l'horizon.

Cette année, Lionel Messi a été la tête de pont d'un FC Barcelone qui restera dans l'histoire du football européen. Sous la coupe de Pep Guardiola, le club catalan a réussi à allier le beau et l'efficace. L'utile et l'agréable. Une définition qui sied parfaitement à Lionel Messi. Dribbleur d'exception, doté d'une vista fantastique, l'Argentin de 22 ans est également un tueur qui ne paie pas de mine. Du haut de ses 169 centimètres, la "Puce" est mordante. Ses 23 buts marqués en Liga la saison dernière ou ses 9 réalisations en C1 2008/2009 en sont la preuve ultime.

Le premier Argentin

Vainqueur de son premier Ballon d'Or, Lionel Messi est à ranger dans la catégorie de ses récents prédécesseurs. Comme le Brésilien Kaka (Milan AC, 2007) ou le Portugais Cristiano Ronaldo (Manchester United, 2008), l'Argentin, pur produit de la Masia, avait Ballon d'Or gagné dès le mois de mai. Dès le soir de la finale de la Ligue des Champions remportée face à Manchester United (2-0), la récompense lui était acquise, d'autant plus qu'il avait inscrit le deuxième but catalan... de la tête.

 

"Leo" a écrasé le scrutin puisque la totalité des votants (96 journalistes) lui ont donné des points. Mieux, il a engrangé 473 unités sur 480 possibles. Un record. Cristiano Ronaldo termine deuxième à des années-lumière (240 points derrière). Suivent deux coéquipiers du Barcelonais, Xavi et Iniesta qui ont respectivement pris les 3e et 4e places du classement final. Très loin eux aussi de Lionel Messi, premier Argentin à remporter la prestigieuse distinction. Depuis l'ouverture aux footballeurs venus de tous les continents, en 1995, aucun joueur venu du pays de Diego Maradona ne s'était imposé, laissant le voisin brésilien faire main basse sur le trophée (5 victoires entre 1997 et 2007). Cette anomalie de l'histoire est désormais réparée. Le règne de Lionel Messi vient de commencer.

LE CLASSEMENT FINAL

1. Lionel Messi (Barcelone, Argentine) : 473 points
2. Cristiano Ronaldo (Manchester United puis Real Madrid, Portugal) : 233 points
3. Xavi (Barcelone, Espagne) : 170 points
4. Andres Iniesta (Barcelone, Espagne) : 149 points
5. Samuel Eto'o (Barcelone puis Inter, Cameroun) : 75 points
6. Kaka (Milan AC puis Real Madrid, Brésil) : 58 points
7. Zlatan Ibrahimovic (Inter puis FC Barcelone, Suède) : 50 points
8. Wayne Rooney (Manchester United, Angleterre) : 35 points
9. Didier Drogba (Chelsea, Côte d'Ivoire): 33 points
10. Steven Gerrard (Liverpool, Angleterre) : 32 points

lundi, 30 novembre 2009

Après chaque journée de championnat, retrouvez les informations essentielles et les leçons à tirer des rencontres de L1. Ce week-end, Bordeaux a repris son fauteuil de leader en profitant du faux-pas d'Auxerre au PSG. Un revers qui a agacé Jean Fernandez.

Après chaque journée de championnat, retrouvez les informations essentielles et les leçons à tirer des rencontres de L1. Ce week-end, Bordeaux a repris son fauteuil de leader en profitant du faux-pas d'Auxerre au PSG. Un revers qui a agacé Jean Fernandez. Lyon n'avance pas.

L'EQUIPE EN HAUSSE :  : 561852-6975050-317-238.jpg

Bordeaux (1er)

Bordeaux est de retour. Si l'OM s'est montré fatigué après son match à San Siro contre le Milan AC, les Girondins se sont comportés en patron. Sur la lancée de leur belle victoire contre la Juventus (2-0), les Bordelais ont livré une belle copie sur la pelouse de Nancy. Histoire de mettre fin à trois revers de suite à l'extérieur en L1 et à deux défaites de rang en championnat. Résultat : les hommes au scapulaire retrouvent leur fauteuil de leader en profitant de la contre-performance d'Auxerre. "Trois buts sur trois actions de jeu, pour nous, ce n'est que du positif. Etre qualifiés en Ligue des champions nous a ôté une charge psychologique. Nous pouvons nous concentrer sur le championnat. Nous avons atteint notre objectif européen plus tôt que prévu. En championnat, nous devons nous reprendre. Nous restions sur deux défaites d'affilée, c'est inacceptable pour le statut que nous devons assumer", se réjouit Alou Diarra.

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jeudi, 19 novembre 2009

Le ministre de la Justice irlandaise veut rejouer le match

Dermot Ahern demande à la FIFA de rejouer le match retour des barrages perdu par l'Irlande suite à un but de Thierry Henry inscrit de la main.

Il fait appel au conseil d'administration de la FIFA. Le ministre irlandais de la Justice n'est pas aussi fataliste que les joueurs de sa sélection. Pour lui, il faut réagir. Dermot Ahern demande donc offciellement de rejouer le match. "Ils ne l'accepteront sûrement pas. Ils n'ont jamais accepté ce genre de choses dans le football, mais nous devons essayer" déclare le ministre.

Pour lui, "des milliers de jeunes irlandais sont dévastés. Et si on ne rejoue pas le match, on leur explique qu'il faut tricher pour gagner."  Le ministre estime qu'il a d'autant plus le droit de demander à rejouer le match que Thierry Henry a admis avoir fait une main. Un but entaché d'un double hors-jeu et d'une double main. Pour Dermot Ahern, c'est suffisant pour insister. "Nous devons tout mettre en oeuvre auprès du petit monde de la FIFA pour obtenir un match d'appui."

Il était une mauvaise foi

L'équipe de France ne sort pas grandie de sa qualification pour le Mondial 2010, arrachée grâce à la main de Thierry Henry. Feignant de ne pas mesurer l'impact de ce geste, les Bleus le relèguent au rang de "péripétie" selon le mot choisi par Raymond Domenech. Est-ce bien raisonnable?559469-6947321-384-288.jpg

Il est toujours amusant de constater, dans le sport de haut niveau en général et en football en particulier, à quel point le camp qui bénéficie d'une énorme erreur d'arbitrage sait faire preuve de détachement. On pourrait presque s'en féliciter, si les mêmes joueurs et les mêmes entraîneurs, dans la situation inverse, étaient capables de disposer du même recul quand ils sont touchés par une injustice. Sans surprise, les Français n'ont donc pas souhaité trop s'éterniser sur les conséquences de la main de Thierry Henry ayant amené le but de William Gallas, celui de la qualification pour la Coupe du monde.

Sans doute, au fond d'eux-mêmes, ne sont-ils pas fiers de la manière dont ils ont décroché leur visa pour l'Afrique du Sud. Le malaise était palpable au Stade de France, autant que leur joie, légitime, d'avoir évité la catastrophe. Mais à travers leurs réactions après la rencontre, les Bleus n'ont pas forcément contribué à dissiper le malaise, évacuant presque au second plan ce qui apparait comme une incontestable tricherie. Dans le camp tricolore, le ton a été donné d'en haut. Interrogé sur l'action litigieuse, Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française, a estimé "qu'au cours de la phase de qualifications, nous n'avons pas eu beaucoup de chance", comme si le piteux dénouement du Stade de France n'était qu'un juste retour des choses.

La conscience et l'honneur

Du côté des joueurs, l'expression la plus usitée fut "ça fait partie du jeu". Justement, non, ça ne fait pas partie du jeu. L'action ayant amené le but qualificatif, à défaut d'être victorieux, appartient à un autre registre. Le plus classe aurait été de le reconnaître, avec une humilité et un peu plus de compassion envers l'adversaire. On retiendra aussi la phrase presque comique de Sébastien Squillaci. "C'est un petit coup de pouce du destin. On dit que ça s'équilibre toujours sur une saison, et ce soir c'est satisfaisant." On ne voit pas bien de quel équilibre veut parler le défenseur tricolore, à moins qu'il feigne de croire qu'il reste 35 matches à jouer d'ici la Coupe du monde. Il serait bon de lui rappeler que, en l'occurrence, la Coupe du monde, pour les Irlandais, est terminée jusqu'en 2014. On peut souhaiter bon courage à Squillaci s'il veut leur expliquer cette notion d'équilibre. Pas sûr qu'il arrive à les convaincre que l'escroquerie du Stade de France n'a fait que compenser le sort plus favorable dont ils auraient bénéficié sur d'autres matches. Car des actions comme celles de Thierry Henry, on n'en voit pas tous les 15 jours, mais une par décennie. Ce n'est pas pour rien si tout le monde, de Dublin à Paris, la rattache déjà dans l'histoire du foot à celle de Maradona lors du Mundial mexicain de 1986.

Au-delà du geste, c'est cette mauvaise foi qui prolonge après coup l'impression de malaise. Elle l'amplifie même. Dans ce même registre, Raymond Domenech a établi un parallèle curieux entre le Serbie-France du mois de septembre et le match de mercredi. "Après le match contre la Serbie, où Lloris s'était fait expulser au bout de 10 minutes, on ne m'avait pas demandé si on avait eu de la chance", a estimé le sélectionneur. Jean-Pierre Escalettes a établi la même comparaison jeudi. Mais comment peut-on comparer le penalty sifflé contre les Bleus à Belgrade, que l'on peut juger sévère mais en aucun cas scandaleux, et la main volontaire de Thierry Henry? Etait-il si compliqué de reconnaitre, simplement, que les Irlandais avaient été volés, sans chercher à ergoter ou à trouver des comparaisons hasardeuses? Parfois, mieux vaut encore le cynisme à la mauvaise foi...

Thierry Henry, à l'inverse de certains de ses camarades, n'a pas pris de détour. Contrairement à Maradona il y a un quart de siècle, l'attaquant du Barça n'évoque pas non plus l'intervention divine pour justifier son geste. Il ne justifie rien, il constate. Oui, il a fait main. Non, l'arbitre n'a pas sifflé. Oui, la France est qualifiée et oui, il est heureux. Il reste que son image sera forcément ternie par cette séquence. En près de 15 ans de carrière au plus haut niveau, Henry n'avait jamais eu l'image d'un tricheur. A juste titre. Désormais, il sera, aussi, associé à cette main. Ce n'est pas une tricherie préméditée, plutôt un "crime" passionnel, dénué de raison. Reste qu'à travers lui, c'est toute le football français qui est éclaboussé. Il faudra vivre avec ça sur la conscience. Mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur? Entre le déshonneur d'une non-qualification et la polémique d'un geste à l'encontre de l'éthique sportive, Henry a choisi de s'asseoir sur la morale. Le tout est de l'admettre et de l'assumer. Pour les Bleus, la fin a justifié les moyens. Le plus triste est de se dire qu'ils n'avaient visiblement pas la possibilité de s'en sortir autrement

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mercredi, 18 novembre 2009

Qualification 2010 Europe - Henry: "Terminer le travail"

Si la France a pris l'avantage en Irlande (0-1), Thierry Henry affirme que "le plus dur reste à faire" avant le match retour des barrages mercredi (21h00) au Stade de France. Le capitaine des Bleus espère un soutien populaire à la hauteur de l'événement. "C'est important", a-t-il souligné.

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mardi, 17 novembre 2009

Basile Boli en garde à vue !

Si Basile Boli s'est, un temps, beaucoup amusé avec les jeux d'argent, animant avec Didier Roustan la pastille télévisuelle consacrée au Loto Foot, des manipulations financières supposées, dans la réalité, lui valent d'être aujourd'hui en garde à vue ! boli1.jpg

L'ancien footballeur, entré dans la légende en inscrivant l'unique but de la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1993, offrant à l'Olympique de Marseille un titre historique face au Milan AC, est en garde à vue depuis ce matin à la brigade de répression de la délinquance économique de la PJ parisienne, selon une information de RTL, dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Nanterre au sujet d'une association dont l'ancien footballeur est le président (Entreprendre et réussir en Afrique).

Alors que cette association a vocation à accompagner le retour des Africains de France dans leur pays, dans la perspective de projets de développement locaux, la justice soupçonne des malversations, portant sur des sommes considérables. Les enquêteurs auraient ainsi relevé des anomalies et constaté que certains postes budgétaires atteignent des sommes extrêmement élevées, comme les frais de gestion ou les salaires.

Après une fin de carrière sans panache au Japon en 1997, Basile Boli s'était reconverti dans les affaires, mais s'était surtout signalé en rejoignant les rangs des supporteurs de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007 (cette même année, il avait d'ailleurs été nommé secrétaire national de l'UMP en charge du co-développement), après avoir boudé une offre du PS. Le président, une fois en fonction, n'avait pas oublié sa contribution, et lui avait octroyé les insignes de chevalier de la Légion d'honneur par décret, en janvier 2008.

Pour l'heure, pas de détails quant à la prolongation ou non de sa garde à vue.

23:25 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : football boli |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 15 novembre 2009

Le Cameroun qualifié pour le Mondial 2010 : un pari gagnant pour Le Guen

Le sélectionneur camerounais, Paul Le Guen, vient de qualifier, ce samedi, les Lions Indomptables pour la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Il remplit ainsi une mission jugée impossible par plus d’un à son arrivée.arton18014-d7039.jpg

Le Cameroun sera présent à la phase finale de la toute première édition de la Coupe du Monde de football organisée par un pays africain. Après une phase éliminatoire très tumultueuse, les Lions ont gagné le pari assez difficile de la qualification.

Tout avait commencé avec l’éviction, en mai dernier d’Otto Pfister, l’ancien sélectionneur allemand des Lions Indomptables. Le vieil homme était accusé d’inertie et d’un manque de compétence avérée. Quand il abandonna la sélection camerounaise en plein regroupement en Belgique, les autorités camerounaises saisirent très rapidement l’occasion pour redonner du sang jeune et neuf à cette équipe qui ne demandait qu’à faire une fois de plus ses preuves. La solution Paul Le Guen était toute trouvée. Et pour la première fois, tous les Camerounais semblèrent faire confiance à l’entraineur.

Mission accomplie pour Paul Le Guen

Au début de la phase éliminatoire Can/Coupe du monde 2010, les Lions étaient à la peine. Le spectre de 2005 planait dans les esprits. Les souvenirs de cette période étaient encore tenaces. Cette année-là, les Camerounais, qui se voyaient déjà en Allemagne, n’ont pas su résoudre l’équation de l’Egypte. Depuis cette époque, l’errance s’était installée dans l’équipe de football nationale.

Les Camerounais sont unanimes. Paul Marie Le Guen a apporté de la sérénité au sein de cette équipe de fauves. Le sélectionneur avait demandé d’entrée de jeu aux autorités camerounaises de lui donner les pleins pouvoirs pour la direction de la sélection. Sa mission était claire : qualifier les Lions indomptables à la Coupe du Monde et à la Coupe d’Afrique des Nations de football en 2010. Les premiers résultats ont été visibles dès la première sortie des Lions. Déjà, les Camerounais jubilaient : « Nous avions une équipe digne, mais l’ancien encadreur n’exploitait pas assez les potentialités des uns et des autres » déclarait, par exemple, un supporteur avisé.

Aujourd’hui, tout porte à croire que Paul Marie Le Guen a su détecter quelques talents, exploiter ceux déjà existants, donner leur chance aux jeunes joueurs et réconcilier les Camerounais avec leur équipe nationale de football. On découvre par exemple Somen à Tchoyi, Samuel Eto’o reprend le brassard de capitaine au grand Rigobert Song, et tout cela se fait sans polémique.

Les atouts de Paul Le Guen sont probablement l’esprit de dialogue, la jeunesse, et cette envie de relever un défi qu’il avait accepté en prenant les rênes de l’équipe camerounaise. Il ajoute désormais un grand point, et non des moindres, dans son curriculum vitae. En 5 mois, il a transformé les Lions indomptables et rempli sa mission avec brio.

L’histoire se répète…